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Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science
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algeriedrs :: Politiques,relations extérieures et diplomatie :: Politique étrangère, diplomatie et coopération internationale :: Organisations internationales
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Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science
L’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (ONUESC) est une institution spécialisée du Système des Nations Unies créée le 16 novembre 1945. Elle est principalement connue sous son acronyme anglais UNESCO (ou Unesco) qui signifie United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization. Son siège est au 7/9, place de Fontenoy dans le 7e arrondissement de Paris.
Objectifs
« […] contribuer au maintien de la paix et de la sécurité dans le monde en resserrant, par l’éducation, la science, la culture et la communication, la collaboration entre nations, afin d’assurer le respect universel de la justice, de la loi, des droits de l’Homme et des libertés fondamentales pour tous, sans distinction de race, de sexe, de langue ou de religion, que la Charte des Nations unies reconnaît à tous les peuples. »
L’Unesco poursuit son action à travers cinq grands programmes : l’éducation, les sciences exactes et naturelles, les sciences sociales et humaines, la culture, la communication et l’information.
L’Unesco trouve son origine dans la Commission internationale de la coopération intellectuelle qui fut créée en 1921 avec l’objectif de favoriser la paix internationale, avec la participation du philosophe Henri Bergson.
Le siège de l’Unesco est à Paris. S’y rattachent plus de cinquante bureaux hors siège et plusieurs instituts et centres dans le monde entier, comme l’Institut de statistique (Montréal) ou le Bureau international d’éducation (Genève). Elle compte actuellement 193 États membres (en 2008).
L’Unesco abrite aussi la Commission océanographique intergouvernementale, organe de coordination scientifique.
L’Unesco est surtout connue pour son répertoire du patrimoine mondial qui classe ce patrimoine en diverses catégories. La pertinence de cette liste est toutefois parfois contestée.
L’Unesco, dans le cadre du programme MaB (the Man and the Biosphere) a établi un réseau de réserves de biosphères qui se propose de protéger la nature tout en préservant l’activité humaine sur toute la planète.
L’Unesco a également créé en 1992 le programme Mémoire du monde, visant à sensibiliser la communauté internationale à la richesse du patrimoine documentaire, à la nécessité d’assurer sa conservation pour les générations futures et à le rendre accessible à un large public. Il s’est doté pour cela d’un Registre mondial, liste des éléments du patrimoine documentaire identifiés par le Comité consultatif international (CCI) et approuvés par le Directeur général de l’Unesco.
L’Unesco est par ailleurs, à l’origine de la création, en mai 1994, conjointement avec l’Université du Québec à Montréal, du réseau Orbicom, réseau mondial associant des universitaires et des professionnels de la communication et des médias, ayant pour objet de stimuler l’échange d’informations et le développement de projets conjoints, afin d’examiner comment ce domaine en constante évolution peut contribuer à promouvoir la démocratie et un développement durable. Situé au carrefour de l’enseignement, de la recherche et des pratiques professionnelles, il s’est fixé pour mission première de « développer et promouvoir le partage de savoir et d’expertise en communication par l’éducation, la recherche et l’action concrète. » Reliant les spécialistes à travers le monde qui travaillent dans différents secteurs des communications, et soutenu par des institutions internationales, des médias, des gouvernements et des entreprises, il s’inscrit dans le cadre de la nouvelle stratégie de la communication de l’Unesco, adoptée à l’unanimité lors de la Conférence générale de 1989.
L’Unesco anime la Décennie internationale pour la promotion d’une culture de la non-violence et de la paix au profit des enfants du monde (2001-2010) proclamée par l’ONU en 1999.
L’Unesco publie des périodiques spécialisés, notamment le Bulletin du droit d’auteur, Perspectives (pédagogie), la Revue internationale des sciences sociales, Museum (muséographie).
Histoire
L'UNESCO a été fondée en 1945 au moment de la création de l'ONU. Avant cette date, c'est la Commission internationale de coopération intellectuelle (CICI) qui faisait office, dans le cadre de la Société des Nations, d'ancêtre de l'institution. On y trouvait, entre autres, Albert Einstein, Marie Curie, Thomas Mann ou encore Bela Bartok.
