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Personne à contacter Etats-Unis - Afrique -

Message par Syfou Sam 15 Mai - 14:44

La politique américaine en Afrique

Les nombreux enjeux auxquels font face les États-Unis d'Amérique amènent ces derniers à essayer de diversifier leurs zones d'influence. Ainsi, les nombreux atouts du continent africain appellent alors naturellement les États-Unis à s'y déployer.


Like a Star @ heaven Afrique australe, de Kissinger à Carter (L')

Le rapport confidentiel commandé en 1969 par le secrétaire d'Etat Kissinger, rapport qui portait sur les options à privilégier par la Maison Blanche en fonction des intérêts américains en Afrique australe. Ce document a réorienté, depuis 1969, la politique américaine dans cette région, notamment à partir du tournant de 1975.

« Dans une lettre confidentielle datée du 10 avril 1969, Henry Kissinger avait commandé à une équipe composée de hauts fonctionnaires et de membres de la C.I.A. une étude spéciale sur l'Afrique australe. Cette étude "devait prendre en considération : 1) l'arrière-plan et les perspectives des principaux problèmes de l'Afrique australe, 2) les différents intérêts U..S. dans la région, 3) la gamme complète des stratégies et des options politiques possibles pour les Etats-Unis". Le document qui en est résulté, appelé Rapport Kissinger, a orienté la politique américaine récente sur l'Afrique australe. Au cours des dix dernières années, l'Afrique australe est passée du statut de zone secondaire à celui de zone essentielle pour la stratégie des Etats-Unis et des pays occidentaux. L'indépendance de l'Angola et du Mozambique, l'intensification des luttes de libération au Zimbabwe et en Namibie, le soulèvement des populations noires d'Afrique du Sud ont changé les données de la situation. Les intérêts économiques et stratégiques des Etats-Unis et de l'Europe sont aujourd'hui menacés avec ceux des minorités blanches. Ce livre ne décrit pas seulement I'évolution de la politique américaine de Nixon et Kissinger à celle de l'actuelle administration Carter; il analyse aussi les relations existant entre la France et l'Afrique du Sud. Pour la France, la vente récente de deux centrales nucléaires n'a été que le dernier élément d'une politique de coopération qui l'a vue devenir le plus gros fournisseur en armes du régime raciste. Voici la première étude d'ensemble sur la politique américaine et française en Afrique australe. » (présentation de l’éditeur)

Avec l’éclatement des guerres dans les ex-colonies portugaise, en 1974-1975, « les États-Unis doivent réviser leur politique en Afrique australe, définie en 1969 par le Conseil national de sécurité dans un rapport -enregistré sous le numéro 39-, où Henry Kissinger privilégiait la détente avec les régimes "blancs" et la "relaxation" des relations avec l'Afrique du sud. Il préconisait de diminuer les critiques publiques sur l'apartheid, une libéralisation sélective de l'embargo sur les armements, le relâchement des sanctions et " une rhétorique plus calme sur la question des Nations unies ". Les régimes "blancs" d'Afrique australe paraissaient suffisamment organisés pour se défendre seuls, tant sur le plan économique que militaire. Le maintien du statu quo, moyennant quelques ajustements mineurs, semblait suffire à la défense de la sécurité du monde occidental. Toute cette stratégie américaine s'effondre en 1974, en même temps que le "rempart" portugais. Il devient alors urgent de faire pression sur les pouvoirs blancs. Entre janvier et avril 1976, Kissinger met en place une "diplomatie globale". Profitant d’une visite à Lusaka, il lance un ultimatum public à Pretoria. Il rencontre le Premier ministre Vorster à Zurich, et lui enjoint de cesser le soutien de Pretoria à l'UNITA de Jonas Savimbi dans la guerre civile angolaise. Il lui demande d'user de toute son influence auprès du gouvernement " blanc " de Ian Smith pour obtenir que le régime rhodésien, s’ouvre à la majorité noire. En réalité, Henry Kissinger se livre à un marchandage : en échange des recommandations sud-africaines à Ian Smith, les États-Unis s'abstiendraient sur la question de la Namibie et de l'apartheid.

Mais l'opinion américaine, dans les dernières années de l'administration Nixon-Ford, rejette ce pacte tacite Lors d'un séjour, à l'automne 1976, comme chercheur associé au "Council on Foreign Relations" de New-York, j’avais pu constater le rejet unanime de l'héritage kissingérien sur les relations avec l’Afrique australe - après l'exposé liminaire de J.S Whitaker, l’animateur de la cellule "africaniste" du Council, et qui allait diriger deux ans plus tard le premier essai de synthèse sur la politique africaine des Etats-Unis. Dans le même temps, le "lobby" noir américain - concentré jusque là sur le combat pour les droits civiques – s’intéressait à un dossier de politique étrangère (…). Dans ce contexte, l'administration Carter, à partir de 1977, délaissant la politique de Henry Kissinger, exerça une pression sur Pretoria à la fois sur la Rhodésie, la Namibie et l'apartheid. Ce changement ne se fit pas sans friction. En mai1977, la rencontre entre le vice-président Mondale et le Premier ministre sud-africain Vorster, à Vienne, tourna au dialogue de sourds. ».

