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Le soutien arabe à la révolution algérienne
algeriedrs :: Histoire et actualité Algérienne :: Histoire de l'Algérie :: Evènements Durant la Période Coloniale
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Le soutien arabe à la révolution algérienne
La nation arabe a joué un rôle prépondérant dans le soutien à la question algérienne à travers une solidarité matérielle et morale multiforme, à telle enseigne que les positions internationales à l'égard de la Révolution Algérienne furent fortement liées à la force du soutien et de la sollicitude des pays arabes.
C'est ce qu'exprime M'hamed Yazid dans sa déclaration lorsqu'il dit: "Notre action dans les pays arabes ne fut pas uniquement motivée par le soutien et l'appui parce que cela était totalement acquis. Mais nos contacts avec nos frères arabes consistaient à définir le mode de coordination pour faire parvenir l'aide financière et militaire en Algérie et œuvrer sur le plan international à acquérir l'appui matériel et moral à la question algérienne"
L'observateur des positions arabes à l'égard des développements qu'a connus l'Algérie a pu constater que la présence arabe n'a jamais fait défaut, malgré le fait que bon nombre de pays arabes étaient soumis à la domination étrangère.
Manifestations
Les manifestations du soutien arabe étaient diversifiées allant du soutien financier à travers les dons populaires et les donations étatiques pour couvrir les différents besoins de la Révolution à l'appui militaire à travers l'envoi d'armes et de munitions ainsi que le soutien médical consistant en médicaments et soins prodigués aux moudjahidine algériens blessés dans les hôpitaux arabes. Et enfin, il y avait les volontaires arabes qui avaient participé à de nombreuses batailles militaires dans les territoires algériens aux côtés de l'ALN.
Parmi les autres aspects de l'appui et de la solidarité arabes avec le combat du peuple algérien, on citera les facilités accordées par les gouvernements arabes aux étudiants algériens en vue de poursuivre leurs études dans les écoles , instituts et universités arabes.
En effet, des promotions entières d'étudiants dans les différentes spécialités furent formées et constituèrent un puissant moteur à la Révolution à travers les sacrifices consentis par ces étudiants que ce soit à travers la lutte armée ou la médiatisation de la question de leur pays à l'étranger et même leur expérience pour la mise en place des fondements de l'Etat algérien indépendant.
A propos du soutien arabe à la Révolution, il convient de citer le rôle des peuples arabes et des organisations de masse par l'influence qu'ils exercèrent sur les systèmes politiques arabes y compris ceux qui gravitaient autour des pays occidentaux, afin qu'ils prennent des positions nationalistes de principe vis-à-vis de la Révolution du peuple algérien.
En plus du fait que le soutien des populations arabes a toujours été unifié et incessant depuis le début de la lutte de libération jusqu'à l'obtention par l'Algérie de son indépendance.
La mobilisation populaire arabe aux côtés de la révolution algérienne a dépassé les frontières des pays arabes à travers la revendication faite aux forces internationales opposées au colonialisme et les mouvements syndicaux mondiaux d'exprimer leur solidarité avec le peuple algérien et reconnaître son droit à l'autodétermination.
Par ailleurs, la presse et autres médias arabes jouèrent un rôle important dans l'approfondissement dans la conscience arabe de ce sentiment nationaliste arabe vis-à-vis de la Révolution algérienne et l'amplification de la mobilisation populaire par le biais de campagnes de propagande autour de la gravité et de l'horreur de la répression et de la destruction imposés par la France au peuple algérien, appelant dans le même temps les peuples arabes à exprimer leur refus et leur condamnation à travers les manifestations, les marches et rassemblements condamnant la France et ses alliés
Rôle de l'Egypte
Parmi les manifestations du soutien arabe à la Révolution Algérienne, il convient de noter le rôle politique et diplomatique joué par l'Egypte à travers l'appui à la participation de la délégation du FLN aux travaux du Congrès de Bandoeng en 1955. La position égyptienne a en effet permis à la Révolution de réaliser de nombreux acquis parmi lesquels l'internationalisation de la question algérienne dans les instances internationales, l'engagement des congressistes à apporter leur aide matérielle à la Révolution algérienne, l'affirmation de la légalité et la justesse des revendications algériennes.
Pour ses positions de principe de soutien à la Révolution Algérienne à tous les niveaux, l'Egypte s'est trouvée confrontée à de nombreux dangers de la part des forces impérialistes qui ont vu dans l'aide et la coordination égypto algérienne, une menace pour leurs intérêts dans la région arabe.
Elles se sont donc mises à exercer des pressions et des menaces sur elle et l'agression tripartite en 1956 était un signe clair de la part de ces forces au gouvernement égyptien pour mettre un terme à son soutien au FLN.
