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Mossad israëlien ( Renseignements extérieurs)
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algeriedrs :: Forces conventionnelles et non-conventionnelles dans le monde :: Défense civile et services spéciaux :: Services de renseignements et de sécurité dans le monde
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Mossad israëlien ( Renseignements extérieurs)
Le Mossad (nom complet : המוסד למודיעין ולתפקידים מיוחדים - Ha-Mosad le-Modi'in u-le-Tafkidim Meyuhadim, ce qui signifie « Institut pour les renseignements et les affaires spéciales », Mossad signifiant l’« Institut ») est l’une des trois agences de renseignement d’Israël, avec le Shabak (plus connu sous le nom de « Shin Bet » - service de sécurité intérieure) et le Aman (chargé de la sécurité militaire).
Données générales
Date de création : 13 décembre 1949
Directeur actuel : Meir Dagan
Personnel : classifié (estimation 1 200 employés)
Quartier-général : Nes Ziyona, Israël
Budget : classifié
Rôle
Le Mossad fait partie des agences de renseignement israéliennes, comme l’Aman (renseignement militaire) et le Shabak (sécurité intérieure) entre autres, mais son directeur ne rend compte qu’au Premier ministre. Le domaine d’action du Mossad est le renseignement, les opérations spéciales et la lutte anti-terroristes, à l’extérieur d’Israël et des territoires palestiniens occupés (qui sont eux de la responsabilité du Shabak, autrefois Shin Beth, service intérieur de contre-espionnage et d’antiterrorisme). Son état-major est basé à Tel Aviv où environ 1 500 personnes seraient employées.
le rôle et la fonction du Mossad sont comparables au Secret Intelligence Service britannique ou à la CIA. Mais il possède aussi ses particularités liées à l’histoire et la politique d'Israël ; il est ainsi, par exemple, chargé de faciliter l’aliyah (retour en Israël) lorsqu’elle est interdite.
Histoire
Le Mossad est né des survivances du SHAY, le service de renseignement de la Haganah, une milice juive clandestine chargée de la sécurité des habitants juifs en terre de Palestine depuis le début du XXe siècle. La Haganah (« défense » en hébreu) a notamment constitué le noyau dur de l’armée israélienne à la suite de la création de l’État d’Israël en mai 1948.
En juillet 1949, Reuven Shiloah, un proche collaborateur de David Ben Gourion, propose la création d’une institution centrale pour organiser et coordonner les services de renseignements et de sécurité. Le 13 décembre 1949, Ben Gourion autorise l’établissement de cet institut de coordination s’occupant du département politique et coordonnant les services de sécurité intérieure de renseignement militaires : le Mossad est officiellement né ce jour-là. Il dépend directement du Premier ministre d’Israël.
Les départements du Mossad
Le Mossad se compose de 8 divisions, mais le détail de l’organisation interne de l’agence n’est pas du domaine public.
L’information : la division de l’Information est la plus importante. Elle est responsable des opérations d’espionnage à l’étranger, à travers ses antennes officielles ou clandestines. Ce département se divise lui-même en bureaux, chacun d’entre eux étant responsable d’une zone géographique, des antennes qui s’y trouvent, et des agents qui y opèrent.
Recherche & Étude : la division de la Recherche est responsable de l’interprétation des renseignements. Elle fournit un rapport quotidien, un bulletin hebdomadaire et un carnet mensuel détaillé. Ce département se divise en 15 zones géographiques qui sont les États-Unis, le Canada, l’Europe de l'Ouest, la CEI, la Chine, le continent africain, le Maghreb (Maroc, Algérie, Tunisie), la Libye, l’Égypte, l’Irak, la Jordanie, la Syrie, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et l’Iran. Un bureau annexe suit l’évolution des projets d’armement des pays voisins.
Quelques opérations célèbres
Eli Cohen est un célèbre espion israélien, recruté par le Mossad dans les années 1960. Ayant infiltré les hautes sphères du gouvernement syrien, Eli Cohen transmit des informations stratégiques à son pays pendant deux ans avant d’être démasqué. Malgré les protestations internationales, il fut pendu sur la place publique.
Un autre agent israélien, Wolfgang Lotz, se lia d’amitiés avec des hauts gradés de l’armée et de la police égyptienne, obtenant ainsi des informations précises sur les sites de missiles et sur le projet de missile balistique développé par des scientifiques allemands. Entre 1962 et 1963, une opération d’intimidation visant les Allemands obtient un grand succès, notamment avec l’assassinat de plusieurs responsables clés du projet égyptien.
En décembre 1969, le Mossad déroba cinq vedettes commandées à la France, mises sous embargo par le général de Gaulle. L’opération fut popularisée comme l’affaire des vedettes de Cherbourg.
En 1960, le Mossad enlève le criminel de guerre nazi Adolf Eichmann, à Buenos Aires en Argentine, après plusieurs années de traque dirigé par Rafi Eitan. Eichmann fut conduit en Israël pour y être jugé et condamné à mort. Une opération similaire prévoyait la capture de Joseph Mengele, mais elle échoua.
wikipédia
Une autre capture visa à ramener Mordechaï Vanunu en Israël, après qu’il eut révélé à un quotidien anglais l’existence d’ogives nucléaires dans les sous-sols de la centrale nucléaire de Dimona, en plein désert du Néguev (sud d’Israël).
Durant les années 1970 sous l’impulsion du Premier ministre Golda Meir, le Mossad assassina plusieurs membres du groupe terroriste Septembre noir, responsable de la prise d’otages et du massacre de 11 athlètes israéliens aux Jeux olympiques de Munich en 1972.
Guerre psychologique : cette division, appelée Loh’ama Psichologit, s’occupe de la guerre psychologique, de la propagande et des opérations de mystification.
Technologie & techniques.
Planification, coordination & relations internationales : la division des relations internationales s’occupe des relations et des opérations communes avec les agences des pays amis, mais aussi avec les pays n’entretenant pas de relations normalisées avec l’État d’Israël. Dans les antennes de grande importance comme Paris, le Mossad dispose, sous le couvert de l’ambassade, d’un responsable affilié à la division de l’Information, et d’un responsable des Relations Internationales.
La division des opérations spéciales : la division des opérations spéciales (METSADA en hébreu) conduit les opérations paramilitaires, de guerres psychologiques, de sabotage et d’assassinat.
Formation.
Administration.
Données générales
Date de création : 13 décembre 1949
Directeur actuel : Meir Dagan
Personnel : classifié (estimation 1 200 employés)
Quartier-général : Nes Ziyona, Israël
Budget : classifié
Rôle
Le Mossad fait partie des agences de renseignement israéliennes, comme l’Aman (renseignement militaire) et le Shabak (sécurité intérieure) entre autres, mais son directeur ne rend compte qu’au Premier ministre. Le domaine d’action du Mossad est le renseignement, les opérations spéciales et la lutte anti-terroristes, à l’extérieur d’Israël et des territoires palestiniens occupés (qui sont eux de la responsabilité du Shabak, autrefois Shin Beth, service intérieur de contre-espionnage et d’antiterrorisme). Son état-major est basé à Tel Aviv où environ 1 500 personnes seraient employées.
le rôle et la fonction du Mossad sont comparables au Secret Intelligence Service britannique ou à la CIA. Mais il possède aussi ses particularités liées à l’histoire et la politique d'Israël ; il est ainsi, par exemple, chargé de faciliter l’aliyah (retour en Israël) lorsqu’elle est interdite.
Histoire
Le Mossad est né des survivances du SHAY, le service de renseignement de la Haganah, une milice juive clandestine chargée de la sécurité des habitants juifs en terre de Palestine depuis le début du XXe siècle. La Haganah (« défense » en hébreu) a notamment constitué le noyau dur de l’armée israélienne à la suite de la création de l’État d’Israël en mai 1948.
En juillet 1949, Reuven Shiloah, un proche collaborateur de David Ben Gourion, propose la création d’une institution centrale pour organiser et coordonner les services de renseignements et de sécurité. Le 13 décembre 1949, Ben Gourion autorise l’établissement de cet institut de coordination s’occupant du département politique et coordonnant les services de sécurité intérieure de renseignement militaires : le Mossad est officiellement né ce jour-là. Il dépend directement du Premier ministre d’Israël.
Les départements du Mossad
Le Mossad se compose de 8 divisions, mais le détail de l’organisation interne de l’agence n’est pas du domaine public.
L’information : la division de l’Information est la plus importante. Elle est responsable des opérations d’espionnage à l’étranger, à travers ses antennes officielles ou clandestines. Ce département se divise lui-même en bureaux, chacun d’entre eux étant responsable d’une zone géographique, des antennes qui s’y trouvent, et des agents qui y opèrent.
Recherche & Étude : la division de la Recherche est responsable de l’interprétation des renseignements. Elle fournit un rapport quotidien, un bulletin hebdomadaire et un carnet mensuel détaillé. Ce département se divise en 15 zones géographiques qui sont les États-Unis, le Canada, l’Europe de l'Ouest, la CEI, la Chine, le continent africain, le Maghreb (Maroc, Algérie, Tunisie), la Libye, l’Égypte, l’Irak, la Jordanie, la Syrie, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et l’Iran. Un bureau annexe suit l’évolution des projets d’armement des pays voisins.
Quelques opérations célèbres
Eli Cohen est un célèbre espion israélien, recruté par le Mossad dans les années 1960. Ayant infiltré les hautes sphères du gouvernement syrien, Eli Cohen transmit des informations stratégiques à son pays pendant deux ans avant d’être démasqué. Malgré les protestations internationales, il fut pendu sur la place publique.
Un autre agent israélien, Wolfgang Lotz, se lia d’amitiés avec des hauts gradés de l’armée et de la police égyptienne, obtenant ainsi des informations précises sur les sites de missiles et sur le projet de missile balistique développé par des scientifiques allemands. Entre 1962 et 1963, une opération d’intimidation visant les Allemands obtient un grand succès, notamment avec l’assassinat de plusieurs responsables clés du projet égyptien.
En décembre 1969, le Mossad déroba cinq vedettes commandées à la France, mises sous embargo par le général de Gaulle. L’opération fut popularisée comme l’affaire des vedettes de Cherbourg.
En 1960, le Mossad enlève le criminel de guerre nazi Adolf Eichmann, à Buenos Aires en Argentine, après plusieurs années de traque dirigé par Rafi Eitan. Eichmann fut conduit en Israël pour y être jugé et condamné à mort. Une opération similaire prévoyait la capture de Joseph Mengele, mais elle échoua.
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Une autre capture visa à ramener Mordechaï Vanunu en Israël, après qu’il eut révélé à un quotidien anglais l’existence d’ogives nucléaires dans les sous-sols de la centrale nucléaire de Dimona, en plein désert du Néguev (sud d’Israël).
Durant les années 1970 sous l’impulsion du Premier ministre Golda Meir, le Mossad assassina plusieurs membres du groupe terroriste Septembre noir, responsable de la prise d’otages et du massacre de 11 athlètes israéliens aux Jeux olympiques de Munich en 1972.
Guerre psychologique : cette division, appelée Loh’ama Psichologit, s’occupe de la guerre psychologique, de la propagande et des opérations de mystification.
Technologie & techniques.
Planification, coordination & relations internationales : la division des relations internationales s’occupe des relations et des opérations communes avec les agences des pays amis, mais aussi avec les pays n’entretenant pas de relations normalisées avec l’État d’Israël. Dans les antennes de grande importance comme Paris, le Mossad dispose, sous le couvert de l’ambassade, d’un responsable affilié à la division de l’Information, et d’un responsable des Relations Internationales.
La division des opérations spéciales : la division des opérations spéciales (METSADA en hébreu) conduit les opérations paramilitaires, de guerres psychologiques, de sabotage et d’assassinat.
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Dernière édition par sphinx le Dim 9 Mai - 2:21, édité 1 fois
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Re: Mossad israëlien ( Renseignements extérieurs)
En avril 1988, une unité spéciale envahit une résidence sous surveillance de Tunis et y tue Abou Jihad, bras droit de Yasser Arafat et responsable de la planification d’attentats contre Israël.
Gerald Bull, scientifique canadien et concepteur du projet de « Super Gun » (canon à très longue portée) pour l’Irak, est assassiné dans son appartement bruxellois en mars 1990, provoquant ainsi l’abandon du programme.
Cependant, comme tout service de renseignement, le Mossad connu également certains échecs retentissants.
Le 7 janvier 1974, à Lillehammer (Norvège), dans le cadre de l’opération Colère de Dieu, le Mossad assassine par erreur Ahmed Bouchiki, un serveur marocain, présentant une ressemblance frappante avec Ali Hassan Salameh, cerveau du massacre de 1972. Les agents impliqués dans cette opération sont arrêtés par la police. Cinq d’entre eux furent reconnus coupables et condamnés à de courtes peines de prison, bien que le gouvernement israélien nia avoir une quelconque responsabilité dans cette opération. Cependant en 1996, Israël versa à la famille Bouchiki des dommages-intérêts. Plus récemment, à la suite de la controverse sur la responsabilité des services de renseignements dans l’assassinat d’Yitzhak Rabin en novembre 1995, le directeur général du Mossad, Shabtaï Shavit est poussé à la démission. Le général Danny Yatom lui succède.
S. Pinhas, âgé de 22 ans, Rav Samal « Officier » dans l’armée de Tsahal sera capturé et fait prisonnier en Syrie en 1973 pendant la guerre de Yom Kippour, à sa libération il intègre le mossad y est formé et son rôle sera déterminant dans l’arrestation en 1992 au Liban de deux dirigeants importants du « Hamas ».
Le 24 septembre 1997, deux agents passent la frontière jordanienne munis de passeports canadiens, pour injecter un poison à l’un des leaders politiques du Hamas, Khaled Mechaal. Après avoir exécuté leur mission, les deux agents sont découverts. La Jordanie négocie leur libération contre l’antidote du poison, qui permettra au numéro deux du Hamas de survivre, et la libération du fondateur du Hamas, le cheikh Ahmed Yassine.