Source:Extrait d’un article de Charles Zorgbibe, Géopolitique africaine.
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Personne à contacter Re: Etats-Unis - Afrique -

Message par Syfou Sam 15 Mai - 15:03

Le dialogue stratégique entre les États-Unis et l'Afrique du Sud
Entretien avec Donald Gips, ambassadeur des États-Unis auprès de l'Afrique du Sud



Etats-Unis - Afrique - 04201010

Washington - L'inauguration officielle du dialogue stratégique États-Unis-Afrique du Sud revêt « une importance immense » du fait qu'il constitue le nouveau cadre des relations entre les deux pays et porte « sur un vaste éventail de dossiers », a déclaré l'ambassadeur des États-Unis en Afrique du Sud, M. Donald Gips.

Lors d'un entretien accordé le 16 avril à America.gov, M. Gips a expliqué que ce dialogue visait « à nous assurer que les initiatives relatives à l'Afrique du Sud - celles du secteur privé, de gouvernement à gouvernement et d'organisations non gouvernementales (ONG) - fourniront le maximum de bienfaits possibles » puisqu'elles seront rassemblées dans un cadre stratégique d'ensemble permettant de maximiser leurs effets individuels.

Signé le 14 avril par la secrétaire d'État, Mme Hillary Rodham Clinton, et son homologue sud-africaine, Mme Maite Nkoana-Mashabane, l'accord de dialogue stratégique revêt un caractère prioritaire tant pour les États-Unis que pour l'Afrique du Sud, a expliqué M. Gips, car elle met l'accent sur l'importance des partenariats en vue du règlement des problèmes internationaux et pour la stabilité de l'Afrique australe. L'ambassadeur a assisté à la cérémonie de signature à Washington avant de retourner à son poste en Afrique du Sud.

Le « Dialogue stratégique États-Unis-Afrique du Sud » est le résultat direct des entretiens qu'a tenus Mme Clinton avec son homologue sud-africaine en août 2009 lors de son séjour en Afrique du Sud dans le cadre d'une tournée sur le continent. Il est semblable à la Commission binationale É.-U.-Afrique du Sud qui était en vigueur lors du gouvernement Clinton mais il offre beaucoup plus de souplesse, a dit M. Gips. Il en faut, a-t-il expliqué, « parce que certaines choses peuvent ainsi être accomplies plus rapidement, ou se faire au niveau ministériel. D'autres peuvent être réalisées au niveau opérationnel qui leur est plus approprié, et cela permet d'avoir un processus "vivant" pour s'attaquer à d'autres défis sans avoir à passer par de nombreuses couches bureaucratiques. »

Par ailleurs, M. Gips a qualifié de « très significatif » l'entretien entre le président Obama et son homologue sud-africain, M. Jacob Zuma, qui a eu lieu au cours de la même semaine que la signature de l'accord et à la veille du Sommet sur la sécurité nucléaire de Washington. M. Obama a voulu rencontrer le président Zuma parce que « l'Afrique du Sud est une priorité » aux yeux des États-Unis, a souligné M. Gips.

En effet, ce pays « est essentiel en tant qu'exemple d'État pionnier qui cherche à créer une démocratie multiraciale dans une situation qui aurait conduit à une effusion de sang et à la déstabilisation presque partout ailleurs dans le monde. L'Afrique du Sud, nous semble-t-il, a réussi l'un des grands miracles de notre ère, que nous voulons contribuer à consolider alors qu'elle s'efforce de régler les derniers problèmes que l'apartheid lui a légués, notamment dans le domaine de l'éducation, des soins médicaux, du logement, etc. »

Ce dialogue stratégique démarre au moment où l'Afrique du Sud s'apprête à accueillir la Coupe du monde en juin et juillet 2010, ce qui est « une excellente occasion de montrer la beauté du pays et la diversité de son peuple », a indiqué M. Gips. Il a ajouté que de tous les citoyens du monde, hormis les Sud-Africains, ce sont les Américains qui ont acheté le plus grand nombre de billets. Et cela révèle deux éléments importants au sujet des États-Unis : leurs liens profonds avec l'Afrique du Sud et le fait qu'ils sont une nation d'immigrés.

