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Économie de l'Italie
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algeriedrs :: Actualité politique, économique, monétaire, financière, sociale et environnementale :: Actualité économique, monétaire, financière et développement durable :: Actualité économique, monétaire, financière ...
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Économie de l'Italie
Économie de l'Italie
L'Italie est un pays industriel à l'économie diversifiée, dont le produit intérieur brut, global ou par habitant, se compare à ceux de pays comme la France ou la Grande-Bretagne. Ce produit intérieur brut de 2 313 893 milliards de dollars en fait la 6e puissance économique mondiale en 2009 derrière les États-Unis, le Japon, la Chine, l'Allemagne et la France.
L'économie italienne est caractérisée par les contrastes régionaux importants, entre le nord (plaine du Pô) très développé, industrialisé, et très dynamique, le centre, autour de Rome dominé par le secteur tertiaire et les fonctions politiques de la capitale, et le sud, le Mezzogiorno, plus rural et qui souffre d'un taux de chômage élevé (de l'ordre de 14 %) et la présence de la mafia. Ce déséquilibre perdure malgré les nombreuses politiques menées en faveur du développement du Mezzogiorno.
L'autre caractéristique est l'importance des petites et moyennes entreprises (plus fort taux en Europe), notamment dans le nord-est (Vénétie), qui contribuent fortement à la notoriété du savoir-faire italien dans le monde. En effet, la balance commerciale de l'Italie est positive si on exclu le secteur énergétique. À noter cependant que certains secteurs sont très concentrés, tels celui de l'automobile quasi monopolisé par le groupe Fiat (marques Fiat, Alfa Romeo, Lancia).
C'est une économie très tributaire des importations pour ses approvisionnements en matières premières et en énergie (plus de 75 % de l'énergie est importée, le pays disposant de quelques gisements de gaz naturel et de ressources en hydro-électricité, mais ayant renoncé totalement à l'énergie nucléaire).
Au cours des dernières décennies, le pays a poursuivi une politique fiscale stricte dans le but de répondre aux critères économiques et monétaires de l'Union européenne, ce qui lui a permis, grâce également à des taux d'intérêts limités et une inflation plus basse, de participer à l'euro dès sa création en 1999.
Néanmoins, depuis 15 ans, les performances économiques de l'Italie sont inférieures à la moyenne européenne. Cela a conduit les gouvernements de Silvio Berlusconi puis de Romano Prodi à mettre en oeuvre de nombreuses réformes pour à court terme améliorer la compétitivité du pays et à plus long terme sa croissance économique. Cependant la mise en œuvre de réformes très souhaitables du point de vue des économistes, comme l'allègement des prélèvements obligatoires, l'assouplissement du marché du travail et la réforme de l'onéreux système de retraites, avance lentement du fait de la stagnation de l'économie, de l'opposition des syndicats et de l'instabilité (relative) du gouvernement.
Les faiblesses de l'économie italienne
Elles sont principalement dues à un modèle économique qui n'est plus adapté au marché mondial. En particulier la taille moyenne des entreprises italiennes est désormais trop petite, tandis que les districts industriels traversent eux une crise majeure.
En effet, 40 à 50% des salariés dans l’industrie italienne le sont dans des firmes de moins de 50 employés, contre 20-25% en France, avec un nombre moyen de salariés par entreprise de 8 (13 en France). Or la petite taille de ces entreprises, loin de favoriser l’économie, constitue au contraire un frein puisqu’elle les empêche de conquérir les marchés étrangers. En leur sein, les économies d’échelle et la productivité par salarié sont moindres et elles ne peuvent donc pas investir suffisamment du fait de leurs difficultés de financement.
De plus, le capitalisme familial occupe encore une grande place en Italie. Or celui-ci se caractérise par une forte méfiance et une forte opacité vis-à-vis des investisseurs institutionnels ce qui retarde la nécessaire modernisation de ces PME qui ne sont donc plus assez compétitives pour faire face à la concurrence internationale.
Le modèle de production italien par districts industriels, autrefois enviés par de nombreux pays, est partiellement en crise. La force de ces bassins de mono-activité reposait sur un phénomène de synergie entre les entreprises. Or leur structure en réseau est désormais mise à mal par un nombre croissant de délocalisations qui rompent ces liens traditionnels existants entre elles. De plus, cette organisation conduit à un partage des innovations qui prime de fait sur la recherche.