Mais l'Egypte n'était pas le seul pays arabe à avoir subi des menaces. Ce fut également le cas pour la Tunisie, le Maroc et la Libye et malgré les conditions difficiles vécues par ces pays , leurs gouvernements et leurs peuples se sont empressés de fournir l'assistance et un accueil chaleureux aussi bien au niveau populaire qu'officiel à tous les Algériens qui ont séjourné sur leurs territoires.
Source:Le ministère des Moudjahidines
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Re: Le soutien arabe à la révolution algérienne
Tunisie. Le jour où Bourguiba a roulé Mitterrand dans la farine
Kapitalis célèbre, à sa manière, le dixième anniversaire de la mort du premier président de la Tunisie indépendante, Habib Bourguiba (survenue le 6 avril 2000), en reproduisant cet extrait de la biographie de l’ancien président français François Mitterrand, écrite par Franz-Olivier Giesbert, relatant un épisode assez cocasse des relations entre les deux hommes. Et entre la Tunisie et la France.
En mars 1957, Mitterrand est invité à Tunis pour le premier anniversaire de l’indépendance. Il se réjouit d’avance de retrouver Habib Bourguiba, cet homme d’Etat avec lequel il avait noué des liens depuis le début des années 1950. Avant son départ, Guy Mollet lui a donné pour consigne de n’accepter en aucun cas de prendre place aux côtés de représentants du FLN [ndlr : Front de libération nationale de l’Algérie, alors sous occupation française] s’il y en a. Consigne grotesque – comment songer que les Tunisiens n’allaient pas célébrer leur indépendance avec des camarades qui se battaient, à côté, pour arracher la leur ? – mais, en effet, logique parce que «la poignée de main» d’un ministre à des révolutionnaires algériens n’aurait pas été comprise en France.
En voilà qu’à Tunis, à peine descendu d’avion, François Mitterrand est happé par les journalistes qui lui demandent, en chœur : «Que pensez-vous de la présence du FLN aux fêtes de l’indépendance ?» – «Comment ? Ils sont là ?» Interloqué, il se retourne, et aperçoit Ferhat Abbas, à quelques mètres de lui. Comme il le connaît, il le salue d’un bref hochement de tête. Juste ce qu’il faut, pas plus. Ferhat Abbas a rejoint le FLN, dont il conduit d’ailleurs ici la délégation. Ensuite, le garde des Sceaux [ndlr : Mitterrand était alors ministre de la Justice] annonce, avec une moue froissée, qu’il ne rendra pas à la réception à laquelle Bourguiba l’a convié, le soir même.
Quelques heures plus tard, Bourguiba débarque dans sa chambre, volcanique. «Il faut que vous veniez à la réception», dit-il, en tournant autour de lui. «Impossible, répond Mitterrand. Le FLN est là, je vais être obligé de retourner en France.» Alors Bourguiba : «Le FLN ? Je ne suis pas au courant, je vais donner des instructions, allez, venez…» Et tandis que le «Combattant suprême» déclame sa supplique tout en jurant de son innocence, Mitterrand se dévêt, dépose ses habits sur une chaise, enfile son pyjama, et se met au lit. Fin de la première scène.
Seconde scène : le surlendemain, lors d’un défilé militaire dans la Grand-Rue de Tunis [ndlr : l’avenue qui portera par la suite le nom d’Habib Bourguiba], François Mitterrand se retrouve aux côtés de la délégation du FLN et les photographes prennent, en angle, le ministre de la Justice avec Ferhat Abbas. Savoureux clichés sur lesquels Mitterrand s’est fait son air le plus pincé.
