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Personne à contacter Mouvements politiques en algerie

Message par Sphinx Dim 23 Mai - 5:33

Liste des partis politiques en Algérie

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L'Algérie a un système politique multipartiste; les différents partis doivent le plus souvent former des coalitions pour pouvoir gouverner. La constitution algérienne (de 1996) permet la création de n'importe quel parti politique sous certaines conditions: "Les partis politiques ne peuvent être fondés sur une base religieuse, linguistique, raciale, de sexe, corporatiste ou régionale. [...] Toute obédience des partis politiques, sous quelque forme que ce soit, à des intérêts ou partis étrangers, est proscrite. Aucun parti politique ne peut recourir à la violence ou à la contrainte, quelles que soient la nature ou les formes de celles-ci.".
Les partis politiques algériens utilisent des acronymes en français, sauf le Mouvement de la Societé pour la Paix qui utilise un acronyme arabe.

La période du multipartisme

Les partis parlementaires


FLN Front de libération nationale جبهة التحرير الوطني (Jabhat at-Taḥrīr al-Waṭaniyy) Abdelaziz Belkhadem
RND Rassemblement national démocratique التجمع الوطني الديمقراطي (at-Tajammu` al-Waṭaniyy ad-Dīmuqrāṭiyy) Ahmed Ouyahia
El Islah/MRN/MI Mouvement pour la réforme nationale حركة الإصلاح الوطني (Ḥarakat al-Iṣlāḥ al-Waṭaniyy) Abdallah Djaballah
Hamas/HMS/MSP Mouvement de la société pour la paix حركة مجتمع السلم (Ḥarakat Mujtama` as-Silm) Bouguerra Soltani
PT Parti des travailleurs حزب العمّ (Ḥizb al-`Ummāl) Louisa Hanoune
FNA Front national algérien الجبهة الوطنية الجزائرية (al-Jabhah al-Waṭaniyyah al-Jazā'iriyyah) Moussa Touati
Ennahda (MN) Mouvement de la renaissance islamique حركة النهضة (Ḥarakat an-Nahḍah) Lahbib Adami
RCD Rassemblement pour la Culture et la Démocratie Saïd Sadi
PRA Parti du renouveau algérien حزب التجديد الجزائري (Ḥizb at-Tajdīd al-Jazā'iriyy) Yacine Terkmane
MEN Mouvement de l'entente nationale حركة الوفاق الوطني (Ḥarakat al-Wifāq al-Waṭaniyy) Ali Boukhazna
UDR Union pour la démocratie et la République Amara Benyounes
MJD Mouvement pour la Jeunesse et la Démocratie Chalabia Mahjoubi


Dernière édition par sphinx le Sam 29 Jan - 4:41, édité 2 fois
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Message par Sphinx Dim 23 Mai - 5:39

Les partis ayant boycotté les dernières élections

FFS Front des forces socialistes :Hocine Aït Ahmed http://www.ffs-dz.com/
UDL Union pour la démocratie et les libertés : M'hamed Gourine

Autres partis

Mouvement démocratique et social
Parti des Centristes Algériens: http://www.elwasset.org
Parti algérien pour la démocratie et le socialisme
Alliance nationale républicaine
Parti de la loi naturelle
Parti socialiste des travailleurs
Parti national pour la solidarité et le développement

Parti dissous

La période du parti unique (partis clandestins)
Front des forces socialistes (FFS)
Parti de la révolution socialiste (PRS)
Parti de l'avant garde socialiste (PAGS)
Mouvement pour la Démocratie en Algérie (MDA)
Groupe des Communiste Révolutionnaire (GCR)
Organisation Révolutionnaire des Travailleurs (ORT)
Mouvement Communiste d'Algérie (MCA)
Front islamique du salut
Association Populaire pour l'Unité et l'Action APUA

La période avant l'indépendance

Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD)
Parti communiste algérien (PCA)

wikipedia
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Message par Sphinx Dim 23 Mai - 5:42

Comité d’initiative citoyenne pour le changement

Ahmed Benbitour expose les grandes lignes à Oran

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Tout système autoritaire porte en son sein les germes de son autodestruction », a déclaré Ahmed Benbitour, invité vendredi par le Comité d’initiative et de vigilance citoyenne d’Oran (Civic) pour présenter localement la démarche qu’il a lancée à l’échelle nationale : le Comité d’initiative citoyenne pour le changement (CICC).

