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Actualité diplomatique
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algeriedrs :: Politiques,relations extérieures et diplomatie :: Politique étrangère, diplomatie et coopération internationale :: Diplomatie internationale
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Actualité diplomatique
Le vice-président chinois Xi Jinping évite la France lors de son périple dans 5 pays d’Europe
Mercredi 7 octobre 2009, le vice-président chinois Xi Jinping débuta à Bruxelles sa tournée diplomatique dans cinq pays d’Europe. Après une première étape de trois jours en Belgique, Xi Jinping effectue depuis samedi 10 octobre une visite de quatre jours en Allemagne. Les rencontres politiques du vice-président chinois avec le président Horst Köhler et la Chancelière Angela Merkel visent à consolider les relations diplomatiques bilatérales et la coopération sino-allemande dans de multiples domaines. Après la cérémonie d’ouverture mardi 12 octobre de la 61e Foire internationale du livre à Francfort (Hesse), Xi Jinping poursuivra sa tournée diplomatique en Europe centrale (Bulgarie, Hongrie, Roumanie). Ces cinq étapes en Europe dureront quatorze jours et s’achèveront mercredi 21 octobre. Comme on le constate concrètement, le probable successeur de Hu Jintao en mars 2013 évite soigneusement la France à l’instar du premier ministre chinois Wen Jiabao début 2009.
Entretien Xi Jinping-Horst Köhler
Né le 1er juin 1953 à Pékin, Xi Jinping est un homme politique dont la carrière s’annonce prometteuse. D’ailleurs, le Time le classe parmi les 20 personnalités politiques mondiales les plus influentes. Vice-président de la Chine depuis le 15 mars 2008, Xi Jinping sera le probable successeur de Hu Jintao en mars 2013. Lors de la présidence de l’américanophile et ultralibéral Jiang Zemin (1993-2003), la Constitution nationale décida d’instaurer deux mandats présidentiels non renouvelables.
Anciens présidents de la Banque Européenne de Reconstruction et de Développement (BERD) de 1998 à 2000 puis du Fonds Monétaire International (FMI) de 2000 à 2004, Horst Köhler symbolise l’euro-mondialisme apatride et le libre-échangisme ultralibéral. Membre de la CDU (Union chrétienne démocrate), Köhler fut élu le 23 mai 2004 Président de l’Allemagne. Il fut réélu le 23 mai 2009 pour un second et dernier mandat présidentiel.
Après son séjour belge de trois jours, Xi Jinping arriva dans la matinée du samedi 10 octobre à Dresde (Saxe) puis débuta la seconde et plus importante étape de sa tournée diplomatique en Europe. Parvenu à Berlin dans la soirée de samedi, Xi Jinping rencontra lundi 10 octobre Horst Köhler et la Chancelière Angela Merkel.
Alors que la France et la Chine établirent des relations diplomatiques dès le 27 janvier 1964, l’Allemagne attendit le 11 octobre 1972 pour signer des accords diplomatiques bilatéraux. En raison de sa politique étrangère lisible et franche, l’Allemagne a considérablement renforcé ses relations diplomatiques et sa coopération bilatérales dans de multiples domaines (relations internationales, économie, commerce, culture, tourisme et patrimoine). Quatrième économie mondiale et première de l’UE des 27, l’Allemagne est d’ailleurs le premier partenaire commercial de la Chine sur le continent européen. La crise systémique
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Mercredi 7 octobre 2009, le vice-président chinois Xi Jinping débuta à Bruxelles sa tournée diplomatique dans cinq pays d’Europe. Après une première étape de trois jours en Belgique, Xi Jinping effectue depuis samedi 10 octobre une visite de quatre jours en Allemagne. Les rencontres politiques du vice-président chinois avec le président Horst Köhler et la Chancelière Angela Merkel visent à consolider les relations diplomatiques bilatérales et la coopération sino-allemande dans de multiples domaines. Après la cérémonie d’ouverture mardi 12 octobre de la 61e Foire internationale du livre à Francfort (Hesse), Xi Jinping poursuivra sa tournée diplomatique en Europe centrale (Bulgarie, Hongrie, Roumanie). Ces cinq étapes en Europe dureront quatorze jours et s’achèveront mercredi 21 octobre. Comme on le constate concrètement, le probable successeur de Hu Jintao en mars 2013 évite soigneusement la France à l’instar du premier ministre chinois Wen Jiabao début 2009.
Entretien Xi Jinping-Horst Köhler
Né le 1er juin 1953 à Pékin, Xi Jinping est un homme politique dont la carrière s’annonce prometteuse. D’ailleurs, le Time le classe parmi les 20 personnalités politiques mondiales les plus influentes. Vice-président de la Chine depuis le 15 mars 2008, Xi Jinping sera le probable successeur de Hu Jintao en mars 2013. Lors de la présidence de l’américanophile et ultralibéral Jiang Zemin (1993-2003), la Constitution nationale décida d’instaurer deux mandats présidentiels non renouvelables.
Anciens présidents de la Banque Européenne de Reconstruction et de Développement (BERD) de 1998 à 2000 puis du Fonds Monétaire International (FMI) de 2000 à 2004, Horst Köhler symbolise l’euro-mondialisme apatride et le libre-échangisme ultralibéral. Membre de la CDU (Union chrétienne démocrate), Köhler fut élu le 23 mai 2004 Président de l’Allemagne. Il fut réélu le 23 mai 2009 pour un second et dernier mandat présidentiel.
Après son séjour belge de trois jours, Xi Jinping arriva dans la matinée du samedi 10 octobre à Dresde (Saxe) puis débuta la seconde et plus importante étape de sa tournée diplomatique en Europe. Parvenu à Berlin dans la soirée de samedi, Xi Jinping rencontra lundi 10 octobre Horst Köhler et la Chancelière Angela Merkel.
Alors que la France et la Chine établirent des relations diplomatiques dès le 27 janvier 1964, l’Allemagne attendit le 11 octobre 1972 pour signer des accords diplomatiques bilatéraux. En raison de sa politique étrangère lisible et franche, l’Allemagne a considérablement renforcé ses relations diplomatiques et sa coopération bilatérales dans de multiples domaines (relations internationales, économie, commerce, culture, tourisme et patrimoine). Quatrième économie mondiale et première de l’UE des 27, l’Allemagne est d’ailleurs le premier partenaire commercial de la Chine sur le continent européen. La crise systémique
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Dernière édition par sphinx le Ven 4 Juin - 0:26, édité 1 fois
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Re: Actualité diplomatique
Après son dense entretien avec le président allemand, Xi Jinping rencontra brièvement Guido Westerwelle, président du Parti Libéral Démocrate (FDP, centrisme euro-mondialiste similaire au MoDem de l’ineffable Bayrou). Né le 27 décembre 1961, Westerwelle fut élu président du FDP lors du congrès fédéral de Düsseldorf le 4 mai 2001. Profitant de la célébration du 50e anniversaire d’Angela Merkel, Westerwelle afficha publiquement son homosexualité militante. Fort de sa progression électorale lors des élections fédérales allemandes du 27 septembre 2009 (15 %, 6.313.023 voix et 93 des 622 sièges du Bundestag), le FDP participera à la future coalition gouvernementale d’Angela Merkel.
.
l'issue des élections fédérales du 27/09/2009, le Bundestag (chambre basse, 622 membres) compte 76 députés de Gauche (Die Linke), 68 Verts (Die Grünen), 146 SPD (Sociaux-Démocrates), 93 FDP (Centre), 239 CDU-CSU (libéraux allemands-conservateurs bavarois)
Entretien Xi Jinping-Angela Merkel
Une cérémonie grandiose célébra dimanche 11 octobre le 37e anniversaire de l’établissement de relations diplomatiques entre la Chine et l’Allemagne. Avant sa rencontre officielle, Xi Jinping félicita longuement la Chancelière Angela Merkel pour la victoire de sa formation libérale-conservatrice lors du scrutin législatif de l’automne 2009 (CDU-CSU : 38,4 %, 14.655.004 voix, 239 sièges). Il semblerait d’ailleurs que Xi Jinping ait une prédisposition politique pour les formations libérales-conservatrices (cf sa rencontre capitale le 17 octobre 2008 avec le président de l’UMP Patrick Devedjian afin de renforcer les relations entre le PCC et l’UMP).
Dès le début de son entretien avec Angela Merkel, Xi Jinping souligna les formidables opportunités de développement et d’approfondissement des relations bilatérales sino-allemandes. Son argumentation structurée mit en exergue cinq propositions axées sur la politique ; l’économie et le commerce ; l’environnement ; la presse, l’éducation, la culture et le tourisme ; la géopolitique et les relations internationales.
Basée sur les intérêts fondamentaux des deux parties, la coopération politique sino-allemande se consolidera progressivement grâce au maintien de contacts étroits (échanges parlementaires), à une communication renforcée et à un approfondissement de la confiance mutuelle.
L’approfondissement de la coopération économique et commerciale bilatérales est destinée à juguler les effets les plus néfastes de la crise systémique globale. Deux délégations chinoises spécialisées dans le commerce et l’investissement se déplacèrent en Allemagne afin de rencontrer des hommes d’affaires influents. De son côté, l’Allemagne s’engage à prendre des mesures substantielles afin de soutenir et de renforcer la coopération bilatérale dans le commerce et l’investissement. Les mesures les plus intensives concernent le secteur stratégique de la haute technologie. Profitant de la commémoration du 60e anniversaire de la proclamation de la République populaire de Chine, Angela Merkel félicita Xi Jinping pour l’extraordinaire développement économique, industriel et commercial de la Chine depuis son ouverture mondiale décrétée le 18 décembre 1978 par le réformateur et visionnaire Deng Xiaoping. Très en verve, Angela Merkel a loué l’audacieux programme gouvernemental de relance économique de novembre 2008 (4 milliards de Yuans), destiné à stimuler la consommation et la demande intérieures. Selon la Chancelière, ces mesures énergiques auront contribué positivement à juguler les effets les plus nocifs de la crise systémique globale et à redresser progressivement une économie mondiale anémiée.
