Sujets similaires
Derniers sujets
Sujets les plus vus
Sujets les plus actifs
Meilleurs posteurs
Sphinx | ||||
Syfou | ||||
Daûphin_zz_47 | ||||
Droit_De_l'Homme | ||||
abdelmalek | ||||
rakane | ||||
ZIGHOUD15 | ||||
col.chibani | ||||
fennec dz | ||||
ZIGHOUD |
Ceux qui commencent le plus de sujets
Syfou | ||||
Sphinx | ||||
Daûphin_zz_47 | ||||
Droit_De_l'Homme | ||||
ZIGHOUD15 | ||||
elmaknine | ||||
matriochkas | ||||
col.chibani | ||||
ZIGHOUD | ||||
Rahim Damon |
Connexion
Des superhéros surpris en train de manifester
algeriedrs :: Présentation et contributions diverses :: Discussions générales et contributions diverses :: Discussions générales
Page 1 sur 1
Des superhéros surpris en train de manifester
Des dizaines de superhéros se sont retrouvés à Tel-Aviv (Israël) pour manifester. Comme vous pouvez vous en douter, cette manifestation a étonné les passants. En réalité, il s’agissait d’agents du Mossad ainsi que du ministère de la Guerre Israélien venus demander l’amélioration de leurs conditions de travail. Seulement, ceux-ci n’ont ni le droit de manifester et encore moins de montrer leur visage. Pour ces raisons, ils ont donc dû trouver un subterfuge. Celui-ci consistait donc à se déguiser en superhéros tels que Spiderman, Batman ou encore Superman.
***
Les agents secrets israéliens ont des revendications salariales, et le font savoir à leur manière. Les membres du Mossad ont engagé la semaine dernière plusieurs dizaines de comédiens déguisés en super-héros tels que Superman, Batman, Spiderman ou Flash Gordon pour qu'ils manifestent à leur place à Tel-Aviv, sous les fenêtres de leur « patron », le ministre de la Défense Ehud Barak.
Travaillant sur les dossiers les plus sensibles et les plus secrets d'Israël, ces agents du renseignement n'ont pas le droit de se rassembler, ni de montrer leur visage en public, mais réclament davantage de considération de la part des autorités face à la rudesse de leurs conditions de travail. « Ces gens donnent les meilleures années de leur vie pour leur pays » explique l'avocat des agents secrets grévistes. « Ils ne peuvent pas dire à leurs enfants quelle profession ils exercent. Ils doivent taire leur vie professionnelle à leurs futurs employeurs, ils n'ont pas de curriculum vitae, et l'État refuse de leur payer ce qu'il leur doit » poursuit-il.
Lors de cette seconde manifestation en l'espace de 3 mois, Batman brandissait un écriteau « Ehud Barak, ne renie pas l'accord que nous avons passé », tandis que Superman affichait : « nous ne sommes pas des personnages de bande dessinée ». Exigeant aussi une refonte de leur système de cotisations, les agents envisageraient d'autres attroupements du même type.
Source :ladépeche.fr et geekattitu.de/
Dernière édition par Rahim Damon le Mar 29 Mai - 11:56, édité 1 fois
Rahim Damon- Membre
-
Nombre de messages : 22
Age : 34
Emploi/loisirs : Journaliste
Date d'inscription : 26/05/2012
Localisation : Algerie
Le FBI saupoudre l’affaire Megaupload de pédopornographie
Dans son combat les opposant à Megaupload, les autorités américaines sont en train de s’enliser. Et comme, elles ne réussissent pas à faire extrader Kim Dotcom vers leur pays, elles viennent de rajouter une nouvelle corde à leur arc : l’accuser de pédopornographie. Evidemment, on ne va pas cautionner la pédopornographie, toutefois accuser Kim Dotcom de cela est un poil abusé. Oui, car étant donné la quantité de fichiers stockés par Megaupload, il n’est guère étonnant qu’il y en est. Le FBI pourrait d’ailleurs probablement y rajouter du terrorisme… Enfin bref, cette nouvelle accusation n’a pas seulement été ajoutée pour tenter de convaincre l’opinion publique mais également pour des raisons juridiques. En effet, la loi de Nouvelle-Zélande n’autorise l’extradition d’un individu que si la peine maximale encourue est supérieure à 5 ans. Or, avec seulement les infractions au copyright dont il était auparavant accusé, elle n’était que de 4 ans. Il fallait donc bien trouver autre chose.
