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Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires

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Personne à contacter Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires

Message par Sphinx Ven 3 Avr - 1:06

Le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) est un traité international conclu en 1968 et signé par un grand nombre de pays. Il vise à réduire le risque que l'arme nucléaire se répande à travers le monde, et son application est garantie par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).
Histoire
Les États-Unis ont développé l'arme nucléaire durant la première moitié des années 1940 dans le cadre du Projet Manhattan. Dans les deux décennies qui suivent, plusieurs autres pays ont développé l'arme nucléaire :

l'Union Soviétique (1949)
le Royaume-Uni (1952)
la France (1960)
la Chine (1964)
Mais dès le début des années 1950, la communauté internationale, à travers l'ONU, a commencé à prendre conscience du risque de voir proliférer de telles armes à travers le monde. C'est ce qui l'a incitée à créer l'AIEA en 1956, afin de promouvoir l'usage du nucléaire non pas à des fins militaires mais civiles.

L'élaboration d'un traité visant à garantir la non-prolifération des armes nucléaires fut la suite logique de la création de l'AIEA. Il fut élaboré à l'initiative des États-Unis et de l'Union soviétique.
Signature et entrée en vigueur
La signature du traité eut lieu le 1er juillet 1968. Il est entré en vigueur le 5 mars 1970, après qu'il eut été ratifié, comme le prévoit l'article IX-2 et IX-3 par les gouvernements dépositaires (États-Unis d'Amérique, Royaume-Uni, Union des républiques socialistes soviétiques) et quarante autres États signataires.

Par ailleurs, la Corée du Nord a annoncé son retrait du traité le 10 janvier 2003 : sa position actuelle fait toujours débat entre juristes internationaux, beaucoup d'entre eux[réf. nécessaire] estimant qu'il y a eu vice de forme sur le retrait de la Corée du Nord et que celle-ci est toujours tenue par ses engagements au titre du Traité.
Conférences d'examen
À partir de la ratification en 1970, le traité entre en vigueur pour une durée de 25 ans. Il a été reconduit pour une durée indéterminée en 1995, à la condition exigée par les pays arabes concernant Israël, que des efforts de désarmement soient conduits avec ce dernier. À la conférence de 2000 (New York, 24 avril - 19 mai), les États parties s'entendent sur un programme d'action en 13 étapes pratiques visant à la réalisation effective du traité. La conférence de 2005 (New York, 2 mai - 27 mai) ne permet pas l'obtention d'un accord sur des questions de fond et de procédure.
Principe
Le principe de base du TNP repose sur la discrimination opérée entre les États dotés de l'arme nucléaire ayant fait exploser un engin nucléaire avant le 1er janvier 1967 (EDAN), et les autres États, non dotés de l'arme nucléaire (ENDAN) : les premiers (États-Unis, URSS, Royaume-Uni, France, Chine), également membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, s'engagent en signant le traité à ne pas aider un autre pays à acquérir des armes nucléaires ; les seconds s'engagent à ne pas fabriquer d'armes nucléaires et à ne pas essayer de s'en procurer.

Le traité est censé favoriser les usages pacifiques de l'atome, en affirmant le droit inaliénable de toutes les parties au traité à développer la recherche, la production et l'utilisation de l'énergie nucléaire à des fins pacifiques. Tous les pays signataires, et notamment les États les plus avancés dans le domaine nucléaire civil, s'engagent ainsi à faciliter un échange aussi large que possible d'informations, d'équipements et de matières nucléaires pour les utilisations pacifiques de l'énergie nucléaire.

Les opposants à l'atome estiment que le TNP, tout en étant défaillant dans sa mission d'empêcher la prolifération du nucléaire militaire, est aussi un paravent pour développer l'industrie nucléaire dite civile en laissant croire à la population que les risques de prolifération sont écartés.
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Personne à contacter Re: Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires

Message par Sphinx Ven 3 Avr - 1:09

Objectifs du TNP
Le TNP commence ainsi :

« Les États qui concluent le présent Traité, [...] »
« Considérant les dévastations qu'une guerre nucléaire ferait subir à l'humanité entière et la nécessité qui en résulte de ne ménager aucun effort pour écarter le risque d'une telle guerre et de prendre des mesures en vue de sauvegarder la sécurité des peuples [...] sont convenus de ce qui suit... »
Et rappelant l'effort qui doit être mis conformément à la Charte des Nations unies pour s'abstenir du recours à la menace ou à l'emploi de la force, et pour favoriser l'établissement et le maintien de la paix et de la sécurité internationale, le traité engage les parties non-dotées d'armes nucléaires « à ne transférer [ni ne recevoir] à [ou de] qui que ce soit, ni directement ni indirectement, des armes nucléaires [...] ou le contrôle de telles armes ». Il engage aussi toutes les parties au traité à « ne pas fournir de matières brutes ou de produits fissiles spéciaux, ou d'équipements ou de matières spécialement conçus ou préparés pour le traitement, l'utilisation ou la production de produits fissiles spéciaux à un État non doté de l'arme nucléaire ».