Il n’est alors donc pas surprenant que l’emploi soit en diminution dans ces districts. Les grands groupes eux-mêmes connaissent d’importantes difficultés. Au cours de ces dernières années de nombreuses entreprises ont été rachetées par des groupes étrangers (exemple du rachat du sidérurgiste Lucchini par le russe Severstal) ou connaissent une forte concurrence étrangère en Italie même (implantation de Carrefour et d’Auchan) ce qui laisse craindre que le pays devienne, comme l’affirme le sociologue Luciano Gallino « une sorte de colonie soumise aux exigences économiques, sociales et politiques d’autres pays ».
Tourisme
L'Italie est la quatrième destination touristique mondiale. La majorité des touristes en Italie se concentre à Rome qui est ainsi la deuxième ville la plus visitée au monde après Paris (avec laquelle elle est d'ailleurs jumelée) avec environ 12 millions de visiteurs annuels. Grâce à son riche passé historique et culturel, à ses nombreuses stations balnéaires ainsi qu’à la présence des Alpes, propices aux sports d’hiver, l’Italie est la quatrième destination touristique mondiale. En 2006, les recettes touristiques s’élevaient à environ 38,1 milliards de dollars.
Crime organisé
L'Italie est sûrement le pays d'Europe où le crime organisé est le plus développé. Les plus connus sont les organisations populaires de la mafia sicilienne, la 'Ndrangheta calabraise et la Camorra à Naples. Elles sont bien établies sur leurs territoires et sont actives dans les les activités de l'extorsion, le trafic de drogue, la prostitution et l'économie informelle. On pense que 7 pour cent du PIB italien en est le produit.
Liste d'entreprises italiennes
La liste ci-dessous ne pouvant regrouper l'ensemble des entreprises italiennes, elle propose de rassembler les grandes entreprises (plus de 250 employés) ou encore les PME dont la notoriété est incontestable.
Classement alphabétique
wiki
L'Italie est un pays industriel à l'économie diversifiée, dont le produit intérieur brut, global ou par habitant, se compare à ceux de pays comme la France ou la Grande-Bretagne. Ce produit intérieur brut de 2 313 893 milliards de dollars en fait la 6e puissance économique mondiale en 2009 derrière les États-Unis, le Japon, la Chine, l'Allemagne et la France.
L'économie italienne est caractérisée par les contrastes régionaux importants, entre le nord (plaine du Pô) très développé, industrialisé, et très dynamique, le centre, autour de Rome dominé par le secteur tertiaire et les fonctions politiques de la capitale, et le sud, le Mezzogiorno, plus rural et qui souffre d'un taux de chômage élevé (de l'ordre de 14 %) et la présence de la mafia. Ce déséquilibre perdure malgré les nombreuses politiques menées en faveur du développement du Mezzogiorno.
L'autre caractéristique est l'importance des petites et moyennes entreprises (plus fort taux en Europe), notamment dans le nord-est (Vénétie), qui contribuent fortement à la notoriété du savoir-faire italien dans le monde. En effet, la balance commerciale de l'Italie est positive si on exclu le secteur énergétique. À noter cependant que certains secteurs sont très concentrés, tels celui de l'automobile quasi monopolisé par le groupe Fiat (marques Fiat, Alfa Romeo, Lancia).
C'est une économie très tributaire des importations pour ses approvisionnements en matières premières et en énergie (plus de 75 % de l'énergie est importée, le pays disposant de quelques gisements de gaz naturel et de ressources en hydro-électricité, mais ayant renoncé totalement à l'énergie nucléaire).
Au cours des dernières décennies, le pays a poursuivi une politique fiscale stricte dans le but de répondre aux critères économiques et monétaires de l'Union européenne, ce qui lui a permis, grâce également à des taux d'intérêts limités et une inflation plus basse, de participer à l'euro dès sa création en 1999.
