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Union africaine (UA)

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Message par Droit_De_l'Homme Mer 26 Jan - 2:05

L’Union africaine (UA) est une organisation d'États africains créée en 2002, à Durban en Afrique du Sud, en application de la déclaration de Syrte du 9 septembre 1999. Elle a remplacé l'Organisation de l'unité africaine3 (OUA). La mise en place de ses institutions (Commission, Parlement panafricain et Conseil de paix et de sécurité) a eu lieu en juillet 2003 au sommet de Maputo au Mozambique.
Son premier président a été le Sud-Africain Thabo Mbeki, précédemment président de l'OUA.
Ses buts sont d'œuvrer à la promotion de la démocratie, des droits de l'homme et du développement à travers l'Afrique, surtout par l'augmentation des investissements extérieurs par l'intermédiaire du programme du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD). Ce programme stipule que la paix et la démocratie sont des préalables indispensables au développement durable.

Ses organes sont :

La Conférence : réunion des chefs d'État et de gouvernement une fois l'an, organe décisionnel de l'Union ;
Le Conseil exécutif : composé de ministres ou d’autorités nommés. Il prépare la Conférence, exécute les décisions et en assure le suivi ;
La Commission, dont l'actuel président est Jean Ping (Gabon)4. Elle est composée d’un président, d’un vice-président et de huit commissaires. Elle a remplacé le secrétariat général de l’UA. Elle est l'autorité exécutive et dispose également d'un pouvoir d’initiative ;
Le Parlement panafricain, dont la création a été décidée en mars 2004, il a ouvert ses portes en septembre 2004 en Afrique du Sud. Il a actuellement un rôle consultatif ;
Le Conseil de paix et de sécurité5 (CPS) : composé de 15 États, il est chargé du maintien de la stabilité, de la promotion de la diplomatie préventive et de l’action humanitaire ;
Le Conseil économique, social et culturel (ECOSOCC) : organe consultatif, dont les membres sont issus des différentes couches socio-professionnelles des États membres ;
La Cour de justice6 ;
La Cour africaine des droits de l’homme et des peuples ;
Le Comité des représentants permanents ;
Les Comités techniques spécialisés ;
Les institutions financières (au nombre de trois).

Pays membres

Il y a actuellement 53 membres de l'UA (dont 4 suspendus, voir ci-dessous), soit tous les pays d'Afrique, à l'exception de l'Espagne (Iles Canaries, Ceuta et Mellila), du Portugal (Açores), de la France (Mayotte et Ile de la Réunion) et du Maroc. Ce dernier s'est retiré de l'OUA pour protester contre l'admission de la République arabe sahraouie démocratique en 1982.
Actuellement, 4 membres (Côte d'Ivoire, Érythrée, Niger, et Madagascar) sont suspendus de l'Union africaine conformément à l'article 4 de sa charte qui interdit les coups d'État au sein des gouvernements de ses membres.
Les motivations de ces suspensions sont détaillées dans liste des états membres de l'Union africaine.

Origine

L’UA est née de la volonté de relancer le processus d’intégration politique, qui apparaît indispensable aux yeux des dirigeants africains pour la croissance économique du continent. L’impulsion aurait été donnée par le président libyen Mouammar Kadhafi en 1998. Comme lors de la création de l'OUA, les conceptions fédéralistes et les souverainistes s’affrontent. Selon les analyses, le résultat est une organisation de compromis.
Deux changements notables dans la nouvelle organisation :
Les nouvelles institutions de l’UA témoignent, du moins dans sa forme, d’une intention de partage de l’autorité. En effet, au sein de l’OUA, la seule source de décision était la Conférence des chefs d’État. Cet organe se maintient, mais le pouvoir devrait à l’avenir être partagé avec le Parlement panafricain, mis en place en 2003 (encore consultatif en 2005). Ce Parlement devrait s’ouvrir aux membres des oppositions des États membres. Nouvel organe, le Conseil économique, social et culturel (ECOSOCC) est lui composé de membres de la société civile.
Autre caractéristique de l’UA, son organisation s’inspire largement de celle de l’Union européenne. Le secrétariat général de l’OUA a été remplacé par la Commission, qui a un pouvoir d’initiative et non plus seulement exécutif.

............

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Message par Droit_De_l'Homme Mer 26 Jan - 2:07

Gestion du dossier ivoirien

L’Union africaine divisée



Visite surprise du président de l’Union africaine Bingu wa Mutharika. Le chef d’Etat malawite est arrivé ce mardi à Abidjan afin de rencontrer les deux présidents proclamés de Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara. Le dossier ivoirien fait de moins en moins l’unanimité au sein de l’Ua, qui réclame officiellement le départ de Laurent Gbagbo au profit de son rival. Après les présidents angolais, ghanéen et sud-africain, c’est au tour ce mardi de l’Ougandais Yoweri Museveni de se démarquer. ‘Il faut enquêter et ne pas se contenter de dire ‘un tel a gagné’’, a-t-il notamment déclaré, contestant les choix de l’Onu et de l’Ua.

Bingu wa Mutharika prend les choses en main. Après l’échec du Premier ministre, kenyan Raila Odinga, le médiateur qu’il avait désigné, le président de l’Union africaine (Ua) a débarqué mardi midi à Abidjan pour une ‘visite d’information’, sans avoir annoncé au préalable sa venue à la presse. Il a été accueilli à l’aéroport par le Premier ministre du gouvernement Gbagbo, Aké N’Gbo, et son ministre des Affaires étrangères, Alcide Djédjé. Il doit rencontrer les deux présidents ivoiriens proclamés, Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, ainsi que le chef de l’opération de l’Onu en Côte d’Ivoire (Onuci), Choi Young-Jin. Selon une source diplomatique africaine à Abidjan, qui s’est livrée à l’Afp, Bingu wa Mutharika n’effectuera pas de médiation entre les principaux protagonistes de la crise ivoirienne, mais recueillera les informations qui lui permettront d’établir un rapport présenté lors du prochain sommet de l’organisation panafricaine, prévu du 29 au 31 janvier à Addis Abeba, en Ethiopie.
La semaine dernière, Raila Odinga a publiquement confessé l’échec de sa médiation. ‘Malgré des discussions approfondies avec M. Laurent Gbagbo et avec le président élu Alassane Ouattara, qui se sont prolongées très tard dans la nuit, j’ai le regret d’annoncer que les progrès requis ne se sont pas matérialisés’, a-t-il déclaré mercredi, lors de sa dernière tentative. N’ayant pas réussi, comme le réclame officiellement l’Union africaine depuis le 8 décembre, à faire céder le pouvoir par Laurent Gbagbo à son rival, le Premier ministre kenyan a déclaré vendredi, à Nairobi, qu’à défaut d’accord négocié les membres de l’Union africaine devraient se ‘résoudre à d’autres mesures telles que l’isolement diplomatique et des sanctions économiques et commerciales’. Une position en deçà de celle de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao), qui menace depuis le 24 décembre de déloger Laurent Gbagbo par la force. Lundi, le ministre des Affaires étrangères, Odein Ajumogobia, au nom de la Cedeao, annonçait via la presse de son pays que le Nigeria avait demandé à l’Onu le pouvoir d’user de la force militaire pour chasser l’hôte du palais présidentiel ivoirien.