États fondateurs
Royaume-Uni
Nouvelle-Zélande
Arabie saoudite
Afrique du Sud
Australie
Inde
Mexique
France
République dominicaine
Turquie
Égypte
Norvège
Canada
Chine
Danemark
États-Unis
Tchécoslovaquie
Brésil
Liban
Tunisie
Crise d'identité et de vocation
Depuis l’élection de son directeur général (en 1999) et surtout depuis le retour des États-Unis au sein de l’organisation en 2003, l’Unesco s’est engagée dans un plan sévère de réduction des dépenses assorti d’une réforme de sa stratégie : non renouvellement de nombreux postes subalternes, suppression de son magazine généraliste Le Courrier de l'Unesco, rectification des objectifs stratégiques, notamment abandon de ses activités en faveur du logiciel à code ouvert, réduction nette du budget général au profit de programmes désormais financés et donc aussi pilotés ou gérés par des États membres ou des entreprises commerciales (dont Microsoft ou L'Oréal) .
Liste des directeurs généraux
1.Julian Huxley, Royaume-Uni (1946–1949)
2.Jaime Torres Bodet, Mexique (1948–1952)
3.John Wilkinson Taylor, États-Unis (1952–1953)
4.Luther Evans, États-Unis (1953–1958)
5.Vittorino Veronese, Italie (1958–1961)
6.René Maheu, France (1961–1974)
7.Amadou-Mahtar M'Bow, Sénégal (1974–1987)
8.Federico Mayor, Espagne (1987–1999)
9.Kōichirō Matsuura, Japon (1999–2009)
10.Irina Bokova, Bulgarie (depuis le 15 novembre 2009)
Composition
Depuis la ré-adhésion de Singapour le 9 octobre 2007, l’UNESCO compte 193 États membres, ainsi que 7 membres associés : Les Antilles néerlandaises, Aruba, les Îles Caïmans, les Îles Féroé, les Îles Vierges britanniques, Macao et Tokelau.
Fonctionnement
La Conférence générale, qui réunit les représentants de l’ensemble des États membres, siège tous les 2 ans (les années impaires). Le directeur général est élu par la conférence générale pour un mandat de 4 ans renouvelable une fois (depuis 2005). Le Conseil exécutif siège au moins 2 fois par an dans l’intervalle des sessions de la Conférence générale. Ses membres sont au nombre de 58, et sont élus par la Conférence générale pour un mandat de 4 ans. L’État de la Cité du Vatican, l’Autorité palestinienne, entre autres, ont des observateurs permanents à la conférence générale et au Conseil exécutif. Ses effectifs sont d’environ 2 400 fonctionnaires internationaux dont un millier d’administrateurs.
Informations diverses
Le siège de l’UNESCO (situé à Paris) se visite gratuitement du lundi au vendredi sur demande.
L’édifice, construit par les architectes Bernard Zehrfuss, Marcel Breuer et Pier Luigi Nervi, est représentatif du style architectural des années 1950. Il renferme des compositions murales de Picasso et de Miró en collaboration avec Artigas, Rufino Tamayo, Afro Basaldella et Roberto Matta ainsi qu’un stabile de Calder dans les jardins. On pourra ainsi visiter le célèbre jardin de la Paix d’Isamu Noguchi lors de la journée parisienne portes ouvertes des jardins.
Le site possède d’autres importantes œuvres d’art de nombreux artistes[5] dont Bazaine, Giacometti, Le Corbusier, Henry Moore, Takis, Tsereteli ainsi que d’autres endroits remarquables comme l’ange de Nagasaki, l’Espace de méditation de Tadao Ando, le Square de la Tolérance de Dani Karavan et le Globe symbolique d’Erik Reitzel, Totes les coses de Tapies, Guinovart, La Liberté: la paix le jour d'après d'Abelardo Espejo Tramblin.
L'Unesco organise et parraine de nombreuses manifestations culturelles et scientifiques. En 1998, le Palais de l'Unesco à Paris a ainsi accueilli le 24e Congrès international des sciences administratives organisé par l'Institut français des sciences administratives sur le thème « Le citoyen et l'administration ».
