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Des gisements de pétrole et de gaz découverts en Algérie

2 participants

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Personne à contacter Des gisements de pétrole et de gaz découverts en Algérie

Message par Daûphin_zz_47 Ven 30 Déc - 13:01

Des gisements de pétrole et de gaz découverts en Algérie

Régions pétrolifères en Afrique

Algérie

En Algérie en 2004, la production journalière est de 1,23 Mbbls. En incluant la production journalière de 445 kbep de condensats et de 250 kbep de liquides de gaz naturel (éthane, propane, butane, éthylène, etc), la production de ce pays en 2004 est de 1,925 Mbbls/j, en augmentation par rapport à 2003 (1,86 Mbbls/j). Seuls 246 kbbls/j sont consommés dans le pays.

Le pays possède plusieurs grands bassins producteurs (quatre selon le découpage choisi ici), de géologies assez comparables (roches sources siluriennes et parfois dévoniennes, pièges anticlinaux) :
Le grand erg occidental (bassin d'Ahnet), qui produit surtout du gaz. Hassi R'Mel est le plus grand gisement de gaz d'Afrique avec environ 16 Gbep (dont un de liquides), il est le cœur de la production de gaz de la Sonatrach (compagnie nationale) : en plus de sa propre production, il centralise le gaz des autres régions et est le point de départ des gazoducs d'exportations vers l'Espagne (via le Maroc) et l'Italie (via la Tunisie). Du gaz est aussi exporté sous forme cryogénique.

Le grand Erg oriental, ou bassin de Berkine, est lui plutôt pétrolier, et a donné plus de 15 Gbbls. On trouve ici le gisement de Hassi Messaoud, plus grand gisement de pétrole d'Afrique, avec quelque 9 Gbbls (initialement) de pétrole de très bonne qualité. Hassi R'mel et Hassi Messaoud ont été découverts à quelques mois d'intervalle, en 1956, ce qui explique en partie la réticence française à accorder l'indépendance.
Le bassin d'Illizy, un peu plus au sud, est principalement gazier.

Le bassin d'In Salah, prolongement méridional de celui d'Ahnet, dont les importantes réserves de gaz commencent à être développées.

Les réserves prouvées totales actuellement annoncées sont de 10,7 Gbbls (brut seulement) pour l'Algérie, chiffre qui, pour une fois, semble un peu trop bas. Le pays, malgré 40 ans d'activités pétrolières, semble avoir encore un certain potentiel d'exploration - ainsi, Anardarko a trouvé 2 Gbbls ces 15 dernières années. Un peu plus de 1 100 puits d'exploration ont été forés. Il semble raisonnable d'estimer la production future de brut à entre 15 et 20 Gbbls. Des réserves de condensats et de GPL (liquides venant des gisements de gaz) sont elles estimées à 6 Gbep.
Le pays est encore plus riche en gaz naturel, et la production, en équivalence énergétique, dépasse celle du pétrole. Avec 25 Gbep au moins de réserves en gaz, le pays peut maintenir sa production actuelle pendant des décennies.

http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9gions_p%C3%A9trolif%C3%A8res_en_Afrique


C’était la société française SN Repal qui a découvert le plus grand gisement de pétrole en 1956 à Hassi Massoud. Puis la société américaine Anadarko a Hassi Berkine entre 1990 et 1994.

La découverte du pétrole a constitué une rude épreuve pour les négociateurs d’Evian, sachant que c’était les compagnies françaises qui ont découvert le pétrole, la Sahara algérien alimentait la quasi-totalité des besoins français en pétrole. Très hâtivement, le gouvernement français a pris conscience de l’importance de cette matière stratégique, il a précipité déjà en 1957, la création de l’organisation commune des régions sahariennes (OCES), puis en 1958 a créé le code pétrolier saharien qui, stipulait à travers l’ordonnance 58-1112 de novembre 1958, la séparation du Sahara du reste de l’Algérie.

S’agissant du pétrole, sous la mainmise française jusqu’à l’indépendance en 1962, on trouve d’un côté les Français qui ont compris, surtout sous la direction du général de Gaule, que sur le plan politique et financier leur présence en Algérie a sonné le glas, ils préfèrent se résoudre aux récriminations du FLN, et permettant l’indépendance à l’Algérie à condition qu’elle coopère. Les Algériens de leur côté, ont compris aussi, faute de moyen techniques et humains à leur disposition, qu’ils ne pouvaient s’en passer du savoir-faire français pour l’exploitation du pétrole. Nous avons assisté donc à la création de l’OS (l’organisme saharien).