Nouvelle discordance au sein de l’Ua

Cependant, jour après jour, l’unité affichée des chefs d’Etat africains contre Laurent Gbagbo laisse apparaître des failles. En plus du président angolais José Eduardo dos Santos qui, d’emblée, avait refusé de condamner Laurent Gbago et de réclamer sa démission, d’autres chefs d’Etat se sont démarqués de la position officielle de l’Ua. John Atta Mills, le président ghanéen, avait le 30 décembre déclaré qu’il n’enverrait pas ses troupes en Côte d’Ivoire, et une semaine plus tard, le 7 janvier, lors d’une conférence de presse, il avait précisé qu’il soutiendrait le gouvernement ivoirien ‘quel qu’il soit’. Ce mardi, c’est le président ougandais, Yoweri Museveni, par la voix de son porte-parole, Tamale Mirundi, dont les propos ont été diffusés dans le journal national Daily Monitor, qui s’est opposé à la reconnaissance par l’Onu d’Alassane Ouattara comme président élu de la Côte d’Ivoire. ‘L’Ouganda n’est pas d’accord avec l’Onu et la communauté internationale au sujet de la Côte d’Ivoire’, a déclaré M. Mirundi, citant le président ougandais. ‘Il faut une approche sérieuse qui comprenne une enquête sur le processus (électoral), notamment sur l’élaboration des listes électorales et sur l’identité des électeurs’, a poursuivi Yoweri Museveni, cité par son porte-parole. ‘Chaque pays dispose d’une Constitution et d’un cadre permettant de régler les problèmes internes’, a souligné M. Museveni qui, le 18 février, tentera d’obtenir un quatrième mandat à la tête de l’Ouganda qu’il dirige d’une main de fer depuis 1986.

Vendredi dernier, le 21 janvier, c’est le président sud-africain Jacob Zuma qui, après un entretien avec Yoweri Museveni en visite dans son pays, avait estimé que l’annonce des résultats en Côte d’Ivoire faisait apparaître des ‘contradictions’. ‘Nous devons faire autre chose que de demander à l’un des deux leaders de partir’, avait-il déclaré avant de proposer qu’un moyen de vérifier les ‘graves accusations’ d’irrégularités électorales soit trouvé et de donner rendez-vous à ses pairs le 30 janvier, à Addis Abeba, pour en débattre…

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Message par Droit_De_l'Homme Mer 26 Jan - 2:27

L'enjeux est clair! que ce soit en cote d'ivoire ou ailleurs en Afrique comme pays riche!! le Nigéria! le sud soudan! le Niger! le Gabon!...Etc! jamais l'Algérie! on a connu pire!
L'objectif est de garder le plus longtemps possible ces pays en tel état!!(arrêt cardiaque économique!!! pas d'activités! pas de revenus!! réserve d'état bientôt épuisé!! pour redémarrer!!va falloir leur emprunter quelques milliards de dollars ou euros!! bien sur les billets imprimés sans valeur y a pas longtemps!!! l'unique condition comme garantie de remboursement!! simple signature de plein droit d'exploitation interne-principale matière!!!la question c'est pour combien d'année de validité!!? Arrow
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Message par Droit_De_l'Homme Jeu 27 Jan - 10:18

L’Union africaine, préoccupée, par le serment d’André Mba Obame

La Commission de l’Union africaine (UA) a pris connaissance, avec surprise et préoccupation, de l’annonce faite, le 25 janvier 2011, par M.André Mba Obame, qui s'est autoproclamé Président du Gabon.
Cette annonce, qui intervient, 17 mois après la tenue, le 30 août 2009, de l’élection présidentielle, en présence d’observateurs internationaux, est de nature à porter préjudice a l’intégrité des institutions légitimes, ainsi qu’à menacer la paix, la sécurité et la stabilité du Gabon, qui constituent le socle, sur lequel, le pays peut consolider son processus démocratique et mener à bien son développement socio-économique.
Le Président de la Commission, Jean Ping, appelle tous les acteurs politiques gabonais, notamment, les responsables des partis de l’opposition, dont tous peuvent s’honorer d’avoir contribué à la stabilité et au rayonnement du Gabon, à la retenue.

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Message par Droit_De_l'Homme Jeu 27 Jan - 10:37

Smile C'est l'impérial équilibre qui manquait en scène!!un petit pays comme le Gabon avec très peu population!! dont beaucoup de métissage!!! autant riche de tout!!! bois,pétrole; or, diamant...Etc mais qui souffre sous le régime ou il y a le plus grand nombre d'initiés en Afrique!!!! 25000 français a libreville en 2009!!! le malheur, au centre de libreville (capitale) même en 4x4 faux faire attention! pas de routes! ni infrastructures!!!j'ai fais 7 moi en 2009 a libreville! mais c'est désolant franchement.
ou passe l'argent!!!? farao
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Message par Syfou Lun 21 Mar - 23:40

Guerre en Libye : Quand l’Union africaine offre une Issue de secours à Kadhafi

Sur la crise libyenne qui vient de prendre une autre tournure avec le début de l’opération « Aube de l’Odyssée » des forces coalisées, l’Union africaine semble, comme à son habitude, privilégiée l’option pacifiste. En effet, les membres du comité de l’Organisation continentale sur la Libye ont appelé dimanche dernier à un arrêt des hostilités, invitant dans la foulée les autorités de Tripoli et les responsables du Conseil national de transition de Benghazi à des négociations pour un règlement du conflit.

Sans présager des résultats, cette démarche de l’Union africaine a le mérite d’exister et de faire entendre la voix du continent sur le dossier libyen. L’objectif, évidemment c’est d’arriver à une solution sans trop de casse, de sang versé.