Ce traité n'est pas conçu pour porter atteinte aux recherches et à l'exploitation d'un nucléaire pacifique, mais au contraire incite à la coopération technologique et scientifique « aussi large que possible » dans ce domaine (art. IV).

L'article V fait mention de l'utilisation pacifique de l'explosion nucléaire en engageant les États dotés de l'arme nucléaire (EDAN, le « club nucléaire ») à rendre accessibles, sur une base non discriminatoire aux États non-dotés de l'arme nucléaire (ENDAN) des dispositifs explosifs dont ils n'auraient pas à payer la recherche et la mise au point.
Clause de désarmement
Le TNP contient également une clause relative au désarmement (article VI), tous les signataires devant s'engager à négocier en vue de parvenir à un arrêt de la course aux armements nucléaires et à un désarmement général et complet sous un contrôle international. Le traité prévoit que les signataires se réuniront tous les cinq ans pour examiner les conditions dans lesquelles il a été appliqué. Il était prévu que, vingt-cinq ans après l'entrée en vigueur du Traité (c'est-à-dire en 1995), les signataires se réuniraient pour décider, à la majorité, s'il devait demeurer en vigueur indéfiniment ou être prorogé pour une ou plusieurs périodes de durée déterminée. Le 11 mai 1995, c'est la première solution qui a été adoptée par consensus par l'ensemble des États parties au traité.
Le protocole additionnel de l'AIEA
Le dispositif du protocole additionnel du 22 septembre 1998 complète les mesures de l'accord de garanties fondé sur la vérification par l'AIEA de la comptabilité des matières nucléaires déclarées. 58 des 189 États membres du TNP appliquent le protocole additionnel.

L'agence internationale de l'énergie atomique est chargée en vertu de l'article III du TNP, de contrôler l'usage pacifique des matières nucléaires dans les pays non dotés de l'arme nucléaire, parties au Traité, par le biais d'accords de garantie signé par chaque ENDAN avec l'Agence afin que celle-ci vérifie le respect de leurs engagements. Suite à la découverte d'activités nucléaires clandestines en Irak le programme de renforcement des garanties de l'AIEA, dit « 93 + 2 », a été lancé. Ce programme vise à accroître l'étendue et la précision des contrôles de l'AIEA afin de garantir l'efficacité du régime de non-prolifération nucléaire.

Limites
Le TNP crée intrinsèquement une discrimination entre les EDAN et les ENDAN, à peine compensée par les contreparties accordées par les cinq EDAN, comme la possibilité pour les ENDAN de développer des applications nucléaire pacifiques (comme pour l'énergie) ou leur engagement de réduire les potentiels nucléaires et de favoriser un désarmement complet. En général, les pays qui possèdent l'arme nucléaire, EDAN ou non, se sont engagés à respecter des garanties positives les engageant à porter secours aux pays qui seraient menacés ou attaqués par des armes atomiques, et des garanties négatives (résolution 984 [1] du 11 avril 1995 adoptée à l’unanimité par le Conseil de sécurité des Nations unies) engageant les pays possédant l'arme nucléaire à ne pas attaquer avec leurs armes atomiques des pays signataires du TNP qui n'en seraient pas dotés.

Ces déséquilibres entre pays dotés ou possédant l'arme nucléaire, ont participé à pousser trois pays (Israël, l'Inde et le Pakistan) à ne pas signer le TNP et à développer des programmes clandestins.

De plus, les EDAN ne manifestent pas la volonté d'appliquer les accords établis lors de la révision de 2000. Les cinq EDAN sauf la Chine ont désarmé quantitativement. Mais aucun qualitativement, ils ont au contraire tous modernisé leurs armements et pris des dispositions pour conserver leur capacité nucléaire indéfiniment.

