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Bouclier antimissile américain en Europe

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Dossier datualité Bouclier antimissile américain en Europe

Message par Syfou Mer 18 Aoû - 1:36

Défense antimissile pour la protection du territoire des pays de l’OTAN

Pays membres

L’OTAN compte actuellement 28 pays membres. L’Albanie et la Croatie sont les pays qui ont rejoint l’Alliance le plus récemment, en avril 2009.

À sa création en 1949, l’Alliance comptait douze membres fondateurs. L’élargissement de l’OTAN est prévu à l’article 10 du Traité de l’Atlantique Nord, qui stipule que peut accéder au Traité tout « État européen susceptible de favoriser le développement des principes du présent Traité et de contribuer à la sécurité de la région de l’Atlantique Nord ».

Liste alphabétique des pays membres de l’OTAN :
http://www.nato.int/cps/en/natolive/nato_countries.htm

Les pays membres et leur adhésion
Les membres fondateurs


Le 4 avril 1949, les ministres des Affaires étrangères de 12 pays ont signé le Traité de l’Atlantique Nord dans le Departmental Auditorium (Grand auditorium) du Département d’État à Washington D.C. : la Belgique, le Canada, le Danemark, les États-Unis, la France, l’Islande, l’Italie, le Luxembourg, la Norvège, les Pays-Bas, le Portugal et le Royaume-Uni.

Au cours des cinq mois qui ont suivi la cérémonie de signature, le Traité a été ratifié par le parlement des pays concernés, qui ont ainsi scellé leur adhésion.

Les 12 signataires

Certains des ministres des Affaires étrangères qui ont signé le Traité ont été étroitement associés aux travaux de l’OTAN à des stades ultérieurs de leur carrière :

Belgique : M. Paul-Henri Spaak (secrétaire général de l’OTAN de 1957 à 1961) ;
Canada : M. Lester B. Pearson (a négocié le Traité et était l’un des « Trois Sages » qui ont rédigé le rapport sur la coopération non militaire au sein de l'OTAN, publié en 1956 au lendemain de la crise de Suez) ;
Danemark : M. Gustav Rasmussen ;
France : M. Robert Schuman (architecte des Institutions européennes, qui a également lancé l’idée d’une Communauté européenne de Défense) ;
Islande : M. Bjarni Benediktsson ;
Italie : le comte Carlo Sforza ;
Luxembourg : M. Joseph Bech ;
Pays-Bas : M. D.U. Stikker (secrétaire général de l’OTAN de 1961 à 1964) ;
Norvège : M. Halvard M. Lange (l’un des « Trois Sages » qui ont rédigé le rapport sur la coopération non militaire au sein de l'OTAN) ;
Portugal : M. Jose Caerio da Matta ;
Royaume-Uni : M. Ernest Bevin (principal artisan de la création de l’OTAN, il a assisté, en tant que ministre des Affaires étrangères de 1945 à 1951, aux premières réunions constitutives du Conseil de l’Atlantique Nord) ;
États-Unis : M. Dean Acheson (en tant que secrétaire d’État américain de 1949 à 1953, il a assisté à des réunions du Conseil de l’Atlantique Nord et en a présidé).
Flexibilité de la qualité de membre de l’OTAN

En signant le Traité, les pays s’engagent volontairement à participer aux consultations politiques et aux activités militaires de l'Organisation. Bien que chacun des signataires du Traité de l’Atlantique Nord soit soumis aux obligations de celui-ci, il conserve un certain degré de flexibilité lui permettant de choisir son mode de participation. Les cas de l'Islande et de la France, notamment, en sont de bons exemples.

Islande

Lorsque l’Islande a signé le Traité en 1949, ce pays ne possédait pas – et ne possède toujours pas – de forces armées. Il s’agit d'un choix délibéré, sans qu’il n’existe d'obstacle légal à la constitution d’une armée. Cependant, l’Islande possède une garde côtière, des forces de police nationale, un système de défense aérienne et une force expéditionnaire de maintien de la paix composée de volontaires. Depuis 1951, l’Islande bénéficie également d’un accord bilatéral de grande envergure en matière de défense avec les États-Unis. En 2006, les forces américaines se sont retirées, mais l’accord de défense reste d’application. Depuis 2008, des missions de police du ciel sont menées périodiquement par les Alliés.