La troisième scène est franchement cocasse. Déjeunant avec Bourguiba, Mitterrand lui raconte sa dernière aventure et le menace de quitter la Tunisie s’il aperçoit encore la délégation officielle du FLN. «Vous êtes sûr de les avoir vus ? demande de ‘‘Combattant suprême’’. – Je sais quand même les reconnaître.» Alors Bourguiba s’indigne : «J’ai pourtant donné des ordres, je vais donner une leçon à mon vice-président du Conseil.» Il prend un téléphone, fait un numéro et commence une longue harangue en arabe. Mais ce n’est pas à Bahi Ladgham qu’il parle. Au bout de la ligne, il n’y a personne. Pour une raison toute simple et que Mitterrand constate tout de suite : l’appareil téléphonique n’a pas de fil…
Mitterrand sourit, beau joueur, et décide de rester quand même jusqu’à la célébration finale. Le 20 mars, le garde des Sceaux est donc au stade du Belvédère, aux côtés de Richard Nixon, vice-président des Etats-Unis, pour écouter Habib Bourguiba, «debout sur une estrade du devant des tribunes, raidi dans une impeccable jaquette, chéchia aux travers du front, profil romain» [ndlr : selon l’expression de Mitterrand lui-même relatant la scène dans son livre ‘‘Présence française et abandon’’], acclamé par des dizaines de milliers de Tunisiens. Mais quand le «Combattant suprême» a achevé son discours et descend du podium, juste avant que commencent les fêtes populaires, les délégués du FLN sont encore à ses côtés, ostensiblement, et prennent place auprès de lui. Alors là, c’en est trop. Mitterrand se cabre et fait son esclandre. Dans ‘‘Présence française et abandon’’, qui paraît peu après – en novembre 1957 –, il rapporte qu’il déclara à Bourguiba, avant son départ, que «l’embarras de la Tunisie d’avoir à choisir entre ‘‘l’ami français’’ et le ‘‘frère algérien’’ contraignait la France à supporter une offense ou à sembler marquer de l’amertume.» Difficile d’être plus anodin. A Bahi Ladgham qu’il reçoit à l’aéroport, juste avant de s’envoler pour Paris, et qu’il retient pendant près d’une heure, il explique, selon le même ouvrage : «Malgré les erreurs, les échecs, les défaillances, rien ne me ferait douter des chances de la France.» Difficile, là aussi, d’être moins cassant. Le chapitre s’achève même, dans la nostalgie, sur l’image, vue d’avion, de la «courbe étincelante de cette terre aimée» qu’il regarde «en silence s’enfoncer dans les brumes du soir».
François Mitterrand fut-il aussi accommodant avec Habib Bourguiba qu’il l’écrit dans ‘‘Présence française et abandon’’ ? George Gorse, alors ambassadeur de France à Tunis, se souvient, au contraire, que le ministre de la Justice de Guy Mollet «en remettait» – c’est son expression. Et alors que rien ne l’y obligeait – l’épisode ne fit guère de bruit en France –, Mitterrand ne put se passer de le raconter en détail, comme pour se justifier.
Son autojustification un peu ampoulée montre à l’évidence que Mitterrand avait été froissé par les quelques récriminations qui s’étaient élevées contre son geste. Celle de Ben Yahmed, secrétaire d’Etat tunisien à l’Information : «Nous déplorons le fait que les relations franco-tunisiennes continuent à être dominées par les réactions épidermiques.» Ou celle de ‘‘L’Humanité’’ [ndlr : organe du Parti communiste français]: «Il est vrai qu’il ne fut pas traité comme l’invité de marque numéro un. Mais à qui la faute ? Les Tunisiens peuvent-ils oublier qu’il est le ministre d’une ‘‘justice’’ au nom de laquelle des millions d’Algériens sont emprisonnés…»
Source : Franz-Olivier Giesbert, ‘‘François Mitterrand, une vie’’, éd. Seuil, Paris 1977
Kapitalis célèbre, à sa manière, le dixième anniversaire de la mort du premier président de la Tunisie indépendante, Habib Bourguiba (survenue le 6 avril 2000), en reproduisant cet extrait de la biographie de l’ancien président français François Mitterrand, écrite par Franz-Olivier Giesbert, relatant un épisode assez cocasse des relations entre les deux hommes. Et entre la Tunisie et la France.
En mars 1957, Mitterrand est invité à Tunis pour le premier anniversaire de l’indépendance. Il se réjouit d’avance de retrouver Habib Bourguiba, cet homme d’Etat avec lequel il avait noué des liens depuis le début des années 1950. Avant son départ, Guy Mollet lui a donné pour consigne de n’accepter en aucun cas de prendre place aux côtés de représentants du FLN [ndlr : Front de libération nationale de l’Algérie, alors sous occupation française] s’il y en a. Consigne grotesque – comment songer que les Tunisiens n’allaient pas célébrer leur indépendance avec des camarades qui se battaient, à côté, pour arracher la leur ? – mais, en effet, logique parce que «la poignée de main» d’un ministre à des révolutionnaires algériens n’aurait pas été comprise en France.
En voilà qu’à Tunis, à peine descendu d’avion, François Mitterrand est happé par les journalistes qui lui demandent, en chœur : «Que pensez-vous de la présence du FLN aux fêtes de l’indépendance ?» – «Comment ? Ils sont là ?» Interloqué, il se retourne, et aperçoit Ferhat Abbas, à quelques mètres de lui. Comme il le connaît, il le salue d’un bref hochement de tête. Juste ce qu’il faut, pas plus. Ferhat Abbas a rejoint le FLN, dont il conduit d’ailleurs ici la délégation. Ensuite, le garde des Sceaux [ndlr : Mitterrand était alors ministre de la Justice] annonce, avec une moue froissée, qu’il ne rendra pas à la réception à laquelle Bourguiba l’a convié, le soir même.