En cela, l’initiative du comité de l’UA ne s’oppose pas à la résolution 1973 de l’ONU à laquelle les représentants africains au Conseil de sécurité (Afrique du Sud, Gabon) ont activement participé. Cette résolution adoptée jeudi dernier, faut-il le rappeler, autorisait une intervention de forces coalisées en Libye pour stopper l’avancée meurtrière des troupes loyalistes dans les zones sous contrôle des insurgés.

De même, cet appel à la négociation ne saurait être assimilé à une opposition à l’opération « Aube de l’Odyssée » déclenchée depuis le 19 mars dernier par les forces françaises, britanniques et américaines pour protéger les populations civiles des exactions des hommes de Kadhafi. Là-dessus Nicolas Sarkozy, le champion de l’intervention, s’est voulu très clair sur le but de l’opération à l’issue du sommet de Paris qui n’a fait qu’entériner la résolution onusienne : « En Libye, une population civile pacifique qui ne réclame rien d’autre que le droit de choisir elle-même son destin se trouve en danger de mort. Nous avons le devoir de répondre à son appel angoissé. L’avenir de la Libye appartient aux Libyens.

Nous ne voulons pas décider à leur place. Le combat qu’ils mènent pour leur liberté est le leur. Si nous intervenons aux côtés des pays arabes ce n’est pas au nom d’une finalité que nous chercherions à imposer au peuple libyen mais au nom de la conscience universelle qui ne peut tolérer de tels crimes ».

Mais, s’il y a quelqu’un que la mesure du comité de l’UA peut arranger en ce moment, c’est bien le Guide libyen, pris entre 2 feux : les insurgés et les forces coalisées. Aux yeux de ces deux entités, l’homme fort de Tripoli pour avoir tant massacré son peuple n’a plus de légitimité pour diriger la Libye et doit absolument s’effacer de la scène politique. Dans un tel contexte d’hostilités où il aura vraiment du mal à triompher, Le Guide pourrait bien trouver en la proposition de l’UA une opportunité de se trouver une porte de sortie honorable, vu qu’il ne manque pas d’affinités au sein de l’organisation panafricaine, qu’il a contribuée à porter sur les fonts baptismaux.

Le sachant très orgueilleux, on le voit mal reprendre langue avec les membres de la coalition pour une éventuelle négociation, lui qui promet déjà une « longue guerre », sans que l’on sache véritablement d’où il sortir les moyens militaires pour tenir dans un contexte d’embargo de plus en plus renforcé sur son pays.

Manifestement, Khadafi n’aura pas d’autre choix que de s’engouffrer dans cette issue de secours que semble lui offrir l’Union africaine, qui espère secrètement damer le pion aux puissances occidentales sur la crise libyenne.

Reste maintenant à savoir si Le Guide saura saisir à temps cette perche à lui tendue par Addis-Abeba ?

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Message par Sphinx Mar 29 Mar - 22:14

L'Union africaine veut se réapproprier et régler la crise libyenne

Face à la déroute des loyalistes et au risque géopolitique sur le Sahel - L'Union africaine s'est finalement décidée à bouger et agir afin de se réapproprier l'initiative sur les conflits en Afrique afin de limiter les conséquences de l'interventionnisme occidental dont l'action sur le terrain outrepasse le mandat défini dans la résolution du Conseil de sécurité. Au terme de la réunion de vendredi dernier à Addis-Abeba, l'Union africaine a adopté une feuille de route de sortie de crise proposée aux deux parties libyennes et acceptée par les partisans de Kadafi en difficulté militaire et isolés politiquement. Une mission africaine est chargée de contacter l'opposition libyenne représentée par le Conseil national de transition dont le QG est à Benghazi pour lui présenter la feuille de route.

Dans cette perspective, Jean Ping a animé, samedi dernier au Caire, une conférence de presse conjointe avec le secrétaire général de la Ligue arabe. Ping a indiqué avoir présenté les propositions de l'UA concernant la crise en Libye à la Ligue arabe en tant que premier partenaire de l'Union, qualifiant de «fructueux» l'échange de vues qu'il a eu avec Amr Moussa. Evoquant les propositions, il dira que l'UA avait affiché sa position le 10 mars dernier, soit deux jours avant la réunion du conseil de la Ligue arabe et une semaine avant la réunion du Conseil de sécurité et l'adoption de la décision 1973. Il a précisé que l'UA avait élaboré une feuille de route et formé un groupe de contact composé de 5 chefs d'Etat qui s'est réuni le 19 mars pour coordonner les positions et examiner le document soumis. Il était prévu que le groupe de contact se rende le 20 mars, de Nouakchott à Tripoli, et le 21 de Tripoli à Benghazi, a-t-il dit avant de souligner la nécessité d'obtenir une autorisation pour se déplacer en Libye après adoption, le 20 mars, de la décision par le Conseil de sécurité. Une autorisation qui a d'ailleurs été refusée, a-t-il tenu à ajouter.

Face à l'impossibilité de mettre en oeuvre la feuille de route, l'UA a invité les deux parties à la réunion d'Addis-Abeba en présence de représentants de l'Union européenne, de la Ligue arabe et de l'Organisation de la conférence islamique (OCI), des ministres des Affaires étrangères des pays membres de la commission de l'Union africaine chargée du suivi de la crise libyenne. Il s'agit de l'Afrique du Sud, du Congo, de la Mauritanie, du Mali et de l'Ouganda. Ping a indiqué en outre que seule la délégation des autorités libyennes avait assisté à la réunion d'Addis-Abeba, ajoutant, à cet effet, que «nous pouvons rencontrer la délégation du CNT au Caire, à Tunis ou ailleurs». Revenant sur le volet politique, M. Ping a indiqué que la priorité pour l'UA était la satisfaction des revendications du peuple libyen, à savoir la démocratie, la liberté, la paix et la stabilité. De son côté, le premier responsable de la Ligue arabe a annoncé que des concertations seront entreprises et de nouvelles propositions seront formulées au sujet de la crise libyenne en coordination avec la commission de l'UA et seront soumises aux pays arabes. Il a tenu à préciser que la réunion de vendredi a donné lieu à une position africaine qui fera l'objet d'un examen avec les pays membres de la Ligue arabe. Il a, enfin, fait part de sa préoccupation quant à la poursuite de la violence en Libye. Selon le texte final de la réunion d'Addis-Abeba, les représentants libyens «ont formellement réitéré leur acceptation inconditionnelle» de ce plan, se disant prêts «à oeuvrer à un cessez-le-feu crédible et effectif» avec la mise en place «d'un mécanisme de surveillance et de vérification», précise le communiqué de l'UA. Cette «feuille de route» se veut «à la fois réaliste et adéquate», «dans le respect de l'unité nationale et de l'intégrité territoriale de la Libye et dans celui des aspirations légitimes du peuple libyen», selon l'UA. Elle doit aboutir à «la mise en place et la gestion d'une période de transition [...] qui devra déboucher sur l'élection d'institutions démocratiques».