L’Islande, avec sa population de 320 000 personnes, est aujourd’hui représentée dans tous les comités principaux de l’OTAN, contribue au budget militaire et civil de l’OTAN et participe au Programme d'investissement au service de la sécurité. Depuis 2006, elle assume également la responsabilité de pays hôte et utilisateur des infrastructures de l’OTAN basées sur son territoire. En outre, l’Islande contribue aux opérations dirigées par l’OTAN en fournissant des agents civils de maintien de la paix. Elle accueille régulièrement des exercices et des activités de l'OTAN, et joue un rôle plus actif dans les délibérations et les processus de planification de l’Organisation.


France

En 1966, le président Charles de Gaulle décide de retirer la France de la structure militaire intégrée de l’OTAN. Cette mesure reflète le désir d’une plus grande indépendance militaire, en particulier par rapport aux États-Unis, ainsi que le refus d’intégration du dispositif de dissuasion nucléaire français et de toute forme de contrôle sur les forces armées du pays

En pratique, tandis que la France continuait de faire partie intégrante des instances politiques de l’Organisation, elle n’était plus représentée dans certains comités, dont le Comité des plans de défense et le Groupe des plans nucléaires par exemple. Cette décision a également entraîné le retrait des forces françaises des commandements de l’OTAN et le retrait des forces étrangères du territoire de la France. Le stationnement d’armes étrangères, y compris d’armes nucléaires, a également été interdit. Le siège politique de l'OTAN (basé à Paris depuis 1952), ainsi que le Grand Quartier général des Puissances alliées en Europe ou SHAPE (basé à Rocquencourt depuis 1951) ont été déplacés en Belgique

Malgré le retrait de la France de la structure militaire intégrée de l’OTAN, deux accords techniques ont été signés avec l’Alliance, établissant les procédures à appliquer en cas d'agression soviétique. Depuis la chute du mur de Berlin, la France a régulièrement fourni des troupes pour les opérations militaires de l’OTAN, et elle est un des États fournisseurs de troupes les plus importants. La France est également le quatrième plus gros contributeur au budget militaire de l'Alliance.

Depuis le début des années 1990, la France s’est distancée de la décision de 1966 en participant, par exemple, aux réunions des ministres de la Défense depuis 1994 (Séville) et en se faisant représenter par des officiers français au sein des structures de l’ACO et de l’ACT, depuis 2003. Au sommet de Strasbourg-Kehl, en avril 2009, la France a officiellement annoncé sa décision de participer pleinement aux structures de l’OTAN.
L’adhésion de la Grèce et de la Turquie
Trois ans après la signature du Traité de Washington, le 18 février 1952, la Grèce et la Turquie ont rejoint l’OTAN. L’adhésion de ces pays a permis à l'OTAN de renforcer son « flanc sud ».

À une époque où régnait la crainte de l’expansion communiste à travers l’Europe et dans d’autres parties du monde (soutien soviétique à l’invasion de la Corée du Sud par la Corée du Nord en 1950), étendre la sécurité à l’Europe du Sud-Est revêtait une importance stratégique. L’adhésion à l'OTAN a non seulement permis à la Grèce, qui se relevait d’une guerre civile, de restreindre l’influence communiste, mais elle a également libéré la Turquie de la pression exercée par l’Union soviétique qui cherchait à travers ce pays un accès à des routes maritimes stratégiques.

L’adhésion de l’Allemagne
L’Allemagne est devenue membre de l'OTAN le 6 mai 1955, au terme de plusieurs années de délibérations entre les leaders occidentaux et ce pays, dont la population était opposée à toute forme de réarmement.

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, intégrer l’Allemagne aux structures de défense de l’Europe occidentale était une priorité. Après de l’échec de la Communauté européenne de Défense, l’Allemagne a rejoint l’Union occidentale, qui allait devenir l’Union de l’Europe occidentale peu de temps après. Cette adhésion, associée au fait qu’elle n’était plus un pays occupé, a servi à l’Allemagne de tremplin pour devenir membre de l’OTAN.