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l'issue des élections fédérales du 27/09/2009, le Bundestag (chambre basse, 622 membres) compte 76 députés de Gauche (Die Linke), 68 Verts (Die Grünen), 146 SPD (Sociaux-Démocrates), 93 FDP (Centre), 239 CDU-CSU (libéraux allemands-conservateurs bavarois)
Entretien Xi Jinping-Angela Merkel
Une cérémonie grandiose célébra dimanche 11 octobre le 37e anniversaire de l’établissement de relations diplomatiques entre la Chine et l’Allemagne. Avant sa rencontre officielle, Xi Jinping félicita longuement la Chancelière Angela Merkel pour la victoire de sa formation libérale-conservatrice lors du scrutin législatif de l’automne 2009 (CDU-CSU : 38,4 %, 14.655.004 voix, 239 sièges). Il semblerait d’ailleurs que Xi Jinping ait une prédisposition politique pour les formations libérales-conservatrices (cf sa rencontre capitale le 17 octobre 2008 avec le président de l’UMP Patrick Devedjian afin de renforcer les relations entre le PCC et l’UMP).
Dès le début de son entretien avec Angela Merkel, Xi Jinping souligna les formidables opportunités de développement et d’approfondissement des relations bilatérales sino-allemandes. Son argumentation structurée mit en exergue cinq propositions axées sur la politique ; l’économie et le commerce ; l’environnement ; la presse, l’éducation, la culture et le tourisme ; la géopolitique et les relations internationales.
Basée sur les intérêts fondamentaux des deux parties, la coopération politique sino-allemande se consolidera progressivement grâce au maintien de contacts étroits (échanges parlementaires), à une communication renforcée et à un approfondissement de la confiance mutuelle.
L’approfondissement de la coopération économique et commerciale bilatérales est destinée à juguler les effets les plus néfastes de la crise systémique globale. Deux délégations chinoises spécialisées dans le commerce et l’investissement se déplacèrent en Allemagne afin de rencontrer des hommes d’affaires influents. De son côté, l’Allemagne s’engage à prendre des mesures substantielles afin de soutenir et de renforcer la coopération bilatérale dans le commerce et l’investissement. Les mesures les plus intensives concernent le secteur stratégique de la haute technologie. Profitant de la commémoration du 60e anniversaire de la proclamation de la République populaire de Chine, Angela Merkel félicita Xi Jinping pour l’extraordinaire développement économique, industriel et commercial de la Chine depuis son ouverture mondiale décrétée le 18 décembre 1978 par le réformateur et visionnaire Deng Xiaoping. Très en verve, Angela Merkel a loué l’audacieux programme gouvernemental de relance économique de novembre 2008 (4 milliards de Yuans), destiné à stimuler la consommation et la demande intérieures. Selon la Chancelière, ces mesures énergiques auront contribué positivement à juguler les effets les plus nocifs de la crise systémique globale et à redresser progressivement une économie mondiale anémiée.
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Re: Actualité diplomatique
La coopération environnementale (« réchauffement climatique », énergies nouvelles et protection de la nature) repose conjointement sur de bons sentiments et une délétère utopie mondialiste.
Destinée à renforcer l’amitié sino-allemande, la coopération culturelle et intellectuelle (presse, éducation, tourisme) s’appuie sur un héritage patrimonial et civilisationnel enracinés. La Chine est d’ailleurs à l’honneur lors de la 61e Foire internationale du Livre de Francfort. Xi Jinping participera mardi 12 octobre aux cérémonies d’ouverture de cette incontournable manifestation littéraire. En outre, divers événements seront organisés afin de mettre en valeur l’exceptionnel patrimoine historique et culturel chinois auprès d’un large public allemand. Avant leur rencontre formelle, Xi Jinping avait présenté à Angela Merkel deux ouvrages en anglais sur l’énergie et la technologie informatique rédigés par l’ancien président chinois Jiang Zemin (également théoricien de la doctrine controversée puis abandonnée des « Trois Représentations »).
La coopération bilatérale dans les domaines géopolitique, diplomatique et géostratégique vise à promouvoir le développement et la paix au niveau mondial. La Chine soutient activement l’Allemagne afin qu’elle acquière un rôle plus important au sein des institutions internationales (ONU). Comme on le constate concrètement, le renforcement de la coopération sino-allemande sert directement les objectifs du Nouvel Ordre Mondial. La volonté chinoise de maintenir une communication et une coordination avec l’Allemagne pour les grandes questions mondiales (réforme du système financier international, « changement climatique », « sécurité alimentaire et énergétique ») en apporte d’ailleurs une illustration magistrale et une preuve indubitable.
En compagnie de Dominique de Villepin à Matignon.
Angela Merkel devint le 22 novembre
2005 le huitième chancelier fédéral de l'Allemagne
Après sa cruciale étape allemande de quatre jours, le vice-président chinois Xi Jinping poursuivra sa tournée diplomatique en Europe centrale (Bulgarie, Hongrie, Roumanie). Après avoir visité cinq pays, Xi Jinping regagnera la Chine mercredi 21 octobre.
Une politique diplomatique lisible, claire et franche contribua profondément au développement et à la consolidation des relations bilatérales sino-allemandes dans de multiples domaines. En revanche, les tergiversations diplomatiques et considérations sibyllines (cf droits de l’homme, Jeux Olympiques d’août 2008, Tibet et la rencontre furtive à Gdansk le 6 décembre 2008 entre Sarkozy et le controversé Dalaï Lama) plombèrent considérablement les relations bilatérales entre la France et la Chine. Dès la présidence de Charles De Gaulle (1890-1970), ces
relations furent tumultueuses et ambigües.
À la lumière de ces brèves explications, il ne faut donc pas s’étonner que le premier ministre chinois Wen Jiabao ait ouvertement boudé la France lors de son important périple diplomatique en Europe entre les 27 janvier et 2 février 2009. La France ne figurait pas non plus sur l’agenda diplomatique de Xi Jinping. Avec les nauséabondes et pitoyables palinodies politiciennes du sarkozysme triomphant (« Affaire Mitterrand », népotisme caricatural, « Affaire Clearstream », cynisme d’État sur Gandrange, taxes carbone et professionnelle …), l’image internationale de la France se dégrada considérablement à l’étranger. D’ailleurs, la France est ouvertement devenue la risée des médias chinois.
http://www.nationspresse.info/?p=60896
Destinée à renforcer l’amitié sino-allemande, la coopération culturelle et intellectuelle (presse, éducation, tourisme) s’appuie sur un héritage patrimonial et civilisationnel enracinés. La Chine est d’ailleurs à l’honneur lors de la 61e Foire internationale du Livre de Francfort. Xi Jinping participera mardi 12 octobre aux cérémonies d’ouverture de cette incontournable manifestation littéraire. En outre, divers événements seront organisés afin de mettre en valeur l’exceptionnel patrimoine historique et culturel chinois auprès d’un large public allemand. Avant leur rencontre formelle, Xi Jinping avait présenté à Angela Merkel deux ouvrages en anglais sur l’énergie et la technologie informatique rédigés par l’ancien président chinois Jiang Zemin (également théoricien de la doctrine controversée puis abandonnée des « Trois Représentations »).
La coopération bilatérale dans les domaines géopolitique, diplomatique et géostratégique vise à promouvoir le développement et la paix au niveau mondial. La Chine soutient activement l’Allemagne afin qu’elle acquière un rôle plus important au sein des institutions internationales (ONU). Comme on le constate concrètement, le renforcement de la coopération sino-allemande sert directement les objectifs du Nouvel Ordre Mondial. La volonté chinoise de maintenir une communication et une coordination avec l’Allemagne pour les grandes questions mondiales (réforme du système financier international, « changement climatique », « sécurité alimentaire et énergétique ») en apporte d’ailleurs une illustration magistrale et une preuve indubitable.
En compagnie de Dominique de Villepin à Matignon.
Angela Merkel devint le 22 novembre
2005 le huitième chancelier fédéral de l'Allemagne
Après sa cruciale étape allemande de quatre jours, le vice-président chinois Xi Jinping poursuivra sa tournée diplomatique en Europe centrale (Bulgarie, Hongrie, Roumanie). Après avoir visité cinq pays, Xi Jinping regagnera la Chine mercredi 21 octobre.
Une politique diplomatique lisible, claire et franche contribua profondément au développement et à la consolidation des relations bilatérales sino-allemandes dans de multiples domaines. En revanche, les tergiversations diplomatiques et considérations sibyllines (cf droits de l’homme, Jeux Olympiques d’août 2008, Tibet et la rencontre furtive à Gdansk le 6 décembre 2008 entre Sarkozy et le controversé Dalaï Lama) plombèrent considérablement les relations bilatérales entre la France et la Chine. Dès la présidence de Charles De Gaulle (1890-1970), ces
relations furent tumultueuses et ambigües.
À la lumière de ces brèves explications, il ne faut donc pas s’étonner que le premier ministre chinois Wen Jiabao ait ouvertement boudé la France lors de son important périple diplomatique en Europe entre les 27 janvier et 2 février 2009. La France ne figurait pas non plus sur l’agenda diplomatique de Xi Jinping. Avec les nauséabondes et pitoyables palinodies politiciennes du sarkozysme triomphant (« Affaire Mitterrand », népotisme caricatural, « Affaire Clearstream », cynisme d’État sur Gandrange, taxes carbone et professionnelle …), l’image internationale de la France se dégrada considérablement à l’étranger. D’ailleurs, la France est ouvertement devenue la risée des médias chinois.
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Re: Actualité diplomatique
Le clair-obscur de la diplomatie algérienne
Dans le contexte électrique des relations algéro-égyptiennes, notre appareil diplomatique, on le voit tous les jours, est mis à rude épreuve devant le flot d’incivilités balancées depuis les plateaux du Nil, voire décochées depuis l’entourage du président Hosni Moubarak himself, à commencer par « waliyou el âhd » (le prince héritier) Gamal Moubarak. Et une nouvelle fois, la cacophonie, le manque de communication, les tergiversations et les déclarations brouillonnes auront marqué de leur empreinte la réponse de la diplomatie algérienne.
En revoyant le match « politique » entre Alger et le Caire depuis le début de cette crise, on notera que la première épreuve à laquelle Medelci & Co auront été soumis était la communication autour de l’affaire du caillassage du bus de l’équipe nationale. L’Algérie aurait-elle dû laisser ses joueurs disputer le match décisif du 14 novembre au Cairo Stadium après cette attaque ou bien les rapatrier sur-le-champ en exigeant des sanctions de la Fifa ? Difficile de répondre par « non » maintenant que le sort du match d’appui s’est conclu par un happy end. Toujours est-il que la riposte de l’Algérie au moment des faits a peu convaincu. Hachemi Djiar, le ministre des Sports, a observé dans un premier temps un profil bas avant que Mourad Medelci ne hausse un peu le ton pour aussitôt calmer le jeu. En somme, c’est Mohamed Raouraoua qui aura été l’homme de la situation et guère nos « politiques ». Bien sûr, l’Etat algérien, qui s’est gardé d’envenimer les choses au niveau diplomatique, s’est attaché par la suite à rattraper le coup en s’investissant « houkoumatane wa châban » dans cette incroyable « opération Khartoum » digne d’un débarquement militaire.