Pour l'UA, la résolution de la crise doit nécessairement s'inscrire dans le cadre de la légalité internationale». Pour sa part, Abdelkader Messahel, ministre chargé des Affaires maghrébines et africaines, a réitéré samedi dernier à Alger la position de l'Algérie pour une «plus grande concertation» entre l'UA et la Ligue arabe sur la crise libyenne. «Les positions de l'Algérie transparaissent dans la feuille de route» pour une sortie de crise rapide en Libye, a souligné à la Chaîne III de la Radio nationale le ministre qui a pris part vendredi à la réunion d'Addis-Abeba sur la crise libyenne. Il a expliqué que les positions de l'Algérie concernant la crise libyenne, débattues dans la capitale éthiopienne, sont celles défendues à la réunion des ministres des Affaires étrangères des pays arabes au Caire. Elles se résument, a-t-il dit, en plusieurs points, dont l'appel à un cessez-le feu et surtout à la mise en place d'un mécanisme de surveillance du cessez-le feu, un point non prévu par la résolution 1973 du Conseil de sécurité. «Il faut savoir ce qui se passe sur le terrain pour savoir qui fait quoi», a-t-il dit. Elles portent aussi sur l'amorce d'un dialogue «immédiat» avec les différentes parties libyennes, le soutien à la mission du comité de suivi de la crise libyenne et l'assistance humanitaire aux réfugiés sur les frontières. L'Algérie, a-t-il poursuivi, est pour une «plus grande concertation» entre l'UA et la Ligue arabe sur la question, rappelant au passage que ces deux organisations régionales ont déjà travaillé ensemble par le passé, notamment dans les dossiers somalien et soudanais. Pour M. Messahel, il est important que les Africains et les Arabes «s'approprient» leurs crises pour «aller au plus vite vers un règlement». «La crise libyenne est une affaire interne et c'est aux Libyens de trouver eux-mêmes le règlement», a-t-il encore ajouté. Il a aussi souligné que l'application de la résolution 1973 sur la zone d'exclusion aérienne doit relever de la seule compétence des Nations unies et non d'une organisation sous-régionale.

L'évolution sur le terrain «a donné raison» à la position défendue par l'Algérie à la réunion des ministres des Affaires étrangères le 3 mars au Caire, a-t-il encore rappelé. L'Union européenne, qui est divisée sur les frappes aériennes des forces coalisées, pourrait accéder à la demande de l'Union africaine de débloquer des fonds pour faciliter la conclusion d'un accord mettant fin aux hostilités en Libye, ont indiqué à l'AFP des sources officielles européennes sous couvert de l'anonymat. L'Union africaine, dont la Libye est jusqu'à présent l'un des principaux bailleurs de fonds, aurait besoin de 260 000 euros, selon les mêmes sources. La question devrait être abordée lors de pourparlers prévus en début de semaine à Addis-Abeba entre l'UA et une délégation européenne. L'UA est représentée par Jean Ping, un Gabonais qui est à la tête du comité ad hoc mis sur pied par l'Union africaine pour la crise libyenne.

Le double langage européen

Au moment où l'Union africaine tente de désamorcer une crise qui risque de perdurer et de menacer la stabilité de tous les pays du Sahel, l'Europe développe un double langage qui, d'une part, soutient l'initiative africaine et, d'autre part, prépare une autre proposition politique de nature à torpiller tout effort de règlement de la crise qui risque de perdurer et qui menace toute la bande sahélo-saharienne. Ainsi donc, les ministres des Affaires étrangères de plus de 35 pays ont déjà confirmé leur participation à la réunion d'aujourd'hui à Londres du groupe de contact politique sur l'opération militaire en Libye, a annoncé dimanche dernier le ministère britannique des Affaires étrangères dans un communiqué. «Les ministres des Affaires étrangères de plus de 35 autres pays ont déjà confirmé leur présence», aux côtés de la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton et du secrétaire général des Nations unies Ban ki-Moon, dont la venue avait été annoncée dernièrement, a précisé le Foreign Office. Le président de la Commission de l'Union africaine, Jean Ping, assistera également à cette réunion, a indiqué le ministère. Samedi dernier, le gouvernement britannique avait aussi fait état de la présence du Premier ministre qatari Hamad ben Jassem. Il s'agit de la première réunion de ce groupe de contact, dont la France souhaite qu'il assume le pilotage «politique» de l'opération en Libye. L'objectif de cette conférence sera de «faire la démonstration de l'unité de la communauté internationale derrière un même but», précise le communiqué.

Mais il s'agira aussi de mettre sur pied «un large groupe» de pays, «qui s'efforcera d'assurer un soutien à long terme au peuple libyen, y compris en termes d'aide humanitaire et [...] dans sa transition vers l'avenir». «Il est vital que nous tirions les leçons du passé et que nous nous coordonnions au plus tôt pour le long terme», fait valoir Londres. Cette réunion sera également l'occasion «d'envoyer un message sans équivoque au nom de la communauté internationale» sur sa volonté de poursuivre la mise en Å"uvre de la résolution 1973, autorisant l'usage de la force pour imposer un cessez-le-feu immédiat en Libye. Elle rassemblera «un large éventail de pays et organisations internationales qui ont démontré leur volonté d'assurer au peuple libyen un avenir meilleur, y compris tous ceux qui ont déjà contribué à l'application militaire de la résolution 1973 et ceux qui envisagent de le faire», ajoute le communiqué. Cette rencontre a été précédée dimanche dernier par celle, à Bruxelles, des ambassadeurs des 28 pays de l'Otan, qui a pris le commandement de toutes les opérations militaires en Libye. L'Alliance atlantique a déjà pris en charge l'embargo sur les armes en Méditerranée et la zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Libye, mais il reste à négocier le point le plus sensible : la coordination des frappes au sol, destinées à anéantir les capacités de l'armée du colonel Kadhafi. Par Ailleurs, l'Italie a annoncé son intention de présenter son propre plan pour la Libye au cours de la réunion de Londres, des ministres des Affaires étrangères du groupe de contact politique sur l'opération militaire. Le président français Nicolas Sarkozy a déclaré avoir ses idées. «Comme nous aussi nous avons des idées, nous présenterons notre plan d'action à Londres», a déclaré le ministre italien des Affaires étrangères, Franco Frattini, dans une interview au Quotidiano Nazionale de samedi dernier. Sarkozy a annoncé «une initiative franco-britannique» en vue d'une solution politique au conflit «pour bien montrer que la solution ne peut pas être que militaire».

