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Opposition politique en France
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algeriedrs :: Politiques,relations extérieures et diplomatie :: Institutions politiques, juridiques, idéologiques... :: Opposition politique et groupes de pression
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Opposition politique en France
Front National en France
L'idéologie nationaliste en France, et les origines néofascistes de Lepen et du Front National.
"ce courant d’idée que porte aujourd’hui le FN avec son satellite le MNR, est directement issu des pires courants de pensée nationalistes qui ont survécus à la deuxième guerre mondiale en se fondant dans de nouvelles peaux."
A quelques semaines des élections présidentielles, élections dont l’issue est plus qu’incertaine, et au sujet de laquelle je me garderais de tout pronostic, même au sujet de la présence du Front National au deuxième tour, ce qui pour moi reste aujourd’hui tout à fait probable, j’ai voulu par ce modeste texte revenir sur cette idéologie qui a gangrenée le XXe siècle, qui a embrasé l’Europe à deux reprises, et qui fut à l’origine du pire de tous les massacre jamais organisé par l’humanité. Je veux parler de l’idéologie nationaliste.
Je voudrais rappeler aussi, à l’heure où il est de bon ton de trouver à Le Pen et sa famille des airs de respectabilités, surtout depuis qu’il affiche des « beurettes » sur ses affiches électorales, que ce courant d’idée que porte aujourd’hui le FN avec son satellite le MNR, est directement issu des pires courants de pensée nationalistes qui ont survécus à la deuxième guerre mondiale en se fondant dans de nouvelles peaux.
Ce texte sera long, sans doute un peu ardu et documenté, mais il n’est pas mille façon de lutter contre le FN, il n’y en a qu’une, le démasquer, montrer de quel bois il est fait et de quelle bouillie intellectuelle nauséabonde il est issu, et cela avec des faits, des preuves, des arguments. Allez bêler dans les rue que « l’Abbé Timonde ne passera pas » ou autre « F comme fasciste et N comme Nazi tra la la » ne fait que renforcer l’image assagie que tente de se donner le vieux borgne néo-bardèchien.
Alors lisez, et imprégnez vous des faits, il n’y a pas meilleur moyen pour lutter contre cette idéologie.
A bon entendeur, salut, et joyeuses fêtes de la nativité.
Ce travail est une tentative de présentation de l’idéologie nationaliste et plus particulièrement de celle qui sévit en France depuis la fin de la seconde guerre mondiale.
Il s’avère en effet que si l’on est assez bien informé au sujet de la naissance de ces thèses à la fin du 19e siècle et de leur propagation au début du 20e avec les conséquences funestes que l’on sait, il est rare d’en voir exposé la renaissance lors de la deuxième moitié du XXe siècle.
Nous avons longtemps eu tendance à penser que ce courant était mort, définitivement discrédité avec la découverte de la Shoah et des camps de la mort, l’une de ses conséquences ultime. Or ce mouvement connaît actuellement en Europe centrale un renouveau spectaculaire après de longues années de reconquête de l’opinion. Comment cela a-t-il été possible ? Comment cette idéologie responsable de tant de massacres a-t-elle pu ainsi renaître au point de menacer aujourd’hui les démocraties européennes et plus particulièrement la France ? Voilà ce que je j’ai tenté de comprendre.
J’estimais par ailleurs que le masque de respectabilité que tente d’afficher ce mouvement en France, en essayant de faire croire qu’il n’a pas de parenté idéologique avec le fascisme, le nazisme ou le stalinisme devait être déchiré.
Les liens sont évidents, connus, historiquement démontrés voire assumés par les représentants actuels de l’idéologie nationaliste.
Or c’est justement ce double jeu très habile des néo-nationalistes, mais aussi l’absence d’informations sur la transformation de ce courant de pensée au cours de la deuxième moitié du 20e siècle qui a permis au représentant le plus radical de cette idéologie en Europe, d’être pendant 15 jours en 2002, le président potentiel de notre République.
L'idéologie nationaliste en France, et les origines néofascistes de Lepen et du Front National.
"ce courant d’idée que porte aujourd’hui le FN avec son satellite le MNR, est directement issu des pires courants de pensée nationalistes qui ont survécus à la deuxième guerre mondiale en se fondant dans de nouvelles peaux."
A quelques semaines des élections présidentielles, élections dont l’issue est plus qu’incertaine, et au sujet de laquelle je me garderais de tout pronostic, même au sujet de la présence du Front National au deuxième tour, ce qui pour moi reste aujourd’hui tout à fait probable, j’ai voulu par ce modeste texte revenir sur cette idéologie qui a gangrenée le XXe siècle, qui a embrasé l’Europe à deux reprises, et qui fut à l’origine du pire de tous les massacre jamais organisé par l’humanité. Je veux parler de l’idéologie nationaliste.
Je voudrais rappeler aussi, à l’heure où il est de bon ton de trouver à Le Pen et sa famille des airs de respectabilités, surtout depuis qu’il affiche des « beurettes » sur ses affiches électorales, que ce courant d’idée que porte aujourd’hui le FN avec son satellite le MNR, est directement issu des pires courants de pensée nationalistes qui ont survécus à la deuxième guerre mondiale en se fondant dans de nouvelles peaux.
Ce texte sera long, sans doute un peu ardu et documenté, mais il n’est pas mille façon de lutter contre le FN, il n’y en a qu’une, le démasquer, montrer de quel bois il est fait et de quelle bouillie intellectuelle nauséabonde il est issu, et cela avec des faits, des preuves, des arguments. Allez bêler dans les rue que « l’Abbé Timonde ne passera pas » ou autre « F comme fasciste et N comme Nazi tra la la » ne fait que renforcer l’image assagie que tente de se donner le vieux borgne néo-bardèchien.
Alors lisez, et imprégnez vous des faits, il n’y a pas meilleur moyen pour lutter contre cette idéologie.
A bon entendeur, salut, et joyeuses fêtes de la nativité.
Ce travail est une tentative de présentation de l’idéologie nationaliste et plus particulièrement de celle qui sévit en France depuis la fin de la seconde guerre mondiale.
Il s’avère en effet que si l’on est assez bien informé au sujet de la naissance de ces thèses à la fin du 19e siècle et de leur propagation au début du 20e avec les conséquences funestes que l’on sait, il est rare d’en voir exposé la renaissance lors de la deuxième moitié du XXe siècle.
Nous avons longtemps eu tendance à penser que ce courant était mort, définitivement discrédité avec la découverte de la Shoah et des camps de la mort, l’une de ses conséquences ultime. Or ce mouvement connaît actuellement en Europe centrale un renouveau spectaculaire après de longues années de reconquête de l’opinion. Comment cela a-t-il été possible ? Comment cette idéologie responsable de tant de massacres a-t-elle pu ainsi renaître au point de menacer aujourd’hui les démocraties européennes et plus particulièrement la France ? Voilà ce que je j’ai tenté de comprendre.
J’estimais par ailleurs que le masque de respectabilité que tente d’afficher ce mouvement en France, en essayant de faire croire qu’il n’a pas de parenté idéologique avec le fascisme, le nazisme ou le stalinisme devait être déchiré.
Les liens sont évidents, connus, historiquement démontrés voire assumés par les représentants actuels de l’idéologie nationaliste.
Or c’est justement ce double jeu très habile des néo-nationalistes, mais aussi l’absence d’informations sur la transformation de ce courant de pensée au cours de la deuxième moitié du 20e siècle qui a permis au représentant le plus radical de cette idéologie en Europe, d’être pendant 15 jours en 2002, le président potentiel de notre République.
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Re: Opposition politique en France
Le mot nationalisme est sans doute l’un des plus utilisés dans la littérature historique, politique et journalistique actuelle
Après une présentation rapide, terminologique et historique du nationalisme, je tenterais de développer plus longuement l’historique de la montée des mouvements nationalistes en Europe et plus particulièrement en France durant ces 60 dernières années et surtout comment les thèmes racialistes, antisémites, conspirationnistes, thèmes constants de cette idéologie, ont pu être remis au goût du jour malgré l’horreur de la Shoah, et comment ils font toujours aujourd’hui, partie intégrante de la rhétorique du Front National en France, sous des habits quelque peu relookés.
Le mot nationalisme est sans doute l’un des plus utilisés dans la littérature historique, politique et journalistique actuelle. Mais il est aussi l’un de ceux qui révèle le plus d’ambiguïté. Il aparaît comme une réalité fuyante, omniprésente mais insaisissable et multiforme. Le nationalisme est plus souvent exalté ou déploré que clairement défini, décrit ou inventorié.
De plus, même si l’histoire terminologique de ce mot est récente, elle semble singulièrement complexe. Il apparaît par exemple que les significations actuelles et usuelles de ce mot soient sensiblement différentes en France, en Grande Bretagne, en Italie ou en Allemagne.
L’adjectif « nationalist » est mentionné pour la première fois en Grande Bretagne en 1715 (très largement avant l’apparition du substantif « nationalism »). Ce dernier est pour la première fois mentionné en français dans un texte de l’abbé Barruel en 1798 qui stigmatisait le patriotisme jacobin révolutionnaire : « Le nationalisme, écrit-il, prit la place de l’amour général. Alors il fut possible de mépriser les étrangers, de les tromper et de les offenser ».
Le terme n’apparaît qu’en 1874 dans le grand dictionnaire universel de Pierre Larousse. Il y est défini comme une préférence aveugle et exclusive pour tout ce qui est propre à la nation à laquelle on appartient, mais aussi comme le désir d’existence des peuples à l’état de nation indépendante. Une troisième signification viendra se greffer sur les deux premières, celle que lui donneront à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle certains doctrinaires politiques tels que Barres puis Maurras.
Pour eux, le nationalisme désigne un système de pensée essentiellement fondé sur l’affirmation de la primauté dans l’ordre politique de la défense des valeurs nationales et des intérêts nationaux. La défense de ces intérêts étant bien entendu plus importante que les moyens utilisés pour y parvenir, d’où une défense concomitante du totalitarisme.
Après une présentation rapide, terminologique et historique du nationalisme, je tenterais de développer plus longuement l’historique de la montée des mouvements nationalistes en Europe et plus particulièrement en France durant ces 60 dernières années et surtout comment les thèmes racialistes, antisémites, conspirationnistes, thèmes constants de cette idéologie, ont pu être remis au goût du jour malgré l’horreur de la Shoah, et comment ils font toujours aujourd’hui, partie intégrante de la rhétorique du Front National en France, sous des habits quelque peu relookés.
Le mot nationalisme est sans doute l’un des plus utilisés dans la littérature historique, politique et journalistique actuelle. Mais il est aussi l’un de ceux qui révèle le plus d’ambiguïté. Il aparaît comme une réalité fuyante, omniprésente mais insaisissable et multiforme. Le nationalisme est plus souvent exalté ou déploré que clairement défini, décrit ou inventorié.
De plus, même si l’histoire terminologique de ce mot est récente, elle semble singulièrement complexe. Il apparaît par exemple que les significations actuelles et usuelles de ce mot soient sensiblement différentes en France, en Grande Bretagne, en Italie ou en Allemagne.
L’adjectif « nationalist » est mentionné pour la première fois en Grande Bretagne en 1715 (très largement avant l’apparition du substantif « nationalism »). Ce dernier est pour la première fois mentionné en français dans un texte de l’abbé Barruel en 1798 qui stigmatisait le patriotisme jacobin révolutionnaire : « Le nationalisme, écrit-il, prit la place de l’amour général. Alors il fut possible de mépriser les étrangers, de les tromper et de les offenser ».
Le terme n’apparaît qu’en 1874 dans le grand dictionnaire universel de Pierre Larousse. Il y est défini comme une préférence aveugle et exclusive pour tout ce qui est propre à la nation à laquelle on appartient, mais aussi comme le désir d’existence des peuples à l’état de nation indépendante. Une troisième signification viendra se greffer sur les deux premières, celle que lui donneront à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle certains doctrinaires politiques tels que Barres puis Maurras.
