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Direction centrale des Renseignements généraux (France)
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Direction centrale des Renseignements généraux (France)
La direction centrale des Renseignements généraux (DCRG),
souvent appelée Renseignements généraux (RG ou RGx), était un service de renseignement français dépendant de la direction générale de la police nationale (DGPN). Créés en 1911 sous cette appellation, les RG ont eu pour principal objectif à travers l'histoire de renseigner le gouvernement sur tout mouvement pouvant porter atteinte à l'État.
De par sa nature du secret et de la surveillance, les RG ont été accusés à plusieurs reprises d'être une police politique[1] et ont été au centre de plusieurs affaires.
Dans un but de rationalisation, les RG et la Direction de la surveillance du territoire (DST) ont été fusionnés au 1er juillet 2008, pour devenir la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), et former à ce titre le plus important service de renseignement intérieur français[2]. Une partie de ses prérogatives a par ailleurs été confiée à la nouvelle sous-direction de l'information générale (SDIG), créée au sein de la direction centrale de la sécurité publique (DCSP), la branche « courses et jeux » des RG étant, quant à elle, transférée à la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ).
Histoire
Les Renseignements généraux puisent leurs racines dans le corps des commissaires spéciaux chargés sous l'Ancien régime de surveiller l'opinion[3].
Peu après la création en 1907 des Brigades du Tigre - qui devinrent la Police judiciaire - est créée par Célestin Hennion une Brigade des Renseignements généraux. La création d'un tel service s'inscrit dans un climat politique tendu, où la Troisième République fait l'objet de virulentes critiques de divers courants d'oppositions : des royalistes, bonapartistes, des boulangistes, des anarchistes, ou encore divers courants révolutionnaires socialistes[4].
À l'arrivée du Front populaire, ce dernier veut centraliser encore davantage les services de renseignement français, et crée à ce titre en 1937 la Direction des services de renseignements généraux et de la police administrative, qui devient l'année suivante l'Inspection générale des services de renseignements généraux et de la police administrative[5]. Mais un manque de financement met à mal les ambitions de ce nouveau service de renseignement[4].
L'instauration du Régime de Vichy, durant la Seconde Guerre mondiale, voit la réorganisation de la police, et la création, à partir des services des RG, des Brigades spéciales (BS), chargées de collaborer avec les diverses polices nazies (Abwehr, Gestapo, Kripo, Sipo, SD, GFP). Les Brigades spéciales sont spécialisées dans la traque aux « ennemis intérieurs », aux dissidents, aux prisonniers évadés, aux Juifs, et plus tard, aux réfractaires au Service du travail obligatoire (STO).
La fin de la Seconde Guerre mondiale voit la conservation du service de renseignement de la « vie politique, économique et sociale » du pays — avec la surveillance, entre autres, des hippodromes et des établissements de jeux, lieux par excellence où transite beaucoup d'argent[4].
Les années qui suivent la Seconde Guerre mondiale sont très tendues, avec le début de la Guerre froide, les conflits coloniaux, et surtout les violences issues de la Guerre d'Algérie — mais aussi, divers mouvements sociaux : ainsi, ceux de Mai 68.
Le service des RG a fusionné avec la Direction de la surveillance du territoire (DST) le 1er juillet 2008 pour devenir la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI)[6]. Environ 80 % du personnel a été affecté à ce nouveau service, la branche « courses et jeux » de la DCRG étant transférée à la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) au sein d'un Service central des courses et jeux (SCCJ). Quant à la Préfecture de police de Paris, sa direction des Renseignements généraux (RGPP), historiquement très particulariste, est demeurée autonome par rapport à cette nouvelle Direction centrale du renseignement intérieur et s'est vue rebaptiser Direction du Renseignement de la Préfecture de Police (DR-PP).
Organisation
La DCRG, avec ses directions zonales, régionales, départementales et ses services d'arrondissement, était forte d'environ 3 450 fonctionnaires, RG-PP exclus (680 hommes), et était divisée en 2007 en quatre sous-directions :
la sous-direction de la Recherche, comprenant notamment la SNRO, Section nationale de recherches opérationnelles (environ 120 hommes), en charge de la surveillance des groupes à risque, en particulier terroristes ;
la sous-direction de l'Analyse, de la Prospective et des Faits de société ;
la sous-direction des Ressources et Méthodes ;
la sous-direction des Courses et des Jeux (environ 120 hommes).
Il existait une huitième section, Enquêtes et Habilitations, située rue aux Ours, Paris 3e.
Les membres des RG étaient assujettis au régime général des fonctionnaires. Ils ne bénéficiaient pas des garanties offertes aux agents de la direction de la surveillance du territoire couverts par le secret défense (l'anonymat notamment), ce qui n'empêchait pas certains d'être néanmoins habilités, les dossiers étant parfois classés.
Bien que tous les fonctionnaires de la police nationale aient eu une qualification judiciaire (APJ ou OPJ), les agents travaillant aux Renseignements généraux perdaient leur habilitation tant qu'ils exercaient dans cette direction, à l'exception de ceux appartenant à la sous-direction des jeux et casinos.
Directeurs
Yves Bertrand (1992-2004)
Pascal Mailhos (2004-2006)
Joël Bouchité (2006-2008)
Critiques et affaires
Les dossiers des poursuites contre des nationalistes corses, comme celui de l'affaire du préfet Érignac et des poursuites contre Yvan Colonna, et contre des nationalistes bretons dans l'affaire de Plévin, amenèrent régulièrement des critiques contre le travail de la Direction centrale des renseignements généraux.
wikipédia
souvent appelée Renseignements généraux (RG ou RGx), était un service de renseignement français dépendant de la direction générale de la police nationale (DGPN). Créés en 1911 sous cette appellation, les RG ont eu pour principal objectif à travers l'histoire de renseigner le gouvernement sur tout mouvement pouvant porter atteinte à l'État.
