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Relation franco-marocaine

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Personne à contacter Relation franco-marocaine

Message par Daûphin_zz_47 Dim 27 Mai - 13:25

Relation franco-marocaine

Relations politiques / visites
La France souhaite le plein succès du processus de réforme en cours au Maroc. Nos relations bilatérales sont marquées par un dialogue dense et régulier depuis le début des années 1990. Mohammed VI a choisi la France pour effectuer sa première visite d’Etat à l’étranger en mars 2000 ; la visite d’Etat du Président Nicolas Sarkozy a eu lieu les 22, 23 et 24 octobre 2007. Les deux chefs d’Etat ont renouvelé à cette occasion leur volonté commune de renforcer le « partenariat privilégié » entre nos deux pays.
Les rencontres annuelles au niveau des Chefs de gouvernement, mises en place depuis 1997, ont permis de rapprocher notre dialogue politique du niveau de celui que nous entretenons avec nos partenaires européens les plus proches. Elles témoignent de la solidarité de la France avec le Maroc. La Xème rencontre a eu lieu le 2 juillet 2010 à Paris. Elle a réuni le Premier Ministre François Fillon et son homologue, M. Abbas El-Fassi, qui ont présidé ensemble un séminaire intergouvernemental rassemblant 15 ministres des deux pays. Une dizaine d’accords et de conventions ont été signés à cette occasion, notamment dans le domaine de l’énergie et du développement humain.

Relations économiques

Exportations de la France vers le Maroc : 4,1 milliards € (2010)
Importations françaises depuis le Maroc : 2,8 milliards € (2010)
La France est le 1er partenaire commercial du Maroc en 2010 et représente 17,3% des échanges extérieurs marocains.
En 2010, la France reste le premier fournisseur du Maroc, avec 15,3% de part de marché. Toutefois, en dépit de la progression régulière de nos exportations, notre part de marché est en régression depuis 2000 en raison de l’ouverture du marché marocain, qui profite largement aux pays émergents (la Chine devenant le 3ème fournisseur du Maroc en 2009).
La France est également le premier client du Maroc dont elle a absorbe 21,5% des exportations en 2010, après un déclin régulier depuis plusieurs années. Les exportations marocaines à destination de la France sont concentrées sur les produits textiles, les composants électriques et électroniques et les produits agroalimentaires.
La croissance du tourisme et l’importance des capitaux en provenance de France ont par ailleurs caractérisé nos relations économiques avec le Maroc pendant la décennie 2000.
La France est le premier pays d’origine des transferts de capitaux des Marocains Résidents à l’Etranger (MRE), avec 1,9milliards € rapatriés au Maroc en 2009, représentant 43% du total des transferts des MRE (en hausse de 6 points par rapport à 2008). Les Français constituent par ailleurs le premier contingent de touristes au Maroc (3 millions de visiteurs, soit près de 40% des arrivées en 2009) et les recettes associées à ce flux sont évaluées à 1,7 Mds€. Les transferts de capitaux en provenance de France jouent ainsi un rôle déterminant dans l’équilibre de la balance des paiements marocaine, puisqu’ils permettent de compenser en partie le déficit commercial croissant de ce pays.
La France maintient par ailleurs son rang de 1er investisseur étranger au Maroc.
Sur la période 2001-2009, les flux d’IDE d’origine française se sont élevés en moyenne à 1,1Md€ par an. En 2009, le flux d’IDE s’est situé à plus de 700 M€ et la France détient 51% du stock total des IDE au Maroc. Enfin, l’implantation de Renault-Nissan à Tanger devrait, compte tenu des investissements directs prévus par l’entreprise (de 600 M€ à 1 Md€) et de ceux probables de ses sous-traitants, générer un flux d’IDE français important au cours des prochaines années.
Le nombre de filiales d’entreprises françaises au Maroc, réévalué en 2009 grâce à une enquête du Service économique de Rabat, serait de 750 sociétés employant plus de 80000 personnes. Il convient d’y ajouter les très nombreuses sociétés marocaines dirigées par des entrepreneurs français ou à capitaux français. La plupart des grands groupes français sont présents au Maroc (34 entreprises du CAC 40, dont Total, Vivendi Universal, Suez, EDF, Renault, Saint Gobain, Veolia, Casino, Alcatel, Alstom, Aventis, Bouygues, EADS, Vinci, BNP Paribas, Société Générale, Crédit Agricole, Axa, …) mais les PME y sont également de plus en plus actives.