On remarquera tout d’abord la similitude de la démarche du comité animé, des années auparavant, à Oran par Hadj Bengasmia, réunissant des personnalités locales issues du mouvement associatif, politique ou indépendantes et celle entreprise aujourd’hui par l’ancien chef de gouvernement qui ambitionne, lui aussi, de réunir, hors des structures partisanes et autour d’un projet commun, ce qu’il a appelé les compétences nationales. « La rente est une force d’inertie qui retarde le processus, mais une fois que le système viendra à se désagréger, il entraînera avec lui toute la société », prévient-il en estimant toutefois que le changement ne viendra ni de l’intérieur ni des satellites du système. Il préconise une pression pacifique permanente et longue de la société sur le pouvoir en attendant l’élément déclencheur qui fera basculer les choses. A la lumière des expériences des pays qui ont eu à gérer une période de transition, Ahmed Benbitour tire des conclusions sur l’Algérie. Par « pouvoir autoritariste et patrimonialiste », il désigne « un chef entouré de courtisans en compétition dans le zèle et qui tous considèrent que la société est arriérée ». Il remarquera sur le plan économique que plus les recettes pétrolières augmentent, plus la dépendance vis-à-vis de la fiscalité pétrolière augmente, ce qui suppose que la richesse n’est pas investie dans le circuit productif. Actuellement, les hydrocarbures représentent 98% des rentrées en devises et 75% de recettes fiscales.

Ces dernières n’excédaient pas 40% dans les années 1970, a-t-il indiqué. Il impute cette situation à la prédation autour des recettes des hydrocarbures, que ce soit dans les projets publics (les scandales qui ont éclaté cette année autour de Sonatrach et de l’autoroute Est-Ouest), dans les prêts bancaires ou dans les programmes d’importation. Pour lui, la corruption du pouvoir conjuguée à celle de l’argent ne peut qu’aboutir qu’à la déliquescence de l’Etat qui perd ses capacités régaliennes, la capacité à garantir le droit, la capacité à réguler l’économie, la légitimité des institutions et, enfin, la capacité à capitaliser les compétences nationales. Il remarquera au sujet des institutions, comme l’APN, qu’elles ne sont reconnues ni par la population ni par le pouvoir. C’est en réponse à toutes ces préoccupations et comme alternative aux actions partisanes qui n’ont pas abouti que le CICC ambitionne d’innover en matière de travail politique, en faisant émerger de nouvelles forces sociales pour un changement pacifique à long terme. La nouveauté vient d’abord de l’usage qu’on compte faire d’Internet et des réseaux sociaux sur le web pour la mobilisation. Le CICC prône, également, un leadership mais au sens managérial du terme avec un objectif bien précis, qui est celui du changement du mode de gouvernance avec la définition des étapes à suivre pour l’atteindre. Son appel à la mobilisation pacifique pour la refondation de l’Etat, de l’économie, de l’école et de la politique sociale a eu, en théorie, un accueil favorable auprès de l’assistance formée de militants politiques, de syndicalistes, d’acteurs associatifs, mais c’est dans la démarche que les avis ont divergé. Pour certains intervenants, les luttes sociales ont déjà commencé sur le terrain et ce que propose le CICC en termes de réflexion, notamment en prônant le réseau virtuel, risque de passer à côté du réel. Ceci, d’autant plus que, fait remarquer un syndicaliste, le pouvoir a su s’accommoder même des situations où il n’y avait pas de rente, lorsque le pays était endetté. « Accordez vos violons, nous sommes là pour vous suivre sur le terrain », a suggéré un des animateurs du Civic s’adressant à Ahmed Benbitour à quelqu’un parmi plusieurs personnalités nationales qui prônent le changement sans arriver à parler d’une même voix.