Pour eux, le nationalisme désigne un système de pensée essentiellement fondé sur l’affirmation de la primauté dans l’ordre politique de la défense des valeurs nationales et des intérêts nationaux. La défense de ces intérêts étant bien entendu plus importante que les moyens utilisés pour y parvenir, d’où une défense concomitante du totalitarisme.
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Re: Opposition politique en France
Pourtant c’est bien en France, autour des années 1886-1887 que va s’affirmer le courant nationaliste,
On le voit donc, le mot nationalisme a des significations multiples. Aujourd’hui, dans le langage courant, il répond à trois définitions :
- Soit il est utilisé pour stigmatiser certaines formes outrancières de patriotisme (il est alors synonyme de chauvinisme)
- Soit il est utilisé pour désigner les revendications d’un peuple assujetti aspirant à l’indépendance.
- Soit il représente un courant de pensée représenté au sein de certains mouvements qui sont ordinairement situés à l’extrême droite de l’échiquier politique.
C’est spécifiquement de ce courant de pensée dont je voudrais vous parler, et plus particulièrement des formes et des rhétoriques qu’il a développé après la seconde guerre mondiale et jusqu’à aujourd’hui, en France, où un parti politique se réclamant ouvertement de cette idéologie est devenu la deuxième force politique du pays.
On semble s’en étonner…
La revendication d’un état fort, l’appel au sauveur, la méfiance et l’hostilité à l’égard de l’étranger, l’exaltation du drapeau et de la gloire militaire
Pourtant c’est bien en France, autour des années 1886-1887 que va s’affirmer ce courant nationaliste, le nationalisme des « nationalistes » puisque c’est ainsi qu’ils se définissent eux même. Le mouvement boulangiste, même s’il est né à gauche, en constitue la première expression. La République, du moins sous sa forme parlementaire, est accusée d’oublier les grands impératifs nationaux. On en appelle donc au soldat, seul capable de restaurer la dignité et l’unité nationale. C’est ainsi qu’à la fin du XIXe siècle, le parti nationaliste s’est structuré autour de la notion de défense et de protection. Protection contre les menaces extérieures, mais aussi et surtout contre les menaces intérieures, tout ce que Maurras désigne sous le nom d’anti-France : doctrines du cosmopolitisme et de l’internationalisme, pacifisme, franc-maçonnerie, juifs et apatrides. Multipliant les exclusions et les interdits, le nationalisme s’enracine dans la certitude de représenter seul les grands intérêts de la patrie.
Si le phénomène est né en France, il se retrouve dans les premières années du XXe siècle, avec des nuances doctrinales et des étiquettes variées, avec une importance plus ou moins grande dans presque toutes les démocraties occidentales. Pour certains historiens, cette idéologie est directement responsable du grand embrasement de 14-18.
En ce qui concerne le fascisme et le national-socialisme allemand, malgré leurs origines diverses et leur spécificité liés à l’histoire des pays qui les ont abrités, ils ne sont que l’expression la plus absolue de la rhétorique des divers mouvements nationalistes de la fin du XIXe siècle.
La revendication d’un état fort, l’appel au sauveur, la méfiance et l’hostilité à l’égard de l’étranger, l’exaltation du drapeau et de la gloire militaire sans oublier un certain souci de réformisme social en sont les éléments les plus visibles.
Bien entendu, la révolution nationale de la France de Vichy, émanation juridiquement légale de la IIIe République ne l’oublions jamais, est une tentative d’application intégrale des doctrines nationalistes française du XIXe.
On le voit donc, le mot nationalisme a des significations multiples. Aujourd’hui, dans le langage courant, il répond à trois définitions :
- Soit il est utilisé pour stigmatiser certaines formes outrancières de patriotisme (il est alors synonyme de chauvinisme)
- Soit il est utilisé pour désigner les revendications d’un peuple assujetti aspirant à l’indépendance.
- Soit il représente un courant de pensée représenté au sein de certains mouvements qui sont ordinairement situés à l’extrême droite de l’échiquier politique.
C’est spécifiquement de ce courant de pensée dont je voudrais vous parler, et plus particulièrement des formes et des rhétoriques qu’il a développé après la seconde guerre mondiale et jusqu’à aujourd’hui, en France, où un parti politique se réclamant ouvertement de cette idéologie est devenu la deuxième force politique du pays.
On semble s’en étonner…
La revendication d’un état fort, l’appel au sauveur, la méfiance et l’hostilité à l’égard de l’étranger, l’exaltation du drapeau et de la gloire militaire
Pourtant c’est bien en France, autour des années 1886-1887 que va s’affirmer ce courant nationaliste, le nationalisme des « nationalistes » puisque c’est ainsi qu’ils se définissent eux même. Le mouvement boulangiste, même s’il est né à gauche, en constitue la première expression. La République, du moins sous sa forme parlementaire, est accusée d’oublier les grands impératifs nationaux. On en appelle donc au soldat, seul capable de restaurer la dignité et l’unité nationale. C’est ainsi qu’à la fin du XIXe siècle, le parti nationaliste s’est structuré autour de la notion de défense et de protection. Protection contre les menaces extérieures, mais aussi et surtout contre les menaces intérieures, tout ce que Maurras désigne sous le nom d’anti-France : doctrines du cosmopolitisme et de l’internationalisme, pacifisme, franc-maçonnerie, juifs et apatrides. Multipliant les exclusions et les interdits, le nationalisme s’enracine dans la certitude de représenter seul les grands intérêts de la patrie.
Si le phénomène est né en France, il se retrouve dans les premières années du XXe siècle, avec des nuances doctrinales et des étiquettes variées, avec une importance plus ou moins grande dans presque toutes les démocraties occidentales. Pour certains historiens, cette idéologie est directement responsable du grand embrasement de 14-18.
En ce qui concerne le fascisme et le national-socialisme allemand, malgré leurs origines diverses et leur spécificité liés à l’histoire des pays qui les ont abrités, ils ne sont que l’expression la plus absolue de la rhétorique des divers mouvements nationalistes de la fin du XIXe siècle.
La revendication d’un état fort, l’appel au sauveur, la méfiance et l’hostilité à l’égard de l’étranger, l’exaltation du drapeau et de la gloire militaire sans oublier un certain souci de réformisme social en sont les éléments les plus visibles.
Bien entendu, la révolution nationale de la France de Vichy, émanation juridiquement légale de la IIIe République ne l’oublions jamais, est une tentative d’application intégrale des doctrines nationalistes française du XIXe.
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Re: Opposition politique en France
Bardèche est, en importance comme en chronologie, l'un des premiers théoriciens de ce néo-fascisme.
A la fin de la 2e guerre mondiale, la révélation de l'existence des camps d'extermination ont placé l'extrême droite sous une opprobre morale sans précédent : elle était le champ idéologique qui mena à forger le mot génocide, à créer la notion de crime contre l'humanité. La mise en pratique de l'assassinat de masse a délégitimé la théorie raciste, mais, en France, c'est surtout le discours ultra-nationaliste de l'extrême droite qui est mis en cause : collaboratrice du IIIe Reich elle est montrée du doigt en tant que traître à la Nation. La condamnation morale et civique qui frappe l'extrême droite a eu pour effet de frapper d'anathème son idéologie.
Cet état de fait a forcé le mouvement nationaliste à connaître un certain passage à vide dans les premières années qui ont suivi la fin de la 2e guerre mondiale.
Leurs rangs vont toutefois recommencer à se gonfler avec le refus du processus de décolonisation.
Parallèlement, les intellectuels de cette mouvance vont être chargés de restructurer l’idéologie et la propagande nationaliste car les anciens slogans ne pouvaient plus être utilisés directement, d’autant moins que la législation anti-raciste sera renforcée en 1949, 1966,1972 et 1990.
En s’appuyant largement sur les idées d’autres mouvements politiques, ils vont mettre en place un nouveau mythe mobilisateur. Bardèche est, en importance comme en chronologie, l'un des premiers théoriciens de ce néo-fascisme. Dès 1948, il publie le premier ouvrage négationniste, Nuremberg ou la Terre promise, qui lui vaudra quelques jours de prison et un grand prestige à l'extrême droite. Il participe à la tentative de création d'une internationale néo-fasciste, le Mouvement Social Européen (MSE). Le MSE prône la construction d'un empire européen anticommuniste, corporatiste, placé sous la direction d'un chef désigné par plébiscite. Bardèche se voit confier la tâche de fédérer les divers groupes néo-fascistes français, puis, face au peu de goût de l'écrivain pour ce genre d'opérations, de créer une revue devant diffuser les thèses du MSE en France. Ce sera Défense de l'Occident qui, de 1952 à 1982, disposera des contributions des principaux intellectuels extrémistes de droite et jouera un important rôle en tant que laboratoire d'idées. La revue va chercher à diffuser de nouveaux thèmes, dont le négationnisme et l'anti-sionisme.
Toujours dans l'optique de propagande du MSE, Bardèche publie un ouvrage de définition de sa conception géopolitique, qui influencera toute une conception du nationalisme. Il y expose longuement que les Etats Unis ont tué le mauvais cochon durant la Seconde Guerre mondiale, que l'antifascisme n’a été qu'un artifice de la domination bolchevique. Seuls les nationalistes qui ont toujours combattu le communisme sont aptes à construire l'Europe anticommuniste. Cet anticommunisme ne veut pas dire convergence de vue avec les Etats Unis, l'Europe nationaliste se devant d'être indépendante des blocs.
A la fin de la 2e guerre mondiale, la révélation de l'existence des camps d'extermination ont placé l'extrême droite sous une opprobre morale sans précédent : elle était le champ idéologique qui mena à forger le mot génocide, à créer la notion de crime contre l'humanité. La mise en pratique de l'assassinat de masse a délégitimé la théorie raciste, mais, en France, c'est surtout le discours ultra-nationaliste de l'extrême droite qui est mis en cause : collaboratrice du IIIe Reich elle est montrée du doigt en tant que traître à la Nation. La condamnation morale et civique qui frappe l'extrême droite a eu pour effet de frapper d'anathème son idéologie.
Cet état de fait a forcé le mouvement nationaliste à connaître un certain passage à vide dans les premières années qui ont suivi la fin de la 2e guerre mondiale.
Leurs rangs vont toutefois recommencer à se gonfler avec le refus du processus de décolonisation.
Parallèlement, les intellectuels de cette mouvance vont être chargés de restructurer l’idéologie et la propagande nationaliste car les anciens slogans ne pouvaient plus être utilisés directement, d’autant moins que la législation anti-raciste sera renforcée en 1949, 1966,1972 et 1990.
En s’appuyant largement sur les idées d’autres mouvements politiques, ils vont mettre en place un nouveau mythe mobilisateur. Bardèche est, en importance comme en chronologie, l'un des premiers théoriciens de ce néo-fascisme. Dès 1948, il publie le premier ouvrage négationniste, Nuremberg ou la Terre promise, qui lui vaudra quelques jours de prison et un grand prestige à l'extrême droite. Il participe à la tentative de création d'une internationale néo-fasciste, le Mouvement Social Européen (MSE). Le MSE prône la construction d'un empire européen anticommuniste, corporatiste, placé sous la direction d'un chef désigné par plébiscite. Bardèche se voit confier la tâche de fédérer les divers groupes néo-fascistes français, puis, face au peu de goût de l'écrivain pour ce genre d'opérations, de créer une revue devant diffuser les thèses du MSE en France. Ce sera Défense de l'Occident qui, de 1952 à 1982, disposera des contributions des principaux intellectuels extrémistes de droite et jouera un important rôle en tant que laboratoire d'idées. La revue va chercher à diffuser de nouveaux thèmes, dont le négationnisme et l'anti-sionisme.