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Message par Sphinx Ven 3 Avr - 1:13

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Personne à contacter Re: Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires

Message par Sphinx Ven 3 Avr - 1:20

Pays non signataires ayant développé l'arme nucléaire, dits « du seuil »
Inde
L'Inde a réalisé une explosion nucléaire le 18 mai 1974 et y a renoncé immédiatement après, en déclarant que cette explosion avait un but pacifique. Mais a repris les recherches plusieurs années plus tard et dispose maintenant de l'arme nucléaire, ayant procédé à de nouveaux essais les 11 et 13 mai 1998. Peu après, l'Inde annonce un moratoire unilatéral sur les essais nucléaires
Israël Le technicien israélien, Mordechai Vanunu, a révélé au Sunday Times, dans un article paru le 5 octobre 1986, que son pays dispose de l'arme nucléaire.

Israël a toujours favorisé le flou sur ce sujet afin de conserver une force de dissuasion vis à vis de ses adversaires. Le pays a par ailleurs souvent précisé qu'il ne serait pas le premier à introduire l'arme nucléaire au Moyen-Orient.

Selon ses informations, Israël disposerait d'un arsenal de 100 à 200 ogives. Selon un rapport du Ministère de la Défense des États-Unis, rendu public en 2004, Israël aurait un total de 82 ogives. Elle pourrait avoir réalisé un test d'explosion dans l' Océan Indien avec la coopération de l'Afrique du Sud et l'Inde[réf. nécessaire], le 22 septembre 1979.

Selon les propos de l'ancien président des États-Unis Jimmy Carter, invité au Festival littéraire de Hay-on-Wye, Israël posséderait au moins 150 missiles équipés d'ogives nucléaires.[6]
Pakistan
Pakistan a développé l'arme nucléaire principalement sous la supervision du docteur Abdul Qadeer Khan. Les 28 et 30 mai 1998, le Pakistan procède à 6 essais nucléaires en réaction aux 5 essais indiens avant de déclarer un moratoire unilatéral le 11 juin 1998
Pays s'étant retiré du TNP
Corée du Nord
Lors de la conférence de Pékin de septembre 2005, la Corée du Nord, qui s'est retirée du TNP en janvier 2003, déclarait accepter de renoncer à l'arme nucléaire en contrepartie de garanties de sécurité et d'un accès au nucléaire civil. Cependant, le 9 octobre 2006, elle annonçait avoir procédé à un essai souterrain. L'accord ensuite signé à Pékin le 13 février 2007 ouvre la voie à une dénucléarisation de la péninsule coréenne.
Pays possédant ou ayant possédé des programmes « clandestins »
Algérie : Il était fait état que l'Algérie aurait possédé à la fin des années 1970 deux ogives nucléaires qu'elle aurait détruites dans les années 1990 pendant la décennie noire craignant que les islamistes ne renversent le pouvoir. Elle possède deux centrales nucléaires et en construit deux autres pour 2017 et 2019. Ce sont principalement les États Unis et le Maroc qui soupçonnent l'Algérie de suivre un programme de nucléarisation militaire. Ce pays a signé le TNP.[réf. nécessaire]
Iran : Le Programme nucléaire iranien est repris en janvier 2006. Il existe à cette période une controverse concernant l'utilisation de la technologie civile à des fins militaires[7], en particulier le désir manifesté par l'Iran de produire elle-même de l'uranium enrichi. Alors que l'Iran affirme ne vouloir utiliser la maîtrise du nucléaire uniquement à des fins civiles et que l'AIEA n'a trouvé aucune preuve que l'Iran dispose d'installations d'enrichissement de niveau militaire (au moins 90%) [8]. L'Iran est signataire du TNP.
Irak : démantelé à la suite des inspections de l'ONU à la fin de la Guerre du Golfe de 1990-1991
Libye : arrêté en 2003 à la suite des négociations avec les États-Unis et le Royaume-Uni
Les pays suspectés de n'avoir pas respecté le Traité
Les pays ayant arrêté volontairement leurs programmes d'acquisition de l'arme nucléaire
Afrique du Sud : le régime de Pretoria a mis en point quelques engins nucléaires dans les années 1980 (voir aussi: Incident Vela), mais ceux-ci n'ont jamais été véritablement opérationnels car trop volumineux pour être vectorisés. Ces armes ont été démantelées avant la transition démocratique. L'Afrique du Sud a adhéré au Traité de non-prolifération nucléaire en 1991. Fait unique au monde, Frederik de Klerk a été jusqu'à admettre que le pays avait réussi à se doter de six bombes atomiques, mais qu'elles avaient été démantelées dès 1989.
Argentine : Le programme militaire a été arrêté en 1983, après l'élection de Raul Alfonsin et le retour du pouvoir aux mains des civils.
Biélorussie : renonce à l'arme atomique à la suite du démembrement de l'URSS.
Brésil : renonce à la bombe dans les années 1980, lorsque les généraux cèdent la place à un gouvernement plus démocratique.
Kazakhstan : renonce à l'arme atomique à la suite du démembrement de l'URSS.
Suède : elle s'était dotée de la bombe et s'apprêtait à la tester, en 1968. Cette année-là, elle décide cependant de démanteler son programme nucléaire militaire pour rejoindre le processus de négociation qui devait conduire à la signature du Traité de Non Prolifération.
Ukraine :renonce à l'arme atomique à la suite du démembrement de l'URSS.
Source:wikipedia
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Personne à contacter Re: Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires

Message par Sphinx Dim 10 Mai - 15:21

Nucléaire : un rapport de l'AIEA met en cause l'Égypte
L'AIEA est inquiète après la découverte de traces d'uranium hautement enrichi en Égypte. Le Caire réfute catégoriquement les allégations de l'agence.
À quelles activités les scientifiques égyptiens se livrent-ils ? Selon un rapport confidentiel de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), en partie dévoilé mercredi par des diplomates à Vienne, des traces d'uranium hautement enrichi (UHE) auraient été découvertes à deux reprises, en 2007 et 2008, sur le site du petit réacteur de recherche d'Inshas, le seul du pays, qui n'entretient pas de programme nucléaire de production d'électricité et n'a jamais cherché à se doter de la bombe atomique.

Ces particules, indique le rapport, côtoyaient d'autres particules d'uranium faiblement enrichi (UFE), et l'enquête visant à établir leur origine n'est pas achevée. L'uranium hautement enrichi ne sert aucun but civil, ce qui a suffi pour déclencher l'inquiétude des inspecteurs de l'agence. D'après les critères de l'AIEA, l'uranium enrichi à plus de 20 % relève d'applications militaires, un programme nucléaire civil pouvant très bien fonctionner avec de l'uranium à moins de 5 %. Une ogive nucléaire requiert quant à elle de l'uranium enrichi à plus de 90 %. Si le taux d'enrichissement n'a pas été précisé dans le rapport, des diplomates confirment que le degré de concentration de la matière fissile dépassait celle couramment admise pour des applications civiles.

Ce n'est pas la première fois que l'Égypte est pointée du doigt par le «chien de garde nucléaire» de l'ONU. En 2004, les services de recherche de l'AIEA, concentrés au sein d'une cellule de veille baptisée Nutran (Nuclear Trade Analysis), avaient découvert par le biais de publications scientifiques égyptiennes disponibles sur Internet que des expériences sur de l'uranium enrichi étaient menées sans que l'AIEA en soit informée.
Informations «erronées»
À l'issue d'un rapport présenté par les enquêteurs devant le conseil des gouverneurs de l'agence en 2005, Le Caire avait dû faire son mea culpa, avant d'être ultérieurement blanchi de tout soupçon quant à d'éventuelles intentions nucléaires.

Piqué au vif, le régime de Mohammed Hosni Moubarak a cette fois vigoureusement nié les allégations du rapport, arguant qu'il s'agissait de la même affaire que la précédente. Le porte-parole du ministère égyptien des Affaires étrangères, Hossam Zaki, a lui déclaré que ces informations étaient «erronées et anciennes». Le rapport reproduit quant à lui une autre justification avancée par les Égyptiens, selon lesquels la matière fissile «aurait pu être amenée dans le pays par le biais de containers de transport d'isotopes contaminés».

Après avoir renoncé à toute ambition nucléaire à la suite de l'accident de Tchernobyl en 1986, l'Égypte envisage à nouveau de construire sa première centrale nucléaire pour pallier à ses besoins énergétiques. Comme ailleurs au Moyen-Orient, l'AIEA redoute que ces visées civiles n'alimentent à terme une course aux armements nucléaires dans la région, face à la bombe israélienne et à la menace iranienne latente.

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Message par laoues mustapha Dim 29 Nov - 16:38

touts les pays ont le droit d'avoir le nucléaire.