Sur le terrain militaire

Après une semaine de frappes aériennes sur la Libye, les alliés ont acquis la maîtrise du ciel et Ajdabiya est aux mains des rebelles. Mais le plus difficile reste à accomplir : faire tomber le régime de Kadhafi ou faciliter une victoire militaire de la rébellion sans précipiter la partition du pays. «Notre mission en Libye est claire et ciblée» et «nous sommes en train de réussir», a affirmé samedi le président américain Barack Obama. Au même moment, sur le terrain, Ajdabiya (est), une ville côtière située à 700km à vol d'oiseau de Tripoli, tombait aux mains de la rébellion qui a repris sa marche vers l'ouest et les centres du pouvoir libyen. «Avec la reprise d'Ajdabiya, la tendance est inversée», s'est félicité samedi dernier le colonel Thierry Burkhard, porte-parole de l'état-major des armées françaises. «La pression sur la population a baissé dans le secteur de Benghazi [fief de la rébellion, ndlr] et commence à diminuer ailleurs aussi». Autre point acquis : les alliés disposent désormais d'une supériorité aérienne écrasante. La résolution 1973 de l'ONU a décrété une «zone d'exclusion aérienne» pour clouer l'aviation de Khadafi au sol. Et les rares tentatives de violation ont tourné à la mission suicide. Un vieux jet d'entraînement militaire G2-Galeb de l'aviation libyenne en a fait la cuisante expérience jeudi. Son vol n'a duré que dix minutes avant qu'un Rafale français ne le détruise. Pour autant, tout danger n'est pas écarté pour l'aviation alliée. Si «les défenses aériennes libyennes ont été sérieusement amoindries», selon le colonel Burkhard, elles ne sont sans doute pas réduites à néant. La plupart des systèmes d'armes fixes dont disposait l'armée de Kadhafi, comme les missiles sol-air soviétiques SA-2 ou SA-5, ne seraient plus qu'un souvenir. Mais il resterait encore en circulation des blindés anti-aériens ZSU-23-4 et surtout des missiles portables SA-7. Prudent, le ministre français de la Défense, Gérard Longuet, a parlé vendredi d'une «mission de longue haleine» pour l'aviation alliée en Libye tandis que le chef d'état-major des armées, l'amiral Edouard Guillaud, tablait sur des «semaines» d'engagement.

Au chapitre militaire, la coalition peaufine son organisation. Un officier canadien, le général Charles Bouchard, commande désormais les opérations de l'Otan. Il pourrait prendre dès dimanche soir le commandement de l'ensemble de la campagne militaire alliée. Mais l'anarchie qui semble régner parmi les combattants rebelles inquiète et incite Paris et Londres à rechercher parallèlement une solution politique qui pourrait être dévoilée aujourd'hui lors d'un sommet dans la capitale britannique. Conviée par l'Union africaine à Addis-Abeba, une délégation gouvernementale libyenne s'est déjà dite prête à cesser les combats et ouvrir un dialogue, préalable à une «transition» démocratique. Enfin, Washington et Paris jouent une autre carte avec un travail de sape systématique du régime libyen. Des proches de Kadhafi cherchent une porte de sortie, a laissé entendre l'administration Obama, livrant quelques noms à dessein. Quant à la présidence française, elle a clairement montré l'alternative aux dirigeants libyens : la défection ou la Cour internationale de justice. Avertissement ponctué d'un très direct et peu diplomatique, «à bon entendeur, salut!». François Heisbourg, de la Fondation pour la recherche stratégique, met cependant en garde contre les risques de partition de la Libye, qui «n'existe comme entité politique que depuis 1951». «Comment jouent les solidarités tribales dans un pays qui s'est urbanisé dans ces 20 dernières années ?», s'interroge-t-il. Réponse : «On ne sait pas.»

Conséquences d'un chaos

Si les Occidentaux se sont mobilisés pour accélérer le changement politique en Libye, ce n'est pas par philanthropie ni par amour du peuple libyen. En Palestine et au Sahara occidental, les peuples sous occupation coloniale subissent la répression et toutes les privations sans que l'Occident mobilise son armada pour les libérer. Il est évident que l'Occident défende ses intérêts. Cependant, cette intervention militaire directe a créé une situation à risque pour les pays du Sahel. La guerre civile en Libye est un terreau favorable pour l'AQMI qui s'y incruste pour s'armer et se renforcer. Selon des témoignages rapportés par l'AFP, des centaines de Touareg maliens attirés par l'argent combattent en Libye aux côtés des forces de Mouammar Khadhafi dont les derniers revers les poussent cependant à rentrer au Mali, mais avec des armes ramenées du front, faisant ainsi peser une menace sur la paix au Sahel. Le régime de Khadafi, confronté depuis la mi-février à une insurrection populaire, s'est notamment appuyé sur des Touareg maliens pour combattre les insurgés. En plein désert malien, un camion passe. Un guide malien, Souleh, soupçonne les hommes à bord de changer de véhicule une fois au Niger pour aller appuyer Kadhafi. «A un moment, les jeunes Touareg qui rejoignaient les rangs de Kadhafi gagnaient jusqu'à 1000 dollars en quelques jours. C'est bien payé», affirme Abdoulsalam Ag Assalat, président de l'Assemblée régionale de Kidal (nord-est)

