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Artillerie

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Message par Sphinx Ven 10 Avr - 21:57

L'artillerie désigne les armes collectives ou lourdes servant à envoyer, à grande distance, sur l'ennemi ou sur ses positions et ses équipements, divers projectiles de gros calibre : obus, boulet, roquette, missile, pour appuyer ses propres troupes engagées dans une bataille ou un siège. Le terme serait apparu environ au XIIIe siècle, dérivant du vieux français artillier qui désignait les artisans, fabricants d'armes et équipements de guerre. Ces artisans ont été pendant longtemps les seuls "spécialistes" dans le service de ces armes puisqu'ils les fabriquaient et les essayaient avant livraison. C'est pourquoi, jusqu'au XVIIIe siècle, ils étaient commissionnés par les souverains pour les servir à la guerre. Ainsi et par extension, le nom d'artillerie qui désignait l'ensemble des produits fabriqués par les artilleurs a fini par désigner aussi l'ensemble des troupes au sol chargées de mettre en action ces armes, dès lors que des formations militaires spécialisées ont été créées. L'emploi de l'artillerie nécessite le renseignement, la surveillance, l'acquisition d'objectif, le réglage du tir, la transmission des informations, un approvisionnement en munitions et l'entretien des armes. Du fait de sa complexité, elle resta longtemps l'arme scientifique par excellence, attirant nombre de savants. En raison de son intérêt stratégique, elle fut l'arme déterminante la plus prisée de Napoléon Ier (qui était artilleur de métier), en particulier lors de la bataille d'Austerlitz
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L'artillerie névrobalistique
La première façon d'atteindre l'ennemi avec des projectiles, fut de les lancer grâce à l'énergie mécanique, d'un contrepoids (trébuchet, mangonneau) ou de la tension (catapulte) ou encore la torsion (baliste) d'un cordage, accumulée et libérée d'un coup donnant alors la force capable d'envoyer à distance une charge vers l'adversaire. Celle-ci dépendait du type d'engin utilisé ; on trouvait ainsi des javelots ou des pierres, mais aussi des projectiles incendiaires à base de poix, ou « bactériologiques » comme des carcasses d'animaux malades. La plupart de ces engins étaient destinés aux opérations de siège, aussi bien dans l'attaque que dans la défense. Cependant, les légions romaines firent quelquefois usage de machines légères comme les Scorpions sur le champ de bataille.

Quelques types d'engins névrobalistiques :

Trébuchet
Baliste
Mangonneau
Hwach'a
Scorpion
.../...
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Personne à contacter Re: Artillerie

Message par Sphinx Ven 10 Avr - 22:11

L'âge de la poudre
L’artillerie connaît un progrès important avec la découverte d'une énergie propulsive, rapidement et directement utilisable, la poudre noire. Après quelques essais décevants de fusées incendiaires, on imagina d'utiliser les gaz produits par la déflagration comme propulseur dans un tube pour lancer un boulet, la bombarde était née.
Le tube
La métallurgie médiévale ne permettait pas de réaliser des canons d'un bloc, ceux-ci était réalisés d'une manière analogue aux tonneaux, avec des pièces de fer forgé ou même de bois tenues ensemble par des cerclages en fer ou même en cuir (en Italie par exemple). Dans ces conditions, les tubes étaient très souvent sujet à des éclatements inopinés dangereux voire fatals pour leurs utilisateurs. Pour cette raison, les charges de poudre propulsive étaient nécessairement limitées réduisant ainsi la portée et la puissance à l'impact. De plus, les charges perdaient beaucoup d'efficacité du fait de l'important vent de boulet, rendu nécessaire par le manque de régularité dans la fabrication des projectiles.
À la fin du Moyen Âge, l'artillerie de siège est devenue si efficace que les techniques de fortification doivent être repensées de fond en comble. Il n'existe plus alors de fort imprenable, car plus un mur est haut, plus il est vulnérable au tir des boulets métalliques.

Peu à peu, la métallurgie trouva de meilleures techniques et matériaux pour la fabrication des pièces, on commença à utiliser le bronze qui, bien que plus coûteux, présentait l'avantage de se déformer plutôt que d'éclater.

En 1855, le convertisseur Bessemer permit de produire de l'acier de qualité à bas prix. Ceci permit à l'artillerie de progresser. En 1875, la portée atteint les 6 km. À partir de 1890, commencent des tirs au dessus des troupes.