La République fédérale d’Allemagne a rejoint officiellement l’Union occidentale le 23 octobre 1954 et son statut de pays occupé a pris fin lors de l’entrée en vigueur des accords de Paris et de Bonn le 5 mai 1955. Le lendemain, elle devenait le 15e pays membre de l’OTAN.

Avec la réunification de l’Allemagne le 3 octobre 1990, les länder de l’ancienne République démocratique allemande ont rejoint la République fédérale d’Allemagne au sein de l’OTAN.

L’adhésion de l’Espagne
Malgré une opposition considérable de l’opinion publique, l’Espagne a adhéré à l’Alliance le 30 mai 1982, sans toutefois participer à la structure militaire intégrée. Cette position a été réaffirmée dans un référendum mené en 1986.

L’Espagne faisait pleinement partie des instances politiques de l’Organisation. En ce qui concerne l’aspect militaire, ce pays était présent comme observateur au sein du Groupe des plans nucléaires ; il a réservé sa position sur la participation au système de télécommunications intégré de l'OTAN, laissé ses forces sous commandement espagnol et n’a pas accepté de déployer des troupes en dehors de ses frontières pendant de nombreuses années. Les forces espagnoles restaient cependant en mesure d’opérer aux côtés d’autres forces de l’OTAN en cas d’urgence.

Les réserves de l’Espagne se sont estompées progressivement et, après la nomination de Javier Solana en tant que premier secrétaire général espagnol de l’OTAN (de 1995 à 1999), le Parlement espagnol a entériné la participation du pays à la structure de commandement militaire intégrée (1996).

La première vague d’élargissement de l’après-Guerre froide
La chute du mur de Berlin et la dissolution du Pacte de Varsovie après la fin de la Guerre froide ont ouvert la porte à un nouvel élargissement de l’OTAN. Certaines des nouvelles démocraties d’Europe centrale et orientale souhaitaient vivement être intégrées aux institutions euro-atlantiques.

En 1995, l’Alliance a réalisé et publié une étude sur l'élargissement de l'OTAN, qui examinait les avantages de l'admission de nouveaux membres et les modalités de cette admission. Sa conclusion était que la fin de la Guerre froide offrait une occasion unique de renforcer la sécurité dans l'ensemble de la zone euro-atlantique et que l'élargissement de l'OTAN contribuerait à accroître la stabilité et la sécurité pour tous.

La République tchèque, la Hongrie et la Pologne ont été invitées à entamer des pourparlers d’adhésion lors du sommet de Madrid en 1997, et le 12 mars 1999, ces trois pays sont devenus les premiers anciens membres du Pacte de Varsovie à adhérer à l'OTAN.

La deuxième vague d’élargissement de l’après-Guerre froide
La Bulgarie, l'Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Roumanie, la Slovaquie et la Slovénie ont été invitées à entamer des pourparlers d'adhésion avec l'Alliance à l'occasion du sommet de Prague, en 2002. Le 29 mars 2004, elles sont devenues officiellement membres de l'Alliance, dans le cadre de la plus grande vague d'élargissement qu’ait connue l’OTAN.

L’adhésion de l’Albanie et de la Croatie
En juillet 2008, l’Albanie et la Croatie ont signé des protocoles d'accession. Ils sont devenus membres officiels de l’OTAN le 1e avril 2009.


http://www.nato.int/cps/fr/natolive/topics_52044.htm#About


Dernière édition par Syfou le Mar 4 Déc - 20:47, édité 2 fois
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Dossier datualité Re: Bouclier antimissile américain en Europe

Message par Syfou Mer 18 Aoû - 1:42

Défense antimissile

D'ici le début de 2010, l'OTAN disposera d'une capacité initiale de protection des forces de l'Alliance contre les menaces liées aux missiles; elle examine actuellement les options concernant la protection du territoire et des populations. Ces activités constituent une réponse à la prolifération des armes de destruction massive et de leurs vecteurs, y compris les missiles de toutes portées.

*Composantes de la politique
*Mécanismes
*Évolution :star


Les composantes de la politique

L'Alliance mène trois activités en rapport avec la défense antimissile:

La capacité de défense active multicouche contre les missiles balistiques de théâtre (ALTBMD)
L'Alliance disposera, au début de l'année 2010, d'une capacité intérimaire de protection des troupes dans une zone donnée contre les missiles balistiques à courte et moyenne portée (jusqu'à 3000 kilomètres).

