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Actualité en Afrique de l'Ouest

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Personne à contacter Actualité en Afrique de l'Ouest

Message par Sphinx Dim 4 Avr - 14:34

L’Afrique de l’Ouest est une région de l’Afrique. Elle comprend approximativement les pays côtiers au nord du golfe de Guinée jusqu’au Sénégal, ainsi que les pays de l’arrière-pays sahélien.

Pays composant l'Afrique de l'Ouest :

Bénin (capitales Porto-Novo (politique), Cotonou (économique)
Burkina Faso (capitale Ouagadougou)
Côte d'Ivoire (capitales Yamoussoukro (politique), Abidjan (économique)
Gambie (capitale Banjul)
Ghana (capitale Accra)
Guinée (capitale Conakry)
Guinée-Bissau (capitale Bissau)
Cap-Vert (capitale Praia)
Liberia (capitale Monrovia)
Mali (capitale Bamako)
Mauritanie (capitale Nouakchott)
Niger (capitale Niamey)
Nigeria (capitale Abuja)
Sénégal (capitale Dakar)
Sierra Leone (capitale Freetown)
Togo (capitale Lomé)
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Dernière édition par sphinx le Lun 24 Mai - 2:48, édité 1 fois
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Personne à contacter Re: Actualité en Afrique de l'Ouest

Message par Sphinx Dim 4 Avr - 14:38

Dakar "reprend" dimanche les bases militaires françaises



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Personne à contacter Re: Actualité en Afrique de l'Ouest

Message par Syfou Mer 12 Mai - 15:42

Les Togolais doivent faire l’union des braves tôt ou tard…

Faute d’avoir pu bâtir une véritable nation, les politiques du Togo, légitimes comme illégitimes, n’ont jamais su imprimer une véritable et durable marche de développement à leur Etat. « On ne fait pas de politique sans idéologie », se plait souvent à répéter le célèbre et émérite historien congolais Théophile Obenga. Ni la présidentielle de 2005 ni celle du 04 mars 2010 n’ont jamais aidé les Togolais à panser leurs plaies de diverses discordes ! A l’heure de l’entame d’un nouveau mandat contesté du président Faure Gnassingbé, consacrer du temps, de l’énergie et de l’argent à la résolution de la question « Nord-Sud » ne serait pas faire preuve de gaspillage…

Dans le contexte togolais, si l’on s’en tient aux écrits portant sur les faits et gestes du premier président démocratiquement élu du Togo, le défunt Sylvanus Olympio, on peut sans ambages affirmer que son régime pouvait se réclamer de la teneur de la citation de M. Obenga. Sous le régime Rpt, les contours de l’application de la citation du même historien de la région des Grands Lacs ont toujours été flous, les politiques économique et sociale mises en place sur la « Terre de nos aïeux » sous ce parti ayant plus pris le visage d’une dictature tropicale atypique.

Du coup, l’« espérance » à laquelle renvoie « la couleur verte » figurant sur le drapeau national n’a été que fugace en terre togolaise ; elle n’a duré en réalité que 36 mois après 1960. Ou encore durant le boom phosphatier des années 70 et 80. La magnificence et la splendeur auxquelles fait allusion « le jaune » contenu dans les couleurs nationales n’ont jamais entouré les actes et les comportements des Togolais. En d’autres termes, le slogan « l’or de l’humanité » contenu dans l’hymne national n’a été jusqu’à présent qu’un vain mot ; mis à part les brillants parcours personnels des ressortissants de cet Etat ouest-africain, parcours qui à eux seuls ont sorti la République togolaise des ténèbres. Trop souvent, ces Togolais « célèbres » ne tracent le sillon de leurs efforts qu’en comptant sur eux-mêmes et loin de leur terre natale. Toutes choses qui font croire que le sang versé par les aïeux togolais pour s’affranchir du colon blanc et immortalisé dans les couleurs nationales par « le rouge » a été jusqu’à présent “vain” !!! Autant d’indices sur les réalités quotidiennes togolaises qui doivent susciter un sursaut d’orgueil dans l’ensemble des composantes du peuple togolais, aussi bien celles vivant sur les 56.785 km² que celles catégorisées dans la diaspora de la « Terre de nos aïeux », éparpillée aux quatre coins du monde. Ce sursaut d’orgueil ne pourra réellement poser des mots sur les maux togolais que s’il est enfanté par une solide et authentique réconciliation nationale.

Entre novembre 1884 et février 1885, à la faveur de la Conférence de Berlin (Allemagne), les principales puissances coloniales de la planète ont formaté la carte ethnique de l’Afrique en déplaçant à hue et dia les frontières des royaumes africains de l’époque. Du coup, des peuples qui ne partageaient aucun projet de vie commune ont été forcés de s’« accepter, de regarder dans la même direction ». Ces populations bigarrées seront par la suite instrumentalisées à diverses fins par le « Blanc » durant le processus de colonisation. Il en est ainsi d’une des causes de la “division” Nord-Sud au Togo. Mais, rarement l’acrimonie entre des peuples hétéroclites vivant sur un même territoire a aussi eu la vie dure en Afrique comme on l’observe dans la lancinante crise socio-politique togolaise.

Quand la question Nord-Sud sera réglée, le Togo renaîtra

Djato Boona Ketehouli, ancien ministre de la Communication et président de Différences positives (association qui lutte contre le tribalisme au Togo) n’a-t-il pas raison de réclamer, lors de chacune de ses sorties médiatiques, la « tenue d’un forum sur le tribalisme au Togo » ? Jusqu’à preuve du contraire, les stigmates de l’ethnocentrisme sont encore vivaces dans l’esprit de nombre de Togolais. Beaucoup d’entre eux évitent d’aborder ce sujet sensible dans les fora voués à des débats d’ordre général et public. C’est dire que les clichés du genre « les Sudistes du Togo sont vaniteux et hypocrites », « les Nordistes togolais sont hyper têtus et récalcitrants, sont des sous-hommes », le « Nord-Togo s’étend de Cinkassé aux portes de la région des Plateaux », le « Sud-Togo couvre la distance Lomé-Atakpamé » ont encore de beaux jours devant eux… Par ailleurs, bon nombre de Togolais vivant dans la partie méridionale de leur pays méconnaissent un grand nombre de contrées se situant dans le septentrion de ce même territoire, à défaut de n’y avoir jamais mis pied. Au même moment, les « prétendus Nordistes » convergent de plus en plus vers la côte, “malgré eux”, à cause des débouchés qu’elle offre et de ses atouts économiques.