Toujours dans l'optique de propagande du MSE, Bardèche publie un ouvrage de définition de sa conception géopolitique, qui influencera toute une conception du nationalisme. Il y expose longuement que les Etats Unis ont tué le mauvais cochon durant la Seconde Guerre mondiale, que l'antifascisme n’a été qu'un artifice de la domination bolchevique. Seuls les nationalistes qui ont toujours combattu le communisme sont aptes à construire l'Europe anticommuniste. Cet anticommunisme ne veut pas dire convergence de vue avec les Etats Unis, l'Europe nationaliste se devant d'être indépendante des blocs.
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Re: Opposition politique en France
La guerre d’Algérie va donner une dynamique à l'unité d'action entre les nationalistes d'Europe, apportant volontiers leur soutien à l'OAS
C’est également l’époque de la résurrection du conspirationnisme, cher aux nationalistes.
En 1973, la presse d'extrême droite, mais aussi Le Monde diplomatique ou L'Humanité accuse la commission Trilatérale, club néo-libéral fondé par Rockefeller, de créer des hommes d'Etat (MM. Barre, Carter et Giscard d'Estaing). Cette trilatérale va alimenter tous les fantasmes de l’extrême droite. Henry Coston, le théoricien du complot juif, depuis les années trente jusqu'aux colonnes de la presse frontiste, travaillera à diffuser l’idée qu’elle est le dernier avatar du complot juif mondial. Créant des chefs d'Etat, la Trilatérale préparerait ainsi le gouvernement juif mondial.
C’est ainsi que fut relancée la rhétorique antisémite des nationalistes. Subrepticement, ils ont remplacé un antisémitisme racialiste (celui d’avant la guerre) par un antisémitisme conspirationniste, amalgamant l’état d’Israël, le sionisme et un supposé lobby juif mondial qui auraient pour but d’imposer un gouvernement juif mondial et dont les Etats Unis seraient les complices. Le même Coston invente à la même époque l’abject concept du « mythe de la Shoah » qui servirait à dissimuler les crimes commis par Israël.
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Re: Opposition politique en France
Duprat a joué un rôle moteur dans la construction d’Ordre Nouveau, puis du Front National où il regroupe autour de lui les différents mouvements néo-nazis et néo-fascistes.
Puisque la Loi Pleven interdit dorénavant la publication d’assertions racistes, L’antisémitisme se déguise alors en anti-sionisme et en négationnisme.
Voilà comment l’extrême droite française a pu réactiver son antisémitisme 25 ans après la fin de la deuxième guerre mondiale.
Mais il lui manque encore un thème mobilisateur d’actualité pour passer d’un essaim de groupuscules encore extrêmement minoritaire à un réel mouvement politique unifié et ouvertement nationaliste.
En 1971, François Duprat, théoricien de l’extrême droite, va publier dans le journal Défense de l’occident un article où il prétend que la baisse démographique en France est concomitante d’une progression de l’immigration, particulièrement nord-africaine. Tout comme le conspirationnisme permet à l’extrême droite de rationaliser son antisémitisme, le thème anti-immigré va lui permettre de rationaliser son racisme.
Duprat a joué un rôle moteur dans la construction d’Ordre Nouveau, puis du Front National où il regroupe autour de lui les différents mouvements néo-nazis et néo-fascistes. Il devient le responsable de la stratégie et de la propagande frontiste, le numéro 2 du parti. Il impose ses thèses à M. Le Pen, qui dénonce le PCF comme cinquième colonne, les immigrés étant la sixième. Duprat invente aussi le slogan, ouvertement inspiré d'une affiche antisémite du parti national-socialiste : Un million de chômeurs, c'est un million d'immigrés de trop ! La France et les Français d'abord !.
Duprat avait compris que le racisme en se donnant des airs d'objectivité, d'analyse économique et de responsabilité sociale, pouvait devenir l'instrument de résurrection du nationalisme.
Le thème de l'afflux d'immigrés se lie à celui du, je cite, « génocide des enfants français », fin de citation, par la légalisation de l'avortement.
Duprat développe également, de manière tout à fait ouverte, la vision géopolitique mondiale suivante : Le sionisme est censé être une machine mondiale impérialiste, colonialiste et raciste ayant pour bras séculier Israël, nouvel Etat fasciste. Un fascisme issu du capitalisme financier chercherait à s'étendre par le complot sur l'ensemble de l'humanité.
Domination-colonisation culturelle, économique, politique qui donne un sens au combat de l’extrême droite, ce sens qu'elles recherchaient désespérément depuis que la perte de l'Algérie française leur avait ôté le seul thème politique mobilisateur de l'après Seconde Guerre mondiale.
Je cite Duprat en 1976 :
Notre pays n'est plus qu'une colonie (...). nous avons mis à nu le processus de colonisation et d'exploitation de la France par une toute petite clique extérieure à notre peuple, un Parti Communiste avide de profiter de cette décrépitude pour s'emparer du pouvoir, flanqué sur sa gauche par des pseudo-révolutionnaires, manipulés par le Sionisme.
Les néo-fascistes peuvent ainsi enfin se situer du côté de l'opprimé et non de l'oppresseur, faire renaître « le fascisme de gauche », mais toujours contre les Juifs. Le premier mode de domination de ceux-ci serait, à en croire Duprat, le « mythe de la Shoah », aussi devient-il le principal propagandiste négationniste. Le but de cette propagande n'est donc pas tant de dénoncer le soit-disant mensonge de la Shoah par le biais d'artifices dialectiques, mais de démontrer qu'elle n'aurait été inventée que pour servir le complot juif mondial, ce qui démontrerait l'existence de celui-ci.
Puisque la Loi Pleven interdit dorénavant la publication d’assertions racistes, L’antisémitisme se déguise alors en anti-sionisme et en négationnisme.
Voilà comment l’extrême droite française a pu réactiver son antisémitisme 25 ans après la fin de la deuxième guerre mondiale.
Mais il lui manque encore un thème mobilisateur d’actualité pour passer d’un essaim de groupuscules encore extrêmement minoritaire à un réel mouvement politique unifié et ouvertement nationaliste.
En 1971, François Duprat, théoricien de l’extrême droite, va publier dans le journal Défense de l’occident un article où il prétend que la baisse démographique en France est concomitante d’une progression de l’immigration, particulièrement nord-africaine. Tout comme le conspirationnisme permet à l’extrême droite de rationaliser son antisémitisme, le thème anti-immigré va lui permettre de rationaliser son racisme.
Duprat a joué un rôle moteur dans la construction d’Ordre Nouveau, puis du Front National où il regroupe autour de lui les différents mouvements néo-nazis et néo-fascistes. Il devient le responsable de la stratégie et de la propagande frontiste, le numéro 2 du parti. Il impose ses thèses à M. Le Pen, qui dénonce le PCF comme cinquième colonne, les immigrés étant la sixième. Duprat invente aussi le slogan, ouvertement inspiré d'une affiche antisémite du parti national-socialiste : Un million de chômeurs, c'est un million d'immigrés de trop ! La France et les Français d'abord !.
Duprat avait compris que le racisme en se donnant des airs d'objectivité, d'analyse économique et de responsabilité sociale, pouvait devenir l'instrument de résurrection du nationalisme.
Le thème de l'afflux d'immigrés se lie à celui du, je cite, « génocide des enfants français », fin de citation, par la légalisation de l'avortement.
Duprat développe également, de manière tout à fait ouverte, la vision géopolitique mondiale suivante : Le sionisme est censé être une machine mondiale impérialiste, colonialiste et raciste ayant pour bras séculier Israël, nouvel Etat fasciste. Un fascisme issu du capitalisme financier chercherait à s'étendre par le complot sur l'ensemble de l'humanité.
Domination-colonisation culturelle, économique, politique qui donne un sens au combat de l’extrême droite, ce sens qu'elles recherchaient désespérément depuis que la perte de l'Algérie française leur avait ôté le seul thème politique mobilisateur de l'après Seconde Guerre mondiale.
Je cite Duprat en 1976 :
Notre pays n'est plus qu'une colonie (...). nous avons mis à nu le processus de colonisation et d'exploitation de la France par une toute petite clique extérieure à notre peuple, un Parti Communiste avide de profiter de cette décrépitude pour s'emparer du pouvoir, flanqué sur sa gauche par des pseudo-révolutionnaires, manipulés par le Sionisme.
Les néo-fascistes peuvent ainsi enfin se situer du côté de l'opprimé et non de l'oppresseur, faire renaître « le fascisme de gauche », mais toujours contre les Juifs. Le premier mode de domination de ceux-ci serait, à en croire Duprat, le « mythe de la Shoah », aussi devient-il le principal propagandiste négationniste. Le but de cette propagande n'est donc pas tant de dénoncer le soit-disant mensonge de la Shoah par le biais d'artifices dialectiques, mais de démontrer qu'elle n'aurait été inventée que pour servir le complot juif mondial, ce qui démontrerait l'existence de celui-ci.
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Re: Opposition politique en France
Il importe donc de lier de manière absolue antisémitisme conspirationnisme et négationnisme, ils constituent un mode de résurrection du nationalisme politique et le FN en est le porte-voix en France.
Un autre élément va permettre au Front National de s’intégrer encore plus profondément dans les esprits, c’est ce que Monsieur Badinter a appelé la « lepenisation des esprits », c’est à dire la reprise par certains politiques de droite et de gauche à des fins électoralistes, d’une rhétorique immigrée calquée sur celle du FN.
Ne nous trompons pas. Le FN n’est rien d’autre que le regroupement (qui eut lieu en 1972) des différentes mouvances nationalistes, fascistes et national-révolutionnaires qui existent en France depuis le début du siècle, regroupement auquel s’est ajoutée une mouvance catholique-intégriste. Les thèmes de ces mouvements, s’ils se sont enrobés d’habillages pseudo-scientifiques et se drapent dans une rhétorique assagie, n’en restent pas moins les même exactement qui ont conduit au grand charnier de 14-18 et à l’horreur absolue de la période 1933-1945. Antisémitisme (camouflé en antisionnisme et conspirationnisme), racisme (camouflé en lutte anti-immigration), autoritarisme national totalitaire (la nation passe avant tout, y compris les libertés et les droits de l’homme), anti-parlementarisme et populisme, conspirationnisme anti-maçonnique.
Il s’y est ajouté depuis le négationnisme abject, tendant à faire croire que la Shoah est un mensonge créé de toute pièce par les juifs et que ce sont les juifs qui auraient gagné la guerre. Et ainsi assis leur domination sur le monde.
Le FN n’est donc pas juste un parti qui se situe à la droite de la droite, un peu plus radical que les autres, non, il est en France, aujourd’hui, un mouvement implanté, puissant, incontournable dans le paysage politique, qui exalte exactement les thèmes qui ont mené aux pires massacres de ce siècle, quel que soit l’habillage sous lequel ils se sont camouflé. Lorsqu’on observe le renouveau de cette idéologie en Europe et qu’on la compare à la situation des années 30, on ne peut s’empêcher de se poser cette angoissante et douloureuse question : L’histoire peut-elle se répéter ? L’histoire ne se répète-t-elle pas déjà ?
Ne nous trompons pas. Le FN n’est rien d’autre que le regroupement (qui eut lieu en 1972) des différentes mouvances nationalistes, fascistes et national-révolutionnaires qui existent en France depuis le début du siècle
N’oublions pas que ce mouvement de pensée est né en France, Pays des droits de l’homme ou non et qu’il y a déjà réalisé une mise en application au cours de ce siècle. Nous aurions sans doute du commencer à balayer devant notre porte avant de vouloir donner des leçons aux autrichiens ou aux italiens, pays dans lesquels les mouvements d’extreme-droite sont beaucoup moins radicaux que le Front National.
