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Page 1 sur 3 • 1, 2, 3
Tout sur l'Iran
Iran en chiffres
Activité nucléaire
• 22 : Nombres d’années durant lesquelles la République islamique d'Iran développe son programme nucléaire.
• 5 412 : Centrifugeuses iraniennes opérationnelles pour l'enrichissement d'uranium depuis février 2009. 125 autres centrifugeuses ont été mises en place mais ne sont pas actuellement utilisées.
• 1 007 kg (2,220 lbs.) : Quantité d'uranium enrichi produit par l'Iran. En février 2009, l'Agence Internationale d'Energie Atomique a confirmé que l'Iran avait plus d'une tonne d'uranium faiblement enrichi (LEU), ce qui suffit pour fabriquer une arme nucléaire.
• 4 : Résolutions du Conseil de Sécurité de l'ONU qui somment l'Iran de mettre fin à son programme d'enrichissement d'uranium auxquelles l'Iran s'opposent : Résolutions du CSUN 1696, 1737, 1747 et 1803.
Terrorisme
• 900: Agents du Hamas formés par l'Iran.
• 3 000: Agents du Hezbollah formés par l'Iran.
• $20 millions - $30 millions : Financement annuel de l'Iran pour le Hamas. L'Iran a donné 50 millions de dollars américains supplémentaires après la victoire du Hamas aux élections palestiniennes de 2006.
• $200 millions: Financement annuel de l'Iran pour le Hezbollah. L'Iran a également donné au Hezbollah 300 millions de dollars américains supplémentaires à la suite de la guerre défensive israélienne contre le Hezbollah en 2006.
• $2 millions: Financement annuel de l'Iran pour Jihad Islamique Palestinien.
• 29 morts et 242 blessés au cours du bombardement de l'ambassade d'Israël à Buenos Aires en Argentine en 1992. En 2008, un juge américain a statué que le Hezbollah et l'Iran étaient responsable de ce bombardement. Le juge a dédommagé la famille de David Ben Rafael de 63 millions de dollars américains en dommages et intérêts, une des victimes de l'attentat qui était né aux Etats-Unis.
• 85 morts et 300 blessés au cours du bombardement du centre juif AMIA à Buenos Aires en 1994. En octobre 2006, les procureurs argentins ont accusé le Hezbollah d'avoir organisé le bombardement et le gouvernement iranien d'avoir ordonné au Hezbollah de le faire.
• 7: Iraniens ont été condamnés pour le bombardement du centre juif argentin AMIA, y compris l'ancien président iranien, Akbar Hashemi Rafsanjani. Le chef du Hezbollah libanais, Imad Mugniyeh, qui a été tué en février 2008, a été également accusé d’avoir participé au bombardement. Les accusations ont été faites par les procureurs argentins en octobre 2006 et Interpol a publié des mandats d'arrêt internationaux pour six des accusés en mars 2006, mais pas pour Akbar Hashemi Rafsanjani.
• 70 000: Terroristes suicidaires en Iran qui se sont portés volontaires pour attaquer Israël.
• 200 roquettes Katyusha de type Grad 122mm, fournies par l'Iran, ont été tirées par le Hamas sur des villes israéliennes au cours de l'opération "Plomb Durci". L'Iran a également fourni au Hamas des obus de mortiers iraniens standards 120 mm, dont des douzaines ont été tirés sur Israël pendant l'opération défensive du 27 décembre au 18 janvier.
• 40 pays et 5 continents dans lesquels le Hezbollah est actif.
• 995 : Jours que le Hamas, soutenu par l'Iran, détient prisonnier l'israélien Gilad Shalit depuis qu'il a été enlevé en Israël le 25 juin 2006 lors d'un raid transfrontalier qui n'a pas été provoqué.
Affaires internes : crime et punition
• 6.0 : est le classement de Freedom House quant au statut iranien en matière de liberté (7.0 étant le plus faible et 1.0 le plus élevé).
• 39 agresseurs d'enfants ont été exécutés en Iran depuis 1990. D'après Amnesty International, le plus récent date de janvier 2009.
• Environ 381 individus ont été exécutés en Iran en 2008.
Affaires internationales
• 20 langues parmi lesquelles sont transmis les programmes radiophoniques et télévisuels du Service Mondial de la Société de diffusion iranienne de la République Islamique contrôlé par le gouvernement.
• 400 employés et 26 correspondants travaillent pour Press TV, un système d'information iranien financé par le gouvernement iranien.
• 10 pour cent – 30 pour cent : Pourcentage du revenu que de nombreux résidents de Maicao (Colombie)ont fait don au Hezbollah.
• 1: Vol par semaine entre la capitale iranienne, Téhéran et Caracas, capitale du Venezuela.
Des investissements internationaux significatifs en Iran
1. BNP Paribas, France
2. ING, Pays-Bas
3. Royal Dutch Shell plc, Pays-Bas
4. China National Petroleum Company, Chine
5. Gazprom, Russie
6. Lukoil, Russie
7. Essar Oil, Inde
8. Hyundai, Corée du Sud
9. Siemens, Allemagne
10. Nokia, Finlande
11. Mitsubishi, Japon
12. HSBC, Londres
13. Volvo, Suède
http://www.theisraelproject.org
Activité nucléaire
• 22 : Nombres d’années durant lesquelles la République islamique d'Iran développe son programme nucléaire.
• 5 412 : Centrifugeuses iraniennes opérationnelles pour l'enrichissement d'uranium depuis février 2009. 125 autres centrifugeuses ont été mises en place mais ne sont pas actuellement utilisées.
• 1 007 kg (2,220 lbs.) : Quantité d'uranium enrichi produit par l'Iran. En février 2009, l'Agence Internationale d'Energie Atomique a confirmé que l'Iran avait plus d'une tonne d'uranium faiblement enrichi (LEU), ce qui suffit pour fabriquer une arme nucléaire.
• 4 : Résolutions du Conseil de Sécurité de l'ONU qui somment l'Iran de mettre fin à son programme d'enrichissement d'uranium auxquelles l'Iran s'opposent : Résolutions du CSUN 1696, 1737, 1747 et 1803.
Terrorisme
• 900: Agents du Hamas formés par l'Iran.
• 3 000: Agents du Hezbollah formés par l'Iran.
• $20 millions - $30 millions : Financement annuel de l'Iran pour le Hamas. L'Iran a donné 50 millions de dollars américains supplémentaires après la victoire du Hamas aux élections palestiniennes de 2006.
• $200 millions: Financement annuel de l'Iran pour le Hezbollah. L'Iran a également donné au Hezbollah 300 millions de dollars américains supplémentaires à la suite de la guerre défensive israélienne contre le Hezbollah en 2006.
• $2 millions: Financement annuel de l'Iran pour Jihad Islamique Palestinien.
• 29 morts et 242 blessés au cours du bombardement de l'ambassade d'Israël à Buenos Aires en Argentine en 1992. En 2008, un juge américain a statué que le Hezbollah et l'Iran étaient responsable de ce bombardement. Le juge a dédommagé la famille de David Ben Rafael de 63 millions de dollars américains en dommages et intérêts, une des victimes de l'attentat qui était né aux Etats-Unis.
• 85 morts et 300 blessés au cours du bombardement du centre juif AMIA à Buenos Aires en 1994. En octobre 2006, les procureurs argentins ont accusé le Hezbollah d'avoir organisé le bombardement et le gouvernement iranien d'avoir ordonné au Hezbollah de le faire.
• 7: Iraniens ont été condamnés pour le bombardement du centre juif argentin AMIA, y compris l'ancien président iranien, Akbar Hashemi Rafsanjani. Le chef du Hezbollah libanais, Imad Mugniyeh, qui a été tué en février 2008, a été également accusé d’avoir participé au bombardement. Les accusations ont été faites par les procureurs argentins en octobre 2006 et Interpol a publié des mandats d'arrêt internationaux pour six des accusés en mars 2006, mais pas pour Akbar Hashemi Rafsanjani.
• 70 000: Terroristes suicidaires en Iran qui se sont portés volontaires pour attaquer Israël.
• 200 roquettes Katyusha de type Grad 122mm, fournies par l'Iran, ont été tirées par le Hamas sur des villes israéliennes au cours de l'opération "Plomb Durci". L'Iran a également fourni au Hamas des obus de mortiers iraniens standards 120 mm, dont des douzaines ont été tirés sur Israël pendant l'opération défensive du 27 décembre au 18 janvier.
• 40 pays et 5 continents dans lesquels le Hezbollah est actif.
• 995 : Jours que le Hamas, soutenu par l'Iran, détient prisonnier l'israélien Gilad Shalit depuis qu'il a été enlevé en Israël le 25 juin 2006 lors d'un raid transfrontalier qui n'a pas été provoqué.
Affaires internes : crime et punition
• 6.0 : est le classement de Freedom House quant au statut iranien en matière de liberté (7.0 étant le plus faible et 1.0 le plus élevé).
• 39 agresseurs d'enfants ont été exécutés en Iran depuis 1990. D'après Amnesty International, le plus récent date de janvier 2009.
• Environ 381 individus ont été exécutés en Iran en 2008.
Affaires internationales
• 20 langues parmi lesquelles sont transmis les programmes radiophoniques et télévisuels du Service Mondial de la Société de diffusion iranienne de la République Islamique contrôlé par le gouvernement.
• 400 employés et 26 correspondants travaillent pour Press TV, un système d'information iranien financé par le gouvernement iranien.
• 10 pour cent – 30 pour cent : Pourcentage du revenu que de nombreux résidents de Maicao (Colombie)ont fait don au Hezbollah.
• 1: Vol par semaine entre la capitale iranienne, Téhéran et Caracas, capitale du Venezuela.
Des investissements internationaux significatifs en Iran
1. BNP Paribas, France
2. ING, Pays-Bas
3. Royal Dutch Shell plc, Pays-Bas
4. China National Petroleum Company, Chine
5. Gazprom, Russie
6. Lukoil, Russie
7. Essar Oil, Inde
8. Hyundai, Corée du Sud
9. Siemens, Allemagne
10. Nokia, Finlande
11. Mitsubishi, Japon
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Dernière édition par sphinx le Mar 31 Aoû - 22:27, édité 1 fois
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Re: Tout sur l'Iran
Courte histoire des programmes nucléaires de l’Iran
Les ambitions nucléaires de l’Iran font la une des relations internationales depuis plusieurs années, la situation actuelle étant particulièrement tendue sur le front diplomatique et le spectre de la guerre étant même évoqué. Cet article retrace, de façon synthétique, l’histoire du nucléaire iranien depuis un peu plus de cinquante ans, et ne se veut en aucun cas exhaustif. Le titre est au pluriel car si le programme civil a une histoire quasiment à ciel ouvert, son pendant militaire est l’objet de toutes les interrogations - nous le voyons tous les jours dans le bras de fer entre l’Iran et la communauté internationale -, ces deux programmes n’ayant pas forcément de lien direct.
1 - En guise d’introduction : le triptyque nucléaire
Commençons très simplement par quelques rappels sur trois éléments essentiels à la fabrication et à l’utilisation d’une arme nucléaire, et qui sont les supports de la prolifération.
Pour fabriquer une bombe nucléaire (disons une bombe A, voir mon article sur le sujet), il faut d’abord de la matière fissile. Celle-ci peut être alternativement:
De l’uranium 235 (U-235), présent en faible quantité dans le minerai d’uranium. Il faut donc enrichir celui-ci, i.e. augmenter la proportion d’U-235 au moyen de centrifugeuses qui permettront de séparer, grâce à la différence de masse, l’U-235 des autres isotopes (i.e. des atomes ayant le même nombre de protons mais un nombre de neutrons différent) d’uranium. Une utilisation militaire requiert un enrichissement très élevé (plus de 90%) alors que celle civile (destinée aux centrales électronucléaires) ne nécessite que 3 à 5%;
Du plutonium 239 (PU-239), obtenu par retraitement à partir du combustible usagé de certaines centrales de production d’électricité ou des réacteurs de recherche.
On voit donc que cette matière peut être issue de l’amont ou de l’aval du cycle nucléaire. Aujourd’hui, les principales puissances nucléaires ont opté pour la filière plutonium car elle permet de construire des armes moins volumineuses.
L’arme en elle-même, dans laquelle va être introduite la matière fissile, et qui commandera le début de la réaction en chaîne au moment voulu est justement le deuxième élément du triptyque. Inutile de préciser que sa conception nécessite des connaissances et compétences pointues en ingénierie, le plan d’une arme valant très cher sur le marché noir de la prolifération.
Enfin, si l’on exclut le cas de la valise nucléaire, il faut pour transporter l’arme grâce à un vecteur c’est-à-dire un missile balistique ou de croisière, si l’on excepte les bombes largables depuis un aéronef. Je ne reviendrai pas ici sur le programme balistique iranien et ses fameux Shahab-3.