Cette lecture géographique de la vie en communauté dans l’« ex-Suisse africaine » s’invite évidemment dans le quotidien de ses habitants. Combien de fois n’a-t-on pas assisté au Togo à des rebuffades de projets de mariage dans des familles originaires du Sud-Togo, tout simplement parce que le (la) membre de leur future belle-famille plonge ses racines ethniques dans le Nord-Togo, et vice versa ? L’enrôlement dans la fonction publique et privée n’est-il pas encore sujet à la même donne ethnique au détriment de la culture de l’excellence ?

Généralement, c’est surtout au cours des périodes électorales que les manifestations de cet ethnocentrisme chauffé à blanc se font le plus voir, le refus de l’alternance politique par le parti au pouvoir en terre togolaise, depuis le début du processus démocratique, leur ayant donné une autre dimension. Encore plus pernicieuse. A telle enseigne que la double appartenance ethnique (du Nord de par son père et du Sud de par sa mère) dont se réclamait Faure Gnassingbé en 2005 pour panser « la division Nord-Sud » ne lui a jamais servi à curer ce mal dans son pays. C’est dire tout simplement que la bête est coriace. Dans plusieurs Etats voisins du Togo, les cérémonies de prestation de serment du chef de l’exécutif donnent lieu à d’intenses moments de réjouissance auxquels « tous » les citoyens sont conviés. Au Togo, à cause de la disharmonie entre le chef de l’exécutif illégalement élu et sa population, ces prestations de serment ont lieu dans des “forteresses” que ne prennent d’assaut que ceux qui ont tiré profit un jour ou l’autre du fonctionnement de la machine Rpt.

Comment peut-on alors envisager une parfaite complicité entre un tel dirigeant et sa population pour affronter les défis d’un développement harmonieux de leur pays ? Le défunt Ouyi Tassane avait donc raison quand il écrivait dans les années 80, dans l’une de ses chansons célèbres, Rejaki Tangwena : « Un chef qui n’a que pour trône un rocher, et pour royaume un coin dans le maquis, combien de temps restera-t-il caché » ?

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Message par Syfou Mer 12 Mai - 15:59

Sortie de crise : BEAUCOUP RESTE A FAIRE, SELON CHOI

Le président Henri Konan Bédié du PDCI-RDA a reçu en audience ce mardi 11 mai à sa résidence à Cocody, le chef des Nations Unies en Côte d’Ivoire, Young Jin Choi. Les deux hommes ont échangé sur la situation socio politique du pays.

Le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies en Côte d’Ivoire, Young Jin Choi a indiqué à sa sortie d’audience, qu’il y a encore beaucoup à faire quant à la confection de la liste électorale définitive qui est étroitement liée aux élections et surtout la réunification du pays qui n’est pas encore effective. Pour cela, le responsable onusien a salué la rencontre entre le chef de l’Etat, Laurent Gbagbo et le président du Pdci-rda, Henri Konan Bédié, qui s’est soldée "par des accords entre les deux hommes." Ce compromis, a dit Choi, est dans l’intérêt national, mais il faut continuer sur la base de ce déblocage afin de produire des progrès sur le plan électoral et la réunification du pays.

Le patron de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (Onuci), Choi a également indiqué que le comité politique se réunira avec le secrétaire général des Nations Unies, Ban KI Moon, le 20 mai prochain à New York. Les délibérations de ce comité permettront de prendre les décisions concernant la Côte d’ivoire par le conseil de sécurité au mois de juin. Le responsable onusien a affirmé que les Nations Unies sont prêtes à accompagner la Côte d’ivoire en ressources matérielles et humaines sur la voie d’une sortie de crise définitive.

Franck YEO
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Personne à contacter Re: Actualité en Afrique de l'Ouest

Message par Sphinx Jeu 13 Mai - 17:58

Pour une Monnaie Unique Africaine Indépendante: Le Président Sénégalais Abdoulaye Wade donne raison à Ahmed Sékou TOURE

Le Franc CFA en question. Pendant très longtemps en Afrique francophone, parler d’une monnaie autre que le Franc CFA, constituait une hérésie, un crime de lèse-majesté. Mais, depuis quelque temps, voilà que le Président Sénégalais dans un sursaut patriotique et nationaliste se lance à l’assaut du grand BAOBAB que représente le Franc CFA, pilier de la zone Franc, à l’ombre duquel continuent de s’abriter bon nombre d’anciennes colonies françaises.


Son dernier assaut contre le Franc CFA remonte aux festivités commémoratives du cinquantenaire de l’indépendance du Sénégal auxquelles avaient assisté une vingtaine de chefs d’Etat Africains et de nombreuses personnalités venues du monde entier. L’occasion ne pouvait être mieux choisie surtout que la célébration de l’anniversaire coïncidait avec l’inauguration du monument de la Renaissance Africaine.

La Renaissance Africaine : .

Le monument de la Renaissance Africaine est un Monument en massif de bronze de 22 000 tonnes, haut de 53 m sans doute le plus haut du monde, représentant la Statue géante de l’Homme Noir surgi des ténèbres volcaniques (le site est volcanique), accompagné de sa Femme qu’il tient dans un bras et de son Enfant qu’il soulève dans l’autre bras . Ce Monument géant symbolise l’Homme Noir dans sa dignité et liberté retrouvées, debout au-dessus de l’Océan Atlantique , témoin du passé douloureux de l’esclave noir et décidé à s’engager dans le combat pour le développement économique avec l’ambition d’être désormais parmi les meilleurs. .

Les Assauts du Président Sénégalais contre le Franc CFA : .

Au cours de ces festivités, le Président Wade a accordé une interview exclusive à la haute presse française (TV5-Monde, RFI, Le Monde) et s’est permis de livrer ses convictions à propos de certaines questions sensibles des relations franco-africaines telle la question du Franc CFA. .

Parlant du Franc CFA, le Président Sénégalais dira : .

« J’estime que maintenant, après cinquante ans d’indépendance, il faut revoir la gestion monétaire et, tout le monde sait qu’en Afrique de l’Ouest je me bats toujours contre la politique qu’on mène. Elle est absurde car elle consiste à garder plus de 5 000 Milliards de francs qui dormaient en France à telle enseigne que la France dit ne plus rémunérer tout cet argent à hauteur de 2% . L’argent finalement a été rapatrié en partie. Et jusqu’au moment où je vous parle, je continue à me battre pour que cet argent revienne et serve à financer notre économie ». .