. Selon les recoupements de l'AFP, les Touareg et autres jeunes maliens allant en Libye partent du nord de leur pays par la zone du Tamasna, passent ensuite par l'Aïr et le Ténéré au Niger, pays voisin du Mali, avant d'arriver à Ghat, ville du Sud libyen d'où ils sont conduits à Sebha, autre ville dans la même zone. «De Sebha, on les envoie au front», dit une source sécuritaire nigérienne. Ce recrutement serait florissant pour ces intermédiaires maliens, libyens et nigériens, selon plusieurs sources. Un diplomate libyen en poste à Bamako ayant récemment fait défection a été accusé par des Touareg maliens d'avoir empoché «quelques millions de dollars» après avoir fourni des combattants Touareg aux troupes libyennes. Deux autres intermédiaires maliens ont acheté en un temps record maisons et voitures, selon les mêmes sources. Mais «il y a danger pour tout le monde. De nombreuses personnes ont pris des armes de guerre en Libye pour les vendre à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi)» présent dans de nombreux pays sahéliens dont le nord du Mali, affirme Abdoulsalam Ag Assalat. «Ces armes lourdes vont déstabiliser tout le Sahel. Aqmi sera de plus en plus maître de la région avec des tentations de jeunes Touareg d'intégrer ses rangs», avertit-il. L'arsenal ramené de Libye pour des combattants d'Aqmi comprendrait des missiles sol-air Sam7, et des roquettes anti-char RPG7, selon des sources militaires maliennes et nigériennes.

Aqmi a procédé ces dernières années à des enlèvements d'Européens, en exécutant certains. Ces informations sur des Touareg ayant vendu des armes libyennes à Aqmi sont niées par Ahmed, un jeune Touareg rencontré à Gao, à plus de 1200km au nord de Bamako. «Il faut arrêter d'accuser les Touareg de tous les maux», dit Ahmed récemment rentré du front libyen avec un «trophée de guerre» : un véhicule 4x4 ramené de Tripoli qu'il veut vendre à 6 000 000 francs CFA (plus de 9 100 euros). «Je descends à Bamako pour vendre la voiture. D'autres ont vendu les leurs dans le nord» du Mali, dit-il. Mais Abdoulsalam Ag Assalat dit s'attendre à un retour massif de Touareg au Mali avec les derniers revers subis par l'armée libyenne. «Nous sommes inquiets. Plus de quarante Touareg maliens combattant aux côtés des troupes du colonel Kadhafi ont disparu ou ont été tués avec les bombardements» menés depuis le 19 mars par la coalition internationale contre des objectifs militaires libyens, ajoute Abdoulsam Ag Assalat. Communauté nomade d'environ 1,5 million de personnes, les Touareg sont répartis entre le Niger, le Mali, l'Algérie, la Libye et le Burkina Faso. Des rebellions Touareg ont existé au Mali et au Niger dans les années 1990 et au début des années 2000, avec une résurgence de 2006 à 2009. Plusieurs dizaines de milliers d'entre eux se sont réfugiés en Libye pour fuir ces conflits.

La Tribune/29/03/2011

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Message par Droit_De_l'Homme Mer 6 Avr - 10:26

Le président de l’UA dénonce les interventions étrangères

Le président en exercice de l’Union africaine (UA), le chef de l’Etat équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema, a condamné hier à Genève les interventions étrangères en Côte d’Ivoire et en Libye. «Actuelle-ment, on enregistre d’importantes pertes humaines en Côte d’Ivoire», a déclaré M.Obiang Nguema, lors d’une conférence internationale sur le continent africain. Il a expliqué que l’Union africaine (UA) exerçait des «pressions» pour que Alassane Ouattara, reconnu par la communauté internationale, soit reconnu comme président de la Côte d’Ivoire, mais cela ne doit pas «impliquer une guerre, une intervention d’une armée étrangère», a-t-il ajouté. Les combattants d’Alassane Ouattara affrontaient hier matin à Abidjan les fidèles du chef d’Etat sortant Laurent Gbagbo dont les dernières places fortes ont été bombardées par l’ONU et la France. Teodoro Obiang Nguema a également rejeté l’intervention militaire étrangère en Libye, où le régime autoritaire du colonel El Gueddafi est la cible depuis le 15 février d’une révolte populaire qui s’est transformée en guerre civile entre insurgés et forces loyales au dirigeant. «Je crois que les problèmes en Libye doivent être résolus de façon interne et non pas au travers d’une intervention qui peut être apparentée à une intervention humanitaire. Nous l’avons vécu en Irak», a-t-il estimé. «L’UA condamne l’intervention militaire et demande un cessez-le-feu immédiat en Libye pour chercher une solution négociée interne entre les parties en conflit», a-t-il soutenu. Ainsi, il a estimé que le conflit en Libye ainsi que «les problèmes constitutionnels en Côte d’Ivoire, Soudan, Egypte et Tunisie devaient impliquer l’UA». De façon générale, M.Obiang Nguema, qui dirige la Guinée équatoriale d’une main de fer depuis un coup d’Etat en 1979, a soutenu que «l’Afrique n’a pas besoin d’une influence étrangère», relevant que le continent devait «gérer ses propres problèmes». «Tout étranger est susceptible de proposer des solutions erronées. Les problèmes africains ne peuvent être résolus avec une optique européenne, américaine ou asiatique», a-t-il insisté. Selon Reporters sans frontières, la radio et la télévision équato-guinéennes n’ont pas le droit d’évoquer les troubles en Afrique du Nord et au Moyen-Orient «par crainte de voir poindre en Guinée équatoriale un mouvement de contestation similaire à celui du nord de l’Afrique».

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Message par Droit_De_l'Homme Mar 12 Avr - 14:18

L'UA cherche le soutien de l’Algérie

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Une délégation de l’Union africaine (UA) qui a élaboré la « Feuille de route » est arrivée lundi à Alger lors d’une visite surprise. Certains observateurs estiment que c’est la Libye qui a voulu impliquer l’Algérie dans cette initiative vu son poids régional et son rôle très important sur le plan africain

La délégation de l’UA n’a pas annoncé que l’Algérie allait être sa troisième destination après la Mauritanie et la Libye dans le cadre de son initiative visant à convaincre les deux parties en conflit en Libye à arrêter les hostilités dans le cadre de la « Feuille de route ». Cette dernière, pour rappel, a été acceptée la veille par le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi et qui porte notamment sur un arrêt des frappes aériennes de l'Otan. Certains observateurs estiment que c’est la Libye qui a voulu impliquer l’Algérie dans cette initiative vu son poids régional et son rôle très important sur le plan africain. En plus de cela, l’Algérie avait refusé l’instauration d’une zone d’exclusion aérienne en Libye comme elle était contre toute intervention étrangère en Libye. Le ministère des Affaires étrangères a indiqué lundi que l'Algérie continue «inlassablement à joindre sa voix à celle de l'Union africaine (UA) pour appeler à la cessation immédiate de toutes les hostilités et à l'engagement d'un dialogue entre les parties libyennes en vue de s'accorder sur les modalités de sortie de crise».