Objectifs
« […] contribuer au maintien de la paix et de la sécurité dans le monde en resserrant, par l’éducation, la science, la culture et la communication, la collaboration entre nations, afin d’assurer le respect universel de la justice, de la loi, des droits de l’Homme et des libertés fondamentales pour tous, sans distinction de race, de sexe, de langue ou de religion, que la Charte des Nations unies reconnaît à tous les peuples. »
L’Unesco poursuit son action à travers cinq grands programmes : l’éducation, les sciences exactes et naturelles, les sciences sociales et humaines, la culture, la communication et l’information.
L’Unesco trouve son origine dans la Commission internationale de la coopération intellectuelle qui fut créée en 1921 avec l’objectif de favoriser la paix internationale, avec la participation du philosophe Henri Bergson.
Le siège de l’Unesco est à Paris. S’y rattachent plus de cinquante bureaux hors siège et plusieurs instituts et centres dans le monde entier, comme l’Institut de statistique (Montréal) ou le Bureau international d’éducation (Genève). Elle compte actuellement 193 États membres (en 2008).
L’Unesco abrite aussi la Commission océanographique intergouvernementale, organe de coordination scientifique.
L’Unesco est surtout connue pour son répertoire du patrimoine mondial qui classe ce patrimoine en diverses catégories. La pertinence de cette liste est toutefois parfois contestée.
L’Unesco, dans le cadre du programme MaB (the Man and the Biosphere) a établi un réseau de réserves de biosphères qui se propose de protéger la nature tout en préservant l’activité humaine sur toute la planète.
L’Unesco a également créé en 1992 le programme Mémoire du monde, visant à sensibiliser la communauté internationale à la richesse du patrimoine documentaire, à la nécessité d’assurer sa conservation pour les générations futures et à le rendre accessible à un large public. Il s’est doté pour cela d’un Registre mondial, liste des éléments du patrimoine documentaire identifiés par le Comité consultatif international (CCI) et approuvés par le Directeur général de l’Unesco.
L’Unesco est par ailleurs, à l’origine de la création, en mai 1994, conjointement avec l’Université du Québec à Montréal, du réseau Orbicom, réseau mondial associant des universitaires et des professionnels de la communication et des médias, ayant pour objet de stimuler l’échange d’informations et le développement de projets conjoints, afin d’examiner comment ce domaine en constante évolution peut contribuer à promouvoir la démocratie et un développement durable. Situé au carrefour de l’enseignement, de la recherche et des pratiques professionnelles, il s’est fixé pour mission première de « développer et promouvoir le partage de savoir et d’expertise en communication par l’éducation, la recherche et l’action concrète. » Reliant les spécialistes à travers le monde qui travaillent dans différents secteurs des communications, et soutenu par des institutions internationales, des médias, des gouvernements et des entreprises, il s’inscrit dans le cadre de la nouvelle stratégie de la communication de l’Unesco, adoptée à l’unanimité lors de la Conférence générale de 1989.
L’Unesco anime la Décennie internationale pour la promotion d’une culture de la non-violence et de la paix au profit des enfants du monde (2001-2010) proclamée par l’ONU en 1999.
L’Unesco publie des périodiques spécialisés, notamment le Bulletin du droit d’auteur, Perspectives (pédagogie), la Revue internationale des sciences sociales, Museum (muséographie).
Histoire
L'UNESCO a été fondée en 1945 au moment de la création de l'ONU. Avant cette date, c'est la Commission internationale de coopération intellectuelle (CICI) qui faisait office, dans le cadre de la Société des Nations, d'ancêtre de l'institution. On y trouvait, entre autres, Albert Einstein, Marie Curie, Thomas Mann ou encore Bela Bartok.
États fondateurs
Royaume-Uni
Nouvelle-Zélande
Arabie saoudite
Afrique du Sud
Australie
Inde
Mexique
France
République dominicaine
Turquie
Égypte
Norvège
Canada
Chine
Danemark
États-Unis
Tchécoslovaquie
Brésil
Liban
Tunisie
Crise d'identité et de vocation
Depuis l’élection de son directeur général (en 1999) et surtout depuis le retour des États-Unis au sein de l’organisation en 2003, l’Unesco s’est engagée dans un plan sévère de réduction des dépenses assorti d’une réforme de sa stratégie : non renouvellement de nombreux postes subalternes, suppression de son magazine généraliste Le Courrier de l'Unesco, rectification des objectifs stratégiques, notamment abandon de ses activités en faveur du logiciel à code ouvert, réduction nette du budget général au profit de programmes désormais financés et donc aussi pilotés ou gérés par des États membres ou des entreprises commerciales (dont Microsoft ou L'Oréal) .