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Personne à contacter Re: Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires

Message par Sphinx Dim 29 Nov - 18:20

laoues mustapha a écrit:touts les pays ont le droit d'avoir le nucléaire.

On accepte la bombe nucléaire israélienne, les autres pays n'ont pas le droit de l'avoir Rolling Eyes
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Personne à contacter Re: Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires

Message par Sphinx Lun 30 Nov - 2:12

Armes nucléaires : les autres pièces du puzzle

Les matières fissiles, difficiles à obtenir ou à produire, ne sont pas les seuls composants qui font parfois défaut aux programmes nucléaires, de par leur rareté ou leur complexité d’utilisation, qu’il s’agisse de développer une première arme nucléaire ou de maintenir en état un arsenal déjà existant.

Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires Mercur10

Les plans

Dans le cadre d’un programme d’armement nucléaire, posséder des matières fissiles de qualité militaire et les composants de base d’une bombe atomique ne suffit pas, il faut réussir à les assembler. Cette tâche se révèle extrêmement complexe, tant sur le plan physique que mécanique. Le mythe des plans de bombe atomique à télécharger sur le web trouvant rapidement ses limites, et comme les puissances nucléaires protègent leurs propres plans, les nations qui souhaitent se doter d’armes nucléaires doivent se tourner vers des ingénieurs freelance.

Sans l’expérience acquise par des expérimentations empiriques lors des premiers programmes nucléaires russes et américains, les scientifiques se trouvent face à de véritables défis techniques pour assurer la fiabilité de leurs prototypes. Les nombreuses subtilités de la conception, de l’usinage et de l’assemblage des pièces, font la différence entre un design efficace ou complètement inopérant, voire dangereux. Les quelques éléments connus des programmes nucléaires militaires de Corée du Nord et d’Iran illustrent bien ces difficultés.

Les deux essais nucléaires menés par la République Populaire Démocratique de Corée, ont laissé supposer que les engins nucléaires nord-coréens n’ont pas encore atteint un haut niveau de fiabilité.

Le premier essai nucléaire nord-coréen, qui a eu lieu le 9 octobre 2006, a suscité les doutes de la communauté internationale quant à l’avancement du programme, aux vues des données sismiques recueillies. Pour le Dr. Hui Zhang, du Belfer Center for Science and International Affairs (Harvard University), l’essai du 9 octobre ne démontre pas forcément une défaillance (fizzle) de la charge déclenchée par la Corée du Nord. Les autorités nord-coréennes auraient annoncé à la Chine qu’elles allaient procéder à un essai nucléaire mettant en œuvre une charge de 4 kt. Les relevés sismiques semblent indiquer que la charge nucléaire aurait eu en réalité une puissance inférieure ou légèrement supérieure à 1 kt. Cette explosion d’une intensité relativement faible serait toutefois cohérente avec la puissance de la charge annoncée. En revanche, si la Corée du Nord avait en fait testé une charge de puissance supérieure, il s’agirait vraisemblablement d’un échec. La faible intensité de l’explosion est également surprenante lorsqu’on compare cet essai aux premiers essais des autres puissances nucléaires, où les charges employées étaient généralement supérieures à 10kt. Le second essai nucléaire de la Corée du Nord, effectué le 25 mai 2009, a vu la puissance de son explosion évaluée entre 2 et 8 kt, donc supérieure au premier essai. La puissance de l’explosion demeure toutefois relativement modeste et le Bulletin of the Atomic Scientists estime que l’essai a probablement échoué. L’hypothèse d’une défaillance de la charge nucléaire est également soutenue par les conclusions des autorités françaises.

L’Iran, qui ne disposerait pas encore de matières fissiles en quantité et en qualité suffisantes pour la construction d’une arme nucléaire, tâtonne elle aussi afin d’élaborer les plans de sa première arme nucléaire et explorerait plusieurs pistes afin d’atteindre son objectif. Les scientifiques iraniens s’intéresseraient depuis longtemps à la construction d’une arme nucléaire assez classique, une bombe à fission à noyau de plutonium. Plusieurs informations récentes laissent toutefois entendre que l’Iran pourraient s’intéresser à d’autres designs, notamment à une arme exploitant une charge d’uranium hautement enrichi (HEU), mais également à un engin plus complexe nommé « two-point implosion device ». L’intérêt de l’Iran pour cette arme d’un niveau supérieur en termes de conception et d’ingénierie pourrait indiquer que les scientifiques iraniens ont reçu l’aide de nouveaux consultants étrangers.