Cet organisme n’a ainsi constitué qu’une étape intermédiaire, de courte durée, s’acheminant vers la prise en main par les Algériens des richesses pétrolière de leur pays. Il a été présidé par la Liamine Khan, ex-secrétaire d’Etat au GPRA, assisté par Claude Cheysson, polytechnicien et énarque du côté français. Les Algériens, ne pouvaient, faute de compétences et de moyens appropriés en la matière, procéder à l’exploitation ou la transportation des hydrocarbures ; ils ont recouru à une stratégie qui consiste à dresser les compagnies pétrolière étrangères les unes contre les autres ; comme nous allons voire pendant la vague de nationalisation au début des années 70. (Les américains contrent le français). C’est de la sorte qu’ils ont précédé pour créer la première compagnie pétrolière algérienne, la Sonatrach (Société Nationale de Transport et de Commercialisation des Hydrocarbures).

C’est la société britannique d’engineering Constrictors John Brown qui avait procédé à la réalisation du troisième pipe-line d’Arzew qui devient opérationnel vers la-mi 1966. La société pétrolière était placée sous la tutelle du ministère de l’économie et Blaid Abdeslam comme P-DG. (Les sociétés françaises avaient déjà réalisé deux pipe-lines : celui de Bedja et de Skirna).

Le 29 juillet 1965, nous avons assisté à l’accord franco-algérien sur l’exploitation du pétrole et du gaz ; ce dernier a consisté à créer par les deux Etats une Association coopérative (Ascoop) destinée à la recherche et l’exploitation en commun des hydrocarbures en Algérie. Le protocole portant création de cette association lui attribuait un immense domaine minier, dénommé « surface coopérative », d’une superficie de 180 000 km2. « Au plan opérationnel, l’Ascoop avait démarré sur les chapeaux de roues, avec les découvertes des gisements de Guellala par la Soptal et Ouad Nmour par la Sonatrach. En revanche, au plan politique, les choses ont mal tourné. Le différend portait moins sur les chiffres que le programme des travaux. La partie algérienne souhaitait donner un coup de fouet à l’exploitation sur cet immense domaine attribuée à l’Association, tandis que le côté français représenté par Elf-Erap envisagé un programme de travaux minium ».

Les prémisses de la nationalisation ont commencé depuis la moitié des années 60, notamment suite l’accord gazier de 1967. Les équipes de commerciales de la Sonatrach se lancèrent dans la recherche d’acheteurs potentiel, ils se sont déplacés surtout en Europe ; or le résultat s’est concrétisé du côté américain. Le lobby algérien aux Etats-Unis avec Massoud Zeguar, M’hamed Yazid, Abdelkader Chanderli, Chrif Guellal ex- ambassadeur aux Etats-Unis, s’est rapproché du milieu pétrolier américain : George Schulz, secrétaire au Trésor puis secrétaire d’Etat, Caspar Weinberger, secrétaire à la Défende, John Sheehan, commandant suprême de l’OTAN, Keneth Davis secrétaire adjoint à l’énergie, etc. Ces réseaux ont inauguré la rentrée des Etats-Unis en Algérie concrétisée par le contrat Sonatrach/El Paso Natural Gaz de 1969. « Achetons donc du pétrole et vendons en contrepartie nos produits et le know-how de nos entreprises », tel était le mot d’ordre lancé par les milieux d’affaires, soutenus par les politiciens. Les firmes américaines, de plus en plus nombreuses, invertissent avec le temps d’autres secteurs de l’économie algérienne. Qu’il s’agisse de fabrication de matériel téléphonique, de créer un institut de formation des ingénieurs et de technicien, etc. » a précisé l’auteur.

Le processus de nationalisation a commencé après l’adhésion de l’Algérie à l’OPEP en 1969 ; l’organisation recommanda aux ministres réunis à Alger en juin 1970, lors de la conférence de l’organisation, d’adopter un modèle de relations pays producteurs/compagnies pétrolières. Ces recommandations ont été mises en pratique lors du contrat conclu avec la société américaine Gettey Petrolium.