Liste des directeurs généraux
1.Julian Huxley, Royaume-Uni (1946–1949)
2.Jaime Torres Bodet, Mexique (1948–1952)
3.John Wilkinson Taylor, États-Unis (1952–1953)
4.Luther Evans, États-Unis (1953–1958)
5.Vittorino Veronese, Italie (1958–1961)
6.René Maheu, France (1961–1974)
7.Amadou-Mahtar M'Bow, Sénégal (1974–1987)
8.Federico Mayor, Espagne (1987–1999)
9.Kōichirō Matsuura, Japon (1999–2009)
10.Irina Bokova, Bulgarie (depuis le 15 novembre 2009)
Composition
Depuis la ré-adhésion de Singapour le 9 octobre 2007, l’UNESCO compte 193 États membres, ainsi que 7 membres associés : Les Antilles néerlandaises, Aruba, les Îles Caïmans, les Îles Féroé, les Îles Vierges britanniques, Macao et Tokelau.
Fonctionnement
La Conférence générale, qui réunit les représentants de l’ensemble des États membres, siège tous les 2 ans (les années impaires). Le directeur général est élu par la conférence générale pour un mandat de 4 ans renouvelable une fois (depuis 2005). Le Conseil exécutif siège au moins 2 fois par an dans l’intervalle des sessions de la Conférence générale. Ses membres sont au nombre de 58, et sont élus par la Conférence générale pour un mandat de 4 ans. L’État de la Cité du Vatican, l’Autorité palestinienne, entre autres, ont des observateurs permanents à la conférence générale et au Conseil exécutif. Ses effectifs sont d’environ 2 400 fonctionnaires internationaux dont un millier d’administrateurs.
Informations diverses
Le siège de l’UNESCO (situé à Paris) se visite gratuitement du lundi au vendredi sur demande.
L’édifice, construit par les architectes Bernard Zehrfuss, Marcel Breuer et Pier Luigi Nervi, est représentatif du style architectural des années 1950. Il renferme des compositions murales de Picasso et de Miró en collaboration avec Artigas, Rufino Tamayo, Afro Basaldella et Roberto Matta ainsi qu’un stabile de Calder dans les jardins. On pourra ainsi visiter le célèbre jardin de la Paix d’Isamu Noguchi lors de la journée parisienne portes ouvertes des jardins.
Le site possède d’autres importantes œuvres d’art de nombreux artistes[5] dont Bazaine, Giacometti, Le Corbusier, Henry Moore, Takis, Tsereteli ainsi que d’autres endroits remarquables comme l’ange de Nagasaki, l’Espace de méditation de Tadao Ando, le Square de la Tolérance de Dani Karavan et le Globe symbolique d’Erik Reitzel, Totes les coses de Tapies, Guinovart, La Liberté: la paix le jour d'après d'Abelardo Espejo Tramblin.
L'Unesco organise et parraine de nombreuses manifestations culturelles et scientifiques. En 1998, le Palais de l'Unesco à Paris a ainsi accueilli le 24e Congrès international des sciences administratives organisé par l'Institut français des sciences administratives sur le thème « Le citoyen et l'administration ».
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Re: Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science
Libye : L’UNESCO appelle à épargner le patrimoine culturel
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La Directrice générale de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), Irina Bokova, a demandé mercredi à la Libye et à la coalition d’Etats mettant en place une zone d’exclusion aérienne au-dessus du pays de respecter la Convention pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé (La Haye, 1954) et ses deux protocoles (1954 et 1999) et de faire en sorte que les sites culturels ne soient pas visés par les opérations militaires.