« J’estime que si nous récupérons notre pouvoir monétaire, nous gèrerons mieux. Le Ghana a sa propre monnaie et la gère bien, c’est le cas aussi de la Mauritanie, de la Gambie qui financent leur propre économie ». .

« Nous devons avoir la claire conscience qu’une dépendance économique prolongée, nous mènera à terme, à l’érosion de notre indépendance politique ». .

Emboîtant le pas au Président Sénégalais, et le citant nommément, l’hebdomadaire Jeune Afrique n° 2570 du 11 au 17 avril 2010 sous la plume de son éditorialiste François SOUDAN dira : .

« Ne serait-il pas temps, un demi-siècle après le départ des derniers commandants de cercle que l’Afrique Francophone acquiert enfin son indépendance monétaire .En d’autres termes : qu’elle se débarrasse du Franc CFA ? Les ex-colonies françaises qui à l’instar de la Mauritanie et de la Guinée ont quitté la zone CFA , ceux qui n’y ont jamais adhéré (Djibouti) et bien évidemment les pays anglophones et lusophones du continent sont-ils pour autant plus pauvres et moins bien gérés ». .

Ces opinions exprimées par le Président WADE et par l’éditorialiste de Jeune Afrique ne sont ni plus, ni moins qu’une approbation sans réserve de l’option guinéenne de mars 1960 pour la création d’une monnaie indépendante et l’exercice plein et responsable du pouvoir monétaire. .

Les vraies raisons de l’acharnement du Président WADE contre le Franc CFA .

En tant que politicien et économiste averti, le Président Sénégalais, comme tout intellectuel Africain conscient a eu le temps de réfléchir sur le devenir du continent Africain. .

Son expérience d’Homme d’Etat, et son expérience de la gestion des affaires lui ont permis de faire une relecture des rapports financiers liant la France à ses anciennes colonies et d’en arriver aux conclusions suivantes au nombre de trois : .

1) L’Afrique ne pourra véritablement se développer que si elle se débarrasse du carcan monétaire dont elle affublée. Ce carcan monétaire en effet, la contraint à déposer auprès de la Banque de France une bonne partie des moyens de financement de son développement économique que sont ses réserves en devises qui vont plutôt servir à conforter le budget et la balance des paiements de la France. .

2) L’appartenance à la zone Fran n’est pas pour un pays africain une prime au développement pas plus qu’elle n’est un critère de bonne gestion économique –cas du Ghana, de la Mauritanie cité plus haut. .

3) Seul l’exercice du pouvoir monétaire pourra permettre aux Africains de bien gérer leur économie. .

Les Guinéens ont-ils compris le sens du Message du Président Abdoulaye WADE ? .

Après 50 ans d’exercice du pouvoir monétaire, il ya encore des esprits , des intellectuels qui pensent que le meilleur moyen pour la Guinée de mettre un terme à ses difficultés économiques, c’est de réintégrer la zone franc, de retourner d’où elle est partie, de revenir à l’ombre du Grand BAOBAB le Franc CFA où continuent encore à se prélasser nombre d’anciennes colonies françaises incapables de retrouver le chemin du salut, celui du développement économique. .

A ceux-là nous faisons remarquer très simplement que les difficultés économiques d’un pays ne sont pas liées à la nature de sa monnaie. .

Le cas de la Grèce est là pour en témoigner : A la une de toute la presse occidentale, on parle ces jours-ci de la Grèce qui est empêtrée dans de pires difficultés économiques de son histoire. Pourtant, la Grèce est membre de la zone Euro et utilise l’Euro comme monnaie qu’elle n’est pas prête à abandonner. .

Un pays à monnaie convertible, tout comme un pays à monnaie inconvertible peut avoir de sérieuses difficultés économiques. .

En réalité, la santé d’une monnaie dépend de la santé de l’économie de ce pays, ce qui fait dire à bon nombre d’économistes que la Monnaie n’est que le reflet de la situation économique du pays. .

L’exemple de l’Allemagne mérite d’être mentionné ici : .

Depuis la fin de la 2ème guerre mondiale, l’Allemagne est en tête du peloton des pays industrialisés d’Europe grâce à une monnaie solide et stable, reposant sur une économie forte et solide. .

La solidité de son économie, l’Allemagne le doit au travail acharné de ses fils, à leur sérieux, à leur discipline et à la bonne gestion de cette économie. .

Sans être adepte des économistes de l’école classique des 18ème et 19ème siècles qui dénient à la monnaie tout rôle actif dans l’économie en l’assimilant à un simple voile masquant la réalité économique, « nous devons tout de même reconnaître que ce sont les ressources en hommes , en capitaux , en matières premières qui en fin de compte commandent les possibilités de la production d’un pays ». .

Quels sont les vrais problèmes de la Guinée d’aujourd’hui ? .

Les problèmes de la Guinée d’aujourd’hui peuvent se résumer en quatre : .

1) Gérer une économie à monnaie inconvertible comme une économie ultra libérale à monnaie convertible .

Telle qu’elle fonctionne aujourd’hui, l’économie guinéenne est débarrassée de tous les gardes –fous. Le marché dicte sa loi : chacun pratique le prix qu’il veut , au moment où il veut. .

Le pays entier est devenu un vaste bureau de change, le change est pratiqué partout: les agences autorisées mais non contrôlées (Western Union, MoneyGram, etc…), les compagnies aériennes, les hôtels, les boutiques de commerçants privés, les banabanas à tous les coins de rue. .

2) La réexportation des marchandises importées avec nos ressources en devises .

Pour profiter de la différence de prix entre nos marchandises importées et celles de même nature vendues sur les marchés des pays voisins( les marchandises importées guinéennes étant de loin les moins chères en raison du taux de change inadapté de la monnaie guinéenne), les commerçants privés des pays voisins se ruent sur le marché guinéen à longueur de journée, ce sont des véhicules remplis de marchandises qu’on rencontre se dirigeant vers les pays voisins ( le Mali, le Sénégal, la Sierra Leone, la Guinée Bissau, le Libéria). .

La marchandise carburant demeure l’épine dorsale de ce trafic. A aucun moment on ne trouve de carburant dans les stations d’essence des localités voisines des frontières. .

Le principal méfait de la réexportation de nos marchandises importées c’est d’opérer une ponction drastique sur nos ressources en devises. Nos ressources servent finalement à financer une bonne partie des importations des pays voisins et du coup à contribuer à l’amélioration de leur balance commerciale au détriment de la nôtre. .

3) La priorité accordée aux activités improductives comme le commerce et le narco trafic au détriment des activités productives comme l’industrie et l’agriculture .

4) L’impunité observée face aux détournements de deniers publics .