Les canons rayés apportent une nouvelle innovation, en imprimant un mouvement de rotation au projectile, améliorant ainsi la précision.

L'affût
Parallèlement, on travailla aussi à rendre l'artillerie plus mobile, en plaçant l'arme sur un affût à roue. C'est cette innovation qui marque le passage de la bombarde au canon, permet également un pointage plus aisé en portée. Il semble que les premiers affûts firent leur apparition à la bataille de Marignan en 1515.
Le projectile
Un autre problème est lié à la nature des projectiles. Ces derniers étant, dans un premier temps, en pierre avaient la fâcheuse tendance à s'écraser à l'impact d'un objectif solide comme une muraille d'enceinte. Ce dernier problème fut résolu, au milieu du XVe siècle, d’abord en cerclant de fer les projectiles, puis en les remplaçant par des boulets en fer battu, plus résistants, qui permirent à l'artillerie à poudre de surpasser réellement son aînée.

Mise en œuvre de l’artillerie classique
Le chargement des canons se faisait par la gueule. La première opération est le chargement :

la lanterne (ou cuillère, à long manche) sert à déposer la charge de poudre (contenue dans une gargousse de toile) puis le boulet au fond du canon ;
le refouloir (en forme de tampon sur un manche) sert à enfoncer et tasser les deux bourres dans le canon (entre la poudre et le boulet, et après le boulet)
Une fois le canon chargé, la gargousse (qui contient la poudre) est crevée avec le dégorgeoir à gargousse qui passe par la lumière (trou dans le fût du canon) ; de la poudre fine est versée dans la lumière pour amorcer la charge, avant que la flamme soit apportée par le boutefeu (manche autour duquel est enroulée une mèche qui reste toujours allumée).

Une fois le coup tiré, le fût du canon est débarrassé des débris du tir avec une brosse (dotée d’un long manche), puis nettoyé avec un écouvillon (doux)
.../...
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Personne à contacter Re: Artillerie

Message par Sphinx Ven 10 Avr - 22:15

L'artillerie moderne
Les différentes classifications de l'artillerie
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Les pièces d'artillerie peuvent être classifiées de plusieurs façons. On peut par exemple les distinguer selon leur encombrement, leur nombre de servants et la taille de leur projectile, en les répartissant entre artillerie légère, artillerie lourde. Cependant, cette classification s'avère très dépendante de l'époque et du lieu considéré, ainsi une pièce lourde de 12 livres, du Premier Empire, sera de nos jours considérée comme une pièce légère, du fait de son calibre.

Les pièces peuvent également se classer en fonction de l'objectif à atteindre. On peut ainsi répartir les pièces d'artillerie en différentes catégories, qui ont existé pratiquement à toutes les époques :

La plus ancienne est sans conteste l'artillerie de siège, qui fut bientôt contrée par sa rivale l'artillerie de place.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
L'artillerie de campagne apparut elle aussi, du temps de l'artillerie névroballistique, mais de façon plus tardive et limitée; elle fut alors principalement employée par les Romains.
L'idée de monter ces machines sur des navires, donnant naissance à l'artillerie navale date aussi de cette période, Alexandre le Grand semble en avoir utilisées lors du siège de Tyr. Pour contrer cette artillerie navale apparut une branche de l'artillerie de place, l'artillerie côtière.
L'artillerie de tranchée est une artillerie spécifiquement destinée à atteindre, par un tir courbe, l'intérieur d'une tranchée, dont les parois verticales renforcées réduisent l'efficacité des armes d'artilleries plus standards. Ce type d'arme se développe au début du XXe siècle, et devient prépondérante au cours de la Première Guerre mondiale.
Les grands artilleurs
Jean Bureau révolutionne l'artillerie médiévale. Avec son frère Gaspard, il est le véritable initiateur de l'artillerie de campagne, c'est-à-dire de l'emploi de canons mobiles sur le champ de bataille. Cette mutation profonde de la technologie militaire au milieu du XVe siècle, permettra aux troupes françaises de prendre un ascendant décisif sur l'armée anglaise, et de mettre ainsi fin à la guerre de Cent Ans. Sous son impulsion, le boulet en pierre est remplacé par le boulet en fer, les tubes en fonte font leur apparition. Jean Bureau met fin au chaos des calibres utilisés en imposant les sept calibres de France.
Jean-Baptiste Vaquette de Gribeauval (1715-1789), ingénieur, participe à la modernisation et à l'amélioration de l'artillerie. Son nom est resté attaché au canon Gribeauval qui contribue à la victoire française de Valmy
Napoléon Ier (Napoléon Bonaparte, 1769-1821), nommé lieutenant en second d’artillerie le 1er septembre 1785. Au début du mois suivant, il reçut ordre d’aller joindre à Valence, en Dauphiné, le régiment d’artillerie de La Fère, qui était en garnison dans cette ville ; à son arrivée, on le plaça dans une des compagnies de la brigade des bombardiers. Par la suite, tout au long de sa carrière militaire puis lors de son règne, il fut dans l'histoire le premier des stratèges militaires à concevoir ses plans de bataille d'abord et avant tout autour de l'utilisation de l'artillerie, notamment lors du siège de Toulon (1793) ou de la bataille d'Austerlitz (1805), inaugurant ainsi l'ère moderne de la stratégie militaire par une gestion rationnelle de la puissance de feu et de ses effets. Son intérêt pour la cartographie, sa manière de préparer ses plans de bataille très à l'avance à partir des éléments cartographiques, et sa gestion rigoureuse de la logistique sont également typiques d'un artilleur qui se devait de baliser le terrain sur lequel il aurait à déclencher des feux en utilisant ses munitions disponibles.
Émile Rimailho (1864-1954) apporta divers perfectionnements aux canons en usage dans l'armée française après la défaite de 1870 : limitation du recul, sécurisation de la mise à feu, meilleure mobilité. Ses travaux sont notamment à l'origine du canon de 75 et du canon de 155, appelé « rimailho » (du nom de son concepteur) pendant la Première Guerre mondiale.
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Message par Sphinx Ven 10 Avr - 22:17