Les agents célèbres du Mossad
Michael Ross, ancien de la branche clandestine du Mossad, 1988-2001
Tzipi Livni, ancienne ministre des Affaires Étrangères d’Israël - ancienne membre de l’unité d’assassinat du service (Kidon)
Eli Cohen, agent d’origine égyptienne, infiltré pendant trois ans en Syrie
Zvi Henkine, agent d’origine française, directeur adjoint du Mossad ayant joué un rôle important dans l’affaire des frégates
Cheryl Ben Tov, agente qui attira Mordechai Vanunu dans un piège à Rome
Wolfgang Lotz, agent d’origine allemande infiltré en Égypte
Rafael Eitan, ancien chef des opérations de l’Institut, dont la patte se retrouve dans le kidnapping d’Eichmann, la mort d’Ali Hassan Salameh, l’affaire Pollard, notamment.
Terminologie
Sayan : agent passif appelé plus communément « agent dormant », établi en-dehors d’Israël, prêt à aider les agents du Mossad en leur fournissant une aide logistique.
Kidon (mot signifiant baïonnette en hébreu) : service spécial du Mossad, petite unité chargée des éliminations physiques.
Katsa : officier du renseignement.
Bodel : courrier
yahalomin : spécialiste en communications
mabuah : informateur non-juif
pakam : ordre de mission
Hamisrad : (« le bureau ») dénomination du service par ses employés, le mot « Mossad » n’étant jamais utilisé
wikipédia
Gerald Bull, scientifique canadien et concepteur du projet de « Super Gun » (canon à très longue portée) pour l’Irak, est assassiné dans son appartement bruxellois en mars 1990, provoquant ainsi l’abandon du programme.
Cependant, comme tout service de renseignement, le Mossad connu également certains échecs retentissants.
Le 7 janvier 1974, à Lillehammer (Norvège), dans le cadre de l’opération Colère de Dieu, le Mossad assassine par erreur Ahmed Bouchiki, un serveur marocain, présentant une ressemblance frappante avec Ali Hassan Salameh, cerveau du massacre de 1972. Les agents impliqués dans cette opération sont arrêtés par la police. Cinq d’entre eux furent reconnus coupables et condamnés à de courtes peines de prison, bien que le gouvernement israélien nia avoir une quelconque responsabilité dans cette opération. Cependant en 1996, Israël versa à la famille Bouchiki des dommages-intérêts. Plus récemment, à la suite de la controverse sur la responsabilité des services de renseignements dans l’assassinat d’Yitzhak Rabin en novembre 1995, le directeur général du Mossad, Shabtaï Shavit est poussé à la démission. Le général Danny Yatom lui succède.
S. Pinhas, âgé de 22 ans, Rav Samal « Officier » dans l’armée de Tsahal sera capturé et fait prisonnier en Syrie en 1973 pendant la guerre de Yom Kippour, à sa libération il intègre le mossad y est formé et son rôle sera déterminant dans l’arrestation en 1992 au Liban de deux dirigeants importants du « Hamas ».
Le 24 septembre 1997, deux agents passent la frontière jordanienne munis de passeports canadiens, pour injecter un poison à l’un des leaders politiques du Hamas, Khaled Mechaal. Après avoir exécuté leur mission, les deux agents sont découverts. La Jordanie négocie leur libération contre l’antidote du poison, qui permettra au numéro deux du Hamas de survivre, et la libération du fondateur du Hamas, le cheikh Ahmed Yassine.
Les agents célèbres du Mossad
Michael Ross, ancien de la branche clandestine du Mossad, 1988-2001
Tzipi Livni, ancienne ministre des Affaires Étrangères d’Israël - ancienne membre de l’unité d’assassinat du service (Kidon)
Eli Cohen, agent d’origine égyptienne, infiltré pendant trois ans en Syrie
Zvi Henkine, agent d’origine française, directeur adjoint du Mossad ayant joué un rôle important dans l’affaire des frégates
Cheryl Ben Tov, agente qui attira Mordechai Vanunu dans un piège à Rome
Wolfgang Lotz, agent d’origine allemande infiltré en Égypte
Rafael Eitan, ancien chef des opérations de l’Institut, dont la patte se retrouve dans le kidnapping d’Eichmann, la mort d’Ali Hassan Salameh, l’affaire Pollard, notamment.
Terminologie
Sayan : agent passif appelé plus communément « agent dormant », établi en-dehors d’Israël, prêt à aider les agents du Mossad en leur fournissant une aide logistique.
Kidon (mot signifiant baïonnette en hébreu) : service spécial du Mossad, petite unité chargée des éliminations physiques.
Katsa : officier du renseignement.
Bodel : courrier
yahalomin : spécialiste en communications
mabuah : informateur non-juif
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Re: Mossad israëlien ( Renseignements extérieurs)
Directeurs du Mossad
Reuven Shiloah, 1951 - 1952
Isser Harel, 1952 - 1963
Meir Amit, 1963 - 1968
Zvi Zamir, 1968 - 1974
Yitzhak Hofi, 1974 - 1982
Nahum Admoni, 1982 - 1990
Shabtai Shavit, 1990 - 1996
Danny Yatom, 1996 - 1998
Ephraim Halevy, 1998 - 2002
Meir Dagan, 2002 à aujourd’hui
Directeurs-adjoints du Mossad
Shmuel Toledano 1956-1963
Yaakov Karoz 1963-
Zvi Henkine 1980-1990
Ephraim Halevy 1990-1995
Aliza Magen 1995-1998
Amir Levine 1998-2000
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Reuven Shiloah, 1951 - 1952
Isser Harel, 1952 - 1963
Meir Amit, 1963 - 1968
Zvi Zamir, 1968 - 1974
Yitzhak Hofi, 1974 - 1982
Nahum Admoni, 1982 - 1990
Shabtai Shavit, 1990 - 1996
Danny Yatom, 1996 - 1998
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Meir Dagan, 2002 à aujourd’hui
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Shmuel Toledano 1956-1963
Yaakov Karoz 1963-
Zvi Henkine 1980-1990
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Re: Mossad israëlien ( Renseignements extérieurs)
History Of Mossad part 1
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Re: Mossad israëlien ( Renseignements extérieurs)
History Of Mossad part 2
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Re: Mossad israëlien ( Renseignements extérieurs)
History Of Mossad part 3
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Re: Mossad israëlien ( Renseignements extérieurs)
History Of Mossad part 4
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Re: Mossad israëlien ( Renseignements extérieurs)
History Of Mossad part 5
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Re: Mossad israëlien ( Renseignements extérieurs)
Israel's Mossad
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Re: Mossad israëlien ( Renseignements extérieurs)
Qui est le chef du Mossad?
L'homme qui est sur la sellette dans plusieurs journaux israéliens pour les bévues de l'opération de Dubai est à la fois un des hommes les plus écoutés par le gouvernement israélien : Meir Dagan, 64 ans, chef du Mossad (l'Institut en hébreu), les services secrets israéliens , ne semble pas prêt d'etre chassé de son poste.
Selon Ronen Bergman, spécialiste Défense au Yediot Aharonot, auteur de "Secret wars with Iran", l'homme a toujours été connu pour son agressivité. "Jeune soldat, il se promenait en balancant son couteau dans les arbres ou les poteaux téléphoniques. Il a gagné l'une de ses premières décorations quand il était jeune commando à Gaza, en arrachant une grenade dégoupillée des mains d'un ennemi. Il se promenait avec son Doberman pendant ses raids. ". Il est toujours connu pour ses accès de colère
Il est né en 1945 en Union Soviétique. Sa famille a fui en Israel quand il avait 5 ans sur un bateau qui a coulé pendant une tempête. Il a tenté d'entrer dans la plus prestigieuse unité militaire , les Sayeret Matkal, mais a échoué, entrant dans les blindés.
Dans les années 70, Ariel Sharon, alors à la tête du Commandement Sud, le nomme à la tête d'un commando spécial d'infiltration dans Gaza, le Sayeret RImon.Selon certains récits, il s'était déguisé un jour avec ses hommes en Palestiniens, entrant en barque, et éliminant tout un groupe de combattants de l'OLP. Accusé de méthodes brutales ou d'avoir tiré dans le dos, il se défend dans le Yediot Aharonot en disant que "nous n'avons imaginé qu'on pouvait tuer des femmes et des enfants " mais "les consignes de tir étaient différents à l'époque. Il y avait moins de contraintes".
Lors de la guerre au Liban en 1982, il commande une unité de blindés et c'est l'un des premiers officiers à entrer dans Beyrouth. On lui attribue aussi l'organisation de l'ALS , l'Armée du Liban Sud, une milice pro-israélienne.
Il sera Conseiller anti-terroriste pour Yitshak Rabin et ... Benyamine Netanyahu.
Après des années d'armée, d'état major, il est directeur de campagne d'Ariel Sharon en 2001. Celui-ci le nommera en aout 2002 au Mossad pendant de la 2ème Intifada. Selon la légende, Ariel Sharon lui demande de diriger l'agence "avec un couteau entre les dents".
Il se bat d'abord pour l'influence et le budget du Mossad contre même les autres agences, comme le Shin Bet (sécurité intérieure) et les Renseignements militaires.
Il serait connu pour ses accès de colère et surtout pour se focaliser sur un ennemi juré : l'Iran. Il suit depuis 2002 le programme nucléaire iranien, découvrant la centrale d'enrichissement de Natanz.
Des scientifiques seront assassinés, des accidents inexpliqués touchent le programme iranien. En janvier 2010, le journal égyptien Al Ahram (proche du pouvoir) déclare même que l'Iran aurait eu la bombe atomique depuis longtemps sans l'action personnelle de Meir Dagan.
On cite à son actif , entre autres, les récents attentats contre Imad Mughnieh en février 2008, le chef des opérations militaires du Hezbollah, en aout 2008 l'assassinat du général Sleimane, chef de la sécurité du Centre de Recherches Scientifiques Syrien.
Le Mossad est plus agressif, plus puissant aujourd'hui qu'avant 2000. Meir Dagan est aussi de plus en plus écouté , en particulier sur l'attitude d'Israel face à l'Iran, il a obtenu en juin 2009 d'être encore prolongé à son poste par Benyamine Netanyahu, alors qu'on parlait dernièrement de son changement.
Aujourd'hui malgré les doutes et les conséquences diplomatiques de l'opération de Dubai, on dit dans son entourage : "Dagan n'a pas l'intention de démissionner" et le Premier Ministre a peu de chances de lui demander. Il doit prendre sa retraite à la fin de l'année
Source:http://blog-correspondant-a-jerusalem-tf1.lci.fr
L'homme qui est sur la sellette dans plusieurs journaux israéliens pour les bévues de l'opération de Dubai est à la fois un des hommes les plus écoutés par le gouvernement israélien : Meir Dagan, 64 ans, chef du Mossad (l'Institut en hébreu), les services secrets israéliens , ne semble pas prêt d'etre chassé de son poste.
Selon Ronen Bergman, spécialiste Défense au Yediot Aharonot, auteur de "Secret wars with Iran", l'homme a toujours été connu pour son agressivité. "Jeune soldat, il se promenait en balancant son couteau dans les arbres ou les poteaux téléphoniques. Il a gagné l'une de ses premières décorations quand il était jeune commando à Gaza, en arrachant une grenade dégoupillée des mains d'un ennemi. Il se promenait avec son Doberman pendant ses raids. ". Il est toujours connu pour ses accès de colère
Il est né en 1945 en Union Soviétique. Sa famille a fui en Israel quand il avait 5 ans sur un bateau qui a coulé pendant une tempête. Il a tenté d'entrer dans la plus prestigieuse unité militaire , les Sayeret Matkal, mais a échoué, entrant dans les blindés.
Dans les années 70, Ariel Sharon, alors à la tête du Commandement Sud, le nomme à la tête d'un commando spécial d'infiltration dans Gaza, le Sayeret RImon.Selon certains récits, il s'était déguisé un jour avec ses hommes en Palestiniens, entrant en barque, et éliminant tout un groupe de combattants de l'OLP. Accusé de méthodes brutales ou d'avoir tiré dans le dos, il se défend dans le Yediot Aharonot en disant que "nous n'avons imaginé qu'on pouvait tuer des femmes et des enfants " mais "les consignes de tir étaient différents à l'époque. Il y avait moins de contraintes".
Lors de la guerre au Liban en 1982, il commande une unité de blindés et c'est l'un des premiers officiers à entrer dans Beyrouth. On lui attribue aussi l'organisation de l'ALS , l'Armée du Liban Sud, une milice pro-israélienne.
Il sera Conseiller anti-terroriste pour Yitshak Rabin et ... Benyamine Netanyahu.
Après des années d'armée, d'état major, il est directeur de campagne d'Ariel Sharon en 2001. Celui-ci le nommera en aout 2002 au Mossad pendant de la 2ème Intifada. Selon la légende, Ariel Sharon lui demande de diriger l'agence "avec un couteau entre les dents".
Il se bat d'abord pour l'influence et le budget du Mossad contre même les autres agences, comme le Shin Bet (sécurité intérieure) et les Renseignements militaires.
Il serait connu pour ses accès de colère et surtout pour se focaliser sur un ennemi juré : l'Iran. Il suit depuis 2002 le programme nucléaire iranien, découvrant la centrale d'enrichissement de Natanz.
Des scientifiques seront assassinés, des accidents inexpliqués touchent le programme iranien. En janvier 2010, le journal égyptien Al Ahram (proche du pouvoir) déclare même que l'Iran aurait eu la bombe atomique depuis longtemps sans l'action personnelle de Meir Dagan.
On cite à son actif , entre autres, les récents attentats contre Imad Mughnieh en février 2008, le chef des opérations militaires du Hezbollah, en aout 2008 l'assassinat du général Sleimane, chef de la sécurité du Centre de Recherches Scientifiques Syrien.