C’est ce qui faisait dire à feu le Doyen Bah Mamadou que le détournement de deniers publics demeurait en Guinée, la principale source d’enrichissement. .

Quelle solution d’avenir pour la Guinée ? .

La solution d’avenir pour la Guinée est la même pour tous les pays Africains. Elle passe par l’intégration au sein d’un grand ensemble économique doté d’une Monnaie Unique indépendante tout comme les pays de l’Union Européenne l’ont fait avec leur monnaie unique, l’Euro. .

A la fin de son interview accordée à la presse française, le Président Sénégalais Abdoulaye WADE parlant toujours de monnaie conclura : .

« Nous sommes un certain nombre d’Africains qui sommes déçus de l’évolution de notre projet de continent et nous sommes entrain de réfléchir sur un projet régional avec sa propre monnaie ». .

Conclusion générale : .
Après cinq siècles d’esclavage et deux siècles de colonisation, l’Afrique ne doit plus hésiter maintenant à dire : ça suffit et refuser toute nouvelle forme de domination tant politique, culturelle qu’économique. .


Par El Hadj Mohamed Lamine TOURE
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Message par Sphinx Lun 24 Mai - 2:52

Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest : La réforme qui clôt le débat de Wade

Des avoirs projetés à plus de 4 000 milliards de francs Cfa dans un environnement de morosité et de pauvreté ont très souvent projeté la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Bceao) au-devant des critiques. Les plus régulières et les plus acerbes venaient souvent du président Abdoulaye Wade. Alors, quand une réforme donne à l'institution bancaire sous-régionale une indépendance de manœuvre, le Gouverneur Dacoury-Tabley ne cache guère sa joie.

Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest : La réforme qui clôt le débat de Wade
Des avoirs projetés à plus de 4 000 milliards de francs Cfa dans un environnement de morosité et de pauvreté ont très souvent projeté la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Bceao) au-devant des critiques. Les plus régulières et les plus acerbes venaient souvent du président Abdoulaye Wade. Alors, quand une réforme donne à l'institution bancaire sous-régionale une indépendance de manœuvre, le Gouverneur Dacoury-Tabley ne cache guère sa joie.

Ouverture à 70 % des marchés africains : La proposition inquiète la société civile
Le bras de fer continue toujours entre l'Union européenne et les pays de l'Afrique de l'Ouest. Mais, devant une ouverture à 70 % des marchés de la région aux pays européens, proposée par les hauts fonctionnaires de la Cedeao, le comité des experts étale ses inquiétudes.

Energie : Les syndicats de Shell Afrique luttent ‘on line’
Assiste-t-on à une première mobilisation syndicale coordonnée à l’échelle du continent africain ? En annonçant qu’il allait céder ses activités ‘aval’ dans 21 pays d’Afrique, le groupe Shell n’a pas seulement alarmé ses 3 000 salariés du continent. Il a fait l’unanimité contre lui.

Secteur informel : Bientôt un statut pour les marchands ambulants
Les autorités de l’Ohada travaillent sur un projet de modernisation du Registre du commerce et du crédit mobilier (Rccm) pour doter les membres du secteur informel d’un statut plus souple que celui de commerçant.

Hausse des tarifs de Dakar Dem Dikk : L’Etat freine Christian Salvy
Point d'inquiétude à se faire sur une probable hausse des tarifs de la société de transport Dakar Dem Dikk. Selon le directeur des Transports terrestres, Dramé Seck, cette hausse annoncée n’est pas à l’ordre du jour, ni au niveau du ministère du Transport ni à celui des Finances.

Système d’alerte précoce sur la situation alimentaire : Le Sap reçoit un don de matériel informatique de l’Unicef, de la Fao et du Pam
Lancé en janvier dernier, le système d’alerte précoce (Sap) participe à la collecte d’information sur la situation alimentaire du pays. Pour l’accompagner dans sa mission, l’Unicef, la Fao et le Pam ont mis à sa disposition du matériel informatique.

Avec l'augmentation de sa capacité de raffinage : La Sar décidée à s’ouvrir à la sous-région

Uemoa : Création d’un comité de stabilité financière

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Message par Syfou Sam 29 Mai - 15:26

Côte d'Ivoire: Kaberuka demande l'organisation des élections

Abidjan, Côte d'Ivoire - Le président de la Banque africaine de développement (BAD) Donald Kaberuka, a exhorté jeudi à Abidjan les autorités ivoiriennes à tout mettre en oeuvre pour organiser les élections générales pour assurer un retour à une paix durable.

S'exprimant au cours de la cérémonie d'ouverture des 49èmes assemblées générales de la BAD, il a indiqué que la paix dans le pays favorisera le retour de la BAD à Abidjan, une ville qu'elle avait quittée en 2003 pour Tunis, la capitale de la Tunisie, après l'éclatement de la guerre civile ivoirienne en septembre 2002.

«Nous savons que vous attendez avec impatience notre retour. Nous sommes persuadés que le peuple ivoirien trouvera une solution durable et mettra bientôt un terme définitif à la crise qu'il traverse, pour permettre à la Banque de retourner à son siège», a déclaré M. Kakeruka.

Auparavant, le président ivoirien Laurent Gbagbo, qui présidait la cérémonie d'ouverture de la rencontre, avait plaidé pour le retour de la BAD à Abidjan.

«Tous les Ivoiriens, toutes les institutions, toutes les entreprises, de par ma voix, demandent solennellement à la BAB de revenir à la maison, chez elle en Côte d'Ivoire», a-t-il déclaré.

«La crise a déjà pris fin. Faites nous confiance. Le temps n'est pas à la polémique, le temps est venu pour la BAD de revenir à Abidjan», a ajouté le président Gbagbo.

Abidjan - Pana 28/05/2010
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Message par Syfou Sam 29 Mai - 15:29

Les politiciens nigériens invités à prendre conscience des enjeux du pays

Niamey, Niger - le chef de l'Etat nigérien, le général Salou Djibo, a invité la classe politique à prendre véritablement conscience des enjeux majeurs du pays et à œuvrer pour l'enracinement de la démocratie.

"C'est la base essentielle sur laquelle nos populations peuvent prospérer et amorcer un développement socio-économique effectif, dans la stabilité, la paix et la quiétude sociale", a-t-il déclaré dans une interview publiée vendredi par l'hebdomadaire pro-gouvernemental "SAHEL DIMANCHE".

S'exprimant à l'occasion des 100 jours du pouvoir de la junte, le général Djibo a déploré la situation socio-économique du pays.