Le système final consistera en un système de systèmes multicouche, comprenant des défenses à basse et haute altitude (on parle aussi de défenses de la couche inférieure et de la couche supérieure), et notamment un système de commandement, de contrôle, de communication et de renseignement pour la gestion tactique (BMC3I), des capteurs de détection lointaine, des radars et divers intercepteurs. Les pays membres de l'OTAN mettront à disposition les capteurs et les systèmes d'armes, tandis que l'OTAN mettra au point le système BMC3I financé en commun afin d’intégrer tous ces éléments.

À l'heure actuelle, le bureau de programme de la défense active multicouche contre les missiles balistiques de théâtre (ALTBMD PO), appuyé par un consortium de contractants chargé de l'ingénierie système et de l'intégration, l'équipe SAIC, a mis au point et testé avec succès les spécifications relative à l'interface de commandement et de contrôle entre l'OTAN et les systèmes des pays, utilisant à cet effet un banc d'essai d'intégration dans les installations de l'Agence des C3 de l'OTAN (NC3A) à La Haye. Les essais - avec notamment des systèmes et des installations des États-Unis, de la France et des Pays-Bas - ont confirmé que les spécifications étaient judicieuses et que le processus d'acquisition par l'OTAN des capacités de commandement et de contrôle nécessaires pouvait aller de l'avant. Le bureau de programme ayant été invité à mettre en service une capacité ALTBMD plus tôt que prévu à l'appui des commandements opérationnels de l'OTAN, une capacité intérimaire sera mise en service en deux phases, la livraison de la première étant attendue pour la début de 2010.

Outre la mise à disposition de la capacité intérimaire, les travaux relatifs à la défense contre les missiles de théâtre ont fourni l'appui technique aux débats politiques sur les questions de défense antimissile d'ordre plus général en rapport avec la protection du territoire des pays de l'OTAN et de leurs centres de population.

La défense antimissile pour la protection du territoire des pays de l’OTAN
Une étude de faisabilité sur la défense antimissile a été lancée après le sommet de Prague en 2002; elle devait permettre d'examiner des options relatives à la protection du territoire, des forces et des populations de l'Alliance contre toute la gamme des menaces liées aux missiles. Cette étude a été réalisée par une équipe industrielle multinationale transatlantique en coopération avec l'Agence des C3 de l'OTAN. Elle concluait que la défense antimissile est techniquement faisable dans le cadre des hypothèses et des limites de l’étude. Les résultats, qui ont été approuvés par la Conférence des directeurs nationaux des armements (CDNA) en avril 2006, constituent la base technique des débats politiques et militaires qui ont lieu concernant le bien-fondé d’une défense antimissile de l’OTAN

Dans ce contexte, l’Alliance a aussi examiné - au sommet de Bucarest en 2008 - les détails techniques, ainsi que les incidences politiques et militaires des éléments proposés pour le système de défense antimissile américain en Europe. Les dirigeants des pays Alliés ont reconnu que le déploiement prévu de certains éléments de ce système américain contribuerait à la protection de nombreux pays Alliés, et sont convenus que cette capacité devrait faire partie intégrante de toute architecture future de défense antimissile à l’échelle de l’OTAN.

Différentes options pour une architecture globale de défense antimissile visant à étendre la couverture au territoire de tous les pays de l’Alliance non couverts par le système des États-Unis ont été élaborées et seront examinées au prochain sommet de l’OTAN.

Au sommet de Bucarest, les Alliés ont encouragé la Russie à mettre à profit les propositions de coopération en matière de défense antimissile formulées par les États-Unis. Ils se sont aussi déclarés prêts à étudier les possibilités de relier les systèmes de défense antimissile des États‑Unis, de l’OTAN et de la Russie en temps opportun.

Coopération en matière de TMD avec la Russie
Une étude a été lancée en 2003, sous l’égide du Conseil OTAN-Russie, en vue d’évaluer les niveaux possibles d’interopérabilité des systèmes TMD des États membres de l'OTAN et de la Russie.