Coopération culturelle, scientifique et technique

La France est le premier bailleur de fonds bilatéral du Maroc avec 163 MUSD de versements nets en 2009, soit plus du quart du total des aides publiques bilatérales nettes des pays du CAD/’OCDE. La contribution totale de la France à l’aide au développement apportée au Maroc, y compris par le biais d’organisations internationales, avoisinait 260M€ en 2008, soit 40% du total de l’aide de l’OCDE.
Notre coopération s’inscrit dans le cadre suivant :
les priorités définies par le Comité interministériel de la coopération internationale et du développement (CICID) et les orientations établies lors des rencontres annuelles des Premiers Ministres ;
la Convention de partenariat du 24 juillet 2003 créant le Conseil d’orientation et de pilotage du partenariat (COPP) franco-marocain.
le Document Cadre de Partenariat (DCP) signé le 13 juin 2006, qui fixe les orientations stratégiques de notre programmation.
Dans le domaine de l’éducation, les 30 établissements français au Maroc (dont 23 établissements de l’Agence pour l’Enseignement Français à l’Etranger) accueillent près de 28 000 élèves, dont la moitié de marocains. Le réseau culturel français, composé de 8 Instituts français (Agadir, Casablanca, Fès, Marrakech, Meknès, Oujda, Rabat, Tanger), 4 annexes (Kenitra, Larache, Tetouan, El Jadida) et 2 Alliances françaises (, Essaouira et Safi)), assure une présence active et notable dans le pays. Les 29 000 étudiants marocains constituent le premier contingent d’étudiants étrangers en France.
La langue française jouit du statut d’une véritable seconde langue au Maroc (on estime que 40% de la population peut s’exprimer en français). Notre appui au français, qui privilégie la formation des maîtres, vise à consolider cette position.
Le Maroc est le premier bénéficiaire des concours de l’Agence Française de Développement. Les engagements nets de l’AFD s’élèvent aujourd’hui à 1,7 Mds € (dont 300 M€ d’engagements de la Proparco, filiale privée du groupe AFD), principalement dans les secteurs de l’eau, de l’environnement et des infrastructures socio-économiques ; ils s’orientent également depuis peu vers les domaines de l’éducation et la formation professionnelle. A l’occasion des rencontres des Chefs de gouvernement en juillet 2010, l’enveloppe de financements concessionnels de l’AFD pour la période 2010-2012 a été portée à 600 M€, contre 460M€ pour la période 2007-2009.

http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/pays-zones-geo/maroc/la-france-et-le-maroc/


Historique:

Like a Star @ heaven Entre Nicolas Sarkozy et Mohammed VI, des relations avançant à Très Grande Vitesse

La France a toujours entretenu une relation privilégiée avec son ancien protectorat qu'est le Maroc. Elle en est le premier client et premier fournisseur. Elle y est aussi principal investisseur étranger. Le Maroc est par ailleurs le principal pays d'origine de l'immigration en France, le français y est la deuxième langue et une communauté française très importante y vit. Et ce n'est pas la communauté étudiante de l' ESSEC qui affirmera le contraire! La première visite d'Etat de M. Sarkozy, au Maroc du 22 au 25 octobre, fut donc l'occasion d'aborder des questions aussi bien diplomatiques qu' économiques ou commerciales, et ainsi "de réaffirmer la force de l'amitié entre [les deux pays] ".
Avec une part de 21% des échanges extérieurs marocains, la France est le premier partenaire commercial du Maroc. En 2006, ces échanges commerciaux (5,7 Md€) ont progressé de 2,6%. Le constructeur automobile français Renault et le gouvernement marocain ont par ailleurs signé cet été un protocole d'accord sur l'installation près de Tanger, dans le nord, d'une usine de montage d'une capacité, à terme, de 400.000 véhicules par an. Et au terme de son séjour, le chef de l'Etat a annoncé que la France avait signé pour 3 milliards d'euros de contrats avec le Maroc. Le plus important est la ligne de train grande vitesse (TGV) entre Tanger et Casablanca, estimée à 2 milliards d'euros, dont la moitié reviendra notamment à trois entreprises françaises, Alstom, la Société nationale des chemins de fer français (SNCF) et Réseau ferré de France, pour le matériel roulant et l'équipement de la voie. Il a également été décidé que la France moderniserait vingt-cinq hélicoptères Puma et 140 véhicules de l'armée marocaine. La France fournira aussi un système de surveillance des frontières. Interrogé sur la volonté du Maroc d'acheter des chasseurs bombardiers américains F16 plutôt que des Rafale, M. Sarkozy a déclaré qu' "il n'y a pas que des succès".

