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Actualité au Gabon
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algeriedrs :: Actualité politique, économique, monétaire, financière, sociale et environnementale :: Actualité politique, sociale et environnementale internationale :: Actualité politique,sociale et environnementale en Afrique
Page 1 sur 1
Actualité au Gabon
Mba Obame toujours dans les locaux du PNUD
André Mba Obame, ainsi que plusieurs cadres de l’Union nationale (UN, opposition) se sont réfugiés depuis le 25 janvier dans les locaux du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) à Libreville. Selon des sources proches du parti, André Mba Obame n’en sortira que lorsque l’ONU aura répondu à sa demande de reconnaissance de président élu du Gabon.
Quelques heures après sa prestation de serment le 25 janvier à Libreville, André Mba, son gouvernement ainsi que plusieurs cadres de l’Union nationale se sont rendus dans les locaux du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) à Libreville, où ils se sont réfugiés.
Il a déclaré qu’il n’en sortira que quand l’ONU aura répondu à sa demande de reconnaissance, rapporte. «On est venu pour déposer la lettre à M. Ban Ki-Moon, le Secrétaire général de l’ONU. On attend ici sa réponse. Mais nous ne partirons pas tant que nous n’avons pas une réponse claire», a t-il affirmé.
Ce 27 janvier, les forces de l’ordre ont dispersé une centaine de manifestants devant le siège du PNUD. L’autoproclamé président a dénoncé un acte irresponsable. «C'est de l'irresponsabilité totale. Vous savez que ce genre d'actes entraîne souvent des conséquences incalculables. Il n'y avait vraiment pas besoin de ça. C'est un comportement similaire qui avait déclenché des émeutes à Port-Gentil», a-t-il soutenu.
Ban Ki-Moon répondra-t-il à la sollicitation de Mba Obame ? En juillet dernier, André Mba Obame et l’opposition en générale, s’était entretenu avec le Secrétaire général de l’ONU lors de sa visite à Libreville en juillet dernier sans que ce dernier revienne sur l’issue du scrutin du 30 août 2009.
http://gaboneco.com
André Mba Obame, ainsi que plusieurs cadres de l’Union nationale (UN, opposition) se sont réfugiés depuis le 25 janvier dans les locaux du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) à Libreville. Selon des sources proches du parti, André Mba Obame n’en sortira que lorsque l’ONU aura répondu à sa demande de reconnaissance de président élu du Gabon.
Quelques heures après sa prestation de serment le 25 janvier à Libreville, André Mba, son gouvernement ainsi que plusieurs cadres de l’Union nationale se sont rendus dans les locaux du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) à Libreville, où ils se sont réfugiés.
Il a déclaré qu’il n’en sortira que quand l’ONU aura répondu à sa demande de reconnaissance, rapporte. «On est venu pour déposer la lettre à M. Ban Ki-Moon, le Secrétaire général de l’ONU. On attend ici sa réponse. Mais nous ne partirons pas tant que nous n’avons pas une réponse claire», a t-il affirmé.
Ce 27 janvier, les forces de l’ordre ont dispersé une centaine de manifestants devant le siège du PNUD. L’autoproclamé président a dénoncé un acte irresponsable. «C'est de l'irresponsabilité totale. Vous savez que ce genre d'actes entraîne souvent des conséquences incalculables. Il n'y avait vraiment pas besoin de ça. C'est un comportement similaire qui avait déclenché des émeutes à Port-Gentil», a-t-il soutenu.
Ban Ki-Moon répondra-t-il à la sollicitation de Mba Obame ? En juillet dernier, André Mba Obame et l’opposition en générale, s’était entretenu avec le Secrétaire général de l’ONU lors de sa visite à Libreville en juillet dernier sans que ce dernier revienne sur l’issue du scrutin du 30 août 2009.
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Re: Actualité au Gabon
Ou va l'Afrique!!! Gabon qui rejoint la liste!! Mba Obame pratiquement inconnu sur la scène politique Africaine!! ne manifeste rien depuis 30 août 2009!!
et le voila bizarrement.. en pleine prestation du serment!!!
Ils ont dit vrai!! que 2011 la fin du monde commence
et le voila bizarrement.. en pleine prestation du serment!!!
