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Système éducatif suédois
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Système éducatif suédois
Le système éducatif suédois et les réformes prévues pour 2011
Le système éducatif en vigueur en Suède est ainsi porteur de l’idéal égalitaire caractéristique de l’ensemble de la société suédoise. La loi régissant l’École (Skollagen 1985 :1100) indique que « tous les enfants et jeunes adultes, indépendamment du genre, de l’origine et de la situation sociale, doivent avoir un accès égal à l’éducation au sein du système éducatif national. L’éducation doit être de standard identique dans toutes les écoles et sur l’ensemble du territoire ». Néanmoins, l’École suédoise a révélé nombre d’imperfections et d’inégalités, ce qui a persuadé le gouvernement actuel mis en place en 2006, de la nécessité de réformer le système éducatif.
LE SYSTÈME ACTUEL
Fonctionnement général et administratif
LES DIFFÉRENTES FORMES D’ÉTABLISSEMENT
L’enseignement obligatoire est constitué des neuf années d’études de l’école de base (grundskolan), comprenant l’école élémentaire et secondaire, qui s’adresse aux enfants de 6/7 à 16 ans. Parallèlement à Grundskolan existent d’autres institutions qui peuvent, durant tout ou partie, remplacer le cursus normal : l’école Sami (Sameskolan) couvre les six premières années de l’école obligatoire, elle est réservée aux enfants qui souhaitent recevoir une partie de leur enseignement en Sami, elle concerne en moyenne 120 élèves ; un nombre croissant d’enfants fréquentent l’école spéciale pour déficients intellectuels (Särskolan) qui adapte le programme aux besoins et aux capacités des enfants, une dixième année d’études est possible, sur demande de l’élève ; l’État suédois propose également une école spéciale pour les élèves atteints de handicaps graves de la vue, de l’ouïe et de la parole (Specialskolan). Entre 1 et 6/7 ans, l’enfant est pris en charge par les centres d’éducation préscolaire (Förskolan) dont la dernière année (Förskoleklassen) est une étape de transition vers l’enseignement obligatoire. Förskolan n’est pas obligatoire, mais chaque commune se doit d’offrir la possibilité aux parents d’y placer leurs enfants. Ce service s’adresse en premier lieu aux parents qui travaillent ou font des études et à ceux dont les enfants ont plus de 4 ans ou ont besoin d’un soutien particulier. Les parents en recherche d’emploi ou en congé maternité/paternité ont le droit de laisser leurs enfants a Förskolan pendant trois heures par jour ou quinze heures par semaine. Les communes ont le droit d’être rémunérées pour ce service mais les enfants de 4 ans et plus ont le droit à 525 heures gratuites par an. En 2005 le système du tarif maximum pour l’accès à Förskolan a été instauré (Maxtaxan). Förskolan est régie par la loi de l’École (Skollagen 1985 :1100) et par un plan pédagogique national qui indique que cette étape de la scolarité a pour but d’instruire et de socialiser les enfants par le jeu. Tous les élèves ayant achevé leurs neuf années d’enseignement obligatoire ont le droit d’entrer au lycée (Gymnasieskolan). Le lycée s’adresse aux jeunes gens entre 16 et 20 ans, il est gratuit et dure 3 ans. Les élèves ayant obtenu des résultats suffisants en suédois ou suédois seconde langue, en mathématiques et en anglais ont accès aux programmes nationaux : ils sont au nombre de 17 et combinent des cours obligatoires et facultatifs ; ces programmes peuvent préparer à un métier ou à la poursuite des études. Des programmes individuels destinés à préparer les élèves ayant pris du retard à rejoindre un programme national sont également proposés. Le troisième type de programme existant est le programme local spécial qui associe des cours de plusieurs programmes nationaux.
Source : http://www.skolverket.se/sb/d/767
LA RÉPARTITION DES COMPÉTENCES
Le système éducatif suédois est décentralisé, ce qui signifie que les communes et les écoles prennent part au processus de décision aux côtés de l’État. Le ministère de l’éducation, Utbildningsdepartementet, (dont le ministre actuel se nomme Jan Björklund) et les secrétaires d’État qui y sont reliés ont une responsabilité globale sur le système éducatif, les autorités nationales, et donnent leurs instructions à la Direction nationale des établissements scolaires (Statens Skolverk) qui joue un rôle central dans le fonctionnement du système éducatif suédois. La Direction nationale des établissements scolaires a pour mission de définir le cadre de l’enseignement public en établissant les objectifs et les règles que devront suivre les écoles, elle décide du programme général de l’enseignement et des critères d’évaluation. Skolverket est responsable du suivi national des établissements et doit s’assurer que les communes respectent les règles fixées par la loi. Elle participe à l’évolution du système scolaire en suscitant des propositions de développement et d’amélioration. Le ministère administre seul les Sameskolor et les Specialskolor, les autres formes d’établissement sont organisées localement. Les communes disposent d’une grande autonomie dans le domaine de l’enseignement pré-universitaire car l’éducation est placée sous la tutelle des autorités locales.
