algeriedrs
Bienvenue sur le forum non officiel de l'Etoile Nord-Africaine;

Afin de profiter pleinement de certains sujets sur le forum, merci de vous identifier si vous êtes déjà membre ou de rejoindre notre espace si vous ne l'êtes pas encore.

Démondialisation ou déglobalisation 120px-10

http://www.intervalle-dz.com/


Rejoignez le forum, c’est rapide et facile

algeriedrs
Bienvenue sur le forum non officiel de l'Etoile Nord-Africaine;

Afin de profiter pleinement de certains sujets sur le forum, merci de vous identifier si vous êtes déjà membre ou de rejoindre notre espace si vous ne l'êtes pas encore.

Démondialisation ou déglobalisation 120px-10

http://www.intervalle-dz.com/
algeriedrs
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Sondage
Derniers sujets
»  Direction de la Sécurité Intérieure (D.S.I)
Démondialisation ou déglobalisation EmptyVen 26 Avr - 16:27 par ZIGHOUD15

» Guide 2013 de Recrutement de l’Armée Algérienne
Démondialisation ou déglobalisation EmptyVen 26 Avr - 15:19 par ZIGHOUD15

» National security2 of Algéria
Démondialisation ou déglobalisation EmptyVen 26 Avr - 15:14 par ZIGHOUD15

» National security2 of Algéria
Démondialisation ou déglobalisation EmptyLun 20 Fév - 15:04 par ZIGHOUD15

» Les exercices militaires russo-biélorusse
Démondialisation ou déglobalisation EmptyMer 28 Sep - 16:45 par ZIGHOUD15

» nouvelle grille de lecture du monde
Démondialisation ou déglobalisation EmptySam 20 Aoû - 18:47 par ZIGHOUD15

» Lobbyisme et démocratie
Démondialisation ou déglobalisation EmptySam 19 Mar - 9:19 par ZIGHOUD15

» La fin des « guerres à bon marché » pour les États-Unis
Démondialisation ou déglobalisation EmptyJeu 10 Mar - 14:04 par ZIGHOUD15

» BRICS
Démondialisation ou déglobalisation EmptyJeu 10 Mar - 13:58 par ZIGHOUD15

» LA MATRICE DU TERRORISME
Démondialisation ou déglobalisation EmptyVen 10 Sep - 20:41 par ZIGHOUD15

» Dhû-l-Qarnayn ou le bicornu ....
Démondialisation ou déglobalisation EmptySam 21 Aoû - 22:46 par ZIGHOUD15

» Définition et conception ?!
Démondialisation ou déglobalisation EmptyLun 21 Juin - 17:39 par abdelmalek

» Gendarmerie Nationale
Démondialisation ou déglobalisation EmptySam 19 Juin - 12:12 par abdelmalek

» Département du Renseignement et de la Sécurité (DRS)
Démondialisation ou déglobalisation EmptyMer 16 Juin - 10:31 par abdelmalek

» إنتخابات الجزائر الجددة
Démondialisation ou déglobalisation EmptyMar 24 Sep - 1:02 par Sphinx

» Zouaves ! qui sont ?
Démondialisation ou déglobalisation EmptyDim 22 Sep - 22:22 par Sphinx

» Les alliés locaux de la colonisation algérienne
Démondialisation ou déglobalisation EmptyMar 25 Juin - 22:18 par Sphinx

» Carthage et l'occident ...
Démondialisation ou déglobalisation EmptyVen 21 Juin - 21:38 par Sphinx

» الأمير عبد القاد ر بن محي الدین
Démondialisation ou déglobalisation EmptyLun 17 Juin - 23:35 par Sphinx

» Wilaya 5 historique en Oranies ( 1954/1962 )
Démondialisation ou déglobalisation EmptySam 6 Oct - 19:16 par Sphinx

» dépenses militaires mondiales
Démondialisation ou déglobalisation EmptyDim 6 Mai - 16:38 par ZIGHOUD15

» algerian barkhane la citadelle
Démondialisation ou déglobalisation EmptyVen 27 Avr - 16:27 par ZIGHOUD15

» cabale
Démondialisation ou déglobalisation EmptyMer 25 Avr - 16:06 par ZIGHOUD15

Galerie


Démondialisation ou déglobalisation Empty
Mai 2024
DimLunMarMerJeuVenSam
   1234
567891011
12131415161718
19202122232425
262728293031 

Calendrier Calendrier

Connexion

Récupérer mon mot de passe

Le Deal du moment :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à ...
Voir le deal
Le deal à ne pas rater :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot 6 Boosters Mascarade ...
Voir le deal

Démondialisation ou déglobalisation

Aller en bas

Personne à contacter Démondialisation ou déglobalisation

Message par Sphinx Ven 27 Mai - 0:07

La démondialisation

La nouvelle expression en vogue découle de deux malentendus: l'un voulant que la mondialisation était censée être un processus inéluctable de croissance économique et de libéralisation des marchés; l'autre voulant, au contraire, que l'on pourrait un jour arrêter la marche vers l'abolition des distances sur la planète.