Le Mossad est plus agressif, plus puissant aujourd'hui qu'avant 2000. Meir Dagan est aussi de plus en plus écouté , en particulier sur l'attitude d'Israel face à l'Iran, il a obtenu en juin 2009 d'être encore prolongé à son poste par Benyamine Netanyahu, alors qu'on parlait dernièrement de son changement.
Aujourd'hui malgré les doutes et les conséquences diplomatiques de l'opération de Dubai, on dit dans son entourage : "Dagan n'a pas l'intention de démissionner" et le Premier Ministre a peu de chances de lui demander. Il doit prendre sa retraite à la fin de l'année
Source:http://blog-correspondant-a-jerusalem-tf1.lci.fr
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Re: Mossad israëlien ( Renseignements extérieurs)
L'autonomie du Mossad mise en cause en Israël
Après l'asssassinat d'un cadre du Hamas à Dubaï, les médias critiquent la centrale d'espionnage, véritable «armée privée», qui ne rend de comptes qu'au premier ministre.
Le Mossad : une «armée privée» au service de Benyamin Nétanyahou. Un commentateur a dressé ce constat pour le moins abrupt à l'occasion de la tempête médiatique déclenchée par l'assassinat, le mois dernier, d'un responsable islamiste palestinien du Hamas à Dubaï. Cette opération n'a pas été revendiquée par les services secrets israéliens, ce qui n'empêche pas des médias de s'interroger sur l'absence de contrôle sur le Mossad.
Ce service est en effet le seul à dépendre exclusivement du chef du gouvernement. Le chef du Mossad n'a ne de compte à rendre qu'au premier ministre. Ni le Parlement, ni les autres ministres, ni le Conseil de sécurité nationale n'ont leur mot à dire. Le chef du gouvernement n'est pas obligé de rendre compte à son cabinet ou à la Knesset lorsqu'il donne son feu vert à une opération, notamment pour les «traitements négatifs», terme en usage pour les éliminations. «Le premier ministre peut, mais ce n'est pas une obligation, informer le ministre de la Défense», confirme Binyamin Ben Eliezer, lui-même ancien ministre de la Défense.
L'exemple du Shin Beth
Le premier ministre choisit également le chef du Mossad et peut éventuellement prolonger son mandat, comme cela a été le cas à deux reprises pour Meïr Dagan. Le danger, c'est, qu'en cas de «problèmes», les dégâts sont loin d'être limités au Mossad. Lorsque des agents israéliens se sont fait arrêter en Jordanie en 1996, après avoir tenté d'empoisonner en pleine rue Khaled Mechaal, le chef politique du Hamas, c'est tout l'accord de paix signé deux ans plus tôt entre Israël et le royaume hachémite qui a failli être remis en cause. Bref, le pays paie les conséquences des actes d'un organisme qui agit sans avoir à rendre des comptes.
Pour remédier à cette situation, des commentateurs estiment que les règlements qui régissent le Shin Beth, le service de sécurité intérieure, devaient être appliqués au Mossad. La nomination et l'éventuel limogeage du chef du Shin Beth sont soumis au cabinet sur recommandation du premier ministre. Le chef de ce service, chargé de la lutte antiterroriste en Israël et dans les territoires palestiniens ainsi que du contre-espionnage, doit aussi présenter son bilan périodiquement à une sous-commission spéciale du Parlement, dont les délibérations sont secrètes. Pour le moment, le Mossad s'est refusé à se soumettre à un tel traitement en invoquant des risques de «fuites» pour ses agents et ses taupes. Jusqu'ici, cet argument l'a emporté.
http://www.lefigaro.fr
Après l'asssassinat d'un cadre du Hamas à Dubaï, les médias critiquent la centrale d'espionnage, véritable «armée privée», qui ne rend de comptes qu'au premier ministre.
Le Mossad : une «armée privée» au service de Benyamin Nétanyahou. Un commentateur a dressé ce constat pour le moins abrupt à l'occasion de la tempête médiatique déclenchée par l'assassinat, le mois dernier, d'un responsable islamiste palestinien du Hamas à Dubaï. Cette opération n'a pas été revendiquée par les services secrets israéliens, ce qui n'empêche pas des médias de s'interroger sur l'absence de contrôle sur le Mossad.
Ce service est en effet le seul à dépendre exclusivement du chef du gouvernement. Le chef du Mossad n'a ne de compte à rendre qu'au premier ministre. Ni le Parlement, ni les autres ministres, ni le Conseil de sécurité nationale n'ont leur mot à dire. Le chef du gouvernement n'est pas obligé de rendre compte à son cabinet ou à la Knesset lorsqu'il donne son feu vert à une opération, notamment pour les «traitements négatifs», terme en usage pour les éliminations. «Le premier ministre peut, mais ce n'est pas une obligation, informer le ministre de la Défense», confirme Binyamin Ben Eliezer, lui-même ancien ministre de la Défense.
L'exemple du Shin Beth
Le premier ministre choisit également le chef du Mossad et peut éventuellement prolonger son mandat, comme cela a été le cas à deux reprises pour Meïr Dagan. Le danger, c'est, qu'en cas de «problèmes», les dégâts sont loin d'être limités au Mossad. Lorsque des agents israéliens se sont fait arrêter en Jordanie en 1996, après avoir tenté d'empoisonner en pleine rue Khaled Mechaal, le chef politique du Hamas, c'est tout l'accord de paix signé deux ans plus tôt entre Israël et le royaume hachémite qui a failli être remis en cause. Bref, le pays paie les conséquences des actes d'un organisme qui agit sans avoir à rendre des comptes.
Pour remédier à cette situation, des commentateurs estiment que les règlements qui régissent le Shin Beth, le service de sécurité intérieure, devaient être appliqués au Mossad. La nomination et l'éventuel limogeage du chef du Shin Beth sont soumis au cabinet sur recommandation du premier ministre. Le chef de ce service, chargé de la lutte antiterroriste en Israël et dans les territoires palestiniens ainsi que du contre-espionnage, doit aussi présenter son bilan périodiquement à une sous-commission spéciale du Parlement, dont les délibérations sont secrètes. Pour le moment, le Mossad s'est refusé à se soumettre à un tel traitement en invoquant des risques de «fuites» pour ses agents et ses taupes. Jusqu'ici, cet argument l'a emporté.
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Re: Mossad israëlien ( Renseignements extérieurs)
La guerre de l'ombre du Mossad
L'assassinat à Dubaï d'un chef militaire du Hamas s'inscrit dans une longue liste d'éliminations d'adversaires d'Israël. Les agents secrets du Mossad ne revendiquent jamais leurs opérations, mais l'État hébreu se tient en alerte par crainte de représailles.
La guerre de l'ombre a ses règles. Des bombes explosent, des bateaux coulent et des hommes meurent de façon mystérieuse. Mais les coups portés dans la lutte secrète que se livrent Israël, l'Iran et les organisations clandestines du Hamas et du Hezbollah ne sont jamais revendiqués. Comme dans les meilleurs romans de John Le Carré, seule une poignée de joueurs enregistre les succès et les échecs, et prépare les ripostes. Les observateurs sont laissés à leurs spéculations. La mort de Mahmoud al-Mabhouh, cadre du Hamas retrouvé mort vendredi dernier dans une chambre d'hôtel de Dubaï, est celle de l'un de ces joueurs. Elle aurait pu rester ignorée si le Hamas n'avait publiquement accusé Israël de l'avoir liquidé.
Le Mossad n'a, bien sûr, ni revendiqué ni démenti cette action. Tout comme personne n'avait non plus revendiqué l'assassinat du général syrien Mohammed Suleiman. Ce proche collaborateur de Bachar el-Assad avait été tué en août dernier de plusieurs balles dans sa villa de Rimal al-Zahabiyeh, une luxueuse station balnéaire située au nord de Tartous. Cet alaouite, membre de la même minorité religieuse que la famille Assad, avait été chargé de plusieurs dossiers sensibles, dont celui des programmes secrets de recherche en armement du régime syrien. Il aurait aussi été le responsable de l'approvisionnement en armes du Hezbollah libanais. Pas plus que n'avait été revendiqué l'assassinat d'Imad Moughniyeh, chef de la branche armée du même Hezbollah et maître de l'attentat à la voiture piégée et de la prise d'otages, tué dans la mystérieuse explosion d'un véhicule au centre de Damas en février 2008. Ni celui de deux membres du Hamas, morts dans l'explosion d'une voiture piégée devant le bureau du représentant de l'organisation Oussama Hamdane le 27 décembre 2009 dans la banlieue sud de Beyrouth. Ni celle de l'expert nucléaire iranien Massoud Ali Mohammed, tué dans l'explosion d'une moto à Téhéran le mois dernier.
Reste que ces éléments épars et sans liens apparents entre eux dessinent un tableau plein de zones d'ombre mais où apparaît en clair-obscur un combat clandestin et sans merci. Chaque épisode, aussi incomplet et incohérent soit-il, est un élément de la nouvelle guerre froide qui se déroule au Moyen-Orient.
.A suivre
L'assassinat à Dubaï d'un chef militaire du Hamas s'inscrit dans une longue liste d'éliminations d'adversaires d'Israël. Les agents secrets du Mossad ne revendiquent jamais leurs opérations, mais l'État hébreu se tient en alerte par crainte de représailles.
La guerre de l'ombre a ses règles. Des bombes explosent, des bateaux coulent et des hommes meurent de façon mystérieuse. Mais les coups portés dans la lutte secrète que se livrent Israël, l'Iran et les organisations clandestines du Hamas et du Hezbollah ne sont jamais revendiqués. Comme dans les meilleurs romans de John Le Carré, seule une poignée de joueurs enregistre les succès et les échecs, et prépare les ripostes. Les observateurs sont laissés à leurs spéculations. La mort de Mahmoud al-Mabhouh, cadre du Hamas retrouvé mort vendredi dernier dans une chambre d'hôtel de Dubaï, est celle de l'un de ces joueurs. Elle aurait pu rester ignorée si le Hamas n'avait publiquement accusé Israël de l'avoir liquidé.
Le Mossad n'a, bien sûr, ni revendiqué ni démenti cette action. Tout comme personne n'avait non plus revendiqué l'assassinat du général syrien Mohammed Suleiman. Ce proche collaborateur de Bachar el-Assad avait été tué en août dernier de plusieurs balles dans sa villa de Rimal al-Zahabiyeh, une luxueuse station balnéaire située au nord de Tartous. Cet alaouite, membre de la même minorité religieuse que la famille Assad, avait été chargé de plusieurs dossiers sensibles, dont celui des programmes secrets de recherche en armement du régime syrien. Il aurait aussi été le responsable de l'approvisionnement en armes du Hezbollah libanais. Pas plus que n'avait été revendiqué l'assassinat d'Imad Moughniyeh, chef de la branche armée du même Hezbollah et maître de l'attentat à la voiture piégée et de la prise d'otages, tué dans la mystérieuse explosion d'un véhicule au centre de Damas en février 2008. Ni celui de deux membres du Hamas, morts dans l'explosion d'une voiture piégée devant le bureau du représentant de l'organisation Oussama Hamdane le 27 décembre 2009 dans la banlieue sud de Beyrouth. Ni celle de l'expert nucléaire iranien Massoud Ali Mohammed, tué dans l'explosion d'une moto à Téhéran le mois dernier.
Reste que ces éléments épars et sans liens apparents entre eux dessinent un tableau plein de zones d'ombre mais où apparaît en clair-obscur un combat clandestin et sans merci. Chaque épisode, aussi incomplet et incohérent soit-il, est un élément de la nouvelle guerre froide qui se déroule au Moyen-Orient.
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Re: Mossad israëlien ( Renseignements extérieurs)
Organisation militaire redoutable
L'existence de Mahmoud al-Mabhouh, ou du moins ce que l'on en connaissait, ressemble à celle de dizaines de militants du Hamas. Assassins et terroristes pour les Israéliens, résistants et héros pour les Palestiniens, leur vie est celle d'hommes traqués, n'ayant rien à perdre. Morts en sursis, dévoués comme les anciens bolcheviques au triomphe de leur cause, ils sont peu soucieux des règles de la morale ordinaire. Mabhouh était né en 1960 dans le camp de réfugiés de Jabaliya, dans le nord de la bande de Gaza. Ces camps, habités par les descendants des Palestiniens chassés de leurs villages à la création d'Israël, sont le lieu où se recrutent les activistes palestiniens les plus déterminés. Mabhouh était l'un d'entre eux. Pendant la première intifada, il est l'un des créateurs de la branche armée du Hamas, les Brigades Ezzedine al-Qassam, qui dotent la branche palestinienne des Frères musulmans d'une organisation militaire redoutable, secrète et cloisonnée. Aussi connu sous son nom de guerre, Abou Abdullah, il organise l'enlèvement de deux soldats israéliens et participe à la préparation de plusieurs attentats. Emprisonné, sa maison rasée en représailles par Israël, il parvient à fuir Gaza vers l'Égypte, puis la Syrie. Exilé, ce combattant devient un logisticien, chargé d'organiser les réseaux complexes qui, depuis l'Iran, la Chine et la Corée du Nord, puis via la mer Rouge, le Soudan et l'Égypte, fournissent ses armes au Hamas.
C'est une activité dangereuse. Israël considère le Hamas à Gaza comme un valet de l'Iran, chargé de maintenir un front ouvert dans le sud du pays, et cherche par tous les moyens à couper ses routes clandestines.
L'année dernière, en pleine opération « Plomb durci » contre Gaza, plusieurs cargos chargés d'armes sont coulés dans un port soudanais par des commandos, probablement israéliens. Un convoi de camions aurait aussi été attaqué en plein désert soudanais dans un raid audacieux de l'aviation israélienne, lancé à plus de 1 000 kilomètres de ses bases. D'autres navires ont depuis été arraisonnés en Méditerranée. Le dernier, le porte-conteneurs Francop, intercepté au large de Chypre en novembre 2009, transportait plus de 300 tonnes d'armes. Mais ces interceptions n'interrompent pas totalement le trafic. Le Hamas continue à reconstituer ses arsenaux et aurait réussi à se doter de roquettes à longue portée capables d'atteindre Tel-Aviv, ainsi que de missiles antiaériens.