Chaque conseil communal désigne un ou plusieurs comité(s) constitué(s) de représentants publics élus, charges de garantir la conduite des activités éducatives. Ces comités sont responsables de la construction des infrastructures, de la coordination des écoles et du recrutement des enseignants et du personnel. La commune distribue les ressources et les subventions, et décide, en tenant compte des particularités locales, de la manière dont seront atteints les objectifs fixés par l’État, elle rédige pour cela un plan scolaire propre à la commune (Lokal skolplan). Chaque école doit élaborer un plan de travail (Lokal arbetsplan) qui repose sur les lois nationales, le programme et les priorités locales.
La loi sur l’enseignement scolaire indique que les enseignants, les élèves et les parents d’élèves ont un droit de regard sur les décisions et l’organisation de l’école aux côtés du chef d’établissement, mais le pouvoir de ces derniers varie selon les communes et les écoles. Il existe en Suède trois types de régimes gouvernant l’École : elle peut être publique (Offentliga skolväsendet), autonome (Friskola ou Fristående skola) ou privée. Les écoles autonomes se caractérisent par le fait qu’elles ne soient pas organisées par la commune, ni par l’État mais par une autre personne physique ou morale. Ces établissements doivent être validés par la Direction nationale (Skolverket) suivant les mêmes lois nationales que les établissements publics (Skollag, Läroplan). Depuis 1992, ces écoles sont financées par des ressources publiques, il leur est interdit de toucher des frais de scolarité. Depuis la réforme de 1991-1992, le nombre d’établissements indépendants a augmenté, passant de 238 an 1995 à 625 en 2007. Aujourd’hui 10% des élèves de l’école obligatoire (Grundskolan) et 20% des lycéens fréquentent un établissement autonome ; 10% de ces écoles ont une orientation confessionnelle et 6% suivent la méthode pédagogique Steiner-Waldorf. Parallèlement aux établissements publics et autonomes, il existe des écoles privées financées par des frais de scolarité, par des donations etc., ces écoles ne sont pas contrôlées par de la même façon que les écoles publiques ou autonomes. Ces établissements sont parfois des internats (Riksinternatskolor).
LE FINANCEMENT DU SYSTÈME ÉDUCATIF
En Suède c’est sur le budget des communes que repose le financement de l’ensemble des établissements publics d’enseignement, hors universités. Dans le système suédois décentralisé, les collectivités locales sont tenues de par la loi et les règlements de proposer un certain nombre de services publics pour lesquelles elles reçoivent des subventions de l’État. L’enveloppe globale que reçoivent les communes ne précise pas le montant qui doit être alloué aux diverses activités, c’est à la commune de décider de la redistribution des fonds publics. Le montant des subventions dépend du nombre d’habitants de la commune, de l’âge de la population, de la densité, du nombre d’immigrants résidant dans la commune et de la structure sociale. Les communes peuvent également percevoir un impôt sur le revenu et ont le droit de faire payer des redevances pour un certain nombre de services. Le comite désigné par le conseil communal décide du montant alloué à chaque école. Le salaire des enseignants, la somme destinée à la fourniture du matériel pédagogique et au service de restauration scolaire sont également fixées au niveau local et varient d’une commune à l’autre.
Un système de péréquation a été mis en place en 2005 pour palier aux inégalités entre les communes disposant de beaucoup de ressources et les autres. Quelques chiffres : en 2007, le montant alloué à l’école de base (Grundskolan) était de 75,3 milliards de couronnes, celui alloué au lycée était de 33,9 milliards de couronnes. Cette même année, le coût annuel par enfant inscrit à l’école de base était de 79 200 SEK et le coût annuel par lycéen était de 88 900 SEK (ces sommes comprennent le transport scolaire et ne concernent pas les élèves inscrits dans les écoles réservées aux handicapés) .
Fonctionnement pratique
LA FORMATION DES ENSEIGNANTS
Le cursus classique de la formation des enseignants est le programme de formation des professeurs de l’université. Cette formation s’étend sur une période de 7 à 11 semestres durant lesquels les étudiants choisissent les deux matières qu’ils enseigneront ensuite (par exemple l’anglais et l’allemand) et suivent des cours de pédagogie, un apprentissage à l’évaluation et à la notation etc. Un étudiant peut également devenir enseignant en complétant sa formation par un cours de pédagogie de 3 semestres, s’il justifie d’une formation universitaire dans un domaine enseigné à l’école. En 2007 est entré en vigueur le programme de formation continue des professeurs décidé par le gouvernement. Ce programme a pour objectif d’approfondir les connaissances des professeurs dans les matières qu’ils enseignent et d’améliorer leurs compétences ainsi que le niveau des élèves. Ce programme concerne en priorité les professeurs diplômés d’État, mais il s’adresse également aux professeurs non diplômés et veut les inciter à suivre une formation officielle. L’État a investi environ 2,8 milliards dans ce programme.