L'expression «démondialisation» (deglobalisation en anglais) a fait une entrée remarquée sur la scène internationale lors d'un discours du premier ministre britannique, Gordon Brown, au Forum de Davos, le mois dernier. Elle a été rapidement reprise par d'autres voix qui, comme lui, craignent que l'actuelle crise économique mondiale n'efface les avancées des dernières décennies sur le chemin vers l'intégration économique des pays.

On constate, notamment, que les économies les plus dépendantes du commerce, comme l'Allemagne, le Japon, mais aussi Singapour et Taiwan, souffrent plus que les autres de la débandade mondiale. On sait aussi que l'on prédit en 2009 un premier recul du commerce mondial (-2,1 %) en plus de 25 ans, que le transport de fret aérien était en chute libre l'an dernier (-23 %), que le volume des investissements à l'étranger ne va pas mieux (-21 %) et que même le tourisme international devrait reculer cette année. On s'inquiète, par-dessus tout, de la préférence nationale qui transpire de certains plans d'aide économique, des mesures protectionnistes qui commencent à apparaître ici et là et des grognements hostiles aux immigrants qui montent à certains endroits.

Ce n'est pas la première fois que l'on annonce la mort de la mondialisation. La plupart de ses prophètes étaient d'ailleurs plutôt portés à se réjouir de ce décès à cause des nombreux torts dont le phénomène se serait rendu responsable au fil des ans. Le problème avec ces avis de disparition est qu'ils adoptent trop souvent une vision bien étroite de la mondialisation.

S'il fallait limiter cette définition de la mondialisation au volume des échanges commerciaux et à la croissance économique qui en découle, il faudrait, en effet, conclure actuellement que le phénomène recule. L'économie a cependant toujours été un phénomène cyclique, et il n'y a pas de raison que la mondialisation mette fin à cela. Il apparaît également logique qu'une crise économique de l'ampleur de celle que l'on connaît affecte tous les secteurs d'activité, y compris ceux liés aux échanges et à l'investissement transfrontaliers.

Il est tout aussi normal que l'on se tourne vers les gouvernements nationaux pour chercher de l'aide. Après tout, ils restent encore, et probablement pour longtemps, nos institutions les plus puissantes et les plus légitimes même après toutes ces années à faire la promotion de l'intégration économique. Il n'est pas étonnant non plus que ces États soient tentés, à tort ou à raison, d'avoir une préférence pour leurs propres entreprises et travailleurs. Il faut aussi admettre qu'au-delà des craintes soulevées par la clause Buy American du plan de relance américain, et par d'autres dispositions douteuses en Europe, en Russie ou en Inde, on est encore loin d'une vague protectionniste.

Il est bon de rappeler que la crise économique a aussi donné lieu à son contraire. Jamais n'avait-on vu, par exemple, les principales banques centrales démontrer un tel niveau de concertation. Les efforts déployés jusqu'à présent par les pays du G20 pour respecter les mots d'ordre qu'ils se sont donnés à Washington en novembre méritent également d'être remarqués.

Étape d'un long processus

Il ne fait pas de doute que la crise en cours est un sacré choc pour ceux qui croyaient naïvement qu'il suffisait d'ouvrir de plus en plus les frontières et laisser faire les marchés pour s'assurer un avenir radieux. Il est à espérer que cette vision-là, de la mondialisation, est bel et bien morte.

Il serait toutefois très étonnant que cet échec remette en cause l'essence même du processus de mondialisation. Il est vrai que ce processus dépend, en partie, du bon vouloir des pouvoirs publics, et que leurs populations ont tendance, actuellement, à se montrer plutôt critiques à cet égard. Mais il y a une limite à ce que les gouvernements peuvent influencer.

Ils ne changeront pas le fait, par exemple, que les ordinateurs, Internet et les moyens de transport modernes rapprochent les peuples plus qu'ils ne l'ont jamais été auparavant, et pas seulement en matière économique, mais dans toutes les sphères de la vie. Ils ne pourraient pas, non plus, faire comme si la Chine ou l'Inde n'existaient pas, ni s'attaquer seuls à des problèmes comme les changements climatiques.

Les opposants au libéralisme à tout crin de l'économie l'avaient bien compris le jour où ils ont changé de nom, dans les années 90, d'«antimondialistes» à «altermondialiste». Le processus de mondialisation était déjà en cours quand Christophe Colomb s'est embarqué pour les Amériques, et bien avant encore. Il ne se mettra pas à reculer à cause de la spectaculaire déconfiture financière et économique dont nous sommes tous victimes aujourd'hui.

Plutôt que de craindre une «démondialisation», et avant que quelqu'un ne parle de «post-mondialisation», il serait sans doute moins risqué d'admettre que les événements auxquels on assiste actuellement ne sont qu'une étape d'un long processus. Un processus qui avance plus ou moins vite, et qui peut emprunter différentes voies, au gré des avancées technologiques, du contexte politique et économique, ainsi que de ses bons et mauvais coups.