"C'est une magnifique visite d'Etat. Les intérêts économiques de la France y sont je crois bien défendus". "Si la France a beaucoup à donner, la France a aussi beaucoup à apprendre de vous",

Lire:
http://www.esseclive.com/actualite-media/debat-vous/09929-les-relations-franco-marocaines.htm



Like a Star @ heaven En vacances au Maroc, Nicolas Sarkozy renoue avec son goût du luxe

http://www.france24.com/fr/files_fr/imagecache/france24_169_large/article/image/sarko%20et%20carla.jpg

C’est à Marrakech que Nicolas Sarkozy est parti se ressourcer après sa défaite, le 6 mai dernier, à l'élection présidentielle. Comme Jacques Chirac avant lui, il profite de l’hospitalité luxueuse du monarque marocain, Mohamed VI.

Lire:
http://www.france24.com/fr/20120524-bling-luxe-chirac-sarkozy-invite-roi-maroc-tradition-vacances



Mohammed VI et François Hollande à la recherche du temps perdu

http://www.elwatan.com/images/2012/05/25/actu4_1013136_465x348.jpg

Dans un article publié sur le site d’information Slateafrique.com, qu’El Watan reprend ici, le journaliste marocain Ali Amar révèle le forcing opéré par le roi du Maroc pour se rapprocher, coûte que coûte, du nouveau président français, François Hollande, jugé très proche de l’Algérie. Le roi du Maroc a dû donner de sa personne pour s’assurer de l’entente cordiale avec François Hollande, mais entre Paris et Rabat, tout reste à réinventer.

Il a dû lui-même monter au front et son forcing a payé. Mohammed VI a été reçu par François Hollande, faisant de lui le premier chef d’Etat étranger à être accueilli à l’Elysée par le nouveau président français. Cette rencontre au sommet, visiblement décidée à la dernière minute, brève, sans conférence de presse ni prise de parole officielle, même présentée comme étant en marge d’une visite privée du souverain chérifien à Paris, a valeur de symbole. Elle avait pour objectif essentiel de faire raccord avec la love story qu’entretenait la monarchie marocaine avec la droite sarkozyste. Elle a aussi servi à éviter un camouflet redouté par le roi, très sensible aux attentions diplomatiques : celui de voir le Président consacrer sa première visite au Maghreb à Alger. Elle montre enfin une certaine fébrilité du Maroc, dont les anciennes amitiés socialistes sont désormais pour la plupart hors jeu.

Un long travail de séduction

DSK écarté de la présidentielle, Aubry battue aux Primaires du PS et Sarkozy donné pour perdant, Rabat s’était résigné à l’élection de Hollande, réputé pour ne pas faire partie des marocophiles de son parti. En coulisses, tous les réseaux des «amis du Maroc» au PS ont alors été activés. En pleine campagne présidentielle, la diplomatie parallèle du royaume a campé rue Solferino, siège du Parti socialiste, avec un objectif insensé : faire venir le candidat à Rabat avant le premier tour. Vint ensuite l’espérance de voir Martine Aubry – que le roi a reçu en vieille amie de la famille royale en mars – nommée à Matignon, ou Hubert Védrine, un inconditionnel du royaume, revenir au Quai d’Orsay. Ni l’un ni l’autre n’ont finalement obtenu les maroquins qu’ils convoitaient.

A l’annonce de la victoire de Hollande, le roi a tout de suite donné de sa personne pour montrer, s’il en faut, ses bonnes dispositions. Il a été l’un des tous premiers chefs d’Etat à féliciter le nouveau locataire de l’Elysée au téléphone avant de rendre public un communiqué des plus chaleureux.

Najat Vallaud-Belkacem dans les petits papiers du roi

Dans la foulée, le ministre marocain des Affaires étrangères et de la Coopération, Saâd Eddine El Othmani, débarquait à Paris pour serrer la pince à Alain Juppé qui devait quitter le Quai d’Orsay, mais aussi pour prendre ses marques avec Pierre Moscovici sur lequel Rabat avait parié pour diriger la diplomatie française.
«Aux yeux du makhzen (les autorités), ‘‘Mosco’’ a le grand avantage d’être moins proche d’Alger que d’autres membres de l’appareil socialiste, comme Arnaud Montebourg, Kader Arif ou Laurent Fabius. Il représente aussi la branche la plus libérale et business-friendly du parti. Surtout, il a longtemps été l’un des premiers lieutenants de Dominique Strauss-Kahn, adulé de tout temps dans le royaume... et dont il a récupéré une bonne partie des réseaux au sein du PS», expliquait Maghreb Confidentiel. Sauf que c’est Fabius qui fut désigné. De quoi susciter quelques inquiétudes à Rabat qui redoute tant les réminiscences de la mitterrandie. Bien sûr, en lots de consolation, Pierre Moscovici, qui a l’oreille de Hollande, est au gouvernement et Manuel Valls qui a décroché l’Intérieur ou Najat Vallaud-Belkacem un ministère et le porte-parolat, sont dans les petits papiers du roi.