En plus de l’étude d’interopérabilité, plusieurs exercices assistés par ordinateur ont été organisés pour servir de base à des améliorations futures dans le domaine de l’interopérabilité et permettre l’élaboration de mécanismes et de procédures applicables aux opérations conjointes dans le secteur de la défense contre les missiles de théâtre.

Plus de trois millions d’euros ont déjà été consacrés au programme portant sur l’étude et les exercices.

Mécanismes

La Conférence des Directeurs nationaux des armements (CDNA) est le comité de haut niveau de l'OTAN qui agit en qualité d'autorité responsable de l'attribution de tâches pour le programme de défense contre les missiles de théâtre. L'Organisation de gestion du programme ALTBMD, qui est composée d'un Comité directeur et d'un Bureau de programme implantés à l'Agence des C3 de l'OTAN, dirige le programme et rend compte à la CDNA.

Le Groupe de travail exécutif (renforcé) est le centre de coordination pour les consultations sur la défense antimissile de grande envergure. La CDNA est chargée de conduire les études techniques et de rendre compte au groupe de ses conclusions.

Le Groupe de travail ad hoc du COR sur la défense contre les missiles de théâtre est l'organe directeur en matière de coopération OTAN-Russie sur la défense contre les missiles de théâtre.

Évolution

Deux grands documents d’orientation définissent le cadre des activités de l’OTAN dans le domaine de la défense antimissile : le Concept stratégique de l’OTAN de 1999 et la Directive politique globale, qui a été entérinée par les dirigeants des pays de l’Alliance au sommet de Riga en novembre 2006.

Le Concept stratégique reconnaît la nécessité d'une défense contre les missiles pour faire face aux menaces nucléaires, biologiques et chimiques (NBC). Il y est indiqué que : “Les moyens de défense de l'Alliance contre les risques et les menaces potentielles de prolifération des armes NBC et de leurs vecteurs doivent continuer d'être améliorés, y compris par des travaux sur une défense antimissile. Il s'agit en effet de réduire encore les vulnérabilités opérationnelles des forces militaires de l'OTAN, tout en préservant leur flexibilité et leur efficacité malgré la présence, la menace ou l'utilisation d'armes NBC.”

La Directive politique globale définit pour les 10 à 15 années à venir les priorités applicables au sein de l’Alliance à tout ce qui a trait aux capacités, aux disciplines de planification et au renseignement. Cette directive donne également un aperçu de l’environnement stratégique pendant la même période et considère la dissémination des armes de destruction massive comme l’une des menaces principales pour l’Alliance.

Les grandes étapes
Défense contre les missiles de théâtre (TMD)


Lire plus sur :
http://www.nato.int/issues/missile_defence/index-fr.html

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Dossier datualité Re: Bouclier antimissile américain en Europe

Message par Syfou Mar 23 Nov - 1:13

Bouclier antimissile américain : sécurité contre vassalité

On appelle ça un enterrement de première classe. Le sommet de l’Otan de Lisbonne du 19 novembre marque un tournant pour l’UE et pour la France. Paradoxe de l’histoire, quelques jours après avoir célébré le 40éme anniversaire de la disparition de Charles de Gaulle, Nicolas Sarkozy en souscrivant au projet antimissile de l’Otan met un coup de poignard à la doctrine de la dissuasion et un terme à la conception d’une certaine idée de la France.

C’est fait. Les républiques marchandes de l’Union Européenne ont tombé le masque en s’engageant à devenir officiellement, par le biais de l’Otan, un simple protectorat américain. La surprise n’est pas tant là que dans le fait que la France soit sur la même longueur d’onde.

Les chefs d’Etat européens à défaut de signer un pacte avec le diable ont abandonné l’âme européenne dans un marché de dupes. Le sommet de l’Otan à Lisbonne, a adopté, sous les flashes et les sourires, la proposition américaine de déployer un bouclier antimissile en Europe.

Ceux qui avaient en leur temps dénoncé avec vigueur le retour de la France dans le commandement intégré de l’OTAN voient leurs pires craintes confirmées. Le troc est simple : sécurité contre vassalité. Les 21 pays de l’Union européenne membres de l’Alliance ont tranché: la sécurité du continent revient à l’Otan.