Et alors que l’armada médiatique égyptienne s’acharne sur nous, l’Algérie officielle se mure dans un silence assourdissant en jouant les bons seigneurs munificents. La stratégie eût été payante n’était cette impression que nous donnent nos dirigeants d’être à chaque fois mous, pusillanimes et, au final, peu concernés. C’est un fait : le pouvoir communique peu et mal. Chaque fois qu’un orage traverse le ciel Algérie ou qu’un scandale mettant en cause le régime algérien éclate, c’est la débâcle au sommet. Au mieux la langue de bois, quand ce n’est pas carrément le black-out. On l’a vu récemment avec l’affaire Mécili et la réaction tardive et embarrassée du MAE au moment où l’un de ses cadres, en l’occurrence le diplomate Mohamed Ziane Hasseni, a été arrêté et détenu de longs mois durant en France. Même chose avec l’affaire des moines de Tibhirine, ou encore suite à l’arrestation spectaculaire de cheb Mami. Sans oublier le long silence observé en haut lieu sur la loi du 23 février 2005 glorifiant la colonisation. L’interview accordée dernièrement par le chef de la diplomatie algérienne au quotidien Al Sharq al Awsat n’est pas pour démentir cette impression de « mollesse » imputée par l’opinion à nos autorités. Dans les forums de discussion sur le Net, nos dirigeants ont eu droit à une volée de bois vert.
Les internautes leur font principalement le grief de n’avoir pas fait preuve de suffisamment de fermeté vis-à-vis des pugilistes politico-cathodiques du Caire. Ce qu’illustrent justement les déclarations de notre ministre des Affaires étrangères à Al Sharq al Awsat : « Les relations algéro-égyptiennes, qui sont fortes, n’éprouvent pas le besoin d’une médiation et nous valorisons tout ce qui va dans le sens d’un rapprochement entre les deux peuples », tempère-t-il. Au sujet des excuses exigées de l’Algérie par l’Egypte comme préalable à une réconciliation, M. Medelci dira : « Ce n’est ni sérieux ni raisonnable », avant d’ajouter : « A-t-on demandé des excuses après l’attaque du bus au Caire ? C’est nous qui exigeons des excuses. De toutes les façons, nous préférons parler d’apaisement et (de la volonté) de tourner la page dans le cadre des relations fraternelles entre les deux pays. »
Un ton jugé trop conciliant par nos compatriotes. Aussi, sur le forum d’El Watan, Medelci et consorts en ont largement pris pour leur grade. Extrait : « Au lieu que la nomenklatura entière égyptienne s’incline à genoux pour demander pardon, c’est l’inverse qu’on entend, c’est-à-dire accusations, agressions contre les ressortissants algériens en Egypte, brimades, insultes, drapeau brûlé, chaînes hystériques contre nous. Ce long silence de nos autorités était inquiétant. Maintenant que Medelci a parlé, c’est un pétard mouillé qui ne veut absolument rien dire. Toujours la langue de bois, l’hypocrisie, la perfidie…M. Medelci, nous ne sommes pas Arabes ! Que vous le vouliez ou pas, nous ne voulons pas être les amis des Egyptiens ni écouter leur musique ni voir leurs films. Vous ne pouvez pas faire plier le peuple à vos désirs... Il faut taper sur la table et couper les relations avec ce pays, point barre ! »
Par M. B.
http://www.pressealgerie.fr
Dans le contexte électrique des relations algéro-égyptiennes, notre appareil diplomatique, on le voit tous les jours, est mis à rude épreuve devant le flot d’incivilités balancées depuis les plateaux du Nil, voire décochées depuis l’entourage du président Hosni Moubarak himself, à commencer par « waliyou el âhd » (le prince héritier) Gamal Moubarak. Et une nouvelle fois, la cacophonie, le manque de communication, les tergiversations et les déclarations brouillonnes auront marqué de leur empreinte la réponse de la diplomatie algérienne.
En revoyant le match « politique » entre Alger et le Caire depuis le début de cette crise, on notera que la première épreuve à laquelle Medelci & Co auront été soumis était la communication autour de l’affaire du caillassage du bus de l’équipe nationale. L’Algérie aurait-elle dû laisser ses joueurs disputer le match décisif du 14 novembre au Cairo Stadium après cette attaque ou bien les rapatrier sur-le-champ en exigeant des sanctions de la Fifa ? Difficile de répondre par « non » maintenant que le sort du match d’appui s’est conclu par un happy end. Toujours est-il que la riposte de l’Algérie au moment des faits a peu convaincu. Hachemi Djiar, le ministre des Sports, a observé dans un premier temps un profil bas avant que Mourad Medelci ne hausse un peu le ton pour aussitôt calmer le jeu. En somme, c’est Mohamed Raouraoua qui aura été l’homme de la situation et guère nos « politiques ». Bien sûr, l’Etat algérien, qui s’est gardé d’envenimer les choses au niveau diplomatique, s’est attaché par la suite à rattraper le coup en s’investissant « houkoumatane wa châban » dans cette incroyable « opération Khartoum » digne d’un débarquement militaire.
Et alors que l’armada médiatique égyptienne s’acharne sur nous, l’Algérie officielle se mure dans un silence assourdissant en jouant les bons seigneurs munificents. La stratégie eût été payante n’était cette impression que nous donnent nos dirigeants d’être à chaque fois mous, pusillanimes et, au final, peu concernés. C’est un fait : le pouvoir communique peu et mal. Chaque fois qu’un orage traverse le ciel Algérie ou qu’un scandale mettant en cause le régime algérien éclate, c’est la débâcle au sommet. Au mieux la langue de bois, quand ce n’est pas carrément le black-out. On l’a vu récemment avec l’affaire Mécili et la réaction tardive et embarrassée du MAE au moment où l’un de ses cadres, en l’occurrence le diplomate Mohamed Ziane Hasseni, a été arrêté et détenu de longs mois durant en France. Même chose avec l’affaire des moines de Tibhirine, ou encore suite à l’arrestation spectaculaire de cheb Mami. Sans oublier le long silence observé en haut lieu sur la loi du 23 février 2005 glorifiant la colonisation. L’interview accordée dernièrement par le chef de la diplomatie algérienne au quotidien Al Sharq al Awsat n’est pas pour démentir cette impression de « mollesse » imputée par l’opinion à nos autorités. Dans les forums de discussion sur le Net, nos dirigeants ont eu droit à une volée de bois vert.
Les internautes leur font principalement le grief de n’avoir pas fait preuve de suffisamment de fermeté vis-à-vis des pugilistes politico-cathodiques du Caire. Ce qu’illustrent justement les déclarations de notre ministre des Affaires étrangères à Al Sharq al Awsat : « Les relations algéro-égyptiennes, qui sont fortes, n’éprouvent pas le besoin d’une médiation et nous valorisons tout ce qui va dans le sens d’un rapprochement entre les deux peuples », tempère-t-il. Au sujet des excuses exigées de l’Algérie par l’Egypte comme préalable à une réconciliation, M. Medelci dira : « Ce n’est ni sérieux ni raisonnable », avant d’ajouter : « A-t-on demandé des excuses après l’attaque du bus au Caire ? C’est nous qui exigeons des excuses. De toutes les façons, nous préférons parler d’apaisement et (de la volonté) de tourner la page dans le cadre des relations fraternelles entre les deux pays. »
Un ton jugé trop conciliant par nos compatriotes. Aussi, sur le forum d’El Watan, Medelci et consorts en ont largement pris pour leur grade. Extrait : « Au lieu que la nomenklatura entière égyptienne s’incline à genoux pour demander pardon, c’est l’inverse qu’on entend, c’est-à-dire accusations, agressions contre les ressortissants algériens en Egypte, brimades, insultes, drapeau brûlé, chaînes hystériques contre nous. Ce long silence de nos autorités était inquiétant. Maintenant que Medelci a parlé, c’est un pétard mouillé qui ne veut absolument rien dire. Toujours la langue de bois, l’hypocrisie, la perfidie…M. Medelci, nous ne sommes pas Arabes ! Que vous le vouliez ou pas, nous ne voulons pas être les amis des Egyptiens ni écouter leur musique ni voir leurs films. Vous ne pouvez pas faire plier le peuple à vos désirs... Il faut taper sur la table et couper les relations avec ce pays, point barre ! »
Par M. B.
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Re: Actualité diplomatique
Paris reporte une visite de Bernard Kouchner à Alger après les déclarations de Medelci:
Une visite à Alger du ministre français des Affaires Etrangères, prévue cette semaine, a été reportée à la demande du gouvernement français, a appris TSA d'une source diplomatique algérienne qui a requis l’anonymat. Le déplacement de Bernard Kouchner en Algérie devrait avoir lieu à la fin février ou début mars prochain, a précisé notre source.
Les Français ont expliqué ce report par leur volonté de mieux préparer la visite durant laquelle d’importants dossiers seront évoqués, notamment la prochaine visite du président Bouteflika en France qui pourrait intervenir en juin ou juillet prochain. Mais Alger soupçonne un lien avec les dernières déclarations de Mourad Medelci, ministre des Affaires étrangères, concernant la décision française d’inscrire l’Algérie sur une liste de pays à risque.
Le ministre algérien a notamment convoqué l’ambassadeur de France à Alger pour protester officiellement contre la décision de Paris. Face au diplomate, M. Medelci a demandé un retrait de l’Algérie de cette liste. « Cette mesure a été prise sans aucune consultation avec l’Algérie. Nous l’avons apprise par voie de presse », a dit le ministre, lundi sur l’ENTV, ajoutant que l’Algérie est « un pays qui règle ses problèmes de sécurité ». « Nous sommes extrêmement surpris de cette décision discriminatoire et inacceptable. Notre message diplomatique est passée, nous attendons le retrait de l’Algérie de cette liste, car ce type de solutions ne règle rien », a précisé M. Medelci. Une réaction qui a provoqué un nouveau coup de froid dans les relations bilatérales.
http://www.tsa-algerie.com
Une visite à Alger du ministre français des Affaires Etrangères, prévue cette semaine, a été reportée à la demande du gouvernement français, a appris TSA d'une source diplomatique algérienne qui a requis l’anonymat. Le déplacement de Bernard Kouchner en Algérie devrait avoir lieu à la fin février ou début mars prochain, a précisé notre source.