Ils ont dit vrai!! que 2011 la fin du monde commence
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Re: Actualité au Gabon
5.000 manifestants dispersés
La police gabonaise a dispersé à l'aide de gaz lacrymogènes une manifestation de quelque 5.000 partisans de l'opposition, samedi Libreville, et une vingtaine de personnes ont été blessées, ont rapporté des témoins. Il s'agit de la deuxième manifestation depuis qu'André Mba Obamé, dirigeant de l'opposition, s'est proclamé président, mardi, et a invité les Gabonais à s'inspirer de la révolution de jasmin qui, en Tunisie, a chassé l'ancien président Zine Ben Ali. Un policier a été violemment battu lors de heurts dans un bastion de l'opposition, à Libreville. Selon les témoins, les autres blessés ne souffrent que de blessures légères. Le Gabon connaît des troubles depuis l'élection présidentielle de 2009 remportée par Ali Bongo Odimba mais qui, selon le principal groupe d'opposition, a été marquée par des fraudes. Bongo avait été déclaré vainqueur avec 41,79% des voix, succédant ainsi à son défunt père, Omar, devant l'opposant historique Pierre Mamboundou (25,66%) et l'ancien ministre Mba Obamé (25,33%). Le scrutin, jugé truqué par l'opposition, avait été suivi d'émeutes dans tout le pays.
http://www.europe1.fr
La police gabonaise a dispersé à l'aide de gaz lacrymogènes une manifestation de quelque 5.000 partisans de l'opposition, samedi Libreville, et une vingtaine de personnes ont été blessées, ont rapporté des témoins. Il s'agit de la deuxième manifestation depuis qu'André Mba Obamé, dirigeant de l'opposition, s'est proclamé président, mardi, et a invité les Gabonais à s'inspirer de la révolution de jasmin qui, en Tunisie, a chassé l'ancien président Zine Ben Ali. Un policier a été violemment battu lors de heurts dans un bastion de l'opposition, à Libreville. Selon les témoins, les autres blessés ne souffrent que de blessures légères. Le Gabon connaît des troubles depuis l'élection présidentielle de 2009 remportée par Ali Bongo Odimba mais qui, selon le principal groupe d'opposition, a été marquée par des fraudes. Bongo avait été déclaré vainqueur avec 41,79% des voix, succédant ainsi à son défunt père, Omar, devant l'opposant historique Pierre Mamboundou (25,66%) et l'ancien ministre Mba Obamé (25,33%). Le scrutin, jugé truqué par l'opposition, avait été suivi d'émeutes dans tout le pays.
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Re: Actualité au Gabon
Crise politique gabonaise: Que fait l'ONU?
François ONDO EDOU
Les nouveaux dirigeants du Gabon ont ceci de particulier – est-ce de l’amateurisme ? – qu’ils ne savent jamais garder le secret. Déterminés qu’ils sont à conserver jalousement leurs privilèges et leurs intérêts, ils perdent leur sang froid face à l’adversité et finissent par lâcher le morceau. Exemple, cette petite phrase tirée du communiqué du ministre de la justice en date du 18 mai 2011 : « l’Organisation des nations unies a mis à disposition des autorités compétentes les personnes retranchées dans les locaux du Programme des nations unies pour le développement » (Pnud). Voilà qui met l’ONU dans l’embarras. Pour être clair, les nations unies ont « livré André Mba Obame aux chiens », selon l’expression de François Mitterrand. Jusque là, aucun démenti. Quand on sait la rapidité avec laquelle la représentation locale du Pnud a publié dernièrement un communiqué indiquant qu’elle « n’est pas au courant de l’arrivée prochaine d’une délégation de l’ONU à Libreville », on est tenté de croire que le ministre de la justice dit la vérité. Les Gabonais attendent la réaction du Secrétaire général de l’ONU à qui un compatriote, Dr Louma Eyouga adressait déjà une correspondance il y a quelques semaines sur les mêmes préoccupations. Extraits :
(…) Le 25 janvier 2011, M. André Mba Obame, candidat à l’élection présidentielle anticipée du 30 août 2009, s’est autoproclamé Président de la République et a constitué un gouvernement parallèle. Depuis cette date, M. André Mba Obame, les membres de son gouvernement ainsi que des responsables du parti Union Nationale sont réfugiés dans les locaux du PNUD à Libreville. Depuis cette date, une crise politique a vu le jour. Des soldats se sont déployés en grand nombre dans le pays. Des citoyens ont été brutalisés, interpellés et détenus de manière illégale dans des casernes militaires. Depuis cette date, les Gabonais attendent une réaction de l’Organisation des Nations Unies.