Par Djamel Benachour
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Message par Sphinx Mar 25 Mai - 22:17

Benbitour à Oran«Les compétences sont les nouvelles forces de changement»

C’est en étudiant l’expérience des pays de l’Amérique Latine, de l’Europe de l’Est et du Sud et au cas de l’Indonésie que Ahmed Benbitour, ex-chef de gouvernement, a pu bâtir son analyse de la situation actuelle de l’Algérie. C’est ce qu’il a annoncé au début de son intervention devant ses hôtes, militants de partis politiques, syndicalistes et universitaires réunis, vendredi en fin d’après-midi, à Oran. L’expérience des pays cités permet, selon Benbitour, de dégager deux hypothèses. La première est que tout système autoritaire porte en lui les germes de sa désagrégation. La seconde : le changement vient de l’intérieur quand trois conditions se réunissent. Il les énumérera d’une manière très pédagogique : quand la pression de la société est très longue et accentuée sur le pouvoir ; quand les conditions d’alliance des forces de changement sont réunies et quand il y a un élément déclencheur de ce changement.

A propos de ce dernier point, il citera comme exemple la mort du Général Franco en Espagne. Concernant l’Algérie, Benbitour fait part de sa conviction que le changement ne peut pas venir de l’intérieur du système. Interrogé sur la nature du changement qu’il évoque, il précisera qu’il s’agit de changement de gouvernance. La nature du pouvoir algérien – «autoritariste et patrimonialiste» d’une part et «les formes de distribution de la richesse, d’autre part» – empêche la réunification des chances de changement du système politique algérien, expliquera-t-il. Il notera que la nature rentière du système conjuguée à la prédation mènera inéluctablement à la corruption. Pour Ben- bitour, la corruption est inscrite dans la nature du système lui-même. «Transposer ce système en Suisse, pays réputé par sa rigueur, donnera exactement la même situation». Au passage, l’intervenant critiquera les grands projets engagés par l’Algérie. Le grand risque qui guette l’Algérie est que «l’Etat défaillant» dérive vers un «Etat déliquescent». Quand le pétrole ne pourra plus jouer son rôle de maintien de l’Etat, le risque de déliquescence de l’Etat se précisera, ajoute-t-il. Il avancera même des dates: «C’est entre 2025 et 2035». Abondant dans ce sens, il dira que «la perte de la morale collective» participera pleinement à cette déliquescence. En clair, une somalisation….. Benbitour, qui a lancé son initiative dite CICC (Cercles d’Initiatives Citoyennes pour le Changement), préconise pour «sauver l’Algérie» une démarche basée sur trois axes. Le premier consiste à «innover le travail politique». Pour lui, l’entrisme ou toute velléité de vouloir changer le système de l’intérieur, en participant aux élections et en investissant les institutions actuelles, est voué à l’échec. Le préalable est de socialiser la citoyenneté, estimera-t-il. Le parti en tant que cadre d’exercice du travail politique devient inopérant, affirme-t-il. Le second axe est «l’innovation des instruments du travail politique». Il estime que l’outil Internet et les réseaux sociaux offrent des opportunités extraordinaires de se regrouper et d’échanger autour d’un projet. Il rappellera les résultats d’un sondage publié récemment parlant de 20% d’Algériens qui se connectent régulièrement sur la toile. Il insistera lourdement sur la nécessité d’avoir «une vision» qui servira de cap à atteindre. Enfin, il préconisera de «parier sur de nouvelles forces». Lors des débats, il précisera sa pensée sur ce sujet en disant: «Les nouvelles forces sont les compétences. Les masses et les élites ne sont pas porteuses de changement.» Après l’exposé de son initiative dite CICC, Ahmed Ben bitour a répondu à certaines interrogations de l’assistance. A un ancien cadre du FLN qui lui fera part de son pessimisme, il parlera des potentialités que recèle l’Algérie. Il citera juste le facteur humain en disant que l’Algérie bénéficiera, dans la prochaine décade, d’une embellie démographique inestimable. Et d’expliquer que la tranche 6 ans – 59 ans, c’est-à-dire une tranche en mesure de travailler et de produire, constituera l’essentiel de la pyramide des âges dans un proche futur. D’un autre côté, il expliquera que l’Algérie est actuellement de richesse, de capital financier et de capital humain. Donc, elle a tous les arguments pour se départir des pressions extérieures et de pouvoir négocier sa place dans le concert des nations en position de force. Concernant les compétences comme probable force porteuse de changement, il dira que le monde change à une vitesse vertigineuse à telle enseigne que le capital savoir qu’a accumulé l’humanité durant toute son histoire a doublé en l’espace de sept ans. Donc, l’Algérie doit impérativement mettre le paquet sur la science et le savoir, d’autant qu’Internet offre des possibilités extraordinaires d’accès à ce savoir. On reprochera à Benbitour sa «dénégation du réel» et sa sous-estimation des luttes livrées sur le terrain par les syndicalistes et certains militants associatifs. Mais pour lui, l’Algérie manque «d’architectes» du changement tant souhaité. Son initiative, encore à l’état probatoire, vise à rendre visible et opérationnel cet acteur.