LE SYSTÈME D’ÉVALUATION
Le système de notation suédois ne comprend que quatre paliers d’évaluation : MVG (Mycket Väl Godkänt – Très bien), VG (Väl Godkänt – Bien), G (Godkänt – Passable) et IG (Icke Godkänt – Insuffisant). Pendant la scolarité de base, seules les notes MVG et VG peuvent être attribuées et les élèves ne sont vraiment notés qu’à partir du collège. Le système de notation actuel se fonde sur des objectifs définis par les autorités nationales. Les communes et les établissements scolaires sont libres de définir comment ces objectifs doivent être atteints et d’évaluer leurs élèves. La question de la nécessité de mettre des notes aux élèves a fait l’objet d’un long débat en Suède, ses détracteurs estimant que les notes allaient à l’encontre du développement d’un esprit solidaire entre les élèves. Le système actuel est ainsi particulièrement discret et n’établit pas de véritable classement. Le niveau général des élèves est évalué a l’aide de tests nationaux auxquels sont soumis les élèves de 3e année (en suédois et en mathématiques), de 5e année (à partir de 2009, en suédois, en mathématiques et en anglais) et de 9e année (en suédois, en mathématiques et en anglais. De nouvelles matières telles que la chimie, la physique etc. vont être ajoutées en 2009). Il y a également des tests nationaux aux niveaux du lycée. Ces tests ont pour but d’encourager l’égalité dans la notation entre les différentes écoles et les différentes communes.
Avantages et inconvénients
Le système éducatif suédois favorise l’égalité et la liberté de choix. C’est un système particulièrement flexible qui met l’accent sur l’éducation tout au long de la vie. Les individus ne sont amenés à choisir une orientation que tard dans la scolarité et cette orientation ne présente aucun caractère définitif, des passerelles existent entre les différents programmes. De plus, l’échec est quasi-inexistant car chaque erreur est amendable, l’exemple du Komvux, le lycée pour adultes, l’illustre bien. Le système éducatif suédois se fonde sur l’idée que l’école doit encourager l’apprentissage de la solidarité et nourrir la curiosité, et non pas pousser à la compétition et à la hiérarchisation des élèves.
Cette philosophie de l’éducation est visible dès l’école maternelle où les enfants apprennent la socialisation et le respect des autres et de l’environnement à travers le jeu et les activités ludiques. Le système éducatif suédois s’est toutefois révélé moins égalitaire en pratique. Le financement et la gestion des établissements scolaires par les communes a entrainé une forte disparité entre les collectivités et les établissements. De plus le manque de contrôle national a provoqué la mise en place d’une concurrence entre écoles, qui ont tendance à baisser leur exigences pour assurer des bons résultats et ainsi attirer plus d’élèves et donc plus de financement. Le gouvernement a justifié sa volonté de réformer par la baisse générale du niveau des écoliers suédois et par le nombre croissant d’élèves qui sortent du lycée sans avoir validé leurs acquis. Les jeunes suédois ne seraient, par conséquent, préparés ni à la poursuite d’études supérieures ni à l’entrée dans la vie active.
LE PROJET DE RÉFORME DU GOUVERNEMENT
Lors des élections de 2006, l’alliance des partis de centre-droit a détrôné le parti social-démocrate au pouvoir depuis 1994. Dès sa mise en place, le nouveau gouvernement a annoncé sa volonté de réformer le système éducatif suédois. Certains changements ont déjà été mis en place, concernant le fonctionnement du lycée : en 2009 le ministère de l’éducation a lancé la période d’essai des classes d’élite permettant aux élèves ayant le niveau requis de se perfectionner dans des matières scientifiques ou littéraires en suivant des cours à l’université pendant leur scolarité ; la seconde initiative concerne la mise en place de l’apprentissage pour les élèves suivant une formation professionnelle. Le projet de réforme concerne la loi régissant l’École (Skollagen), les programmes (Läroplan, Kursplan) et le système des notes. Les réformes doivent, si elles sont validées par le Parlement, entrer en vigueur en 2011.