2 - Le programme civil
Des débuts en fanfare et un arrêt brutal
Le programme civil iranien est lancé avec la coopération des États-Unis dans les années 1950, peu après l’Opération Ajax qui déposa le premier ministre Mossadegh. En 1959, est créé le Centre de Recherche National de Téhéran, géré par l’Organisation de l’Énergie Atomique d’Iran (OEAI). Un premier réacteur fonctionnant à des fins de recherche est opérationnel dès 1967. Le Shah Mohammed Reza Pahlavi acquiert très vite de grandes ambitions concernant le développement de l’atome, puisqu’il vise le nombre de 23 centrales à l’horizon de l’an 2000. En 1968, l’Iran signe le TNP et, en 1975, les Allemands de KWU remportent le projet de construction de la centrale de Bushehr sur le Golfe Persique, soit deux réacteurs à eau pressurisée d’une puissance d’un peu plus d’un GW. KWU se retire du chantier de Bushehr en 1979 alors que le projet est inachevé, affirmant que c’est à cause du non-paiement de factures par l’Iran.
Dans les années 1970, la France et l’Iran créent la Sofidif (Société franco-iranienne pour l’enrichissement de l’uranium par diffusion gazeuse) qui doit opérer - pour simplifier - une usine d’enrichissement de l’uranium basée sur le sol français. En 1976, le Shah signe également un accord avec les États-Unis prévoyant que ces derniers livrent à l’Empire Perse une usine de retraitement permettant l’extraction de plutonium du combustible nucléaire usagé.
L’immédiate après-révolution de 1979 met également un coup d’arrêt provisoire (ou du moins un sérieux coup de frein) au programme, qu’il s’agisse de la construction de Bushehr, de l’acquisition de combustible ou de capacités de retraitement: le Guide Suprême, l’Ayatollah Khomeini, est hostile à l’énergie nucléaire, et les partenaires occidentaux, France et USA en tête, reviennent sur leurs engagements (sans les avoir concrètement honorés). Le début de la guerre contre l’Irak en 1980 joue également le rôle de facteur bloquant, les réacteurs étant bombardés par l’aviation de Saddam
Hussein.
.../...
Les ambitions nucléaires de l’Iran font la une des relations internationales depuis plusieurs années, la situation actuelle étant particulièrement tendue sur le front diplomatique et le spectre de la guerre étant même évoqué. Cet article retrace, de façon synthétique, l’histoire du nucléaire iranien depuis un peu plus de cinquante ans, et ne se veut en aucun cas exhaustif. Le titre est au pluriel car si le programme civil a une histoire quasiment à ciel ouvert, son pendant militaire est l’objet de toutes les interrogations - nous le voyons tous les jours dans le bras de fer entre l’Iran et la communauté internationale -, ces deux programmes n’ayant pas forcément de lien direct.
1 - En guise d’introduction : le triptyque nucléaire
Commençons très simplement par quelques rappels sur trois éléments essentiels à la fabrication et à l’utilisation d’une arme nucléaire, et qui sont les supports de la prolifération.
Pour fabriquer une bombe nucléaire (disons une bombe A, voir mon article sur le sujet), il faut d’abord de la matière fissile. Celle-ci peut être alternativement:
De l’uranium 235 (U-235), présent en faible quantité dans le minerai d’uranium. Il faut donc enrichir celui-ci, i.e. augmenter la proportion d’U-235 au moyen de centrifugeuses qui permettront de séparer, grâce à la différence de masse, l’U-235 des autres isotopes (i.e. des atomes ayant le même nombre de protons mais un nombre de neutrons différent) d’uranium. Une utilisation militaire requiert un enrichissement très élevé (plus de 90%) alors que celle civile (destinée aux centrales électronucléaires) ne nécessite que 3 à 5%;
Du plutonium 239 (PU-239), obtenu par retraitement à partir du combustible usagé de certaines centrales de production d’électricité ou des réacteurs de recherche.
On voit donc que cette matière peut être issue de l’amont ou de l’aval du cycle nucléaire. Aujourd’hui, les principales puissances nucléaires ont opté pour la filière plutonium car elle permet de construire des armes moins volumineuses.
L’arme en elle-même, dans laquelle va être introduite la matière fissile, et qui commandera le début de la réaction en chaîne au moment voulu est justement le deuxième élément du triptyque. Inutile de préciser que sa conception nécessite des connaissances et compétences pointues en ingénierie, le plan d’une arme valant très cher sur le marché noir de la prolifération.
Enfin, si l’on exclut le cas de la valise nucléaire, il faut pour transporter l’arme grâce à un vecteur c’est-à-dire un missile balistique ou de croisière, si l’on excepte les bombes largables depuis un aéronef. Je ne reviendrai pas ici sur le programme balistique iranien et ses fameux Shahab-3.
2 - Le programme civil
Des débuts en fanfare et un arrêt brutal
Le programme civil iranien est lancé avec la coopération des États-Unis dans les années 1950, peu après l’Opération Ajax qui déposa le premier ministre Mossadegh. En 1959, est créé le Centre de Recherche National de Téhéran, géré par l’Organisation de l’Énergie Atomique d’Iran (OEAI). Un premier réacteur fonctionnant à des fins de recherche est opérationnel dès 1967. Le Shah Mohammed Reza Pahlavi acquiert très vite de grandes ambitions concernant le développement de l’atome, puisqu’il vise le nombre de 23 centrales à l’horizon de l’an 2000. En 1968, l’Iran signe le TNP et, en 1975, les Allemands de KWU remportent le projet de construction de la centrale de Bushehr sur le Golfe Persique, soit deux réacteurs à eau pressurisée d’une puissance d’un peu plus d’un GW. KWU se retire du chantier de Bushehr en 1979 alors que le projet est inachevé, affirmant que c’est à cause du non-paiement de factures par l’Iran.
Dans les années 1970, la France et l’Iran créent la Sofidif (Société franco-iranienne pour l’enrichissement de l’uranium par diffusion gazeuse) qui doit opérer - pour simplifier - une usine d’enrichissement de l’uranium basée sur le sol français. En 1976, le Shah signe également un accord avec les États-Unis prévoyant que ces derniers livrent à l’Empire Perse une usine de retraitement permettant l’extraction de plutonium du combustible nucléaire usagé.
L’immédiate après-révolution de 1979 met également un coup d’arrêt provisoire (ou du moins un sérieux coup de frein) au programme, qu’il s’agisse de la construction de Bushehr, de l’acquisition de combustible ou de capacités de retraitement: le Guide Suprême, l’Ayatollah Khomeini, est hostile à l’énergie nucléaire, et les partenaires occidentaux, France et USA en tête, reviennent sur leurs engagements (sans les avoir concrètement honorés). Le début de la guerre contre l’Irak en 1980 joue également le rôle de facteur bloquant, les réacteurs étant bombardés par l’aviation de Saddam
Hussein.
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Re: Tout sur l'Iran
Un programme sous haute surveillance
La mort de Khomeini en 1989 marque un regain de volonté iranienne. Les Iraniens s’adressent aux Russes car l’embargo les empêche de solliciter à nouveau KWU. En 1995, un accord prévoyant la reconstruction d’un réacteur (sur les deux initiaux) à eau pressurisée d’un GW à Bushehr est signé pour un montant d’environ 1 milliard de dollars. Une somme non négligeable pour la Russie de Boris Eltsine et son l’économie chancelante.
Devant initialement se terminer en 2000, le projet est cependant marqué par des problèmes techniques (incompatibilité des infrastructures originelles de KWU et du réacteur russe, transfert de compétences vers les Iraniens…) mais surtout géopolitiques. La Russie, qui ne veut pas trop se mettre à dos les Américains et les Européens - inquiets de voir l’Iran développer en parallèle des capacités militaires -, ralentit les travaux. On se souvient également que pour apaiser la situation, Vladimir Poutine avait proposé que l’enrichissement de l’uranium se fasse sur le sol russe, ce qu’ont refusé les Iraniens, soucieux de maîtriser la quasi totalité du cycle, d’autant qu’ils possèdent sur leur sol des mines d’uranium. D’où les craintes de la communauté internationale: l’Iran pourrait fabriquer de l’uranium enrichi de qualité militaire, beaucoup plus enrichi que le combustible des centrales civiles, mais mobilisant les mêmes méthodes et matériels de centrifugation.
D’autant qu’en 2002 sont révélées publiquement l’existence :
de l’usine d’enrichissement de Natanz dont une partie est enterrée,
du projet de centrale à eau lourde (pouvant utiliser de l’uranium naturel comme combustible) d’Arak dont les travaux ont débuté en 2004, la mise en service n’intervenant qu’entre 2011 et 2013.
Ainsi donc l’Iran utiliserait en partie Bushehr comme « honey pot » pour attirer et focaliser l’attention mais disposerait d’installations nettement plus sensibles et dangereuses ailleurs.
Le jeu du chat et de la souris autour de l’enrichissement instauré au début des années 2000 et compliqué par la position de la Chine et de la Russie continue encore aujourd’hui entre l’Iran et:
l’AIEA, surveillant-chef du respect du TNP, dont les inspecteurs ont effectué de nombreuses visites plus ou moins fructueuses et les directeurs ont produit une flopée de rapports (notamment en 2007-2008),
le Conseil de Sécurité de l’ONU, qui a voté en pagaille des résolutions et des sanctions,
les “Cinq plus un”, c’est-à-dire les membres permanents du Conseil de Sécurité plus l’Allemagne.
En 2004, par le biais de l’accord de Paris, l’Iran avait pourtant (officiellement) suspendu ses activités de retraitement et d’enrichissement. La tension connaît une apogée en 2006 lorsque la Russie se joint aux autres membres du Conseil de Sécurité pour voter des sanctions dures contre l’Iran d’Ahmadinejad (résolutions 1696 et 1737 notamment). Celui-ci comprend que la Russie est difficilement remplaçable et signe avec elle des contrats pour d’autres réacteurs, histoire de se rabibocher un allié incontournable.
En décembre 2007, la Russie a commencé les livraisons de combustible nucléaire pour la centrale de Bushehr, achevées en janvier 2009. En mars dernier, le directeur de Rosatom, l’agence russe de l’énergie atomique, a annoncé que les travaux étaient enfin terminés. Les tests finaux ont démarré en octobre, la production à plein régime ne devant pas débuter dans un futur trop lointain. Les tranches suivantes sont toujours à planifier…
3 - Le programme militaire
Au-delà des suspicions de la communauté internationale et des provocations à répétition des dirigeants iraniens, y a-t-il un programme militaire caché derrière son pendant civil ? Les installations d’enrichissement d’uranium et de retraitement que l’Iran a longtemps dissimulées et dont la finalité reste largement opaque, sont-elles utilisées pour servir à la fabrication d’une bombe ? En bref, l’Iran cherche-t-il à se doter de l’arme nucléaire ?
Voix officielles
L’Iran a toujours nié développer des activités nucléaires militaires, et encore très récemment par la voix de son président Mahmoud Ahmadinejad fraichement réélu qui a toujours affirmé que l’ensemble du programme était strictement à vocation civile. En outre, le Guide Suprême Ali Khamenei n’a-t-il pas prononcé en 2005 une fatwa selon laquelle l’utilisation d’armes atomiques était contraire à l’islam ?
.../...
La mort de Khomeini en 1989 marque un regain de volonté iranienne. Les Iraniens s’adressent aux Russes car l’embargo les empêche de solliciter à nouveau KWU. En 1995, un accord prévoyant la reconstruction d’un réacteur (sur les deux initiaux) à eau pressurisée d’un GW à Bushehr est signé pour un montant d’environ 1 milliard de dollars. Une somme non négligeable pour la Russie de Boris Eltsine et son l’économie chancelante.
Devant initialement se terminer en 2000, le projet est cependant marqué par des problèmes techniques (incompatibilité des infrastructures originelles de KWU et du réacteur russe, transfert de compétences vers les Iraniens…) mais surtout géopolitiques. La Russie, qui ne veut pas trop se mettre à dos les Américains et les Européens - inquiets de voir l’Iran développer en parallèle des capacités militaires -, ralentit les travaux. On se souvient également que pour apaiser la situation, Vladimir Poutine avait proposé que l’enrichissement de l’uranium se fasse sur le sol russe, ce qu’ont refusé les Iraniens, soucieux de maîtriser la quasi totalité du cycle, d’autant qu’ils possèdent sur leur sol des mines d’uranium. D’où les craintes de la communauté internationale: l’Iran pourrait fabriquer de l’uranium enrichi de qualité militaire, beaucoup plus enrichi que le combustible des centrales civiles, mais mobilisant les mêmes méthodes et matériels de centrifugation.
D’autant qu’en 2002 sont révélées publiquement l’existence :
de l’usine d’enrichissement de Natanz dont une partie est enterrée,
du projet de centrale à eau lourde (pouvant utiliser de l’uranium naturel comme combustible) d’Arak dont les travaux ont débuté en 2004, la mise en service n’intervenant qu’entre 2011 et 2013.
Ainsi donc l’Iran utiliserait en partie Bushehr comme « honey pot » pour attirer et focaliser l’attention mais disposerait d’installations nettement plus sensibles et dangereuses ailleurs.
Le jeu du chat et de la souris autour de l’enrichissement instauré au début des années 2000 et compliqué par la position de la Chine et de la Russie continue encore aujourd’hui entre l’Iran et:
l’AIEA, surveillant-chef du respect du TNP, dont les inspecteurs ont effectué de nombreuses visites plus ou moins fructueuses et les directeurs ont produit une flopée de rapports (notamment en 2007-2008),
le Conseil de Sécurité de l’ONU, qui a voté en pagaille des résolutions et des sanctions,
les “Cinq plus un”, c’est-à-dire les membres permanents du Conseil de Sécurité plus l’Allemagne.