par Ziad Salah, Le Quotidien d’Oran, 23 mai 2010
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Message par abdelmalek Dim 4 Juil - 15:56

il a une vision sur l'avenir qui est compatible avec ce 21 ieme siécles,,,
sur le plan santé :il projette une nouvelle approche qui n'est pas négative de la technonlogies de la santé et prise en charge avec un état qui positive ses enfants.
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Message par abdelmalek Sam 31 Juil - 11:10

c'est un acteur de la vie politique qui apprécie l'avenir avec un angle de boxeur droitié,mais cela peut être porteur.

franco a été un sanguinaire pour la gauche, mais a construit un état plus que moderne.
MOI TR2S JEUNE J4AVAIS A PEINE 15 ANS j'avais visité,l'Espagne c'était dégoutant l'Algérie était mille fois meilleurs,mais malheureusement les résultat son là.
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Message par Sphinx Dim 1 Aoû - 20:31

En politique extérieure, le parti du FLN dispose d’un “ancrage référentiel solide”

M. Abdelkader Messahel, ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines a affirmé jeudi dernier à Alger que le Front de libération nationale (FLN) "dispose d’un ancrage référentiel solide" en matière de politique extérieure du pays.

M. Abdelkader Messahel, ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines a affirmé jeudi dernier à Alger que le Front de libération nationale (FLN) "dispose d’un ancrage référentiel solide" en matière de politique extérieure du pays.
"Le parti dispose d'un ancrage référentiel solide qui se révèle à travers les dispositions pertinentes de la Constitution, relatives à la politique extérieure du pays, les discours fondateurs du Président de la République sur les thèmes majeurs de la diplomatie qui ont explicité la position de l'Algérie et ses articulations et, enfin, les statuts du parti qui énoncent certains principes en matière de relations extérieures", a-t-il souligné lors d'une réunion à Alger, en sa qualité de président de la Commission des relations internationales du FLN. Au cours de cette réunion, tenue au siège du parti à Hydra, M. Messahel a présenté un document de travail devant orienter la réflexion, guider les discussions et structurer les débats entre les membres de la commission. Dans son intervention, il a souligné que le parti du FLN "a érigé, depuis la guerre de Libération nationale, l’action extérieure en instrument de recouvrement de l’indépendance". Cette action, a-t-il dit, a été "complémentaire à l’action intérieure, accumulant ainsi un capital d’expérience qui a facilité, dès 1962, un démarrage harmonieux de la diplomatie de l’Algérie indépendante".
Le président de la Commission des relations Internationales du FLN a également rappelé que "cette tradition a continué, depuis, à travers l’appui du parti aux mouvements de libération nationale, aux causes justes dans le monde et aux peuples en quête d’émancipation". Revenant sur les résultats du dernier congrès du parti, tenu au mois de mars dernier, M. Messahel a souligné que "la rénovation du parti et la modernisation de ses méthodes de travail, décidées notamment lors du dernier congrès, impliquent une définition circonstanciée et renouvelée de la conception du parti sur les grands thèmes et les enjeux qui marquent aujourdhui les relations internationales comme la gouvernance mondiale, les partenariats, la coopération internationale et le développement, les changements climatiques, les question de paix et de sécurité, l’unité maghrébine, le développement et l’intégration de l’Afrique, l’espace méditerranéen, les questions liées au monde arabe, ainsi que l’importante problématique de la prise en charge de la communauté algérienne à l’étranger".
Les travaux de la commission "donneront lieu à un débat de fond sur l’ensemble de ces sujets et seront clôturés par l’adoption d’un document consolidé sur l’action extérieure du parti", a-t-on indiqué au FLN.
APS