Les réformes de Skollagen
HARMONISER LE FONCTIONNEMENT DES ETABLISSEMENTS PUBLICS ET AUTONOMES
Jusqu’à présent les établissements autonomes (Friskolor ou Fristående skolor) ne suivaient les règles établies par les autorités centrales et communales que dans un nombre de domaines limités. Le gouvernement souhaite harmoniser le fonctionnement des établissements publics et des établissements autonomes, qui suivront, si la réforme entre en vigueur, un règlement commun concernant le recrutement des enseignants, l’évaluation des élèves, les programmes scolaires etc. Le gouvernement maintient la possibilité, pour les établissements autonomes, de choisir une orientation pédagogique alternative mais cette liberté sera désormais plus contrôlée qu’auparavant.
RÉFORMER LE LYCÉE
Le gouvernement souhaite réformer le lycée pour offrir un enseignement de meilleure qualité et relever le niveau des élèves. Le nouveau lycée tel que prévu dans les réformes présentera plus d’exigences que le lycée actuel. Voici les lignes principales de la réforme du lycée : · Les programmes à orientation professionnelle réserveront moins d’heures à l’enseignement des matières générales, qui seront remplacées par des cours d’apprentissage professionnel · Les programmes nationaux seront modifiés. Le nouveau lycée proposera douze programmes professionnels et six programmes généraux · La possibilité pour les communes et les établissements de mettre en place des programmes spéciaux devrait disparaitre. Seuls seront proposes les programmes issus de la Direction nationale (Skolverket) ·
Les exigences pour l’entrée au lycée seront renforcées. Pour être accepté dans un programme d’enseignement général un élève devra désormais avoir eu la moyenne en suédois, en anglais, en mathématiques et dans neuf autres matières, au minimum · Un examen de fin d’études secondaires sera mis en place. Les élèves ayant suivi un cursus général passeront l’examen général et ceux ayant suivi un parcours professionnel seront soumis à un examen professionnel
Le gouvernement souhaite également mettre fin à la possibilité, pour les élèves ayant préalablement validé une matière, de parfaire leur note dans les établissements d’enseignement pour adultes (Komvux), ce que de nombreux élèves font actuellement pour améliorer leur dossier en vue de leur candidature à l’université.
RÉFORME DE L’ÉCOLE MATERNELLE
L’école maternelle (Förskolan) doit devenir un véritable premier pas dans l’éducation de l’enfant. La réforme devrait éclaircir le rôle et les objectifs de l’école maternelle.
RENFORCER LES DROITS DES ÉLÈVES ET DES PARENTS/TUTEURS
Le projet de réforme prévoit de renforcer le droit, pour les élèves et leurs tuteurs légaux, de faire appel des décisions prises par la commune ou par un établissement. Cette proposition a probablement pour but de modérer l’augmentation des exigences prévues dans le projet de réforme qui permet aux établissements d’être plus stricts et d’imposer plus de contraintes aux élèves. Il sera impératif, pour les écoles publiques et autonomes, de permettre aux élèves d’avoir accès à un médecin et à une infirmière scolaire, à un psychologue et à un(e) assistant(e) social(e). Des services de conseil et d’orientation seront également proposés aux enfants dans tous les établissements régis par Skollagen.
RÉFORME DE L’INSPECTION
Le rôle de l’inspection scolaire sera renforcé par la réforme. Elle se voit accorder le droit de sanctionner plus sévèrement qu’auparavant les établissements qui n’obéissent pas aux lois et aux règlements nationaux. Une échelle de sanctions sera mise en place et les écoles publiques et autonomes seront contrôlées de manière identique.
Réformer les programmes
Le plan éducatif national (Läroplan) date de 1994 et s’adresse aux établissements d’enseignement obligatoire (Grundskolan), aux Sameskolor aux Särskolor ainsi qu’aux Specialskolor. Dans une proposition de 2008, le gouvernement souhaite voir ce plan éducatif révisé ; il devra contenir les valeurs et la mission de l’école suédoise ainsi que ses objectifs et ses orientations. Les programmes scolaires y seront également joints. Cette tâche revient à la Direction nationale des établissements scolaires (Skolverket). Le dessein de cette réforme est de clarifier les exigences de connaissance à chaque étape de la scolarité et dans chaque matière, pour faciliter la compréhension des enseignants et des élèves et ainsi améliorer les compétences de chacun.
Réformer le système des notes
Le projet de réforme du gouvernement concerne également la méthode d’évaluation des élèves. Une nouvelle échelle de notes, allant de A à F, a été proposée pour faciliter la compréhension du niveau et le suivi de l’évolution des élèves. Les notes comprises entre A et E signifient que l’élève a validé la matière, le F signale que les exigences ne sont pas atteintes. Des critères seront établis pour l’obtention des notes A, C et E. Avec cette réforme, le gouvernement espère augmenter la motivation et encourager les élèves à se dépasser. Les résultats des élèves seront mieux communiqués aux parents et tuteurs légaux grâce à des bulletins annuels. De plus, la réforme prévoit de multiplier le nombre de tests nationaux pour avoir un meilleur suivi des connaissances des élèves.