"L'exercice du pouvoir n'est jamais chose aisée surtout dans le contexte qui est le nôtre et qui est fait d'urgences, de priorités multiples, de difficultés de trésorerie, d'exigences de la communauté internationale, tout cela dans un environnement marqué par la pauvreté et une crise alimentaire sévère", a-t-il affirmé.

"A cela s'ajoutent les attentes de la population nigérienne tant au plan économique que politique», a-t-il ajouté.

Il a souligné que la junte a dû faire face à une situation nationale complexe qui exigeait «un esprit de décision et de responsabilité».

Le général Djibo a soutenu que les Forces de défense et de sécurité du pays ont montré à plusieurs reprises qu'elles sont «véritablement républicaines».

"Elles n'investissent pas le champ politique par caprice ou par goût du pouvoir. Chaque fois qu'elles ont dû le faire, à leur corps défendant, c'est en dernier recours pour éviter à notre pays des catastrophes certaines", a dit le chef de la junte nigérienne.

Il a estimé que la Bonne gouvernance, le respect des textes fondamentaux et des institutions républicaines ainsi que le fonctionnement normal de la démocratie peuvent être des remèdes aux coups d'Etat.

Niamey - Pana 29/05/2010
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Message par Syfou Lun 25 Oct - 1:48

Crise en Guinée : le général d’armée Konaté en action pour sauver la transition...

Hier samedi 23 octobre, des affrontements perpétrés sur de paisibles populations par des bandes incontrôlés ont endeuillé certaines familles et causé plusieurs blessés, à Conakry et à l’intérieur du pays.

Suite à ces altercations, le général Konaté a fait un discours rassurant, digne d’un chef de l’État dans lequel, il a parlé de sa frustration et de sa déception face aux individus et de leurs commanditaires qui veulent saboter le processus de transition.

Dans les coulisses du pouvoir, l’on nous révèle qu’au delà même de ses conversations téléphoniques journalières avec les deux candidats en lice pour le deuxième tour, le général Konaté, continue de solliciter leurs propres épouses en vue d’une sortie honorable de la crise. C’est pourquoi, nous rapporte-t-on, hier samedi 23 octobre, le président de la transition s’est rendu aux domiciles de Cellou Dalein Doiallo et d’Alpha Condé pour leur amener à calmer leurs militants !

De passage à Bambeto le même jour pour rejoindre son domicile, son cortège fut attaqué par un groupe d’individus. Les gardes rapprochés voulant réagir, c’est le même général qui a demandé les éléments composant sa garde présidentielle de ne pas réagir sur la foule, nous rapporte une source proche de la présidence.

Autres faits importants de la journée mouvementée du samedi dernier, un groupe de commerçants et d’opérateurs économique (Super Bobo à leur tête, ndlr) s’étaient rendu chez le général Konaté. L’objet de cette visite était pour lui exprimer une inquiétude selon laquelle, des rumeurs circuleraient en ville faisant étant de l’attaque de leurs boutiques et magasins dans la nuit du samedi à dimanche 24 octobre. C’est le même général Konaté qui a pris son bâton de pèlerin à travers toutes les unités de la gendarmerie nationale, la Fossepel et l’état major des forces armées pour prendre des dispositions afin d’éviter de telles manœuvres.

Après avoir sermonné les membres du gouvernement de Doré durant les minutes qui ont précédé la diffusion de son discours sur les ondes nationales, c’est un général déterminé à poursuivre son œuvre qui s’est adressé à la nation hier samedi.

Invitant le « chef d’état-major général des armées, les chefs d’état-major particuliers, les commandants d’unité, à intensifier les programmes d’instruction civique et démocratique au sein des forces armées nationales pour leur permettre de mieux appréhender les enjeux de la démocratie et avoir un comportement républicain », le général Sekouba Konaté, a montré que désormais, l’autorité de l’État doit être respectée.

Par ailleurs, selon plusieurs proches du général Konaté, le président de la transition est plus que déterminé à mettre hors d’état de nuire les auteurs, commanditaires ou complices des actes de violences à travers le pays.

Au regard de ce qui précède, tout porte à croire que le général d’armée Sekouba Konaté, après avoir tranché le conflit qui minait la CENI, est en action pour sauver la transition en cours en Guinée. Toutefois, c’est aux deux candidats en lice, en l’occurrence Alpha Condé de l’alliance arc-en-ciel et Cellou Dalein Daillo, de l’alliance Cellou Dalein président d’amener leurs militants à la retenue pour économiser un bain de sang en Guinée !


http://guineenews.org
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Message par Droit_De_l'Homme Ven 26 Nov - 5:44

Blaise Compaoré réélu président de la République

Le chef de l'Etat burkinabé Blaise Compaoré, au pouvoir depuis 1987, a remporté la présidentielle du dimanche 21 novembre avec 80,21% des suffrages, selon les résultats provisoires proclamés jeudi 25 novembre par la Commission électorale nationale indépendante (Céni). Ses deux principaux opposants : le député-maire de Dori (nord) Hama Arba Diallo (8,18%) et Bénéwendé Stanislas Sankara (6,34%) ; et deux autres candidats d'opposition avaient rejeté mardi par avance les résultats, au nom de « graves irrégularités ». Ces résultats ont été proclamés alors que le Tribunal administratif de Ouagadougou venait de juger « illégale » la carte d'électeur utilisée pour le scrutin du 21 novembre. C'est l'opposition qui avait introduit un recours. Ce jugement est un pavé dans la marre.
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Avant le vote on pensait que cette élection était jouée d’avance. Le camp présidentiel n’attendait plus que l’annonce officielle des résultats provisoires pour fêter comme il se doit la réélection de Blaise Compaoré. Mais voilà que, véritable pavé dans la marre, le Tribunal administratif de Ouagadougou a jugé « illégale » la carte d’électeur, au motif qu’elle ne mentionnait pas le lieu de naissance de l’électeur, contrairement à ce qui est prévu par la loi.

La Commission nationale électorale indépendante a fait immédiatement appel de ce jugement auprès du Conseil d’Etat. Moussa Michel Tapsoba, le président de la Céni, explique que cet appel est suspensif.

Du côté du pouvoir on reste serein, on explique que cela ne change rien sur le fond, puisque même les candidats qui contestent la légalité de la carte d'électeur ont eux-mêmes voté.