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Message par abdelmalek Lun 2 Aoû - 10:56

je crois que notre politique extérieur est une richesse que lécole fln et même avant est un ancrage qui n'a pas changer:les causes justes; mais j'irais encore plus depuis Emir AEK, nous defendants les causes des opprimés,cela apporte une certaine richesse a notre politique, et je crois que personne ne pourrais la changer,;la preuve on nous écoute.
le cas du terrorisme:lorsque on plaider nlotre cause en soulignant que le virus est la :le 119:fut le détonateur on peut donner des leçons aux grandes puisances.
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Message par Syfou Mar 9 Nov - 22:08

Les partis de la coalition dénoncent la décision égyptienne d’inclure l’Algérie dans la liste noire

Les trois partis composant la coalition présidentielle ont unanimement dénoncé la décision de l’Egypte d’inclure l’Algérie dans la liste boire, et de soumettre les Algériens aux humiliations des scanners corporels et des fouilles ciblées.

Les trois partis – le FLN, le RND et le HMS- ont qualifié cette décision d’ « irresponsables », car elle ne fait qu’accentuer la crise entre Alger et le Caire au lieu de la dénouer. Ainsi, et sous le coup de pareille décision, les Algériens seront soumis à des restrictions draconiennes, dans les aéroports égyptiens, et, comme les ressortissants des quatre autres pays soumis à pareille décision, à savoir l’Irak, la Somalie, le Yémen et la Mauritanie, doivent supporter les aléas de cette humiliante décision dans les aéroports de l’Egypte. Le porte-parole du FLN a souhaité que l’Egypte « retrouve ses esprits », alors que celui du RND a affirmé que l’Egypte « n’a aucun droit de demander des comptes à l’Algérie parce que ce qui se passe au plan intérieur ne regarde que l’Algérie seule ». Le HMS, par la voix de Mohamed Djemaâ, a affirmé que l’Egypte a « dépassé les lignes rouges, et que les limites politiques et diplomatiques permises ont été bafouées », précisant qu’aucun pays « ne peut de la sorte, violer les droits des Algériens dans les aéroports du monde ». Dans une mesure qui a étonné plus d’un, l'Egypte vient de mettre la compagnie sous contrôles de sécurité renforcés. A l'occasion de l'affaire des colis et paquets piégés, l'Egypte considère que l'Algérie n'est pas un pays sûr et la met sur la même liste que le Yémen. Des médias égyptiens ajoutent l’Arabie Saoudite à cette « black-list égyptienne ». Selon la presse du Caire, ces pays figurent dans cette black-list en raison de l’existence, chez eux, d’une branche d’Al-Qaïda. Concrètement, les Algériens qui voyageront vers l’Egypte subiront des contrôles plus sévères : leurs passeports seront minutieusement examinés et les « suspects » seront suivis jusqu’à ce qu’il y ait l’assurance qu’ils n’ont aucun lien avec l’organisation d’Al-Qaïda. Certains journaux indiquent que le contrôle des citoyens en provenance de ces pays ne se limitera pas à un sévère examen au moment de leur arrivée à l’aéroport. « Les mesures de sécurité vis-à-vis des citoyens de ces pays comportent, outre un examen minutieux de l’aéroport, un suivi et une surveillance durant leur séjour en Egypte ».


Source:Echorouk online
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Message par Daûphin_zz_47 Sam 22 Jan - 13:08

Ahmed Benbitour : «La contagion démocratique va toucher l’Algérie»

Mouvements politiques en algerie Actu2_10

L’ancien chef de gouvernement, Ahmed Benbitour, dresse un constat accablant suite aux dernières émeutes qui ont secoué notre pays en chargeant le système de gouvernance de l’équipe au pouvoir. Dans la foulée, il propose un nouveau processus politique avec, à la clé, une feuille de route s’étalant sur 15 mois et devant être sanctionnée par l’adoption d’une nouvelle Constitution et des élections présidentielles anticipées. Entretien.

-Avant tout, comment analysez-vous, Monsieur Benbitour, la situation politique actuelle ? Et quel a été, selon vous, le véritable ressort du soulèvement du 5 janvier 2011 ?