De par sa nature du secret et de la surveillance, les RG ont été accusés à plusieurs reprises d'être une police politique[1] et ont été au centre de plusieurs affaires.
Dans un but de rationalisation, les RG et la Direction de la surveillance du territoire (DST) ont été fusionnés au 1er juillet 2008, pour devenir la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), et former à ce titre le plus important service de renseignement intérieur français[2]. Une partie de ses prérogatives a par ailleurs été confiée à la nouvelle sous-direction de l'information générale (SDIG), créée au sein de la direction centrale de la sécurité publique (DCSP), la branche « courses et jeux » des RG étant, quant à elle, transférée à la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ).
Histoire
Les Renseignements généraux puisent leurs racines dans le corps des commissaires spéciaux chargés sous l'Ancien régime de surveiller l'opinion[3].
Peu après la création en 1907 des Brigades du Tigre - qui devinrent la Police judiciaire - est créée par Célestin Hennion une Brigade des Renseignements généraux. La création d'un tel service s'inscrit dans un climat politique tendu, où la Troisième République fait l'objet de virulentes critiques de divers courants d'oppositions : des royalistes, bonapartistes, des boulangistes, des anarchistes, ou encore divers courants révolutionnaires socialistes[4].
À l'arrivée du Front populaire, ce dernier veut centraliser encore davantage les services de renseignement français, et crée à ce titre en 1937 la Direction des services de renseignements généraux et de la police administrative, qui devient l'année suivante l'Inspection générale des services de renseignements généraux et de la police administrative[5]. Mais un manque de financement met à mal les ambitions de ce nouveau service de renseignement[4].
L'instauration du Régime de Vichy, durant la Seconde Guerre mondiale, voit la réorganisation de la police, et la création, à partir des services des RG, des Brigades spéciales (BS), chargées de collaborer avec les diverses polices nazies (Abwehr, Gestapo, Kripo, Sipo, SD, GFP). Les Brigades spéciales sont spécialisées dans la traque aux « ennemis intérieurs », aux dissidents, aux prisonniers évadés, aux Juifs, et plus tard, aux réfractaires au Service du travail obligatoire (STO).
La fin de la Seconde Guerre mondiale voit la conservation du service de renseignement de la « vie politique, économique et sociale » du pays — avec la surveillance, entre autres, des hippodromes et des établissements de jeux, lieux par excellence où transite beaucoup d'argent[4].
Les années qui suivent la Seconde Guerre mondiale sont très tendues, avec le début de la Guerre froide, les conflits coloniaux, et surtout les violences issues de la Guerre d'Algérie — mais aussi, divers mouvements sociaux : ainsi, ceux de Mai 68.
Le service des RG a fusionné avec la Direction de la surveillance du territoire (DST) le 1er juillet 2008 pour devenir la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI)[6]. Environ 80 % du personnel a été affecté à ce nouveau service, la branche « courses et jeux » de la DCRG étant transférée à la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) au sein d'un Service central des courses et jeux (SCCJ). Quant à la Préfecture de police de Paris, sa direction des Renseignements généraux (RGPP), historiquement très particulariste, est demeurée autonome par rapport à cette nouvelle Direction centrale du renseignement intérieur et s'est vue rebaptiser Direction du Renseignement de la Préfecture de Police (DR-PP).
Organisation
La DCRG, avec ses directions zonales, régionales, départementales et ses services d'arrondissement, était forte d'environ 3 450 fonctionnaires, RG-PP exclus (680 hommes), et était divisée en 2007 en quatre sous-directions :
la sous-direction de la Recherche, comprenant notamment la SNRO, Section nationale de recherches opérationnelles (environ 120 hommes), en charge de la surveillance des groupes à risque, en particulier terroristes ;
la sous-direction de l'Analyse, de la Prospective et des Faits de société ;
la sous-direction des Ressources et Méthodes ;
la sous-direction des Courses et des Jeux (environ 120 hommes).
Il existait une huitième section, Enquêtes et Habilitations, située rue aux Ours, Paris 3e.
Les membres des RG étaient assujettis au régime général des fonctionnaires. Ils ne bénéficiaient pas des garanties offertes aux agents de la direction de la surveillance du territoire couverts par le secret défense (l'anonymat notamment), ce qui n'empêchait pas certains d'être néanmoins habilités, les dossiers étant parfois classés.
Bien que tous les fonctionnaires de la police nationale aient eu une qualification judiciaire (APJ ou OPJ), les agents travaillant aux Renseignements généraux perdaient leur habilitation tant qu'ils exercaient dans cette direction, à l'exception de ceux appartenant à la sous-direction des jeux et casinos.
Directeurs
Yves Bertrand (1992-2004)
Pascal Mailhos (2004-2006)
Joël Bouchité (2006-2008)
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Les dossiers des poursuites contre des nationalistes corses, comme celui de l'affaire du préfet Érignac et des poursuites contre Yvan Colonna, et contre des nationalistes bretons dans l'affaire de Plévin, amenèrent régulièrement des critiques contre le travail de la Direction centrale des renseignements généraux.
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Sphinx- Adminstrateur
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