La petite mort du rêve d’une Europe de la défense va de pair avec la fin d’une certaine idée de la France. La rupture promise par Nicolas Sarkozy a bien eu lieu. La diplomatie française déjà mise à mal par une politique de grands écarts, de souplesse d’échine devant les puissants et de démantèlement par un assèchement financier du réseau diplomatique, a pris un sacré coup sur la tête.

Adieu la liberté de ton d’une puissance moyenne, parfois dérangeante, conquise à la force du poignet par une carte de membre du club très fermé des puissances nucléaires. La force de frappe française sera bientôt à ranger avec les souvenirs de grand-papa.

On aura beau clamer du côté Français dans un total revirement sur les deux décennies passées que la défense antimissile est un complément et non un substitut à la dissuasion nucléaire, la messe est dite.

Rares sont les observateurs qui dénoncent la marginalisation de nos armes nucléaires alors que celles-ci fêtent cette année leur cinquante ans. Un demi-siècle plus tard, la vision Gaullienne de l’indépendance de la France est-elle surannée ? Les bénis oui-oui de l’Oncle Sam avalisent par ce renoncement le sentiment de déclassement de tout un pays noyé dans une mondialisation qui met à mal tous les étages du modèle français.

Même s’il s’en défend, Nicolas Sarkozy, plus intéressé par les affaires économiques que militaires, n’a que peu de considération pour la bombe, qu’il range au musée des vestiges de la grandeur gaullienne. Le général aura d’ailleurs sans doute mangé son képi en voyant Nicolas Sarkozy prôner à Lisbonne une France toujours plus intégrée dans l’Otan.

L’accord militaire Franco-Britannique signé à Londres le 2 novembre dernier avait déjà fait de la dissuasion nucléaire de ces deux pays un simple boulet financier. Si des mutualisations intelligentes sont prévues aucun programme nouveau n’est envisagé.

Les dirigeants des deux pays sont sensibles aux sirènes d’une Amérique qui, sous prétexte de dénucléarisation, se propose de prendre sur ses épaules la question atomique.

Las, dans notre Europe vieillissante, l’Allemagne joue le cheval de Troie en prônant la sanctuarisation, la dénucléarisation du continent européen, comme si l’Europe avait pour vocation de devenir une grande Suisse sous l’aile protectrice américaine.

Une Allemagne décadente démographiquement et moralement, obnubilée par ses petites affaires, qui a oublié un peu rapidement les enseignements de la politique de la canonnière.

Fatigués d’avoir trop versé leur sang, les européens s’engagent à n’être que des forces militaires supplétives, comme en Afghanistan, dans une stratégie et une conception du monde à 100% américaine.

Outre le fait que le projet de bouclier antimissile sera particulièrement onéreux, plusieurs milliards d’euros, la contribution financière des européens permettra de financer l’industrie militaire outre-atlantique au détriment de la recherche européenne et de notre propre tissu industriel. En revanche, l’essentiel, l’accès aux données et au commandement central du dispositif est loin d’être acquis.

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Dossier datualité Re: Bouclier antimissile américain en Europe

Message par Sphinx Dim 16 Jan - 23:04

OTAN-Russie : ce que veulent les Russes

Selon toute vraisemblance, une réunion réunissant les dirigeants otaniens et russes devraient se tenir le 26 janvier prochain pour discuter des modalités de l’éventuelle coopération entre les deux parties en matière de défense antimissile. Il est assez clair depuis le départ que bien qu’intéressé par le projet, les russes se montrent prudents. Sans doute veulent-ils disposer d’un avantage dans les négociations pour pouvoir obtenir le plus de concessions de la part des pays de l’OTAN en la matière et il est difficile de les blâmer pour cela.

