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Crash de Smolensk: Varsovie entend indemniser les familles des victimes



Le Trésor polonais a proposé de verser aux parents des victimes du crash de l'avion présidentiel près de Smolensk, une indemnité de 250.000 zlotys (60.000 euros), ont annoncé dimanche les médias polonais.

Certaines familles de victimes et leurs avocats ont déjà qualifié cette somme de ridicule.

Cette somme peut être versée aux époux, enfants et parents des victimes du crash par le Trésor public polonais. Les parents mécontents ont le droit de s'adresser au tribunal pour exiger une majoration de la somme. Des sommes supplémentaires pourront être allouées en cas de grave détérioration de conditions de vie, provoquée par la disparition d'un parent dans la catastrophe.

Le 10 avril 2010, l'avion présidentiel polonais Tupolev Tu-154 avec 96 personnes à bord, dont Lech Kaczynski, son épouse et de nombreux hauts responsables du pays, s'est écrasé à l'approche de l'aéroport de Smolensk (ouest de la Russie) sans laisser de survivants.

Les experts du MAK ont présenté le 12 janvier à Moscou un rapport final sur la catastrophe de Smolensk. Selon le document, le refus des pilotes de se dérouter vers un autre aérodrome est la cause principale du crash. L'enquête considère que la présence du chef de l'Armée de l'air polonaise Andrzej Blasik dans le cockpit a exercé une pression psychologique sur l'équipage, le poussant à procéder à un atterrissage dans des conditions inappropriées.

Source: RIA Novosti

Démission du ministre de la Défense



Le premier ministre polonais, Donald Tusk, a accepté vendredi la démission du ministre de la Défense, Bogdan Klich.

"Il y a quelques mois, le ministre m'a dit qu'il était à ma disposition. J'accepte aujourd'hui sa démission", a déclaré M. Tusk lors d'une conférence de presse qui a suivi la publication d'un rapport du gouvernement polonais consacré au crash de l'avion du président Lech Kaczynski en Russie en avril 2010.

Dans ce rapport, les autorités ont reconnu que les principales causes de l'accident se trouvaient du côté polonais, tout en constatant que l'aérodrome russe n'avait pas fourni les conditions de sécurité nécessaires pour l'atterrissage par temps de brouillard.

RIA Novosti