Par:ledaoen
Un autre élément va permettre au Front National de s’intégrer encore plus profondément dans les esprits, c’est ce que Monsieur Badinter a appelé la « lepenisation des esprits », c’est à dire la reprise par certains politiques de droite et de gauche à des fins électoralistes, d’une rhétorique immigrée calquée sur celle du FN.
Ne nous trompons pas. Le FN n’est rien d’autre que le regroupement (qui eut lieu en 1972) des différentes mouvances nationalistes, fascistes et national-révolutionnaires qui existent en France depuis le début du siècle, regroupement auquel s’est ajoutée une mouvance catholique-intégriste. Les thèmes de ces mouvements, s’ils se sont enrobés d’habillages pseudo-scientifiques et se drapent dans une rhétorique assagie, n’en restent pas moins les même exactement qui ont conduit au grand charnier de 14-18 et à l’horreur absolue de la période 1933-1945. Antisémitisme (camouflé en antisionnisme et conspirationnisme), racisme (camouflé en lutte anti-immigration), autoritarisme national totalitaire (la nation passe avant tout, y compris les libertés et les droits de l’homme), anti-parlementarisme et populisme, conspirationnisme anti-maçonnique.
Il s’y est ajouté depuis le négationnisme abject, tendant à faire croire que la Shoah est un mensonge créé de toute pièce par les juifs et que ce sont les juifs qui auraient gagné la guerre. Et ainsi assis leur domination sur le monde.
Le FN n’est donc pas juste un parti qui se situe à la droite de la droite, un peu plus radical que les autres, non, il est en France, aujourd’hui, un mouvement implanté, puissant, incontournable dans le paysage politique, qui exalte exactement les thèmes qui ont mené aux pires massacres de ce siècle, quel que soit l’habillage sous lequel ils se sont camouflé. Lorsqu’on observe le renouveau de cette idéologie en Europe et qu’on la compare à la situation des années 30, on ne peut s’empêcher de se poser cette angoissante et douloureuse question : L’histoire peut-elle se répéter ? L’histoire ne se répète-t-elle pas déjà ?
Ne nous trompons pas. Le FN n’est rien d’autre que le regroupement (qui eut lieu en 1972) des différentes mouvances nationalistes, fascistes et national-révolutionnaires qui existent en France depuis le début du siècle
N’oublions pas que ce mouvement de pensée est né en France, Pays des droits de l’homme ou non et qu’il y a déjà réalisé une mise en application au cours de ce siècle. Nous aurions sans doute du commencer à balayer devant notre porte avant de vouloir donner des leçons aux autrichiens ou aux italiens, pays dans lesquels les mouvements d’extreme-droite sont beaucoup moins radicaux que le Front National.
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Re: Opposition politique en France
Villepin lance son mouvement
«République solidaire»
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Avant de monter sur l'estrade, Dominique de Villepin s'est offert un long bain de foule, sur l'air notamment des Black Eyed Peas. Crédits photo : AFP
__
Dans un véritable discours de campagne déroulant sa vision de la politique et de la France, l'ex-premier ministre a lancé samedi son propre mouvement politique.
Ce sera donc «République solidaire». Dominique de Villepin a ainsi baptisé son mouvement politique, dont il a officialisé le lancement samedi à Paris. Il l'a fait au cours d'un discours fleuve prononcé devant 3000 partisans à la Halle Freyssinet, dans le XIIIe arrondissment de la capitale.
Avant de monter sur l'estrade, Dominique de Villepin s'est offert un long bain de foule, digne d'un candidat à la présidentielle, sur l'air notamment des Black Eyed Peas. La foule présente, qui rassemblait plus de 3000 personnes, a d'ailleurs clamé «Villepin président» avant que celui-ci ne prenne la parole.
Multipliant les références historiques, notamment à De Gaulle et à la Résistance, l'ex-premier ministre a prononcé un discours emprunt de lyrisme. «Que tous ceux qui dans notre pays se laissent gagner par le fatalisme (...) puissent se laisser convaincre que quelque chose de nouveau se lève à nouveau en France, quelque chose qui ne cessera au fil des mois de grandir», a-t-il lancé en préambule.
«Nous n'acceptons pas que le Kärcher tienne lieu de politique»
«Notre système économique et social est à bout de souffle», a affirmé celui qui entend offrir une alternative à la politique de Nicolas Sarkozy. Tout au long de sa prise de parole, qui a duré plus d'une heure, il a toutefois réussi à ne pas citer une seule fois le nom de son rival. Jacques Chirac, lui, a été cité deux fois. Même sans le nommer, Dominique de Villepin s'en est pris par allusions à Nicolas Sarkozy. «Non, nous n'acceptons pas qu'un gouvernement se lance dans une fuite en avant sécuritaire et que le Kärcher tienne lieu de politique», a-t-il par exemple déclaré.
Très applaudi sur le thème des banlieues et de la diversité, le tribun a usé d'une rhétorique de résistance. «Nous n'acceptons pas la logique des boucs émissaires, des dérives du débat sur l'identité nationale (...) Nous n'acceptons pas qu'un gouvernement instrumentalise la peur de l'autre, la peur de l'immigré, de l'étranger, la peur de l'islam», a-t-il lancé. «Quand la France divise, ce n'est pas la France», a-t-il également asséné.
«Un président au-dessus de la mêlée»
Au rayon des propositions, il a prôné «un président au-dessus de la mêlée», avec des ministres «qui ne soient pas aux ordres des conseillers politiques de l'Elysée». Il a défendu une rigueur économique «juste et partagée», ainsi qu'une remise en cause des 35 heures. Sur le projet de réforme des retraites, il est tombé d'accord avec le gouvernement pour un report de l'âge légal de départ à 62 ans. Mais il a regretté que la réforme «n'aille pas assez loin dans la justice» et s'arrête au milieu du gué: «Une nouvelle sera nécessaire en 2020».
«A 56 ans, je ne m'engage pas par ambition, encore moins par opposition à qui que ce soit. J'ai écarté toute rancune», a assuré Dominique de Villepin. Il a décrit sa nouvelle formation comme «un mouvement de mission qui ira à la rencontre des Français, en particulier de ceux qui se sentent orphelins de la République». Appelé à remplacer le club Villepin qui revendique quelque 15.000 membres, «République solidaire» aura notamment pour mission de permettre à son président de recueillir des fonds pour faire campagne en 2012. Une campagne dont le discours de samedi semble avoir déjà marqué le lancement.
http://lefigaro.fr
«République solidaire»
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Avant de monter sur l'estrade, Dominique de Villepin s'est offert un long bain de foule, sur l'air notamment des Black Eyed Peas. Crédits photo : AFP
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Dans un véritable discours de campagne déroulant sa vision de la politique et de la France, l'ex-premier ministre a lancé samedi son propre mouvement politique.
Ce sera donc «République solidaire». Dominique de Villepin a ainsi baptisé son mouvement politique, dont il a officialisé le lancement samedi à Paris. Il l'a fait au cours d'un discours fleuve prononcé devant 3000 partisans à la Halle Freyssinet, dans le XIIIe arrondissment de la capitale.
Avant de monter sur l'estrade, Dominique de Villepin s'est offert un long bain de foule, digne d'un candidat à la présidentielle, sur l'air notamment des Black Eyed Peas. La foule présente, qui rassemblait plus de 3000 personnes, a d'ailleurs clamé «Villepin président» avant que celui-ci ne prenne la parole.
Multipliant les références historiques, notamment à De Gaulle et à la Résistance, l'ex-premier ministre a prononcé un discours emprunt de lyrisme. «Que tous ceux qui dans notre pays se laissent gagner par le fatalisme (...) puissent se laisser convaincre que quelque chose de nouveau se lève à nouveau en France, quelque chose qui ne cessera au fil des mois de grandir», a-t-il lancé en préambule.
«Nous n'acceptons pas que le Kärcher tienne lieu de politique»
«Notre système économique et social est à bout de souffle», a affirmé celui qui entend offrir une alternative à la politique de Nicolas Sarkozy. Tout au long de sa prise de parole, qui a duré plus d'une heure, il a toutefois réussi à ne pas citer une seule fois le nom de son rival. Jacques Chirac, lui, a été cité deux fois. Même sans le nommer, Dominique de Villepin s'en est pris par allusions à Nicolas Sarkozy. «Non, nous n'acceptons pas qu'un gouvernement se lance dans une fuite en avant sécuritaire et que le Kärcher tienne lieu de politique», a-t-il par exemple déclaré.
Très applaudi sur le thème des banlieues et de la diversité, le tribun a usé d'une rhétorique de résistance. «Nous n'acceptons pas la logique des boucs émissaires, des dérives du débat sur l'identité nationale (...) Nous n'acceptons pas qu'un gouvernement instrumentalise la peur de l'autre, la peur de l'immigré, de l'étranger, la peur de l'islam», a-t-il lancé. «Quand la France divise, ce n'est pas la France», a-t-il également asséné.
«Un président au-dessus de la mêlée»
Au rayon des propositions, il a prôné «un président au-dessus de la mêlée», avec des ministres «qui ne soient pas aux ordres des conseillers politiques de l'Elysée». Il a défendu une rigueur économique «juste et partagée», ainsi qu'une remise en cause des 35 heures. Sur le projet de réforme des retraites, il est tombé d'accord avec le gouvernement pour un report de l'âge légal de départ à 62 ans. Mais il a regretté que la réforme «n'aille pas assez loin dans la justice» et s'arrête au milieu du gué: «Une nouvelle sera nécessaire en 2020».
«A 56 ans, je ne m'engage pas par ambition, encore moins par opposition à qui que ce soit. J'ai écarté toute rancune», a assuré Dominique de Villepin. Il a décrit sa nouvelle formation comme «un mouvement de mission qui ira à la rencontre des Français, en particulier de ceux qui se sentent orphelins de la République». Appelé à remplacer le club Villepin qui revendique quelque 15.000 membres, «République solidaire» aura notamment pour mission de permettre à son président de recueillir des fonds pour faire campagne en 2012. Une campagne dont le discours de samedi semble avoir déjà marqué le lancement.
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Re: Opposition politique en France
Dominique de Villepin
Origines et famille
Dominique Marie François René Galouzeau de Villepin est fils de Xavier Galouzeau de Villepin, sénateur centriste puis UMP, et d'Yvonne Hétier, première conseillère de tribunal administratif.
Dominique de Villepin est de lointaine descendance aristocratique, issue de la noblesse de robe. Il est le descendant direct en 4ème génération de Marie-Eugénie de Blair de Baltayock, Baronne de Seewald (1815-1896) , et ancienne résidente du château de Châteauneuf-sur-Loire . Le titre de baronne lui est hérité de son grand-père lorrain Alexis de Crolbois, anobli le 15 mars 1794 par François II, empereur du Saint-Empire romain germanique. L'anoblissement lui est accordé ainsi qu'à ses descendants des deux sexes selon la proclamation officielle :
« s'étant occupé d'ailleurs pendant trente années et jusqu'ici, de fonctions dans le corps diplomatique et qu'il s'est acquis la pleine confiance et approbation au service de la Cour de Trèves pendant 18 ans, et qu'il a été, en outre, en qualité de Conseiller intime d'Etat et plénipotentiaire de l'Electeur de Trèves et du prince de Nassau de Saarbruck, envoyé à la cour du Roi très Chrétien [...] à lui et à ses descendants des deux sexes [...] la dignité de Baron Libre du Saint-Empire Romain sous le nom de : de Seewald ». Il est naturalisé dans la principauté de Saarbruck sous le nom "Alexis de Crolbois de Seewald" le 20 décembre 1788 .
Marie-Eugénie de Blair de Baltayock épousera au XVIIIe siècle François-Xavier Galouzeau, avocat de profession. Ce dernier fera suivre son nom de famille de la particule "de Villepin", en hommage à son arrière grand-mère Marie Tourmont de Villepin, elle-même fille de Louis de Tourmont de Villepin, comte de Tourmont de Villepin et de Marie Victorine de Varenne.