Néanmoins, depuis 15 ans, les performances économiques de l'Italie sont inférieures à la moyenne européenne. Cela a conduit les gouvernements de Silvio Berlusconi puis de Romano Prodi à mettre en oeuvre de nombreuses réformes pour à court terme améliorer la compétitivité du pays et à plus long terme sa croissance économique. Cependant la mise en œuvre de réformes très souhaitables du point de vue des économistes, comme l'allègement des prélèvements obligatoires, l'assouplissement du marché du travail et la réforme de l'onéreux système de retraites, avance lentement du fait de la stagnation de l'économie, de l'opposition des syndicats et de l'instabilité (relative) du gouvernement.
Les faiblesses de l'économie italienne
Elles sont principalement dues à un modèle économique qui n'est plus adapté au marché mondial. En particulier la taille moyenne des entreprises italiennes est désormais trop petite, tandis que les districts industriels traversent eux une crise majeure.
En effet, 40 à 50% des salariés dans l’industrie italienne le sont dans des firmes de moins de 50 employés, contre 20-25% en France, avec un nombre moyen de salariés par entreprise de 8 (13 en France). Or la petite taille de ces entreprises, loin de favoriser l’économie, constitue au contraire un frein puisqu’elle les empêche de conquérir les marchés étrangers. En leur sein, les économies d’échelle et la productivité par salarié sont moindres et elles ne peuvent donc pas investir suffisamment du fait de leurs difficultés de financement.
De plus, le capitalisme familial occupe encore une grande place en Italie. Or celui-ci se caractérise par une forte méfiance et une forte opacité vis-à-vis des investisseurs institutionnels ce qui retarde la nécessaire modernisation de ces PME qui ne sont donc plus assez compétitives pour faire face à la concurrence internationale.
Le modèle de production italien par districts industriels, autrefois enviés par de nombreux pays, est partiellement en crise. La force de ces bassins de mono-activité reposait sur un phénomène de synergie entre les entreprises. Or leur structure en réseau est désormais mise à mal par un nombre croissant de délocalisations qui rompent ces liens traditionnels existants entre elles. De plus, cette organisation conduit à un partage des innovations qui prime de fait sur la recherche.
Il n’est alors donc pas surprenant que l’emploi soit en diminution dans ces districts. Les grands groupes eux-mêmes connaissent d’importantes difficultés. Au cours de ces dernières années de nombreuses entreprises ont été rachetées par des groupes étrangers (exemple du rachat du sidérurgiste Lucchini par le russe Severstal) ou connaissent une forte concurrence étrangère en Italie même (implantation de Carrefour et d’Auchan) ce qui laisse craindre que le pays devienne, comme l’affirme le sociologue Luciano Gallino « une sorte de colonie soumise aux exigences économiques, sociales et politiques d’autres pays ».
Tourisme
L'Italie est la quatrième destination touristique mondiale. La majorité des touristes en Italie se concentre à Rome qui est ainsi la deuxième ville la plus visitée au monde après Paris (avec laquelle elle est d'ailleurs jumelée) avec environ 12 millions de visiteurs annuels. Grâce à son riche passé historique et culturel, à ses nombreuses stations balnéaires ainsi qu’à la présence des Alpes, propices aux sports d’hiver, l’Italie est la quatrième destination touristique mondiale. En 2006, les recettes touristiques s’élevaient à environ 38,1 milliards de dollars.
Crime organisé
L'Italie est sûrement le pays d'Europe où le crime organisé est le plus développé. Les plus connus sont les organisations populaires de la mafia sicilienne, la 'Ndrangheta calabraise et la Camorra à Naples. Elles sont bien établies sur leurs territoires et sont actives dans les les activités de l'extorsion, le trafic de drogue, la prostitution et l'économie informelle. On pense que 7 pour cent du PIB italien en est le produit.
Liste d'entreprises italiennes
La liste ci-dessous ne pouvant regrouper l'ensemble des entreprises italiennes, elle propose de rassembler les grandes entreprises (plus de 250 employés) ou encore les PME dont la notoriété est incontestable.