La situation politique se caractérise par un paradoxe détonnant. Des potentialités de développement énormes (une masse de cadres de niveau très appréciable pour un pays de taille intermédiaire, hydrocarbures, des richesses minières, agricoles, une démographie maîtrisée, une infrastructure qui couvre tout le territoire…) d’un côté, et des conditions de vie quotidienne difficiles, avec des perspectives inquiétantes, surtout pour la jeunesse, de l’autre. Les événements du 5 Janvier 2011 ont été menés par des jeunes d’une moyenne d’âge de vingt ans, c’est-à-dire des jeunes qui sont nés dans la décennie de sang et qui ont grandi dans celle de la corruption. Alors, face à l’impasse et au désespoir, il ne leur reste pour s’exprimer que la violence. J’avais déjà averti que la violence est en train de devenir le seul moyen de règlement de conflits parmi les individus et entre les individus et l’Etat.

-Vous avez lancé, dans la foulée des dernières émeutes, une initiative en forme d’appel «pour un rassemblement des forces du changement». Avez-vous eu des échos à votre initiative de la part d’organisations politiques ou syndicales, de personnalités nationales ?

Oui. Des responsables de petits partis m’ont appelé pour me dire : «Face à la fermeture de l’espace politique, vous êtes notre recours, faites quelque chose !» Il y a aussi des organisations de la société civile qui ont réagi, et bien sûr, beaucoup de personnalités, d’anciens ministres, d’anciens sénateurs, qui m’ont appelé ou qui sont passés me voir, sans compter tous ceux qui travaillent avec moi sur la Toile. Aujourd’hui, j’œuvre à rassembler un certain nombre de personnes pour un nouvel appel avec des actions plus ciblées.

-Est-ce une manière d’injecter du politique dans des émeutes présentées comme «dépolitisées» et souvent réduites par le régime à de simples «jacqueries juvéniles conduites par des voyous ?

L’expression «jacqueries juvéniles conduites par des voyous» est un indicateur de la profondeur du gap qui sépare le pouvoir de la jeunesse. C’est également l’expression maladroite d’un profond mépris. Notre responsabilité est de faire en sorte que ces dégâts ne se comptabilisent pas en «pertes et profits» et de travailler à réaliser les conditions du changement pacifique. Cela nécessite la réunion de trois facteurs : une pression forte, soutenue et en progression, de la part de la société civile sur le système de gouvernance ; une alliance stratégique entre les forces du changement, et un élément déclencheur. Avec ces événements, nous avions la pression, l’élément déclencheur, mais l’alliance entre les forces du changement a manqué. D’où mon insistance sur la construction de ces alliances.

-D’aucuns désespèrent de voir le changement advenir par des moyens pacifiques tant le régime s’entête à empêcher toute expression et toute manifestation non violente voulant s’inscrire dans la légalité. Comment envisager, de votre point de vue, une action politique pacifique et efficace dans un contexte dominé par l’état d’urgence, le verrouillage de la vie politique et la répression, comme le démontre l’arrestation du syndicaliste Ahmed Badaoui ?

Ici, vous avez deux discours : celui des pessimistes qui disent : «C’est le pouvoir en place qui a mis le pays dans une impasse, il n’a qu’à se débrouiller avec.» L’autre suggère que «si le pouvoir est la source des problèmes, il est le seul à détenir les instruments de leur règlement». Il s’agit bien sûr de deux discours à rejeter. Il est vrai que la solution la plus rapide et la moins coûteuse est celle d’un changement organisé dans le cadre d’une consultation entre les éléments sains du pouvoir et les forces qui comptent dans la société.

Vous avez appelé dans les colonnes d’El Khabar à la tenue d’élections présidentielles anticipées dans un délai de quinze mois. Peut-on en savoir davantage sur cette nouvelle proposition ?

Merci de m’offrir l’opportunité de clarifier ce point. En réalité, il s’agit d’un processus de changement qui doit commencer dans les meilleurs délais, et qui aboutira au bout de 15 mois à des élections présidentielles anticipées comme consécration d’un travail de sauvegarde de la nation. Voici le schéma de ce processus : il démarre par la sélection dans le cadre d’une collaboration entre les éléments sains du pouvoir et les forces émergentes du changement, d’une équipe compétente, en dehors du pouvoir, et représentative des différents courants de la société. Cette équipe aura pour mission d’élaborer une feuille de route pour la sauvegarde de la nation et la préparation du changement du système de gouvernance. Elle veillera également au lancement d’un vaste programme de communication pour expliquer la mission de l’équipe.