Monsieur le Secrétaire général, si votre silence est inexplicable, je refuse toutefois de croire que l’organisation que vous dirigez ne s’intéresse aux crises qu’à l’aune du nombre de morts. Je refuse aussi de croire que votre comportement est influencé par le soutien qu’Omar Bongo Ondimba, le défunt président gabonais, vous avait apporté pour votre élection au Secrétariat général de l’ONU.
Pour autant, Monsieur le Secrétaire général, je suis persuadé que, candidat à votre propre succession, vous allez avoir besoin de M. Ali Bongo Ondimba qui, à cette occasion, offrirait le siège du Gabon au Conseil de sécurité en échange du soutien à son pouvoir fortement contesté.
Pour nombre de Gabonais et d’Africains, c’est l’explication la plus plausible de l’attitude désinvolte et partisane que vous affichez face au problème qui vous a été posé, à votre demande, dès juillet 2010, par l’opposition gabonaise, et plus récemment encore à la faveur de la dégradation du climat politique.
Certes, le Gabon n’est pas la Côte d’Ivoire. Certes, comparaison n’est pas raison. Toutefois, comment pouvez-vous expliquer que, saisi par écrit de questions politiques gabonaises, vous ayez délivré un quasi satisfécit à M. Ali Bongo au dernier sommet de l’Union Africaine, sans daigner, ne fut-ce qu’adresser un accusé de réception à des personnalités qui, faut-il le rappeler, exerçaient encore, il n’y a pas si longtemps, de hautes fonctions gouvernementales ? Des personnalités qui, pour certaines d’entre elles, ont recueilli sur leur nom, un nombre plus que significatif de suffrages des Gabonais ? Le monde, qui observe votre implication dans la crise ivoirienne ne peut rester indifférent à un tel décalage. Surtout, si l’on s’en tient à votre déclaration, le 2 février 2011 à l’Université d’Oxford : « l’attention que renouvelée des Nations Unies concernant la prévention est une manière de reconnaitre que tous les conflits sont au final politiques. »
Le Secrétaire général de l’ONU peut-il ignorer la démarche de prévention, veut-il dire demain qu’il « n’avait pas mesuré le degré de désespérance du peuple gabonais ? »
L’action de l’ONU se base sur des principes clairs : préservation de la paix dans le monde, respect des droits de l’Homme et du citoyen, aspiration des peuples à choisir librement leurs dirigeants et à accéder à la démocratie. Sa vocation n’est pas de trouver des arrangements avec des pouvoirs dictatoriaux pour museler leurs opposants, moyennant le soutien de telle ou telle cause dans les instances internationales. C’est vrai que le Gabon siège actuellement au Conseil de sécurité de l’ONU et que, pour le vote de certaines résolutions, – Côte d’Ivoire, Libye et autres – les grands de ce monde ont besoin de l’appui des pays comme le nôtre. Mais est-ce suffisant pour se montrer complaisant vis-à-vis d’un pouvoir de fait qui foule aux pieds les principes qui fondent l’existence de l’organisation mondiale ?
L’acharnement judiciaire et médiatique – selon nos informations une plainte en citation directe vient encore d’être déposée au tribunal de Libreville contre André Mba Obame, pour propos irrévérencieux contre le chef de l’Etat – sur le principal opposant au régime en dit long sur les intentions réelles des dirigeants gabonais. Que faut-il de plus au bureau régional de l’ONU nouvellement installé à Libreville pour passer à l’action ? En tout cas, les nations unies n’auront aucune excuse lorsque demain, comme en Côte d’Ivoire, des citoyens désabusés, privés de leurs droits fondamentaux et victimes d’harcèlements de toutes sortes, auront choisi d’autres voies pour défendre leurs droits de citoyens.