Les Américains viendront à la Coupe du monde non seulement pour encourager l'équipe des États-Unis mais aussi d'autres équipes nationales qui leur rappellent leur patrimoine ethnique. « C'est un côté très intéressant de notre nature », qui symbolise la vaste diversité culturelle et ethnique des États-Unis, a dit M. Gips.

« Ce qui me plaît en cela, à savoir le mélange des gens, s'applique aussi à l'Afrique du Sud, et c'est la diversité de son peuple qui en fait un pays très vivant. C'est l'une des raisons aussi de l'entente entre nos deux pays, le fait que nous soyons tous deux des démocraties multiraciales cherchant à relever certains des défis que cela crée, mais bénéficiant aussi des énormes possibilités et des innovations qui en découlent - ce qui est encore plus important », a expliqué l'ambassadeur Gips.

Au regard du Zimbabwé, M. Gips a fait remarquer que les États-Unis et l'Afrique du Sud partageaient « à 100 % » les mêmes objectifs. « Nous souhaitons voir un Zimbabwé prospère, libre et démocratique. (...) Pour l'Afrique du Sud, il s'agit là d'une question qui touche la vie quotidienne. De trois à cinq millions de réfugiés zimbabwéens s'y trouvent à tout moment et leur présence pèse énormément sur ses ressources, vu les services à fournir à toutes ces personnes, et c'est pourquoi les Sud-Africains sont très préoccupés » par la situation.

« Nous sommes constamment en consultation avec les Sud-Africains sur la manière appropriée de continuer à appuyer le processus vers la démocratisation au Zimbabwé et de l'accélérer », a dit M. Gips. « Nous ne sommes peut-être pas toujours du même avis quant aux tactiques à adopter pour le promouvoir, mais ce dialogue entre les Sud-Africains et nous est très utile et constructif car il nous permet d'œuvrer de concert pour aider le peuple zimbabwéen à réaliser sa propre liberté et sa prospérité. ».

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Message par Syfou Sam 15 Mai - 15:26

L'odeur du pétrole

Un nombre croissant de pays se tournent vers l'Afrique

Washington - L'importance croissante que l'Afrique revêt pour les États-Unis en tant que fournisseur de pétrole et partenaire dans la lutte contre le terrorisme a fait l'objet d'un colloque organisé le 13 avril par le centre de réflexion de tendance conservatrice « American Enterprise Institute ».
« Le gouvernement des États-Unis doit continuer de considérer l'Afrique comme un continent d'importance stratégique » tant pour ses richesses naturelles que pour le maintien de la stabilité des pays africains de manière à prévenir le terrorisme, a déclaré le président de la société « Chevron Texaco Overseas Petroleum », M. George Kirkland, qui a été à la tête de la société « Chevron Nigeria Ltd ».

« L'Afrique offre l'une des meilleures perspectives du monde en ce qui concerne l'exploitation de nouveaux gisements de pétrole et de gaz naturel », a-t-il dit à son auditoire qui se composait de dirigeants d'entreprise, d'universitaires et de représentants du gouvernement.

Plus que jamais, il est « absolument essentiel » que les États-Unis diversifient leurs sources d'approvisionnement, et l'Afrique a un rôle important à jouer à cet égard. Près de un sixième des importations de pétrole des États-Unis provient de pays africains, et cette proportion devrait atteindre un quart dans les dix prochaines années.

Pour que l'offre de pétrole des pays africains puisse s'accroître, le gouvernement des États-Unis doit encourager un développement économique qui profite à toutes les couches de la population de ces pays. « Il doit créer un climat propice au renforcement des capacités africaines (...) au niveau des individus, des collectivités et des institutions. Il nous faut toujours avoir conscience que la croissance économique est indispensable à la réalisation de progrès dans les domaines social et politique en Afrique (...) Il ne peut y avoir de stabilité sans croissance économique.

« Le gouvernement des États-Unis peut favoriser cette stabilité en aidant les pays africains à instaurer l'État de droit, en offrant une formation et du matériel aux services de police africains et en aidant ces derniers à faire face d'une manière humaine aux troubles civils. Un bon exemple est l'aide financière (2 millions de dollars) que les États-Unis ont récemment consacrée à la formation de policiers nigérians de manière à leur permettre de maîtriser les troubles civils et aussi de s'attaquer à la criminalité organisée, en particulier au blanchiment de capitaux. »

Deux anciens volontaires du Corps de la paix en Afrique, MM. Jim Burkard et Anthony Carroll, qui sont maintenant l'un spécialiste des échanges avec l'Afrique (« Manchester Trade ») et l'autre directeur des services d'analyse des marchés pétroliers (« Cambridge Energy Research Associates »), ont également participé à ce colloque.