L’organisation en avait fait de même un mois auparavant, lors de la réunion de ce que l’ont avait appelé le « front du refus », à savoir la rencontre tripartite Algérie-Lybie-Irak, destinée à harmoniser la politique des trois pays. Le tournant décisif dans la définition de ces relations intervient lors de la réunion du conseil des ministres des pays de l’OPEP à Caracas, en décembre 1970. A cette occasion fut adoptée « la résolution 120 », probablement la plus importante dans les anales de l’organisation jusqu’à ce jour. Cette résolution recommandait de porter le taux d’imposition des bénéfices des sociétés pétrolières étrangères à 55% au minimum, tout comme elle approuvait et soutenait par avance tout gouvernement qui relaverait ce taux sans négociation préalable (le Venezuela, pays hôte de la conférence, donna l’exemple en passant aussitôt à 60%). Elle demandait aussi aux Etats membres de rechercher une augmentation générale des prix et de les uniformiser en s’alignant sur les prix les plus élevés. Sur ce point également, elle encourageait les pays à fixer d’autorité des pris affichés.

C’est sur cet arrière base que les Algériens ont entamé leurs négociations avec les Français. La demande la plus importante portait cependant sur le contrôle des opérations d’exploitation des champs de pétrole : les Algériens exigeaient de mettre fin au système de fifty-fifty toujours en vigueur au sein de la Scoop et le SN Repal, ainsi qu’à celui des concessions instaurées durant la période coloniale puis reconduites par les accords d’Evian et d’Alger.

Partant de ce postulat, ils proposaient deux variantes : la première était de racheter les filiales des compagnies françaises ou leur actif en Algérie, la seconde consistant à reconduire les partenariats déjà existants, mais avec une participation algérienne majoritaire de 51% au moins. Treize sociétés étaient concernées par ces mesures dans le secteur de production, se trouvaient la CFP (A), la SN Repal, la CREPS, la SNPA, Eurafrep, Froncarep, Coparex et Omnirex, dont 51% des intérêts étaient transférés à la Sonatrach ; la SEHR, concessionnaire de gisements de gaz de Hassi R’mel, était nationalisée à 100%. Pour la partie transport terrestre, étaient également nationalisés à 100% SOPEG, Traps, Trapsa, concessionnaire d’oléoducs, et SOTRA, concessionnaire du gazoduc Hassi R’mel-Arzew.

La nationalisation des hydrocarbures était presque achevée durant l’époque Boumediene. Après sa disparition en 1978, l’autre armada le succédant, notamment sous la direction de Belkacem Nabi, avait tenté de créer des réseaux internationaux, notamment avec les Français, cela s’est concrétisé par la signature de l’accord gazier de 1982 où la France a décidé d’acheter le gaz algérien à un prix avantageux pour les Algériens, 30% plus cher que le marché. Ce contrat avait pour but de torpiller la présence américaine en Algérie en remettant en cause le contrat Sonatrach/El Paso Natural Gaz de 1969 conclu avec les Américains. Mais en vain ; l’ouverture du secteur pétrolier suite à la crise de cessation de paiement en 1986, allait faire rentrer les Américains par la grande porte.

Le contre choc pétrolier de 1986 a été violent, tandis que la chute des prix qu’il a entrainée a duré quelques années. Le prix moyen des bruts, qui était encore de 28 dollars le baril en 1985, a chuté à 12 dollars en mars-avril 1986, avant d’atteindre 10 dollars en juillet. Ce n’est qu’à partir de 1990 qu’il a repassé la barre des 20 dollars. Ce bas niveau de prix qui perdurait, a alors poussé l’OPEP à organiser le 1er mai 1986 une conférence conjointe avec d’autres pays producteurs non membres de l’organisation (Angola, Chine, Colombie, Egypte, Malaisie, Mexique, Oman), dans le but de trouver une solution commune qui permettrait de renverser la donne.

C’est dans ce contexte qu’intervient la première réforme allant dans le sens de l’ouverture du secteur pétrolier après sa nationalisation. Le gouvernement algérien décida de modifier certaines dispositions de la loi de 1971 sur les hydrocarbures afin de les rendre plus attrayantes pour les entreprises internationales. La réforme fut adoptée le 19 aout 1986. Il était décidé que toute entreprise désireuse de participer à la recherche d’hydrocarbures en Algérie ne pouvait le faire qu’en partenariat avec la Sonatrach, qui détenait, comme par le passé, un minimum de 51% d’intérêts dans l’association. Néanmoins, l’associé étranger avait désormais la possibilité de devenir opérateur sur les gisements découverts.

La deuxième modification, tout aussi importante, introduite par cette loi portait sur le volet juridique du partenariat avec la Sonatrach de l’entreprise pétrolière étrangère, qui se ferait à l’avenir désignée selon la formule « de partage de la production », que les Anglo-Saxons, qui en sont les inventeurs, appellent « production sharing agreement ».