Les Français ont expliqué ce report par leur volonté de mieux préparer la visite durant laquelle d’importants dossiers seront évoqués, notamment la prochaine visite du président Bouteflika en France qui pourrait intervenir en juin ou juillet prochain. Mais Alger soupçonne un lien avec les dernières déclarations de Mourad Medelci, ministre des Affaires étrangères, concernant la décision française d’inscrire l’Algérie sur une liste de pays à risque.
Le ministre algérien a notamment convoqué l’ambassadeur de France à Alger pour protester officiellement contre la décision de Paris. Face au diplomate, M. Medelci a demandé un retrait de l’Algérie de cette liste. « Cette mesure a été prise sans aucune consultation avec l’Algérie. Nous l’avons apprise par voie de presse », a dit le ministre, lundi sur l’ENTV, ajoutant que l’Algérie est « un pays qui règle ses problèmes de sécurité ». « Nous sommes extrêmement surpris de cette décision discriminatoire et inacceptable. Notre message diplomatique est passée, nous attendons le retrait de l’Algérie de cette liste, car ce type de solutions ne règle rien », a précisé M. Medelci. Une réaction qui a provoqué un nouveau coup de froid dans les relations bilatérales.
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Re: Actualité diplomatique
Diplomatie : M. Khemri, nouvel ambassadeur d’Algérie en Estonie
Le gouvernement estonien a donné son agrément à la nomination de M. Abdelkader Khemri, en qualité d'ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République algérienne démocratique et populaire auprès de la République de l'Estonie avec résidence à Varsovie, a indiqué, hier, un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
Source: EL MOUDJAHID
Le gouvernement estonien a donné son agrément à la nomination de M. Abdelkader Khemri, en qualité d'ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République algérienne démocratique et populaire auprès de la République de l'Estonie avec résidence à Varsovie, a indiqué, hier, un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
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Re: Actualité diplomatique
Il tente de fausser le débat sur la criminalisation de la colonisation : La diversion de l’état Français
La dérive sémantique de Kouchner, insinuant que le gouvernement algérien pourrait ne pas se montrer solidaire des députés de l’Alliance présidentielle, ne signifie rien d’autre que le chef de la diplomatie française se range dans le camp de ceux qui tentent de défendre les bourreaux de centaines de milliers d’Algériens. Entre l’Algérie et la France, il règne désormais un climat de guerre froide. Un climat aggravé, depuis lundi, par la réaction intempestive aux allures d’ingérence de députés de la droite française à l’initiative de plus de 125 parlementaires algériens d’élaborer une proposition de loi criminalisant le colonialisme et une déclaration de Bernard Kouchner, le ministre français des Affaires étrangères, faite le lendemain, laissant entendre que l’Exécutif algérien pourrait ne pas cautionner la démarche initiée par les partis membres de l’Alliance présidentielle.
n’en fallait certainement pas plus pour avoir la certitude que les relations algéro-françaises se sont, effectivement, engouffrées dans une crise complexe. Il faut probablement remonter aux années 1970, précisément au temps du président Giscard, pour retrouver une atmosphère aussi délétère entre l’Algérie et la France. La tournure prise, aujourd’hui, par les relations algéro-françaises était prévisible. Depuis près d’une année, il ne se passe pratiquement plus un jour sans que des protestations fusent d’un coté comme de l’autre pour d’innombrables raisons. Fait notable toutefois : les réactions de contestations viennent beaucoup plus souvent de la partie algérienne que française.
Il faut dire que la décision de la justice française d’ordonner au mois d’août 2008, dans le cadre de l’affaire de l’assassinat en 1987 à Paris de Ali Mecili, l’arrestation du responsable du protocole du ministère algérien des Affaires étrangères, Mohamed Ziane Hasseni, et son initiative récente de rouvrir le dossier des moines de Tibhirine ont été perçues à Alger comme des provocations. Si les autorités algériennes ont préféré jusque-là garder leur sang-froid et rester mesurées pour ne pas envenimer davantage la situation, il n’en demeure pas moins que de nombreux observateurs ne se sont pas empêchés d’interpréter l’intrusion inattendue dans les relations algéro-françaises de ces deux dossiers (affaires de l’assassinat de Ali Mecili et des moines de Tibhirine) comme une tentative du gouvernement français de faire pression sur Alger et de peser sur le cours des discussions engagées par les deux parties sur d’innombrables dossiers.
Cela, surtout qu’avec le temps, il ressort que les griefs retenus à l’encontre de Mohamed Ziane Hasseni, tout autant que les accusations portées par le général François Buchwalter à l’encontre de l’armée algérienne dans le cadre de l’enquête ouverte sur l’assassinat des moines de Tibhirine, sont soutenus par des arguments tirés par les cheveux, voire même complètement infondés (lire l’article,paru dans notre édition d’hier, consacré à Mohammed Ziane Hasseni).
Coup de poignard dans le dos
La grande polémique suscitée de part et d’autre de la Méditerranée par ces deux épisodes a participé, dans une large part, à exacerber la tension déjà vive entre les deux pays, créée par l’initiative du Parlement français, d’adopter une loi glorifiant la colonisation française en Algérie. Il n’est un secret pour personne que celle-ci a été ressentie comme un coup de poignard dans le dos par les autorités algériennes surtout que les entreprises françaises commençaient à avoir un réel traitement de faveur en Algérie.
Ce n’est pas tout : le président Bouteflika était également sur le point de signer un accord d’amitié avec la France. Inutile de dire que le « coup » de l’Assemblée française a été appréhendé à Alger comme une « suprême insulte » eu égard au crime colonial commis par la France en Algérie et, bien évidemment, une tentative de la droite française de vendre aux Algériens un traité d’amitié au rabais. En s’illustrant avec une « sortie » aussi provocatrice qu’inamicale, l’Assemblée française prouve non seulement que, près d’un demi-siècle après, le colonialisme et la sale guerre menée en Algérie ne sont toujours pas assumés en France, mais qu’aussi le parti qui a porté Nicolas Sarkozy au pouvoir est demeuré nostalgique de cette sombre et sinistre période de l’histoire de France. Chose d’ailleurs que le Parti communiste français (PCF) a regrettée hier.
La dérive sémantique de Bernard Kouchner – qui insinue, dans ses déclarations de mardi, que le gouvernement algérien pourrait ne pas se montrer solidaire des députés de l’Alliance présidentielle – ne signifie rien d’autre que le chef de la diplomatie française se range, lui aussi, dans le camp de ceux qui tentent aujourd’hui de défendre en France les bourreaux de centaines de milliers d’Algériens assassinés par le colonialisme français. Plus grave, en rappelant avec arrogance que « le gouvernement algérien n’a pas encore pris position », Bernard Kouchner laisse entendre que l’Etat algérien se rendra complice des plus inqualifiables des reniements et que celui-ci travaille, en définitive, à la solde des nostalgiques de l’Algérie française.
Pour tous les observateurs, ces déclarations sont amplement suffisantes pour accuser Bernard Kouchner de complicité de crime et constituent une raison suffisante pour lui ôter, au moins, son titre d’humanitaire.
Source:EL WATAN
La dérive sémantique de Kouchner, insinuant que le gouvernement algérien pourrait ne pas se montrer solidaire des députés de l’Alliance présidentielle, ne signifie rien d’autre que le chef de la diplomatie française se range dans le camp de ceux qui tentent de défendre les bourreaux de centaines de milliers d’Algériens. Entre l’Algérie et la France, il règne désormais un climat de guerre froide. Un climat aggravé, depuis lundi, par la réaction intempestive aux allures d’ingérence de députés de la droite française à l’initiative de plus de 125 parlementaires algériens d’élaborer une proposition de loi criminalisant le colonialisme et une déclaration de Bernard Kouchner, le ministre français des Affaires étrangères, faite le lendemain, laissant entendre que l’Exécutif algérien pourrait ne pas cautionner la démarche initiée par les partis membres de l’Alliance présidentielle.
n’en fallait certainement pas plus pour avoir la certitude que les relations algéro-françaises se sont, effectivement, engouffrées dans une crise complexe. Il faut probablement remonter aux années 1970, précisément au temps du président Giscard, pour retrouver une atmosphère aussi délétère entre l’Algérie et la France. La tournure prise, aujourd’hui, par les relations algéro-françaises était prévisible. Depuis près d’une année, il ne se passe pratiquement plus un jour sans que des protestations fusent d’un coté comme de l’autre pour d’innombrables raisons. Fait notable toutefois : les réactions de contestations viennent beaucoup plus souvent de la partie algérienne que française.
Il faut dire que la décision de la justice française d’ordonner au mois d’août 2008, dans le cadre de l’affaire de l’assassinat en 1987 à Paris de Ali Mecili, l’arrestation du responsable du protocole du ministère algérien des Affaires étrangères, Mohamed Ziane Hasseni, et son initiative récente de rouvrir le dossier des moines de Tibhirine ont été perçues à Alger comme des provocations. Si les autorités algériennes ont préféré jusque-là garder leur sang-froid et rester mesurées pour ne pas envenimer davantage la situation, il n’en demeure pas moins que de nombreux observateurs ne se sont pas empêchés d’interpréter l’intrusion inattendue dans les relations algéro-françaises de ces deux dossiers (affaires de l’assassinat de Ali Mecili et des moines de Tibhirine) comme une tentative du gouvernement français de faire pression sur Alger et de peser sur le cours des discussions engagées par les deux parties sur d’innombrables dossiers.
Cela, surtout qu’avec le temps, il ressort que les griefs retenus à l’encontre de Mohamed Ziane Hasseni, tout autant que les accusations portées par le général François Buchwalter à l’encontre de l’armée algérienne dans le cadre de l’enquête ouverte sur l’assassinat des moines de Tibhirine, sont soutenus par des arguments tirés par les cheveux, voire même complètement infondés (lire l’article,paru dans notre édition d’hier, consacré à Mohammed Ziane Hasseni).
Coup de poignard dans le dos
La grande polémique suscitée de part et d’autre de la Méditerranée par ces deux épisodes a participé, dans une large part, à exacerber la tension déjà vive entre les deux pays, créée par l’initiative du Parlement français, d’adopter une loi glorifiant la colonisation française en Algérie. Il n’est un secret pour personne que celle-ci a été ressentie comme un coup de poignard dans le dos par les autorités algériennes surtout que les entreprises françaises commençaient à avoir un réel traitement de faveur en Algérie.