La presse a aussi sa vocation. Elle ne cesse de tirer la sonnette d’alarme devant le cocktail explosif actuellement en préparation. L’une de ses fonctions est justement d’analyser les événements et d’attirer l’attention des décideurs et acteurs politiques lorsque des situations comme celle que vit actuellement le Gabon sont de nature à compromettre la paix et la sécurité. En Côte d’Ivoire tout a commencé par le concept barbare de « l’ivoirité ». S’y sont ajoutés l’acharnement contre la personne d’Allassane Ouattara, la mise à l’écart des cadres issus du nord, l’arrogance et l’intolérance des nouveaux dirigeants, la volonté de se maintenir éternellement au pouvoir, l’instrumentalisation des institutions, les arrestations arbitraires. On sait jusqu’où cela a conduit ce riche et beau pays. Au Gabon, un concept tout aussi barbare est né au lendemain de la disparition d’Omar Bongo Ondimba : le Tout Sauf les Fangs. Ses concepteurs placés aux commandes de l’Etat-PDG font main basse sur les médias publics, instrumentalisent les institutions de la République, ordonnent la dissolution du principal parti d’opposition et mettent à l’écart tous les hauts fonctionnaires qui affichent de la sympathie pour l’Union Nationale. Ont-ils mesuré la portée de leurs actes ? Oublient-ils que les mêmes causes produisent les mêmes effets ? En 1990 ceux qui avaient planifié l’assassinat de Joseph Rendjambe ont omis une chose : la réaction du peuple gabonais, apparemment indolent.
FOE
Source:*http://lepost.fr
François ONDO EDOU
Les nouveaux dirigeants du Gabon ont ceci de particulier – est-ce de l’amateurisme ? – qu’ils ne savent jamais garder le secret. Déterminés qu’ils sont à conserver jalousement leurs privilèges et leurs intérêts, ils perdent leur sang froid face à l’adversité et finissent par lâcher le morceau. Exemple, cette petite phrase tirée du communiqué du ministre de la justice en date du 18 mai 2011 : « l’Organisation des nations unies a mis à disposition des autorités compétentes les personnes retranchées dans les locaux du Programme des nations unies pour le développement » (Pnud). Voilà qui met l’ONU dans l’embarras. Pour être clair, les nations unies ont « livré André Mba Obame aux chiens », selon l’expression de François Mitterrand. Jusque là, aucun démenti. Quand on sait la rapidité avec laquelle la représentation locale du Pnud a publié dernièrement un communiqué indiquant qu’elle « n’est pas au courant de l’arrivée prochaine d’une délégation de l’ONU à Libreville », on est tenté de croire que le ministre de la justice dit la vérité. Les Gabonais attendent la réaction du Secrétaire général de l’ONU à qui un compatriote, Dr Louma Eyouga adressait déjà une correspondance il y a quelques semaines sur les mêmes préoccupations. Extraits :
(…) Le 25 janvier 2011, M. André Mba Obame, candidat à l’élection présidentielle anticipée du 30 août 2009, s’est autoproclamé Président de la République et a constitué un gouvernement parallèle. Depuis cette date, M. André Mba Obame, les membres de son gouvernement ainsi que des responsables du parti Union Nationale sont réfugiés dans les locaux du PNUD à Libreville. Depuis cette date, une crise politique a vu le jour. Des soldats se sont déployés en grand nombre dans le pays. Des citoyens ont été brutalisés, interpellés et détenus de manière illégale dans des casernes militaires. Depuis cette date, les Gabonais attendent une réaction de l’Organisation des Nations Unies.
Monsieur le Secrétaire général, si votre silence est inexplicable, je refuse toutefois de croire que l’organisation que vous dirigez ne s’intéresse aux crises qu’à l’aune du nombre de morts. Je refuse aussi de croire que votre comportement est influencé par le soutien qu’Omar Bongo Ondimba, le défunt président gabonais, vous avait apporté pour votre élection au Secrétariat général de l’ONU.
Pour autant, Monsieur le Secrétaire général, je suis persuadé que, candidat à votre propre succession, vous allez avoir besoin de M. Ali Bongo Ondimba qui, à cette occasion, offrirait le siège du Gabon au Conseil de sécurité en échange du soutien à son pouvoir fortement contesté.
Pour nombre de Gabonais et d’Africains, c’est l’explication la plus plausible de l’attitude désinvolte et partisane que vous affichez face au problème qui vous a été posé, à votre demande, dès juillet 2010, par l’opposition gabonaise, et plus récemment encore à la faveur de la dégradation du climat politique.