Classement alphabétique
- Spoiler:
A
Agusta, industrie
Alenia Aeronautica (groupe Finmeccanica), industrie
Alenia Spazio (groupe Finmeccanica), industrie
Alessandro dell'acqua, mode
Alfa Romeo, automobile
Alientech, chiptuning
Alitalia, transport aérien
Alleanza Assicurazioni, assurances
Ansaldo, industrie lourde, énérgie
AnsaldoBreda, industrie transports
Armani Jeans, mode
Aprilia, Motocycles
Assicurazioni Generali, assurances, finance
Autobianchi, automobile
Autogerma, industrie
Autogrill (groupe Edizione Holding), services, restauration
Autostrade, services
B
Banca Antonveneta (Banca Antoniana Popolare Veneta), banque
Banca di Roma (groupe Capitalia), banque
Banca Intesa, banque
Banca Lombarda, banque
Banca Monte dei Paschi di Siena, banque
Banca Nazionale del Lavoro, banque
Banca Popolare dell'Emilia Romagna, banque
Banca Popolare di Lodi, banque
Banca Popolare di Milano, banque
Banco di Sicilia, banque
Barilla, agroalimentaire
Benetton, mode
Bvlgari, mode
C
Campagnolo
Capitalia, banque
Cassa di Risparmio di Firenze, banque
Cattolica Assicurazioni, assurances
Cerruti, mode
Cizeta
Comau (groupe Fiat), industrie robotique
Creditras Vita (groupe RAS), assurances
D
DaimlerChrysler Italia Holding, industrie
Dalmine SpA, sidérurgie
Danieli SpA, construction aciéries
De Agostini (édition)
Diesel, mode
Dolce & Gabanna, mode
Ducati, moto
DeLonghi, électroménager
E
Edison, industrie
Edizione Holding, industrie
EFIM, holding d'Etat
Ellesse, mode
Emporio Armani, mode
Endemol (groupe Mediaset), production télévisuelle
Endesa (groupe Enel), électricité
Enel Energia (groupe Enel), services électricité
Enel Trade (groupe Enel), industrie
Enel, industrie
Energie, mode
Enichem (groupe ENI), chimie
ENI, industrie
Erg, industrie
Esselunga (groupe Supermarkets Italiani), grande distribution
Esso italiana, industrie
ETI (Ente Tabacchi Italiani), industrie
F
Fabbri Editori, éditions
Fendi, mode
Ferrari, automobile
Ferre, mode
Ferrero, agroalimentaire
Ferrovie dello Stato, services
Fiat, automobiles
Fiat Professional, véhicules utilitaires
Fiat V.I., transport
Fideuram Vita, assurances
Fincantieri (chantiers navals), industrie
Fineldo, industrie
Fininvest, multimédias
Finmeccanica, industrie
Fondiaria Sai, assurances
G
Galbani, agroalimentaire
Generali, assurances
Gestore della rete di trasmissione nazionale, industrie
Gianni Versace, mode
Giorgio Armani, mode
Gruppo Editoriale L'Espresso, médias
Gucci, mode
Giochi Preziosi, jouets
H[modifier]
HDP (Holding di Partecipazioni Industriali), industrie
I
IBM Italia, industrie
IFI (Istituto Finanziario Industriale), Holding famille Agnelli/Fiat
IFIL Holding financier
Impregilo, general contractor - génie civil/bâtiment
Italcementi, ciment
Italchimici, Farmacéutica
Italgas (groupe ENI), industrie
Italsider, sidérurgie
Italmobiliare, industrie
IVECO (groupe Fiat), industrie
Indesit
K
Kappa, mode
Kuwait Petroleum Italia, pétrole
L
Lamborghini, automobile
Lancia, automobile
La Rinascente, grande distribution
Lavazza, agroalimentaire
Lotto, mode
Luxottica, industrie
M
Manfrotto, trepieds pour appareils photographiques
Martini, agroalimentaire
Maserati, automobile
Mediaset (dont Canale 5), médias
Mediobanca (Banca di credito finanziario), banque
Merloni (électroménager, groupe Fineldo), industrie
Miss Sixty, mode
Missoni, mode
Montepaschi Vita, assurances
O
Olivetti, industrie
P
Pagani, automobile
PAM, distribution
Parmalat, agroalimentaire
Piaggio, automobiles et motocycles
Pininfarina, carrosseries automobiles
Pirelli, Groupe fabriquant des pneumatiques - câbles énergie et télécoms
Polimeri Europa (groupe ENI), industrie
Poste italiane, services
Prada, mode
Publitalia (groupe Mediaset), publicité
R
RAI (radiotelevisione italiana), multimédias
RCS MediaGroup (Rizzoli-Corriere della Sera, groupe HDP), multimédias
Replay, mode
Riunione Adriatica di Sicurta ou RAS, assurances
Riva Acciaio, sidérurgie
Roberto Cavalli, mode
Ray Ban, mode
S
Sanpaolo IMI, banque
Sanpaolo Vita, assurances
San Pellegrino, agroalimentaire
Saras (raffinerie sarde), raffinerie
Sergio Tacchini, mode
Sevel (Società europea di veicoli leggeri, Fiat-PSA), industrie