Ce n’est pas tout : le président Bouteflika était également sur le point de signer un accord d’amitié avec la France. Inutile de dire que le « coup » de l’Assemblée française a été appréhendé à Alger comme une « suprême insulte » eu égard au crime colonial commis par la France en Algérie et, bien évidemment, une tentative de la droite française de vendre aux Algériens un traité d’amitié au rabais. En s’illustrant avec une « sortie » aussi provocatrice qu’inamicale, l’Assemblée française prouve non seulement que, près d’un demi-siècle après, le colonialisme et la sale guerre menée en Algérie ne sont toujours pas assumés en France, mais qu’aussi le parti qui a porté Nicolas Sarkozy au pouvoir est demeuré nostalgique de cette sombre et sinistre période de l’histoire de France. Chose d’ailleurs que le Parti communiste français (PCF) a regrettée hier.
La dérive sémantique de Bernard Kouchner – qui insinue, dans ses déclarations de mardi, que le gouvernement algérien pourrait ne pas se montrer solidaire des députés de l’Alliance présidentielle – ne signifie rien d’autre que le chef de la diplomatie française se range, lui aussi, dans le camp de ceux qui tentent aujourd’hui de défendre en France les bourreaux de centaines de milliers d’Algériens assassinés par le colonialisme français. Plus grave, en rappelant avec arrogance que « le gouvernement algérien n’a pas encore pris position », Bernard Kouchner laisse entendre que l’Etat algérien se rendra complice des plus inqualifiables des reniements et que celui-ci travaille, en définitive, à la solde des nostalgiques de l’Algérie française.
Pour tous les observateurs, ces déclarations sont amplement suffisantes pour accuser Bernard Kouchner de complicité de crime et constituent une raison suffisante pour lui ôter, au moins, son titre d’humanitaire.
Source:EL WATAN
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Re: Actualité diplomatique
Israël a rejeté les demandes de l'ONU concernant le rapport sur la guerre de Gaza
Israël a rejeté les demandes des Nations Unies pour une enquête indépendante sur sa guerre de l'année dernière dans la bande de Gaza, qui a coûté la vie à plus de 1400 Palestiniens.
Un haut fonctionnaire du bureau de Premier Ministre Israélien, Benjamin Netanyahu, a déclaré Vendredi que le rapport qu’Israël a donné au Secrétaire Général de l'ONU, Ban Ki-moon, sur les enquêtes qu'il a conduit plus tôt ce mois sur l’Opération Plomb Durci, est suffisant.
« Israël juge que le rapport qu'il a présenté au Secrétaire Général de l'ONU était une réponse sérieuse, totale, crédible et complète », a indiqué le haut fonctionnaire.
« Nous pensons que nous menons des enquêtes crédibles et que nous avons des procédures en place pour étudier ce genre de sujet qui sont aussi bonnes que celles existant dans les autres pays du monde », a-t-il ajouté.
Le rejet d'Israël vient après que Ban Ki-moon a à plusieurs reprises invité Tel Aviv à autoriser une enquête indépendante sur la guerre de Gaza.
Les Nations Unies ont fustigé Israël la semaine dernière en qualifiant le rapport d'Israël de peu fiable.
Le rapport de l'ONU mené par l'ancien juge Sud-Africain, Richard Goldstone, a conclu en Septembre dernier qu'Israël a effectué « des attaques délibérées contre des civils et contre des biens civils » lors de la guerre de Gaza de Janvier-Décembre.
Le rapport de 575 pages commandé par l’ONU avance sept incidents dans lesquels des civils Palestiniens ont été tués par balles alors qu’ils quittaient leurs maisons, essayant de courir pour se mettre en sécurité ou ondulant des drapeaux blancs.
En Novembre 2009, l'Assemblée Générale de l'ONU a adopté une résolution qui accuse Israël de crimes de guerre et d’actes criminels contre l'humanité lors du massacre de Gaza qui a duré des semaines.
Lien de l'article original:
http://www.presstv.ir/detail.aspx?id=118443§ionid=351020202
Israël a rejeté les demandes des Nations Unies pour une enquête indépendante sur sa guerre de l'année dernière dans la bande de Gaza, qui a coûté la vie à plus de 1400 Palestiniens.
Un haut fonctionnaire du bureau de Premier Ministre Israélien, Benjamin Netanyahu, a déclaré Vendredi que le rapport qu’Israël a donné au Secrétaire Général de l'ONU, Ban Ki-moon, sur les enquêtes qu'il a conduit plus tôt ce mois sur l’Opération Plomb Durci, est suffisant.
« Israël juge que le rapport qu'il a présenté au Secrétaire Général de l'ONU était une réponse sérieuse, totale, crédible et complète », a indiqué le haut fonctionnaire.
« Nous pensons que nous menons des enquêtes crédibles et que nous avons des procédures en place pour étudier ce genre de sujet qui sont aussi bonnes que celles existant dans les autres pays du monde », a-t-il ajouté.
Le rejet d'Israël vient après que Ban Ki-moon a à plusieurs reprises invité Tel Aviv à autoriser une enquête indépendante sur la guerre de Gaza.
Les Nations Unies ont fustigé Israël la semaine dernière en qualifiant le rapport d'Israël de peu fiable.
Le rapport de l'ONU mené par l'ancien juge Sud-Africain, Richard Goldstone, a conclu en Septembre dernier qu'Israël a effectué « des attaques délibérées contre des civils et contre des biens civils » lors de la guerre de Gaza de Janvier-Décembre.
Le rapport de 575 pages commandé par l’ONU avance sept incidents dans lesquels des civils Palestiniens ont été tués par balles alors qu’ils quittaient leurs maisons, essayant de courir pour se mettre en sécurité ou ondulant des drapeaux blancs.
En Novembre 2009, l'Assemblée Générale de l'ONU a adopté une résolution qui accuse Israël de crimes de guerre et d’actes criminels contre l'humanité lors du massacre de Gaza qui a duré des semaines.
Lien de l'article original:
http://www.presstv.ir/detail.aspx?id=118443§ionid=351020202
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Re: Actualité diplomatique
Ironie sur Kadhafi: les USA "regrettent", envoient un émissaire
Les Etats-Unis ont exprimé mardi des "regrets" pour avoir ironisé sur le numéro un libyen Mouammar Kadhafi et annoncé qu'un diplomate américain de haut rang allait se rendre à Tripoli pour des consultations.
"Je regrette que mes commentaires soient devenus un obstacle à l'amélioration de nos relations bilatérales", a déclaré le porte-parole du département d'Etat, Philip Crowley, ajoutant que Jeffrey Feltman, secrétaire d'Etat adjoint, se rendrait à Tripoli.
La Libye a protesté officiellement la semaine dernière contre les propos tenus vendredi 26 février par M. Crowley au sujet de l'appel du colonel Kadhafi à la guerre sainte contre la Suisse.
Le porte-parole du département d'Etat avait dit en riant que cet appel lui rappelait la diatribe insolite et interminable du dirigeant libyen à la tribune de l'ONU en septembre dernier: "Beaucoup de mots, beaucoup de papier volant un peu partout, et pas forcément beaucoup de sens".
http://www.dakaronline.net
Les Etats-Unis ont exprimé mardi des "regrets" pour avoir ironisé sur le numéro un libyen Mouammar Kadhafi et annoncé qu'un diplomate américain de haut rang allait se rendre à Tripoli pour des consultations.
"Je regrette que mes commentaires soient devenus un obstacle à l'amélioration de nos relations bilatérales", a déclaré le porte-parole du département d'Etat, Philip Crowley, ajoutant que Jeffrey Feltman, secrétaire d'Etat adjoint, se rendrait à Tripoli.
La Libye a protesté officiellement la semaine dernière contre les propos tenus vendredi 26 février par M. Crowley au sujet de l'appel du colonel Kadhafi à la guerre sainte contre la Suisse.
Le porte-parole du département d'Etat avait dit en riant que cet appel lui rappelait la diatribe insolite et interminable du dirigeant libyen à la tribune de l'ONU en septembre dernier: "Beaucoup de mots, beaucoup de papier volant un peu partout, et pas forcément beaucoup de sens".
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Re: Actualité diplomatique
Kirghizstan: efforts diplomatiques accrus pour une sortie de crise pacifique
ALGER - Les efforts diplomatiques se sont multipliés ces derniers jours en vue de parvenir à une issue pacifique à la crise politique au Kirghizstan, née du soulèvement populaire sanglant qui a évincé la semaine dernière le président Kourmanbek Bakiev et porté au pouvoir l'opposition. En visite mercredi dans la capitale Bichkek, le secrétaire d'Etat américain adjoint pour l'Asie centrale et méridionale Robert Blake, a fait part de son "optimisme" quant aux mesures prises par le gouvernement intérimaire kirghiz dirigé par Rosa Otounbaïeva.
Source:alkhabar
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Re: Actualité diplomatique
Gréco-turque : Papandréou reçoit Erdogan pour établir la confiance
La crise économique pourrait favoriser une détente militaire gréco-turque.
En 1999, la compassion des Grecs pour les Turcs victimes d'un séisme meurtrier avait permis à Athènes et Ankara d'amorcer un rapprochement historique, alors qualifié de «diplomatie du tremblement de terre». Pour 2010, il faudra peut-être parler de «diplomatie de la crise économique». Accompagné de dix ministres et d'une centaine d'hommes d'affaires, Recep Tayyip Erdogan, le chef du gouvernement turc, entame ce vendredi une visite de deux jours chez son voisin, au bord de la faillite, pour resserrer les liens entre les deux pays. «Nous, les Turcs, avons une expérience à partager car, en 2001, nous avons également vécu une crise profonde et nous pouvons donc aider les Grecs», fait valoir un de ses conseillers. Le plan d'économies drastiques engagé par la Grèce a placé la question de la réduction des budgets militaires de ces deux anciens ennemis au cœur de la visite. «Le sujet de l'armement sera mis sur la table», confirme le conseiller d'Erdogan.
Après des décennies de rapports conflictuels et après avoir failli entrer en guerre pour un îlot inhabité en 1996, la Turquie et la Grèce ont nettement amélioré leurs relations. Mais celles-ci butent encore sur le conflit à Chypre et sur le partage de souveraineté en mer Égée. Résultat, «les deux pays se livrent à une course aux armements», explique Lale Kemal, spécialiste des questions militaires. Côté turc, le Conseil national de sécurité considère toujours la Grèce comme la menace extérieure numéro un. La Grèce, elle, a prévu de consacrer en 2010 2,8% de son PIB à ses dépenses militaires, un des taux les plus élevés de l'Union européenne. Mais Dominique Strauss Kahn, patron du FMI, a prévenu que, dans le cadre du prêt accordé par l'institution monétaire, ce budget serait «clairement diminué» dans les années à venir.