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Message par Sphinx Lun 27 Juin - 23:21

Libye : l’Afrique hausse le ton face à l’OTAN

L’Afrique a haussé le ton hier face à l’OTAN, soulignant qu’elle n’avait pas été mandatée par l’ONU pour conduire « l’assassinat politique » de Mouammar Kadhafi. Les médiateurs africains ont également annoncé que le dirigeant libyen avait accepté de ne pas faire partie des négociateurs sur la Libye pour mettre un terme à un conflit qui dure depuis quatre mois.

Le président sud-africain Jacob Zuma a, au nom de l’Afrique, haussé le ton hier face à l’OTAN, soulignant qu’elle n’avait pas été mandatée par l’ONU pour conduire « l’assassinat politique » de Mouammar Kadhafi. Réuni hier à Pretoria, le comité des médiateurs de l’Union africaine (UA), composé de cinq chefs d’État – Afrique du Sud, Congo, Mali, Ouganda, Mauritanie –, a passé en revue les efforts de médiation devant aider à un règlement de la crise libyenne. Mais d’emblée, le président Jacob Zuma a souligné la « préoccupation » du comité et de l’Assemblée de l’UA devant les « bombardements continus de l’OTAN », ajoutant que « la finalité de la résolution 1973 (de l’ONU, adoptée le 17 mars) était de protéger le peuple libyen et de faciliter les efforts humanitaires ».

Les médiateurs africains ont en outre annoncé que le dirigeant libyen avait accepté de ne pas faire partie des négociations sur la Libye pour mettre un terme à un conflit qui dure depuis quatre mois. Le texte final a été lu par le commissaire de l’UA pour la paix et la sécurité, Ramtane Lamamra. Mais un membre de la délégation sud-africaine a ensuite tempéré la portée du texte : « Nous voulions que Kadhafi fasse une déclaration publique selon laquelle il ne prendra pas part aux négociations, mais il ne l’a pas fait. » « Cela signifie qu’il est fini », a-t-il assuré.

Mais le porte-parole du régime libyen, Moussa Ibrahim, a déclaré hier que le colonel Kadhafi ne quitterait ni le pouvoir ni le pays. Les autorités de Tripoli ont néanmoins renouvelé hier leur proposition d’organiser un référendum sur le maintien ou non du colonel Mouammar Kadhafi au pouvoir. « Si le peuple libyen décide que Kadhafi doit partir, il partira. Si le peuple décide qu’il doit rester, il restera », a assuré Ibrahim, tout en précisant que quoi qu’il advienne Kadhafi ne partira pas en exil.

De son côté, le chef de la diplomatie française Alain Juppé a déclaré hier que « des contacts ont lieu » entre représentants du régime libyen et rebelles, portant notamment sur le sort de Kadhafi. « Il faut que Kadhafi quitte ses responsabilités civiles et militaires. Il faut qu’il annonce qu’il quitte le pouvoir », a redit M. Juppé.
En ce qui concerne le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) Luis Moreno-Ocampo, « les crimes continuent (à être commis) aujourd’hui en Libye. Pour arrêter les crimes et protéger les civils en Libye, Kadhafi doit être arrêté », affirme un communiqué diffusé hier. Les juges de la CPI doivent dire aujourd’hui s’ils délivrent ou non des mandats d’arrêt contre le colonel Kadhafi, son fils Seif el-Islam et le chef des services de renseignements libyens Abdallah el-Senoussi.

Autre surprise, 17 figures du football libyen ont annoncé leur ralliement aux rebelles. Dans un pays où le football est très prisé, les défections de ces sportifs constituent un nouveau camouflet pour le « raïs », après celles de militaires et de ministres de haut rang survenues depuis le début du soulèvement. Kadhafi « n’a rien fait pour la Libye », a expliqué un des gardiens de but de l’équipe nationale, Juma Gtat.

Sur le terrain, la rébellion a repoussé les loyalistes de 20 km et se trouve à environ 50 km de la capitale, remontant vers le verrou stratégique de Bir el-Ghanam. Les deux camps s’affronteraient à l’arme lourde, entre intenses bombardements aux roquettes de type Grad et tirs soutenus de mitrailleuses lourdes. Ces combats résonnaient hier matin dans une plaine s’étendant entre les montagnes berbères et Tripoli. Partis des montagnes, qu’ils contrôlent depuis la semaine dernière, entre Zenten et Yefren, à environ 80 km au sud de Tripoli, les rebelles ont été rejoints par des groupes d’insurgés de Zawiyah.

Le régime libyen a accusé samedi l’OTAN d’avoir tué 15 civils et blessé plus de 20 autres dans la cité pétrolière de Brega. L’OTAN a démenti aussitôt la mort de civils, affirmant que ses forces avaient visé « des cibles militaires ». La télévision libyenne a dénoncé une « guerre d’extermination » et des « crimes contre l’humanité » commis par l’Alliance atlantique.

Sur le plan humanitaire, un bateau affrété par le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) est arrivé hier à Tripoli en provenance de la ville rebelle de Benghazi, avec quelques dizaines de familles à bord. 106 personnes, dont la plupart sont des femmes, hommes âgés ou enfants, bloquées à Benghazi depuis le début du conflit en Libye, ont retrouvé leurs proches après quatre mois de séparation.
(Source : agences)
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Message par Syfou Mar 23 Aoû - 4:10

L'Union Africaine se réunit en urgence

Le Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine (UA) a organisé une réunion d'urgence lundi consacrée à la situation en Libye. "Le principal objectif est d'engager des discussions avec toutes les parties en Libye, engager un dialogue pour trouver des solutions pacifiques à cette situation". Le comité des médiateurs de l'UA pour la Libye doit également se réunir jeudi pour discuter de la crise, à la veille d'une nouvelle réunion du Conseil de paix et de sécurité au niveau des chefs d'Etat. Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a pour sa part qu'il convoquait un sommet cette semaine sur la situation en Libye, en présence des dirigeants de l'Union africaine et de la Ligue arabe ainsi que d'autres organisations régionales.