http://franskaspraket.eu
Le système éducatif en vigueur en Suède est ainsi porteur de l’idéal égalitaire caractéristique de l’ensemble de la société suédoise. La loi régissant l’École (Skollagen 1985 :1100) indique que « tous les enfants et jeunes adultes, indépendamment du genre, de l’origine et de la situation sociale, doivent avoir un accès égal à l’éducation au sein du système éducatif national. L’éducation doit être de standard identique dans toutes les écoles et sur l’ensemble du territoire ». Néanmoins, l’École suédoise a révélé nombre d’imperfections et d’inégalités, ce qui a persuadé le gouvernement actuel mis en place en 2006, de la nécessité de réformer le système éducatif.
LE SYSTÈME ACTUEL
Fonctionnement général et administratif
LES DIFFÉRENTES FORMES D’ÉTABLISSEMENT
L’enseignement obligatoire est constitué des neuf années d’études de l’école de base (grundskolan), comprenant l’école élémentaire et secondaire, qui s’adresse aux enfants de 6/7 à 16 ans. Parallèlement à Grundskolan existent d’autres institutions qui peuvent, durant tout ou partie, remplacer le cursus normal : l’école Sami (Sameskolan) couvre les six premières années de l’école obligatoire, elle est réservée aux enfants qui souhaitent recevoir une partie de leur enseignement en Sami, elle concerne en moyenne 120 élèves ; un nombre croissant d’enfants fréquentent l’école spéciale pour déficients intellectuels (Särskolan) qui adapte le programme aux besoins et aux capacités des enfants, une dixième année d’études est possible, sur demande de l’élève ; l’État suédois propose également une école spéciale pour les élèves atteints de handicaps graves de la vue, de l’ouïe et de la parole (Specialskolan). Entre 1 et 6/7 ans, l’enfant est pris en charge par les centres d’éducation préscolaire (Förskolan) dont la dernière année (Förskoleklassen) est une étape de transition vers l’enseignement obligatoire. Förskolan n’est pas obligatoire, mais chaque commune se doit d’offrir la possibilité aux parents d’y placer leurs enfants. Ce service s’adresse en premier lieu aux parents qui travaillent ou font des études et à ceux dont les enfants ont plus de 4 ans ou ont besoin d’un soutien particulier. Les parents en recherche d’emploi ou en congé maternité/paternité ont le droit de laisser leurs enfants a Förskolan pendant trois heures par jour ou quinze heures par semaine. Les communes ont le droit d’être rémunérées pour ce service mais les enfants de 4 ans et plus ont le droit à 525 heures gratuites par an. En 2005 le système du tarif maximum pour l’accès à Förskolan a été instauré (Maxtaxan). Förskolan est régie par la loi de l’École (Skollagen 1985 :1100) et par un plan pédagogique national qui indique que cette étape de la scolarité a pour but d’instruire et de socialiser les enfants par le jeu. Tous les élèves ayant achevé leurs neuf années d’enseignement obligatoire ont le droit d’entrer au lycée (Gymnasieskolan). Le lycée s’adresse aux jeunes gens entre 16 et 20 ans, il est gratuit et dure 3 ans. Les élèves ayant obtenu des résultats suffisants en suédois ou suédois seconde langue, en mathématiques et en anglais ont accès aux programmes nationaux : ils sont au nombre de 17 et combinent des cours obligatoires et facultatifs ; ces programmes peuvent préparer à un métier ou à la poursuite des études. Des programmes individuels destinés à préparer les élèves ayant pris du retard à rejoindre un programme national sont également proposés. Le troisième type de programme existant est le programme local spécial qui associe des cours de plusieurs programmes nationaux.
Source : http://www.skolverket.se/sb/d/767
LA RÉPARTITION DES COMPÉTENCES
Le système éducatif suédois est décentralisé, ce qui signifie que les communes et les écoles prennent part au processus de décision aux côtés de l’État. Le ministère de l’éducation, Utbildningsdepartementet, (dont le ministre actuel se nomme Jan Björklund) et les secrétaires d’État qui y sont reliés ont une responsabilité globale sur le système éducatif, les autorités nationales, et donnent leurs instructions à la Direction nationale des établissements scolaires (Statens Skolverk) qui joue un rôle central dans le fonctionnement du système éducatif suédois. La Direction nationale des établissements scolaires a pour mission de définir le cadre de l’enseignement public en établissant les objectifs et les règles que devront suivre les écoles, elle décide du programme général de l’enseignement et des critères d’évaluation. Skolverket est responsable du suivi national des établissements et doit s’assurer que les communes respectent les règles fixées par la loi. Elle participe à l’évolution du système scolaire en suscitant des propositions de développement et d’amélioration. Le ministère administre seul les Sameskolor et les Specialskolor, les autres formes d’établissement sont organisées localement. Les communes disposent d’une grande autonomie dans le domaine de l’enseignement pré-universitaire car l’éducation est placée sous la tutelle des autorités locales.