Sur les dix Etats composant la coalition impliquée dans la mise en œuvre de la résolution 1973 du Conseil de sécurité des Nations Unies (Belgique, Canada, Danemark, Emirats arabes unis, Espagne, Etats-Unis, France, Italie, Qatar et Royaume-Uni), huit sont parties à la Convention (Belgique, Canada, Danemark, Espagne, Etats-Unis d’Amérique, France, Italie, Qatar).
« Du point de vue du patrimoine culturel, [la Libye] est importante pour l’humanité tout entière », a déclaré la Directrice générale dans une lettre adressée aux représentants permanents auprès de l’UNESCO de tous les pays concernés. « Plusieurs sites majeurs témoignent des grandes réalisations techniques et artistiques des ancêtres du peuple [de Libye] et constituent un legs précieux ».
Dans son article 4, la Convention stipule notamment que « les Hautes Parties contractantes s’engagent à respecter les biens culturels situés tant sur leur propre territoire que sur celui des autres Hautes Parties contractantes en s’interdisant l’utilisation de ces biens, celle de leurs dispositifs de protection et celle de leurs abords immédiats à des fins qui pourraient exposer ces biens à une destruction ou à une détérioration en cas de conflit armé, et en s’abstenant de tout acte d’hostilité à leur égard ».
La Directrice générale a attiré l’attention des Etats engagés en Libye sur le fait que l’UNESCO, conformément à l’article 23 de la Convention, se tient prête à jouer son rôle en matière de protection des biens culturels.
La Libye compte cinq sites inscrits sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO :
L’ancienne ville de Ghadamès. Connue sous le nom de « perle du désert », elle se trouve dans une oasis. C’est un exemple extraordinaire d’habitat traditionnel, et l’une des plus anciennes villes de la région présaharienne.
Les sites rupestres de Tadrart Acacus : À la frontière du Tassili n’Ajjer algérien, également site du patrimoine mondial, ce massif rocheux est riche de milliers de peintures rupestres de styles très différents datées de 12.000 ans environ av. J.-C. à 100 après J.-C. Ces peintures reflètent les modifications profondes de la faune et de la flore, ainsi que les divers modes de vie des populations qui se sont succédées dans cette partie du Sahara.
Le site archéologique de Cyrène : Devenue province romaine en 74 av. J.-C., la Cyrénaïque partagea le sort de l’Empire et ne cessa jamais, à ce titre, de jouer un rôle important au sein du monde méditerranéen : donnée par Antoine à Cléopâtre, elle fut rattachée à la Crète par Auguste, qui imposa la date de la bataille d’Actium (31 av. J.-C.) comme le début d’une nouvelle ère, puis séparée de celle-ci par Dioclétien par une réforme de 305 apr. J.-C. qui la rattacha à l’Égypte.
Site archéologique de Leptis Magna : Fondée au cours du premier millénaire avant J.-C., Leptis Magna représente une réalisation artistique unique dans le domaine de l’urbanisme.
Site archéologique de Sabratha : Comptoir phénicien drainant les produits de l’Afrique intérieure, Sabratha fit partie de l’éphémère royaume numide de Massinissa avant d’être romanisée et reconstruite aux IIe et IIIe siècles.
http://afrik.com
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La Directrice générale de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), Irina Bokova, a demandé mercredi à la Libye et à la coalition d’Etats mettant en place une zone d’exclusion aérienne au-dessus du pays de respecter la Convention pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé (La Haye, 1954) et ses deux protocoles (1954 et 1999) et de faire en sorte que les sites culturels ne soient pas visés par les opérations militaires.
Sur les dix Etats composant la coalition impliquée dans la mise en œuvre de la résolution 1973 du Conseil de sécurité des Nations Unies (Belgique, Canada, Danemark, Emirats arabes unis, Espagne, Etats-Unis, France, Italie, Qatar et Royaume-Uni), huit sont parties à la Convention (Belgique, Canada, Danemark, Espagne, Etats-Unis d’Amérique, France, Italie, Qatar).
« Du point de vue du patrimoine culturel, [la Libye] est importante pour l’humanité tout entière », a déclaré la Directrice générale dans une lettre adressée aux représentants permanents auprès de l’UNESCO de tous les pays concernés. « Plusieurs sites majeurs témoignent des grandes réalisations techniques et artistiques des ancêtres du peuple [de Libye] et constituent un legs précieux ».