Pas de traces d'effraction ni de violence
Lorsque Mabhouh atterrit à Dubaï le 19 janvier dernier, il a rendez-vous avec un contact iranien pour organiser l'une de ces livraisons. C'est un homme prudent, qui voyage sous une fausse identité et garde profil bas. Il descend dans un hôtel proche de l'aéroport, le al-Bustan Rotana, et prend soin de barricader sa porte avec une chaise. Mais il ne rencontrera jamais son rendez-vous. Son corps est retrouvé le lendemain dans sa chambre par des employés de l'hôtel. Aucune trace n'indique une mort violente, et les médecins concluent d'abord à une crise cardiaque.
L'affaire éclate neuf jours plus tard, quand le Hamas accuse publiquement le Mossad de l'avoir assassiné. Selon les médias arabes, il aurait été paralysé à l'aide d'un pistolet électrique et étouffé sous un oreiller, ou bien électrocuté. Selon le Times de Londres, les assassins lui auraient plutôt injecté une substance provoquant un arrêt cardiaque. Les tueurs auraient ensuite tranquillement quitté l'hôtel et embarqué à l'aéroport de Dubaï pour une destination inconnue, en présentant des passeports européens.
«Il a ouvert la porte de sa chambre volontairement, apparemment à l'un des assassins», a dit à la télévision al-Arabiya le colonel Dahi Khalfan, le chef de l'enquête à Dubaï. Une mystérieuse «femme étrangère» est aussi évoquée. «Nous ne savons pas quel était son rôle, mais nous suspectons que c'est elle qui a réussi à convaincre Mabhouh d'ouvrir la porte de sa chambre», disent aussi les enquêteurs.
«Nous vengerons la mort de ce grand homme», a déclaré vendredi dernier Khaled Mechaal, le chef en exil du mouvement islamiste palestinien après les funérailles de Mabhouh dans le camp de réfugiés palestiniens de Yarmouk, dans la banlieue de Damas. «Vous vous faites des illusions si vous croyez que nous abandonnerons la résistance, qui ne sera nullement affectée par l'occupation, la colonisation de nos terres, le blocus alimentaire, les assassinats ou même le mur de séparation», a-t-il dit, s'adressant aux Israéliens. «Il est vrai que cet assassinat nous a affligés, mais c'est la guerre entre nous : vous nous tuez et nous vous rendons la pareille, vous menez contre nous une guerre injuste et nous ripostons par une résistance légitime, telle est la loi de la guerre entre nous. (…) Les Brigades Ezzedine al-Qassam riposteront à ce crime sioniste au moment et dans le lieu opportuns», a menacé Mechaal.
L'affaire Mechaal, fiasco de Nétanyahou
Le chef du Hamas connaît mieux que quiconque les méthodes du Mossad. Le scénario de l'opération contre Mabhouh rappelle celui de la tentative d'assassinat menée contre lui, en 1997. La seule différence est son résultat. Mechaal est bien vivant, et son assassinat raté reste l'un des plus cuisants échecs du Mossad.
À l'époque, plusieurs agents israéliens, entrés en Jordanie avec de faux passeports canadiens, parviennent, au beau milieu d'une rue d'Amman, à injecter dans l'oreille de Khaled Mechaal un mystérieux poison. Mais l'opération capote à cause de l'intervention des gardes du corps de Mechaal, qui parviennent à appréhender deux membres du commando. L'affaire déclenche une grave crise diplomatique entre la Jordanie et Israël, suscite la fureur des autorités canadiennes et oblige Benyamin Nétanyahou, premier ministre de l'époque, à une humiliante reculade. Les Israéliens sont obligés de fournir l'antidote au poison, qui sauve Mechaal, et de libérer plusieurs prisonniers du Hamas, dont le cheikh Yassine, le fondateur historique du mouvement. Le chef du Mossad de l'époque, Danny Yatom, est contraint à la démission. Mechaal devient le principal dirigeant du Hamas.
Si l'opération qui a coûté la vie à Mahmoud al-Mabhouh a bien été l'œuvre du Mossad, l'agence israélienne a cette fois-ci fait preuve d'une bien meilleure planification. Tout en refusant de reconnaître la responsabilité de la mort de Mabhouh, Israël a décrété un état d'alerte dans l'armée, les ambassades et les représentations israéliennes à l'étranger, invoquant le danger de représailles du Hamas. Ou du Hezbollah, à l'approche de l'anniversaire de la mort d'Imad Moughniyeh, que le mouvement libanais a juré de venger.
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L'existence de Mahmoud al-Mabhouh, ou du moins ce que l'on en connaissait, ressemble à celle de dizaines de militants du Hamas. Assassins et terroristes pour les Israéliens, résistants et héros pour les Palestiniens, leur vie est celle d'hommes traqués, n'ayant rien à perdre. Morts en sursis, dévoués comme les anciens bolcheviques au triomphe de leur cause, ils sont peu soucieux des règles de la morale ordinaire. Mabhouh était né en 1960 dans le camp de réfugiés de Jabaliya, dans le nord de la bande de Gaza. Ces camps, habités par les descendants des Palestiniens chassés de leurs villages à la création d'Israël, sont le lieu où se recrutent les activistes palestiniens les plus déterminés. Mabhouh était l'un d'entre eux. Pendant la première intifada, il est l'un des créateurs de la branche armée du Hamas, les Brigades Ezzedine al-Qassam, qui dotent la branche palestinienne des Frères musulmans d'une organisation militaire redoutable, secrète et cloisonnée. Aussi connu sous son nom de guerre, Abou Abdullah, il organise l'enlèvement de deux soldats israéliens et participe à la préparation de plusieurs attentats. Emprisonné, sa maison rasée en représailles par Israël, il parvient à fuir Gaza vers l'Égypte, puis la Syrie. Exilé, ce combattant devient un logisticien, chargé d'organiser les réseaux complexes qui, depuis l'Iran, la Chine et la Corée du Nord, puis via la mer Rouge, le Soudan et l'Égypte, fournissent ses armes au Hamas.
C'est une activité dangereuse. Israël considère le Hamas à Gaza comme un valet de l'Iran, chargé de maintenir un front ouvert dans le sud du pays, et cherche par tous les moyens à couper ses routes clandestines.
L'année dernière, en pleine opération « Plomb durci » contre Gaza, plusieurs cargos chargés d'armes sont coulés dans un port soudanais par des commandos, probablement israéliens. Un convoi de camions aurait aussi été attaqué en plein désert soudanais dans un raid audacieux de l'aviation israélienne, lancé à plus de 1 000 kilomètres de ses bases. D'autres navires ont depuis été arraisonnés en Méditerranée. Le dernier, le porte-conteneurs Francop, intercepté au large de Chypre en novembre 2009, transportait plus de 300 tonnes d'armes. Mais ces interceptions n'interrompent pas totalement le trafic. Le Hamas continue à reconstituer ses arsenaux et aurait réussi à se doter de roquettes à longue portée capables d'atteindre Tel-Aviv, ainsi que de missiles antiaériens.
Pas de traces d'effraction ni de violence
Lorsque Mabhouh atterrit à Dubaï le 19 janvier dernier, il a rendez-vous avec un contact iranien pour organiser l'une de ces livraisons. C'est un homme prudent, qui voyage sous une fausse identité et garde profil bas. Il descend dans un hôtel proche de l'aéroport, le al-Bustan Rotana, et prend soin de barricader sa porte avec une chaise. Mais il ne rencontrera jamais son rendez-vous. Son corps est retrouvé le lendemain dans sa chambre par des employés de l'hôtel. Aucune trace n'indique une mort violente, et les médecins concluent d'abord à une crise cardiaque.
L'affaire éclate neuf jours plus tard, quand le Hamas accuse publiquement le Mossad de l'avoir assassiné. Selon les médias arabes, il aurait été paralysé à l'aide d'un pistolet électrique et étouffé sous un oreiller, ou bien électrocuté. Selon le Times de Londres, les assassins lui auraient plutôt injecté une substance provoquant un arrêt cardiaque. Les tueurs auraient ensuite tranquillement quitté l'hôtel et embarqué à l'aéroport de Dubaï pour une destination inconnue, en présentant des passeports européens.
«Il a ouvert la porte de sa chambre volontairement, apparemment à l'un des assassins», a dit à la télévision al-Arabiya le colonel Dahi Khalfan, le chef de l'enquête à Dubaï. Une mystérieuse «femme étrangère» est aussi évoquée. «Nous ne savons pas quel était son rôle, mais nous suspectons que c'est elle qui a réussi à convaincre Mabhouh d'ouvrir la porte de sa chambre», disent aussi les enquêteurs.
«Nous vengerons la mort de ce grand homme», a déclaré vendredi dernier Khaled Mechaal, le chef en exil du mouvement islamiste palestinien après les funérailles de Mabhouh dans le camp de réfugiés palestiniens de Yarmouk, dans la banlieue de Damas. «Vous vous faites des illusions si vous croyez que nous abandonnerons la résistance, qui ne sera nullement affectée par l'occupation, la colonisation de nos terres, le blocus alimentaire, les assassinats ou même le mur de séparation», a-t-il dit, s'adressant aux Israéliens. «Il est vrai que cet assassinat nous a affligés, mais c'est la guerre entre nous : vous nous tuez et nous vous rendons la pareille, vous menez contre nous une guerre injuste et nous ripostons par une résistance légitime, telle est la loi de la guerre entre nous. (…) Les Brigades Ezzedine al-Qassam riposteront à ce crime sioniste au moment et dans le lieu opportuns», a menacé Mechaal.
L'affaire Mechaal, fiasco de Nétanyahou
Le chef du Hamas connaît mieux que quiconque les méthodes du Mossad. Le scénario de l'opération contre Mabhouh rappelle celui de la tentative d'assassinat menée contre lui, en 1997. La seule différence est son résultat. Mechaal est bien vivant, et son assassinat raté reste l'un des plus cuisants échecs du Mossad.
À l'époque, plusieurs agents israéliens, entrés en Jordanie avec de faux passeports canadiens, parviennent, au beau milieu d'une rue d'Amman, à injecter dans l'oreille de Khaled Mechaal un mystérieux poison. Mais l'opération capote à cause de l'intervention des gardes du corps de Mechaal, qui parviennent à appréhender deux membres du commando. L'affaire déclenche une grave crise diplomatique entre la Jordanie et Israël, suscite la fureur des autorités canadiennes et oblige Benyamin Nétanyahou, premier ministre de l'époque, à une humiliante reculade. Les Israéliens sont obligés de fournir l'antidote au poison, qui sauve Mechaal, et de libérer plusieurs prisonniers du Hamas, dont le cheikh Yassine, le fondateur historique du mouvement. Le chef du Mossad de l'époque, Danny Yatom, est contraint à la démission. Mechaal devient le principal dirigeant du Hamas.
Si l'opération qui a coûté la vie à Mahmoud al-Mabhouh a bien été l'œuvre du Mossad, l'agence israélienne a cette fois-ci fait preuve d'une bien meilleure planification. Tout en refusant de reconnaître la responsabilité de la mort de Mabhouh, Israël a décrété un état d'alerte dans l'armée, les ambassades et les représentations israéliennes à l'étranger, invoquant le danger de représailles du Hamas. Ou du Hezbollah, à l'approche de l'anniversaire de la mort d'Imad Moughniyeh, que le mouvement libanais a juré de venger.
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Re: Mossad israëlien ( Renseignements extérieurs)
décès de David Kimche, ex-numéro 2 du Mossad et diplomate
Jerusalem - David Kimche, ex-numéro deux du Mossad, reconverti dans la diplomatie et connu pour son expertise sur le monde du renseignement, est décédé à l'âge de 82 ans, a annoncé mardi sa famille.
Auteur de nombreux articles et livres sur le conflit israélo-arabe, il prô nait ces dernières années un compromis avec les Palestiniens.
Né en Grande-Bretagne, Kimche avait immigré en Israël en 1948 et combattu dans les rangs de l'armée lors de la première guerre israélo-arabe.
Correspondant en France du quotidien anglophone The Jerusalem Post, il était entré au Mossad en 1953, où il s'était notamment occupé des contacts avec le Maroc.
Chef-adjoint du Mossad entre 1976 et 1980, il avait noué des contacts étroits avec des formations chrétiennes au Liban, mais il avait quitté le Mossad en raison de divergences sur les questions libanaises.
Il avait été directeur général du ministère des Affaires étrangères de 1980 à 1986.
Après sa retraite, Kimche a oeuvré pour un règlement de paix avec les Palestiniens, signant "l'Initiative de Genève" (2003) en faveur d'un retrait israélien des territoires occupés et la création d'un Etat palestinien aux cô tés d'Israël.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu lui a rendu hommage dans un communiqué.
http://www.emarrakech.info
Jerusalem - David Kimche, ex-numéro deux du Mossad, reconverti dans la diplomatie et connu pour son expertise sur le monde du renseignement, est décédé à l'âge de 82 ans, a annoncé mardi sa famille.
Auteur de nombreux articles et livres sur le conflit israélo-arabe, il prô nait ces dernières années un compromis avec les Palestiniens.
Né en Grande-Bretagne, Kimche avait immigré en Israël en 1948 et combattu dans les rangs de l'armée lors de la première guerre israélo-arabe.
Correspondant en France du quotidien anglophone The Jerusalem Post, il était entré au Mossad en 1953, où il s'était notamment occupé des contacts avec le Maroc.
Chef-adjoint du Mossad entre 1976 et 1980, il avait noué des contacts étroits avec des formations chrétiennes au Liban, mais il avait quitté le Mossad en raison de divergences sur les questions libanaises.
Il avait été directeur général du ministère des Affaires étrangères de 1980 à 1986.