Chaque conseil communal désigne un ou plusieurs comité(s) constitué(s) de représentants publics élus, charges de garantir la conduite des activités éducatives. Ces comités sont responsables de la construction des infrastructures, de la coordination des écoles et du recrutement des enseignants et du personnel. La commune distribue les ressources et les subventions, et décide, en tenant compte des particularités locales, de la manière dont seront atteints les objectifs fixés par l’État, elle rédige pour cela un plan scolaire propre à la commune (Lokal skolplan). Chaque école doit élaborer un plan de travail (Lokal arbetsplan) qui repose sur les lois nationales, le programme et les priorités locales.
La loi sur l’enseignement scolaire indique que les enseignants, les élèves et les parents d’élèves ont un droit de regard sur les décisions et l’organisation de l’école aux côtés du chef d’établissement, mais le pouvoir de ces derniers varie selon les communes et les écoles. Il existe en Suède trois types de régimes gouvernant l’École : elle peut être publique (Offentliga skolväsendet), autonome (Friskola ou Fristående skola) ou privée. Les écoles autonomes se caractérisent par le fait qu’elles ne soient pas organisées par la commune, ni par l’État mais par une autre personne physique ou morale. Ces établissements doivent être validés par la Direction nationale (Skolverket) suivant les mêmes lois nationales que les établissements publics (Skollag, Läroplan). Depuis 1992, ces écoles sont financées par des ressources publiques, il leur est interdit de toucher des frais de scolarité. Depuis la réforme de 1991-1992, le nombre d’établissements indépendants a augmenté, passant de 238 an 1995 à 625 en 2007. Aujourd’hui 10% des élèves de l’école obligatoire (Grundskolan) et 20% des lycéens fréquentent un établissement autonome ; 10% de ces écoles ont une orientation confessionnelle et 6% suivent la méthode pédagogique Steiner-Waldorf. Parallèlement aux établissements publics et autonomes, il existe des écoles privées financées par des frais de scolarité, par des donations etc., ces écoles ne sont pas contrôlées par de la même façon que les écoles publiques ou autonomes. Ces établissements sont parfois des internats (Riksinternatskolor).
LE FINANCEMENT DU SYSTÈME ÉDUCATIF
En Suède c’est sur le budget des communes que repose le financement de l’ensemble des établissements publics d’enseignement, hors universités. Dans le système suédois décentralisé, les collectivités locales sont tenues de par la loi et les règlements de proposer un certain nombre de services publics pour lesquelles elles reçoivent des subventions de l’État. L’enveloppe globale que reçoivent les communes ne précise pas le montant qui doit être alloué aux diverses activités, c’est à la commune de décider de la redistribution des fonds publics. Le montant des subventions dépend du nombre d’habitants de la commune, de l’âge de la population, de la densité, du nombre d’immigrants résidant dans la commune et de la structure sociale. Les communes peuvent également percevoir un impôt sur le revenu et ont le droit de faire payer des redevances pour un certain nombre de services. Le comite désigné par le conseil communal décide du montant alloué à chaque école. Le salaire des enseignants, la somme destinée à la fourniture du matériel pédagogique et au service de restauration scolaire sont également fixées au niveau local et varient d’une commune à l’autre.
Un système de péréquation a été mis en place en 2005 pour palier aux inégalités entre les communes disposant de beaucoup de ressources et les autres. Quelques chiffres : en 2007, le montant alloué à l’école de base (Grundskolan) était de 75,3 milliards de couronnes, celui alloué au lycée était de 33,9 milliards de couronnes. Cette même année, le coût annuel par enfant inscrit à l’école de base était de 79 200 SEK et le coût annuel par lycéen était de 88 900 SEK (ces sommes comprennent le transport scolaire et ne concernent pas les élèves inscrits dans les écoles réservées aux handicapés) .
Fonctionnement pratique
LA FORMATION DES ENSEIGNANTS
Le cursus classique de la formation des enseignants est le programme de formation des professeurs de l’université. Cette formation s’étend sur une période de 7 à 11 semestres durant lesquels les étudiants choisissent les deux matières qu’ils enseigneront ensuite (par exemple l’anglais et l’allemand) et suivent des cours de pédagogie, un apprentissage à l’évaluation et à la notation etc. Un étudiant peut également devenir enseignant en complétant sa formation par un cours de pédagogie de 3 semestres, s’il justifie d’une formation universitaire dans un domaine enseigné à l’école. En 2007 est entré en vigueur le programme de formation continue des professeurs décidé par le gouvernement. Ce programme a pour objectif d’approfondir les connaissances des professeurs dans les matières qu’ils enseignent et d’améliorer leurs compétences ainsi que le niveau des élèves. Ce programme concerne en priorité les professeurs diplômés d’État, mais il s’adresse également aux professeurs non diplômés et veut les inciter à suivre une formation officielle. L’État a investi environ 2,8 milliards dans ce programme.