En 2004, par le biais de l’accord de Paris, l’Iran avait pourtant (officiellement) suspendu ses activités de retraitement et d’enrichissement. La tension connaît une apogée en 2006 lorsque la Russie se joint aux autres membres du Conseil de Sécurité pour voter des sanctions dures contre l’Iran d’Ahmadinejad (résolutions 1696 et 1737 notamment). Celui-ci comprend que la Russie est difficilement remplaçable et signe avec elle des contrats pour d’autres réacteurs, histoire de se rabibocher un allié incontournable.
En décembre 2007, la Russie a commencé les livraisons de combustible nucléaire pour la centrale de Bushehr, achevées en janvier 2009. En mars dernier, le directeur de Rosatom, l’agence russe de l’énergie atomique, a annoncé que les travaux étaient enfin terminés. Les tests finaux ont démarré en octobre, la production à plein régime ne devant pas débuter dans un futur trop lointain. Les tranches suivantes sont toujours à planifier…
3 - Le programme militaire
Au-delà des suspicions de la communauté internationale et des provocations à répétition des dirigeants iraniens, y a-t-il un programme militaire caché derrière son pendant civil ? Les installations d’enrichissement d’uranium et de retraitement que l’Iran a longtemps dissimulées et dont la finalité reste largement opaque, sont-elles utilisées pour servir à la fabrication d’une bombe ? En bref, l’Iran cherche-t-il à se doter de l’arme nucléaire ?
Voix officielles
L’Iran a toujours nié développer des activités nucléaires militaires, et encore très récemment par la voix de son président Mahmoud Ahmadinejad fraichement réélu qui a toujours affirmé que l’ensemble du programme était strictement à vocation civile. En outre, le Guide Suprême Ali Khamenei n’a-t-il pas prononcé en 2005 une fatwa selon laquelle l’utilisation d’armes atomiques était contraire à l’islam ?
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Re: Tout sur l'Iran
La piste pakistanaise
Dans son récent ouvrage « Le marché noir de la bombe » (Buchet Chastel, 2009), Bruno Tertrais évoque cependant des contacts dès 1984 entre le Pakistan et l’Iran, alors en guerre contre l’Irak depuis trois ans. Face à l’armée de Saddam Hussein mieux équipée et préparée, Khomeini aurait changé d’avis sur le nucléaire, le plus court chemin pour s’en doter étant de solliciter le pays du général Zia et du fameux Abdul Qadeer Khan. Alors que les Iraniens se demandent si la centrale de Bushehr pourrait être utilisée pour produire du plutonium, ce dernier les aurait persuadés de plutôt s’engager sur la voie de l’uranium hautement enrichi. Un accord de coopération aurait été signé en 1987, et ce malgré les rivalités régionales entre les deux états. Du côté iranien, le Corps des gardiens islamiques de la Révolution mènent la danse, alors que chez les Pakistanais, Khan et son réseau international sont au coeur du programme, assurant la fourniture de plans de centrifugeuses et de composants nécessaires à la fabrication de plusieurs milliers d’entre elles. Il convient ici de noter que l’AIEA mentionne cet accord dans un rapport de septembre 2007, mais que selon l’Iran, il s’agissait d’une affaire purement civile, seule l’OEAI étant impliquée de son côté, à l’exclusion de toute partie prenante militaire…
Pour le détail et les différentes versions possibles des évènements, j’invite le lecteur à se référer au livre de Bruno Tertrais. Toujours est-il qu’il semble bien que Khan soit allé au-delà du mandat officiel que lui avait accordé Zia, soucieux de ne pas trop en faire pour l’Iran.
Après la mort de ce dernier en 1988, Benazir Bhutto, nommée premier ministre, refuse aux militaires pakistanais l’autorisation d’exporter des technologies nucléaires. Ils vont agir alors de leur propre chef, d’autant qu’en face, le nouveau président iranien, Rafsandjani est très favorable au programme nucléaire. Nommé en 1990, le successeur de Bhutto, Nawaz Sharif, est lui aussi réticent au partenariat étendu qu’essaient de lui vendre les militaires, il poussera vers la retraite le général Beg, adjoint du CEMAT, ainsi que le général Gul, chef de l’ISI (services secrets pakistanais). Ceci aurait signé plus ou moins la fin de la première phase de coopération entre Iran et Pakistan sur le nucléaire militaire.
Enrichissement à domicile
Au début des années 1990, l’Iran a du mal à avancer dans son programme d’enrichissement, malgré une coopération avec la Chine et une tentative avortée avec la Russie: approvisionnement problématique en pièces détachées de centrifugeuses, difficultés techniques…
Le contact est rétabli avec la filière pakistanaise, mais rapidement, selon Bruno Tertrais, en raison de la guerre civile en Afghanistan, les relations entre l’Iran - qui se serait tourné sans succès vers l’Afrique du Sud - et le Pakistan se tendent. Cette fois-ci, le réseau de Khan aurait plus agi en autonomie vis-à-vis de ses propres gouvernants, fournissant des centrifugeuses voire un plan d’arme. Et le programme militaire iranien aurait véritablement pris son envol.
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Dans son récent ouvrage « Le marché noir de la bombe » (Buchet Chastel, 2009), Bruno Tertrais évoque cependant des contacts dès 1984 entre le Pakistan et l’Iran, alors en guerre contre l’Irak depuis trois ans. Face à l’armée de Saddam Hussein mieux équipée et préparée, Khomeini aurait changé d’avis sur le nucléaire, le plus court chemin pour s’en doter étant de solliciter le pays du général Zia et du fameux Abdul Qadeer Khan. Alors que les Iraniens se demandent si la centrale de Bushehr pourrait être utilisée pour produire du plutonium, ce dernier les aurait persuadés de plutôt s’engager sur la voie de l’uranium hautement enrichi. Un accord de coopération aurait été signé en 1987, et ce malgré les rivalités régionales entre les deux états. Du côté iranien, le Corps des gardiens islamiques de la Révolution mènent la danse, alors que chez les Pakistanais, Khan et son réseau international sont au coeur du programme, assurant la fourniture de plans de centrifugeuses et de composants nécessaires à la fabrication de plusieurs milliers d’entre elles. Il convient ici de noter que l’AIEA mentionne cet accord dans un rapport de septembre 2007, mais que selon l’Iran, il s’agissait d’une affaire purement civile, seule l’OEAI étant impliquée de son côté, à l’exclusion de toute partie prenante militaire…
Pour le détail et les différentes versions possibles des évènements, j’invite le lecteur à se référer au livre de Bruno Tertrais. Toujours est-il qu’il semble bien que Khan soit allé au-delà du mandat officiel que lui avait accordé Zia, soucieux de ne pas trop en faire pour l’Iran.
Après la mort de ce dernier en 1988, Benazir Bhutto, nommée premier ministre, refuse aux militaires pakistanais l’autorisation d’exporter des technologies nucléaires. Ils vont agir alors de leur propre chef, d’autant qu’en face, le nouveau président iranien, Rafsandjani est très favorable au programme nucléaire. Nommé en 1990, le successeur de Bhutto, Nawaz Sharif, est lui aussi réticent au partenariat étendu qu’essaient de lui vendre les militaires, il poussera vers la retraite le général Beg, adjoint du CEMAT, ainsi que le général Gul, chef de l’ISI (services secrets pakistanais). Ceci aurait signé plus ou moins la fin de la première phase de coopération entre Iran et Pakistan sur le nucléaire militaire.
Enrichissement à domicile
Au début des années 1990, l’Iran a du mal à avancer dans son programme d’enrichissement, malgré une coopération avec la Chine et une tentative avortée avec la Russie: approvisionnement problématique en pièces détachées de centrifugeuses, difficultés techniques…
Le contact est rétabli avec la filière pakistanaise, mais rapidement, selon Bruno Tertrais, en raison de la guerre civile en Afghanistan, les relations entre l’Iran - qui se serait tourné sans succès vers l’Afrique du Sud - et le Pakistan se tendent. Cette fois-ci, le réseau de Khan aurait plus agi en autonomie vis-à-vis de ses propres gouvernants, fournissant des centrifugeuses voire un plan d’arme. Et le programme militaire iranien aurait véritablement pris son envol.
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Re: Tout sur l'Iran
Opération Merlin
Les Etats-Unis prennent très au sérieux la menace d’un Iran militairement nucléarisé. Dans son ouvrage State of War, James Risen mentionne une opération clandestine des services secrets américains, appelée Merlin, visant en 2000 à tromper l’Iran et retarder son programme militaire en lui fournissant les plans erronés d’une arme nucléaire. Cependant, elle semble avoir été un échec car les Iraniens auraient été informés des erreurs par l’intermédiaire russe de la CIA: elle aurait même accéléré les choses car l’Iran en aurait extrait des informations capitales, notamment en comparant les plans à ceux fournis par Abdul Qadeer Khan.
D’autres opérations indirectes de ce genre (sabotages, fausses informations…) visant à ralentir le programme ou à l’égarer dans de fausses directions, auraient été menées depuis, notamment grâce au retournement de certains membres du réseau Khan.
Des preuves irréfutables ?
Mohamed El-Baradei, directeur général de l’AIEA, déclarait en 2006 :
As you are aware, the Agency over the last three years has been conducting intensive investigations of Iran´s nuclear programme with a view to providing assurances about the peaceful nature of that programme. During these investigations, the Agency has not seen indications of diversion of nuclear material to nuclear weapons or other nuclear explosive devices. Regrettably, however, after three years of intensive verification, there remain uncertainties with regard to both the scope and the nature of Iran’s nuclear programme.
Donc pas de preuve formelle, mais des incertitudes… Qui reposent sur des découvertes « étonnantes » réalisées par les inspecteurs de l’AIEA, notamment sur le site de Natanz après 2003: traces d’uranium enrichi au-delà de 5%, document décrivant comment constituer des hémisphères d’uranium (dont l’application unique est la fabrication d’une arme)… Mais également sur le suivi assez scrupuleux des avancées réalisées par l’Iran, comme en témoignerait le briefing d’Olli Heinonen devant l’AIEA détaillant les « projets » en cours, et notamment le 111, censé permettre l’adaptation d’une arme nucléaire sur le Shahab-3 (à noter que les détails les plus croustillants sont mentionnés de façon orale).
Les projets décrits par Olli Heinonen
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Les Etats-Unis prennent très au sérieux la menace d’un Iran militairement nucléarisé. Dans son ouvrage State of War, James Risen mentionne une opération clandestine des services secrets américains, appelée Merlin, visant en 2000 à tromper l’Iran et retarder son programme militaire en lui fournissant les plans erronés d’une arme nucléaire. Cependant, elle semble avoir été un échec car les Iraniens auraient été informés des erreurs par l’intermédiaire russe de la CIA: elle aurait même accéléré les choses car l’Iran en aurait extrait des informations capitales, notamment en comparant les plans à ceux fournis par Abdul Qadeer Khan.
D’autres opérations indirectes de ce genre (sabotages, fausses informations…) visant à ralentir le programme ou à l’égarer dans de fausses directions, auraient été menées depuis, notamment grâce au retournement de certains membres du réseau Khan.
Des preuves irréfutables ?
Mohamed El-Baradei, directeur général de l’AIEA, déclarait en 2006 :
As you are aware, the Agency over the last three years has been conducting intensive investigations of Iran´s nuclear programme with a view to providing assurances about the peaceful nature of that programme. During these investigations, the Agency has not seen indications of diversion of nuclear material to nuclear weapons or other nuclear explosive devices. Regrettably, however, after three years of intensive verification, there remain uncertainties with regard to both the scope and the nature of Iran’s nuclear programme.
Donc pas de preuve formelle, mais des incertitudes… Qui reposent sur des découvertes « étonnantes » réalisées par les inspecteurs de l’AIEA, notamment sur le site de Natanz après 2003: traces d’uranium enrichi au-delà de 5%, document décrivant comment constituer des hémisphères d’uranium (dont l’application unique est la fabrication d’une arme)… Mais également sur le suivi assez scrupuleux des avancées réalisées par l’Iran, comme en témoignerait le briefing d’Olli Heinonen devant l’AIEA détaillant les « projets » en cours, et notamment le 111, censé permettre l’adaptation d’une arme nucléaire sur le Shahab-3 (à noter que les détails les plus croustillants sont mentionnés de façon orale).
Les projets décrits par Olli Heinonen
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Re: Tout sur l'Iran
Aujourd’hui, un peu plus de trois ans après les propos d’El-Baradei rapportés ci-dessus - comme le signale The Guardian -, les incertitudes se sont transformées en doutes extrêmement sérieux: l’annexe d’un rapport de l’AIEA fait mention d’essais relatifs à des ogives à « double implosion ». Celles-ci permettent de réduire la taille de l’arme et facilitent son adaptation aux missiles balistiques comme les Shahab-3.