Du côté de l’opposition on se réjouit. Mardi 23 novembre, avant même la publication des résultats provisoires par la Céni, quatre candidats de l'opposition avaient déclaré qu'ils ne reconnaîtraient pas les résultats. Fort de ce jugement pour le moins inattendu du Tribunal administratif, Bénéwendé Sankara affirme que les opposants vont désormais saisir le Conseil constitutionnel. Ils ont 48 heures pour le faire. Pour eux, si la carte d’électeur est illégale, si on est dans un état de droit, c’est que le scrutin est illégal et qu’il faut le reprendre.

TAGS: BLAISE COMPAORÉ - BURKINA FASO
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http://www.rfi.fr/afrique/20101125-blaise-compaore-reelu-president-republique
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Message par Droit_De_l'Homme Ven 26 Nov - 5:51

L'un d'entre les stratèges Ouest Africains qui pratiquent le principe des soudards!!!(Apprends a construire! sois maçon! soul ta populations!! et construit la politique de ton initiation!!! farao
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Message par Syfou Lun 27 Déc - 0:26

INTERVIEW EXCLUSIVE -
Le président ivoirien sortant rejette les menaces d'intervention militaire brandies par ses voisins.


Actualité en Afrique de l'Ouest 39058910

La menace d'une intervention militaire en Côte d'Ivoire se précise. Vendredi, à l'issue d'un sommet exceptionnel de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), les présidents de la région ont à nouveau enjoint Laurent Gbagbo de quitter le pouvoir. La Cédéao s'est dite prête à utiliser la «force légitime» et a évoqué des poursuites internationales contre les responsables des violences à Abidjan. Une mission diplomatique est attendue mardi dans la capitale économique ivoirienne, composée des présidents béninois, sierra-léonais et cap-verdien, pour tenter de convaincre le président sortant de quitter le pouvoir.

LE FIGARO. - La Cédéao a menacé d'utiliser la force si vous ne renonciez pas au pouvoir. Prenez-vous cette annonce au sérieux ?

Laurent GBAGBO. - Toutes les menaces doivent êtres prises au sérieux. Mais, en Afrique, ce serait bien la première fois que des pays africains seraient prêts à aller en guerre contre un autre pays parce qu'une élection s'est mal passée ! Regardez un peu la carte de l'Afrique, regardez où ça se passe plus ou moins bien, ou plus ou moins mal, et regardez là où il n'y a pas d'élection du tout. Si on devait aller en guerre dans tous ces cas-là, je crois que l'Afrique serait perpétuellement en guerre. Donc je prends au sérieux les menaces mais je reste tranquille. J'attends de voir.

Vous ne croyez donc pas à la possibilité d'une intervention militaire ?

Les gens peuvent déraper. Mais ils ont aussi décidé de m'envoyer une délégation. On aurait dû commencer par là. On aurait économisé beaucoup de malentendus. Il faut venir voir ce qui se passe en Côte d'Ivoire. Quand on a vu, alors on prend une décision. Ici, nous avons des lois, nous avons une Constitution, des règles. C'est ça qui fait une élection, comme dans tous les pays modernes. Et selon cette Constitution, c'est moi qui suis élu président de la République de Côte d'Ivoire. C'est tout, et c'est simple.

Est-ce pour vous la condition préalable à une solution pacifique ?

Je ne pose jamais de préalable à une discussion. Il faut aller au fond des choses. Moi je constate que les règles en vigueur dans ce pays, qui n'ont jamais été discutées par qui que ce soit, font que je suis président de la République. Je mettrai ça sur la table. Avant, personne ne se plaignait du Conseil constitutionnel.

Outre la Cédéao, l'organe financier régional, l'Umoa, a décidé de transférer une partie des pouvoirs à Alassane Ouattara…

C'est gênant, mais il y a toujours une solution. Dans ce domaine qui est très délicat, il faut mieux ne pas parler. Mais ce n'est pas la Banque centrale africaine qui paye les salaires des fonctionnaires. C'est l'argent de la Côte d'Ivoire. La décision de l'Umao n'a aucun sens.

Vous mettez aussi en cause l'objectivité de l'ONU, dont vous demandez le départ. Comment comptez-vous forcer l'Onuci à partir ?

Je l'ai dit. J'ai demandé ce départ par voie diplomatique et nous l'obtiendrons par voie diplomatique. On va discuter. Ce n'est pas par la guerre que l'on va obtenir cela. Ici, l'ONU et son chef se sont montrés partisans. Or l'ONU devait être une force impartiale. Ces forces sont maintenant partisanes, on se demande ce qu'elles font là.

Vous vous sentez victime d'un complot ?

Avant qu'on aille aux élections, j'avais demandé que l'accord de Ouagadougou soit appliqué. Si j'ai fait ma part, je demande que les autres fassent leur part en désarmant. Cela n'a pas été fait. Puis tout le monde s'entête pour que l'on vote quand même. Là, on peut parler du début du complot. On me dit : le désarmement, ce n'est pas très grave et moi-même je n'avais pas de raison de douter des rebelles avec lesquels je gérai la sortie de crise et qui se comportaient de façon loyale. Je ne pensais pas qu'ils utiliseraient les armes pour pervertir les élections à venir. Ensuite les institutions sont en place. Elles proclament le résultat et là tout le monde dit que c'est Alassane Ouattara qui est reconnu…

Qui sont les acteurs de ce complot ?

C'est surtout l'ambassadeur de France et l'ambassadeur des États-Unis. (…). Ils sont allés chercher Youssouf Bakayako, le président de la Commission électorale indépendante, pour le conduire à l'hôtel du Golf qui est le quartier général de mon adversaire. Là-bas, alors qu'il se trouve hors délais et tout seul, ce qui est grave, on apprend qu'il a dit à une télévision que mon adversaire est élu. Pendant ce temps-là, le Conseil constitutionnel travaille et dit que Laurent Gbagbo est élu. À partir de là, Français et Américains disent que c'est Alassane Ouattara. C'est tout ça que l'on appelle un complot.

C'est le discours que vous tiendrez mardi à la délégation de chefs d'État envoyée en Côte d'Ivoire par la Cédéao ?

Ce sont les faits ! Et je dirai les faits en toutes circonstances ! Je ne cherche pas à convaincre. Je leur dis de vérifier la matérialité des faits. Quand les gens se détachent des faits, c'est qu'ils ne veulent pas la vérité. Je ne comprends pas pourquoi ils cherchent à créer un conflit, (…) pourquoi ils poussent à un affrontement interne.