LE SYSTÈME D’ÉVALUATION
Le système de notation suédois ne comprend que quatre paliers d’évaluation : MVG (Mycket Väl Godkänt – Très bien), VG (Väl Godkänt – Bien), G (Godkänt – Passable) et IG (Icke Godkänt – Insuffisant). Pendant la scolarité de base, seules les notes MVG et VG peuvent être attribuées et les élèves ne sont vraiment notés qu’à partir du collège. Le système de notation actuel se fonde sur des objectifs définis par les autorités nationales. Les communes et les établissements scolaires sont libres de définir comment ces objectifs doivent être atteints et d’évaluer leurs élèves. La question de la nécessité de mettre des notes aux élèves a fait l’objet d’un long débat en Suède, ses détracteurs estimant que les notes allaient à l’encontre du développement d’un esprit solidaire entre les élèves. Le système actuel est ainsi particulièrement discret et n’établit pas de véritable classement. Le niveau général des élèves est évalué a l’aide de tests nationaux auxquels sont soumis les élèves de 3e année (en suédois et en mathématiques), de 5e année (à partir de 2009, en suédois, en mathématiques et en anglais) et de 9e année (en suédois, en mathématiques et en anglais. De nouvelles matières telles que la chimie, la physique etc. vont être ajoutées en 2009). Il y a également des tests nationaux aux niveaux du lycée. Ces tests ont pour but d’encourager l’égalité dans la notation entre les différentes écoles et les différentes communes.
Avantages et inconvénients
Le système éducatif suédois favorise l’égalité et la liberté de choix. C’est un système particulièrement flexible qui met l’accent sur l’éducation tout au long de la vie. Les individus ne sont amenés à choisir une orientation que tard dans la scolarité et cette orientation ne présente aucun caractère définitif, des passerelles existent entre les différents programmes. De plus, l’échec est quasi-inexistant car chaque erreur est amendable, l’exemple du Komvux, le lycée pour adultes, l’illustre bien. Le système éducatif suédois se fonde sur l’idée que l’école doit encourager l’apprentissage de la solidarité et nourrir la curiosité, et non pas pousser à la compétition et à la hiérarchisation des élèves.
Cette philosophie de l’éducation est visible dès l’école maternelle où les enfants apprennent la socialisation et le respect des autres et de l’environnement à travers le jeu et les activités ludiques. Le système éducatif suédois s’est toutefois révélé moins égalitaire en pratique. Le financement et la gestion des établissements scolaires par les communes a entrainé une forte disparité entre les collectivités et les établissements. De plus le manque de contrôle national a provoqué la mise en place d’une concurrence entre écoles, qui ont tendance à baisser leur exigences pour assurer des bons résultats et ainsi attirer plus d’élèves et donc plus de financement. Le gouvernement a justifié sa volonté de réformer par la baisse générale du niveau des écoliers suédois et par le nombre croissant d’élèves qui sortent du lycée sans avoir validé leurs acquis. Les jeunes suédois ne seraient, par conséquent, préparés ni à la poursuite d’études supérieures ni à l’entrée dans la vie active.
LE PROJET DE RÉFORME DU GOUVERNEMENT
Lors des élections de 2006, l’alliance des partis de centre-droit a détrôné le parti social-démocrate au pouvoir depuis 1994. Dès sa mise en place, le nouveau gouvernement a annoncé sa volonté de réformer le système éducatif suédois. Certains changements ont déjà été mis en place, concernant le fonctionnement du lycée : en 2009 le ministère de l’éducation a lancé la période d’essai des classes d’élite permettant aux élèves ayant le niveau requis de se perfectionner dans des matières scientifiques ou littéraires en suivant des cours à l’université pendant leur scolarité ; la seconde initiative concerne la mise en place de l’apprentissage pour les élèves suivant une formation professionnelle. Le projet de réforme concerne la loi régissant l’École (Skollagen), les programmes (Läroplan, Kursplan) et le système des notes. Les réformes doivent, si elles sont validées par le Parlement, entrer en vigueur en 2011.
