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Bataille d'Aboukir (1798)

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Personne à contacter Bataille d'Aboukir (1798)

Message par Sphinx Lun 31 Jan - 0:34

Bataille d'Aboukir

Bataille d'Aboukir (1798) 415px-10

La bataille d'Aboukir ou bataille du Nil, est une bataille navale des guerres de la Révolution française. Elle eut lieu le 1er et 2 août 1798 dans la baie d'Aboukir, près d'Alexandrie en Égypte.

La flotte britannique remporte une victoire décisive contre la flotte française qui est défaite avec de lourdes pertes. La flotte française, commandée par François Paul de Brueys d'Aigalliers, est presque complètement détruite et capturée avec 1 700 morts et 3 000 prisonniers par celle commandée par Horatio Nelson qui ne souffre que de 218 tués.

Ce fait d'armes a été rendu célèbre par le poème Casabianca de Felicia Hemans qui évoque la mort du fils de Luc-Julien-Joseph Casabianca, le commandant du navire amiral français l’Orient.

Contexte historique

Napoléon Bonaparte voulait menacer le contrôle des Britanniques sur l'Inde par la conquête de l'Égypte. Trois semaines après son débarquement une flotte de 14 navires de la Royal Navy qui cherchait son homologue la trouva à l'ancre sur des hauts-fonds, dans la baie d'Aboukir. Par ailleurs la popularité grandissante de ce jeune général, au franc parler percutant, et aux ambitions manifestes,constituait sinon une menace pour le pouvoir en place, au moins un rival, il est apparu opportun de l'éloigner quelques temps de la capitale, et d'assouvir quelque peu ses rêves de conquêtes.

Déroulement

François Paul de Brueys d'Aigalliers estimait que la flotte britannique ne se risquerait pas de nuit dans ces eaux peu profondes et non reconnues. De plus, ayant étudié la tactique britannique qui consistait à traverser la ligne adverse, il avait disposé sa flotte parallèlement au rivage, en enchaînant ses navires. Il espérait ainsi repousser la bataille jusqu'au lendemain, et récupérer les nombreux membres de ses équipages descendus à terre pour ravitailler. Mais Horatio Nelson s'était aperçu que la ligne française était trop éloignée des haut fonds du fait du fort tirant d'eau du navire amiral français l’Orient, et bien que sa flotte ait été moins puissante et incomplète, l'HMS Alexander et le HMS Swiftsure ayant été détachés pour rechercher la flotte française à l'ouest d'Alexandrie, il décide d'attaquer sur la champ.

Brueys pensait que les Britanniques attaqueraient le centre du côté tribord de sa flotte, où il a placé ses vaisseaux les plus puissants. Au lieu de cela, le capitaine Thomas Foley à bord du HMS Goliath, à l'avant de l'escadre anglaise, découvre qu'il y a assez de place entre les hauts-fonds et les navires français pour qu'un navire passe. Longeant la côte au plus près, il met le cap à l'avant de la ligne des vaisseaux ennemis. Les Français, défensivement exclusivement orientés vers le large, vont se retrouver attaqués des deux côtés.

La flotte anglaise se sépare aussitôt en deux divisions, la première se glissant audacieusement entre le rivage et l'avant garde la ligne de De Brueys, derrière l'HMS Goliath, la suivante se positionnant directement sur la ligne de ces mêmes vaisseaux par le large pour les prendre entre deux feux. Au cours de la manœuvre, seul le HMS Culloden s'échoue mais les autres réussirent à passer. Comme espéré les bâtiments français sont pris complètement au dépourvu. Les canons n'avaient même pas été mis en batterie côté terre, notamment du fait du manque de nombreux hommes débarqués pour assurer le ravitaillement.

Les bâtiments britanniques jetant l'ancre autour des Français croisent leurs tirs à plusieurs, sur chaque vaisseau. Le HMS Zealous se plaçant sur l'avant du Guerrier, pendant que Le HMS Audacious s'intercale entre lui et le Conquérant et que le Goliath l'engage côté rivage. Le HMS Theseus et le HMS Vanguard encadre le Spartiate, et le HMS Orion et le HMS Defence font de même sur le Peuple Souverain. Le HMS Leander trouva une faiblesse dans le réseau de chaînes français et put se placer entre le Peuple Souverain et le Franklin. A la tombée du jour, alors que l’avant-garde française est écrasée par les feux croisés des navires anglais qui s’avancent de part et d’autre, vaisseau par vaisseau, comme au casse-pipe, au centre, où sont alignées les plus belles pièces de la flotte française, les navires anglais sont plus en difficulté.

Le Franklin rend coup pour coup au HMS Magestic rejoint par le Goliath, et le HMS Bellerophon a été transformé en ponton par l'Orient et dérive vers le centre de la baie. Sur le Vanguard, à présent face au Peuple Souverain, Nelson s'est effondré, le visage en sang et a été promptement emmené dans l'entrepont; Il croit qu'il va mourir. C'est alors que surgissent de la nuit le HMS Swiftsure et l'HMS l'Alexander, renforts inespérés pour ces navires anglais. S’intercalant respectivement entre la poupe du Franklin et la proue de l’Orient, et entre la poupe de celui-ci et la proue de Tonnant, et ouvrant le feu à bout portant, ils submergent les vaisseaux français subitement désemparés.L’Orient, engagé de tous côtés, démâté et décimé jusqu'à l'Amiral Brueys et son capitaine Casabianca, prend feu vers 21h30. Vers 22h00, il explose, ne laissant qu'une centaine de survivants qui ont pu s'enfuir à la nage. Cette énorme explosion fut entendue plusieurs dizaines de kilomètres à la ronde, et interrompit le combat naval pendant un certain temps.