Rahim Damon- Membre
-
Nombre de messages : 22
Age : 34
Emploi/loisirs : Journaliste
Date d'inscription : 26/05/2012
Localisation : Algerie
Le patron des services secrets du Pakistan repousse une visite aux Etats-Unis
Le patron des services secrets pakistanais (ISI) a repoussé une visite aux Etats-Unis, où il devait rencontrer son homologue américain, nouveau signe de tension entre ces deux pays,
officiellement alliés dans la lutte contre le terrorisme.
Dans un court texto envoyé lundi à la presse, l'armée pakistanaise se contente de dire que la visite du directeur général de l'ISI, le général Zaheer ul Islam, a été "repoussée en raison d'engagements urgents ici". "Il n'y a aucune autre raison au report de cette visite", a déclaré un porte-parole de l'armée.
Le général avait été invité par le directeur de la CIA David Petreus ce mois-ci. Les relations ne cessent de se dégrader depuis plusieurs mois entre Washington et Islamabad.
officiellement alliés dans la lutte contre le terrorisme.
Dans un court texto envoyé lundi à la presse, l'armée pakistanaise se contente de dire que la visite du directeur général de l'ISI, le général Zaheer ul Islam, a été "repoussée en raison d'engagements urgents ici". "Il n'y a aucune autre raison au report de cette visite", a déclaré un porte-parole de l'armée.
Le général avait été invité par le directeur de la CIA David Petreus ce mois-ci. Les relations ne cessent de se dégrader depuis plusieurs mois entre Washington et Islamabad.
Rahim Damon- Membre
-
Nombre de messages : 22
Age : 34
Emploi/loisirs : Journaliste
Date d'inscription : 26/05/2012
Localisation : Algerie
Terrorisme : l’ex-agent secret lève le voile sur les tueurs d’État
Ancien du 3e RPIMa de Carcassonne et de la DGSE, Pierre Martinet lève le voile dans un roman sur un tabou de la République : l’élimination physique de terroristes.
Pourquoi ce roman consacré aux agents de la DGSE ?
Aujourd’hui en France, il n’y a personne qui vienne de la DGSE ou des Forces spéciales et qui ose faire des romans. Je suis resté vingt ans dans l’armée, sous le béret rouge, dans des unités un peu spéciales, et cinq ans au service action de la DGSE. Cela m’influence. Je mélange la réalité, la fiction, avec un fond de géopolitique d’actualité : la montée des groupes islamistes autour de la Méditerranée.
Vous décrivez des agents qui ont pour mission de tuer des gens à l’étranger. Fiction ou réalité ?
C’est un sujet tabou, mais bien évidemment que les actions Homos (homicide) existent. Le service action est le bras armé de la DGSE, et en son sein, il y a une doctrine prévoyant éventuellement d’éliminer des gens. J’ai moi-même travaillé pendant cinq ans sur des dossiers de “renseignements à fin d’action”.
Je ne dirai jamais qu’aujourd’hui la DGSE tue des gens. Mais dans la doctrine, c’est possible. Si demain, il faut aller éliminer quelqu’un au Pakistan, on peut le faire, parce qu’il y a des cellules clandestines et des gens formés pour ça.
Avez-vous participé à ce type d’action ?
Oui. Mais je n’étais pas au bout de la chaîne. J’étais un maillon. Je participais à des opérations de renseignement, on montait des dossiers sur des personnages.
Ces actions ont-elles été menées ?
Je n’en sais rien (rires). C’est pour ça que je me permets d’imaginer cette cellule Delta, qui existe peut-être au service action, et qui me permet de donner libre court à mon imagination. Certains disent que le Vincent du bouquin me ressemble, c’est possible. J’étais à Beyrouth au moment de l’attentat contre l’immeuble Drakkar, j’étais dans cette embuscade au Liban que je décris.