Le grain de sable du Sahara occidental

Ce n’était pas suffisant. L’actualité diplomatique concomitante à ce jeu de chaises musicales a prouvé que le Maroc se devait d’agir avec plus de détermination envers le nouveau pouvoir en France. Le premier grand test des nouvelles relations France-Maroc devait se faire autour de la question du Sahara occidental. Avec la droite, la question était pliée. A l’Elysée comme à Matignon ou au Quai d’Orsay, les positions marocaines sur le conflit étaient immanquablement défendues. La doctrine française était pour ainsi dire calquée sur celle de Rabat, Paris ayant pris fait et cause pour le plan d’autonomie proposé par le Maroc qui refuse tout référendum d’autodétermination pouvant déboucher sur l’indépendance du territoire annexé en 1975. Avec les socialistes au pouvoir, l’épineux dossier est potentiellement source de crispations diplomatiques entre les deux pays. Surtout que le Maroc vient de retirer avec fracas sa confiance à Christopher Ross, l’envoyé spécial des Nations unies au motif que celui-ci, en charge des interminables tractations entre le royaume et les séparatistes du Polisario, aurait fait montre d’un tropisme envers ces derniers.

Préserver l’équilibre avec Alger

La divulgation, au lendemain de sa prise de fonction, d’une lettre datée de mars 2011 a créé quelques remous. La missive, qu’aurait adressée le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, alors député-maire de Nantes, à Régine Villemont, président de l’Association des amis de la République arabe sahraouie démocratique (AARASD), réitère le soutien du PS à «l’autodétermination du peuple sahraoui» et qualifie l’administration du Sahara occidental par le Maroc d’«occupation du territoire»
Alors que les séparatistes du Polisario ne font plus recette à Paris depuis longtemps, la missive a montré une ligne de fracture au sein du gouvernement français, qui a vite réagi dans le sens voulu par le royaume.

«La France réitère son appui au plan d’autonomie marocain, qui est la seule proposition réaliste aujourd’hui sur la table des négociations et qui constitue la base sérieuse et crédible d’une solution dans le cadre des Nations unies», a déclaré le porte-parole du Quai d’Orsay, Bernard Valero. Malgré le soutien rapide de Paris, cet épisode a montré une distorsion que le Maroc voudrait à tout prix voir disparaître au moment où il se trouve en porte-à-faux avec les Nations unies sur la question des droits de l’homme au Sahara occidental. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si François Hollande a pris soin de téléphoner à Abdelaziz Bouteflika au sortir de sa réunion avec Mohammed VI. L’équilibre avec Alger devait au moins être préservé dans la forme.

Des marques d’attention relatives

En plus de la question du Sahara, c’est toute l’alchimie des relations franco-marocaines qu’il faudra réinventer. Bien que le chef de l’Etat français ait «salué le processus de réforme démocratique, économique et sociale en cours dans le royaume à l’initiative du roi», et que «la France se tient au côté du Maroc dans la voie qu’il a choisie de modernisation économique et d’approfondissement de l’Etat de droit», Rabat sait que ces marques d’attention sont encore toutes relatives. A Matignon, Jean-Marc Ayrault garde en mémoire ses contacts avec les nouvelles figures de la contestation marocaine qu’il a reçues en tant que président du groupe socialiste à l’Assemblée au plus fort du Printemps arabe.

Le ministère de la Défense envisage de créer un observatoire sur le Maghreb. Vincent Peillon a suivi de près les dossiers d’atteintes aux droits de l’homme qui ont récemment écorné l’image du monarque. Arnaud Montebourg, mais aussi François Hollande lui-même ont vivement critiqué certains aspects de la coopération économique avec le royaume : les largesses de l’Agence française pour le développement (AFD), le contrat contesté du TGV, l’implantation de Renault à Tanger vécue comme une délocalisation dommageable, des accords agricoles avec l’Europe défavorables aux petits exploitants des deux rives… Autant de raisons qui ont valu cette poignée de main sur le perron de l’Elysée, en attendant que le roi se décide enfin à nommer son ambassadeur sur les bords de la Seine, car, pour le moment, le poste demeure vacant.

Ali Amar : In Slateafrique.com
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