Après sa retraite, Kimche a oeuvré pour un règlement de paix avec les Palestiniens, signant "l'Initiative de Genève" (2003) en faveur d'un retrait israélien des territoires occupés et la création d'un Etat palestinien aux cô tés d'Israël.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu lui a rendu hommage dans un communiqué.
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CA VA MAL POUR LE MOSSAD.....à mons que!!!!!!
Après l’assassinat d’un cadre du Hamas à Dubaï, les médias israélites se sont interrogés sur le contrôle de leurs services secrets……Tout en se demandant si le MOSSAD ne serait pas une armée privée au service de Benyamin Nétanyahou ?
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Ce service est en effet le seul à dépendre exclusivement du chef du gouvernement. Le chef du Mossad n’a ne de compte à rendre qu’au premier ministre. Ni le Parlement, ni les autres ministres, ni le Conseil de sécurité nationale n’ont leur mot à dire. Le chef du gouvernement n’est pas obligé de rendre compte à son cabinet ou à la Knesset lorsqu’il donne son feu vert à une opération, notamment pour les « traitements négatifs », terme en usage pour les éliminations. Le premier ministre choisit également le chef du Mossad et peut éventuellement prolonger son mandat, comme cela a été le cas à deux reprises pour Meïr Dagan.
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Re: Mossad israëlien ( Renseignements extérieurs)
Le Mossad et la capture Adolf Eichmann
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El Mosad y la captura de Eichman
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Durant les années 1950, de nombreux juifs s'emploient à retrouver les criminels nazis en fuite, et Eichmann fait partie des premiers sur la liste. Des documents déclassifiés montrent que le gouvernement ouest-allemand ainsi que la CIA connaissent, dès 1952 (1958 pour la CIA), le pseudonyme sous lequel se cache Eichmann (Klement), mais ne le révèlent pas pour raisons d'État. Il semble que la crainte ait été qu'Eichmann dénonce Hans Globke, alors membre du gouvernement du chancelier Konrad Adenauer. Simon Wiesenthal, un de ces chasseurs de nazis, rencontre, lors d'une réunion philatélique, un ami autrichien, baron, qui, par hasard, en lui montrant sa collection, lui confie avoir conservé cette carte postale d'un de ses contacts en Argentine, bien connue à l'époque pour abriter de nombreux anciens responsables nazis, qui dit avoir vu « ce sale porc d'Eichmann » ayant « régné » sur les Juifs, et qui contient des informations plus précises : « Il vit à Buenos Aires et travaille pour la société des eaux ». Il semble que ces informations (entre autres) recueillies par Wiesenthal permirent aux Israéliens de localiser Eichmann en Argentine. Il existe cependant une controverse concernant le rôle exact de Wiesenthal depuis que le Jerusalem Post a révélé dans son édition du 7 mai 1991 l'existence d'un manuscrit non publié d'Isser Harel, dirigeant du Mossad lors de la capture d'Eichmann, qui sous-entend que les agissements de Wiesenthal auraient failli compromettre l'enlèvement d'Eichmann et empêché celui de Joseph Mengele.
L'autre acteur principal de la chasse lancée contre Eichmann est Lothar Hermann, un rescapé de Dachau, qui émigre en Argentine dans les années 1950 avec toute sa famille. Or, sa fille Sylvia entretient une relation avec Klaus, le fils aîné d'Eichmann. Les remarques de Klaus concernant le passé nazi de son père, ainsi que la lecture en 1957 d'un article concernant les criminels nazis réfugiés en Argentine (dont Eichmann), mettent Hermann sur la voie. Il envoie alors sa fille enquêter chez les Eichmann (qui se font encore appeler Klement), et elle obtient de la bouche même d'Adolf la confirmation des soupçons de son père. Celui-ci prévient Fritz Bauer, le procureur de la Hesse. Bauer n'ayant pas confiance en la justice allemande qui compte encore de nombreux ex-nazis dans ses rangs, prévient directement les autorités israéliennes qui prennent contact avec Hermann. Le Mossad localise alors précisément Eichmann et, grâce aux indications de Hermann qui continue à le surveiller, il échafaude un plan d'enlèvement. Le gouvernement israélien approuve finalement en 1960 ce plan qui est exécuté peu après.
Eichmann est enlevé en pleine rue par une équipe d'agents du Mossad le 11 mai 1960 et, le 21, il est transporté jusqu'en Israël à partir d'un aéroport militaire argentin. Pour l'anecdote, à l'entrée de la base, un barrage militaire les attendait. Afin qu'Eichmann ne dévoile pas aux soldats argentins qu'il venait d'être enlevé, il fut revêtu d'un uniforme israélien et on le força à boire une bouteille de whisky entière. Rafi Eitan (chargé de l'opération) et ses hommes s'aspergèrent de whisky. À l'entrée de la base, les soldats argentins arrêtèrent l'automobile et se moquèrent des Israéliens incapables de tenir l'alcool. Cette action, contrevenant aux lois internationales, soulève la colère des autorités argentines.
Le gouvernement israélien nie tout d'abord être impliqué dans cet enlèvement et prétend qu'il est le fait de volontaires civils juifs chasseurs de nazis. David Ben Gourion, alors Premier ministre, annonce la capture d'Eichmann à la Knesset le 23 mai 1960. Cette annonce est acclamée debout par les députés présents. Pour connaître les détails de la capture d'Eichmann, on peut se reporter à l'ouvrage d'Isser Harel La Maison de la rue Garibaldi.
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El Mosad y la captura de Eichman
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Re: Mossad israëlien ( Renseignements extérieurs)
Le Mossad Sur Les Traces D'Un Reporter Israélien Hyper Compromettant Pour L’Armée Sioniste
Un journaliste israélien qui a dénoncé dans le quotidien Haaretz les crimes de l’armée israélienne est traité comme un «traitre en fuite»
Le Mossad Sur Les Traces D'Un Reporter Israélien Hyper Compromettant Pour L’Armée Sioniste
Un journaliste israélien qui s’est réfugié dans la clandestinité après avoir écrit toute une série d’articles montrant comment des commandants de l’armée israélienne ont violé la loi est menacé d’une longue peine de prison pour espionnage s’il est attrapé alors que les services de sécurité israéliens ont prévenu qu’ils allaient « enlever leurs gants » pour le traquer.
Le Shin Bet, la police secrète israélienne, a dit qu’il considérait Uri Blau- un reporter au quotidien israélien libéral Haaretz qui s’est réfugié dans la clandestinité à Londres- comme un traitre en fuite» et qu’un mandat d’arrêt contre lui a été lancé.
Les options étudiées sont une demande d’extradition auprès des autorités britanniques ou si cela échoue une opération secrète du Mossad, l’agence d’espionnage israélienne, pour le kidnapper et le ramener en Israël - comme ce qui est arrivé à Mordechai Vanunu qui avait révélé qu’Israël construisait des bombes atomiques à la centrale nucléaire de Dimona, Desert du Negev, ndlt - selon le Maariv un journal de droite.
Hier on a su que l’informatrice de Mr Blau, Anat Kamm, 23 ans, une ancienne soldate qui a copié des centaines de documents secrets pendant son service militaire avait confessé peu de temps après son arrestation en Décembre avoir fait cela pour exposer des « crimes de guerre ».
Le Shin Bet affirme que Mr Blau détient des centaines de documents secrets, dont on dit que certains portent sur l’Opération Plomb Durci l’attaque israélienne contre Gaza en hiver 2008 au cours de laquelle l’armée est soupçonnée d’avoir violé les règles de la guerre.
D’autres documents, à la base de l’enquête publiée dans le Haaretz en 2008, concerne une rencontre entre le chef de l’armée, Gabi Ashkenazi, et le Shin Bet au cours de laquelle ils se sont mis d’accord pour ignorer la décision de la Cour de Justice et continuer d’exécuter des dirigeants palestiniens dans les territoires occupés.
Yuval Diskin, le chef du Shin Bet, qui a dit précédemment que l’enquête était »trop sensible » pour son organisation demande maintenant que Mr Blau révèle tout ce qu’il a en archive comme documents et qu’il passe un test au détecteur de mensonge lors de son retour pour identifier ses sources selon Haaretz.
Le journal et ses avocats lui ont recommandé de rester dans la clandestinité pour protéger ses informateurs.
Haaretz a aussi révélé que- action très inhabituelle avant l’attaque de Gaza- il avait accepté de retirer l’édition imprimée du journal après que l’armée lui eut demandé à la dernière minute que l’un des articles de Mr Blau ne soit pas publié. Son article avait déjà passé la censure militaire, qui vérifie que les articles ne mettent pas en danger la sécurité nationale.
Des avocats et des groupes de défense des droits de l’homme craignent que l’armée et le Shin Bet essaient de réduire au silence les journalistes d’investigation et visent à empêcher d’autres correspondants de suivre les traces de Mr Blau.
« Nous avons là un dangereux précédent, comme quoi des documents remis à un journal israélien … est considéré par le bureau du procureur comme l’équivalent d’un contact avec un agent étranger » a dit Eitan Lehman, l’avocat de Ms Kamm. « le seul fait de présenter de l’information au public israélien est considéré comme une intention de nuire à la sécurité nationale. »
La détermination du Shin Bet d’arrêter Mr Blau a été révélée après la levée d’une interdiction de publication sur le cas de Ms Kamm en fin de semaine dernière. Elle est assignée à domicile depuis Décembre. Elle a admis avoir copié des centaines de documents secrets pendant son service militaire dans le bureau du brigadier général Yair Naveh en charge des opérations en Cisjordanie entre 2005 et 2007.
L’année dernière, en accord avec le Shin Bet, Haaretz et Mr Blau ont remis plus de 50 documents et accepté la destruction de l’ordinateur de Mr Blau.
Les deux côtés s’accusent mutuellement de ne pas respecter l’accord conclu : le Shin Bet dit que Mr Blau a secrètement gardé d’autres documents copiés par Ms Kamm qui pourraient être utiles aux ennemis d’Israël ; tandis que Mr Blau dit que le Shin Bet a utilisé les documents rendus pour traquer Ms Kamm, sa source, après qu’ils aient garanti de ne pas le faire.
Haaretz a dit que Mr Blau craint qu’ils essaient d’identifier les autres informateurs s’il remet ses archives.
Mr Blau a appris dans quelle situation difficile il se trouvait alors qu’il était à l’étranger en vacances. Il a dit qu’un ami l’avait appelé pour le prévenir que le Shin Bet avait forcé la porte de son appartement et mis à sac ce dernier. Il a appris plus tard qu’ils surveillaient son téléphone, son email, et son ordinateur depuis des mois.
Le Shin Bet a révélé la semaine dernière que Mr Blau se cachait à Londres, une révélation qui a étonné de nombreux observateurs, ce malgré la menace qu’il deviendrait une cible facile pour des agences de renseignements d’autres pays.
Amir Mizroch, un analyste au journal de droite le Jérusalem Post a fait remarqué que c’était comme si les services de sécurité d’Israël « disaient aux agents secrets syriens, libanais, palestiniens, du Hezbollah ( le Hezbollah est libanais ndlt), et iraniens présents à Londres : « Yalla, soyez les bienvenus traquez et récupérez Uri Blau ». Il a ajouté que le véritable objectif était probablement de faire sortir Mr Blau de sa cachette pour qu’il se réfugie à l’ambassade d’Israël.
Ms Kamm est accusée d’espionnage avec l’intention de nuire à la sécurité nationale l’accusation la plus dure possible qui pourrait la voir condamnée à 25 ans de prison. Hier un autre de ses avocats, Avigdor Friedman, a lancé un appel à Mr Blau pour qu’il rentre en Israël rende les documents et aide à « minimiser l’affaire ».
« La vraie question c’est de savoir si cette approche lourde de conséquences vise seulement à récupérer les documents de Kamm ou bien de traquer Blau et ses autres sources » a dit Jeff Halper un analyste israélien. « Il se pourrait que Kamm soit une excuse nécessaire pour les services de sécurité pour identifier le cercles d’informateurs de Blau ».
Mr Blau a déjà publié plusieurs articles basés apparemment sur les documents de Ms Kamm, montrant que le commandement de l’armée approuvait des plans d’actions qui non seulement violaient le droit international mais violaient également des décisions de la Cour de Justice d’Israël.
Ses articles comprenaient des révélations portant sur le fait que des hauts commandants approuvaient des assassinats extra judiciaires dans les territoires occupés qui presque certainement tueraient des passants palestiniens ceci en violation d’un engagement pris auprès de la Haute Cour de Justice l’armée ayant donné des ordres pour exécuter des Palestiniens alors même qu’ils pouvaient être capturés en toute sécurité ; et que le ministère de la défense a composé un rapport secret montrant que la grande majorité des colonies en Cisjordanie étaient illégales même selon le droit israélien.
Bien que les premiers articles datent de 2008, l’armée a publié une déclaration tard cette semaine comme quoi les articles de Mr Blau étaient « scandaleux et trompeurs ». Aucun haut commandant n’a été poursuivi à cause des activités illégales de l’armée.
B’Tselem, une organisation des droits de l’homme israélienne, a dit que sa recherche montrait que « dans de nombreux cas les soldats s’étaient conduits dans les territoires comme s’ils étaient en mission pour tuer et non pas pour des missions d’arrestation ».
Elle a ajouté que les autorités s’étaient « précipitées pour enquêter sur la fuite et avaient choisi d’ignorer les sérieux soupçons d’actes à l’évidence malfaisants décrits dans ces documents ».
Un groupe de journalistes expérimentés a lancé une pétition cette semaine demandant à ce qu’on épargne un procès à Mr Blau : « jusqu’à maintenant les autorités n’ont pas poursuivi de journaliste pour avoir détenu des informations secrètes ce que la plupart d’entre nous avons eu sous une forme ou une autre. Cette politique du procureur reflète, de notre point de vue, un déséquilibre entre la liberté d’expression et le besoin de sécurité ».