Les réformes de Skollagen
HARMONISER LE FONCTIONNEMENT DES ETABLISSEMENTS PUBLICS ET AUTONOMES
Jusqu’à présent les établissements autonomes (Friskolor ou Fristående skolor) ne suivaient les règles établies par les autorités centrales et communales que dans un nombre de domaines limités. Le gouvernement souhaite harmoniser le fonctionnement des établissements publics et des établissements autonomes, qui suivront, si la réforme entre en vigueur, un règlement commun concernant le recrutement des enseignants, l’évaluation des élèves, les programmes scolaires etc. Le gouvernement maintient la possibilité, pour les établissements autonomes, de choisir une orientation pédagogique alternative mais cette liberté sera désormais plus contrôlée qu’auparavant.
RÉFORMER LE LYCÉE
Le gouvernement souhaite réformer le lycée pour offrir un enseignement de meilleure qualité et relever le niveau des élèves. Le nouveau lycée tel que prévu dans les réformes présentera plus d’exigences que le lycée actuel. Voici les lignes principales de la réforme du lycée : · Les programmes à orientation professionnelle réserveront moins d’heures à l’enseignement des matières générales, qui seront remplacées par des cours d’apprentissage professionnel · Les programmes nationaux seront modifiés. Le nouveau lycée proposera douze programmes professionnels et six programmes généraux · La possibilité pour les communes et les établissements de mettre en place des programmes spéciaux devrait disparaitre. Seuls seront proposes les programmes issus de la Direction nationale (Skolverket) ·
Les exigences pour l’entrée au lycée seront renforcées. Pour être accepté dans un programme d’enseignement général un élève devra désormais avoir eu la moyenne en suédois, en anglais, en mathématiques et dans neuf autres matières, au minimum · Un examen de fin d’études secondaires sera mis en place. Les élèves ayant suivi un cursus général passeront l’examen général et ceux ayant suivi un parcours professionnel seront soumis à un examen professionnel
Le gouvernement souhaite également mettre fin à la possibilité, pour les élèves ayant préalablement validé une matière, de parfaire leur note dans les établissements d’enseignement pour adultes (Komvux), ce que de nombreux élèves font actuellement pour améliorer leur dossier en vue de leur candidature à l’université.
RÉFORME DE L’ÉCOLE MATERNELLE
L’école maternelle (Förskolan) doit devenir un véritable premier pas dans l’éducation de l’enfant. La réforme devrait éclaircir le rôle et les objectifs de l’école maternelle.
RENFORCER LES DROITS DES ÉLÈVES ET DES PARENTS/TUTEURS
Le projet de réforme prévoit de renforcer le droit, pour les élèves et leurs tuteurs légaux, de faire appel des décisions prises par la commune ou par un établissement. Cette proposition a probablement pour but de modérer l’augmentation des exigences prévues dans le projet de réforme qui permet aux établissements d’être plus stricts et d’imposer plus de contraintes aux élèves. Il sera impératif, pour les écoles publiques et autonomes, de permettre aux élèves d’avoir accès à un médecin et à une infirmière scolaire, à un psychologue et à un(e) assistant(e) social(e). Des services de conseil et d’orientation seront également proposés aux enfants dans tous les établissements régis par Skollagen.
RÉFORME DE L’INSPECTION
Le rôle de l’inspection scolaire sera renforcé par la réforme. Elle se voit accorder le droit de sanctionner plus sévèrement qu’auparavant les établissements qui n’obéissent pas aux lois et aux règlements nationaux. Une échelle de sanctions sera mise en place et les écoles publiques et autonomes seront contrôlées de manière identique.
Réformer les programmes
Le plan éducatif national (Läroplan) date de 1994 et s’adresse aux établissements d’enseignement obligatoire (Grundskolan), aux Sameskolor aux Särskolor ainsi qu’aux Specialskolor. Dans une proposition de 2008, le gouvernement souhaite voir ce plan éducatif révisé ; il devra contenir les valeurs et la mission de l’école suédoise ainsi que ses objectifs et ses orientations. Les programmes scolaires y seront également joints. Cette tâche revient à la Direction nationale des établissements scolaires (Skolverket). Le dessein de cette réforme est de clarifier les exigences de connaissance à chaque étape de la scolarité et dans chaque matière, pour faciliter la compréhension des enseignants et des élèves et ainsi améliorer les compétences de chacun.
Réformer le système des notes
Le projet de réforme du gouvernement concerne également la méthode d’évaluation des élèves. Une nouvelle échelle de notes, allant de A à F, a été proposée pour faciliter la compréhension du niveau et le suivi de l’évolution des élèves. Les notes comprises entre A et E signifient que l’élève a validé la matière, le F signale que les exigences ne sont pas atteintes. Des critères seront établis pour l’obtention des notes A, C et E. Avec cette réforme, le gouvernement espère augmenter la motivation et encourager les élèves à se dépasser. Les résultats des élèves seront mieux communiqués aux parents et tuteurs légaux grâce à des bulletins annuels. De plus, la réforme prévoit de multiplier le nombre de tests nationaux pour avoir un meilleur suivi des connaissances des élèves.
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