Par le passé, d’autres rapports de ce genre concernant des dispositifs de mise à feu ont été rejetés par l’Iran, ce dernier affirmant que toutes ses expérimentations avaient des applications purement civiles, sans pour autant indiquer lesquelles. El-Baradei lui-même a toujours fait preuve de scepticisme quant aux informations transmises par les services de renseignement occidentaux, qui servent souvent de sources aux rapports de l’AIEA. Mais là, il semble bien que quelque chose soit différent. Ainsi, il indique que la preuve (ou du moins la présomption) de la militarisation :
…appears to have been derived from multiple sources over different periods of time, appears to be generally consistent, and is sufficiently comprehensive and detailed that it needs to be addressed by Iran
En filigrane, se profile la question du partenaire de l’Iran sur ce dispositif, car il semble peu probable qu’il ait agi totalement seul : les restes du réseau de Khan ou un autre acteur de la prolifération ? En septembre dernier, un homme d’affaires germano-iranien a été reconnu coupable par la justice allemande de vente d’équipement dual (détecteurs de radiations, caméras haute vitesse…) ayant des applications potentielles dans la mise en oeuvre d’armes nucléaires.
Bref, les indices semblent démontrer que l’Iran cherche à se rapprocher et se rapproche du seuil nucléaire. D’autant que dans le domaine du vecteur, comme on l’a vu plus tôt cette année, l’Iran a réussi – probablement grâce à la contribution de la Corée du nord - la mise en oeuvre de lanceurs à plusieurs étages nécessaires aux missiles intercontinentaux. La tension sur le front diplomatique est donc à son comble en cette fin 2009, d’autant que les négociations relatives au transfert d’uranium faiblement enrichi iranien à l’extérieur du pays (Russie puis France) pour la fabrication du combustible civil semblent avoir échoué…
4 - Conclusion
Pas de preuves définitives, mais de très sérieuses présomptions. Toujours est-il que la révélation officielle d’un programme nucléaire militaire et surtout du franchissement du seuil nucléaire par l’Iran aurait des effets dévastateurs dans tout le Moyen-Orient. Pas seulement en Israël dont la doctrine interdit le nucléaire à tous ses voisins qui ne reconnaissent point son existence légitime, mais également dans les pays arabes, très peu ravis, pour plusieurs raisons, par une nouvelle de ce genre.
Enfin, il s’agirait d’un camouflet pour le Conseil de Sécurité et pour l’Amérique, alors jugés incapables de faire entendre leur voix par la voie diplomatique, face à un état qui leur tient tête. Quitte à ce qu’il inspire d’autres candidats officieux à l’arme nucléaire…
http://www.alliancegeostrategique.org
Par le passé, d’autres rapports de ce genre concernant des dispositifs de mise à feu ont été rejetés par l’Iran, ce dernier affirmant que toutes ses expérimentations avaient des applications purement civiles, sans pour autant indiquer lesquelles. El-Baradei lui-même a toujours fait preuve de scepticisme quant aux informations transmises par les services de renseignement occidentaux, qui servent souvent de sources aux rapports de l’AIEA. Mais là, il semble bien que quelque chose soit différent. Ainsi, il indique que la preuve (ou du moins la présomption) de la militarisation :
…appears to have been derived from multiple sources over different periods of time, appears to be generally consistent, and is sufficiently comprehensive and detailed that it needs to be addressed by Iran
En filigrane, se profile la question du partenaire de l’Iran sur ce dispositif, car il semble peu probable qu’il ait agi totalement seul : les restes du réseau de Khan ou un autre acteur de la prolifération ? En septembre dernier, un homme d’affaires germano-iranien a été reconnu coupable par la justice allemande de vente d’équipement dual (détecteurs de radiations, caméras haute vitesse…) ayant des applications potentielles dans la mise en oeuvre d’armes nucléaires.
Bref, les indices semblent démontrer que l’Iran cherche à se rapprocher et se rapproche du seuil nucléaire. D’autant que dans le domaine du vecteur, comme on l’a vu plus tôt cette année, l’Iran a réussi – probablement grâce à la contribution de la Corée du nord - la mise en oeuvre de lanceurs à plusieurs étages nécessaires aux missiles intercontinentaux. La tension sur le front diplomatique est donc à son comble en cette fin 2009, d’autant que les négociations relatives au transfert d’uranium faiblement enrichi iranien à l’extérieur du pays (Russie puis France) pour la fabrication du combustible civil semblent avoir échoué…
4 - Conclusion
Pas de preuves définitives, mais de très sérieuses présomptions. Toujours est-il que la révélation officielle d’un programme nucléaire militaire et surtout du franchissement du seuil nucléaire par l’Iran aurait des effets dévastateurs dans tout le Moyen-Orient. Pas seulement en Israël dont la doctrine interdit le nucléaire à tous ses voisins qui ne reconnaissent point son existence légitime, mais également dans les pays arabes, très peu ravis, pour plusieurs raisons, par une nouvelle de ce genre.
Enfin, il s’agirait d’un camouflet pour le Conseil de Sécurité et pour l’Amérique, alors jugés incapables de faire entendre leur voix par la voie diplomatique, face à un état qui leur tient tête. Quitte à ce qu’il inspire d’autres candidats officieux à l’arme nucléaire…
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Re: Tout sur l'Iran
je crois que les iraniens joue dejà dans la cour des grands,c'est pour cela que les occidentaux ne savent plus sur qu'elles pieds dansaient. car la moindre étincelle,fait tomber le chateau de carte.
ils maitrisent bcp de chose dans les technologies,
la guerre avec les irakiens leurs a apporter bcp de savoir: sadam la grosse gueule,eux par la salamalak.
leur regime peut donner pour encore plus d'années:car cette façon de faire pas plus de deux mandats pour les presidentiel:sa recreer un nouveau vivier et plus pour leur revolution.
ils maitrisent bcp de chose dans les technologies,
la guerre avec les irakiens leurs a apporter bcp de savoir: sadam la grosse gueule,eux par la salamalak.
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Re: Tout sur l'Iran
Course à l’uranium, Téhéran dialogue et montre les crocs
Les tractations concernant le programme nucléaire iranien avancent, à l’heure où les forces armées de la République islamique poursuivent leur gigantesque exercice militaire visant à préparer une éventuelle attaque israélienne ou américaine.
Chaque jour amène sa nouvelle pièce sur l’échiquier du nucléaire iranien. Et Téhéran, sur les terrains de la politique ou des opérations, recule pour mieux avancer. Lundi, les responsables iraniens ne voulaient pas entendre parler d’un envoi à l’étranger de leur uranium faiblement enrichi, comme le prévoyait un accord proposé par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). L’idée était, pour que l’Iran puisse échanger son uranium enrichi à 3,5 % contre de l’uranium enrichi à 20 %, de transférer une partie de la marchandise à hauts risques en Russie, avant que la France ne transforme de son côté la matière en combustible pour le réacteur de recherche de Téhéran. Une manière pour les Six – Etats-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne et Allemagne – de mieux contrôler les stocks de la République islamique et d’apaiser leurs craintes quant à leurs possibles utilisations à des fins militaires.
Mais les négociations ont pris mardi un nouveau tournant. « L’Iran, selon le porte-parole du ministère des Affaires étrangères iranien, n’est pas opposée à transférer son uranium faiblement enrichi à l’étranger. » Une volte-face sous conditions, puisque Téhéran demande en contrepartie la garantie « de faire un échange simultané – entre l’uranium de l’Iran enrichi à 3,5 % et le combustible enrichi à 20 % à l’étranger – sur le territoire iranien.
Gigantesque exercice militaire
Téhéran parle d’un programme nucléaire « purement pacifique », mais l’Occident soupçonne les fins militaires du projet. Et si la manière douce, celle de la parole et de la négociation, continue pour l’instant son chemin, la manière forte de chacun ne prend pas la poussière dans les cartons des ministères. Puisqu’Israël et son allié américain n’ont pas exclu de possibles attaques aériennes sur le territoire de la République islamique, les forces armées iraniennes se sont lancées, depuis lundi et pour cinq jours, dans un gigantesque exercice militaire autour des principaux sites nucléaires du pays. Sur 600.000 km², ces manœuvres visent à démontrer la capacité iranienne à défendre ses installations contre une éventuelle attaque d’un agresseur clairement identifié, Israël. Une démonstration de force à laquelle la France aurait par ailleurs participé.
Europe 1 dévoilait ainsi mardi l’exercice aérien effectué, en mai dernier, par une escadrille de chasseurs bombardiers français. Objectif de la simulation : rallier les Emirats arabes unis, à 5.000 kilomètres du territoire national, pour tester la capacité de la France à frapper dans le golfe Arabo-Persique et prouver à Téhéran que ces installations nucléaires ne sont pas hors d’atteinte. Habituellement, ces vols d’entraînement ont pour destination la base française de Djibouti. Téhéran, par ses manœuvres, montre les dents, mais son président, Mahmoud Ahmadinejad, en visite en Bolivie, se rassurait mardi quant aux menaces américano-israéliennes. « L’ère des attaques militaires est terminée maintenant, nous sommes à une époque de dialogue et d’entente. Ils (Israël et les Etats-Unis) n’ont pas le courage d’attaquer l’Iran. » Pour le président iranien, « les armes et les menaces sont choses du passé ».
http://www.francesoir.fr
Les tractations concernant le programme nucléaire iranien avancent, à l’heure où les forces armées de la République islamique poursuivent leur gigantesque exercice militaire visant à préparer une éventuelle attaque israélienne ou américaine.
Chaque jour amène sa nouvelle pièce sur l’échiquier du nucléaire iranien. Et Téhéran, sur les terrains de la politique ou des opérations, recule pour mieux avancer. Lundi, les responsables iraniens ne voulaient pas entendre parler d’un envoi à l’étranger de leur uranium faiblement enrichi, comme le prévoyait un accord proposé par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). L’idée était, pour que l’Iran puisse échanger son uranium enrichi à 3,5 % contre de l’uranium enrichi à 20 %, de transférer une partie de la marchandise à hauts risques en Russie, avant que la France ne transforme de son côté la matière en combustible pour le réacteur de recherche de Téhéran. Une manière pour les Six – Etats-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne et Allemagne – de mieux contrôler les stocks de la République islamique et d’apaiser leurs craintes quant à leurs possibles utilisations à des fins militaires.
Mais les négociations ont pris mardi un nouveau tournant. « L’Iran, selon le porte-parole du ministère des Affaires étrangères iranien, n’est pas opposée à transférer son uranium faiblement enrichi à l’étranger. » Une volte-face sous conditions, puisque Téhéran demande en contrepartie la garantie « de faire un échange simultané – entre l’uranium de l’Iran enrichi à 3,5 % et le combustible enrichi à 20 % à l’étranger – sur le territoire iranien.
Gigantesque exercice militaire
Téhéran parle d’un programme nucléaire « purement pacifique », mais l’Occident soupçonne les fins militaires du projet. Et si la manière douce, celle de la parole et de la négociation, continue pour l’instant son chemin, la manière forte de chacun ne prend pas la poussière dans les cartons des ministères. Puisqu’Israël et son allié américain n’ont pas exclu de possibles attaques aériennes sur le territoire de la République islamique, les forces armées iraniennes se sont lancées, depuis lundi et pour cinq jours, dans un gigantesque exercice militaire autour des principaux sites nucléaires du pays. Sur 600.000 km², ces manœuvres visent à démontrer la capacité iranienne à défendre ses installations contre une éventuelle attaque d’un agresseur clairement identifié, Israël. Une démonstration de force à laquelle la France aurait par ailleurs participé.
Europe 1 dévoilait ainsi mardi l’exercice aérien effectué, en mai dernier, par une escadrille de chasseurs bombardiers français. Objectif de la simulation : rallier les Emirats arabes unis, à 5.000 kilomètres du territoire national, pour tester la capacité de la France à frapper dans le golfe Arabo-Persique et prouver à Téhéran que ces installations nucléaires ne sont pas hors d’atteinte. Habituellement, ces vols d’entraînement ont pour destination la base française de Djibouti. Téhéran, par ses manœuvres, montre les dents, mais son président, Mahmoud Ahmadinejad, en visite en Bolivie, se rassurait mardi quant aux menaces américano-israéliennes. « L’ère des attaques militaires est terminée maintenant, nous sommes à une époque de dialogue et d’entente. Ils (Israël et les Etats-Unis) n’ont pas le courage d’attaquer l’Iran. » Pour le président iranien, « les armes et les menaces sont choses du passé ».
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Re: Tout sur l'Iran
L'Iran produira l'uranium enrichi à 20 % dont il a besoin
L'Iran produira l'uranium enrichi à 20 % dont il a besoin, a déclaré mercredi le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, affirmant que Téhéran considérait le dossier nucléaire comme "clos".
Lors d'un discours prononcé à l'occasion d'une visite à Ispahan (centre de l'Iran), M. Ahmadinejad a affirmé que "la nation iranienne produira elle-même le combustible [nucléaire] enrichi à vingt pour cent ainsi que tout ce dont elle a besoin". "A nos yeux, la question nucléaire est close", a-t-il ajouté.
Le président iranien avait annoncé dimanche que son pays allait construire dix nouvelles usines d'enrichissement d'uranium et produire de l'uranium enrichi à 20 % pour son réacteur de recherche médicale de Téhéran. Il avait ajouté que son gouvernement serait amené à formaliser cette décision mercredi.
La déclaration de dimanche était en réponse à une résolution de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) condamnant l'Iran pour sa politique nucléaire. Cette résolution a fait suite au rejet par l'Iran d'une offre visant à échanger son uranium faiblement enrichi (3,5 %) contre du combustible nucléaire (uranium enrichi à 20 %) pour son réacteur de Téhéran.