Supermarkets Italiani, grande distribution
Superga, chaussures
T
Telecom Italia (groupe Olivetti), télécoms
TIM (Telecom Italia Mobile, groupe Telecom Italia), télécommunications mobiles
Torno Internazionale SpA, bâtiment et travaux publics
Toro Assicurazioni, assurances
Tre, téléphonie portable
Trenitalia (groupe Ferrovie dello Stato), services
U
Unichips, agro-alimentaire
Unicredit Banca (groupe Unicredito italiano), banque
Unicredit Group, banque
Unipol, assurances
V
Valentino, mode
Vespa, moto
W
Wind Telecomunicazioni SpA (groupe Enel), tél
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Re: Économie de l'Italie
Situation économique italienne
lemoci.comConjoncture économique
L'Italie, qui connaissait une croissance plus faible que la moyenne européenne, a été sévèrement affectée par la crise mondiale, son économie se contractant de -5% en 2009. Bénéficiant de la reprise de la demande mondiale et du retour de la confiance, les exportations et les investissements se sont redressés en 2010, alimentant une croissance évaluée à 1% du PIB. Selon les prévisions, la croissance devrait rester faible en 2011.
Le gouvernement a lancé différentes mesures sociales pour tenter d'aider les plus défavorisés, ce qui a eu comme conséquence directe d'augmenter dramatiquement les dépenses publiques d'un pays qui affiche des dettes publiques parmi les plus élevées du monde (plus de 100% du PIB). Le gouvernment a donc adopté un plan d'austérité de 24 milliards d'euros sur trois ans, fait de gel des salaires et d'augmentation de la fiscalité, et visant à ramener le déficit public à 2,7% du PIB en 2012 et à diminuer le ration dette/PIB. La priorité est également à la lutte contre l'évasion fiscale, dans ce pays où l'économie souterraine est importante.
Le taux de chômage a progressé se situant aux alentours de 8,7%. Les inégalités régionales sont importantes, entre le nord très industrialisé et très dynamique, et les régions rurales et pauvres du Mezzogiorno, au sud.
Principaux secteurs d'activité
Le secteur agricole contribue à environ 2% du PIB italien. L'Italie est le plus grand producteur européen de riz, de fruits et de végétaux et également le plus grand producteur et exportateur mondial de vin. Le pays est l'une des puissances agricoles majeures de l'Union Européenne. Cependant, l'Italie a des ressources naturelles limitées. Le pays doit importer la plupart des matières premières requises pour la fabrication et plus de 80% de ses ressources énergétiques.
Le tissu industriel de l'Italie est composé majoritairement de petites et moyennes entreprises familiales. Plus de 90% des entreprises industrielles ont moins de 100 employés. Le pays souffre en ce sens d'un déclin dans la compétitivité mondiale. La fabrication des biens de luxe (haute couture, voitures, épicerie fine) constitue une part importante de l'industrie italienne. Le pays est le premier exportateur de produits de luxe. Ses principales industries concernent les machines de précision, les véhicules à moteur, les produits chimiques, les produits pharmaceutiques, les articles électriques, la mode et les vêtements.
Le secteur des services contribue à 70% du PIB. Le tourisme joue un rôle majeur, l'Italie étant le troisième pays touristique d'Europe derrière la France et l'Espagne.
Pour des informations plus détaillées sur les industries en Italie :
http://www.globaltrade.net/international-trade-import-exports/m/c/Italy.html
Commerce extérieur
L'Italie fait partie des dix premières nations commerciales dans le monde, et le commerce représente près de 60% du PIB. Les produits manufacturés représentent plus de 90% des exportations du pays. L'Italie affiche une balance commerciale déficitaire, dont le solde s'est agravé suite à la hausse des cours du pétrole survenue en 2008 (le pays importe 80% de ses ressources énergétiques), et à l'appréciation de l'euro. Malgré son amélioration récente, le solde commercial devrait continuer à se détériorer au cours des prochaines années. Les principaux partenaires commerciaux de l'Italie sont l'Union européenne (Allemagne, France, Espagne, Pays-Bas, Royaume-Uni), la Chine, les Etats-Unis, la Suisse et la Russie.