Quelle sera donc l’étendue des demandes russes? Ils semblent vouloir un accord le plus large possible. Tout d’abord parce qu’ils sont indéniablement en retard en la matière par rapport aux Etats-Unis qui a poursuivi trois décennies d’investissements continus sur le sujet. Ils veulent donc profiter de cette coopération pour rattraper leur retard, notamment dans le domaine technologique. Ensuite, ils considèrent qu’un accord limité à un simple échange d’informations entre deux systèmes plus ou moins cloisonné aurait pour principal objectif de limiter le pouvoir dissuasif nucléaire russe. Il est clair que la Russie est toujours méfiante par rapport au projet transatlantique qui serait dirigé contre la Russie. Ce qui nous amène au troisième point important dans ce dossier qui est la lutte d’influence que la Russie veut mener dans son ancienne zone d’influence au temps de l’empire soviétique. Créer un système de défense antimissile le plus intégré reviendrait de facto à atténuer la séparation entre les anciens pays ex-soviétiques et la Russie, malgré la méfiance qu’ils peuvent toujours avoir vis-à-vis de l’ours russe. Et par conséquent, remettre en question le lien de ces pays avec les Etats-Unis, considérés comme le garant de leur indépendance, au prix d’un soutien de leur part sans faille durant la dernière décennie par exemple.

En guise de conclusion, je reprendrai un court extrait de ma source principale pour mes réflexions d’aujourd’hui et qui porte sur les futures étapes et le contenu des prétentions russes sur le projet antimissile commun :

Forr this reason, General Staff deputy chief Col. Gen. Valery Gerasimov last month suggested establishing a unified European antimissile program, Rogozin said.

« Each side will have its own button to launch operative (missile) systems, but decisions on their application should be made jointly, » he added.

Russian and alliance defense chiefs should have a joint concept prepared for the antimissile system no later than March and submit an initial briefing on the shield in June, he said (RIA Novosti, Jan. 12)

http://gsn.nti.org/gsn/nw_20110112_9412.php

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Message par Droit_De_l'Homme Mar 25 Jan - 7:12

l'OTAN et la Russie doivent créer deux boucliers (Rasmussen)


L'OTAN et la Russie doivent créer deux systèmes indépendants, mais coordonnés, de défense antimissile dans le cadre du projet de bouclier européen, a estimé lundi à Bruxelles le secrétaire général de l'OTAN Anders Fogh Rasmussen.
"A notre avis, il faut créer deux systèmes indépendants, mais coordonnés", a indiqué M.Rasmussen devant les journalistes.
Il a qualifié d'historique l'entente survenue entre la Russie et l'OTAN à Lisbonne. "Pour la première fois, les pays de l'OTAN et la Russie coopéreront pour protéger l'Europe", a-t-il déclaré.
Dans le même temps, le représentant permanent de la Russie auprès de l'OTAN Dmitri Rogozine a déclaré à la mi-janvier que le bouclier européen créé sous forme de système d'échange d'information ne ferait que limiter le potentiel nucléaire russe, alors qu'un vrai bouclier antimissile devrait permettre aux parties de prendre des décisions conjointes.

http://fr.rian.ru
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Dossier datualité Re: Bouclier antimissile américain en Europe

Message par Sphinx Lun 13 Juin - 4:27

Moscou demande des garanties aux EU et à L’OTAN

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Moscou nécessite des garanties juridiques pour vérifier que les systèmes de défense antimissile de l’OTAN et des États-Unis ne soient pas dirigés contre elle, a déclaré mardi 7 juin le représentant permanent de Russie auprès de l’Alliance, Dmitri Rogozine. Mais Anders Fogh Rasmussen, le secrétaire général de l’OTAN, avait rejeté plus tôt dans une interview la possibilité de donner ces garanties que la Russie désire.

« Lors du dialogue public l’OTAN a annoncé que le système de défense antimissile, crée sous l’égide de l’Alliance et le système antimissile global, crée par les États-Unis, n’étaient pas dirigés contre la Russie. Moscou propose de le fixer au niveau des paramètres du système antimissile, au niveau des régions de l’installation, au niveau des caractéristiques technologiques des missiles, leur vitesse et ainsi de suite, pour qu’ils ne soient pas dirigés contre les systèmes russes. L’OTAN ne l’accepte pas. Donc, ses déclarations ne sont que des déclarations politiques », explique le président de l’Institut de la stratégie nationale de Russie, Mikhail Remizov.