Certes, le Gabon n’est pas la Côte d’Ivoire. Certes, comparaison n’est pas raison. Toutefois, comment pouvez-vous expliquer que, saisi par écrit de questions politiques gabonaises, vous ayez délivré un quasi satisfécit à M. Ali Bongo au dernier sommet de l’Union Africaine, sans daigner, ne fut-ce qu’adresser un accusé de réception à des personnalités qui, faut-il le rappeler, exerçaient encore, il n’y a pas si longtemps, de hautes fonctions gouvernementales ? Des personnalités qui, pour certaines d’entre elles, ont recueilli sur leur nom, un nombre plus que significatif de suffrages des Gabonais ? Le monde, qui observe votre implication dans la crise ivoirienne ne peut rester indifférent à un tel décalage. Surtout, si l’on s’en tient à votre déclaration, le 2 février 2011 à l’Université d’Oxford : « l’attention que renouvelée des Nations Unies concernant la prévention est une manière de reconnaitre que tous les conflits sont au final politiques. »
Le Secrétaire général de l’ONU peut-il ignorer la démarche de prévention, veut-il dire demain qu’il « n’avait pas mesuré le degré de désespérance du peuple gabonais ? »
L’action de l’ONU se base sur des principes clairs : préservation de la paix dans le monde, respect des droits de l’Homme et du citoyen, aspiration des peuples à choisir librement leurs dirigeants et à accéder à la démocratie. Sa vocation n’est pas de trouver des arrangements avec des pouvoirs dictatoriaux pour museler leurs opposants, moyennant le soutien de telle ou telle cause dans les instances internationales. C’est vrai que le Gabon siège actuellement au Conseil de sécurité de l’ONU et que, pour le vote de certaines résolutions, – Côte d’Ivoire, Libye et autres – les grands de ce monde ont besoin de l’appui des pays comme le nôtre. Mais est-ce suffisant pour se montrer complaisant vis-à-vis d’un pouvoir de fait qui foule aux pieds les principes qui fondent l’existence de l’organisation mondiale ?
L’acharnement judiciaire et médiatique – selon nos informations une plainte en citation directe vient encore d’être déposée au tribunal de Libreville contre André Mba Obame, pour propos irrévérencieux contre le chef de l’Etat – sur le principal opposant au régime en dit long sur les intentions réelles des dirigeants gabonais. Que faut-il de plus au bureau régional de l’ONU nouvellement installé à Libreville pour passer à l’action ? En tout cas, les nations unies n’auront aucune excuse lorsque demain, comme en Côte d’Ivoire, des citoyens désabusés, privés de leurs droits fondamentaux et victimes d’harcèlements de toutes sortes, auront choisi d’autres voies pour défendre leurs droits de citoyens.
La presse a aussi sa vocation. Elle ne cesse de tirer la sonnette d’alarme devant le cocktail explosif actuellement en préparation. L’une de ses fonctions est justement d’analyser les événements et d’attirer l’attention des décideurs et acteurs politiques lorsque des situations comme celle que vit actuellement le Gabon sont de nature à compromettre la paix et la sécurité. En Côte d’Ivoire tout a commencé par le concept barbare de « l’ivoirité ». S’y sont ajoutés l’acharnement contre la personne d’Allassane Ouattara, la mise à l’écart des cadres issus du nord, l’arrogance et l’intolérance des nouveaux dirigeants, la volonté de se maintenir éternellement au pouvoir, l’instrumentalisation des institutions, les arrestations arbitraires. On sait jusqu’où cela a conduit ce riche et beau pays. Au Gabon, un concept tout aussi barbare est né au lendemain de la disparition d’Omar Bongo Ondimba : le Tout Sauf les Fangs. Ses concepteurs placés aux commandes de l’Etat-PDG font main basse sur les médias publics, instrumentalisent les institutions de la République, ordonnent la dissolution du principal parti d’opposition et mettent à l’écart tous les hauts fonctionnaires qui affichent de la sympathie pour l’Union Nationale. Ont-ils mesuré la portée de leurs actes ? Oublient-ils que les mêmes causes produisent les mêmes effets ? En 1990 ceux qui avaient planifié l’assassinat de Joseph Rendjambe ont omis une chose : la réaction du peuple gabonais, apparemment indolent.