Cependant la couverture médiatique de l’affaire en Israël a été largement hostile. Yuval Elbashan, un avocat, a écrit dans Haaretz hier que les collègues reporters de Mr Blau dans l’armée et des analystes avaient ces derniers jours abandonné leur collègue et prouvé leur «loyauté au système sécuritaire tels les serviteurs les plus bas de ce dernier ».
L’un d’entre eux, Yossi Yehoshua, un correspondant militaire qui travaille pour le quotidien le plus lu du pays, Yedioth Aharonot, dont on dit qu’il a été approché par Ms Kamm avant qu’elle ne s’adresse à Mr Blau, doit témoigné contre elle lors de son procès le mois prochain.
Les forums de discussions et les commentaires en ligne suggèrent qu’il y a peu de sympathie dans le public israélien ni pour Ms Kamm ni pour Mr Blau. Plusieurs sites en hébreu montrent des photos de Ms Kamm derrière les barreaux ou à proximité d’un nœud de potence.
Un reportage sur Israel Information News, un nouveau service pour les colons, prétend que Ms Kamm a été sous influence de professeurs « d’extrême gauche » de l’Université de Tel Aviv quand elle a remis les documents au reporter du Haaretz.
http://www.counterpunch.org/cook04132010.html
Un journaliste israélien qui a dénoncé dans le quotidien Haaretz les crimes de l’armée israélienne est traité comme un «traitre en fuite»
Le Mossad Sur Les Traces D'Un Reporter Israélien Hyper Compromettant Pour L’Armée Sioniste
Un journaliste israélien qui s’est réfugié dans la clandestinité après avoir écrit toute une série d’articles montrant comment des commandants de l’armée israélienne ont violé la loi est menacé d’une longue peine de prison pour espionnage s’il est attrapé alors que les services de sécurité israéliens ont prévenu qu’ils allaient « enlever leurs gants » pour le traquer.
Le Shin Bet, la police secrète israélienne, a dit qu’il considérait Uri Blau- un reporter au quotidien israélien libéral Haaretz qui s’est réfugié dans la clandestinité à Londres- comme un traitre en fuite» et qu’un mandat d’arrêt contre lui a été lancé.
Les options étudiées sont une demande d’extradition auprès des autorités britanniques ou si cela échoue une opération secrète du Mossad, l’agence d’espionnage israélienne, pour le kidnapper et le ramener en Israël - comme ce qui est arrivé à Mordechai Vanunu qui avait révélé qu’Israël construisait des bombes atomiques à la centrale nucléaire de Dimona, Desert du Negev, ndlt - selon le Maariv un journal de droite.
Hier on a su que l’informatrice de Mr Blau, Anat Kamm, 23 ans, une ancienne soldate qui a copié des centaines de documents secrets pendant son service militaire avait confessé peu de temps après son arrestation en Décembre avoir fait cela pour exposer des « crimes de guerre ».
Le Shin Bet affirme que Mr Blau détient des centaines de documents secrets, dont on dit que certains portent sur l’Opération Plomb Durci l’attaque israélienne contre Gaza en hiver 2008 au cours de laquelle l’armée est soupçonnée d’avoir violé les règles de la guerre.
D’autres documents, à la base de l’enquête publiée dans le Haaretz en 2008, concerne une rencontre entre le chef de l’armée, Gabi Ashkenazi, et le Shin Bet au cours de laquelle ils se sont mis d’accord pour ignorer la décision de la Cour de Justice et continuer d’exécuter des dirigeants palestiniens dans les territoires occupés.
Yuval Diskin, le chef du Shin Bet, qui a dit précédemment que l’enquête était »trop sensible » pour son organisation demande maintenant que Mr Blau révèle tout ce qu’il a en archive comme documents et qu’il passe un test au détecteur de mensonge lors de son retour pour identifier ses sources selon Haaretz.
Le journal et ses avocats lui ont recommandé de rester dans la clandestinité pour protéger ses informateurs.
Haaretz a aussi révélé que- action très inhabituelle avant l’attaque de Gaza- il avait accepté de retirer l’édition imprimée du journal après que l’armée lui eut demandé à la dernière minute que l’un des articles de Mr Blau ne soit pas publié. Son article avait déjà passé la censure militaire, qui vérifie que les articles ne mettent pas en danger la sécurité nationale.
Des avocats et des groupes de défense des droits de l’homme craignent que l’armée et le Shin Bet essaient de réduire au silence les journalistes d’investigation et visent à empêcher d’autres correspondants de suivre les traces de Mr Blau.
« Nous avons là un dangereux précédent, comme quoi des documents remis à un journal israélien … est considéré par le bureau du procureur comme l’équivalent d’un contact avec un agent étranger » a dit Eitan Lehman, l’avocat de Ms Kamm. « le seul fait de présenter de l’information au public israélien est considéré comme une intention de nuire à la sécurité nationale. »
La détermination du Shin Bet d’arrêter Mr Blau a été révélée après la levée d’une interdiction de publication sur le cas de Ms Kamm en fin de semaine dernière. Elle est assignée à domicile depuis Décembre. Elle a admis avoir copié des centaines de documents secrets pendant son service militaire dans le bureau du brigadier général Yair Naveh en charge des opérations en Cisjordanie entre 2005 et 2007.
L’année dernière, en accord avec le Shin Bet, Haaretz et Mr Blau ont remis plus de 50 documents et accepté la destruction de l’ordinateur de Mr Blau.
Les deux côtés s’accusent mutuellement de ne pas respecter l’accord conclu : le Shin Bet dit que Mr Blau a secrètement gardé d’autres documents copiés par Ms Kamm qui pourraient être utiles aux ennemis d’Israël ; tandis que Mr Blau dit que le Shin Bet a utilisé les documents rendus pour traquer Ms Kamm, sa source, après qu’ils aient garanti de ne pas le faire.
Haaretz a dit que Mr Blau craint qu’ils essaient d’identifier les autres informateurs s’il remet ses archives.
Mr Blau a appris dans quelle situation difficile il se trouvait alors qu’il était à l’étranger en vacances. Il a dit qu’un ami l’avait appelé pour le prévenir que le Shin Bet avait forcé la porte de son appartement et mis à sac ce dernier. Il a appris plus tard qu’ils surveillaient son téléphone, son email, et son ordinateur depuis des mois.
Le Shin Bet a révélé la semaine dernière que Mr Blau se cachait à Londres, une révélation qui a étonné de nombreux observateurs, ce malgré la menace qu’il deviendrait une cible facile pour des agences de renseignements d’autres pays.
Amir Mizroch, un analyste au journal de droite le Jérusalem Post a fait remarqué que c’était comme si les services de sécurité d’Israël « disaient aux agents secrets syriens, libanais, palestiniens, du Hezbollah ( le Hezbollah est libanais ndlt), et iraniens présents à Londres : « Yalla, soyez les bienvenus traquez et récupérez Uri Blau ». Il a ajouté que le véritable objectif était probablement de faire sortir Mr Blau de sa cachette pour qu’il se réfugie à l’ambassade d’Israël.
Ms Kamm est accusée d’espionnage avec l’intention de nuire à la sécurité nationale l’accusation la plus dure possible qui pourrait la voir condamnée à 25 ans de prison. Hier un autre de ses avocats, Avigdor Friedman, a lancé un appel à Mr Blau pour qu’il rentre en Israël rende les documents et aide à « minimiser l’affaire ».
« La vraie question c’est de savoir si cette approche lourde de conséquences vise seulement à récupérer les documents de Kamm ou bien de traquer Blau et ses autres sources » a dit Jeff Halper un analyste israélien. « Il se pourrait que Kamm soit une excuse nécessaire pour les services de sécurité pour identifier le cercles d’informateurs de Blau ».
Mr Blau a déjà publié plusieurs articles basés apparemment sur les documents de Ms Kamm, montrant que le commandement de l’armée approuvait des plans d’actions qui non seulement violaient le droit international mais violaient également des décisions de la Cour de Justice d’Israël.
Ses articles comprenaient des révélations portant sur le fait que des hauts commandants approuvaient des assassinats extra judiciaires dans les territoires occupés qui presque certainement tueraient des passants palestiniens ceci en violation d’un engagement pris auprès de la Haute Cour de Justice l’armée ayant donné des ordres pour exécuter des Palestiniens alors même qu’ils pouvaient être capturés en toute sécurité ; et que le ministère de la défense a composé un rapport secret montrant que la grande majorité des colonies en Cisjordanie étaient illégales même selon le droit israélien.
Bien que les premiers articles datent de 2008, l’armée a publié une déclaration tard cette semaine comme quoi les articles de Mr Blau étaient « scandaleux et trompeurs ». Aucun haut commandant n’a été poursuivi à cause des activités illégales de l’armée.
B’Tselem, une organisation des droits de l’homme israélienne, a dit que sa recherche montrait que « dans de nombreux cas les soldats s’étaient conduits dans les territoires comme s’ils étaient en mission pour tuer et non pas pour des missions d’arrestation ».
Elle a ajouté que les autorités s’étaient « précipitées pour enquêter sur la fuite et avaient choisi d’ignorer les sérieux soupçons d’actes à l’évidence malfaisants décrits dans ces documents ».
Un groupe de journalistes expérimentés a lancé une pétition cette semaine demandant à ce qu’on épargne un procès à Mr Blau : « jusqu’à maintenant les autorités n’ont pas poursuivi de journaliste pour avoir détenu des informations secrètes ce que la plupart d’entre nous avons eu sous une forme ou une autre. Cette politique du procureur reflète, de notre point de vue, un déséquilibre entre la liberté d’expression et le besoin de sécurité ».
Cependant la couverture médiatique de l’affaire en Israël a été largement hostile. Yuval Elbashan, un avocat, a écrit dans Haaretz hier que les collègues reporters de Mr Blau dans l’armée et des analystes avaient ces derniers jours abandonné leur collègue et prouvé leur «loyauté au système sécuritaire tels les serviteurs les plus bas de ce dernier ».
L’un d’entre eux, Yossi Yehoshua, un correspondant militaire qui travaille pour le quotidien le plus lu du pays, Yedioth Aharonot, dont on dit qu’il a été approché par Ms Kamm avant qu’elle ne s’adresse à Mr Blau, doit témoigné contre elle lors de son procès le mois prochain.
Les forums de discussions et les commentaires en ligne suggèrent qu’il y a peu de sympathie dans le public israélien ni pour Ms Kamm ni pour Mr Blau. Plusieurs sites en hébreu montrent des photos de Ms Kamm derrière les barreaux ou à proximité d’un nœud de potence.
Un reportage sur Israel Information News, un nouveau service pour les colons, prétend que Ms Kamm a été sous influence de professeurs « d’extrême gauche » de l’Université de Tel Aviv quand elle a remis les documents au reporter du Haaretz.
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Re: Mossad israëlien ( Renseignements extérieurs)
Une opération réussie du Mossad en Libye dans les années 80
Cette opération a été racontée par Viktor Ostrovsky,ancien officier du Mossad dans les années 80.Elle montre les méthodes de fonctionnement du Mossad,mais est a prendre avec prudence :source unique Les confessions d'un agent secret israélien
La camionnette alla se garer derrière un immeuble situé sur la Rue
Jumhuriyyah , à Tripoli (Rue de la République ), à moins de trois
blocs d'immeubles de la caserne de Bab al-Aziziyyah, connue pour
abriter le quartier général et la résidence privée de Qaddhafi. A ce
moment-là, les hommes de la camionnette s'étaient changés : ils
s'étaient déguisés en civils.
Deux d'entre eux restèrent dans la camionnette, pour faire le guet et
les deux autres aidèrent les combattants du Mossad à monter le
précieux cylindre (le Trojan) sur la terrasse de l'immeuble, qui
comportait cinq étages. Le Trojan avait été roulé dans un tapis !
Dans l'appartement, une des extrémités du cylindre fut ouverte, un
petite antenne parabolique en fut extraite, puis placée devant une
fenêtre orientée au nord. L'unité émettrice fut activée : le cheval
de Troie était dans la place !
L'agent du Mossad avait loué l'appartement pour une durée de six mois
et il avait payé la location cash et d'avance. Personne ne pouvait
donc avoir le moindre soupçon en voyant l'agent secret déguisé en
locataire y pénétrer. Inversement, personne d'autre n'avait rien à
faire dans cet appartement. Toutefois, dût un intrus avoir le malheur
de pénétrer dans cet appartement, le Trojan se serait autodétruit,
emportant dans sa formidable déflagration l'ensemble de la partie
supérieure de l'immeuble. Les trois hommes retournèrent à la
camionnette, puis ils roulèrent vers leur rendez-vous avec leurs
amis, à la plage.
Après avoir déposé les commandos sur la plage, le combattant retourna
à vive allure à Tripoli, où il avait pour mission de surveiller le
travail de transmissions et de désinformation du Trojan durant les
semaines à venir. Les commandos, une fois sur la plage, ne traînèrent
pas eux non plus, et ils prirent le large, grâce à leurs cochons et
leurs oiseaux. Ils n'avaient pas du tout envie de se faire pincer
dans les eaux libyennes à la levée du jour. Ils se dirigèrent donc,
en poussant à plein régime leurs cochons trop poussifs à leur goût,
vers un point de rassemblement convenu à l'avance, où ils
retrouvèrent les deux vedettes lance-missiles, qui les hissèrent à
bord.
Vers la fin du mois de mars, les Américains commençaient déjà à
intercepter des messages diffusés par le Trojan, qui était activé
seulement durant les heures de pointe de transmission de
télécommunications. Grâce au Trojan, le Mossad s'efforçait de donner
à penser qu'une longue série d'instructions en vue d'attentats
terroristes était en train d'être transmise aux différentes
ambassades libyennes à travers le monde entier (ou, plus exactement,
pour reprendre la terminologie des Libyens eux-mêmes, les
différents «Bureaux Populaires»… ) Conformément aux attentes du
Mossad, les messages transmis (par le Trojan) furent déchiffrés par
les Américains, qui les présentèrent comme la preuve irréfutable que
les Libyens soutenaient activement le terrorisme. Pour enfoncer le
clou, des rapports du Mossad venaient systématiquement confirmer les
accusations comminatoires américaines! ! !