L'arrière garde française, commandée par Pierre Villeneuve, face au vent sans ordres et sans initiative, ne porte aucun secours au reste de l'escadre. Les navires britanniques descendent progressivement la ligne en écrasant en surnombre des navires déjà partiellement armés. Vers minuit, le combat inégal prend fin. Villeneuve profite de l'obscurité pour appareiller avec les deux vaisseaux encore intacts, le Généreux et Guillaume Tell, et deux frégates restantes, la Diane et la Justice, il fait voile en direction de Malte. Le matin suivant, les navires français restant désemparés, sont capturés sans coup férir par la Royal Navy. Le HMS Leander, détaché par Nelson pour avertir l'amirauté, fut par la suite capturé par le Généreux, après un dur combat.

Suites et bilan

Le bilan pour les Français est néanmoins très lourd. L’Orient, Le Timoléon et la frégate Artémise ont brulé, et la Sérieuse a coulé. Les autres vaisseaux sont capturés, et certains connaîtront d'ailleurs une riche carrière dans la Royal Navy.

Nelson n'a pas reçu d'ordres autres que détruire la flotte française, non plus que de troupes pour conduire une expédition sur la terre ferme. Une fois sa mission de destruction de la flotte française accomplie, il rentre donc simplement en Grande-Bretagne avec ses prises de guerre, sans interférer avec les opérations françaises.

Ordre de bataille

France

L'Orient, 118 canons, navire de 1er rang, (navire amiral), lancé en 1790
Tonnant, 80 canons, navire de 2e rang, classe Tonnant, lancé en 1789
Guillaume Tell, 80 canons navire de 2e rang, classe Tonnant, lancé en 1795
Franklin, 80 canons, navire de 2e rang, classe Tonnant lancé en 1798
Aquillon, 74 canons, navire de 3e rang, classe classe Téméraire lancé en 1790
Spartiate, 74 canons, navire de 3e rang, classe classe Téméraire, lancé en 1798
Timoléon, 74 canons, navire de 3e rang, classe classe Téméraire, lancé en 1786
Généreux, 74 canons, navire de 3e rang, classe Téméraire, lancé en 1785
L’Heureux, 74 canons, navire de 3erang, classe classe Téméraire, lancé en 1785
Mercure,74 canons, navire de 3e rang, classe classe Téméraire, lancé en 1783
Peuple Souverain, 74 canons, navire de 3e rang, lancé en 1757
Guerrier, 74 canons, navire de 3e rang, lancé en 1754
Conquérant, 74 canons, navire de 3e rang, lancé en 1749
Justice, frégate
Diane, frégate
L’Artémise, frégate
Sérieuse, frégate
L’Oranger, bombe
Portugaise, bombe
Hercule, bombe
Salamine, 18 canons, brick
Railleur, 18 canons, brick

Royaume-Uni

HMS Vanguard (1787), 74 canons, navire de 3e rang, (navire amiral)
HMS Zealous, 74 canons, navire de 3e rang
HMS Audacious, 74 canons, navire de 3e rang
HMS Orion, 74 canons, navire de 3e rang
HMS Theseus, 74 canons, navire de 3e rang
HMS Minotaur, 74 canons, navire de 3e rang
HMS Goliath, 74 canons, navire de 3e rang
HMS Defence, 74 canons, navire de 3e rang
HMS Bellerophon, 74 canons, navire de 3e rang
HMS Majestic (1785), 74 canons, navire de 3e rang
HMS Swiftsure (1787), 74 canons, navire de 3e rang
HMS Alexander, 74 canons, navire de 3e rang
HMS Culloden, 74 canons, navire de 3e rang
HMS Leander, 50 canons, navire de 4e rang


Postérité

Honoré de Balzac lui accorde une large place dans les récits de l'amiral de Kergarouët, dans Le Bal de Sceaux[1], et encore plus largement dans Le Médecin de campagne, où un vétéran fait le récit des batailles napoléoniennes : « Mais nous mangeons le Mameluk à l'ordinaire, et tout plie à la voix de Napoléon, qui s'empare de la haute et basse Egypte (...). Pendant qu'il s'occupe de ses affaires dans l'intérieur, où il avait idée de faire des choses superbes, les Anglais lui brûlent sa flotte à la bataille d'Aboukir, car ils ne savaient quoi s'inventer pour nous contrarier. Mais Napoléon, qui avait l'estime de l'Orient et de l'Occident, que le pape l'appelait son fils, et le cousin de Mahomet son cher père, veut se venger de l'Angleterre, et lui prendre les Indes, pour se remplacer de sa flotte. »
Le trois-mâts britannique Aboukir Bay devait son nom à la victoire navale britannique.

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