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Re: Actualité au Gabon
143 millions d'euros pour mettre fin au déficit d'eau à Libreville
FRANCEVILLE (Gabon) - Une enveloppe de 143 millions d'euros a été débloquée pour mettre fin au déficit d'eau potable à Libreville, a annoncé jeudi le président Ali Bongo, à l'issue d'un conseil des ministres à Franceville (est) durant lequel il a annoncé un train de mesures économiques.
Pour mettre fin au déficit d'eau potable à Libreville, le président gabonais a annoncé lors d'une conférence de presse qu'une enveloppe de 94 milliards de FCFA est disponible afin de permettre la pose de deux nouvelles conduites d'eau et la construction d'un nouveau château dans la capitale gabonaise.
L'offre électrique et de l'eau potable est structurellement déficitaire depuis au moins une dizaine d'années provoquant (...) des délestages permanents dans presque l'ensemble du territoire et surtout à Libreville et Port Gentil (ouest, capitale économique), a déploré M. Bongo.
Il a par ailleurs annoncé le lancement d'un programme de renforcement des capacités de production et de distribution d'eau dans certaines localités de l'intérieur (du pays) pour 12 milliards de FCFA (18 millions d'euros).
Il a de plus annoncé que l'Etat a pris part au capital de la Seteg (Société d'électricité, de téléphone et d'eau du Gabon) pour être actionnaire majoritaire et permettre la construction d'infrustructures d'eau et d'électricité, la réduction des coûts des travaux sur l'ensemble du territoire, et la sécurisation de l'accès à l'eau potable et à l'électricité.
Appelant toutes les sociétés à assumer pleinement leurs responsabilités, celui-ci a souligné que l'état à procédé au règlement de toutes les sommes dues à la Seeg (Société d'énergie et d'eau du Gabon détenue à 51% par l'entreprise française Véolia) soit 11,5 milliards de FCFA (17,5 millions d'euros).
La Seeg est très critiquée au Gabon pays de 1,5 million d'habitants dont une grande majorité vit à Libreville et Port-Gentil, en raison de fréquentes coupures d'eau et de courant.
En 2010, le groupe Veolia avait affirmé que l'Etat n'avait pas respecté ses engagements en privant la Seeg des ressources nécessaires pour réaliser les investissements.
©AFP
FRANCEVILLE (Gabon) - Une enveloppe de 143 millions d'euros a été débloquée pour mettre fin au déficit d'eau potable à Libreville, a annoncé jeudi le président Ali Bongo, à l'issue d'un conseil des ministres à Franceville (est) durant lequel il a annoncé un train de mesures économiques.
Pour mettre fin au déficit d'eau potable à Libreville, le président gabonais a annoncé lors d'une conférence de presse qu'une enveloppe de 94 milliards de FCFA est disponible afin de permettre la pose de deux nouvelles conduites d'eau et la construction d'un nouveau château dans la capitale gabonaise.
L'offre électrique et de l'eau potable est structurellement déficitaire depuis au moins une dizaine d'années provoquant (...) des délestages permanents dans presque l'ensemble du territoire et surtout à Libreville et Port Gentil (ouest, capitale économique), a déploré M. Bongo.
Il a par ailleurs annoncé le lancement d'un programme de renforcement des capacités de production et de distribution d'eau dans certaines localités de l'intérieur (du pays) pour 12 milliards de FCFA (18 millions d'euros).
Il a de plus annoncé que l'Etat a pris part au capital de la Seteg (Société d'électricité, de téléphone et d'eau du Gabon) pour être actionnaire majoritaire et permettre la construction d'infrustructures d'eau et d'électricité, la réduction des coûts des travaux sur l'ensemble du territoire, et la sécurisation de l'accès à l'eau potable et à l'électricité.
Appelant toutes les sociétés à assumer pleinement leurs responsabilités, celui-ci a souligné que l'état à procédé au règlement de toutes les sommes dues à la Seeg (Société d'énergie et d'eau du Gabon détenue à 51% par l'entreprise française Véolia) soit 11,5 milliards de FCFA (17,5 millions d'euros).
La Seeg est très critiquée au Gabon pays de 1,5 million d'habitants dont une grande majorité vit à Libreville et Port-Gentil, en raison de fréquentes coupures d'eau et de courant.
En 2010, le groupe Veolia avait affirmé que l'Etat n'avait pas respecté ses engagements en privant la Seeg des ressources nécessaires pour réaliser les investissements.
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