Le détonateur EBW

Le détonateur EBW (Exploding Bridgewire) ou dispositif électro-pyrotechnique à fil explosé, est un composant essentiel des armes nucléaires et en particulier des charges nucléaires à noyau de plutonium. Afin d’initier la réaction en chaîne de l’arme, des explosifs concentrés sont disposés autour du noyau pour assurer sa compression en quelques fractions de seconde. La détonation des charges réparties autour du noyau doit être la plus symétrique et la plus synchrone possible, afin d’éviter le déplacement du noyau ou sa projection. Compte tenu de la vitesse de l’explosion des différentes charges, le détonateur de chaque charge doit être extrêmement rapide et amorcé dans un temps très court (inférieur à une microseconde). Les détonateurs conventionnels ne permettent pas de déclencher des explosions dans un délai aussi réduit et avec un niveau de fiabilité suffisant pour une charge nucléaire. Les détonateurs EBW sont adaptés à cette application, grâce à une vitesse de déclenchement inférieure à 0.1 microseconde. Ces détonateurs spéciaux sont constitués d’un fil de cuivre/d’or/de platine et d’une charge d’explosif concentré PETN, parfois associé à un second explosif tel que le RDX. Le fil au cœur du détonateur est vaporisé par un courant de très forte intensité et entraîne la détonation extrêmement rapide de l’explosif qui lui est couplé.

Les détonateurs EBW sont utilisés dans l’armement et marginalement dans l’industrie civile, mais sont généralement soumis à une réglementation stricte. Aux États-Unis, ces détonateurs sont soumis au contrôle de l’autorité de sûreté nucléaire et leur exportation est très règlementée. L’utilisation d’EBW dans la construction d’une arme nucléaire nécessite des expérimentations répétées afin de maîtriser son emploi et de l’intégrer avec précision à la charge. En 2008, l’AIEA a révélé que l’Iran s’était livrée à la mise au point de dispositifs de déclenchement à fil explosé et à des expérimentations comprenant le déclenchement simultané d’explosifs à l’aide d’EBW, probablement dans le cadre d’un programme nucléaire militaire.

Le mystérieux « Fogbank »

Les États-Unis et le Royaume-Uni ont entrepris un programme de rénovation de leurs têtes nucléaires W76, produites entre 1978 et 1987 et qui équipent les SLBM Trident. Ce programme, baptisé Life Extension Program (LEP), vise a allonger la durée de vie opérationnelle des charges W76 par le remplacement d’une grande partie des pièces composant les têtes nucléaires, afin de les maintenir en opération pour encore 30 ans. Ce programme a connu un problème de taille lorsqu’il fut découvert qu’un des composants chimiques de la charge nucléaire, dont la nature n’a pas été révélée, devait être remplacé. Ce matériau, connu sous le nom de code Fogbank, servirait de lien entre l’étage primaire de fission et l’étage secondaire de fusion qui composent la charge nucléaire. La production du Fogbank étant particulièrement complexe et dangereuse, de par l’utilisation de produits chimiques très inflammables et peu stables, l’usine qui le produisait dans les années 70 et 80 fut fermée par mesure de précaution. Les États-Unis ont donc du reconstruire une usine de production de 50 millions de dollars afin de reprendre la production du Fogbank, qui se révèlerait particulièrement laborieuse.

Mercure Rouge : le canular atomique

L’origine du terme « mercure rouge » demeure incertaine, certains éléments indiquent qu’il s’agirait d’un élément chimique purement fictif inventé par le KGB, voire par les Russes et les Américains collaborant pour leurrer des terroristes en quête de matières fissiles. Les rumeurs au sujet du mercure rouge débutent au début des années 80 et elles se multiplieront jusqu’au années 2000. Il sera tour à tour un explosif très puissant, une matière fissile à part entière, un élément chimique capable d’accélérer l’enrichissement de l’uranium, un composant facilitant la miniaturisation d’une arme nucléaire ou encore un revêtement furtif.

Que le mercure rouge soit bien réel ou purement fictif, il a en tout cas fait les affaires de plusieurs escrocs. En 1994, la police yougoslave aurait interpellé cinq individus en possession de plus d’un kilo de mercure rouge acheté en Bulgarie pour la somme de 120 000 dollars. En 2004, la police britannique a procédé à l’arrestation de trois hommes qui tentaient de se procurer un kilo de mercure rouge contre 300 000 livres, afin de revendre le produit au Moyen-Orient.