« Il est clair que l’attitude de Rasmussen est influencée par la Maison Blanche », indique le membre du comité de la Douma d’État, chargé des questions de défense Mikhaïl Nenachev qui souligne que « nous nous sommes assurés encore une fois des doubles standards et même des triples standards des autorités de l’Alliance Atlantique. C’est non seulement Rasmussen mais aussi de célèbres milieux politiques des États-Unis qui disent « non » aux propositions pacifiques russes. Ils n’essaient plus d’être diplomatiques, et répondent comme s’ils allaient assurer la sécurité eux-mêmes, sans la participation de la Russie. »

Par son comportement, l’OTAN laisse agir la Russie, selon les experts. S’il se trouve que le système de défense antimissile occidentale menacera la sécurité de la Russie, Moscou sortira du traité START-3. Pour le moment, elle peut se permettre de réfléchir au renforcement de ses armes défensives aussi bien que de ses armes offensives, a déclaré le président russe Dmitri Medvedev lors de la rencontre avec le G8 à Bruxelles. Une réunion du Conseil Russie-OTAN au niveau ministériel se tiendra mercredi à Bruxelles. Cette réunion donnera des précisions sur le type de système antimissile qui sera déployé en Europe et sur les liens qui unissent les parties qui participent où bien ne participent pas à ce système de défense.

Source:*http://french.ruvr.ru
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Message par Droit_De_l'Homme Sam 10 Sep - 16:37

Le bouclier ne menace pas le potentiel nucléaire russe (OTAN)

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Le bouclier antimissile ne menace pas le potentiel nucléaire russe, a déclaré à Moscou le secrétaire général adjoint de l'OTAN Dirk Brengelmann, informe ITAR-TASS.

" Nous savons les préoccupations de Moscou à propos du bouclier, mais le système ne représente pas un danger pour le potentiel nucléaire russe ", a-t-il dit en substance.

Le haut fonctionnaire de l'alliance a fait comprendre que son organisation n'était pas pour le moment prête à apporter des garanties juridiquement contraignantes de ce que le bouclier ne serait pas appliqué contre la Russie.

" Je ne parle que des déclarations politiques qui seront ensuite couchées sur le papier ", a dit Brengelman.

Evoquant l'implantation d'un radar en Turquie, il a noté que " le projet est orienté vers le sud-est, pour évaluer les risques provenant de cette région "

ruvr.ru
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Message par Syfou Mar 4 Déc - 20:46

ABM européen : un compromis Russie-OTAN reste possible

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Le système de sécurité antimissile en Europe était l’un des principaux thèmes de discussion à la Conférence sur la sécurité qui vient de se tenir à Berlin. Selon certains observateurs, la conférence a mis en exergue la pierre d’achoppement du processus de négociations, à savoir les détails concrets du projet du bouclier antimissile.
Pour commencer les participants de la conférence ont, comme il se doit, échangé des salutations et lu leur textes soigneusement rédigés. Mais dès que la discussion s’est déplacée dans un des groupes de travail le ton a changé, et les participants ont tenu des propos très différents.

Les représentants du ministère russe de la Défense ont formulé plusieurs prémisses militaires et techniques dont la prise en compte pourrait aboutir à un compromis. A quoi le vice-président du comité pour la défense aérienne et antimissile de l’OTAN, le général de brigade allemand Michael Bille, s'est déclaré circonspect vis-à-vis des affirmations des experts russes. Et de demander si Moscou était prêt à fournir des garanties attestant que les missiles russes ne seraient pas pointés contre les pays de l’OTAN. Si bien que lors de la session plénière le vice-ministre russe de la Défense, Anatoly Antonov, a conclu que la situation des négociations sur le bouclier antimissile était « sans issue ».

On se retrouve donc dans une impasse. Mais à peu près en même temps Michael Paul, de l’Institut allemand des affaires internationales et de sécurité (Stiftung Wissenschaft und Politik – SWP), a affirmé sur le réseau EurActiv qu’un compromis sur bouclier antimissile européen était quand-même possible. Dans une interview à La Voix de la Russie il a expliqué que le refus par les Etats-Unis à la IVème étape du déploiement de leur système de défense antimissile en Europe pouvait constituer l’une des prémisses de ce compromis.

http://french.ruvr.ru/2012_12_03/Bouclier-antimissile-Europe-le-compromis-est-dans-les-details/
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