Dominique de Villepin est issue d'une longue tradition familiale de serviteurs de l'Etat français, parmi lesquels figurent officiers militaires, sénateur, diplomate, chef d'entreprises et élèves des plus prestigieuses écoles de la république (notamment Saint Cyr, Polytechnique, HEC et ENA). La descendance directe de Marie-Eugénie de Blair de Baltayock et de son époux François-Xavier Galouzeau de Villepin comptent 18 décorés de la Légion d'honneur, dont 16 à titre militaire .
Jeunesse et études
Dominique de Villepin passe la majeure partie de son enfance à l’étranger : en Afrique, aux États-Unis, en Amérique latine et spécialement au Venezuela.
Il rentre en France, et poursuit ses études à Toulouse, d'abord au lycée privé jésuite Le Caousou où il obtiendra son bac (avec la mention assez bien) à l'âge de 16 ans, puis à la faculté de Lettres. Lycéen à Caracas, il est à quinze ans, en mai 68, le seul gréviste de son établissement.
Il entre ensuite à l'Institut d'études politiques de Paris tout en suivant un cursus universitaire de droit, puis à l'École nationale d'administration, d'où il sortira dans la promotion Voltaire, aux côtés d'Henri de Castries, Renaud Donnedieu de Vabres, François Hollande et Ségolène Royal. Il se classera 25e de la promotion.
Il adhère en 1977 au Rassemblement pour la République (RPR).
Il effectue son service militaire dans la Marine comme officier sur le porte-avions Clemenceau, avant d'occuper son premier poste au ministère des Affaires étrangères.
À sa sortie de l'ENA, il entame en 1980 une carrière de diplomate en tant que secrétaire des Affaires étrangères. De 1984 à 1992, il est successivement premier secrétaire de l'ambassade de France aux États-Unis, directeur du service de presse de cette même ambassade, puis premier conseiller de l'ambassade de France en Inde.
Dominique Marie François René Galouzeau de Villepin, plus couramment appelé Dominique de Villepin, né le 14 novembre 1953 à Rabat, au Maroc, est un homme politique, diplomate et écrivain français.
Proche collaborateur de Jacques Chirac, il est secrétaire général de l'Élysée à partir de 1995, ministre des Affaires étrangères, puis de l'Intérieur dans les gouvernements Raffarin. Il est nommé Premier ministre par Jacques Chirac, le 31 mai 2005. Suite au mouvement contre le contrat première embauche et à l'affaire Clearstream, Dominique de Villepin renonce à toute ambition présidentielle pour le scrutin de 2007 et quitte ses fonctions le 15 mai 2007.
Membre de l'UMP, il est à la tête du courant « villepiniste ». Il préside désormais République solidaire, le mouvement d'alternative à l'UMP pour les présidentielles de 2012.
Origines et famille
Dominique Marie François René Galouzeau de Villepin est fils de Xavier Galouzeau de Villepin, sénateur centriste puis UMP, et d'Yvonne Hétier, première conseillère de tribunal administratif.
Dominique de Villepin est de lointaine descendance aristocratique, issue de la noblesse de robe. Il est le descendant direct en 4ème génération de Marie-Eugénie de Blair de Baltayock, Baronne de Seewald (1815-1896) , et ancienne résidente du château de Châteauneuf-sur-Loire . Le titre de baronne lui est hérité de son grand-père lorrain Alexis de Crolbois, anobli le 15 mars 1794 par François II, empereur du Saint-Empire romain germanique. L'anoblissement lui est accordé ainsi qu'à ses descendants des deux sexes selon la proclamation officielle :
« s'étant occupé d'ailleurs pendant trente années et jusqu'ici, de fonctions dans le corps diplomatique et qu'il s'est acquis la pleine confiance et approbation au service de la Cour de Trèves pendant 18 ans, et qu'il a été, en outre, en qualité de Conseiller intime d'Etat et plénipotentiaire de l'Electeur de Trèves et du prince de Nassau de Saarbruck, envoyé à la cour du Roi très Chrétien [...] à lui et à ses descendants des deux sexes [...] la dignité de Baron Libre du Saint-Empire Romain sous le nom de : de Seewald ». Il est naturalisé dans la principauté de Saarbruck sous le nom "Alexis de Crolbois de Seewald" le 20 décembre 1788 .
Marie-Eugénie de Blair de Baltayock épousera au XVIIIe siècle François-Xavier Galouzeau, avocat de profession. Ce dernier fera suivre son nom de famille de la particule "de Villepin", en hommage à son arrière grand-mère Marie Tourmont de Villepin, elle-même fille de Louis de Tourmont de Villepin, comte de Tourmont de Villepin et de Marie Victorine de Varenne.
Dominique de Villepin est issue d'une longue tradition familiale de serviteurs de l'Etat français, parmi lesquels figurent officiers militaires, sénateur, diplomate, chef d'entreprises et élèves des plus prestigieuses écoles de la république (notamment Saint Cyr, Polytechnique, HEC et ENA). La descendance directe de Marie-Eugénie de Blair de Baltayock et de son époux François-Xavier Galouzeau de Villepin comptent 18 décorés de la Légion d'honneur, dont 16 à titre militaire .
Jeunesse et études
Dominique de Villepin passe la majeure partie de son enfance à l’étranger : en Afrique, aux États-Unis, en Amérique latine et spécialement au Venezuela.
Il rentre en France, et poursuit ses études à Toulouse, d'abord au lycée privé jésuite Le Caousou où il obtiendra son bac (avec la mention assez bien) à l'âge de 16 ans, puis à la faculté de Lettres. Lycéen à Caracas, il est à quinze ans, en mai 68, le seul gréviste de son établissement.
Il entre ensuite à l'Institut d'études politiques de Paris tout en suivant un cursus universitaire de droit, puis à l'École nationale d'administration, d'où il sortira dans la promotion Voltaire, aux côtés d'Henri de Castries, Renaud Donnedieu de Vabres, François Hollande et Ségolène Royal. Il se classera 25e de la promotion.
Il adhère en 1977 au Rassemblement pour la République (RPR).
Il effectue son service militaire dans la Marine comme officier sur le porte-avions Clemenceau, avant d'occuper son premier poste au ministère des Affaires étrangères.
À sa sortie de l'ENA, il entame en 1980 une carrière de diplomate en tant que secrétaire des Affaires étrangères. De 1984 à 1992, il est successivement premier secrétaire de l'ambassade de France aux États-Unis, directeur du service de presse de cette même ambassade, puis premier conseiller de l'ambassade de France en Inde.
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Re: Opposition politique en France
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Carrière civile
Juin 1980 : titularisé au ministère des Affaires étrangères
1980-1984 : secrétaire aux Affaires africaines et malgaches
1981-1984 : secrétaire du Centre d'analyse et de prévision
1984-1987 : premier secrétaire à l'ambassade de France à Washington
1987-1989 : deuxième conseiller à l'ambassade de France à Washington
1989-1990 : deuxième conseiller à l'ambassade de France à New Delhi
1990-1992 : premier conseiller à l'ambassade de France à New Delhi
1992-1993 : directeur-adjoint aux Affaires africaines et malgaches à Paris
1996-1999 : présidence du conseil d’administration de l’Office national des forêts (ONF)
Carrière politique
L'homme de cabinet
En 1993, il est nommé directeur de cabinet d'Alain Juppé, ministre des Affaires étrangères du gouvernement Édouard Balladur.
Jacques Chirac, élu président de la République, le nomme en mai 1995 secrétaire général de la présidence de la République. Avec l'avocat Francis Szpiner, il anime au Palais de l'Élysée une cellule juridique (surnommée « le cabinet noir » en référence au Cabinet noir du temps de la monarchie), chargée de suivre et d'étouffer les affaires politico-financières en cours, liées au RPR et à la Mairie de Paris.[réf. nécessaire]
En 1997, afin de mettre fin aux luttes intestines de la droite, il est l'un des principaux instigateurs de la dissolution de l'assemblée nationale par le président. Les élections législatives aboutissent à une défaite, et les militants du RPR lui en tiennent rigueur, depuis lors. Le président refuse cependant sa démission. Il est alors surnommé « Néron » par Bernadette Chirac.
Ministre des Affaires étrangères, puis de l'Intérieur
En 2002, Jacques Chirac, réélu, le nomme ministre des Affaires étrangères. Imposant un personnage parfois qualifié, dans les portraits de la presse, d'aristocrate mondain et de poète, il est l'incarnation de l'opposition du président français à la guerre en Irak voulue par les États-Unis d'Amérique. Le 14 février 2003, il prononce au Conseil de sécurité des Nations unies un discours[8] qui lui vaut d'être applaudi, chose rare en cette enceinte. Au même moment, Chirac met en place Alliance Base à Paris, qui rassemble la DGSE, la CIA et d'autres agences de renseignement dans des opérations de contre-terrorisme.
Il déclarera plus tard, en septembre 2004, à propos de cette guerre :
« L'expression de guerre contre le terrorisme est impropre. Une guerre concerne deux entités internationalement reconnues et représentées, qui se déroule suivant des règles dont chaque section combattante aura à répondre à la fin de la guerre. Nous n'avons aucun de ces trois points ici. »
Il organise début juillet 2003 une opération secrète de délivrance d'Ingrid Bétancourt, qui s'avèrera un cuisant fiasco, pour lequel la France devra présenter ses excuses. Dominique de Villepin était resté intimement lié avec les sœurs Bétancourt depuis sa période étudiante.
Il rassemble les deux camps en présence en Côte d'Ivoire, celui du président légalement élu Laurent Gbagbo, et celui des putschistes manqués, auxquels les forces françaises ont livré la moitié nord du pays, en janvier 2003. Il réussit alors à leur faire signer les Accords Kléber, afin de trouver une « solution pacifique » à la guerre civile de Côte d'Ivoire. Cet accord obtenu sous la pression des forces armées françaises, peine cependant à s'appliquer.
Villepin voyage au Chili en février 2004. Il réfute toute accusation portée contre la France au sujet d'une coopération avec les dictatures militaires du Cône Sud dans les années 1970, et ce malgré les preuves apportées par la journaliste Marie-Monique Robin dans son documentaire, Les escadrons de la mort, l'école française, qui suscite la création d'une commission d'enquête parlementaire française, à la demande de députés verts. Dirigée par le député UMP Roland Blum, celle-ci ne conclut néanmoins à aucune coopération entre Paris, Santiago et Buenos Aires - tout en refusant d'écouter Marie-Monique Robin, qui a découvert aux archives un document prouvant l'existence d'un accord secret liant Paris et Buenos Aires de 1959 à 1981.
Lorsque Nicolas Sarkozy quitte le ministère de l'Intérieur en 2004, Jacques Chirac nomme Dominique de Villepin à ce poste.
Carrière civile
Juin 1980 : titularisé au ministère des Affaires étrangères
1980-1984 : secrétaire aux Affaires africaines et malgaches
1981-1984 : secrétaire du Centre d'analyse et de prévision
1984-1987 : premier secrétaire à l'ambassade de France à Washington
1987-1989 : deuxième conseiller à l'ambassade de France à Washington
1989-1990 : deuxième conseiller à l'ambassade de France à New Delhi
1990-1992 : premier conseiller à l'ambassade de France à New Delhi
1992-1993 : directeur-adjoint aux Affaires africaines et malgaches à Paris
1996-1999 : présidence du conseil d’administration de l’Office national des forêts (ONF)
Carrière politique
L'homme de cabinet
En 1993, il est nommé directeur de cabinet d'Alain Juppé, ministre des Affaires étrangères du gouvernement Édouard Balladur.
Jacques Chirac, élu président de la République, le nomme en mai 1995 secrétaire général de la présidence de la République. Avec l'avocat Francis Szpiner, il anime au Palais de l'Élysée une cellule juridique (surnommée « le cabinet noir » en référence au Cabinet noir du temps de la monarchie), chargée de suivre et d'étouffer les affaires politico-financières en cours, liées au RPR et à la Mairie de Paris.[réf. nécessaire]
En 1997, afin de mettre fin aux luttes intestines de la droite, il est l'un des principaux instigateurs de la dissolution de l'assemblée nationale par le président. Les élections législatives aboutissent à une défaite, et les militants du RPR lui en tiennent rigueur, depuis lors. Le président refuse cependant sa démission. Il est alors surnommé « Néron » par Bernadette Chirac.
Ministre des Affaires étrangères, puis de l'Intérieur
En 2002, Jacques Chirac, réélu, le nomme ministre des Affaires étrangères. Imposant un personnage parfois qualifié, dans les portraits de la presse, d'aristocrate mondain et de poète, il est l'incarnation de l'opposition du président français à la guerre en Irak voulue par les États-Unis d'Amérique. Le 14 février 2003, il prononce au Conseil de sécurité des Nations unies un discours[8] qui lui vaut d'être applaudi, chose rare en cette enceinte. Au même moment, Chirac met en place Alliance Base à Paris, qui rassemble la DGSE, la CIA et d'autres agences de renseignement dans des opérations de contre-terrorisme.
Il déclarera plus tard, en septembre 2004, à propos de cette guerre :
« L'expression de guerre contre le terrorisme est impropre. Une guerre concerne deux entités internationalement reconnues et représentées, qui se déroule suivant des règles dont chaque section combattante aura à répondre à la fin de la guerre. Nous n'avons aucun de ces trois points ici. »
Il organise début juillet 2003 une opération secrète de délivrance d'Ingrid Bétancourt, qui s'avèrera un cuisant fiasco, pour lequel la France devra présenter ses excuses. Dominique de Villepin était resté intimement lié avec les sœurs Bétancourt depuis sa période étudiante.
Il rassemble les deux camps en présence en Côte d'Ivoire, celui du président légalement élu Laurent Gbagbo, et celui des putschistes manqués, auxquels les forces françaises ont livré la moitié nord du pays, en janvier 2003. Il réussit alors à leur faire signer les Accords Kléber, afin de trouver une « solution pacifique » à la guerre civile de Côte d'Ivoire. Cet accord obtenu sous la pression des forces armées françaises, peine cependant à s'appliquer.
Villepin voyage au Chili en février 2004. Il réfute toute accusation portée contre la France au sujet d'une coopération avec les dictatures militaires du Cône Sud dans les années 1970, et ce malgré les preuves apportées par la journaliste Marie-Monique Robin dans son documentaire, Les escadrons de la mort, l'école française, qui suscite la création d'une commission d'enquête parlementaire française, à la demande de députés verts. Dirigée par le député UMP Roland Blum, celle-ci ne conclut néanmoins à aucune coopération entre Paris, Santiago et Buenos Aires - tout en refusant d'écouter Marie-Monique Robin, qui a découvert aux archives un document prouvant l'existence d'un accord secret liant Paris et Buenos Aires de 1959 à 1981.
Lorsque Nicolas Sarkozy quitte le ministère de l'Intérieur en 2004, Jacques Chirac nomme Dominique de Villepin à ce poste.
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Re: Opposition politique en France
Dominique de Villepin, ancien premier ministre, président de République solidaire
Il aura suffi d’un discours à Grenoble et d’un été, d’un seul été, pour que tout bascule, de la lutte contre l’insécurité à l’indignité nationale. Je dis bien "nationale" car le président de la République nous engage tous. Et si on en doutait, il suffirait alors de lire la presse étrangère, des Etats-Unis à l’Inde en passant par les journaux européens, pour mesurer l’effarement devant le visage méconnaissable de la patrie des droits de l’homme. Il suffirait d’écouter les voix qui s’élèvent du Comité de l’ONU pour l’élimination de la discrimination raciale pour condamner la recrudescence raciste et xénophobe.
Et pourtant me direz-vous, rien n’a changé. Nous savons pertinemment, les uns et les autres, que ces projets d’élargissement de la déchéance de nationalité française ne pourraient déboucher sur rien de concret, rien d’efficace. Nous savons notre arsenal juridique suffisant, à l’instar de l’article 25 du code civil.
Nous savons surtout que de tels projets, même mis en œuvre, ne changeraient rien aux difficultés quotidiennes de nos compatriotes. C’est d’ailleurs la preuve que la surenchère sécuritaire n’a d’autre but que la provocation et la division pour assurer la conservation du pouvoir au service d’intérêts personnels. Des solutions existent pourtant.
Cela exige de rassembler tous les acteurs, notamment les maires et les associations, de mobiliser avec raison et détermination tous les instruments de la prévention et de la répression en reconnaissant l’ampleur de la question sociale, économique, éducative.
Rien n’a changé, et pourtant tout a changé. Changé, le regard sur les autres – Roms, gens du voyage, immigrés, musulmans… Changé, le regard sur la France, pays qui jadis avait des repères, des principes. Changé, notre regard sur nous-mêmes, entre citoyens français et "citoyens d’origine étrangère" quand l’article premier de notre Constitution "assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion".
Il ne s’agit pas là de simples détails, car nous ne pouvons oublier, au-delà de l’indigne, jusqu’où peuvent conduire ces jeux-là. Erreur, dit le philosophe… Non! Faute. Faute morale, faute collective commise en notre nom à tous, contre la République et contre la France. Il y a aujourd’hui sur notre drapeau une tache de honte.
RÉAGIR EN CONSCIENCE
Se taire, c’est déjà être complice. Il appartient à chaque Française, à chaque Français, de réagir en conscience, quels que soient son âge et sa condition et où qu’il se trouve, à Paris ou en province, pour marquer à sa façon son refus de cette dérive inacceptable. Le défi pour les responsables politiques est sans doute le plus difficile, comme en témoignent le malaise à droite, le flottement à gauche et les incertitudes au centre. Il implique de se hisser au-delà des arrière-pensées électorales et des clivages partisans.
Une fois de plus, il serait tentant de jouer tactique, habileté contre habileté, calcul contre calcul, ruse contre ruse, mais ce serait se tromper de combat. Le moment vient où les yeux des plus naïfs, des plus incrédules vont enfin s’ouvrir. La rupture entre le sommet de l’Etat et la nation est en marche, quoi qu’on veuille faire dire aux sondages d’opinion.
Il y a aujourd’hui un devoir à remplir pour tous les républicains de France, face à l’hydre qu’un président et ses courtisans voudraient réveiller au fond de chacun de nous, face à la tache qui menace de flétrir l’idée même que nous nous faisons de la France. Un devoir de refus. Un devoir de rassemblement.
Un devoir de courage politique pour préparer l’alternative républicaine qui s’impose. Un devoir que nous devons assumer tous ensemble, aussi longtemps qu’il faudra, avec toute l’énergie qu’il faudra.
Dominique de Villepin, ancien premier ministre, président de République solidaire
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Il aura suffi d’un discours à Grenoble et d’un été, d’un seul été, pour que tout bascule, de la lutte contre l’insécurité à l’indignité nationale. Je dis bien "nationale" car le président de la République nous engage tous. Et si on en doutait, il suffirait alors de lire la presse étrangère, des Etats-Unis à l’Inde en passant par les journaux européens, pour mesurer l’effarement devant le visage méconnaissable de la patrie des droits de l’homme. Il suffirait d’écouter les voix qui s’élèvent du Comité de l’ONU pour l’élimination de la discrimination raciale pour condamner la recrudescence raciste et xénophobe.
Et pourtant me direz-vous, rien n’a changé. Nous savons pertinemment, les uns et les autres, que ces projets d’élargissement de la déchéance de nationalité française ne pourraient déboucher sur rien de concret, rien d’efficace. Nous savons notre arsenal juridique suffisant, à l’instar de l’article 25 du code civil.
Nous savons surtout que de tels projets, même mis en œuvre, ne changeraient rien aux difficultés quotidiennes de nos compatriotes. C’est d’ailleurs la preuve que la surenchère sécuritaire n’a d’autre but que la provocation et la division pour assurer la conservation du pouvoir au service d’intérêts personnels. Des solutions existent pourtant.
Cela exige de rassembler tous les acteurs, notamment les maires et les associations, de mobiliser avec raison et détermination tous les instruments de la prévention et de la répression en reconnaissant l’ampleur de la question sociale, économique, éducative.
Rien n’a changé, et pourtant tout a changé. Changé, le regard sur les autres – Roms, gens du voyage, immigrés, musulmans… Changé, le regard sur la France, pays qui jadis avait des repères, des principes. Changé, notre regard sur nous-mêmes, entre citoyens français et "citoyens d’origine étrangère" quand l’article premier de notre Constitution "assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion".
Il ne s’agit pas là de simples détails, car nous ne pouvons oublier, au-delà de l’indigne, jusqu’où peuvent conduire ces jeux-là. Erreur, dit le philosophe… Non! Faute. Faute morale, faute collective commise en notre nom à tous, contre la République et contre la France. Il y a aujourd’hui sur notre drapeau une tache de honte.
RÉAGIR EN CONSCIENCE
Se taire, c’est déjà être complice. Il appartient à chaque Française, à chaque Français, de réagir en conscience, quels que soient son âge et sa condition et où qu’il se trouve, à Paris ou en province, pour marquer à sa façon son refus de cette dérive inacceptable. Le défi pour les responsables politiques est sans doute le plus difficile, comme en témoignent le malaise à droite, le flottement à gauche et les incertitudes au centre. Il implique de se hisser au-delà des arrière-pensées électorales et des clivages partisans.
Une fois de plus, il serait tentant de jouer tactique, habileté contre habileté, calcul contre calcul, ruse contre ruse, mais ce serait se tromper de combat. Le moment vient où les yeux des plus naïfs, des plus incrédules vont enfin s’ouvrir. La rupture entre le sommet de l’Etat et la nation est en marche, quoi qu’on veuille faire dire aux sondages d’opinion.
Il y a aujourd’hui un devoir à remplir pour tous les républicains de France, face à l’hydre qu’un président et ses courtisans voudraient réveiller au fond de chacun de nous, face à la tache qui menace de flétrir l’idée même que nous nous faisons de la France. Un devoir de refus. Un devoir de rassemblement.
Un devoir de courage politique pour préparer l’alternative républicaine qui s’impose. Un devoir que nous devons assumer tous ensemble, aussi longtemps qu’il faudra, avec toute l’énergie qu’il faudra.
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Re: Opposition politique en France
Villepin : "Il y a aujourd'hui sur notre drapeau une tache de honte"
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L'ex-Premier ministre Dominique de Villepin (UMP) estime que les récentes décisions du gouvernement contre l'insécurité, notamment l'expulsion des Roms, font "une tache de honte sur notre drapeau", appelant les Français à s'insurger contre cette "dérive inacceptable".
"Il aura suffi d'un discours à Grenoble et d'un été, d'un seul été, pour que tout bascule, de la lutte contre l'insécurité à l'indignité nationale", affirme M. de Villepin dans une tribune publiée dans Le Monde daté de mardi. Dénonçant une "surenchère sécuritaire", il estime que celle-ci "n'a d'autre but que la provocation et la division pour assurer la conservation du pouvoir au service d'intérêts personnels". Pour l'ancien chef du gouvernement, cette politique constitue une "faute morale, (une) faute collective commise en notre nom à tous, contre la République et contre la France". "Il y a aujourd'hui sur notre drapeau une tache de honte", estime-t-il.
Source AFP
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L'ex-Premier ministre Dominique de Villepin (UMP) estime que les récentes décisions du gouvernement contre l'insécurité, notamment l'expulsion des Roms, font "une tache de honte sur notre drapeau", appelant les Français à s'insurger contre cette "dérive inacceptable".