Artillerie et santé
Dans les premiers temps de l'artillerie, il n'était pas rare que le canon lui-même, ou sa culasse puissent exploser, tuant ou blessant gravement ceux qui le « servaient ».

Les artilleurs étant placé à distance, ils ont souvent été relativement épargné sur les champs de bataille, mais leurs postes de tir sont aussi devenus des cibles stratégiques pour l'artillerie ennemie puis pour l'aviation et les missiles balistiques.

Les artilleurs ont toujours été nombreux à être victimes de surdité temporaire. La surdité devenant parfois définitive pour les plus exposés. Ils sont en effet très soumis au bruit et aux effets directs et indirects traumatiques des détonations. L'oreile humaine subit 150 décibels pour un tir d'artillerie moyen (sans protection auditive) pour un patient posté à une distance de 150 mètres (500 pieds) du canon ; c'est un bruit aussi fort que celui d'un moteur à réaction au décollage. Près du canon, le tympan peut même être déchiré. Dans ce dernier cas c'est la nature explosive du bruit (« blast auriculaire » ou « effet de souffle ») qui provoque ce qu'on appelle une « surdité de transmission ». Si le tympan cicatrise et si la détonation n'a pas détachée la cochlée de ses ancrages, la surdité ou hypoacousie ne sera que temporaire ou partielle, sinon, elle risque d'être incurable. Diverses combinaisons de de surdité « de transmission », « de perception » ou « mixte » sont possibles.

Les artilleurs étaient et sont encore en outre exposés aux vapeurs et microparticules et nanoparticules dégagées par l'explosion de la charge, d'autant plus qu'ils sont confinés dans une bunker ou le poste de tir d'un navire.
Une petite quantité de ces vapeurs est particulièrement toxique (à cause par exemple de la vapeur de mercure provenant du fulminate de mercure de l'amorce de la douille, ou à cause de la vapeur de plomb (neurotoxique) de l'azoture de plomb qui a peu à peu remplacé le fulminate mercuriel. L'artilleur de la première guerre mondiale respirait aussi de la vapeur de plomb issue des charges spéciales utilisées pour "lubrifier" le tube des canons. L'artilleur de la première guerre mondiale est également susceptible d'inhaler du cuivre arraché à la ceinture des obus. Les tubes de certains canons à longue portée (type « Pariser Kanonen ») étaient en 14-18 surchauffés à chaque tir et ne pouvaient tirer plus de quelques dizaines de coup sans perdre de leur puissance à cause de l'usure interne du tube.

Dans les guerres modernes, que ce soit dans un char ou dans un bunker, l'artilleur est moins protégé depuis l'invention de nouvelles Munitions antiblindage perforantes très puissantes (et soupçonnées d'être également toxiques dans le cas des munitions à uranium appauvri).
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