Toutefois, ni les Espagnols ni les Français n'étaient dupes. Ils ne
gobaient pas ce flot subit d'informations. Il leur semblait
extrêmement suspect que soudain, de but en blanc, les Libyens, qui
avaient fait montre d'une prudence de sioux, jusqu'alors, se mettent
du jour au lendemain à faire de la publicité pour leurs supposés
actes terroristes futurs. Ils trouvaient suspect, aussi, qu'à
plusieurs reprises les rapports du Mossad aient été rédigés en des
termes très proches des messages codés libyens. Ils avançaient – plus
important – l'argument que s'il y avait eu, effectivement, des
messages codés libyens rendant compte d'attentats avérés, l'attentat
contre la discothèque La Belle, à Berlin Ouest, commis le 5 avril,
aurait pu être évité, car il y aurait sûrement eu des messages
concernant cette attaque avant qu'elle ne soit perpétrée, ce qui
aurait permis aux services d'écoute de la prévenir. Etant donné que
cet attentat n'avait pas pu être évité, ils pensaient que ce n'était
pas les Libyens qui en étaient à l'origine, et que les «nouvelles
communications» soi-disant libyennes étaient un leurre. Les Français
et les Espagnols voyaient juste. L'information était bidon et le
Mossad ne disposait pas du moindre indice sur qui avait bien pu
déposer la bombe qui tua un soldat américain et en blessa plusieurs
autres, dans cette discothèque berlinoise. Mais le Mossad était lié à
la plupart des organisations terroristes européennes, et il était
convaincu que, dans l'atmosphère trouble qui s'était emparée de
l'Europe à cette époque-là, un attentat causant une victime
américaine était dans l'ordre des choses : ce n'était qu'une question
de temps. Les dirigeants du Mossad comptaient sur la promesse que les
Américains leur avait faite (qu'en cas d'attentat contre eux), ils se
vengeraient au centuple sur tout pays dont il aurait pu être prouvé
qu'il soutenait le terrorisme. Le Trojan fournit aux Américains
la `preuve' dont ils avaient besoin. Le Mossad se chargea
d'introduire dans l'équation l'image de lunatique dont était affublé
Qaddhafi, ce qui n'était pas difficile en raison de ses multiples
déclarations tonitruantes, qui n'étaient destinées, en réalité, qu'au
seul usage interne…
Il faut se rappeler qu'à l'époque, Qaddhafi avait en quelque sorte
tracé une ligne passant au large, fermant le Golfe de Sidra qu'elle
transformait de facto en eaux territoriales libyennes, et qu'il
qualifiait la nouvelle frontière passant au milieu de la mer
de «ligne de la mort» (ces agissements n'avaient pas peu contribué à
endommager son image de dirigeant modéré).
Finalement, les Américains tombèrent tête baissée dans le piège tendu
par le Mossad, entraînant les Anglais et les Allemands derrière eux,
bien que ces derniers traînassent quelque peu les pieds. L'opération
Trojan fut l'un des plus grands succès remportés par le Mossad. Elle
entraîna le bombardement aérien de Tripoli, promis par le président
américain Reagan — et ce bombardement eut trois conséquences
extrêmement importantes. Tout d'abord, il fit tourner court un
compromis qui aurait permis de libérer les otages américains au
Liban, chose qui permettait de conserver au Hizbullah (Parti de Dieu)
son statut - très précieux pour Israël — d'ennemi numéro Un aux yeux
de l'Occident. Ensuite, le bombardement américain sur Tripoli envoya
un message à l'ensemble du monde arabe, lui signifiant très
précisément où les Etats-Unis en étaient, quant au conflit arabo-
israélien. Enfin, il redorait l'image du Mossad, puisque c'était lui
qui, par un habile tour de prestidigitation, avait incité les Etats-
Unis à faire ce qui convenait ! Seuls les Français ne mordirent pas à
l'hameçon du Mossad, et ils restèrent déterminés à ne pas prêter une
quelconque assistance à l'agression américaine. Les Français
refusèrent le survol de leur territoire aux bombardiers américains,
en vol pour leur sinistre besogne en Libye.
Le 14 avril 1986, cent soixante bombardiers américains lâchèrent
soixante tonnes de bombes sur la Libye. Les attaquants bombardèrent
l'aéroport international de Tripoli, les casernes de Bab Al-
Aziziyyah, la base navale de Sidi Bilal, la ville de Benghazi et le
terrain d'aviation de Benine, dans la banlieue de cette dernière
grande ville. L'escadrille de bombardiers consistait en deux
ensembles principaux, l'un venait d'Angleterre et l'autre avait
décollé de porte-avions voguant en Méditerranée. D'Angleterre vinrent
vingt quatre F-111, depuis la base de Lakenheath, cinq EF-111 d'Upper
Heyford et vingt-huit tankers de ravitaillement qui avaient décollé
de Mildenhall et de Fairford. Durant l'attaque, les F-111 et les EF-
111 de la Royal Airforce furent rejoints par dix huit avions
d'attaque et de soutien A-6 et A-7, six avions de combat F/A-18,
quatorze avions de brouillage électronique EA-6B, ainsi que d'autres
avions de soutien logistique. Les avions de la US Navy furent
catapultés par les porte-avions Coral Sea et America. Du côté libyen,
on enregistra environ quarante morts. Tous, des civils, dont la fille
adoptive de Qaddhafi. Du côté américain, un pilote ainsi que son
officier servant furent tués dans l'explosion de leur F-111…
Immédiatement après les bombardements américano-anglo- allemands en
Libye, le Hizbullah mit fin aux négociations autour des otages qu'il
retenait au Liban, et il en exécuta trois, dont Peter Kilburn, un
Américain. Quant aux Français, ils furent remerciés de leur attitude
de non-participation dans l'attaque anti-libyenne par la libération,
à la fin juin, de deux journalistes français retenus en otages à
Beyrouth. (Comme de juste, une bombe «perdue» avait endommagé
l'ambassade de France lors du bombardement de Tripoli…)
Ephraïm venait donc de tout raconter, confirmant ce que je savais
déjà. Puis il poursuivit.
«Après le bombardement en Libye, notre ami Qaddhafi va certainement
être en dehors de la photo pour encore quelque temps. L'Irak et
Saddam Hussein sont la prochaine cible. Nous commençons dès
maintenant à en faire le grand méchant loup. Cela prendra un peu de
temps, mais à la fin, une chose est sûr : ça marchera !»
«Mais Saddam n'est-il pas considéré comme plutôt modéré à notre
égard, puisqu'il est allié à la Jordanie et qu'il est l'ennemi juré
de l'Iran et de la Syrie ? », objectai-je.
«Ouaip… C'est bien pour ça que personnellement, je suis contre cette
mission. Mais ce sont les ordres, et je dois les suivre.
Heureusement, vous et moi, nous aurons terminé nos petites manigances
avant que quoi que ce soit de géant n'arrive. Après tout, nous avons
déjà détruit les installations nucléaires de Saddam, et nous sommes
en train de nous faire des cils en or en lui vendant de la haute
technologie et des équipements, par l'intermédiaire de l'Afrique du
Sud…»
Au cours des semaines suivantes, on eut droit à un flot croissant de
révélations toutes plus alarmantes les unes que les autres au sujet
des éléments de la machine de guerre de Saddam, dont le fameux «canon
géant» ! Le Mossad a fait tout ce qu'il a pu, jusqu'à la quasi
saturation du monde parallèle de l'espionnage, afin de diffuser des
informations sur les intentions malveillantes de Saddam la Menace ,
en misant sur le fait que celui-ci aurait à sa disposition une
longueur de corde suffisante pour se pendre, avant longtemps.
Le but global du Mossad était extrêmement clair. Il voulait que
l'Ouest mène sa guerre à sa place, comme les Américains l'avaient
fait en Libye, en bombardant Qaddhafi. Après tout, Israël ne
possédait pas d'avions gros porteurs ni d'une énorme puissance
aérienne, et bien qu'il eût démontré sa capacité à bombarder un camp
de réfugiés (palestiniens) , à Tunis, ce n'était pas la même chose.
Les dirigeants du Mossad savaient que s'ils pouvaient faire
apparaître Saddam comme quelqu'un de suffisamment mauvais,
représentant une menace pour les approvisionnements pétroliers en
provenance du Golfe, dont il avait été jusqu'alors le protecteur,
dans une certaine mesure, alors les Etats-Unis et leurs alliés ne le
laisseraient pas obtenir quoi que ce soit, mais prendraient des
mesures qui ne pourraient qu'entraîner la destruction totale de son
armée et de son potentiel en armement, tout particulièrement si l'on
parvenait à leur faire croire qu'il s'agissait là de leur dernière
opportunité, avant que Saddam ne devienne «nucléaire»…
http://lemondedurenseignement.hautetfort.com/services_secrets_israeliens
Cette opération a été racontée par Viktor Ostrovsky,ancien officier du Mossad dans les années 80.Elle montre les méthodes de fonctionnement du Mossad,mais est a prendre avec prudence :source unique Les confessions d'un agent secret israélien
La camionnette alla se garer derrière un immeuble situé sur la Rue
Jumhuriyyah , à Tripoli (Rue de la République ), à moins de trois
blocs d'immeubles de la caserne de Bab al-Aziziyyah, connue pour
abriter le quartier général et la résidence privée de Qaddhafi. A ce
moment-là, les hommes de la camionnette s'étaient changés : ils
s'étaient déguisés en civils.
Deux d'entre eux restèrent dans la camionnette, pour faire le guet et
les deux autres aidèrent les combattants du Mossad à monter le
précieux cylindre (le Trojan) sur la terrasse de l'immeuble, qui
comportait cinq étages. Le Trojan avait été roulé dans un tapis !
Dans l'appartement, une des extrémités du cylindre fut ouverte, un
petite antenne parabolique en fut extraite, puis placée devant une
fenêtre orientée au nord. L'unité émettrice fut activée : le cheval
de Troie était dans la place !
L'agent du Mossad avait loué l'appartement pour une durée de six mois
et il avait payé la location cash et d'avance. Personne ne pouvait
donc avoir le moindre soupçon en voyant l'agent secret déguisé en
locataire y pénétrer. Inversement, personne d'autre n'avait rien à
faire dans cet appartement. Toutefois, dût un intrus avoir le malheur
de pénétrer dans cet appartement, le Trojan se serait autodétruit,
emportant dans sa formidable déflagration l'ensemble de la partie
supérieure de l'immeuble. Les trois hommes retournèrent à la
camionnette, puis ils roulèrent vers leur rendez-vous avec leurs
amis, à la plage.
Après avoir déposé les commandos sur la plage, le combattant retourna
à vive allure à Tripoli, où il avait pour mission de surveiller le
travail de transmissions et de désinformation du Trojan durant les
semaines à venir. Les commandos, une fois sur la plage, ne traînèrent
pas eux non plus, et ils prirent le large, grâce à leurs cochons et
leurs oiseaux. Ils n'avaient pas du tout envie de se faire pincer
dans les eaux libyennes à la levée du jour. Ils se dirigèrent donc,
en poussant à plein régime leurs cochons trop poussifs à leur goût,
vers un point de rassemblement convenu à l'avance, où ils
retrouvèrent les deux vedettes lance-missiles, qui les hissèrent à
bord.
Vers la fin du mois de mars, les Américains commençaient déjà à
intercepter des messages diffusés par le Trojan, qui était activé
seulement durant les heures de pointe de transmission de
télécommunications. Grâce au Trojan, le Mossad s'efforçait de donner
à penser qu'une longue série d'instructions en vue d'attentats
terroristes était en train d'être transmise aux différentes
ambassades libyennes à travers le monde entier (ou, plus exactement,
pour reprendre la terminologie des Libyens eux-mêmes, les
différents «Bureaux Populaires»… ) Conformément aux attentes du
Mossad, les messages transmis (par le Trojan) furent déchiffrés par
les Américains, qui les présentèrent comme la preuve irréfutable que
les Libyens soutenaient activement le terrorisme. Pour enfoncer le
clou, des rapports du Mossad venaient systématiquement confirmer les
accusations comminatoires américaines! ! !
Toutefois, ni les Espagnols ni les Français n'étaient dupes. Ils ne
gobaient pas ce flot subit d'informations. Il leur semblait
extrêmement suspect que soudain, de but en blanc, les Libyens, qui
avaient fait montre d'une prudence de sioux, jusqu'alors, se mettent
du jour au lendemain à faire de la publicité pour leurs supposés
actes terroristes futurs. Ils trouvaient suspect, aussi, qu'à
plusieurs reprises les rapports du Mossad aient été rédigés en des
termes très proches des messages codés libyens. Ils avançaient – plus
important – l'argument que s'il y avait eu, effectivement, des
messages codés libyens rendant compte d'attentats avérés, l'attentat
contre la discothèque La Belle, à Berlin Ouest, commis le 5 avril,
aurait pu être évité, car il y aurait sûrement eu des messages
concernant cette attaque avant qu'elle ne soit perpétrée, ce qui
aurait permis aux services d'écoute de la prévenir. Etant donné que
cet attentat n'avait pas pu être évité, ils pensaient que ce n'était
pas les Libyens qui en étaient à l'origine, et que les «nouvelles
communications» soi-disant libyennes étaient un leurre. Les Français
et les Espagnols voyaient juste. L'information était bidon et le
Mossad ne disposait pas du moindre indice sur qui avait bien pu
déposer la bombe qui tua un soldat américain et en blessa plusieurs
autres, dans cette discothèque berlinoise. Mais le Mossad était lié à
la plupart des organisations terroristes européennes, et il était
convaincu que, dans l'atmosphère trouble qui s'était emparée de
l'Europe à cette époque-là, un attentat causant une victime
américaine était dans l'ordre des choses : ce n'était qu'une question
de temps. Les dirigeants du Mossad comptaient sur la promesse que les
Américains leur avait faite (qu'en cas d'attentat contre eux), ils se
vengeraient au centuple sur tout pays dont il aurait pu être prouvé
qu'il soutenait le terrorisme. Le Trojan fournit aux Américains
la `preuve' dont ils avaient besoin. Le Mossad se chargea
d'introduire dans l'équation l'image de lunatique dont était affublé
Qaddhafi, ce qui n'était pas difficile en raison de ses multiples
déclarations tonitruantes, qui n'étaient destinées, en réalité, qu'au
seul usage interne…
Il faut se rappeler qu'à l'époque, Qaddhafi avait en quelque sorte
tracé une ligne passant au large, fermant le Golfe de Sidra qu'elle
transformait de facto en eaux territoriales libyennes, et qu'il
qualifiait la nouvelle frontière passant au milieu de la mer
de «ligne de la mort» (ces agissements n'avaient pas peu contribué à
endommager son image de dirigeant modéré).