Les déclarations médiatiques répétées des autorités nucléaires et de l’IAEA affirmant que le mercure rouge n’existe pas, ne semblent pas avoir éteint les rumeurs. Une nouvelle source de ce précieux matériau semble avoir été découverte et reposerait dans certains greniers, sans que nul ne s’en soit jamais inquiété. En Arabie Saoudite, une véritable ruée a fait suite à une rumeur selon laquelle de vieilles machines à coudre Singer contiendraient de faibles quantités de mercure rouge. La nouvelle a fait exploser le prix de ces machines sur internet, atteignant parfois près de 50 000 dollars l’unité…

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Message par Syfou Dim 26 Sep - 23:17

Le désarmement nucléaire “Une priorité”

Conférence en marge de la 65e session de l'AG de l'ONU : M. Medelci expose la position de l'Algérie sur la question du désarmement

Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires Actual11

Le ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci, a soutenu à New York que l'Algérie accordait la plus grande importance aux questions de désarmement et de non-prolifération, tout en regrettant que la Conférence du désarmement "n'arrive pas à progresser".

Dans son intervention, lors de la réunion de haut niveau sur la relance des travaux de la Conférence du désarmement (CD), organisée en marge de la 65e session de l'Assemblée générale de l'ONU, M. Medelci a affirmé que la CD, organe singulier de négociation en matière de désarmement, a été, depuis sa mise en place, d'un apport "indéniable" au désarmement multilatéral.
Mais il a déploré que la conférence "n'arrive pas à progresser" et que cet état de fait "porte tout particulièrement atteinte aux intérêts des puissances non nucléaires", appelant les Etats membres de l'ONU à remédier à cette situation.

Enumérant dans les détails les raisons du blocage de la CD, le ministre a affirmé que l'Algérie estimait que ce gel ne saurait être imputé à une défaillance de ce mécanisme institutionnel ou à son mode de prise de décision, en l'occurence le consensus, comme d'aucuns le prétendent.
Pour lui, il faut en rechercher les causes également dans "l'évolution de la problématique du désarmement et des politiques de sécurité, hors du cadre de la conférence, et dans les atermoiements des Etats quant à leur acceptation d'aborder de manière équilibrée l'ensemble des questions liées qui figurent à son ordre du jour".

"L'absence de volonté politique pour la prise en charge de l'ensemble des questions à l'ordre du jour de la conférence, d'une part, et les tentatives de hiérarchiser les points du décalogue associés aux aléas des équilibres sécuritaires régionaux, d'autre part, sont à l'origine du blocage actuel : il convient d'agir dans ce sens plutôt que de menacer de condamner la conférence à la marginalisation", a-t-il insisté lors de cette réunion qui a réuni près 70 délégations dont une cinquantaine de ministres des Affaires étrangères.

Par ailleurs, M. Medelci a fait valoir que l'autorité de la CD, sa crédibilité ainsi que son efficacité dépendaient de sa capacité à susciter la confiance nécessaire aux Etats en étant à l'écoute de leurs préoccupations légitimes de sécurité non diminuée pour tous et en fonction du principe selon lequel "la sécurité est une et indivisible".

"La première priorité de la CD devrait être de traiter, ainsi que le stipule son mandat, du désarmement nucléaire", a insisté M. Medelci, ajoutant que la négociation d'une convention ou d'un cadre institutionnel pour l'élimination de l'arme nucléaire est la voie appropriée pour concrétiser les engagements souscrits par les Etats dotés de l'arme nucléaire en 1995, en 2000 et réitéré en 2010. Il a également relevé que la négociation, au sein de la CD, d'un traité sur l'interdiction des matières fissiles en tant que mesure de désarmement et de non-prolifération, s'inscrit elle aussi dans la perspective d'aboutir à l'élimination complète des armes nucléaires selon un échéancier explicite.

Les garanties négatives revêtent, pour leur part, une importance vitale, a encore noté le ministre en précisant qu'en l'absence d'un accord multilatéral à cet effet, "on ne pourra pallier durablement l'asymétrie sécuritaire induite par le caractère discriminatoire, normalement intérimaire, du TNP et par son application sélective".