La deuxième grande loi allant vers l’ouverture du champ pétrolier au partenaire étranger fut l’œuvre de Sid Ahmed Ghozali en 1991, qui fut Premier ministre à l’époque ; elle a eu pour cause la difficulté financière qu’encourait l’Algérie dans cette période. « Si, pour sortir notre pays des fourche Candines du FMI, déclare ce haut fonctionnaire, il faut vendre le quart de Hassi Massoud je suis prêt à cela. »

Ce changement d’orientation, fondamental par rapport aux lois d’avril 1971, était clairement exprimé dans la loi qu’il fit adopter par l’Assemblée nationale le 4 décembre 1991. Il procéda de fait, à un toilettage complet de la loi d’aout 1986 pour rendre possible ce type de partenariat de la compagnie nationale avec une entreprise étrangère sur les gisements déjà découvert. Cette loi a permis la rentrée en force des entreprises américaines. Parmi elles, se trouvait Anadarko, une petite société américaine basée au Texas, connue par les découvertes qu’elle enregistra en 1990 et 1994. C’était une filiale de Panhandle Oil and Gaz, une autre compagnie texane qui avait été dans les 1970 cliente de la Sonatrach, avec laquelle elle avait alors passé un contrat d’achat de Gaz.

En association avec une compagnie britannique (Lasmo) et une autre danoise (Maersk), Anadarko réalisera en un temps record – moins de deux ans – les deux découvertes les plus importantes de l’Algérie depuis celle de Hassi Massoud 1956 : celle du gisement géant de Hassi Berkine et Ourhoud. Avec l’arrivée de Bouteflika et Chakib Khalil ministre des Energies et des Mines, d’une part, l’équipe de Gorges Buch, notamment Dick Chenny, ancien P-DG de Haliburton (la plus grande entreprise d’engineering et de construction au monde), la secrétaire d’Etat Condoleezza Rice, précédemment membre du conseil d’administration d’Union Oil of California, de l’autre, nous avons assisté à la percée américaine en Algérie.

Tribune Libre - Boudaoud Hammou

Revue du livre Histoire secrète du pétrole algérien. Hocine Malti. La Découverte. Paris. Septembre 2010.


L’Algérie réalise ses premières découvertes du pétrole dans le nord du pays

L’Algérie a réalisé en 2011 ses premières découvertes du pétrole et du gaz dans le nord du pays, une région supposée riche en hydrocarbures mais encore sous-explorée, a annoncé jeudi à Alger le ministre de l’Energie et des Mines, M. Youcef Yousfi.

Les résultats d’exploration menés dans le nord du pays étaient «très encourageants», a déclaré M. Yousfi à la presse en marge d’une séance plénière à l’Assemblée populaire nationale (APN), consacrée aux questions orales. Selon le ministre, deux gisements pétroliers ont été découverts en 2011 l’un au nord du pays dans la wilaya de Tébessa et le second est situé entre les wilayas d’El Bayadh et de Béchar, au sud ouest.

Deux autres découvertes gazières ont été réalisées dans la région de Tamzaya, située entre El Bayadh et Béchar, et à Djebel Dermoune au sud de Tébessa. M. Yousfi a indiqué que le département de l’énergie allait procéder au premier trimestre 2012 à l’évaluation des nouvelles découvertes réalisées en 2011 afin de déterminer le taux de reconstitution des réserves d’hydrocarbures.

Le ministre a fait savoir aussi qu’une vingtaine de nouvelles découvertes a été réalisée en 2011. En 2010, l’Algérie a réalisé 29 découvertes d’hydrocarbures, dont la plupart se situe dans les bassins du sud est du pays, plus exactement à Berkine et Illizi. 27 de ces découvertes ont été réalisées par Sonatrach en effort propre.
Le Sahara Est demeure la principale province pétrolière de l’Algérie et recèle encore un bon potentiel de découvertes, selon des données déjà publiées par le ministère de l’Energie et des Mines.

Dans le nord du pays, et malgré les découvertes d’huile et du gaz de petite taille, le potentiel pétrolier n’a pas encore été révélé du fait d’une géologie complexe, selon les mêmes données.
Le Sahara Central, considéré comme une zone gazifière permettent d’espérer d’autres découvertes, alors que les ressources du Sahara Ouest demeurent pratiquement inconnues

http://www.algerie360.com/algerie/lalgerie-realise-ses-premieres-decouvertes-du-petrole-dans-le-nord-du-pays/

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Personne à contacter Re: Des gisements de pétrole et de gaz découverts en Algérie

Message par mohameddzairi Dim 15 Jan - 23:36

et on découvrira d'autres gisements Inchalah !

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