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Message par Droit_De_l'Homme Mar 27 Mar - 2:28

Coup d’Etat au Mali: l’Union africaine se réunit en urgence à Addis-Abeba

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L'Union africaine se réunit en urgence ce vendredi 23 mars à Addis-Abeba après le coup d'Etat militaire au Mali qui a suscité une vague de condamnations à l'étranger. La Cédéao, de son côté, organise mardi 27 mars un sommet extraordinaire au niveau des chefs d'Etat et de gouvernement. A Bamako, l'activité reste ralentie. De nombreuses boutiques sont fermées, ainsi que les administrations et la plupart des banques.

Cet article est mis à jour régulièrement. Pensez à réactualiser votre page.

Les condamnations se sont succédé après le coup d'Etat au Mali. Le Conseil de sécurité de l'ONU appelle au « rétablissement de l'ordre constitutionnel ». L'Union africaine regrette « un sérieux recul » et se réunit ce vendredi 22 mars en urgence à Addis-Abeba, tandis que l'Organisation de la conférence islamique se dit « profondément choquée ».

Ce coup de force des militaires mutins a poussé la Banque mondiale et la Banque africaine de développement à suspendre leur aide. Même chose du côté de la France, qui a suspendu toutes ses coopérations non humanitaires avec le Mali alors que les Etats-Unis réexaminent aussi leur aide. La Commission européenne, elle, a décidé la suspension des opérations de développement, mais pas l'aide humanitaire.

La Cédéao organisera mardi 27 mars un sommet extraordinaire des chefs d'Etat et de gouvernement, consacré à la situation au Mali. L'institution qui regroupe quinze Etats membres de l'Afrique de l'Ouest, a condamné sans réserve le coup d'Etat militaire. Le président de la commission de la Cédéao, l'ancien Premier ministre burkinabè, Kadré Désiré Ouedraogo, se rendra peut-être au Mali, dès ce vendredi 22 mars, pour tenter de rencontrer les parties en conflit.

Le Haut commissariat des Nations unies aux réfugiés (HCR) « surveille de près la situation », a déclaré un porte-parole de l'organisation humanitaire à Genève, ce vendredi. « Nous sommes en train de réévaluer notre dispositif pour la région, afin de pouvoir répondre » à de possibles arrivées de personnes dans les pays autour du Mali, a-t-il ajouté.

Des milliers de personnes ont quitté le Mali depuis la mi-janvier suite à des combats entre des forces rebelles et l'armée malienne dans le nord du pays. Les rebelles touaregs ont profité de la confusion provoquée par le coup d'Etat pour annoncer qu’ils espéraient très vite gagner du terrain dans le nord du pays.

Ce vendredi matin, la vie semblait reprendre son cours normal, bien que l'activité soit ralentie. La circulation sur les grandes artères restait timide et de nombreuses boutiques étaient fermées, de même que les administrations et la plupart des banques.

rfi
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Message par Syfou Dim 15 Juil - 0:26

Les Africains doivent décider quand et comment intervenir au Mali, selon Hollande

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Les pays africains doivent déterminer quand et comment intervenir militairement dans le nord du Mali contrôlé par des groupes armés islamistes, a estimé samedi le président François Hollande alors que la crise malienne est à l'ordre du jour d'un sommet de l'Union africaine. (c) Afp

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L'UA durcit le ton sur le Mali, sommet extraordinaire dimanche sur la RDC

L'Union africaine (UA) a exigé samedi une accélération de la transition politique au Mali, où les insurgés islamistes menacent l'intégrité du pays, tandis qu'une autre crise, dans l'est de la République démocratique du Congo, devait faire l'objet d'une réunion extraordinaire dimanche.

Le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'UA réuni à Addis Abeba a "demandé la fin des interférences inacceptables de la junte militaire (au Mali) et de ses soutiens civils dans la gestion de la transition, et la dissolution effective" de la dite junte, qui avait pris le pouvoir le 22 mars à Bamako.

Le CPS a également demandé au président malien de transition Diancouta Traoré et au Premier ministre Cheick Modibo Diarra "d'entamer les consultations nécessaires avec les partis politiques maliens et la société civile afin de former un gouvernement élargi d'unité nationale demandé par l'UA, la Cédéao et les Nations unies", selon les conclusions de la réunion, lues par le commissaire de l'UA à la paix et à la sécurité, Ramtane Lamamra.

Les chefs d'Etat d'Afrique de l'Ouest avaient déjà exigé samedi dernier un "gouvernement d'union nationale" au Mali d'ici au 31 juillet, sous peine de sanctions.

Ce durcissement de ton illustre l'impatience des capitales africaines face au statu quo à Bamako malgré une multitude de sommets et de concertations, et la lenteur à faire avancer une transition permettant de tourner définitivement la page du coup d'Etat du 22 mars.

Cette transition piétine alors même que plusieurs mouvements insurgés islamistes, mettant à profit cette désorganisation, ont désormais pris le contrôle des principales villes et régions du nord du pays.

"L'unité nationale et l'intégrité territoriale du Mali ne peuvent faire l'objet d'aucune discussion ou négociation", rappelle le CPS dans ce texte, soulignant la "détermination de l'Afrique de n'épargner aucun effort pour leur préservation".

Sommet extraordinaire sur la RDC

Une autre crise sur le continent, la mutinerie menée ces derniers mois par le mouvement rebelle dit "Mouvement du 23 mars" (M23) contre les forces armées congolaises dans l'est de la RDCongo, va pour sa part être examinée dimanche, en marge du premier jour du sommet semestriel de l'UA, par les chefs d'Etat des pays de la région des Grands Lacs, a indiqué M. Lamamra.

Kinshasa, s'appuyant sur un rapport de l'ONU en ce sens, accuse Kigali de soutenir ces mutins, ce que le gouvernement rwandais dément.

Le président congolais Joseph Kabila est en route pour Addis Abeba, et des sources à Kigali ont fait savoir que son homologue rwandais Paul Kagame devrait également être présent dans la capitale éthiopienne.

Vendredi, une source à la présidence congolaise avait indiqué qu'une rencontre entre les deux chefs d'Etat dans la capitale éthiopienne "n'était ni prévue, ni exclue".

Le sommet extraordinaire de la Conférence internationale sur la région des Grands lacs (CIRGL) convoqué dimanche a été précédé mercredi par une réunion des ministres des Affaires étrangères de cette organisation.

http://tempsreel.nouvelobs.com/topnews/20120714.AFP2843/l-ua-durcit-le-ton-sur-le-mali-sommet-extraordinaire-dimanche-sur-la-rdc.html
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