Provocations turques
Ces dernières semaines, le gouvernement turc a multiplié les déclarations en faveur d'une désescalade réciproque. «Il est temps de réduire les dépenses militaires (…) entre la Turquie et la Grèce», a lancé Egemen Bagis, ministre chargé des négociations d'adhésion à l'Union européenne, ajoutant que ni l'un ni l'autre n'avaient «besoin de sous-marins français ou allemands». Si de l'autre côté de la mer Égée le diagnostic est partagé, on insiste sur la responsabilité turque. Panos Beglitis, vice-ministre grec de la Défense, a rétorqué que la Turquie devait au préalable respecter «les traités internationaux pour créer un climat de confiance».
L'armée turque viole en effet quotidiennement l'espace aérien grec en mer Égée. En Grèce, ces provocations provoquent des réactions nationalistes, attisent les sentiments de peur vis-à-vis du puissant voisin, qui possède la 2e armée de l'Otan, et ravivent les blessures historiques.
Mettre un terme aux intimidations militaires n'est pas aisé pour le pouvoir civil turc : le budget de la défense échappe toujours au contrôle du Parlement et l'armée n'est pas entièrement soumise à l'autorité du gouvernement. Mais la perte de pouvoir politique des militaires qui s'accélère en Turquie « devrait finir par venir à bout de ces survols, c'est le chant du cygne de l'armée», prédit Harry Tzimitras, professeur de relations internationales à l'université de Bilgi à Istanbul.
La normalisation des relations pourrait d'autant être facilitée que la dispute pour le contrôle des eaux égéennes a perdu de son intérêt : la qualité du pétrole contenu dans ses sous-sols s'est finalement révélée médiocre, et son extraction serait très coûteuse. Militairement, la mer Égée n'est d'ailleurs plus une priorité pour Ankara : ces dernières années, une des deux armées qui était stationnée sur la côte ouest a été redéployée dans le sud-est du pays pour combattre la guérilla du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).
Athènes aura sa mosquée
Le gouvernement socialiste multiplie les efforts pour renforcer les relations diplomatiques avec la Turquie. Il y a huit mois, Georges Papandréou, le premier ministre grec, se rendait à Istanbul, à l'occasion de sa participation au Conseil ministériel de la coopération de l'Europe du Sud-Est. Depuis, les deux pays travaillent sur leur rapprochement. Selon plusieurs experts, c'est pour mieux préparer la visite de son homologue turc que Georges Papandréou a demandé d'accélérer les travaux de la mosquée d'Athènes. Longtemps bloquée par la puissante Église orthodoxe grecque, la construction de la mosquée d'Athènes est le fruit de trois lois (en 1939, janvier 2000 et octobre 2006). Malgré les réticences, notamment de l'extrême droite, la mosquée devait voir le jour dans le quartier industriel d'Elaiona. Les autorités grecques réfutent les explications de la presse, évoquant un «cadeau au premier ministre turc». Selon Thanos Dokos, du centre de recherche Eliamep, «avec l'arrivée d'immigrés venus d'Afrique et d'Asie, le nombre de musulmans en Grèce ne cesse d'augmenter», souligne-t-il. «Papandréou a fait accélérer les choses mais cela n'est pas directement lié à la visite du premier ministre turc», conclut-il. La mosquée ouvrira ses portes d'ici la fin de l'année.
http://www.lefigaro.fr
La crise économique pourrait favoriser une détente militaire gréco-turque.
En 1999, la compassion des Grecs pour les Turcs victimes d'un séisme meurtrier avait permis à Athènes et Ankara d'amorcer un rapprochement historique, alors qualifié de «diplomatie du tremblement de terre». Pour 2010, il faudra peut-être parler de «diplomatie de la crise économique». Accompagné de dix ministres et d'une centaine d'hommes d'affaires, Recep Tayyip Erdogan, le chef du gouvernement turc, entame ce vendredi une visite de deux jours chez son voisin, au bord de la faillite, pour resserrer les liens entre les deux pays. «Nous, les Turcs, avons une expérience à partager car, en 2001, nous avons également vécu une crise profonde et nous pouvons donc aider les Grecs», fait valoir un de ses conseillers. Le plan d'économies drastiques engagé par la Grèce a placé la question de la réduction des budgets militaires de ces deux anciens ennemis au cœur de la visite. «Le sujet de l'armement sera mis sur la table», confirme le conseiller d'Erdogan.
Après des décennies de rapports conflictuels et après avoir failli entrer en guerre pour un îlot inhabité en 1996, la Turquie et la Grèce ont nettement amélioré leurs relations. Mais celles-ci butent encore sur le conflit à Chypre et sur le partage de souveraineté en mer Égée. Résultat, «les deux pays se livrent à une course aux armements», explique Lale Kemal, spécialiste des questions militaires. Côté turc, le Conseil national de sécurité considère toujours la Grèce comme la menace extérieure numéro un. La Grèce, elle, a prévu de consacrer en 2010 2,8% de son PIB à ses dépenses militaires, un des taux les plus élevés de l'Union européenne. Mais Dominique Strauss Kahn, patron du FMI, a prévenu que, dans le cadre du prêt accordé par l'institution monétaire, ce budget serait «clairement diminué» dans les années à venir.
Provocations turques
Ces dernières semaines, le gouvernement turc a multiplié les déclarations en faveur d'une désescalade réciproque. «Il est temps de réduire les dépenses militaires (…) entre la Turquie et la Grèce», a lancé Egemen Bagis, ministre chargé des négociations d'adhésion à l'Union européenne, ajoutant que ni l'un ni l'autre n'avaient «besoin de sous-marins français ou allemands». Si de l'autre côté de la mer Égée le diagnostic est partagé, on insiste sur la responsabilité turque. Panos Beglitis, vice-ministre grec de la Défense, a rétorqué que la Turquie devait au préalable respecter «les traités internationaux pour créer un climat de confiance».
L'armée turque viole en effet quotidiennement l'espace aérien grec en mer Égée. En Grèce, ces provocations provoquent des réactions nationalistes, attisent les sentiments de peur vis-à-vis du puissant voisin, qui possède la 2e armée de l'Otan, et ravivent les blessures historiques.
Mettre un terme aux intimidations militaires n'est pas aisé pour le pouvoir civil turc : le budget de la défense échappe toujours au contrôle du Parlement et l'armée n'est pas entièrement soumise à l'autorité du gouvernement. Mais la perte de pouvoir politique des militaires qui s'accélère en Turquie « devrait finir par venir à bout de ces survols, c'est le chant du cygne de l'armée», prédit Harry Tzimitras, professeur de relations internationales à l'université de Bilgi à Istanbul.
La normalisation des relations pourrait d'autant être facilitée que la dispute pour le contrôle des eaux égéennes a perdu de son intérêt : la qualité du pétrole contenu dans ses sous-sols s'est finalement révélée médiocre, et son extraction serait très coûteuse. Militairement, la mer Égée n'est d'ailleurs plus une priorité pour Ankara : ces dernières années, une des deux armées qui était stationnée sur la côte ouest a été redéployée dans le sud-est du pays pour combattre la guérilla du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).
Athènes aura sa mosquée
Le gouvernement socialiste multiplie les efforts pour renforcer les relations diplomatiques avec la Turquie. Il y a huit mois, Georges Papandréou, le premier ministre grec, se rendait à Istanbul, à l'occasion de sa participation au Conseil ministériel de la coopération de l'Europe du Sud-Est. Depuis, les deux pays travaillent sur leur rapprochement. Selon plusieurs experts, c'est pour mieux préparer la visite de son homologue turc que Georges Papandréou a demandé d'accélérer les travaux de la mosquée d'Athènes. Longtemps bloquée par la puissante Église orthodoxe grecque, la construction de la mosquée d'Athènes est le fruit de trois lois (en 1939, janvier 2000 et octobre 2006). Malgré les réticences, notamment de l'extrême droite, la mosquée devait voir le jour dans le quartier industriel d'Elaiona. Les autorités grecques réfutent les explications de la presse, évoquant un «cadeau au premier ministre turc». Selon Thanos Dokos, du centre de recherche Eliamep, «avec l'arrivée d'immigrés venus d'Afrique et d'Asie, le nombre de musulmans en Grèce ne cesse d'augmenter», souligne-t-il. «Papandréou a fait accélérer les choses mais cela n'est pas directement lié à la visite du premier ministre turc», conclut-il. La mosquée ouvrira ses portes d'ici la fin de l'année.
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Re: Actualité diplomatique
L’Algérie accorde 10 millions de dollars d'aide alimentaire à six pays africains
L'Algérie a accordé une aide alimentaire de 15.000 tonnes de riz d'une valeur de 10 millions de dollars à six pays africains fortement affectés par la sécheresse, a indiqué mercredi le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines Abdelkader Messahel.
Cette aide a bénéficié à la Mauritanie, au Mali, au Niger, eu Tchad, au Zimbabwe et à l'Ethiopie, a précisé M. Messahel à l'agence algérienne APS. "Cette action (...) est un nouveau témoignage de la solidarité agissante et de la participation de l'Algérie à l'œuvre d'émancipation de l'Afrique ainsi qu'à son développement économique et social", a-t-il ajouté.
http://www.tsa-algerie.com
L'Algérie a accordé une aide alimentaire de 15.000 tonnes de riz d'une valeur de 10 millions de dollars à six pays africains fortement affectés par la sécheresse, a indiqué mercredi le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines Abdelkader Messahel.
Cette aide a bénéficié à la Mauritanie, au Mali, au Niger, eu Tchad, au Zimbabwe et à l'Ethiopie, a précisé M. Messahel à l'agence algérienne APS. "Cette action (...) est un nouveau témoignage de la solidarité agissante et de la participation de l'Algérie à l'œuvre d'émancipation de l'Afrique ainsi qu'à son développement économique et social", a-t-il ajouté.
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Re: Actualité diplomatique
Assaut d'amabilités entre Santos et Chavez à l'ouverture d'un sommet Colombie-Venezuela
Les présidents colombien et vénézuélien Juan Manuel Santos et Hugo Chavez ont fait assaut d'amabilités mardi à l'ouverture de leur sommet, l'un assurant qu'il ferait "tout" pour la réconciliation et l'autre promettant de la rechercher "coûte que coûte".
Nous nous rendons dans un lieu historique (la dernière demeure de Simon Bolivar, ndlr) afin de chercher à rétablir les relations entre deux pays frères, le Venezuela et la Colombie", rompues le 22 juillet, "de manière ferme et durable", a déclaré à la presse le président colombien à sa descente d'avion, peu avant 13h00 (18h00 GMT).