Vous étiez aussi en Libye le 11 mai 2011 lorsque Pierre Marziali, patron de la société carcassonnaise Secopex, a trouvé la mort...
Je connaissais Pierre depuis 1982. On a participé à beaucoup d’opérations ensemble avant qu’il ne crée en 2003 cette société de sécurité. Il a voulu qu’on soit les premiers à proposer nos services aux rebelles en Libye. Et une protection rapprochée aux journalistes français, qui étaient les seuls à ne pas en avoir.
J’y suis allé en avril avec un commercial et un spécialiste de la protection. Ce n’était pas “undercover” : on était tout à fait visibles, avec des gilets Secopex. On avait rendez-vous avec le CNT pour le 12 mai, Pierre est arrivé le 11 mai à Benghazi. Suite à ça, on a été arrêté, il a été tué et on a passé dix jours en prison, dont la première nuit avec un peu de torture.
Du genre ?
Du genre physique : des coups, simulation d’exécution avec le 9 mm sur la tempe avec le clic, et les électrodes sur la poitrine, sans mettre le courant. Au bout de dix jours, ils nous ont libérés.
Comment expliquez-vous la mort de Pierre Marziali ?
Ce n’était pas un contrôle de simple police, c’était une arrestation en bonne et due forme faite par une vingtaine de cagoulés débarquant de 4X4 armés de Kalachnikov. J’ai longtemps cru que ça aurait pu être un accident. Mais plus le temps passe, plus je me dis que ce n’était pas forcément ça. On était tous les cinq allongés sur le sol face contre terre avec les mains sur la nuque, il était contre moi, collé à moi quand il a été tué.
Où en est l’enquête menée par deux juges de Narbonne, après la plainte déposée par sa famille ?
Je dois bientôt être entendu par la section des recherches. J’espère que si l’enquête est assez précise, on pourra au moins répondre à cette question : si c’était une exécution, pourquoi ?
Les services français étaient-ils impliqués dans votre voyage ?
En ce qui me concerne, à Benghazi, il n’y a eu aucun contact. Ni avant, ni après. A mon sens, pour Marziali, c’est la même chose.
Allez-vous continuer ce métier ?
Oui, j’espère continuer à pouvoir le lier à la littérature. Aujourd’hui, il y a beaucoup de travail dans la sécurité internationale. En Irak, en Afghanistan, une fois qu’il n’y aura plus les troupes de l’Otan.
Qu’est-ce qui vous fait courir aujourd’hui encore ?
L’adrénaline. Le piment. Mais j’aimerais aussi pouvoir expliquer que dans le métier que je faisais, il y a de la noblesse. On y est vraiment patriote dans l’âme, prêt à faire beaucoup pour notre pays. C’est ce message que j’aimerais transmettre. J’aimerais expliquer par le biais des romans qu’il y a des femmes et des hommes qui vouent toute leur vie au pays, avec abnégation et sacrifice, et que c’est assez noble.
CELLULE DELTA
Quatre hommes et une femme réunis dans une unité quasi-secrète au sein des services de renseignement français. Cinq agents mobilisés pour tenter de neutraliser des terroristes qui doivent se réunir à Benghazi, en mai 2011, au cœur d’une Libye en pleine révolution, pour planifier des attentats en France.
Après avoir révélé, en 2005, son passé dans DGSE Service Action, Pierre Martinet met en scène avec réalisme et précision des missions qui doivent ressembler de très près à celles des agents français chargés aujourd’hui de lutter contre le terrorisme et les réseaux islamistes.
Un roman fort, sans sensiblerie, dont les personnages sont nourris des hommes et des femmes que l’ancien du 3e RPIMa a croisés au cours de sa carrière militaire. Et dont il espère faire des personnages récurrents, qui pourraient, qui sait, donner naissance à un film ou une série télé. “Cellule Delta”, Pierre Martinet, Flammarion, 260 p. 21 €.