Consultez GlobalTrade.net pour obtenir plus d'informations sur la politique commerciale de l'Italie.
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Re: Économie de l'Italie
Berlusconi change de cap après la “lettre secrète” de la BCE
Les Italiens ont peur de l’avenir. Cette crainte était relayée ce mardi matin par les Unes des grands journaux du pays.
Selon le Corrierre della Sera, Silvio Berlusconi a reçu un «courrier secret» de la Banque centrale européenne (BCE). Cette dernière, en échange de son soutien à l’Italie, a demandé au Cavaliere d’adopter de nouvelles mesures destinées à atteindre un budget équilibré d’ici 2013, au lieu de 2014.
Le Président de la BCE, lui-même, a confirmé l’information.
“Nous avons demandé et de façon très claire ces derniers jours, au gouvernement italien de prendre un certain nombre de décisions, qui ont été prises, et en particulier d’accélérer le retour à une situation budgétaire normale, et nous avons demandé la même chose au gouvernement espagnol”, a précisé Jean-Claude Trichet.
Ceci explique donc l’annonce,vendredi dernier, par le Premier ministre italien, d’une série de nouvelles mesures destinées à atteindre un budget équilibré un an plus tôt que ce qui était initialement prévu.
Il s’agit d’un changement important dans la stratégie de Berlusconi, lui qui a toujours défendu la “bonne santé” de l‘économie italienne.
«Nous devons reconnaître que le monde est entré dans une crise financière qui frappe tous les pays, une crise mondiale qui s’ajoute à toutes les crises déjà existantes et qui ne respecte pas du tout la réalité économique et les fondamentaux économiques”, a déclaré Silvio Berlusconi.
Silvio Berlusconi essuie une fois de plus les critiques de l’opposition qui l’accuse d’avoir placé l’Italie sous “tutelle” des puissances étrangères.
Reste que le Cavaliere bénéficie du soutien des marchés. Selon certains experts économiques, ces nouvelles mesures devraient en effet leur redonner confiance et leur épargner un nouveau vent de tourmente.
Copyright © 2011 euronews
Les Italiens ont peur de l’avenir. Cette crainte était relayée ce mardi matin par les Unes des grands journaux du pays.
Selon le Corrierre della Sera, Silvio Berlusconi a reçu un «courrier secret» de la Banque centrale européenne (BCE). Cette dernière, en échange de son soutien à l’Italie, a demandé au Cavaliere d’adopter de nouvelles mesures destinées à atteindre un budget équilibré d’ici 2013, au lieu de 2014.
Le Président de la BCE, lui-même, a confirmé l’information.
“Nous avons demandé et de façon très claire ces derniers jours, au gouvernement italien de prendre un certain nombre de décisions, qui ont été prises, et en particulier d’accélérer le retour à une situation budgétaire normale, et nous avons demandé la même chose au gouvernement espagnol”, a précisé Jean-Claude Trichet.
Ceci explique donc l’annonce,vendredi dernier, par le Premier ministre italien, d’une série de nouvelles mesures destinées à atteindre un budget équilibré un an plus tôt que ce qui était initialement prévu.
Il s’agit d’un changement important dans la stratégie de Berlusconi, lui qui a toujours défendu la “bonne santé” de l‘économie italienne.
«Nous devons reconnaître que le monde est entré dans une crise financière qui frappe tous les pays, une crise mondiale qui s’ajoute à toutes les crises déjà existantes et qui ne respecte pas du tout la réalité économique et les fondamentaux économiques”, a déclaré Silvio Berlusconi.
Silvio Berlusconi essuie une fois de plus les critiques de l’opposition qui l’accuse d’avoir placé l’Italie sous “tutelle” des puissances étrangères.
Reste que le Cavaliere bénéficie du soutien des marchés. Selon certains experts économiques, ces nouvelles mesures devraient en effet leur redonner confiance et leur épargner un nouveau vent de tourmente.
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Syfou- Adminstrateur
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