Cela s’accompagnera par l’ouverture des médias lourds (TV et radios) au débat contradictoire et la levée de l’état d’urgence. Elle s’attachera en outre à la sélection et à la préparation à la nomination des membres d’un gouvernement qui aura pour mission la mise en œuvre de la feuille de route arrêtée par l’équipe. Ce gouvernement s’appliquera à exécuter les missions rigoureusement consignées dans des feuilles de route établies pour chaque secteur. De même qu’il s’attellera à la mise en place d’un système de contrôle pour la réalisation des objectifs qui lui sont assignés par l’équipe. Ce travail sera couronné par une nouvelle Constitution et des élections présidentielles anticipées.

-Seriez-vous prêt à vous présenter à ces présidentielles anticipées si ce processus politique venait à être adopté ?

Je n’exclus pas la possibilité de m’y présenter au terme d’un tel processus. Mais ce n’est pas mon objectif. Car mon objectif est de travailler à l’émergence d’une nouvelle génération de dirigeants qui auraient autour de 40-50 ans parce que les problèmes à régler sont tels qu’il faut plus de deux mandats de cinq ans pour qu’on puisse voir l’installation de ce que j’ai appelé «la consolidation de la transition». Moi, j’ai déjà plus de cet âge-là. Maintenant, si la nécessité fait que les gens qui travaillent dans ce sens-là ne se contentent pas de m’avoir comme partenaire pour aider à faire avancer les choses et qu’ils veulent que j’assume la responsabilité, je ne fuirai pas mes responsabilités, mais pour une période bien déterminée. Si l’arrivée de cette jeune génération au pouvoir nécessite que moi-même je sois là pour l’assurer, je le ferais.

-La gestion des derniers événements par le pouvoir a été marquée, entre autres, par le silence «énigmatique» du président de la République. Quel commentaire vous inspire ce silence de M. Bouteflika même au plus fort des émeutes ?

Vous savez, j’avais déjà dit que l’Etat algérien est dans une situation de défaillance et qu’il dérive vers la déliquescence. Et c’est là un signe fort de la déliquescence de l’Etat. On ne peut pas imaginer n’importe quel Etat ou n’importe quel pouvoir dans n’importe quel pays, subir des émeutes aussi importantes, des morts, des blessés, des dégâts aussi graves de biens publics et privés, et que les autorités compétentes ne réagissent même pas. L’Etat se doit de marquer sa présence en pareilles circonstances au niveau le plus élevé de la hiérarchie. Or, ce n’est pas le cas du tout. Donc, c’est vraiment à la déliquescence de l’Etat que nous assistons.

-M. Bouteflika devrait-il avoir la «dignité» de se retirer du pouvoir, selon vous ?

Je crois que ce n’est pas une question de dignité. Il y va d’abord de la sauvegarde de sa personne. Gouverner, c’est faire fonctionner des institutions et non pas venir faire des discours de palais. On a cassé même les institutions de soutien au pouvoir. Quel poids ont, aujourd’hui, l’Alliance présidentielle, le Parlement, le Conseil constitutionnel ou le gouvernement ? Rien ! Un gouvernement qui ne se réunit pas, une présidence qui ne préside pas un Conseil des ministres pendant des mois et des mois, alors que la règle, c’est de se réunir une fois par semaine… Un gouvernement qui se respecte ne prend pas de décision en dehors du Conseil des ministres. Donc, il est dans l’intérêt des dirigeants d’aujourd’hui de s’aménager une sortie honorable parce que s’ils ne le font pas, ils vont subir les événements. A n’importe quel moment, les émeutes peuvent reprendre et d’une façon de plus en plus importante. Qui aurait pu penser un instant que le régime de Ben Ali pouvait s’effondrer de cette manière ?

-Justement, de plus en plus de jeunes s’immolent par le feu. Parmi ces immolés, pourrait-il y avoir un «Bouazizi» ?

Certainement. C’est d’autant plus inquiétant que cela se passe dans une société musulmane qui considère le suicide comme le péché suprême. Mais c’est une nouvelle expression d’un phénomène existant depuis longtemps : le suicide collectif dans des embarcations de fortune avec les harraga. Mais comme cela se passait en haute mer, les gens ne prenaient pas la mesure de la gravité de ce phénomène. Là, c’est une image physique qui choque et qui peut donc entraîner une réaction violente. Cela démontre la profondeur du malaise et du désespoir des citoyens ainsi que la perte totale de confiance vis-à-vis des dirigeants.