Source:*http://ledevoir.com


« La démondialisation », de l'économiste Jacques Sapir

Démondialisation ou déglobalisation 93408810

« La démondialisation » : la bible économique alternative de Jacques Sapir (1/2)

C’est par hasard que j’ai appris la sortie du dernier livre de Jacques Sapir, « La démondialisation », le mois dernier. Passées les premières pages, qui ne surprendront pas les amateurs de l’auteur, sa lecture révèle un essai indispensable pour la pensée économique alternative.

Un livre aux multiples facettes

Que pouvait encore apporter Jacques Sapir à la réflexion pour la construction d’un nouveau monde économique ? En effet, tant de livres ont été écrits depuis quelques années qu’il pouvait sembler difficile de trouver une vraie valeur ajoutée à une telle entreprise. Et pourtant, il y parvient brillamment. Tout d’abord, il est sans doute le premier à faire une analyse globale des travers de la mondialisation.

En effet, Jacques Sapir mêle analyse de la monnaie, du commerce et de la finance dans un même ouvrage, ce qui est finalement assez rare. La « démondialisation » qu’il appelle de ses vœux est aussi globale que le monde économique dans lequel nous vivons. Et ce point est fondamental, alors que la plupart des auteurs privilégient soit une analyse financière (Frédéric Lordon, Paul Jorion ), soit une analyse du libre-échange (Emmanuel Todd). L’anarchie néolibérale est bien globale.

En outre, ce livre présente d’autres atouts. L’auteur revient sur l’histoire de la construction de notre système économique actuel depuis la Seconde Guerre Mondiale dans une synthèse saisissante et passionnante des 70 dernières années. Ces passages se lisent comme un roman et remettent en perspective tout ce qui se passe aujourd’hui. Ils permettent de comprendre bien plus en profondeur le débat économique entre Keynes et les Etats-Unis dans les années 1940.

Mieux, outre le fait de permettre d’enrichir ses connaissances historiques, ce livre présente une double lecture. Ses 250 pages en font un livre d’économie accessible, une synthèse utile des problématiques de la mondialisation et des solutions qu’il faut y apporter. Car, plutôt que de faire un livre de 500 pages qui aurait pu en rebuter certains, Jacques Sapir a pris le soin d’indiquer de très nombreux liens qui permettent de compléter ses analyses et d’aller plus loin.

Une histoire de la mondialisation

La partie sur le commerce est plus courte car la charte de la Havane fut rejetée par les Etats-Unis. Elle contenait pourtant de nombreux aspects intéressants, comme la priorité donnée à l’emploi, la possibilité de mesures protectionnistes, une volonté d’équilibre des balances des paiements. Globalement, cette charte reflétait assez fidèlement les idées de Keynes. Mais le GATT et plus encore l’OMC à partir des années 1990 sont partis dans une direction opposée.

Dans le domaine financier, il revient sur les propositions de Keynes, qui s’opposait à l’étalon-or, qui risquait de limiter les liquidités et était donc partisan d’une monnaie internationale (le bancor). Favorable au libre-échange à l’origine, il s’était ouvert au protectionnisme et surtout à l’équilibre des balances des paiements (souhaitant pénaliser déficit comme excédent). Enfin, si la coordination entre Etats est essentielle, il était très attaché à la souveraineté nationale et donc au contrôle des mouvements de capitaux.

Malheureusement, les Etats-Unis ont imposé leur système, à l’exception de l’UEP (Union Européenne des Paiements) de 1950 à 1958, pour équilibrer les balances des paiements. A partir de 1958, la France s’efforça de réformer le système dans un sens très keynésien, s’opposant à la libéralisation des capitaux, puis poussant le successeur du bancor, le DTS en 1967, et enfin cherchant à en donner l’accès aux pays en voie de développement (ce que refusaient les Etats-Unis).

Les tentatives de réforme ayant échoué, la France se retire du « pool de l’or » et échange ses dollars, contribuant à l’effondrement d’un système miné par les déficits étasuniens résultant de la guerre du Vietnam. En 1971, la convertibilité du dollar est suspendue (après avoir été limitée dès 1968) et en 1973, la conférence de Jamaïque consacre le flottement généralisé des monnaies, le prélude à la déréglementation généralisée de l’économie dans les années à venir.

L’aspect historique ne représente qu’une partie du livre de Jacques Sapir. Le cœur de cet ouvrage est une critique radicale de la mondialisation, que j’étudierai demain.

Source : « La démondialisation », Jacques Sapir, collection « Economie humaine », Seuil.
Sphinx
Sphinx
Adminstrateur
Adminstrateur

Masculin
Nombre de messages : 8044
Age : 38
Emploi/loisirs : Mat
Humeur : Peu importe.
Date d'inscription : 19/12/2008
Localisation : S.B.A

Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut


 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum