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Opposition politique en Tunisie

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Personne à contacter Opposition politique en Tunisie

Message par Syfou Ven 11 Juin - 13:56

Lancement d’une alliance de partis d’opposition

Alliance | Dans le but de contrecarrer «l’hégémonie du parti au pouvoir», des formations de l’opposition tunisienne ont annoncé jeudi la constitution d’une alliance en vue de faire face aux prochaines échéances politiques.

Dans le but de contrecarrer «l’hégémonie du parti au pouvoir», des formations de l’opposition tunisienne ont annoncé jeudi la constitution d’une alliance en vue de faire face aux prochaines échéances politiques.

Il s’agit en premier lieu l’élection présidentielle prévue en 2014, date à laquelle expire le mandat de l’actuel président Zine El Abidine Ben Ali.

Selon les dispositions de la Constitution qui limitent l’âge de la candidature à 75 ans, ce mandat est normalement le dernier du président en exercice qui aura à terme 78 ans.

Baptisée «alliance pour la citoyenneté et l’égalité», la nouvelle coalition regroupe deux partis légaux, le mouvement «Ettajdid» (Le Renouveau) dirigé par M. Ahmed Brahim, candidat à la présidentielle d’octobre dernier, le «forum démocratique pour le travail et les libertés (FDLT) du Dr Mustapha Ben Jaâfar, ainsi que deux formations de gauche, «le parti du travail patriotique et démocratique» et le «courant pour la réforme et le développement», et des personnalités indépendantes.

Face à la situation politique que vit la Tunisie «caractérisée par un grand verrouillage qui freine les énergies du pays et réduit ses capacités à affronter les difficultés économiques et sociales grandissantes», l’alliance naissante se présente comme une «opposition sérieuse, sereine et indépendante».

Elle se fixe pour objectifs notamment de promouvoir la scène politique et d’oeuvrer pour que «les élections soient libres, honnêtes et transparentes» en vue d’une «transition démocratique».

Pour M. Brahim, qui prône le dialogue et l’ouverture avec toutes les parties, y compris le pouvoir, «le pays a un besoin pressant de réformes politiques pour faire face aux défis actuels et résoudre les problèmes qui se posent dans les divers domaines».

«La situation de blocage ne peut pas se poursuivre et la Tunisie ne pourra pas supporter une autre occasion perdue lors des prochaines élections, si jamais elles devaient se dérouler dans les mêmes conditions que celles d’octobre 2009», a lancé le chef du FDLT lors d’une conférence de presse.

Tout en considérant le pouvoir comme étant «le premier et le plus grand responsable de cette situation et de la dégradation de l’état des libertés», le Dr Ben Jaâfar estime que l’opposition se doit, quant à elle, de pallier sa dispersion et d’unir ses rangs pour «gagner en efficience et répondre aux attentes des citoyens».

Selon lui, «le principal défi est de lutter contre la démission des citoyens de la vie politique».

Parmi les valeurs qui les rassemblent, ces opposants proclament leur attachement au régime républicain démocratique, le refus de la violence et le respect du principe de l’alternance au pouvoir.

Ils entendent oeuvrer en faveur des principes et des critères des droits de l’Homme et du droit des citoyens à l’exercice de leurs libertés publiques, de la liberté de conscience et du culte.

Dans leur plate-forme commune, les partenaires de l’alliance proclament que celle-ci «reste ouverte à toutes les compétences et sensibilités intellectuelles et politiques qui partagent la même démarche et les mêmes objectifs».

Ils rejettent cependant «l’instrumentalisation de la religion dans les luttes politiques», excluant implicitement la participation des islamistes.
«Nous sommes pour un projet de société démocratique, progressiste et moderniste», a justifié le chef d’Ettajdid.

http://www.tdg.ch


Dernière édition par Syfou le Jeu 19 Aoû - 22:16, édité 1 fois
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Personne à contacter Re: Opposition politique en Tunisie

Message par Syfou Jeu 29 Juil - 22:24

Taoufik Zoghlami Ben Brik, l’ « otage de Ben Ali » ou la ruée dans les brancards d’un président en fin de règne.

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Le 27 avril 2010 sonne l’heure de la libération pour l’opposant déclaré au régime du dirigeant tunisien Zine El-Abidine Ben Ali.

En effet, depuis le 3 avril 2000, afin de rendre compte de son mécontentement et hostilité à l’égard du régime tunisien – lequel porte véritablement atteinte aux droits de l’homme, et dont la stabilité est consubstantielle à l’exercice systématique d’une censure des médias -, Toufik Ben Brik a observé une grève de la faim. La médiation française dans ce dossier a été cruciale : suite à l’exercice de nombreuses pressions par les autorités françaises, le dissident a été libéré. Après 42 jours de jeûn subordonnés à une médiatisation et crédibilisation de ses contestations et revendications, et 180 jours de détention à Siliana, il poursuit son combat acharné contre le régime « dictatorial », selon son mot.

Incarcération légitime et réalité de l’existence d’un régime muselant la presse comme simple vue de l’esprit ? Il semblerait que non. En fait, le 29 octobre, l’opposant Toufik Ben Brick est arrêté par les autorités tunisiennes, à la suite d’une plainte alors déposée par une jeune femme d’affaires disant avoir été victime d’agression le 22 octobre 2009. Or, selon Les Verts (France) ainsi que Reporters Sans Frontières, l’ « otage de Ben Ali » aurait été détenu suite à une « affaire montée de toutes pièces par les autorités pour inquiéter le journaliste ».

Véritablement, en Tunisie, « on a tué le métier de journaliste » rapporte l’opposant au régime : la presse, et plus largement les médias sont muselés, leur liberté et créativité bridé par l’action d’un régime oppressif, répressif, aux pratiques « dictatoriales ». De nombreux journaux internationaux, tels Le Courrier International sont censurés, et en guise d’article de ce journal, un fameux message « Error 404 » apparaît sur les écrans tunisiens : vulnérabilité et fragilité des contestations face à la « BenAlitaucratie », ou le triomphe de l’autocratie présidentielle.

Source: Par Romain ZOUHRI
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Personne à contacter Re: Opposition politique en Tunisie

Message par Syfou Jeu 19 Aoû - 22:25

L'opposition politique en Tunisie désigne l'ensemble des forces politiques ou de la société civile s'opposant officiellement ou réellement au régime du président Zine el-Abidine Ben Ali.
Celle-ci est très hétérogène.

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On peut y distinguer quatre groupes :

les islamistes qui ne disposent pas d'une reconnaissance officielle et dont certains dirigeants ont purgé ou purgent de longues peines de prison. Ils sont rassemblés au sein du parti Ennahda.
les partis politiques d'opposition reconnus à partir des années 1980 mais qui demeurent faibles :
Mouvement des démocrates socialistes (MDS, social-démocrate)
Parti de l'unité populaire (PUP, panarabiste socialiste)
Parti démocrate progressiste (PDP, post-marxiste)
Parti social-libéral (PSL, libéral)
Union démocratique unioniste (UDU, panarabiste)
Mouvement Ettajdid (Ettajdid, gauche laïque)
Forum démocratique pour le travail et les libertés (FDTL, socialiste)
Parti des verts pour le progrès (PVP, écologiste)
les partis politiques d'opposition non-reconnus qui tentent d'exercer leurs activités, souvent en exil, malgré leur interdiction :
Parti communiste des ouvriers de Tunisie (PCOT, extrême-gauche)
Congrès pour la république (CPR)
Tunisie verte (TV, écologiste)
les organisations de défense des droits de l'homme qui dénoncent des violations des libertés et tentent de s'opposer au discours officiel :
Ligue tunisienne des droits de l'homme (LTDH)
Conseil national pour les libertés en Tunisie (CNLT)
Association internationale de soutien des prisonniers politiques (AISPPT)
Association de lutte contre la torture en Tunisie (ALTT)
Centre pour l'indépendance de la justice et des avocats (CIJA)


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Personne à contacter Re: Opposition politique en Tunisie

Message par Sphinx Dim 16 Jan - 22:45

Peuple «docile» dites-vous ?

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La Tunisie peut devenir un exemple de démocratie réussie dans le monde arabe. Une démocratie réussie qui soit plus en avance encore sur les expériences «démocratiques» vécues ici et là sous la pression des événements, plus par nécessité des régimes en place que par leur conviction.
Une nouvelle ère est en train de s’ouvrir devant ce peuple maghrébin que l’on a qualifié injustement de «docile». Pourtant, le peuple tunisien a pris les armes contre l’occupant français à la première heure, s’est soulevé à Gafsa contre le régime de Bourguiba, s’est révolté en décembre 84 durant la «crise du pain», avant de donner une belle leçon de courage au monde face à un système des plus répressifs dans le monde arabe.

Le plus gros du travail vient d’être fait par le peuple tunisien qui a balisé la voie vers une démocratie véritable. Or, 60 jours de transition politique, ce n’est pas suffisant pour que ce qui reste de l’opposition politique, laminée par le pouvoir absolu de Habib Bourguiba avant de recevoir le coup de grâce de Ben Ali, puisse avoir une adresse, se mettre en place dans ses locaux avec ses états-majors de campagne et se déployer sur le terrain avec son programme de gouvernement.

La transition mais avec qui ?
Le parti unique au pouvoir, dénommé actuellement Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD), après avoir changé deux ou trois de nom pour une même politique autoritaire et totalitaire, apparaît, dans les conditions actuelles, comme la seule formation politique apte à se succéder à elle-même.

Pour s’installer confortablement dans les nouvelles institutions démocratiques que le peuple tunisien entend se donner au prix fort que l’on sait. Les citoyens et l’opposition ont toutes les raisons du monde de demander le départ des dinosaures du système agonisant qui veulent assurer la transition politique du pays. On ne peut pas, en effet, avoir servi une dictature et être aujourd’hui pour la démocratie.

S’il est vrai que l’opposition doit être réinventée dans les courts délais que lui laisse la Constitution actuelle, la Tunisie regorge d’hommes et de femmes de valeur, capables de prendre en main le destin du pays. Un opposant tunisien a expliqué que la tâche n’est pas aisée parce que la dictature n’est pas incarnée par le seul ex-Président Ben Ali, mais par son entourage politique, son parti le RCD,

la Constitution et toutes les lois du pays qui sont conçues pour servir des intérêts occultes et privés. Tout ce dispositif de loi qui verrouille la vie politique doit être déverrouillé. Il ne faut pas sortir de Saint Cyr pour faire les bons choix politiques que le peuple tunisien est en droit d’attendre de ses futurs dirigeants.

Une dictature pourrait en cacher une autre
La révolte populaire a déjà tracé les grandes lignes de ce que sera le programme politique du Président démocratiquement élu qui sera appelé à gouverner le pays. Non sous les ordres de Wassila ou de Leila mais à la tête d’une équipe de femmes et

d’hommes compétente, jeune, dynamique et patriotique qui servira exclusivement l’intérêt du pays, non les intérêts privés, familiaux ou étrangers, qui saura répondre à la demande nationale de justice sociale, éradiquer la corruption et respecter l’alternance au pouvoir.

L’ex-empire colonial n’aura plus alors la marge de manœuvre qu’il s’est donnée depuis l’accès à l’indépendance de la Tunisie en 1956 pour soutenir un «Président à vie», contrôler les richesses nationales du pays et lui dicter sa «feuille de route».

Nos frères et voisins tunisiens devraient se méfier enfin du courant fondamentaliste qui tente de se repositionner à la manière de l’ex-FIS en Algérie pour qui la démocratie n’est pas une fin en soi mais un moyen pour mettre en place une dictature inédite, encore plus grave que celle de l’ère «Bourguiba - Ben Ali». A ce prix, le sang des martyrs tunisiens n’aura pas été vain et plus rien ne sera plus comme avant.

A. Hamid
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Personne à contacter Re: Opposition politique en Tunisie

Message par Sphinx Ven 21 Jan - 0:18

Les personnalités politiques qui vont compter dans l'après Ben Ali

TUNIS — Dans la Tunisie de l'après Zine El Abidine Ben Ali, le président déchu, plusieurs personnalités émergent du lot pour jouer un rôle politique de premier plan:

1/Opposition légale

- Ahmed Néji Chebbi, chef historique du Parti démocratique progressiste (PDP)

Cet avocat de 66 ans, dont le parti est aujourd'hui présidé par une femme, Maya Jribi, a animé sa formation pendant 23 ans. Ministre du développement régional et local dans l'actuel gouvernement d'union nationale, il plaide pour une transition en douceur tout en gardant les yeux rivés sur la présidentielle. Il est difficile de mesurer le poids de sa formation. Mais cet homme politique au ton calme et dissuasif, apparaît doté d'un certain charisme. Il n'a pu se présenter à la présidentielle de 1989.

- Mustafa Ben Jaafar: dirigeant du Forum démocratique pour le travail et les libertés (FDTL)

Ce médecin de 71 ans, incarne la gauche démocratique. Candidat à la présidentielle de 1990, il a été écarté par le Conseil constitutionnel au motif qu'il ne remplissait pas la condition selon laquelle un candidat doit être le chef élu de sa formation depuis au moins deux ans. Nommé ministre dans le gouvernement de transition, il en a démissionné le 19 janvier en raison de la forte présence de membres de l'ancien parti au pouvoir.

- Ahmed Ibrahim, dirigeant d'Ettajdid (ex-communiste):

Ce professeur de français de 66 ans, marqué à gauche, a forgé son expérience politique dans le syndicalisme. Il est ministre à l'Enseignement et de la Recherche scientifique dans le gouvernement de transition. A la présidentielle de 2009, il n'obtient que 1,57% dans une consultation largement truquée qui verra Ben Ali se faire réélire avec un score soviétique de 89,62% des voix.

2/Opposition interdite

- Rached Ghannouchi, leader du mouvement islamiste interdit Ennahda:

Ce diplômé en théologie et agronomie de 69 ans a été poussé à l'exil en 1989, avant d'être condamné à la réclusion à perpétuité en 1991 lors de procès ayant suivi le démantèlement du mouvement islamiste, qui a le plus souffert de la répression sous le régime de Ben Ali. Son retour en Tunisie est attendu après la loi d'amnisitie générale adopté par le gouvernement de transition de Mohammed Ghannouchi, avec lequel il n'a aucun lien de parenté. Son mouvement n'aura pas de candidat à l'élection présidentielle, mais veut mesurer sa force aux légistives prévues dans six mois. Ennahda avait recueilli 17% des voix aux législatives de 1989, sous une étiquette "indépendante".

- Moncef Marzouki, dirigeant du Congrès pour la République:

Ce médecin de 65 ans, premier candidat déclaré à la présidentielle prévue dans six mois, est issu de la gauche laïque. Il vivait en exil en France jusqu'à la chute de Ben Ali, avant de rentrer mardi en Tunisie, où son premier geste a été de s'incliner sur la tombe de Mohammed Bouazizi, le premier "martyr" de la "Révolution du jasmin", à Sidi Bouzid (centre-ouest), berceau de la révolte. Il a été président de la Ligue tunisienne des droits de l'homme (LTDH) jusqu'en 1994. Il avait été condamné à un an de prison en 2000.

- Hamma Hammami, leader du Parti communiste des ouvriers de Tunisie (PCOT):

Ce professeur d'arabe de 59 ans, a été maintes fois condamné par la justice de l'ancien régime pour ses activités politiques. Il est sorti de la clandestinité en février dernier. Interpellé à son domicile deux jours avant la chute de Ben Ali, il a été libéré le lendemain. Il a annoncé lundi que son parti ne présenterait pas de candidat à l'élection présidentielle dans six mois. Le PCOT, très actif dans le monde syndical et les universités, ne s'est pas encore prononcé sur sa participation aux prochaines législatives.

3/Dans l'ex-camp du président déchu:

- Kamel Morjane:

Ce diplomate de 69 ans, bardé de diplômes d'universités américaines, a souvent été présenté comme le candidat de Washington pour succéder à Ben Ali. Il a le handicap d'être lié par alliance à la famille du président déchu et d'avoir été membre du Rassemblement démocratique constitutionnel (RCD). Il n'a rejoint le gouvernement qu'en 2005, à la Défense, avant d'être nommé aux ministère des Affaires étrangères où il a été reconduit dans le gouvernement de Transition. Il avait auparavant fait toute sa carrière au sein des Nations unies et été numéro deux du Haut commissariat pour les réfugiés (UNHCR).

- Mohamed Jegham:

Licencié en économie et en administration publique, il a été ministre du Tourisme sous Ben Ali, avant de devenir son chef de cabinet. Il est ministre du Commerce et du Tourisme dans le gouvernement de transition. Parfois présenté comme le dauphin de l'ex-dictateur, il s'est attiré des inimitiés dans le clan Ben Ali-Trabelsi et a été écarté du palais présidentiel par l'épouse du président déchu Leïla Ben Ali. Ses démêlés avec l'ancien pouvoir pourraient à l'avenir lui servir. "C'est le plus propre et plus intègre" parmi les anciens ministres, dit de lui l'un de ses anciens collaborateurs.


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Personne à contacter Re: Opposition politique en Tunisie

Message par Syfou Ven 21 Jan - 21:29

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Personne à contacter Re: Opposition politique en Tunisie

Message par Syfou Dim 8 Avr - 14:53

Un "grand parti centriste" verra le jour le 9 avril (PAPIER GENERAL)

TUNIS (Xinhua) - De nouveaux courants politiques centristes tunisiens, dont le Parti démocratique progressiste (PDP), le parti Afek Tounes (Perspectives Tunisie) et le Parti Républicain tunisien (PRT), ont annoncé samedi leur coalition pour former un "grand parti centriste", qui sera lancé le 9 avril.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Cette nouvelle coalition politique, qui prend sa place parmi l'opposition en Tunisie, est annoncée lors du 5e Congrès du en présence des chefs des différents partis membres, des personnalités politiques et indépendantes, des représentants de la société civile, des députés et des anciens responsables dans le gouvernement.

Parmi les slogans défendus par le projet du "Grand Parti Centriste" figurent la justice transitionnelle, "la récupération des fonds volés sous l'ancien régime", la lutte contre la corruption et l'abus de pouvoir, "la femme en tant partenaire dans la transition" et "la séparation entre le pouvoir et le parti au pouvoir".

"Ce rassemblement de plusieurs partis politique constitue le noyau d'un pôle centriste démocratique qui sera couronné le 9 avril courant par le lancement officiel d'un Grand Parti Centriste unifié", a souligné à l'ouverture du Congrès Iyad Dahmani, député du PDP.

Le 5e Congrès du PDP se tiendra les 8 et 9 avril courants à Sousse (ville côtière à environ 130 km de Tunis) afin de parachever les travaux et les procédures du lancement du "Grand Parti Centriste" qui comporte actuellement 9 partis politiques membres.

La formation de cette coalition centriste "intervienne après l'accomplissement d'une première étape couronnée par des élections réussies de la Constituante" et constituera "un pôle démocratique diversifié", selon Mme May Jéribi, député et Secrétaire générale du PDP.

L'opposition devra jouer, a-t-elle indiqué, le rôle du " contrôleur" du gouvernement de la Troïka (coalition tripartite au pouvoir) dont le rendement "a été caractérisé après 100 jours de leur ascension par une certaine perturbation et un déséquilibre entre ses composantes".

Selon Mme Jéribi, la prochaine étape en Tunisie sera "titrée par certaines priorités notamment une feuille de route politique claire avec la fixation d'une année comme délai pour la tenue des prochaines élections après l'approbation de la Constituante".

La député a également appelé l'Assemblée constituante à assumer davantage sa responsabilité en matière de contrôle politique et à "accélérer le rythme de la rédaction de la nouvelle Constitution".

Evoquant la situation socio-économique actuelle en Tunisie, Mme Jéribi a insisté sur la nécessité de mettre en place "un plan de sauvetage national" qui sera en mesure de "favoriser la création d'emplois et la promotion de développement régional tout en adaptant les ressources et capacités nationales à l'intérêt général".

Pour sa part, le président du parti Afek Tounes Hamouda Louzir a souligné lors de ce Congrès que "le Grand Parti Centriste sera un groupement populaire, dynamique, pratique, républicain, centriste d'orientation, historique de racines et progressiste de perspectives".

D'après M. Louzir, certains risques menacent actuellement le paysage politique en Tunisie à savoir la lenteur dans la détermination d'une date fixe pour les élections présidentielle et législatives ainsi que l'éventualité d'opter pour un régime parlementaire.

Le "Grand Parti Centriste", a-t-il poursuivi, "aura un programme clair sur tous les niveaux défendant l'Etat civil ou la suprématie de la loi, la dignité du citoyen et ses droits au travail et aux libertés seront garanties".

Le "Grand Parti Centriste" dont l'appellation officielle sera annoncé le 9 avril 2012 sera axé selon ses fondateurs sur trois composantes essentielles: la continuité du projet réformateur; la généralisation et l'ancrage du militantisme issu de différents courants intellectuels et politique ainsi que l'engagement à répondre aux attentes des jeunes et concrétiser leur aspirations sur le terrain.

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