Source: midilibre.fr/2012/05/28/l-ex-agent-secret-se-livre-a-de-nouvelles-confidences,508100.php#xtor=RSS-5
Rahim Damon- Membre
-
Nombre de messages : 22
Age : 34
Emploi/loisirs : Journaliste
Date d'inscription : 26/05/2012
Localisation : Algerie
MOSSAD - SERVICE SECRET ISRAELIEN
Les services secrets israëliens : le Mossad - youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=7czTyovKBxo
Partie 1 : youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=SGdbQCRtCK0
Partie 2 : youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=Pu2KRlfM5KQ
Partie 3 : youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=R9jmLlvpFz8
Partie 4 : youtube.com/watch?v=dmkGaXlYlOw&feature=player_detailpage
Partie 1 : youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=SGdbQCRtCK0
Partie 2 : youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=Pu2KRlfM5KQ
Partie 3 : youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=R9jmLlvpFz8
Partie 4 : youtube.com/watch?v=dmkGaXlYlOw&feature=player_detailpage
Rahim Damon- Membre
-
Nombre de messages : 22
Age : 34
Emploi/loisirs : Journaliste
Date d'inscription : 26/05/2012
Localisation : Algerie
Quand la CIA infiltrait la culture
youtube.com/watch?v=58QTcf_mFag&feature=player_embedded
Fruit de trois ans de recherches, ce documentaire montre comment les services secrets américains ont manipulé les milieux artistiques et intellectuels européens pendant la guerre froide. Beaucoup d’écrivains travaillèrent ainsi pour la CIA.
Dans les années de l’après-guerre, les services secrets américains lancent une vaste opération d’infiltration des milieux européens de la culture. Ils lui consacrent plusieurs millions de dollars et s’appuient sur un organisme, le "Congrès pour la liberté de la culture", dont le siège se trouve à Paris. La capitale française est un lieu stratégique pour publier des revues lues jusqu’en Afrique, en Amérique latine et dans les pays arabes. Le Congrès pour la liberté de la culture s’intéresse aux artistes et intellectuels de gauche, qu’il essaie de soustraire à l’influence marxiste et de gagner à la cause américaine. En France, la revue Preuves dirigée par Raymond Aron constitue le fer de lance de cette diffusion de la pensée anticommuniste.
En Allemagne, le "Kongress für kulturelle Freiheit" naît en juin 1950 à Berlin, en zone d’occupation américaine. La revue Der Monat reçoit les premiers subsides de la CIA vers 1958. Elle compte parmi ses collaborateurs d’éminents journalistes et les principaux représentants des maisons d’édition en Allemagne fédérale. Le Congrès dispose ainsi de relais à Berlin, Munich et Francfort. Il s’établit aussi à Cologne où il développe des relations privilégiées avec les rédactions de la presse écrite et de la télévision. Heinrich Böll, futur Prix Nobel de littérature (en 1972), est approché et travaillera — plusieurs documents le confirment — pendant plus de dix ans pour le Congrès et ses différentes organisations. Sans savoir qu’il oeuvre en fait pour la CIA ?
C’est ce que pense Günter Grass, autre cible de l’agence américaine. Au-delà de ces deux personnalités, toute la fine fleur des arts et des lettres a été approchée par les services secrets américains et leur a apporté son soutien, le plus souvent sans le savoir. C’est ce que montre très bien ce documentaire, fruit de trois ans de minutieuses recherches.
Fruit de trois ans de recherches, ce documentaire montre comment les services secrets américains ont manipulé les milieux artistiques et intellectuels européens pendant la guerre froide. Beaucoup d’écrivains travaillèrent ainsi pour la CIA.
Dans les années de l’après-guerre, les services secrets américains lancent une vaste opération d’infiltration des milieux européens de la culture. Ils lui consacrent plusieurs millions de dollars et s’appuient sur un organisme, le "Congrès pour la liberté de la culture", dont le siège se trouve à Paris. La capitale française est un lieu stratégique pour publier des revues lues jusqu’en Afrique, en Amérique latine et dans les pays arabes. Le Congrès pour la liberté de la culture s’intéresse aux artistes et intellectuels de gauche, qu’il essaie de soustraire à l’influence marxiste et de gagner à la cause américaine. En France, la revue Preuves dirigée par Raymond Aron constitue le fer de lance de cette diffusion de la pensée anticommuniste.