Le porte-parole du gouvernement évoque un risque de guerre civile si la Cédéao intervient, un risque pour les communautés étrangères, africaines et européennes, vivant en Côte d'Ivoire…

S'il y a un désordre intérieur, une guerre civile, il y aura des risques, car nous n'allons pas laisser piétiner notre droit, notre Constitution, ça il faut que cela sorte de la tête des gens. Nous n'avons pas peur. C'est nous qui sommes agressés. C'est nous qui avons le droit pour nous. Jusqu'où ceux qui nous agressent sont-ils prêts à aller ? Quand j'ai été attaqué en 2002, nous n'avons vu ni la France, ni les États-Unis, ni la Cédéao prendre la moindre sanction. Les agresseurs de l'époque étaient connus. Tout le monde était sourd et muet, comme les singes de la parabole. Ce qui se passe aujourd'hui est la continuation de l'agression de 2002. Aujourd'hui ils retrouvent tous la parole et ils disent «haro sur Gbagbo». Mais Gbagbo, il a le droit avec lui !

L'ONU parle tout de même de 173 morts dans des affrontements, de cas d'enlèvements, d'exécutions extrajudicaires…

En 2000, quand j'ai pris le pouvoir, les mêmes gens avaient sorti des histoires de charnier à Yopougon, des assassinats. On avait demandé à l'ONU de faire une enquête. Il y avait eu un rapport. Le fond du débat aujourd'hui, c'est : qui est élu ? Et comme on ne veut pas de ce débat, on glisse vers les entraves aux droits de l'homme, les assassinats. Il faut constater la similitude entre 2000 et 2010. Je vais demander au ministre de la Justice d'ordonner des enquêtes. On n'a pas peur de ce débat.

La CPI pourrait-elle se joindre à cette enquête ?

Lors des discussions de paix de Marcoussis en janvier 2003, un chef d'État voisin, qui vient d'être réélu à 80 %, avait déjà dit que je devais être livré à la CPI. C'était succulent venant de lui. Peut-être aurais-je dû me faire élire à 80 %, j'aurais été moins suspect. Aujourd'hui, en 2010, c'est le même scénario. Je ne suis pas surpris. Il y a un complot qui vise à installer Ouattara au pouvoir.

Des pays africains aussi, comme le Nigeria, demandent votre départ…

Je ne veux pas parler de cela. Dans les réunions des pays africains, les représentants des pays occidentaux sont plus nombreux dans les couloirs que les Africains. Les pressions sont énormes. On n'en peut plus. Et quand on subit ce que je subis, on se dit que Mugabe (toujours président du Zimbabwe, malgré sa défaite aux élections, NDLR) n'avait pas totalement tort.

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Message par Syfou Lun 27 Déc - 13:19

Le président ivoirien avait raison de ce qu'a balancer !quant tt les français disent que le diamant ivoirien nous appartient Exclamation


Dernière édition par Syfou le Dim 26 Juin - 15:15, édité 1 fois
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Message par Syfou Lun 27 Déc - 13:25

Pas loin Actualité en Afrique de l'Ouest 39058911d'un sadam ivoirien sauf qu'il n'est pas de confession musulmane Sinon barbue et biensur terroriste international56
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Message par Droit_De_l'Homme Jeu 6 Jan - 1:24

Un homme jette un explosif devant l'ambassade de France à Bamako

Un homme armé a jeté un explosif devant l'ambassade de France à Bamako, au Mali, avant d'être arrêté, mercredi 5 janvier. "Il était armé d'un pistolet automatique, d'un engin explosif et d'une grenade. Il a aussi tiré plusieurs coups de feu contre le portail de l'ambassade", a déclaré une source sécuritaire dans la capitale malienne.
"Cette explosion, qui n'était pas accidentelle, a fait un blessé très léger, de nationalité malienne, parmi son personnel", a déclaré la porte-parole adjointe du ministère des affaires étrangères français, Christine Fages.

PAS ENCORE DE REVENDICATION

"Une enquête est en cours", a-t-elle ajouté, se refusant à tout autre commentaire alors qu'il lui était demandé si l'ambassade de France était spécifiquement visée et si cette explosion pouvait avoir un lien avec l'affaire des otages français retenus dans le nord-est du Mali par Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI).

En août 2009, dans la capitale de la Mauritanie voisine, un jeune homme s'était fait exploser près de l'ambassade de France, blessant légèrement deux gendarmes français et une Mauritanienne. Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) avait revendiqué cet attentat-suicide.

Actuellement, l'organisation séquestre dans le Sahara cinq Français, un Togolais, un Malgache, enlevés en septembre 2010 à Arlit, site minier stratégique du géant du secteur nucléaire français Areva dans le nord Niger.

le 05.01.11 | 23h00
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Message par Droit_De_l'Homme Lun 18 Avr - 6:52

La Gambie refuse de reconnaître Alassane Ouattara comme président ivoirien

BANJUL - La Gambie a indiqué samedi qu`elle ne reconnaissait pas Alassane Ouattara comme président de la Côte d`Ivoire, après l`arrestation lundi de son prédécesseur Laurent Gbagbo, avec l`aide de l`ONU et des forces françaises.


Actualité en Afrique de l'Ouest 2898005-4102313


"Le gouvernement gambien ne reconnaîtra aucun président, le président Ouattara inclus, ni gouvernement africain qui aura été imposé par des forces extérieures au continent africain, peu en importe la raison", affirme un communiqué.

Le gouvernement gambien souligne que, "selon la constitution ivorienne", Laurent Gbagbo est "le président légitime de la Côte d`Ivoire".

"Il ne peut pas être jugé alors qu`Alassane Ouattara, le président ivoirien choisi par la communauté internationale, est resté impuni après avoir massacré des milliers de civils, seulement pour être président", estime le gouvernement de Gambie - un petit pays enclavé dans le Sénégal.

"La seule solution pour éviter une longue guerre civile en Côte d`Ivoire (...) est de réorganiser une élection le plus rapidement possible", préconise le texte publié par le bureau du président Yahya Jammeh.

"Il est aujourd`hui très clair pour tous les Africains que le complot pour re-coloniser l`Afrique est bien réel, et que nous devons nous y opposer", ajoute le communiqué.

M. Gbagbo s`était proclamé élu à la présidentielle du 28 novembre, au prix d`une guerre avec les forces de M. Ouattara, lequel a été reconnu président légitime par l`ONU et la communauté internationale.

source AFP via Abidjan.net
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Message par Droit_De_l'Homme Lun 18 Avr - 6:58

Le président nigérian sortant Goodluck Jonathan prendrait la tête du scrutin présidentiel


Le président nigérian sortant Goodluck Jonathan prendrait largement la tête ce dimanche 17 avril de l'élection présidentielle, vainqueur dans une vingtaine des 36 Etats de la fédération, et pourrait ainsi l'emporter dès le premier tour de ce scrutin. Une élection dont le bon déroulement global a été souligné par les observateurs internationaux.