"Il devrait être possible, a-t-il soutenu, de transformer en instrument multilatéral juridiquement contraignant les déclarations unilatérales des puissances nucléaires reconnaissant la légitimité de la revendication de garanties négatives de sécurité des Etats non nucléaires" (NDLR : la garantie négative de sécurité signifie le non-recours par les puissances nucléaires de l’arme nucléaire contre des pays non nucléaires).

S’exprimant sur la prévention de la course aux armements dans l'espace extra-atmosphérique, M. Medelci a avancé que celle-ci constituait, elle aussi, un "élément fondamental" pour la stabilité et la sécurité internationales. Le ministre a estimé que la CD devrait renforcer le régime juridique et les mesures de confiance de nature à mettre l'humanité à l'abri de la militarisation de l'espace et à réserver celui-ci aux seules utilisations pacifiques.

Il a ainsi exprimé à sa conviction que cette réunion devait être "l'occasion de réitérer l'engagement de la communauté internationale en faveur d'une mise en oeuvre globale et équilibrée du décalogue et de restaurer la vocation de la CD, en tant que cadre multilatéral unique de négociation sur le désarmement".
"Une session ordinaire de l'Assemblée générale ne saurait dessaisir la CD de ses prorogatives, voire se substituer à elle ou légitimer la dissociation d'un des thèmes fondamentaux relevant de son mandat", a-t-il observé. En plus de son caractère de précédent lourd de conséquence, a-t-il expliqué, "ceci remettrait en cause la globalité et l'équilibre à maintenir entre les thèmes centraux et complémentaires de la CD", ajoutant qu'il en "résulterait, inéluctablement, une mise en cause de la globalité de la démarche conduisant à l'abandon de la seule voie pouvant conduire, durablement, à l'élimination du péril nucléaire".

"En revanche, la convocation de la 4e session extraordinaire de l'Assemblée générale de l'ONU sur le désarmement pourrait être issue de cette réunion de New York et qu'une telle session aura à traiter de la problématique du désarmement dans sa globalité", a-t-il souligné.

M. Medelci a rappelé que l'adoption par consensus, en 2009, du programme de travail de la CD, intervenue sous la présidence algérienne avec le concours et l'engagement de tous, est "le fruit de l'esprit de compromis dont les uns et les autres ont su faire preuve". A ce propos, il a insisté sur "la nécessité de ne pas entraver la progression des négociations au sein de la CD en s'abstenant de toute action sur les plans unilatéral, bilatéral et régional qui aurait cet effet".

Conférence du désarmement : Une AG spéciale en 2011

Les Etats présents à la réunion de haut niveau sur la relance des travaux de la Conférence du désarmement (CD), organisée en marge de la 65e session de l'Assemblée générale de l'Onu, ont approuvé la tenue en 2011 d'une Assemblée générale spéciale pour la mise en place du dispositif organisationnel. Bloquée depuis 1998, la Conférence du désarmement a été réactivée suite à l'adoption, à l’issue de sa réunion tenue en mai 2009 à Genève, sous la présidence de l’Algérie, d'un programme de travail qui porte sur le désarmement nucléaire, un traité sur l’interdiction de la production des matières fissiles pour la fabrication des armes nucléaires (FMCT), l’arrêt de la course aux armements dans l’espace extra-atmosphérique (Paros), et les garanties de sécurité négative. Il est à rappeler que la CD est un groupe instauré en 1979 suite à la première session extraordinaire de l'AG des Nations unies consacrée au désarmement, en 1978. Elle succède à d'autres structures: le Comité des dix puissances sur le désarmement (de 1960), le Comité des dix-huit puissances sur le désarmement (qui a siégé de 1962 à 1968) et la Conférence du Comité du désarmement (qui s'est réunie de 1969 à 1978). Toutes ces instances, comme la Conférence, avaient leur siège à Genève, en Suisse.
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Medelci s'entretient avec le président de l'AG de l'ONU et plusieurs de ses homologues

Le ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci, s'est entretenu vendredi à New York avec le président de la 65ème session de l'Assemblée générale des Nations unies, M. Joseph Deiss. Le ministre a eu également des entretiens avec le ministre des Affaires étrangères de la Russie, M. Serguei Lavrov, et le sous-secrétaire d'Etat américain, chargé des affaires politiques, M. William Burns. M. Medelci se trouve à New York depuis dimanche passé pour prendre part aux travaux de l'Assemblée générale des Nations unies dont les travaux ont été inaugurés officiellement le lendemain (OMD).

Publié dans : New York , nucléaire , Algérie , Mourad Medelci , ONU
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