Dans son article 4, la Convention stipule notamment que « les Hautes Parties contractantes s’engagent à respecter les biens culturels situés tant sur leur propre territoire que sur celui des autres Hautes Parties contractantes en s’interdisant l’utilisation de ces biens, celle de leurs dispositifs de protection et celle de leurs abords immédiats à des fins qui pourraient exposer ces biens à une destruction ou à une détérioration en cas de conflit armé, et en s’abstenant de tout acte d’hostilité à leur égard ».
La Directrice générale a attiré l’attention des Etats engagés en Libye sur le fait que l’UNESCO, conformément à l’article 23 de la Convention, se tient prête à jouer son rôle en matière de protection des biens culturels.
La Libye compte cinq sites inscrits sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO :
L’ancienne ville de Ghadamès. Connue sous le nom de « perle du désert », elle se trouve dans une oasis. C’est un exemple extraordinaire d’habitat traditionnel, et l’une des plus anciennes villes de la région présaharienne.
Les sites rupestres de Tadrart Acacus : À la frontière du Tassili n’Ajjer algérien, également site du patrimoine mondial, ce massif rocheux est riche de milliers de peintures rupestres de styles très différents datées de 12.000 ans environ av. J.-C. à 100 après J.-C. Ces peintures reflètent les modifications profondes de la faune et de la flore, ainsi que les divers modes de vie des populations qui se sont succédées dans cette partie du Sahara.
Le site archéologique de Cyrène : Devenue province romaine en 74 av. J.-C., la Cyrénaïque partagea le sort de l’Empire et ne cessa jamais, à ce titre, de jouer un rôle important au sein du monde méditerranéen : donnée par Antoine à Cléopâtre, elle fut rattachée à la Crète par Auguste, qui imposa la date de la bataille d’Actium (31 av. J.-C.) comme le début d’une nouvelle ère, puis séparée de celle-ci par Dioclétien par une réforme de 305 apr. J.-C. qui la rattacha à l’Égypte.
Site archéologique de Leptis Magna : Fondée au cours du premier millénaire avant J.-C., Leptis Magna représente une réalisation artistique unique dans le domaine de l’urbanisme.
Site archéologique de Sabratha : Comptoir phénicien drainant les produits de l’Afrique intérieure, Sabratha fit partie de l’éphémère royaume numide de Massinissa avant d’être romanisée et reconstruite aux IIe et IIIe siècles.
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Syfou- Adminstrateur
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Emploi/loisirs : Les souvenirs s'envolent aussitot la la porte ouverte .
Humeur : Bien / H.M.D / Toujours.
Date d'inscription : 11/01/2010
Localisation : Dans un autre repère !
Re: Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science
L’adhésion de la Palestine, à l’UNESCO, la France s’y oppose
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La France s’oppose à l’adhésion, pleine et entière, de la Palestine à l’UNESCO. En réaction à la proposition des pays arabes, membres de l’ONU, demandant à promouvoir le statut de la Palestine de membre observateur à membre, à part entière, le Porte-parole du Quai d’Orsay, Bernard Valero, a déclaré que l’UNESCO n’était pas l’enceinte appropriée pour la Palestine. À noter que les autorités palestiniennes ont demandé la reconnaissance d’un État indépendant palestinien, à l’ONU, conscientes, néanmoins, du fait que les Etats-Unis, en soutien à Israël, entraveraient toutes les tentatives favorables aux Palestiniens.
IRIB
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La France s’oppose à l’adhésion, pleine et entière, de la Palestine à l’UNESCO. En réaction à la proposition des pays arabes, membres de l’ONU, demandant à promouvoir le statut de la Palestine de membre observateur à membre, à part entière, le Porte-parole du Quai d’Orsay, Bernard Valero, a déclaré que l’UNESCO n’était pas l’enceinte appropriée pour la Palestine. À noter que les autorités palestiniennes ont demandé la reconnaissance d’un État indépendant palestinien, à l’ONU, conscientes, néanmoins, du fait que les Etats-Unis, en soutien à Israël, entraveraient toutes les tentatives favorables aux Palestiniens.
IRIB
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