-De la même manière, nous aimerions avoir votre sentiment concernant l’opposition. Plusieurs analystes politiques se montrent sévères envers les élites politiques en leur reprochant de ne pas adopter une ligne suffisamment tranchée, suffisamment «radicale», pour provoquer le changement…

En effet. D’ailleurs, j’ai été étonné par la réaction de certains partis qui ont condamné la violence en oubliant que nous n’avons donné aucun autre moyen d’expression à ces jeunes que la violence. L’opposition aurait dû exprimer sa solidarité massivement avec cette jeunesse et comprendre son désarroi. Nous sommes désormais confrontés à un problème très sérieux : il y a d’un côté le pouvoir, et de l’autre la violence, et il n’y a pas d’intermédiaire valable entre les deux. Et c’est le moment justement de se mettre ensemble pour devenir un élément d’intermédiation entre la violence du pouvoir et la violence de la jeunesse.

-Le RCD a appelé à une grande marche populaire pour ce samedi 22 janvier. Quelle appréciation faites-vous de cette initiative ? Nous savons que vous avez apporté votre soutien de principe au RCD…

Absolument ! Je serai en dehors d’Alger samedi, autrement, j’aurais participé à cette initiative Au demeurant, j’ai effectivement exprimé publiquement mon soutien à cette marche. Toute action qui va dans le sens de l’appel au changement est la bienvenue. Aujourd’hui, nous n’avons pas le luxe de sélectionner entre une action qui serait optimale et une autre qui le serait moins. Et le devoir de tout un chacun qui appelle au changement est de la soutenir indépendamment de l’orientation idéologique ou des supputations sur les forces qu’il y aurait derrière. Moi, je retiens uniquement cette idée claire, nette et précise : il y a un parti politique autorisé qui dit moi j’organise une marche pour soutenir l’idée du changement, par conséquent, je lui apporte mon soutien.

-N’avez-vous pas l’intention de capitaliser cette dynamique en faveur du changement par la création d’un parti politique ?

Au jour d’aujourd’hui, je ne crois pas qu’il soit utile de perdre son temps à vouloir créer un parti politique. Il faut une innovation en matière d’organisation du travail politique, une innovation en matière d’instruments du changement et un pari sur les nouvelles forces. Il faut investir dans les NTIC puisque, pour le moment, nous n’avons pas d’autres moyens. Beaucoup de gens disent oui, mais ceux qui ont accès aux NTIC sont peu nombreux. Toujours est-il que les gens qui ont accès aux NTIC sont un intermédiaire entre l’idée que nous lançons et la masse qui va la recevoir. Il n’est pas nécessaire que toute la masse accède à Internet pour pouvoir faire passer des messages.

-Comment avez-vous vécu personnellement la chute de Ben Ali en Tunisie ? Pensez-vous que la «contagion démocratique» puisse se produire sous nos latitudes ?

Je dois avouer que je ne m’y attendais pas en ce moment. Je profite de cette occasion pour exprimer ma solidarité avec le peuple tunisien. Mais je ne peux pas aujourd’hui parler de «contagion démocratique» mais de «contagion de révolte». Est-ce la voie vers la démocratie ou la voie vers la récupération de la révolte ? Les mesures prises jusqu’à ce jour dans ce pays frère vont plus vers la récupération. Nous espérons que la sagesse prendra le dessus et que la révolte des Tunisiens puisse converger vers une révolution. C’est-à-dire la mise en place d’un système démocratique conduit par les Tunisiens et au bénéfice des Tunisiens. J’estime en tout cas que cette contagion va toucher l’Algérie, parce que les conditions de la révolte sont réunies chez nous. Et notre travail consiste précisément à rassembler les forces du changement pour créer les capacités de négociation et de proposition afin de contenir la révolte et la faire converger vers la révolution, c’est-à-dire l’instauration de la démocratie.

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Message par abdelmalek Dim 23 Jan - 13:53

ils prennent l'exemple de la Tunisie. nous ne sommes loin de cette exemple certes il y a similitude avec certains pays arabes mais pas le notre . on veut faire croire que nous sommes gouverné comme moubarek on benali ou m6 :on trompe le lecteur ou le citoyen :mais le citoyen a attendue de sadi :rien alors zero sur 10 pour leur vision machiavélique.
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