Les Occidentaux redoutent que l'Iran n'utilise sa capacité d'enrichissement pour produire de l'uranium enrichi à un degré permettant la fabrication d'une bombe atomique.
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L'Iran produira l'uranium enrichi à 20 % dont il a besoin, a déclaré mercredi le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, affirmant que Téhéran considérait le dossier nucléaire comme "clos".
Lors d'un discours prononcé à l'occasion d'une visite à Ispahan (centre de l'Iran), M. Ahmadinejad a affirmé que "la nation iranienne produira elle-même le combustible [nucléaire] enrichi à vingt pour cent ainsi que tout ce dont elle a besoin". "A nos yeux, la question nucléaire est close", a-t-il ajouté.
Le président iranien avait annoncé dimanche que son pays allait construire dix nouvelles usines d'enrichissement d'uranium et produire de l'uranium enrichi à 20 % pour son réacteur de recherche médicale de Téhéran. Il avait ajouté que son gouvernement serait amené à formaliser cette décision mercredi.
La déclaration de dimanche était en réponse à une résolution de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) condamnant l'Iran pour sa politique nucléaire. Cette résolution a fait suite au rejet par l'Iran d'une offre visant à échanger son uranium faiblement enrichi (3,5 %) contre du combustible nucléaire (uranium enrichi à 20 %) pour son réacteur de Téhéran.
Les Occidentaux redoutent que l'Iran n'utilise sa capacité d'enrichissement pour produire de l'uranium enrichi à un degré permettant la fabrication d'une bombe atomique.
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Re: Tout sur l'Iran
Moussavi prêt à mourir «en martyr»
Le principal opposant au régime de Téhéran Mir Hossein Moussavi persiste et signe vendredi dans ses critiques contre le gouvernement, et se déclare «prêt au martyre».
Mir Hossein Moussavi sort de son silence. Cinq jours après les violentes manifestations qui ont ensanglanté les tues de Téhéran, le principal chef de l'opposition iranienne s'est dit prêt, vendredi, à mourir en «martyr» dans sa lutte contre la réélection contestée du président Mahmoud Ahmadinejad. Et il appele le gouvernement à mettre fin à la répression pour sortir de la crise.
«Je ne refuse pas l'idée de devenir un martyr comme ceux qui ont fait ce sacrifice après l'élection pour obtenir satisfaction de leurs demandes nationales et religieuses», écrit l'ancien Premier ministre dans un communiqué publié sur le site Kaleme.org, le premier depuis les violentes manifestations du 27 décembre.
«Mon sang n'est pas plus rouge que le leur», ajouté Moussavi, dont le neveu figure parmi les huit personnes tuées lors des manifestations anti-gouvernementales survenues pendant la journée de deuil chiite de l'Achoura. Affrontements qui se sont également soldés par des centaines de blessés et des centaines d'arrestations, selon les autorités.
Cette mobilisation de l'opposition a été la plus massive et la plus sanglante depuis les grandes manifestations ayant suivi la réélection en juin du président iranien, qui avaient fait 36 morts selon le gouvernement et 72 selon l'opposition.
Ahmadinejad doit «assumer»
«Je dis clairement et de manière explicite que les ordres pour exécuter, tuer ou emprisonner Karoubi (un autre chef de l'opposition, ndlr), Moussavi et les gens comme nous ne résoudront rien», a encore lance Moussavi, alors que des appels à la peine de mort contre les opposants ont été lancés.
Vendredi, un influent dignitaire religieux conservateur, Ahmad Janati, a ainsi appelé les services judiciaires à punir les «corrompus sur terre», une accusation passible de la peine de mort. Mardi, un influent dignitaire religieux, l'ayatollah Abbas Vaez Tabasi, avait déjà affirmé que les dirigeants de l'opposition étaient des «ennemis de Dieu» méritant la mort.
Dans son communiqué, Moussavi a également appelé le président Ahmadinejad à mettre un coup d'arrêt à la répression. Le gouvernement «doit assumer ses responsabilités pour les problèmes qu'il a créés dans le pays,libérer les prisonniers politiques et reconnaître le droit du peuple à se rassembler», écrit l'ex-Premier ministre. «Je dis clairement que tant qu'il n'y aura pas de reconnaissance qu'une crise grave existe dans le pays, il n'y aura pas de possibilité de sortir des problèmes», a-t-il poursuivi, demandant «un gouvernement qui considère les opinions et votes divers du peuple comme une chance et non une menace».
Avec cette intervention virulente, Moussavi montre qu'il est encore une personnalité sur laquelle il faut compter à Téhéran. Le site Kaleme.org a d'ailleurs démenti toute rumeur de fuite : mercredi soir, l'agence officielle Irna avait annoncé le départ du leader de l'opposition pour le nord du pays. «Mir Hossein Moussavi est à son domicile et n'a pas quitté un instant Téhéran au cours des derniers jours», selon le site, qui publie également un appel de «prisonniers politiques» à «une journée de deuil» dimanche, «septième jour des martyrs d'Achoura».
http://www.lefigaro.fr/
Le principal opposant au régime de Téhéran Mir Hossein Moussavi persiste et signe vendredi dans ses critiques contre le gouvernement, et se déclare «prêt au martyre».
Mir Hossein Moussavi sort de son silence. Cinq jours après les violentes manifestations qui ont ensanglanté les tues de Téhéran, le principal chef de l'opposition iranienne s'est dit prêt, vendredi, à mourir en «martyr» dans sa lutte contre la réélection contestée du président Mahmoud Ahmadinejad. Et il appele le gouvernement à mettre fin à la répression pour sortir de la crise.
«Je ne refuse pas l'idée de devenir un martyr comme ceux qui ont fait ce sacrifice après l'élection pour obtenir satisfaction de leurs demandes nationales et religieuses», écrit l'ancien Premier ministre dans un communiqué publié sur le site Kaleme.org, le premier depuis les violentes manifestations du 27 décembre.
«Mon sang n'est pas plus rouge que le leur», ajouté Moussavi, dont le neveu figure parmi les huit personnes tuées lors des manifestations anti-gouvernementales survenues pendant la journée de deuil chiite de l'Achoura. Affrontements qui se sont également soldés par des centaines de blessés et des centaines d'arrestations, selon les autorités.
Cette mobilisation de l'opposition a été la plus massive et la plus sanglante depuis les grandes manifestations ayant suivi la réélection en juin du président iranien, qui avaient fait 36 morts selon le gouvernement et 72 selon l'opposition.
Ahmadinejad doit «assumer»
«Je dis clairement et de manière explicite que les ordres pour exécuter, tuer ou emprisonner Karoubi (un autre chef de l'opposition, ndlr), Moussavi et les gens comme nous ne résoudront rien», a encore lance Moussavi, alors que des appels à la peine de mort contre les opposants ont été lancés.
Vendredi, un influent dignitaire religieux conservateur, Ahmad Janati, a ainsi appelé les services judiciaires à punir les «corrompus sur terre», une accusation passible de la peine de mort. Mardi, un influent dignitaire religieux, l'ayatollah Abbas Vaez Tabasi, avait déjà affirmé que les dirigeants de l'opposition étaient des «ennemis de Dieu» méritant la mort.
Dans son communiqué, Moussavi a également appelé le président Ahmadinejad à mettre un coup d'arrêt à la répression. Le gouvernement «doit assumer ses responsabilités pour les problèmes qu'il a créés dans le pays,libérer les prisonniers politiques et reconnaître le droit du peuple à se rassembler», écrit l'ex-Premier ministre. «Je dis clairement que tant qu'il n'y aura pas de reconnaissance qu'une crise grave existe dans le pays, il n'y aura pas de possibilité de sortir des problèmes», a-t-il poursuivi, demandant «un gouvernement qui considère les opinions et votes divers du peuple comme une chance et non une menace».
Avec cette intervention virulente, Moussavi montre qu'il est encore une personnalité sur laquelle il faut compter à Téhéran. Le site Kaleme.org a d'ailleurs démenti toute rumeur de fuite : mercredi soir, l'agence officielle Irna avait annoncé le départ du leader de l'opposition pour le nord du pays. «Mir Hossein Moussavi est à son domicile et n'a pas quitté un instant Téhéran au cours des derniers jours», selon le site, qui publie également un appel de «prisonniers politiques» à «une journée de deuil» dimanche, «septième jour des martyrs d'Achoura».
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Re: Tout sur l'Iran
Après le lancement de la fusée iranienne, Washington dénonce une "provocation"
Le lancement de la fusée spatiale Kavoshgar-3, de fabrication iranienne, a été qualifié d'"acte de provocation" par Washington. Selon le chef du Pentagone, Téhéran s'expose à de "fortes sanctions" en raison de son programme nucléaire.
[url][/url]
AFP - L'Iran s'expose à de "fortes sanctions" des Etats-Unis et d'autres grandes puissances en raison de son programme nucléaire, a déclaré mercredi le chef du Pentagone, alors que l'administration accueillait avec prudence les dernières déclarations de Téhéran.
Le secrétaire américain à la Défense Robert Gates a indiqué devant des parlementaires de la commission de la Défense que ces sanctions seraient sans doute "imposées en partie par le Conseil de sécurité des Nations unies et en partie par les Etats-Unis et les pays partageant leurs vues".
Il n'a pas précisé le type de sanctions en question.
Le Sénat a appelé récemment à viser les importations pétrolières iraniennes et les groupes non-iraniens qui font des affaires dans le secteur énergétique dans le pays, ou l'aident à produire ou à importer des produits pétroliers.
Mais l'administration Obama s'est montrée jusqu'ici réticente face à ces propositions.
Interrogé par les parlementaires sur des préparatifs militaires pour "éviter" que l'Iran se procure une arme nucléaire, M. Gates a proposé de répondre à la question à huis-clos, indiquant étudier "de nombreuses options".
Il avait jusqu'ici rejeté la possibilité d'une action militaire, jugeant la pression internationale et la diplomatie plus prometteuses.
Les propos de M. Gates interviennent alors que l'administration américaine a réagi avec prudence mercredi aux dernières déclarations du président iranien Mahmoud Ahmadinejad, se disant disposé à un échange d'uranium.
Le porte-parole du Conseil américain de sécurité nationale, Michael Hammer a souligné que la République islamique devait adresser sa réponse à l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).
L'enrichissement d'uranium est au centre d'un conflit entre l'Iran et les Occidentaux, qui redoutent que Téhéran, sous couvert de son programme civil, ne cherche à produire de l'uranium suffisamment enrichi pour construire une arme atomique. L'Iran a toujours démenti un tel projet.
La Maison Blanche s'est montrée en revanche très ferme sur le lancement d'une fusée spatiale Kavoshgar-3 annoncé plus tôt par l'Iran, estimant qu'il s'agissait d'un "acte de provocation" alors que des observateurs notent avec inquiétude que les lanceurs spatiaux et les missiles balistiques utilisent des technologies communes.
En outre, la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a appelé mercredi l'Iran a "libérer sans conditions" trois randonneurs américains détenus dans le pays ainsi que plusieurs de leurs compatriotes.
Elle a également nié toute négociation en cours avec Téhéran sur cette question, démentant des propos tenus la veille par le président iranien Mahmoud Ahmadinejad qui avait évoqué des discussions "en cours".
Téhéran détient depuis le 31 juillet trois Américains, Shane Bauer, 27 ans, Sarah Shourd, 31 ans et Josh Fattal, 27 ans, arrêtés en territoire iranien à proximité de la frontière irakienne qu'ils auraient franchie par erreur après s'être égarés lors d'une randonnée au Kurdistan irakien.
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Le lancement de la fusée spatiale Kavoshgar-3, de fabrication iranienne, a été qualifié d'"acte de provocation" par Washington. Selon le chef du Pentagone, Téhéran s'expose à de "fortes sanctions" en raison de son programme nucléaire.
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AFP - L'Iran s'expose à de "fortes sanctions" des Etats-Unis et d'autres grandes puissances en raison de son programme nucléaire, a déclaré mercredi le chef du Pentagone, alors que l'administration accueillait avec prudence les dernières déclarations de Téhéran.
Le secrétaire américain à la Défense Robert Gates a indiqué devant des parlementaires de la commission de la Défense que ces sanctions seraient sans doute "imposées en partie par le Conseil de sécurité des Nations unies et en partie par les Etats-Unis et les pays partageant leurs vues".
Il n'a pas précisé le type de sanctions en question.
Le Sénat a appelé récemment à viser les importations pétrolières iraniennes et les groupes non-iraniens qui font des affaires dans le secteur énergétique dans le pays, ou l'aident à produire ou à importer des produits pétroliers.
Mais l'administration Obama s'est montrée jusqu'ici réticente face à ces propositions.
Interrogé par les parlementaires sur des préparatifs militaires pour "éviter" que l'Iran se procure une arme nucléaire, M. Gates a proposé de répondre à la question à huis-clos, indiquant étudier "de nombreuses options".
Il avait jusqu'ici rejeté la possibilité d'une action militaire, jugeant la pression internationale et la diplomatie plus prometteuses.
Les propos de M. Gates interviennent alors que l'administration américaine a réagi avec prudence mercredi aux dernières déclarations du président iranien Mahmoud Ahmadinejad, se disant disposé à un échange d'uranium.
Le porte-parole du Conseil américain de sécurité nationale, Michael Hammer a souligné que la République islamique devait adresser sa réponse à l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).