« Au cours des dix années à venir, a dit M. Burkhard, l'Afrique de l'Ouest va devenir un élément de plus en plus important de la diversification de l'offre de pétrole. Ce sera tout particulièrement important vu la baisse de la production pétrolière des États-Unis et également la diminution prévue de la production de pétrole en mer du Nord. Il s'ensuit que l'augmentation de la production en Afrique de l'Ouest contribuera à compenser la diminution de la production dans d'autres parties du monde et à maintenir la diversité de l'offre sur le marché pétrolier mondial. »

Quelque 20 % de l'accroissement de la production mondiale de pétrole d'ici à 2010 devraient avoir lieu en Afrique de l'Ouest, a-t-il précisé.

Bien que le pétrole fasse souvent la une des journaux, le gaz naturel est aussi important en Afrique. Les États-Unis, a-t-il fait remarquer, vont dépendre de plus en plus des importations de gaz naturel du monde, et l'Afrique de l'Ouest est bien placée pour fournir ce gaz. »

De son côté, un haut responsable du « Royal Institute of International Affairs » de Londres, M. Alex Vines, a déclaré que, outre les États-Unis, plusieurs pays se tournaient vers l'Afrique pour diversifier leurs sources d'approvisionnement. « A l'heure actuelle, le Japon cherche activement à diversifier son approvisionnement (...) et envisage d'ouvrir une ambassade en Angola uniquement pour avoir mieux accès au pétrole angolais. »

De même, le Royaume-Uni et la Norvège, dont la production pétrolière en mer du Nord diminue et qui ont une grande expérience du forage en haute mer, s'intéressent au golfe de Guinée.

Les pays pétroliers africains peuvent s'attendre à un accroissement de leurs recettes pétrolières au cours des prochaines années. Entre 2004 et 2010, ces recettes pourraient atteindre 110 milliards de dollars au Nigeria, 43 milliards en Angola et 10 milliards en Guinée équatoriale, qui compte moins de 500.000 habitants.
Par ailleurs, un grand nombre de pays déclarent qu'ils ont du pétrole ou qu'ils vont en avoir sous peu, a dit M. Vines en citant le cas de la Gambie dont la récente annonce a éveillé un très grand intérêt chez les médias.

Il y a aussi quelques pays comme la Guinée, dont le président, M. Lansana Conté, a dit très clairement qu'il ne cherchait pas à exploiter les ressources pétrolières de son pays à cause des problèmes que cette exploitation entraînait souvent. La Guinée, a-t-il indiqué, est un pays qui a la chance d'avoir d'autres matières premières productrices de revenus, notamment des diamants et de la bauxite.

M. Vines, qui collabore avec l'association américaine « Human Rights Watch », a fait remarquer que l'abondance de pétrole ne semblait pas contribuer à la réduction de la pauvreté dans les pays producteurs. Le secteur pétrolier, a-t-il dit, exige beaucoup de capitaux, mais peu de main-d'œuvre, et celle-ci doit être qualifiée. La plupart des grandes sociétés pétrolières qui sont implantées au Nigeria, en Guinée équatoriale et en Angola ont des difficultés à trouver sur place du personnel compétent. Elles « préfèrent investir dans des projets de prestige, notamment des centres médicaux, des campagnes d'information sur le paludisme ou des manifestations culturelles, plutôt que de s'attaquer à des problèmes plus difficiles ».

Les sociétés pétrolières devraient encourager le développement et investir dans les pays où elles sont implantées, a recommandé M. Vines en ajoutant : « Les revenus tirés de l'exploitation pétrolière devraient profiter à toute la population. La corruption et la mauvaise gestion des richesses pétrolières privent la population de la plupart des avantages de ces revenus. Les sociétés peuvent contribuer à financer le secteur de l'enseignement et de la formation et encourager des membres des classes moyennes à créer des entreprises en dehors du secteur pétrolier pour diversifier l'économie de leur pays. »

Quant à M. David Hale, économiste et fondateur du bureau-conseil « Hale Advisers », de Chicago, qui compte parmi ses clients des sociétés multinationales implantées notamment en Afrique du Sud, il a déclaré que le Nouveau Partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD) préconisé entre autres par le président de l'Afrique du Sud, M. Thabo Mbeki, était susceptible de revêtir une importance historique. Il s'agit là, a-t-il dit, d'un projet élaboré par les Africains eux-mêmes en vue d'encourager la bonne gouvernance sur le plan politique, de renforcer l'État de droit et de créer un cadre facilitant la participation de l'Afrique à l'économie mondiale. « Après trente ans de chaos et de troubles civils, l'Afrique s'oriente maintenant dans la bonne direction », a-t-il dit.

Par Susan Ellis
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