"Nous ferons tout ce qui est à notre portée pour qu'il en soit ainsi", a-t-il ajouté depuis Santa Marta port caribéen situé à 950 km au nord de Bogota, lieu de rendez-vous choisi d'un commun accord avec son homologue.
Le président Chavez a pour sa part réitéré à la Colombie "son amour éternel". "Nous voulons construire la paix entre nous, coûte que coûte", a-t-il ajouté avant la rencontre, qui a démarré un peu après 14h00 (19h00 GMT) et devrait durer plusieurs heures.
Les deux chefs d'Etat, qui se réunissent à la Villa San Pedro Alejandrino, dernière demeure du général Simon Bolivar, héros national des deux pays ayant joué un rôle clef dans l'émancipation des colonies espagnoles, ont aussi multiplié les gestes symboliques censés exprimer leur amitié.
Le chef de l'Etat colombien a fait pendre aux fenêtres du cockpit de son avion les drapeaux de Colombie et du Venezuela. Il s'était aussi assuré que soient rendus à son homologue les honneurs militaires.
Hugo Chavez a offert un bouquet de fleurs à la ministre colombienne des Affaires étrangères Maria Angela Holguin, venue le recevoir.
Il a également souhaité un bon anniversaire à Juan Manuel Santos qui a 59 ans mardi.
Avant la rencontre, la Colombie a toutefois fait preuve de plus de prudence sur ses chances de réussite. "Nous sommes dans une attente optimiste, mais modérée", a déclaré Maria Angela Holguin.
"Nous attendons que démarre un dialogue clair et transparent, qui doit être permanent, car ces hauts et ces bas ne peuvent continuer", a-t-elle ajouté.
M. Santos s'est dit "optimiste, sans vouloir créer trop d'attentes".
Le sommet entre les présidents colombien et vénézuélien a été annoncé dimanche, au lendemain de l'investiture de Juan Manuel Santos, ex-ministre de la Défense de droite, vainqueur de l'élection présidentielle du 20 juin en Colombie.
Lors de sa prise de fonction, Santos avait souhaité un "dialogue franc et direct" entre son pays et le Venezuela pour résoudre la crise les opposant.
Le Venezuela avait rompu le 22 juillet ses relations diplomatiques avec la Colombie, après la présentation à l'Organisation des Etats américains (OEA) par Bogota de documents censés prouver la présence "active" en territoire vénézuélien de quelque 1.500 membres de la guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc, marxistes).
Caracas, jugeant ces documents mensongers, avait estimé que ce geste montrait les intentions "guerrières" du président sortant colombien Alvaro Uribe.
La décision annoncée par le Venezuela intervenait après un an de dégradation des rapports entre les deux pays, tendus par l'annonce de la conclusion entre Washington et Bogota d'un accord permettant à l'armée américaine de faire usage d'au moins sept bases militaires en Colombie.
Le Venezuela, jugeant cet accord menaçant, avait en représailles décidé de suspendre ses importations en provenance de Colombie, qui ont chuté de 71,4% les cinq premiers mois de l'année.
Mme Holguin a annoncé que les chefs d'Etats évoqueraient la dette du Venezuela envers les exportateurs colombiens, ainsi que la sécurité et le développement le long de la frontière commune de 2.219 kilomètres entre les deux pays. Elle a précisé que les accusations du gouvernement sortant au sujet des Farc "ne seraient pas évoquées", ajoutant: "Je ne veux pas me prononcer là-dessus".
AFP
Les présidents colombien et vénézuélien Juan Manuel Santos et Hugo Chavez ont fait assaut d'amabilités mardi à l'ouverture de leur sommet, l'un assurant qu'il ferait "tout" pour la réconciliation et l'autre promettant de la rechercher "coûte que coûte".
Nous nous rendons dans un lieu historique (la dernière demeure de Simon Bolivar, ndlr) afin de chercher à rétablir les relations entre deux pays frères, le Venezuela et la Colombie", rompues le 22 juillet, "de manière ferme et durable", a déclaré à la presse le président colombien à sa descente d'avion, peu avant 13h00 (18h00 GMT).
"Nous ferons tout ce qui est à notre portée pour qu'il en soit ainsi", a-t-il ajouté depuis Santa Marta port caribéen situé à 950 km au nord de Bogota, lieu de rendez-vous choisi d'un commun accord avec son homologue.
Le président Chavez a pour sa part réitéré à la Colombie "son amour éternel". "Nous voulons construire la paix entre nous, coûte que coûte", a-t-il ajouté avant la rencontre, qui a démarré un peu après 14h00 (19h00 GMT) et devrait durer plusieurs heures.
Les deux chefs d'Etat, qui se réunissent à la Villa San Pedro Alejandrino, dernière demeure du général Simon Bolivar, héros national des deux pays ayant joué un rôle clef dans l'émancipation des colonies espagnoles, ont aussi multiplié les gestes symboliques censés exprimer leur amitié.
Le chef de l'Etat colombien a fait pendre aux fenêtres du cockpit de son avion les drapeaux de Colombie et du Venezuela. Il s'était aussi assuré que soient rendus à son homologue les honneurs militaires.
Hugo Chavez a offert un bouquet de fleurs à la ministre colombienne des Affaires étrangères Maria Angela Holguin, venue le recevoir.
Il a également souhaité un bon anniversaire à Juan Manuel Santos qui a 59 ans mardi.
Avant la rencontre, la Colombie a toutefois fait preuve de plus de prudence sur ses chances de réussite. "Nous sommes dans une attente optimiste, mais modérée", a déclaré Maria Angela Holguin.
"Nous attendons que démarre un dialogue clair et transparent, qui doit être permanent, car ces hauts et ces bas ne peuvent continuer", a-t-elle ajouté.
M. Santos s'est dit "optimiste, sans vouloir créer trop d'attentes".
Le sommet entre les présidents colombien et vénézuélien a été annoncé dimanche, au lendemain de l'investiture de Juan Manuel Santos, ex-ministre de la Défense de droite, vainqueur de l'élection présidentielle du 20 juin en Colombie.
Lors de sa prise de fonction, Santos avait souhaité un "dialogue franc et direct" entre son pays et le Venezuela pour résoudre la crise les opposant.
Le Venezuela avait rompu le 22 juillet ses relations diplomatiques avec la Colombie, après la présentation à l'Organisation des Etats américains (OEA) par Bogota de documents censés prouver la présence "active" en territoire vénézuélien de quelque 1.500 membres de la guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc, marxistes).
Caracas, jugeant ces documents mensongers, avait estimé que ce geste montrait les intentions "guerrières" du président sortant colombien Alvaro Uribe.
La décision annoncée par le Venezuela intervenait après un an de dégradation des rapports entre les deux pays, tendus par l'annonce de la conclusion entre Washington et Bogota d'un accord permettant à l'armée américaine de faire usage d'au moins sept bases militaires en Colombie.
Le Venezuela, jugeant cet accord menaçant, avait en représailles décidé de suspendre ses importations en provenance de Colombie, qui ont chuté de 71,4% les cinq premiers mois de l'année.
Mme Holguin a annoncé que les chefs d'Etats évoqueraient la dette du Venezuela envers les exportateurs colombiens, ainsi que la sécurité et le développement le long de la frontière commune de 2.219 kilomètres entre les deux pays. Elle a précisé que les accusations du gouvernement sortant au sujet des Farc "ne seraient pas évoquées", ajoutant: "Je ne veux pas me prononcer là-dessus".
AFP
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Re: Actualité diplomatique
Libye: Kadhafi sort la carte diplomatique
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/libye-kadhafi-sort-la-carte-diplomatique_979202.html
Muammar Kadhafi envoie des émissaires pour négocier, les combats se poursuivent à Brega; suivez l'actualité libyenne en direct sur L'Express.fr.
Les tentatives de médiation se multiplient dans le conflit libyen alors que les Etats-Unis ont décidé de prolonger lundi leurs frappes en Libye ralenties en raison du mauvais temps, plus de deux semaines après le début de l'intervention internationale.
Médiation grecque ... et turque
Un émissaire du gouvernement libyen est attendu lundi à Ankara afin de "demander l'aide de la Turquie" pour l'instauration d'un cessez-le-feu avec les insurgés, a-t-on indiqué de sources officielles turques. Par ailleurs, le vice-ministre libyen des Affaires étrangères et des Affaires européennes a rencontré dimanche le Premier ministre grec Georges Papandreou. Dépêché à Athènes, l'émissaire du colonel Kadhafi a transmis un message faisant apparaître que le régime "cherche une solution" au conflit en Libye, "selon les mots utilisés par l'envoyé libyen", a déclaré le chef de la diplomatie grecque, Dimitris Droutsas.
Seif al-Islam propose une transition vers la démocratie
Deux des fils du colonel, Seif al-Islam et Saadi, proposent une transition vers une démocratie constitutionnelle qui prévoirait le retrait du pouvoir de leur père, a rapporté dimanche soir le New York Times. Le quotidien américain, citant un diplomate sous couvert de l'anonymat et un responsable libyen informés du projet, indique que la transition serait pilotée par Seif al-Islam.
Le Conseil national de transition (CNT), qui représente les rebelles, a rejeté lundi l'idée d'une transition menée par un des fils du dirigeant libyen.
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/libye-kadhafi-sort-la-carte-diplomatique_979202.html
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Re: Actualité diplomatique
Je m'en doutait , bizarre comme proposition
Daûphin_zz_47- Adm
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Re: Actualité diplomatique
Il n'y a aucun calcul à faire pour les uns comme pour les autres:
L'Algérie n'accueillera personne de ces deux clans libyens sur son sol.
Tout le monde sait ce qui est arrivé aux algériens dans les prisons du régime Kadafi: il y en a même qui y ont rendu l'âme. Quand au clan des dits révolutionnaires avec à leur tête ces pantins de Abdeldjalil et Younès, ce ne sont qu'une horde qui a profité du soulèvement du peuple frère libyen pour se mettre à la solde des occidentaux en utilisant les jeunes naïfs en les envoyant tout droit vers la mort pour se répartir ensuite le manne pétrolière entre eux. FAKOU
Oui ! l'Algérie est une terre d'accueil et de solidarité mais pour les pauvres citoyens libyens qui veulent se refugier des atrocités de cette guerre dans laquelle ils n'ont aucun intérêt: nous sommes à leur service!
Quand à ce bonhomme d'Obama, il peut peut-être dicter aux régents algériens ce qu'il veut (accueillir Kadafi ou toutes les autres racailles du monde) ceci ne regarde en rien le peuple algérien car ce dernier n'est pas prêt à l'accueilir lui même en tant que président de la soit disant plus grande puissance du monde.