L'enrichissement d'uranium est au centre d'un conflit entre l'Iran et les Occidentaux, qui redoutent que Téhéran, sous couvert de son programme civil, ne cherche à produire de l'uranium suffisamment enrichi pour construire une arme atomique. L'Iran a toujours démenti un tel projet.
La Maison Blanche s'est montrée en revanche très ferme sur le lancement d'une fusée spatiale Kavoshgar-3 annoncé plus tôt par l'Iran, estimant qu'il s'agissait d'un "acte de provocation" alors que des observateurs notent avec inquiétude que les lanceurs spatiaux et les missiles balistiques utilisent des technologies communes.
En outre, la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a appelé mercredi l'Iran a "libérer sans conditions" trois randonneurs américains détenus dans le pays ainsi que plusieurs de leurs compatriotes.
Elle a également nié toute négociation en cours avec Téhéran sur cette question, démentant des propos tenus la veille par le président iranien Mahmoud Ahmadinejad qui avait évoqué des discussions "en cours".
Téhéran détient depuis le 31 juillet trois Américains, Shane Bauer, 27 ans, Sarah Shourd, 31 ans et Josh Fattal, 27 ans, arrêtés en territoire iranien à proximité de la frontière irakienne qu'ils auraient franchie par erreur après s'être égarés lors d'une randonnée au Kurdistan irakien.
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Re: Tout sur l'Iran
Ahmadinejad met en garde les Occidentaux
Sous pression renforcée, Téhéran souffle le chaud et le froid sur le dossier nucléaire.
Alors que Paris, Washington et Moscou dénoncent «une escalade iranienne», Téhéran a fermement réagi, mardi, aux menaces de nouvelles sanctions et aux accusations américaines selon lesquelles l'Iran «s'oriente vers une dictature militaire». «Si quiconque cherche à créer des problèmes à l'Iran, notre réponse ne sera pas comme (celles données) par le passé. Cette réponse comportera quelque chose qui leur fera regretter» l'adoption de sanctions, a indiqué le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, lors d'une conférence de presse.
L'Iran, qui reste le troisième producteur de pétrole au monde, pourrait, selon certains experts, être tenté de fermer le robinet pétrolier en réaction à de nouvelles mesures de rétorsion économiques. Si la Chine, partenaire économique de Téhéran, finit par se ranger du côté occidental, l'Iran ne manque pas d'options pour déstabiliser ses adversaires, comme le recours éventuel à certains «leviers» régionaux, du Hezbollah au Hamas en passant par les factions chiites d'Irak. D'autant plus que ces derniers ne sont pas insensibles à la théorie iranienne de la «citadelle assiégée», que l'héritage laissé par l'Administration de l'ex-président américain George W. Bush n'a fait que renforcer.
«Prêt à échanger l'uranium»
Accusée par Washington d'être tentée par une «militarisation», la République islamique s'est empressée, mardi, de renvoyer la balle dans le camp opposé, en dressant un bilan peu élogieux de la politique américaine régionale depuis le 11 septembre 2001. «Ils sont eux-mêmes impliqués dans une espèce de dictature militaire et ignorent pratiquement les réalités de la région», a déclaré Manouchehr Mottaki, le ministre iranien des Affaires étrangères, en réaction aux propos tenus, la veille, par Hillary Clinton, la secrétaire d'État américaine, lors d'une visite au Qatar. «Qu'est-ce qu'une dictature militaire : tuer un million d'Irakiens, parmi lesquels une majorité d'innocents, ou établir des échanges avec le peuple irakien en accueillant des dizaines de milliers d'immigrés et en aidant le gouvernement irakien à sécuriser son pays et à garantir sa souveraineté ?», s'est-il, ensuite, interrogé, avant de poursuivre : «Une attaque sanglante contre une fête de mariage en Afghanistan n'est-elle pas le signe d'une dictature militaire, plus que le refuge offert (par l'Iran, NDLR) à trois millions d'Afghans ? »
Dans le même temps, Téhéran continue à souffler le chaud et le froid en matière nucléaire. «Nous sommes en train d'installer et de tester une nouvelle génération de centrifugeuses. Leur capacité est cinq fois supérieure aux centrifugeuses que nous avions jusqu'à présent et nous les utiliserons bientôt pour notre programme nucléaire», a prévenu, mardi, Mahmoud Ahmadinejad, tout en précisant que la République islamique est toujours disposée à un échange d'uranium, y compris avec les États-Unis. «Le dossier d'un échange de combustible n'est pas encore clos. Nous avons dit que nous procéderions à un échange dans un cadre équitable», a-t-il précisé. Selon lui, «les États-Unis peuvent venir nous donner leur combustible enrichi à 20 % et nous les paierons s'ils le veulent, ou nous leur donnerons notre combustible enrichi à 3,5 %».
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Sous pression renforcée, Téhéran souffle le chaud et le froid sur le dossier nucléaire.
Alors que Paris, Washington et Moscou dénoncent «une escalade iranienne», Téhéran a fermement réagi, mardi, aux menaces de nouvelles sanctions et aux accusations américaines selon lesquelles l'Iran «s'oriente vers une dictature militaire». «Si quiconque cherche à créer des problèmes à l'Iran, notre réponse ne sera pas comme (celles données) par le passé. Cette réponse comportera quelque chose qui leur fera regretter» l'adoption de sanctions, a indiqué le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, lors d'une conférence de presse.
L'Iran, qui reste le troisième producteur de pétrole au monde, pourrait, selon certains experts, être tenté de fermer le robinet pétrolier en réaction à de nouvelles mesures de rétorsion économiques. Si la Chine, partenaire économique de Téhéran, finit par se ranger du côté occidental, l'Iran ne manque pas d'options pour déstabiliser ses adversaires, comme le recours éventuel à certains «leviers» régionaux, du Hezbollah au Hamas en passant par les factions chiites d'Irak. D'autant plus que ces derniers ne sont pas insensibles à la théorie iranienne de la «citadelle assiégée», que l'héritage laissé par l'Administration de l'ex-président américain George W. Bush n'a fait que renforcer.
«Prêt à échanger l'uranium»
Accusée par Washington d'être tentée par une «militarisation», la République islamique s'est empressée, mardi, de renvoyer la balle dans le camp opposé, en dressant un bilan peu élogieux de la politique américaine régionale depuis le 11 septembre 2001. «Ils sont eux-mêmes impliqués dans une espèce de dictature militaire et ignorent pratiquement les réalités de la région», a déclaré Manouchehr Mottaki, le ministre iranien des Affaires étrangères, en réaction aux propos tenus, la veille, par Hillary Clinton, la secrétaire d'État américaine, lors d'une visite au Qatar. «Qu'est-ce qu'une dictature militaire : tuer un million d'Irakiens, parmi lesquels une majorité d'innocents, ou établir des échanges avec le peuple irakien en accueillant des dizaines de milliers d'immigrés et en aidant le gouvernement irakien à sécuriser son pays et à garantir sa souveraineté ?», s'est-il, ensuite, interrogé, avant de poursuivre : «Une attaque sanglante contre une fête de mariage en Afghanistan n'est-elle pas le signe d'une dictature militaire, plus que le refuge offert (par l'Iran, NDLR) à trois millions d'Afghans ? »
Dans le même temps, Téhéran continue à souffler le chaud et le froid en matière nucléaire. «Nous sommes en train d'installer et de tester une nouvelle génération de centrifugeuses. Leur capacité est cinq fois supérieure aux centrifugeuses que nous avions jusqu'à présent et nous les utiliserons bientôt pour notre programme nucléaire», a prévenu, mardi, Mahmoud Ahmadinejad, tout en précisant que la République islamique est toujours disposée à un échange d'uranium, y compris avec les États-Unis. «Le dossier d'un échange de combustible n'est pas encore clos. Nous avons dit que nous procéderions à un échange dans un cadre équitable», a-t-il précisé. Selon lui, «les États-Unis peuvent venir nous donner leur combustible enrichi à 20 % et nous les paierons s'ils le veulent, ou nous leur donnerons notre combustible enrichi à 3,5 %».
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Re: Tout sur l'Iran
Le nucléaire iranien passe par la Chine
Le siège de la firme chinoise Roc-Master Manufacture and Supply Company, à Shanghaï. En janvier 2009, la société a passé commande de jauges de pression auprès du fabricant suisse Inficon Holding. Crédits photo : AP
Du matériel suisse utilisé dans la filière atomique a été livré à Téhéran via l'Asie.
Les voies du nucléaire iranien peuvent passer par le détroit de Taïwan, et ses deux rives mêmes, celles de Chine continentale et de Taïwan. C'est en tout cas ce que semble montrer une rocambolesque affaire d'achats depuis l'Asie de matériels suisses, susceptibles d'être utilisés dans la filière atomique, et ayant terminé de manière non prévue leur voyage à Téhéran. Une grosse centaine de jauges très utiles aux fameuses centrifugeuses servant à enrichir l'uranium, auraient ainsi été acquises par l'Iran, en contournant clandestinement les sanctions et dispositifs de contrôle.
Tout a commencé en janvier 2009, selon l'agence Associated Press (AP), quand une firme chinoise basée à Shanghaï, Roc-Master Manufacture and Supply Company, passe commande via un agent taïwanais de 108 de ces jauges de pression auprès du fabricant suisse Inficon Holding. L'entreprise taïwanaise Heli-Ocean est chargée de la transaction. Mais elle finit par recevoir un ordre d'achat antidaté, qui demande d'acheminer les jauges, non plus à Shanghaï, mais à Téhéran, pour la compagnie Moshever Sanat Moaser. L'envoi serait arrivé à Taïwan début mars, avant de repartir pour l'Iran dans le mois. Bien sûr, ces jauges peuvent être utilisées pour diverses applications industrielles. Mais le nombre commandé, très inhabituel, laisse fortement supposer qu'elles étaient destinées aux quelque 4 000 centrifugeuses iraniennes déjà en service. Une seule jauge pourrait servir pour 10 centrifugeuses.
Le fabricant abusé
L'énormité de la commande avait d'ailleurs conduit le fabricant à la signaler aux autorités suisses. Mais dans cette affaire, le fabricant comme le gouvernement suisses se sont fait abuser. «Le certificat d'usager final ne mentionnait bien sûr pas l'Iran, a déclaré à AP Lukas Winkler, directeur général d'Inficon, mais un destinataire chinois.» Sinon, l'envoi n'aurait jamais eu lieu. Les spécifications de ces matériels sont sur la liste de contrôle du NSG (Nuclear Suppliers Group), un groupe de 46 pays ayant pour but de limiter la propagation de matériel nucléaire. La Suisse et la Chine en sont membres, pas Taïwan.
Côté rivages chinois, l'affaire est moins claire. L'agent taïwanais se serait alarmé de la destination iranienne, mais un e-mail de Roc-Master l'aurait assuré que la filière nucléaire n'était pas concernée. Contacté par le South China Morning Post, un dirigeant de Roc-Master a reconnu qu'il envoyait du matériel en Iran, mais uniquement pour des usages industriels classiques. Étrangement, il a ajouté que, désormais, l'entreprise ferait plus attention à ces commandes.
À deux reprises au moins, en 2008 et 2009, des entreprises taïwanaises ont été prises en flagrant délit de fourniture de matériels prohibés à l'Iran et à la Corée du Nord. «Pékin se sert de Taïwanais pour faire parvenir du matériel à l'Iran, sans risquer d'apparaître », explique au Figaro Lai I-Chung du Taiwan Thinktank, proche du DPP, opposé au rapprochement accéléré de l'île avec Pékin. La Chine, qui n'a de cesse de protéger ses intérêts en Iran en freinant toutes nouvelles sanctions, proteste de sa bonne foi. Le ministère chinois des Affaires étrangères assure qu'il ignorait ce contrat de jauges. Et que Pékin reste plus que jamais «ferme et clair» dans sa volonté de prévenir la prolifération nucléaire. Des experts américains cités par AP estiment que cette acquisition de jauges est capitale pour l'Iran. Et que cette filière chinoise a permis aux Iraniens de réussir, après moult tentatives ratées via l'Europe et la Russie notamment.
Selon des sources européennes de renseignement, au moins neuf tentatives d'achat de Téhéran avaient été contrées auparavant.
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Le siège de la firme chinoise Roc-Master Manufacture and Supply Company, à Shanghaï. En janvier 2009, la société a passé commande de jauges de pression auprès du fabricant suisse Inficon Holding. Crédits photo : AP
Du matériel suisse utilisé dans la filière atomique a été livré à Téhéran via l'Asie.
Les voies du nucléaire iranien peuvent passer par le détroit de Taïwan, et ses deux rives mêmes, celles de Chine continentale et de Taïwan. C'est en tout cas ce que semble montrer une rocambolesque affaire d'achats depuis l'Asie de matériels suisses, susceptibles d'être utilisés dans la filière atomique, et ayant terminé de manière non prévue leur voyage à Téhéran. Une grosse centaine de jauges très utiles aux fameuses centrifugeuses servant à enrichir l'uranium, auraient ainsi été acquises par l'Iran, en contournant clandestinement les sanctions et dispositifs de contrôle.