"Il aura suffi d'un discours à Grenoble et d'un été, d'un seul été, pour que tout bascule, de la lutte contre l'insécurité à l'indignité nationale", affirme M. de Villepin dans une tribune publiée dans Le Monde daté de mardi. Dénonçant une "surenchère sécuritaire", il estime que celle-ci "n'a d'autre but que la provocation et la division pour assurer la conservation du pouvoir au service d'intérêts personnels". Pour l'ancien chef du gouvernement, cette politique constitue une "faute morale, (une) faute collective commise en notre nom à tous, contre la République et contre la France". "Il y a aujourd'hui sur notre drapeau une tache de honte", estime-t-il.
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Re: Opposition politique en France
Jean-Marie Lepen, met à l'ammende le sioniste.
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Re: Opposition politique en France
Attention juif est une religion pas une nationalité ah
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Re: Opposition politique en France
Syfou a écrit:Attention juif est une religion pas une nationalité ah
Désolé de te reprendre à mon tour juif n'est pas une religion c'est un religieux la religion c'est le judaïsme, tout tout comme le musulman n'est pas une religion.
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Re: Opposition politique en France
Dominique de Villepin se veut aux avant-postes de 2012
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Dominique de Villepin a réuni ce samedi pour la première fois, les cadres de son mouvement République Solidaire pour leur tout premier Conseil National qui s’est tenu au Palais des Congrès à Paris.
Les cadres du mouvement ont ainsi adopté la première motion du mouvement, reprenant les premières propositions faites par Dominique de Villepin en vu d’établir un projet pour 2012. Pas un mot sur Nicolas Sarkozy dans le discours qu’a prononcé Dominique de Villepin pour clôturer ce rendez-vous. Le président de République Solidaire a voulu marqué ce discours sur un seul thème: l’indépendance, qu’il définit comme « un équilibre entre responsabilité et solidarité ».
Faisant un rappel historique, Dominique de Villepin cite comme exemple: « Notre République s’est construite sur l’idéal de l’indépendance. On oublie que ceux qui ont fait la France, ceux qui ont donné la République à la France pendant la Révolution ont été avant tout des hommes libres, des citoyens émancipés, des producteurs indépendants. De même, au cœur de la IIIe République, il y a l’aspiration à l’indépendance défendue par Gambetta et Clemenceau. Sans même évoquer ici la haute figure du général de Gaulle. Aujourd’hui, cette indépendance repose sur plusieurs piliers. »
Parmi les proposition sur ce thème d’indépendance, on retiendra celle faite pour les jeunes: « il s’agit de donner la capacité à dessiner leur vie future par leurs propres choix, en les dotant tous du même capital de départ, grâce à un pécule constitué d’un prêt à taux zéro remboursable sur les revenus ultérieurs et de droits à la formation. »
Pour Dominique de Villepin, la vision de République Solidaire « tient en trois mots : l’Etat, la République, la Nation » (voir le clip ci-desous). « Nous voulons incarner une alternative crédible ». Appelant ses militants à recueillir le soutien de tous les français par « la rencontre et l’écoute », il affirme: « Nous serons aux avant-postes du combat de 2012. »
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Re: Opposition politique en France
Ya que le peuple français qu'à le droit et le pouvoir de poséer un ultumatum (Un ultimatum (en latin, dernière chose) est une exigence définitive formulée par une entité, un groupe ou une personne à l’encontre de la partie adverse, dont l’accomplissement est requis à l’intérieur d’un délai spécifique et qui s’accompagne d’une menace implicite ou explicite en cas de non-exécution. Un ultimatum est généralement une demande finale qui fait suite à une série de requêtes. En tant que tel, le délai fixé est habituellement court, et l’exigence est considérée comme n’étant pas négociable.
La menace qui accompagne un ultimatum peut varier en fonction de la nature de la demande et des circonstances ) vue la dégradation de la vie et la précarité quotidienne
La menace qui accompagne un ultimatum peut varier en fonction de la nature de la demande et des circonstances ) vue la dégradation de la vie et la précarité quotidienne
Villepin appelle l'Etat à soutenir les associations d'aide aux sans-abris
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"C'est un des grands défis de notre société. Nous avons 8 millions de Français touchés par la pauvreté et la première réponse à laquelle ils aspirent, c'est à avoir un toit", a lancé le président de République solidaire.
L'ex-Premier ministre s'est exprimé à l'issue d'une visite des locaux de l'association créée en 2007 dans le prolongement de l'action des "Enfants de Don Quichotte", où il a longuement dialogué avec des sans-abris.
M. de Villepin avait auparavant déjeuné avec Jacques Chirac, a précisé à l'AFP le député Jean-Pierre Grand.
"Les Enfants du canal offre la possibilité d'un hébergement, avec des animaux domestiques s'il y en a, pour une longue durée et avec un accompagnement personnalisé", a souligné M. de Villepin.
La structure accueille actuellement 21 personnes sans domicile dans 19 chambres et dispose de 11 autres places en appartement, a précisé son directeur Christophe Louis.
"On a là une réponse de liberté et de respect pour les personnes avec la possibilité donnée à ceux-là même qui ont connu la rue de devenir des accompagnateurs", a poursuivi l'ex-Premier ministre, en parlant "d'une chaîne de solidarité et de compétence précieuse".
"Si l'Etat encourageait la multiplication de ces structures, alors il y aurait un cercle vertueux. L'Etat est dans son rôle quand il incite, facilite, finance. Il aurait intérêt à ne pas faire tout lui-même, d'autres peuvent faire souvent mieux que lui", a-t-il dit en regrettant son désengagement vis-à-vis des associations ces dernières années.
Le président de République solidaire a également souhaité que l'on rende "plus concret le dispositif du droit opposable au logement" et fasse en sorte que "les communes respectent la loi SRU", les obligeant à avoir 20% de logements sociaux.
Il s'est prononcé pour que les communes récalcitrantes payent des pénalités plus importantes". "Et pourquoi ne pas rendre obligatoire, en échange de logement sociaux manquants, la fourniture de chambres d'hôtel équivalentes ?", a-t-il suggéré.
"Ce qui n'est pas acceptable, c'est que des communes se ferment à ceux qui souffrent pour vivre dans la tranquillité", a-t-il conclu.
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Re: Opposition politique en France
Ségolène Royal prend la tête de l’opposition !
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1. Elle s’affiche clairement comme le garant de la République sociale en s’opposant à la remise en cause des acquis sociaux.
- Sur la question des retraites, elle a pris la tête de la fronde, alors que la secrétaire du Parti socialiste, Martine Aubry paraissait beaucoup hésiter entre un discours à gauche et le lien avec Dominique Strauss-Kahn. En proposant un référendum d’initiative populaire, refusé par la direction socialiste, Ségolène Royal a démonté simplement que cette direction n’était pas prête à s’engager dans un combat politique sur cette question, laissant entendre qu’une fois aux affaires elle pourrait adopter la même politique.
- Sur la question des 35 heures, elle est clairement intervenue pour contester la remise en cause de la durée légale du travail sans s’attaquer à la personne de Manuel Valls, car pour la candidate socialiste il faut accepter le débat politique pour avancer. Alors que pendant la dernière campagne présidentielle elle n’avait pas hésité à contester la gestion de cette réforme au moment de sa mise en place par Martine Aubry, elle considère qu’il ne faut pas pour autant remettre en cause un acquis social.
2. Pour Ségolène Royal, ce positionnement de défense des acquis sociaux s’intègre dans une orientation politique globale en opposition au discours de Nicolas Sarkozy.
Ce discours d’opposante de la candidate socialiste apparaît aujourd’hui comme le plus abouti à gauche sur la question sociale.
Dans la conception néolibérale, reprise par Nicolas Sarkozy, les acquis sociaux sont considérés comme un frein à la performance économique. Dans la compétition internationale, les acquis sociaux sont considérés comme un handicap à la compétitivité économique. Repris et largement diffusé dans les médias, ce discours s’impose progressivement sans réelle analyse critique.
C’est une orientation totalement opposée que défend Ségolène Royal en martelant qu’il ne peut pas y avoir de développement économique sans progrès social. L’enrichissement au profit de quelques-uns n’assure pas le réel développement d’un pays.
3. Pour la candidate socialiste, Ségolène Royal, la réponse à la compétition internationale n’est sûrement pas dans le "travailler plus" avec toujours moins de protection sociale. Les solutions sont ailleurs.
- La socialiste défend une politique en faveur de l’innovation pour donner à la France une avance technologique et permettre de créer les nouveaux produits dont nous aurons besoin. Elle veut notamment promouvoir une politique en faveur de la croissance verte et déplore avec force l’absence d’une stratégie industrielle de la part du pouvoir en place.
- Pour les industries de main-d’œuvre qui font des profits insuffisants pour le grand capital, la socialiste considère que la France ne peut pas abandonner ces secteurs d’activité. Elle propose des actions alternatives à l’économie de marché afin de les sauvegarder. Elle a mené ainsi plusieurs actions dans ce sens dans sa région en faisant, en ce domaine, un laboratoire pour une autre politique économique.
Prenant la tête de la lutte dans cette bataille idéologique, Ségolène Royal devient à nouveau la cible des attaques. Afin de disqualifier son message politique, les attaques portent sur sa personne. Mais elle avance avec une force de conviction que personne ne peut lui contester. Parce qu’elle mesure l’importance de son combat, la socialiste a décidé d’aller jusqu’au bout pour donner à la France un réel changement de politique en 2012.
Philippe Allard
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Avec un tournant très libéral de la politique conduite par Nicolas Sarkozy depuis 2007, ressurgit très nettement le clivage gauche/droite sur les politiques économique et sociale. Alors qu’on avait plutôt assisté à un rapprochement des orientations, c’est aujourd’hui le réveil de la lutte idéologique.
Dans ce contexte, la candidate présidentielle de 2007, Ségolène Royal, avec un positionnement pertinent, prend la tête de l’opposition.
1. Elle s’affiche clairement comme le garant de la République sociale en s’opposant à la remise en cause des acquis sociaux.
- Sur la question des retraites, elle a pris la tête de la fronde, alors que la secrétaire du Parti socialiste, Martine Aubry paraissait beaucoup hésiter entre un discours à gauche et le lien avec Dominique Strauss-Kahn. En proposant un référendum d’initiative populaire, refusé par la direction socialiste, Ségolène Royal a démonté simplement que cette direction n’était pas prête à s’engager dans un combat politique sur cette question, laissant entendre qu’une fois aux affaires elle pourrait adopter la même politique.
- Sur la question des 35 heures, elle est clairement intervenue pour contester la remise en cause de la durée légale du travail sans s’attaquer à la personne de Manuel Valls, car pour la candidate socialiste il faut accepter le débat politique pour avancer. Alors que pendant la dernière campagne présidentielle elle n’avait pas hésité à contester la gestion de cette réforme au moment de sa mise en place par Martine Aubry, elle considère qu’il ne faut pas pour autant remettre en cause un acquis social.
2. Pour Ségolène Royal, ce positionnement de défense des acquis sociaux s’intègre dans une orientation politique globale en opposition au discours de Nicolas Sarkozy.
Ce discours d’opposante de la candidate socialiste apparaît aujourd’hui comme le plus abouti à gauche sur la question sociale.
Dans la conception néolibérale, reprise par Nicolas Sarkozy, les acquis sociaux sont considérés comme un frein à la performance économique. Dans la compétition internationale, les acquis sociaux sont considérés comme un handicap à la compétitivité économique. Repris et largement diffusé dans les médias, ce discours s’impose progressivement sans réelle analyse critique.
C’est une orientation totalement opposée que défend Ségolène Royal en martelant qu’il ne peut pas y avoir de développement économique sans progrès social. L’enrichissement au profit de quelques-uns n’assure pas le réel développement d’un pays.