Quelques heures plus tard, Bourguiba débarque dans sa chambre, volcanique. «Il faut que vous veniez à la réception», dit-il, en tournant autour de lui. «Impossible, répond Mitterrand. Le FLN est là, je vais être obligé de retourner en France.» Alors Bourguiba : «Le FLN ? Je ne suis pas au courant, je vais donner des instructions, allez, venez…» Et tandis que le «Combattant suprême» déclame sa supplique tout en jurant de son innocence, Mitterrand se dévêt, dépose ses habits sur une chaise, enfile son pyjama, et se met au lit. Fin de la première scène.
Seconde scène : le surlendemain, lors d’un défilé militaire dans la Grand-Rue de Tunis [ndlr : l’avenue qui portera par la suite le nom d’Habib Bourguiba], François Mitterrand se retrouve aux côtés de la délégation du FLN et les photographes prennent, en angle, le ministre de la Justice avec Ferhat Abbas. Savoureux clichés sur lesquels Mitterrand s’est fait son air le plus pincé.
La troisième scène est franchement cocasse. Déjeunant avec Bourguiba, Mitterrand lui raconte sa dernière aventure et le menace de quitter la Tunisie s’il aperçoit encore la délégation officielle du FLN. «Vous êtes sûr de les avoir vus ? demande de ‘‘Combattant suprême’’. – Je sais quand même les reconnaître.» Alors Bourguiba s’indigne : «J’ai pourtant donné des ordres, je vais donner une leçon à mon vice-président du Conseil.» Il prend un téléphone, fait un numéro et commence une longue harangue en arabe. Mais ce n’est pas à Bahi Ladgham qu’il parle. Au bout de la ligne, il n’y a personne. Pour une raison toute simple et que Mitterrand constate tout de suite : l’appareil téléphonique n’a pas de fil…
Mitterrand sourit, beau joueur, et décide de rester quand même jusqu’à la célébration finale. Le 20 mars, le garde des Sceaux est donc au stade du Belvédère, aux côtés de Richard Nixon, vice-président des Etats-Unis, pour écouter Habib Bourguiba, «debout sur une estrade du devant des tribunes, raidi dans une impeccable jaquette, chéchia aux travers du front, profil romain» [ndlr : selon l’expression de Mitterrand lui-même relatant la scène dans son livre ‘‘Présence française et abandon’’], acclamé par des dizaines de milliers de Tunisiens. Mais quand le «Combattant suprême» a achevé son discours et descend du podium, juste avant que commencent les fêtes populaires, les délégués du FLN sont encore à ses côtés, ostensiblement, et prennent place auprès de lui. Alors là, c’en est trop. Mitterrand se cabre et fait son esclandre. Dans ‘‘Présence française et abandon’’, qui paraît peu après – en novembre 1957 –, il rapporte qu’il déclara à Bourguiba, avant son départ, que «l’embarras de la Tunisie d’avoir à choisir entre ‘‘l’ami français’’ et le ‘‘frère algérien’’ contraignait la France à supporter une offense ou à sembler marquer de l’amertume.» Difficile d’être plus anodin. A Bahi Ladgham qu’il reçoit à l’aéroport, juste avant de s’envoler pour Paris, et qu’il retient pendant près d’une heure, il explique, selon le même ouvrage : «Malgré les erreurs, les échecs, les défaillances, rien ne me ferait douter des chances de la France.» Difficile, là aussi, d’être moins cassant. Le chapitre s’achève même, dans la nostalgie, sur l’image, vue d’avion, de la «courbe étincelante de cette terre aimée» qu’il regarde «en silence s’enfoncer dans les brumes du soir».
François Mitterrand fut-il aussi accommodant avec Habib Bourguiba qu’il l’écrit dans ‘‘Présence française et abandon’’ ? George Gorse, alors ambassadeur de France à Tunis, se souvient, au contraire, que le ministre de la Justice de Guy Mollet «en remettait» – c’est son expression. Et alors que rien ne l’y obligeait – l’épisode ne fit guère de bruit en France –, Mitterrand ne put se passer de le raconter en détail, comme pour se justifier.
Son autojustification un peu ampoulée montre à l’évidence que Mitterrand avait été froissé par les quelques récriminations qui s’étaient élevées contre son geste. Celle de Ben Yahmed, secrétaire d’Etat tunisien à l’Information : «Nous déplorons le fait que les relations franco-tunisiennes continuent à être dominées par les réactions épidermiques.» Ou celle de ‘‘L’Humanité’’ [ndlr : organe du Parti communiste français]: «Il est vrai qu’il ne fut pas traité comme l’invité de marque numéro un. Mais à qui la faute ? Les Tunisiens peuvent-ils oublier qu’il est le ministre d’une ‘‘justice’’ au nom de laquelle des millions d’Algériens sont emprisonnés…»
Source : Franz-Olivier Giesbert, ‘‘François Mitterrand, une vie’’, éd. Seuil, Paris 1977
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