Tout a commencé en janvier 2009, selon l'agence Associated Press (AP), quand une firme chinoise basée à Shanghaï, Roc-Master Manufacture and Supply Company, passe commande via un agent taïwanais de 108 de ces jauges de pression auprès du fabricant suisse Inficon Holding. L'entreprise taïwanaise Heli-Ocean est chargée de la transaction. Mais elle finit par recevoir un ordre d'achat antidaté, qui demande d'acheminer les jauges, non plus à Shanghaï, mais à Téhéran, pour la compagnie Moshever Sanat Moaser. L'envoi serait arrivé à Taïwan début mars, avant de repartir pour l'Iran dans le mois. Bien sûr, ces jauges peuvent être utilisées pour diverses applications industrielles. Mais le nombre commandé, très inhabituel, laisse fortement supposer qu'elles étaient destinées aux quelque 4 000 centrifugeuses iraniennes déjà en service. Une seule jauge pourrait servir pour 10 centrifugeuses.
Le fabricant abusé
L'énormité de la commande avait d'ailleurs conduit le fabricant à la signaler aux autorités suisses. Mais dans cette affaire, le fabricant comme le gouvernement suisses se sont fait abuser. «Le certificat d'usager final ne mentionnait bien sûr pas l'Iran, a déclaré à AP Lukas Winkler, directeur général d'Inficon, mais un destinataire chinois.» Sinon, l'envoi n'aurait jamais eu lieu. Les spécifications de ces matériels sont sur la liste de contrôle du NSG (Nuclear Suppliers Group), un groupe de 46 pays ayant pour but de limiter la propagation de matériel nucléaire. La Suisse et la Chine en sont membres, pas Taïwan.
Côté rivages chinois, l'affaire est moins claire. L'agent taïwanais se serait alarmé de la destination iranienne, mais un e-mail de Roc-Master l'aurait assuré que la filière nucléaire n'était pas concernée. Contacté par le South China Morning Post, un dirigeant de Roc-Master a reconnu qu'il envoyait du matériel en Iran, mais uniquement pour des usages industriels classiques. Étrangement, il a ajouté que, désormais, l'entreprise ferait plus attention à ces commandes.
À deux reprises au moins, en 2008 et 2009, des entreprises taïwanaises ont été prises en flagrant délit de fourniture de matériels prohibés à l'Iran et à la Corée du Nord. «Pékin se sert de Taïwanais pour faire parvenir du matériel à l'Iran, sans risquer d'apparaître », explique au Figaro Lai I-Chung du Taiwan Thinktank, proche du DPP, opposé au rapprochement accéléré de l'île avec Pékin. La Chine, qui n'a de cesse de protéger ses intérêts en Iran en freinant toutes nouvelles sanctions, proteste de sa bonne foi. Le ministère chinois des Affaires étrangères assure qu'il ignorait ce contrat de jauges. Et que Pékin reste plus que jamais «ferme et clair» dans sa volonté de prévenir la prolifération nucléaire. Des experts américains cités par AP estiment que cette acquisition de jauges est capitale pour l'Iran. Et que cette filière chinoise a permis aux Iraniens de réussir, après moult tentatives ratées via l'Europe et la Russie notamment.
Selon des sources européennes de renseignement, au moins neuf tentatives d'achat de Téhéran avaient été contrées auparavant.
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Re: Tout sur l'Iran
L'Iran dénonce le seul criminel atomique du monde et propose un désarmement
Le guide suprême de la République islamique, l'Ayatollah Sayed Ali Khamenei, a dénoncé, ce samedi, les "mensonges" des Etats-Unis, "seul criminel atomique du monde", qui accusent l'Iran de chercher à se doter de l'arme nucléaire.
Dans un message à la conférence internationale sur le désarmement nucléaire et la non-prolifération réunie pour deux jours à Téhéran, l'ayatollah Khamenei a affirmé que "seul le gouvernement américain a commis un crime nucléaire. Le seul criminel atomique du monde ment en se présentant lui-même comme opposé à la prolifération des armes nucléaires, alors qu'il n'a pris aucune mesure sérieuse dans ce domaine".
L'Ayatollah Sayed Khamenei, a par ailleurs réitéré, que l'utilisation des armes nucléaires est "interdite par l'islam" ("haram").
AHMADINEJAD PROPOSE UN DESARMEMENT SOUS CONTROLE INTERNATIONAL
Peu après le discours de Sayed Khamenei, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a proposé la création d'un "organe international indépendant" pour "superviser le désarmement nucléaire et empêcher la prolifération".
Le président iranien a également proposé, à l'ouverture de cette conférence, que "les Etats ayant l'arme nucléaire, ceux l'ayant utilisée ou ceux ayant menacé de l'utiliser" soient "suspendus de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), et particulièrement les Etats-Unis".
"Un organe international indépendant, disposant de pleins pouvoirs donnés par l'Assemblée générale de l'ONU, devrait être créé pour planifier et superviser le désarmement nucléaire et empêcher la prolifération", a-t-il précisé.
M.Ahmadinejad a également appelé à une révision du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) "par les pays indépendants ne possédant pas d'armes nucléaires. La présence des pays possédant l'arme nucléaire, particulièrement les Etats-Unis, empêche l'élaboration d'un traité équitable".
Il a ajouté que le droit de veto des cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, est "antidémocratique, injuste et inhumain".
Selon le président iranien, ce droit "devrait soit être annulé, soit, si certains insistent pour le conserver, être étendu à certains pays d'Amérique latine, d'Asie, d'Afrique et d'Europe afin de réduire ses effets négatifs".
La conférence doit discuter pendant deux jours du "désarmement nucléaire, de la non-prolifération et de l'utilisation de la technologie nucléaire à des fins pacifiques.
Elle réunit huit chefs de diplomatie (Irak, Syrie, Liban, Oman, Arménie, Turkménistan, Centrafrique et Swaziland) ainsi que des vice-ministres de Russie, du Qatar, des Emirats arabes unis et un "assistant spécial du ministre chinois des Affaires étrangères", selon les Affaires étrangères.
Le président de l'Organisation de la conférence islamique (OCI) Ekmeleddin Ihsanoglu et des représentants de l'AIEA et de l'ONU y sont également présents.
Par BONGOS ROGER - Publié dans : Orient - Moyen et Extrême Orient
Le guide suprême de la République islamique, l'Ayatollah Sayed Ali Khamenei, a dénoncé, ce samedi, les "mensonges" des Etats-Unis, "seul criminel atomique du monde", qui accusent l'Iran de chercher à se doter de l'arme nucléaire.
Dans un message à la conférence internationale sur le désarmement nucléaire et la non-prolifération réunie pour deux jours à Téhéran, l'ayatollah Khamenei a affirmé que "seul le gouvernement américain a commis un crime nucléaire. Le seul criminel atomique du monde ment en se présentant lui-même comme opposé à la prolifération des armes nucléaires, alors qu'il n'a pris aucune mesure sérieuse dans ce domaine".
L'Ayatollah Sayed Khamenei, a par ailleurs réitéré, que l'utilisation des armes nucléaires est "interdite par l'islam" ("haram").
AHMADINEJAD PROPOSE UN DESARMEMENT SOUS CONTROLE INTERNATIONAL
Peu après le discours de Sayed Khamenei, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a proposé la création d'un "organe international indépendant" pour "superviser le désarmement nucléaire et empêcher la prolifération".
Le président iranien a également proposé, à l'ouverture de cette conférence, que "les Etats ayant l'arme nucléaire, ceux l'ayant utilisée ou ceux ayant menacé de l'utiliser" soient "suspendus de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), et particulièrement les Etats-Unis".
"Un organe international indépendant, disposant de pleins pouvoirs donnés par l'Assemblée générale de l'ONU, devrait être créé pour planifier et superviser le désarmement nucléaire et empêcher la prolifération", a-t-il précisé.
M.Ahmadinejad a également appelé à une révision du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) "par les pays indépendants ne possédant pas d'armes nucléaires. La présence des pays possédant l'arme nucléaire, particulièrement les Etats-Unis, empêche l'élaboration d'un traité équitable".
Il a ajouté que le droit de veto des cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, est "antidémocratique, injuste et inhumain".
Selon le président iranien, ce droit "devrait soit être annulé, soit, si certains insistent pour le conserver, être étendu à certains pays d'Amérique latine, d'Asie, d'Afrique et d'Europe afin de réduire ses effets négatifs".
La conférence doit discuter pendant deux jours du "désarmement nucléaire, de la non-prolifération et de l'utilisation de la technologie nucléaire à des fins pacifiques.
Elle réunit huit chefs de diplomatie (Irak, Syrie, Liban, Oman, Arménie, Turkménistan, Centrafrique et Swaziland) ainsi que des vice-ministres de Russie, du Qatar, des Emirats arabes unis et un "assistant spécial du ministre chinois des Affaires étrangères", selon les Affaires étrangères.
Le président de l'Organisation de la conférence islamique (OCI) Ekmeleddin Ihsanoglu et des représentants de l'AIEA et de l'ONU y sont également présents.
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Re: Tout sur l'Iran
Ahmadinejad demande un visa d'entrée aux Etats-Unis
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a demandé un visa pour se rendre aux Etats-Unis afin de participer à la conférence de suivi du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP), a annoncé mercredi aux journalistes l'ambassadrice américaine à l'Onu Susan Rice.
"A ma connaissance, il a déposé une demande pour obtenir un visa", a dit la diplomate.
Plusieurs pays occidentaux, Etats-Unis en tête, soupçonnent l'Iran de chercher à se doter de l'arme nucléaire sous couvert d'un programme civil et insistent sur de nouvelles sanctions du Conseil de sécurité de l'Onu, contre Téhéran.
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Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a demandé un visa pour se rendre aux Etats-Unis afin de participer à la conférence de suivi du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP), a annoncé mercredi aux journalistes l'ambassadrice américaine à l'Onu Susan Rice.
"A ma connaissance, il a déposé une demande pour obtenir un visa", a dit la diplomate.
Plusieurs pays occidentaux, Etats-Unis en tête, soupçonnent l'Iran de chercher à se doter de l'arme nucléaire sous couvert d'un programme civil et insistent sur de nouvelles sanctions du Conseil de sécurité de l'Onu, contre Téhéran.
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Re: Tout sur l'Iran
l'ONU sanctionne l'Iran
Les réactions en Iran
Les dirigeants iraniens ont vivement réagi à la nouvelle résolution du Conseil de sécurité : « Ces résolutions ne valent pas un sou pour la nation iranienne et devraient être jetées comme un mouchoir usagé à la poubelle », a déclaré le président Mahmoud Ahmadinejad qui se trouve à l’étranger.
Le représentant de l’Iran auprès de l’AIEA (l’Agence internationale de l'énergie atomique) est allé dans le même sens en affirmant que la nouvelle résolution n’aura aucun effet sur Téhéran : « Rien ne va changer, nous allons continuer nos activités d’enrichissement d’uranium sans aucune interruption », a déclaré Ali Asghar Soltanieh.
Le vote de la résolution intervient alors que l’Iran a accéléré ces derniers mois son programme d’enrichissement d’uranium qui aujourd'hui atteint les 20%.
« Téhéran prépare encore sa réponse à la résolution, ont déclaré les responsables iraniens. Nous nous allons attendre le retour du président Ahmadinejad au pays pour préparer avec patience notre réponse » , a déclaré Ali Akbar Salehi, le chef du programme nucléaire iranien.
En effet, les responsables iraniens n’ont pas encore réagi aux déclarations des grandes puissances qui ont tous affirmé, après le vote de la résolution, qu’ils voulaient continuer le dialogue avec Téhéran.
Par:Siavosh Ghazi
Les réactions en Iran
Les dirigeants iraniens ont vivement réagi à la nouvelle résolution du Conseil de sécurité : « Ces résolutions ne valent pas un sou pour la nation iranienne et devraient être jetées comme un mouchoir usagé à la poubelle », a déclaré le président Mahmoud Ahmadinejad qui se trouve à l’étranger.
Le représentant de l’Iran auprès de l’AIEA (l’Agence internationale de l'énergie atomique) est allé dans le même sens en affirmant que la nouvelle résolution n’aura aucun effet sur Téhéran : « Rien ne va changer, nous allons continuer nos activités d’enrichissement d’uranium sans aucune interruption », a déclaré Ali Asghar Soltanieh.
Le vote de la résolution intervient alors que l’Iran a accéléré ces derniers mois son programme d’enrichissement d’uranium qui aujourd'hui atteint les 20%.
« Téhéran prépare encore sa réponse à la résolution, ont déclaré les responsables iraniens. Nous nous allons attendre le retour du président Ahmadinejad au pays pour préparer avec patience notre réponse » , a déclaré Ali Akbar Salehi, le chef du programme nucléaire iranien.
En effet, les responsables iraniens n’ont pas encore réagi aux déclarations des grandes puissances qui ont tous affirmé, après le vote de la résolution, qu’ils voulaient continuer le dialogue avec Téhéran.
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Re: Tout sur l'Iran
je pense que l'iran est un pays souverain et peut enrichir son uranium maintenant que les puissances occidentales veulent museler la science ,ils leurs ecuiras,,,ce jeux d'echec avec le jeux de carte:menteur et menteur et demi.qui dit la vérité.
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Re: Tout sur l'Iran
Toutes ces pressions ont pour but d'obliger l'Iran à offrir les matières premières et ouvrir leur économie aux multinationales occidentales donc, d'etre dépendant.
col.chibani- Invité
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Re: Tout sur l'Iran
Ahmadinejad échappe à un attentat en Iran, la police minimise
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a échappé mercredi matin à un attentat à la bombe visant son cortège motorisé lors d'une visite à Hamadan, rapporte une source proche du palais présidentiel.