Je lui propose une meilleure solution: Guantanamo est une base navale à Cuba sur laquelle il n' y a aucune entente sur son statut jusqu'à ce jour: les américains disent qu'il l'ont louée et effectivement Castro a dans son tiroir des dizaines de chèques du gouvernement US qu'il n'a jamais voulu encaisser. Donc cette "station balnéaire" a son loyer payé d'avance pour des decennies, pourquoi ne pas profiter de cette opportunité et donner l'hospitalité à Kadafi et son clan de s'y installer jusqu'à la fin de leurs jours, ça ne rajoutera aucun cent au 15000 milliards de défécit des USA: elle est meilleure cette idée non? monsieur OHAMA ! Et pour l'occasion, faire profiter sa famille de la tente de Maämar et de ses chamelles (leur lait est bon pour l'intelliegence, je vous l'assure)
Et si l'expérience donne de bons résultats avec Maâmar, autant ne pas prendre tous les autres avec leurs clans: Ben Ali, Moubarek, Saleh, Bachar, Bou..., ...., ...., sans bien sûr oublier Sarko !
L'Algérie n'accueillera personne de ces deux clans libyens sur son sol.
Tout le monde sait ce qui est arrivé aux algériens dans les prisons du régime Kadafi: il y en a même qui y ont rendu l'âme. Quand au clan des dits révolutionnaires avec à leur tête ces pantins de Abdeldjalil et Younès, ce ne sont qu'une horde qui a profité du soulèvement du peuple frère libyen pour se mettre à la solde des occidentaux en utilisant les jeunes naïfs en les envoyant tout droit vers la mort pour se répartir ensuite le manne pétrolière entre eux. FAKOU
Oui ! l'Algérie est une terre d'accueil et de solidarité mais pour les pauvres citoyens libyens qui veulent se refugier des atrocités de cette guerre dans laquelle ils n'ont aucun intérêt: nous sommes à leur service!
Quand à ce bonhomme d'Obama, il peut peut-être dicter aux régents algériens ce qu'il veut (accueillir Kadafi ou toutes les autres racailles du monde) ceci ne regarde en rien le peuple algérien car ce dernier n'est pas prêt à l'accueilir lui même en tant que président de la soit disant plus grande puissance du monde.
Je lui propose une meilleure solution: Guantanamo est une base navale à Cuba sur laquelle il n' y a aucune entente sur son statut jusqu'à ce jour: les américains disent qu'il l'ont louée et effectivement Castro a dans son tiroir des dizaines de chèques du gouvernement US qu'il n'a jamais voulu encaisser. Donc cette "station balnéaire" a son loyer payé d'avance pour des decennies, pourquoi ne pas profiter de cette opportunité et donner l'hospitalité à Kadafi et son clan de s'y installer jusqu'à la fin de leurs jours, ça ne rajoutera aucun cent au 15000 milliards de défécit des USA: elle est meilleure cette idée non? monsieur OHAMA ! Et pour l'occasion, faire profiter sa famille de la tente de Maämar et de ses chamelles (leur lait est bon pour l'intelliegence, je vous l'assure)
Et si l'expérience donne de bons résultats avec Maâmar, autant ne pas prendre tous les autres avec leurs clans: Ben Ali, Moubarek, Saleh, Bachar, Bou..., ...., ...., sans bien sûr oublier Sarko !
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Re: Actualité diplomatique
WASHINGTON - Les Etats-Unis veulent une issue "pacifique" en mer de Chine du Sud
WASHINGTON - Les Etats-Unis sont "troublés" par les tensions causées ces derniers jours par les différends territoriaux en mer de Chine du Sud et prônent une solution "pacifique", a réagi vendredi Washington.
"Il faut un processus diplomatique, un processus pacifique pour résoudre les disputes territoriales et autres. Les démonstrations de force, entre autres, ne font qu'aggraver les tensions", a commenté le porte-parole de la diplomatie américaine, Mark Toner, au sujet de la nouvelle poussée de fièvre entre la Chine et le Vietnam.
Les Etats-Unis et "la communauté internationale" partagent un intérêt à la sécurité maritime dans la zone, a-t-il souligné, évoquant la liberté de navigation, le développement économique et le respect des lois internationales.
Le Vietnam a réaffirmé jeudi son "incontestable" souveraineté sur deux archipels de mer de Chine méridionale, quelques heures avant qu'un bateau de pêche chinois ne percute "intentionnellement", selon Hanoï, les câbles d'exploration d'un navire du groupe public d'hydrocarbures PetroVietnam, à l'intérieur de la zone économique exclusive du Vietnam.
"Nous avons été troublés par certaines de ces informations concernant la mer de Chine du Sud, et nous croyons que (ces incidents) ne servent qu'à aggraver les tensions, plutôt que de favoriser la paix et la sécurité dans la région", a insisté M. Toner.
Les ambitions territoriales de la Chine dans l'ensemble de la région suscitent des inquiétudes croissantes de ses voisins, ainsi que de la part des Etats-Unis.
Hanoï et Pékin se disputent les Paracels et les Spratlys, deux chapelets d'îles de mer de Chine méridionale censés être riches en hydrocarbures, qui empoisonnent leurs relations et provoquent régulièrement des pics de tension.
L'archipel des Spratlys est en fait revendiqué dans toute la région, mettant aux prises non seulement la Chine et le Vietnam, mais aussi les Philippines, le sultanat de Bruneï, la Malaisie et Taïwan.
Les îles Paracels font l'objet d'un autre différend entre le Vietnam et la Chine. Enfin, une troisième dispute oppose la Chine, le Japon et Taïwan concernant les îles Diaogu ou Senkaku.
Les Etats-Unis, qui affirment être neutres sur ces questions, s'étaient invités dans le débat en juillet dernier, lors d'une conférence à Hanoï.
Hillary Clinton, la chef de la diplomatie américaine, avait souligné devant toutes les parties l'opposition ferme de Washington à tout usage de la force pour résoudre ces disputes.
© 2011 AFP
WASHINGTON - Les Etats-Unis sont "troublés" par les tensions causées ces derniers jours par les différends territoriaux en mer de Chine du Sud et prônent une solution "pacifique", a réagi vendredi Washington.
"Il faut un processus diplomatique, un processus pacifique pour résoudre les disputes territoriales et autres. Les démonstrations de force, entre autres, ne font qu'aggraver les tensions", a commenté le porte-parole de la diplomatie américaine, Mark Toner, au sujet de la nouvelle poussée de fièvre entre la Chine et le Vietnam.
Les Etats-Unis et "la communauté internationale" partagent un intérêt à la sécurité maritime dans la zone, a-t-il souligné, évoquant la liberté de navigation, le développement économique et le respect des lois internationales.
Le Vietnam a réaffirmé jeudi son "incontestable" souveraineté sur deux archipels de mer de Chine méridionale, quelques heures avant qu'un bateau de pêche chinois ne percute "intentionnellement", selon Hanoï, les câbles d'exploration d'un navire du groupe public d'hydrocarbures PetroVietnam, à l'intérieur de la zone économique exclusive du Vietnam.
"Nous avons été troublés par certaines de ces informations concernant la mer de Chine du Sud, et nous croyons que (ces incidents) ne servent qu'à aggraver les tensions, plutôt que de favoriser la paix et la sécurité dans la région", a insisté M. Toner.
Les ambitions territoriales de la Chine dans l'ensemble de la région suscitent des inquiétudes croissantes de ses voisins, ainsi que de la part des Etats-Unis.
Hanoï et Pékin se disputent les Paracels et les Spratlys, deux chapelets d'îles de mer de Chine méridionale censés être riches en hydrocarbures, qui empoisonnent leurs relations et provoquent régulièrement des pics de tension.
L'archipel des Spratlys est en fait revendiqué dans toute la région, mettant aux prises non seulement la Chine et le Vietnam, mais aussi les Philippines, le sultanat de Bruneï, la Malaisie et Taïwan.
Les îles Paracels font l'objet d'un autre différend entre le Vietnam et la Chine. Enfin, une troisième dispute oppose la Chine, le Japon et Taïwan concernant les îles Diaogu ou Senkaku.
Les Etats-Unis, qui affirment être neutres sur ces questions, s'étaient invités dans le débat en juillet dernier, lors d'une conférence à Hanoï.
Hillary Clinton, la chef de la diplomatie américaine, avait souligné devant toutes les parties l'opposition ferme de Washington à tout usage de la force pour résoudre ces disputes.
© 2011 AFP
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Re: Actualité diplomatique
Egypte: visite d'adieux au Caire de l'ambassadeur d'Israël
LE CAIRE — L'ambassadeur d'Israël en Egypte a regagné Le Caire dimanche pour une brève visite d'adieux, plus de deux mois après avoir quitté la capitale égyptienne après une violente manifestation contre son ambassade, a-t-on appris de sources concordantes.
"L'ambassadeur Yitzak Levanon est retourné dimanche au Caire pour une visite d'un jour et demi durant laquelle il fera ses adieux à ses collègues et amis. Il prend sa retraite à la fin du mois", a déclaré à l'AFP un haut responsable israélien qui a requis l'anonymat:
Auparavant, un responsable de l'aéroport du Caire avait indiqué que "M. Levanon (était) arrivé dimanche matin tôt par un vol de la compagnie Turkish Airlines depuis Istanbul".
Selon lui, "l'arrivée de l'ambassadeur n'a pas été annoncée et son voyage s'est fait en toute confidentialité".
Le personnel de l'ambassade, y compris l'ambassadeur, avait quitté l'Egypte après une violente manifestation dans la nuit du 9 au 10 septembre. Des manifestants avaient alors envahi les locaux de la mission et jeté les documents trouvés sur place par les fenêtres.
Les manifestants, armés de marteaux, de barres de fer et de cordes, avaient au préalable fait tomber un mur de protection érigé par les autorités devant la mission, située en haut d'un immeuble d'une vingtaine d'étages.
L'Egypte est le premier pays arabe à avoir conclu un accord de paix avec l'Etat hébreu, en 1979.
Les relations entre les deux pays traversent une crise depuis la mort de six policiers égyptiens tués le 18 août par l'armée israélienne, qui poursuivait des auteurs présumés d'attaques près de la frontière avec l'Egypte.
Quatre responsables de l'ambassade d'Israël au Caire étaient brièvement revenus en Egypte en septembre pour évaluer les dégâts et, selon certaines sources, trouver de nouveaux locaux pour l'ambassade.
AFP
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