Finalement, les Américains tombèrent tête baissée dans le piège tendu
par le Mossad, entraînant les Anglais et les Allemands derrière eux,
bien que ces derniers traînassent quelque peu les pieds. L'opération
Trojan fut l'un des plus grands succès remportés par le Mossad. Elle
entraîna le bombardement aérien de Tripoli, promis par le président
américain Reagan — et ce bombardement eut trois conséquences
extrêmement importantes. Tout d'abord, il fit tourner court un
compromis qui aurait permis de libérer les otages américains au
Liban, chose qui permettait de conserver au Hizbullah (Parti de Dieu)
son statut - très précieux pour Israël — d'ennemi numéro Un aux yeux
de l'Occident. Ensuite, le bombardement américain sur Tripoli envoya
un message à l'ensemble du monde arabe, lui signifiant très
précisément où les Etats-Unis en étaient, quant au conflit arabo-
israélien. Enfin, il redorait l'image du Mossad, puisque c'était lui
qui, par un habile tour de prestidigitation, avait incité les Etats-
Unis à faire ce qui convenait ! Seuls les Français ne mordirent pas à
l'hameçon du Mossad, et ils restèrent déterminés à ne pas prêter une
quelconque assistance à l'agression américaine. Les Français
refusèrent le survol de leur territoire aux bombardiers américains,
en vol pour leur sinistre besogne en Libye.
Le 14 avril 1986, cent soixante bombardiers américains lâchèrent
soixante tonnes de bombes sur la Libye. Les attaquants bombardèrent
l'aéroport international de Tripoli, les casernes de Bab Al-
Aziziyyah, la base navale de Sidi Bilal, la ville de Benghazi et le
terrain d'aviation de Benine, dans la banlieue de cette dernière
grande ville. L'escadrille de bombardiers consistait en deux
ensembles principaux, l'un venait d'Angleterre et l'autre avait
décollé de porte-avions voguant en Méditerranée. D'Angleterre vinrent
vingt quatre F-111, depuis la base de Lakenheath, cinq EF-111 d'Upper
Heyford et vingt-huit tankers de ravitaillement qui avaient décollé
de Mildenhall et de Fairford. Durant l'attaque, les F-111 et les EF-
111 de la Royal Airforce furent rejoints par dix huit avions
d'attaque et de soutien A-6 et A-7, six avions de combat F/A-18,
quatorze avions de brouillage électronique EA-6B, ainsi que d'autres
avions de soutien logistique. Les avions de la US Navy furent
catapultés par les porte-avions Coral Sea et America. Du côté libyen,
on enregistra environ quarante morts. Tous, des civils, dont la fille
adoptive de Qaddhafi. Du côté américain, un pilote ainsi que son
officier servant furent tués dans l'explosion de leur F-111…
Immédiatement après les bombardements américano-anglo- allemands en
Libye, le Hizbullah mit fin aux négociations autour des otages qu'il
retenait au Liban, et il en exécuta trois, dont Peter Kilburn, un
Américain. Quant aux Français, ils furent remerciés de leur attitude
de non-participation dans l'attaque anti-libyenne par la libération,
à la fin juin, de deux journalistes français retenus en otages à
Beyrouth. (Comme de juste, une bombe «perdue» avait endommagé
l'ambassade de France lors du bombardement de Tripoli…)
Ephraïm venait donc de tout raconter, confirmant ce que je savais
déjà. Puis il poursuivit.
«Après le bombardement en Libye, notre ami Qaddhafi va certainement
être en dehors de la photo pour encore quelque temps. L'Irak et
Saddam Hussein sont la prochaine cible. Nous commençons dès
maintenant à en faire le grand méchant loup. Cela prendra un peu de
temps, mais à la fin, une chose est sûr : ça marchera !»
«Mais Saddam n'est-il pas considéré comme plutôt modéré à notre
égard, puisqu'il est allié à la Jordanie et qu'il est l'ennemi juré
de l'Iran et de la Syrie ? », objectai-je.
«Ouaip… C'est bien pour ça que personnellement, je suis contre cette
mission. Mais ce sont les ordres, et je dois les suivre.
Heureusement, vous et moi, nous aurons terminé nos petites manigances
avant que quoi que ce soit de géant n'arrive. Après tout, nous avons
déjà détruit les installations nucléaires de Saddam, et nous sommes
en train de nous faire des cils en or en lui vendant de la haute
technologie et des équipements, par l'intermédiaire de l'Afrique du
Sud…»
Au cours des semaines suivantes, on eut droit à un flot croissant de
révélations toutes plus alarmantes les unes que les autres au sujet
des éléments de la machine de guerre de Saddam, dont le fameux «canon
géant» ! Le Mossad a fait tout ce qu'il a pu, jusqu'à la quasi
saturation du monde parallèle de l'espionnage, afin de diffuser des
informations sur les intentions malveillantes de Saddam la Menace ,
en misant sur le fait que celui-ci aurait à sa disposition une
longueur de corde suffisante pour se pendre, avant longtemps.
Le but global du Mossad était extrêmement clair. Il voulait que
l'Ouest mène sa guerre à sa place, comme les Américains l'avaient
fait en Libye, en bombardant Qaddhafi. Après tout, Israël ne
possédait pas d'avions gros porteurs ni d'une énorme puissance
aérienne, et bien qu'il eût démontré sa capacité à bombarder un camp
de réfugiés (palestiniens) , à Tunis, ce n'était pas la même chose.
Les dirigeants du Mossad savaient que s'ils pouvaient faire
apparaître Saddam comme quelqu'un de suffisamment mauvais,
représentant une menace pour les approvisionnements pétroliers en
provenance du Golfe, dont il avait été jusqu'alors le protecteur,
dans une certaine mesure, alors les Etats-Unis et leurs alliés ne le
laisseraient pas obtenir quoi que ce soit, mais prendraient des
mesures qui ne pourraient qu'entraîner la destruction totale de son
armée et de son potentiel en armement, tout particulièrement si l'on
parvenait à leur faire croire qu'il s'agissait là de leur dernière
opportunité, avant que Saddam ne devienne «nucléaire»…
http://lemondedurenseignement.hautetfort.com/services_secrets_israeliens
col.chibani- Invité
-
Nombre de messages : 128
Age : 84
Date d'inscription : 26/02/2010
Re: Mossad israëlien ( Renseignements extérieurs)
Le chef du Mossad garde le secret sur son avenir
JERUSALEM - Le chef du Mossad Meïr Dagan a maintenu le flou sur son avenir à la tête des services de renseignement israéliens, ébranlés par une série de ratés, alors que se multiplient les rumeurs sur un refus du Premier ministre de prolonger son mandat, selon la radio.
"Tout ce que vous entendez, ce sont des ballons d'essai lancés par les médias. Comme vous pouvez le constater, celui que l'on présente comme mort est devant vous, vous n'avez pas à vous inquiéter", a ironisé M. Dagan, dont les propos ont été rapportés lundi par la radio publique.
Il a fait ses déclarations lors d'une réunion des retraités du Mossad dimanche soir à l'université de Tel-Aviv en présence du président Shimon Peres.
"Les opérations du Mossad se déroulent dans la plus totale discrétion, seuls les ratés parfois sont connus", a dit M. Peres. "Bien que certaines opérations (secrètes) aient porté atteinte aux relations diplomatiques d'Israël, le prestige du Mossad reste intact auprès des autres services dans le monde".
Meïr Dagan a tenu, selon la radio, à démentir des informations des médias israéliens selon lesquelles le Premier ministre Benjamin Netanyahu aurait rejeté sa demande de prolongation d'un an de son mandat à la suite de récents ratés du Mossad.
Le Mossad a été accusé par la police de Dubaï de l'assassinat de l'un des fondateurs de la branche armée du mouvement islamiste palestinien Hamas, Mahmoud al-Mabhouh, découvert mort le 20 janvier dans un hôtel de l'émirat.
Il a également été mis en cause par les commentateurs dans l'abordage sanglant le 31 mai par un commando israélien d'une flottille de militants pro-palestiniens. Selon les médias israéliens, le Mossad n'aurait pas fourni des renseignements sur le fait que certains passagers étaient prêts à en découdre avec les soldats.
Selon des médias, M. Dagan devrait quitter son poste dans les prochains mois après huit ans de service, soit le plus long mandat exercé sans interruption par un chef du Mossad.
Les journaux ont pris les devants en se livrant à des spéculations sur les candidats à la succession de Meïr Dagan. Parmi les prétendants cités, figurent Youval Diskin, le chef du Shin Beth (service de sécurité intérieure), ainsi que plusieurs généraux et un haut responsable du Mossad.
Le dernier raté en date du Mossad s'est produit début juin lorsqu'un Israélien soupçonné d'appartenir à ce service secret a été arrêté en Pologne à la demande de la justice allemande qui le soupçonne "de complicité dans l'obtention illégale d'un passeport allemand".
L'Israélien est soupçonné d'avoir participé à la mise en place du commando responsable de l'assassinat de Mabhouh. La police de Dubaï a imputé à Israël la responsabilité du meurtre, publiant une liste de 26 suspects porteurs de "faux" passeports britanniques, irlandais, français, australiens et allemand avec leurs photographies. Les passeports étaient authentiques et les suspects en avaient fait une utilisation frauduleuse par usurpation d'identité, selon elle.
Cet assassinat a entraîné une crispation diplomatique entre l'Etat hébreu et des pays occidentaux concernés par la falsification de passeports.
(©AFP / 28 juin 2010 09h34)
JERUSALEM - Le chef du Mossad Meïr Dagan a maintenu le flou sur son avenir à la tête des services de renseignement israéliens, ébranlés par une série de ratés, alors que se multiplient les rumeurs sur un refus du Premier ministre de prolonger son mandat, selon la radio.
"Tout ce que vous entendez, ce sont des ballons d'essai lancés par les médias. Comme vous pouvez le constater, celui que l'on présente comme mort est devant vous, vous n'avez pas à vous inquiéter", a ironisé M. Dagan, dont les propos ont été rapportés lundi par la radio publique.
Il a fait ses déclarations lors d'une réunion des retraités du Mossad dimanche soir à l'université de Tel-Aviv en présence du président Shimon Peres.
"Les opérations du Mossad se déroulent dans la plus totale discrétion, seuls les ratés parfois sont connus", a dit M. Peres. "Bien que certaines opérations (secrètes) aient porté atteinte aux relations diplomatiques d'Israël, le prestige du Mossad reste intact auprès des autres services dans le monde".
Meïr Dagan a tenu, selon la radio, à démentir des informations des médias israéliens selon lesquelles le Premier ministre Benjamin Netanyahu aurait rejeté sa demande de prolongation d'un an de son mandat à la suite de récents ratés du Mossad.
Le Mossad a été accusé par la police de Dubaï de l'assassinat de l'un des fondateurs de la branche armée du mouvement islamiste palestinien Hamas, Mahmoud al-Mabhouh, découvert mort le 20 janvier dans un hôtel de l'émirat.
Il a également été mis en cause par les commentateurs dans l'abordage sanglant le 31 mai par un commando israélien d'une flottille de militants pro-palestiniens. Selon les médias israéliens, le Mossad n'aurait pas fourni des renseignements sur le fait que certains passagers étaient prêts à en découdre avec les soldats.
Selon des médias, M. Dagan devrait quitter son poste dans les prochains mois après huit ans de service, soit le plus long mandat exercé sans interruption par un chef du Mossad.
Les journaux ont pris les devants en se livrant à des spéculations sur les candidats à la succession de Meïr Dagan. Parmi les prétendants cités, figurent Youval Diskin, le chef du Shin Beth (service de sécurité intérieure), ainsi que plusieurs généraux et un haut responsable du Mossad.
Le dernier raté en date du Mossad s'est produit début juin lorsqu'un Israélien soupçonné d'appartenir à ce service secret a été arrêté en Pologne à la demande de la justice allemande qui le soupçonne "de complicité dans l'obtention illégale d'un passeport allemand".
L'Israélien est soupçonné d'avoir participé à la mise en place du commando responsable de l'assassinat de Mabhouh. La police de Dubaï a imputé à Israël la responsabilité du meurtre, publiant une liste de 26 suspects porteurs de "faux" passeports britanniques, irlandais, français, australiens et allemand avec leurs photographies. Les passeports étaient authentiques et les suspects en avaient fait une utilisation frauduleuse par usurpation d'identité, selon elle.
Cet assassinat a entraîné une crispation diplomatique entre l'Etat hébreu et des pays occidentaux concernés par la falsification de passeports.
(©AFP / 28 juin 2010 09h34)
Syfou- Adminstrateur
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Re: Mossad israëlien ( Renseignements extérieurs)
Un service dangereux et efficace
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Re: Mossad israëlien ( Renseignements extérieurs)
Mongendjo a écrit:Un service dangereux et efficace
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