En Allemagne, le "Kongress für kulturelle Freiheit" naît en juin 1950 à Berlin, en zone d’occupation américaine. La revue Der Monat reçoit les premiers subsides de la CIA vers 1958. Elle compte parmi ses collaborateurs d’éminents journalistes et les principaux représentants des maisons d’édition en Allemagne fédérale. Le Congrès dispose ainsi de relais à Berlin, Munich et Francfort. Il s’établit aussi à Cologne où il développe des relations privilégiées avec les rédactions de la presse écrite et de la télévision. Heinrich Böll, futur Prix Nobel de littérature (en 1972), est approché et travaillera — plusieurs documents le confirment — pendant plus de dix ans pour le Congrès et ses différentes organisations. Sans savoir qu’il oeuvre en fait pour la CIA ?
C’est ce que pense Günter Grass, autre cible de l’agence américaine. Au-delà de ces deux personnalités, toute la fine fleur des arts et des lettres a été approchée par les services secrets américains et leur a apporté son soutien, le plus souvent sans le savoir. C’est ce que montre très bien ce documentaire, fruit de trois ans de minutieuses recherches.
Rahim Damon- Membre
-
Nombre de messages : 22
Age : 34
Emploi/loisirs : Journaliste
Date d'inscription : 26/05/2012
Localisation : Algerie
Quand la CIA infiltrait la culture
youtube.com/watch?v=58QTcf_mFag&feature=player_embedded
Fruit de trois ans de recherches, ce documentaire montre comment les services secrets américains ont manipulé les milieux artistiques et intellectuels européens pendant la guerre froide. Beaucoup d’écrivains travaillèrent ainsi pour la CIA.
Dans les années de l’après-guerre, les services secrets américains lancent une vaste opération d’infiltration des milieux européens de la culture. Ils lui consacrent plusieurs millions de dollars et s’appuient sur un organisme, le "Congrès pour la liberté de la culture", dont le siège se trouve à Paris. La capitale française est un lieu stratégique pour publier des revues lues jusqu’en Afrique, en Amérique latine et dans les pays arabes. Le Congrès pour la liberté de la culture s’intéresse aux artistes et intellectuels de gauche, qu’il essaie de soustraire à l’influence marxiste et de gagner à la cause américaine. En France, la revue Preuves dirigée par Raymond Aron constitue le fer de lance de cette diffusion de la pensée anticommuniste.
En Allemagne, le "Kongress für kulturelle Freiheit" naît en juin 1950 à Berlin, en zone d’occupation américaine. La revue Der Monat reçoit les premiers subsides de la CIA vers 1958. Elle compte parmi ses collaborateurs d’éminents journalistes et les principaux représentants des maisons d’édition en Allemagne fédérale. Le Congrès dispose ainsi de relais à Berlin, Munich et Francfort. Il s’établit aussi à Cologne où il développe des relations privilégiées avec les rédactions de la presse écrite et de la télévision. Heinrich Böll, futur Prix Nobel de littérature (en 1972), est approché et travaillera — plusieurs documents le confirment — pendant plus de dix ans pour le Congrès et ses différentes organisations. Sans savoir qu’il oeuvre en fait pour la CIA ?
C’est ce que pense Günter Grass, autre cible de l’agence américaine. Au-delà de ces deux personnalités, toute la fine fleur des arts et des lettres a été approchée par les services secrets américains et leur a apporté son soutien, le plus souvent sans le savoir. C’est ce que montre très bien ce documentaire, fruit de trois ans de minutieuses recherches.
Fruit de trois ans de recherches, ce documentaire montre comment les services secrets américains ont manipulé les milieux artistiques et intellectuels européens pendant la guerre froide. Beaucoup d’écrivains travaillèrent ainsi pour la CIA.