Mais selon un média officiel, il s'agirait d'un simple pétard allumé par un jeune homme pour manifester sa joie et un responsable de la police a qualifié le terme d'attaque de "mensonge éhonté" propagé par les médias étrangers.
Une source proche de la présidence iranienne rapporte que le convoi a été pris pour cible alors qu'il se rendait de l'aéroport de cette ville de l'ouest du pays à un stade local, où le chef de l'Etat iranien a ultérieurement pris la parole.
Le président en est sorti indemne mais d'autres personnes ont été blessées et une personne a été arrêtée, selon cette source.
"Il y a eu une attaque ce matin. La voiture du président n'a pas été touchée", a-t-on déclaré à Reuters de même source. "Des investigations sont en cours pour établir qui se tient derrière cela."
Mahmoud Ahmadinejad est apparu en direct à la télévision iranienne dans un stade de Hamadan. Le chef de l'Etat iranien, qui a accumulé les ennemis à l'étranger comme à en Iran-même depuis sa première élection, en 2005, se portait apparemmment bien et n'a fait aucune allusion à une attaque.
L'agence de presse officielle Irna a présenté une autre version de l'incident. "Un jeune homme d'Hamadan a allumé un pétard pour exprimer sa joie. Il n'a provoqué aucun désordre dans la foule qui a accueilli chaleureusement le président", rapporte Irna qui pointe du doigt les médias étrangers.
"Certains médias étrangers ont tenté de tirer profit de cet événement en phase avec leurs objectifs. Certains médias nationaux ont qualifié le pétard inoffensif d'explosion de grenade et d'autres de grenades artisanales, ce qui a entrainé une certaine ambiguïté", a ajouté Irna.
Le chef adjoint de la police iranienne, Ahmadreza Radan a fait écho à l'agence de presse en affirmant que les médias étrangers voulaient exploiter la situation en propageant de fausses informations.
"C'est un mensonge éhonté quer les médias étrangers ont publié et veulent propager", a dit Radan cité par l'agence de presse semi-officielle Fars.
DES ENNEMIS MULTIPLES
Lors d'un discours prononcé lundi à Téhéran devant des expatriés iraniens, Ahmadinejad avait précisément évoqué 48 heures plus tôt un complot visant à l'assassiner en affirmant: "Ces idiots de sionistes ont engagé des mercenaires pour m'assassiner."
Le populiste Ahmadinejad a coutume de sillonner sans cesse son vaste pays pour se livrer à des diatribes enflammées contre les ennemis de l'Iran - Israël et Etats-Unis en tête - devant des foules acquises.
Le régime est confronté à une agitation kurde dans le Nord-Ouest et arabe dans le Sud-Est, au Balouchistan. Hamadan est en revanche une ville habituellement calme, qui n'est le théâtre d'aucune tension particulière.
Au-delà des insoumissions ethniques, le principal mouvement d'opposition est l'organisation des Moujahidine du peuple. On lui impute notamment deux attentats à la bombe qui ont décapité une partie de l'élite du régime, dont le président et le Premier ministre, en 1981 à Téhéran.
Shahin Gobadi, porte-parole des Moudjahidine en exil en France, a démenti catégoriquement que le mouvement soit impliqué dans l'attentat contre Ahmadinejad.
Ahmadinejad, qui est soutenu par le guide suprême du régime, l'ayatollah Ali Khamenei, et les gardiens de la Révolution, a réprimé dans le sang la manifestations de protestation contre sa réélection contestée à la présidence, en juin 2009.
Les deux chefs de file de ce courant d'opposition réformiste, l'ex-Premier ministre Mirhosein Moussavi et l'ancien président du Majlis Mehdi karoubi, restent toutefois libres de leurs gestes et de leur parole.
Ahmadinejad, qui semble vouloir court-circuiter certains dirigeants politiques et religieux dont l'influence remonte aux premières années de la révolution islamique de 1979, pourrait bien s'être aussi fait des adversaires parmi eux.
http://www.lexpress.fr
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a échappé mercredi matin à un attentat à la bombe visant son cortège motorisé lors d'une visite à Hamadan, rapporte une source proche du palais présidentiel.
Mais selon un média officiel, il s'agirait d'un simple pétard allumé par un jeune homme pour manifester sa joie et un responsable de la police a qualifié le terme d'attaque de "mensonge éhonté" propagé par les médias étrangers.
Une source proche de la présidence iranienne rapporte que le convoi a été pris pour cible alors qu'il se rendait de l'aéroport de cette ville de l'ouest du pays à un stade local, où le chef de l'Etat iranien a ultérieurement pris la parole.
Le président en est sorti indemne mais d'autres personnes ont été blessées et une personne a été arrêtée, selon cette source.
"Il y a eu une attaque ce matin. La voiture du président n'a pas été touchée", a-t-on déclaré à Reuters de même source. "Des investigations sont en cours pour établir qui se tient derrière cela."
Mahmoud Ahmadinejad est apparu en direct à la télévision iranienne dans un stade de Hamadan. Le chef de l'Etat iranien, qui a accumulé les ennemis à l'étranger comme à en Iran-même depuis sa première élection, en 2005, se portait apparemmment bien et n'a fait aucune allusion à une attaque.
L'agence de presse officielle Irna a présenté une autre version de l'incident. "Un jeune homme d'Hamadan a allumé un pétard pour exprimer sa joie. Il n'a provoqué aucun désordre dans la foule qui a accueilli chaleureusement le président", rapporte Irna qui pointe du doigt les médias étrangers.
"Certains médias étrangers ont tenté de tirer profit de cet événement en phase avec leurs objectifs. Certains médias nationaux ont qualifié le pétard inoffensif d'explosion de grenade et d'autres de grenades artisanales, ce qui a entrainé une certaine ambiguïté", a ajouté Irna.
Le chef adjoint de la police iranienne, Ahmadreza Radan a fait écho à l'agence de presse en affirmant que les médias étrangers voulaient exploiter la situation en propageant de fausses informations.
"C'est un mensonge éhonté quer les médias étrangers ont publié et veulent propager", a dit Radan cité par l'agence de presse semi-officielle Fars.
DES ENNEMIS MULTIPLES
Lors d'un discours prononcé lundi à Téhéran devant des expatriés iraniens, Ahmadinejad avait précisément évoqué 48 heures plus tôt un complot visant à l'assassiner en affirmant: "Ces idiots de sionistes ont engagé des mercenaires pour m'assassiner."
Le populiste Ahmadinejad a coutume de sillonner sans cesse son vaste pays pour se livrer à des diatribes enflammées contre les ennemis de l'Iran - Israël et Etats-Unis en tête - devant des foules acquises.
Le régime est confronté à une agitation kurde dans le Nord-Ouest et arabe dans le Sud-Est, au Balouchistan. Hamadan est en revanche une ville habituellement calme, qui n'est le théâtre d'aucune tension particulière.
Au-delà des insoumissions ethniques, le principal mouvement d'opposition est l'organisation des Moujahidine du peuple. On lui impute notamment deux attentats à la bombe qui ont décapité une partie de l'élite du régime, dont le président et le Premier ministre, en 1981 à Téhéran.
Shahin Gobadi, porte-parole des Moudjahidine en exil en France, a démenti catégoriquement que le mouvement soit impliqué dans l'attentat contre Ahmadinejad.
Ahmadinejad, qui est soutenu par le guide suprême du régime, l'ayatollah Ali Khamenei, et les gardiens de la Révolution, a réprimé dans le sang la manifestations de protestation contre sa réélection contestée à la présidence, en juin 2009.
Les deux chefs de file de ce courant d'opposition réformiste, l'ex-Premier ministre Mirhosein Moussavi et l'ancien président du Majlis Mehdi karoubi, restent toutefois libres de leurs gestes et de leur parole.
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Re: Tout sur l'Iran
col.chibani a écrit:Toutes ces pressions ont pour but d'obliger l'Iran à offrir les matières premières et ouvrir leur économie aux multinationales occidentales donc, d'etre dépendant.
Je suis d'accord avec vous mon colonel, juste pour rajouter une petite explication concernant les pressions contre l'Iran par les occidentaux bien avant qu'ils passent a l'offre d'échange du carburant nucléaire contre l'uranium enrichi.
L'Iran a compté sur ses propres recherche durant des années pour pouvoir découvrir et développé la technologie les méthodes d'enrichissement d'uranium d’ailleurs hier M. Ahmadinejad a fait remarquer que l'Iran avait développé la technologie laser pour procéder à l'enrichissement de l'uranium, en plus des centrifugeuses. Alors que l’Iran na pas cherché à acheter ces technologies a leur niveau qui coute trop cher comme certains pays.
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Ahmadinejad avais dit, donnons [aux grandes puissances] deux à trois mois [pour un accord] et, si elles ne sont pas d'accord, nous commencerons nous-mêmes [à produire de l'uranium hautement enrichi]. Mais [elles] ont commencé à jouer avec nous, même si elles ont envoyé récemment des messages disant vouloir trouver une solution», a expliqué Ahmadinejad, hier matin, à l'occasion de l'inauguration d'une exposition consacrée aux réalisations de l'Iran dans le domaine des lasers. «Si Dieu le veut, l'enrichissement à 20 % va débuter»
Je pense que les pressions des occidentaux ne font pas l'objet d'une guerre prévu, l'Iran s'est engagé a s'enrichir en uranium et certainement en armes nucléaires et il s'arrêtera pas.
La guerre contre l'Iran n'aura pas lieu. (Conclusion personnelle)
Dernière édition par Droit_de_l'homme le Jeu 12 Aoû - 20:09, édité 1 fois
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Re: Tout sur l'Iran
Quelques parts le capitalisme ne fait pas autant peur dans le monde mais plutôt le sionisme qui mène le capitalisme et pratiquement le monde!c'est la force de la manipulations mytho-imaginaire (ils sont compté!!)...plan prévu 2 à 3 générations
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Re: Tout sur l'Iran
donc dans l'équation faire rentrer des facteurs important comme le temps et les équations exponentielles pour les intégrés dans la nature Algérie.
nous souhaitons que notre élite soit parmis nous et leurs donnés toutes les conditions de travail ,trés important il ne faut pas chicaner.
nous souhaitons que notre élite soit parmis nous et leurs donnés toutes les conditions de travail ,trés important il ne faut pas chicaner.
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Re: Tout sur l'Iran
Ceux qui chicnou ne peuvent jamais grimper l'arbre et obtenir les bons fruits qui se trouvent tout en haut (raison d'endurance)! pas a la portés de tout le monde ou peu peuvent y arrivé et en profiter.
Mais ceux qui arrivent a l'obtenir doivent veiller sur le même principe d'effort et essayer de redonner mieux que d'autres peuvent en profiter, au lieu de se laissé infecter par les chicanes mieux vaut essayer de les guérir.
L'intégration de certaines stratégies observés, est pratiqués par plusieurs analystes et conseillers dans le monde! voyons que les réseaux créé par les sionistes et qui activent partout dans le monde observent et ils injectent d'une manière insensible certains facteurs Psycho-sociale qui peuvent grandir avec toute une génération en occupant les cervelles de cette génération par des habitudes et un faux bagage qui bloque totalement l'évolution intellectuelle, comme je disais précédemment ( un étudiant en phase d'obtention de son diplôme na toujours pas de plan ni ambition pour la suite!(diplôme obtenue !!réussite!!)
A nous de trouver la bonne méthode et la propre en développant plusieurs observations et mettre en exécution sur les deux plan (interne/externe) en même temps, implanter sa propre méthode d'investigation génération-elle
Mais ceux qui arrivent a l'obtenir doivent veiller sur le même principe d'effort et essayer de redonner mieux que d'autres peuvent en profiter, au lieu de se laissé infecter par les chicanes mieux vaut essayer de les guérir.
L'intégration de certaines stratégies observés, est pratiqués par plusieurs analystes et conseillers dans le monde! voyons que les réseaux créé par les sionistes et qui activent partout dans le monde observent et ils injectent d'une manière insensible certains facteurs Psycho-sociale qui peuvent grandir avec toute une génération en occupant les cervelles de cette génération par des habitudes et un faux bagage qui bloque totalement l'évolution intellectuelle, comme je disais précédemment ( un étudiant en phase d'obtention de son diplôme na toujours pas de plan ni ambition pour la suite!(diplôme obtenue !!réussite!!)
A nous de trouver la bonne méthode et la propre en développant plusieurs observations et mettre en exécution sur les deux plan (interne/externe) en même temps, implanter sa propre méthode d'investigation génération-elle
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Re: Tout sur l'Iran
le sionisme t les autres sont des facteurs de blocages il faut entenir compte:ils sont nuisible poser des barrages qui controle et observe:il faut aller vite:car nous sommes en retard.
abdelmalek- Adm
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Re: Tout sur l'Iran
C'est vrai nous sommes en retard il va falloir se rattraper vite comme vous dites mais n'empêche qu'on fasse attentions a la vitesse car un tout petit faux pat peut gâcher toute la suite.
Comment pourrons aller vite? une solution a proposer?
Comment pourrons aller vite? une solution a proposer?
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