3. Pour la candidate socialiste, Ségolène Royal, la réponse à la compétition internationale n’est sûrement pas dans le "travailler plus" avec toujours moins de protection sociale. Les solutions sont ailleurs.
- La socialiste défend une politique en faveur de l’innovation pour donner à la France une avance technologique et permettre de créer les nouveaux produits dont nous aurons besoin. Elle veut notamment promouvoir une politique en faveur de la croissance verte et déplore avec force l’absence d’une stratégie industrielle de la part du pouvoir en place.
- Pour les industries de main-d’œuvre qui font des profits insuffisants pour le grand capital, la socialiste considère que la France ne peut pas abandonner ces secteurs d’activité. Elle propose des actions alternatives à l’économie de marché afin de les sauvegarder. Elle a mené ainsi plusieurs actions dans ce sens dans sa région en faisant, en ce domaine, un laboratoire pour une autre politique économique.
Prenant la tête de la lutte dans cette bataille idéologique, Ségolène Royal devient à nouveau la cible des attaques. Afin de disqualifier son message politique, les attaques portent sur sa personne. Mais elle avance avec une force de conviction que personne ne peut lui contester. Parce qu’elle mesure l’importance de son combat, la socialiste a décidé d’aller jusqu’au bout pour donner à la France un réel changement de politique en 2012.
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Re: Opposition politique en France
Je crois que les français vont revires le scénario électoral de 2002
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La gauche met en cause Nicolas Sarkozy dans la montée du FN
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Le socialiste Laurent Fabius dénonce le débat sur l'islam organisé par l'UMP, alors qu'un sondage donne Marine Le Pen en tête du premier tour de 2012.
Le député PS et ancien Premier ministre Laurent Fabius, interrogé samedi 5 mars sur le sondage plaçant Marine Le Pen en tête au premier tour de la présidentielle, a estimé que le débat sur l'islam allait "dans ce sens".
"C'est vrai qu'il y a une montée du Front National et le débat complètement absurde que Nicolas Sarkozy veut lancer sur l'islam va dans ce sens là", a déclaré Laurent Fabius sur RTL.
"Les gens regardent les résultats, il y a un chômage record, il y a des inégalités de toutes sortes, il y a des difficultés sociales, on ferme des écoles, pourquoi voulez-vous que les gens aient confiance ?" a-t-il demandé.
"Il fait peur"
La première secrétaire Martine Aubry a elle aussi pointé sur Europe 1 la responsabilité du président. "Ce qui est clair c'est que Nicolas Sarkozy joue à une espèce de quitte ou double depuis des semaines. Je n'ai pas attendu un sondage pour dire cela", a t-elle déclaré, depuis Athènes où elle participe à une réunion des chefs de parti socialiste européens.
"Il ne veut pas changer de politique donc il fait peur. Il avait commencé avec l'identité nationale et les Roms maintenant ce sont les immigrés", poursuivi la première secrétaire du PS.
"Au lieu de se réjouir quand les peuples tunisien et égyptien se lèvent pour la démocratie, il fait peur aux Français comme si cela allait entraîner des hordes d'immigrés", a-t-elle dénoncé.
"Tout ça n'a aucun sens, c'est une stratégie pour masquer ses turpitudes et ses échecs", a-t-elle lancé.
"C'est un sondage, mais je le prends au sérieux"
Dans la même veine, le porte-parole du parti socialiste, Benoît Hamon, a accusé, sur I-Télé, le président d'avoir "propagé l'incendie" et a appelé la gauche à faire "beaucoup de clarté, beaucoup d'engagement sur la question sociale, sur la question des salaires, sur ce qui préoccupe les gens".
Il ne faut pas que la gauche "se contente seulement de figurer lors de l'élection présidentielle" mais qu'elle "gagne l'élection présidentielle, qu'elle sorte enfin Nicolas Sarkozy qui aura propagé l'incendie partout dans le pays, le chacun pour soi, le chacun pour sa pomme".
C'est cela "qui explique aujourd'hui que l'extrême droite recueille autant de résultats au moins dans les intentions de vote". "C'est un sondage, il n'y en a qu'un seul qui dit ça mais je le prends au sérieux et notre travail c'est d'éviter à tout prix cela", a-t-il conclu.
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Re: Opposition politique en France
Marine Le Pen met le cap sur le second tour
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La présidente du Front national tend la main aux candidats divers droite.
Marine Le Pen voit ses ambitions à la présidentielle confortées. La forte poussée du Front national au premier tour des élections cantonales -15,18% des voix- corrobore les sondages qui la créditent de 21% à 23% d'intentions de vote en 2012. «Nous avons réussi une révolution dans la vie politique française, a affirmé ce lundi Marine Le Pen. Nous talonnons l'UMP.» «Le Front national aura des élus dimanche prochain», a-t-elle pronostiqué en privé.
Le FN sera présent au second tour dans 402 cantons. Dans 39 d'entre eux, le parti frontiste est arrivé en tête au premier tour. Il espère ainsi l'emporter dans les cantons de Fréjus (Var), Perpignan-9 (Pyrénées-Orientales), Montigny-en-Gohelle (Pas-de-Calais) et Béziers-4 (Hérault), où il a respectivement atteint 39,37%, 34,61%, 35,88% et 35,17% ce dimanche.
Il y aura cinq triangulaires UMP-PS-FN. Le FN sera seul en lice face à la gauche dans 266 cantons (dans 204 face à un PS, dans 37 face à un communiste, dans 23 face à un divers gauche et dans deux face à un écologiste). Le parti de Marine Le Pen affrontera un UMP ou un divers droite dans les autres cantons. «Offrez-vous des élus qui vont tourner le dos au système UMPS!», a tonné lundi Marine Le Pen dans un appel aux électeurs en vue du second tour. Associant dans un même rejet les deux grands partis de gouvernement, la présidente du FN les a ironiquement qualifiés de «global parti».
Pour la première fois, lundi, la députée européenne a tendu la main aux candidats divers droite. Dans les cantons où le FN se sera pas présent au second tour, «si un divers droite mérite notre soutien par ses déclarations et ses positions envers le Front national, nous envisagerons la situation au cas par cas», a-t-elle déclaré.
Résultats plus homogènes
Le score obtenu au premier tour est le plus élevé atteint par le FN à des cantonales. Il est d'autant plus notable que ce parti n'avait pu présenter des candidats que dans 75% des cantons. En outre, le mode de scrutin de cette élection, majoritaire à deux tours avec une barre d'accession au second tour relevée à 12,5% des inscrits, conduit d'ordinaire une partie des sympathisants du FN à s'abstenir.
Or, dans ses fiefs traditionnels, le parti frontiste renoue avec les scores les plus élevés de son histoire électorale. Ses bastions sont le Nord (23,09%), le Pas-de-Calais (22,86%), l'Oise (24,84%), la Moselle (24,80%) et l'ensemble du Sud-Est avec les Bouches-du-Rhône (28,20%), le Var (27,60%), les Alpes-Maritimes (27,02%), le Vaucluse (26,13%), le Gard (25,07%), l'Aube (24,88%) et l'Hérault (23,40%). À Marseille, le FN a dépassé les 30% dans tous les cantons.
Dans plus de dix autres départements, le parti de Marine Le Pen a obtenu entre 20% et 23%. Le redressement du FN en Ile-de-France, déjà amorcé lors des régionales de mars 2010, s'amplifie fortement dans les départements de la grande couronne. En Seine-et-Marne, le FN a atteint 21,64% et a dépassé l'UMP, qui a recueilli 21,56%. Dans le Val-d'Oise, il a obtenu 20,18%. Dans l'Essonne, le parti frontiste a recueilli 18,79% et devance l'UMP, qui peine à 15,52%.
Autre fait marquant: le FN uniformise ses résultats dans toutes les régions. Il a progressé dans l'Ouest, qui lui était jusqu'alors hostile. À de solides points d'appuis locaux s'ajoutent donc désormais des résultats plus homogènes qu'auparavant dans l'ensemble de l'Hexagone. Des atouts incontestables pour Marine Le Pen en vue de 2012.
http://lefigaro.fr
Réaction de Marine Le Pen à la suite des résultats des Cantonales 2011.
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La présidente du Front national tend la main aux candidats divers droite.
Marine Le Pen voit ses ambitions à la présidentielle confortées. La forte poussée du Front national au premier tour des élections cantonales -15,18% des voix- corrobore les sondages qui la créditent de 21% à 23% d'intentions de vote en 2012. «Nous avons réussi une révolution dans la vie politique française, a affirmé ce lundi Marine Le Pen. Nous talonnons l'UMP.» «Le Front national aura des élus dimanche prochain», a-t-elle pronostiqué en privé.
Le FN sera présent au second tour dans 402 cantons. Dans 39 d'entre eux, le parti frontiste est arrivé en tête au premier tour. Il espère ainsi l'emporter dans les cantons de Fréjus (Var), Perpignan-9 (Pyrénées-Orientales), Montigny-en-Gohelle (Pas-de-Calais) et Béziers-4 (Hérault), où il a respectivement atteint 39,37%, 34,61%, 35,88% et 35,17% ce dimanche.
Il y aura cinq triangulaires UMP-PS-FN. Le FN sera seul en lice face à la gauche dans 266 cantons (dans 204 face à un PS, dans 37 face à un communiste, dans 23 face à un divers gauche et dans deux face à un écologiste). Le parti de Marine Le Pen affrontera un UMP ou un divers droite dans les autres cantons. «Offrez-vous des élus qui vont tourner le dos au système UMPS!», a tonné lundi Marine Le Pen dans un appel aux électeurs en vue du second tour. Associant dans un même rejet les deux grands partis de gouvernement, la présidente du FN les a ironiquement qualifiés de «global parti».
Pour la première fois, lundi, la députée européenne a tendu la main aux candidats divers droite. Dans les cantons où le FN se sera pas présent au second tour, «si un divers droite mérite notre soutien par ses déclarations et ses positions envers le Front national, nous envisagerons la situation au cas par cas», a-t-elle déclaré.
Résultats plus homogènes
Le score obtenu au premier tour est le plus élevé atteint par le FN à des cantonales. Il est d'autant plus notable que ce parti n'avait pu présenter des candidats que dans 75% des cantons. En outre, le mode de scrutin de cette élection, majoritaire à deux tours avec une barre d'accession au second tour relevée à 12,5% des inscrits, conduit d'ordinaire une partie des sympathisants du FN à s'abstenir.
Or, dans ses fiefs traditionnels, le parti frontiste renoue avec les scores les plus élevés de son histoire électorale. Ses bastions sont le Nord (23,09%), le Pas-de-Calais (22,86%), l'Oise (24,84%), la Moselle (24,80%) et l'ensemble du Sud-Est avec les Bouches-du-Rhône (28,20%), le Var (27,60%), les Alpes-Maritimes (27,02%), le Vaucluse (26,13%), le Gard (25,07%), l'Aube (24,88%) et l'Hérault (23,40%). À Marseille, le FN a dépassé les 30% dans tous les cantons.
Dans plus de dix autres départements, le parti de Marine Le Pen a obtenu entre 20% et 23%. Le redressement du FN en Ile-de-France, déjà amorcé lors des régionales de mars 2010, s'amplifie fortement dans les départements de la grande couronne. En Seine-et-Marne, le FN a atteint 21,64% et a dépassé l'UMP, qui a recueilli 21,56%. Dans le Val-d'Oise, il a obtenu 20,18%. Dans l'Essonne, le parti frontiste a recueilli 18,79% et devance l'UMP, qui peine à 15,52%.
Autre fait marquant: le FN uniformise ses résultats dans toutes les régions. Il a progressé dans l'Ouest, qui lui était jusqu'alors hostile. À de solides points d'appuis locaux s'ajoutent donc désormais des résultats plus homogènes qu'auparavant dans l'ensemble de l'Hexagone. Des atouts incontestables pour Marine Le Pen en vue de 2012.
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