Dans les années de l’après-guerre, les services secrets américains lancent une vaste opération d’infiltration des milieux européens de la culture. Ils lui consacrent plusieurs millions de dollars et s’appuient sur un organisme, le "Congrès pour la liberté de la culture", dont le siège se trouve à Paris. La capitale française est un lieu stratégique pour publier des revues lues jusqu’en Afrique, en Amérique latine et dans les pays arabes. Le Congrès pour la liberté de la culture s’intéresse aux artistes et intellectuels de gauche, qu’il essaie de soustraire à l’influence marxiste et de gagner à la cause américaine. En France, la revue Preuves dirigée par Raymond Aron constitue le fer de lance de cette diffusion de la pensée anticommuniste.
En Allemagne, le "Kongress für kulturelle Freiheit" naît en juin 1950 à Berlin, en zone d’occupation américaine. La revue Der Monat reçoit les premiers subsides de la CIA vers 1958. Elle compte parmi ses collaborateurs d’éminents journalistes et les principaux représentants des maisons d’édition en Allemagne fédérale. Le Congrès dispose ainsi de relais à Berlin, Munich et Francfort. Il s’établit aussi à Cologne où il développe des relations privilégiées avec les rédactions de la presse écrite et de la télévision. Heinrich Böll, futur Prix Nobel de littérature (en 1972), est approché et travaillera — plusieurs documents le confirment — pendant plus de dix ans pour le Congrès et ses différentes organisations. Sans savoir qu’il oeuvre en fait pour la CIA ?
C’est ce que pense Günter Grass, autre cible de l’agence américaine. Au-delà de ces deux personnalités, toute la fine fleur des arts et des lettres a été approchée par les services secrets américains et leur a apporté son soutien, le plus souvent sans le savoir. C’est ce que montre très bien ce documentaire, fruit de trois ans de minutieuses recherches.
Rahim Damon- Membre
-
Nombre de messages : 22
Age : 34
Emploi/loisirs : Journaliste
Date d'inscription : 26/05/2012
Localisation : Algerie
algeriedrs :: Présentation et contributions diverses :: Discussions générales et contributions diverses :: Discussions générales
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Ven 26 Avr - 16:27 par ZIGHOUD15
» Guide 2013 de Recrutement de l’Armée Algérienne
Ven 26 Avr - 15:19 par ZIGHOUD15
» National security2 of Algéria
Ven 26 Avr - 15:14 par ZIGHOUD15
» National security2 of Algéria
Lun 20 Fév - 15:04 par ZIGHOUD15
» Les exercices militaires russo-biélorusse
Mer 28 Sep - 16:45 par ZIGHOUD15
» nouvelle grille de lecture du monde
Sam 20 Aoû - 18:47 par ZIGHOUD15
» Lobbyisme et démocratie
Sam 19 Mar - 9:19 par ZIGHOUD15
» La fin des « guerres à bon marché » pour les États-Unis
Jeu 10 Mar - 14:04 par ZIGHOUD15
» BRICS
Jeu 10 Mar - 13:58 par ZIGHOUD15
» LA MATRICE DU TERRORISME
Ven 10 Sep - 20:41 par ZIGHOUD15
» Dhû-l-Qarnayn ou le bicornu ....
Sam 21 Aoû - 22:46 par ZIGHOUD15
» Définition et conception ?!
Lun 21 Juin - 17:39 par abdelmalek
» Gendarmerie Nationale
Sam 19 Juin - 12:12 par abdelmalek
» Département du Renseignement et de la Sécurité (DRS)
Mer 16 Juin - 10:31 par abdelmalek
» إنتخابات الجزائر الجددة
Mar 24 Sep - 1:02 par Sphinx
» Zouaves ! qui sont ?
Dim 22 Sep - 22:22 par Sphinx
» Les alliés locaux de la colonisation algérienne
Mar 25 Juin - 22:18 par Sphinx
» Carthage et l'occident ...
Ven 21 Juin - 21:38 par Sphinx
» الأمير عبد القاد ر بن محي الدین
Lun 17 Juin - 23:35 par Sphinx
» Wilaya 5 historique en Oranies ( 1954/1962 )
Sam 6 Oct - 19:16 par Sphinx
» dépenses militaires mondiales
Dim 6 Mai - 16:38 par ZIGHOUD15
» algerian barkhane la citadelle
Ven 27 Avr - 16:27 par ZIGHOUD15
» cabale
Mer 25 Avr - 16:06 par ZIGHOUD15