Si Muhammadu Buhari, le principal candidat d’opposition espérait contraindre le président sortant Goodluck Jonathan à un second tour historique, l’hypothèse semble désormais écartée.

Les chiffres dévoilés au compte-gouttes, ce dimanche 17 avril, par l’Inec, la Commission nationale électorale indépendante, dont ceux de Lagos, la mégalopole la plus peuplée du Nigeria, donnent Goodluck Jonathan largement en tête des suffrages exprimés.

Pour l’heure, le chef de l’Etat sortant, chrétien du sud aurait obtenu environ 21 millions de voix, loin devant son rival l’ancien général Muhammadu Buhari, musulman du nord crédité, lui, de 11 millions.

Selon la Constitution nigériane, pour que le prochain président soit élu au premier tour, il faut qu’il capitalise une majorité simple ainsi que plus de 25% des suffrages dans les deux tiers des Etats de la fédération, à savoir 36 plus Abuja, la capitale.

Et jusque-là, Goodluck Jonathan a déjà franchi le seuil requis puisqu’il a remporté plus d'un quart des suffrages dans au moins 22 Etats sur les 29 dévoilés.

Les résultats de huit Etats n’ont pas encore été rendus publics. Le président de la Commission électorale, Attahiru Jega a déclaré qu’ils seraient connus ce lundi 18 avril dans la matinée.

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Message par Droit_De_l'Homme Dim 26 Juin - 7:43

Sénégal : le malaise des députés libéraux

Actualité en Afrique de l'Ouest 2011-06-23T134739Z_1197962791_GM1E76N1OPQ01_RTRMADP_3_SENEGAL-PROTESTS_0

Au Sénégal, les manifestations du jeudi 23 juin ont créé un malaise au sein du camp présidentiel, notamment chez les députés libéraux qui dominent l’Assemblée nationale. L’examen du projet de réforme constitutionnelle sur le ticket présidentiel a conduit à une explosion de colère dans certains quartiers de Dakar, au point que le pouvoir décide de retirer le texte. Et à l’heure où certains cherchent des responsables, d’autres veulent se dédouaner de ce qui s’est passé.

Avec notre correspondant à Dakar

Dans un texte publié samedi 25 juin 2011 sur internet, Me Abdoulaye Babou, le président de la commission des lois de l’Assemblée nationale, et l’un des ténors du groupe libéral, affirme que des débats houleux ont eu lieu entre députés dès mardi, pendant dix heures.

Il dit avoir fait part au président Wade, à la veille de l’examen, mercredi, de cette division de la majorité et avoir évoqué avec lui les problèmes posés par le projet de réforme constitutionnelle.

« Le peuple a mis la pression sur le gouvernement, écrit-il, mais l’Assemblée nationale a joué pleinement son rôle de digne représentant du peuple. »

Chez les députés d’opposition, cette tentative de justification fait sourire : « Les élus de la majorité ont certes manifesté leur frustration et quelques réserves en commission des lois, explique Ndéye Fatou Touré, du mouvement Tekki, mais ils n’ont jamais réellement osé remettre en cause cette réforme. » L’opposante affirme que le texte a été adopté par la commission des lois à une écrasante majorité.

« Le groupe libéral essaie de se racheter, estime Ndeye Fatou Touré, mais il est trop tard. Le peuple a compris que cette assemblée est tenue par une majorité mécanique qui sert le président Wade et sa famille. »

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Message par Droit_De_l'Homme Jeu 21 Juil - 12:29

19 JULLET 2011 : Une épreuve et, paradoxalement, une opportunité...

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Lentement, la Guinée en général et sa capitale Conakry en particulier tentent de se remettre du malheureux événement du 19 juillet 2011. Le pire ayant été évité, la vie reprend petit-à-petit son cours normal. Le président de la République est le tout premier à demander que cette regrettable parenthèse de son tout premier mandat soit relativisée. Mais plus qu’une simple reprise, il faut espérer que la tentative d’attenter à la vie du chef de l’Etat, permette d'impulser le pays dans l’optique d’un dialogue franc et sincère, afin d'aboutir à une Guinée véritablement réconciliée. Car il faut bien le reconnaître, la période qui sépare l’investiture d’Alpha Condé de cette tentative avortée du 19 juillet n’a pas été caractérisée par l'entente et la cohésion entre toutes les composantes de la nation Guinée. L’élan de solidarité unanime qui a été constaté à l’occasion de cette "péripétie passagère", comme l’a appelée le président de la République, devrait alors constituer une sorte de tremplin en vue d’une correction de toutes les contradictions génératrices de frustrations et de divisions... 0:20 20-7-2011

Les mystères de l’attaque du domicile privé du Président Alpha Condé

Actualité en Afrique de l'Ouest 98d9c045a5

Mercredi 20 juillet 2011, un peu plus de vingt quatre heures (24h) après l’attentat contre le président Condé, nombreux sont les citoyens qui ont encore l’oreille collée à à leurs transistors. Chacun veut en savoir plus. Des différentes versions et interventions qui ont été faites à ce propos, il ressort apparemment quelques incohérences dans les actions des militaires qui sont passés à l'action le 19 juillet au petit matin. Du clair-obscur qui ne peut que trouver ses éléments de réponse dans cette espèce de mystère qui tourne autour de cette ‘’tentative d’assassinat’’ du Président de la République. D’abord, jusqu’à ce jour, l’opinion d’une façon générale n’est pas encore située sur les véritables mobiles qui sous-tendent cet attentat. Puisqu'à analyser les faits, l’on se rend compte que réellement cette attaque, comme l'a constaté la victime elle-même, n'était pas faite dans le cadre "d’un coup d’Etat", mais elle apparaît plutôt, une espèce de "règlement de compte", dont l'objectif était d'ôter purement et simplement la vie au premier magistrat de pays, le président Alpha Condé.D’abord, jusqu’à ce jour, l’opinion d’une façon générale n’est pas encore située sur les véritables mobiles qui sous-tendent cet attentat. Puisqu'à analyser les faits, l’on se rend compte que réellement cette attaque, comme l'a constaté la victime elle-même, n'était pas faite dans le cadre "d’un coup d’Etat", mais elle apparaît plutôt, une espèce de "règlement de compte", dont l'objectif était d'ôter purement et simplement la vie au premier magistrat de pays, le président Alpha Condé... 0:24 21-7-2011

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