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Message par Sphinx Jeu 26 Fév - 23:11

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Message par Sphinx Ven 13 Mar - 22:26

Suite/
Quelques vérités avant la mascarade des élections présidentielles algériennes d'Avril 2009 ?
Les services spéciaux français étaient au courant - comme de nos jours d'ailleurs - des ristournes faites aux profits des acheteurs et intermédiaires sur les contrats et commandes d'armement que Boussouf et Cie passaient à Puchert et à ses réseaux d'ex-nazis en Europe occidentale.

Georg Puchert, ce lituanien ex-agent russe fiché chez les services français et du Mossad, ironie du sort, mort en martyr pour la cause du FLN avec ses cendres rapatriées au cimetière d'El-Alia en Mars 2007. Son «engagement patriotique» fut nourri par la promesse corruptrice de Krim Belkacem de lui discerner le futur ministère de la marine marchande de l'Algérie indépendante. Quelle idée oligarchique déjà en 1958 !

Connu aussi sous le sobriquet de « Capitaine Morris» pour son trafic de cigarettes Phillip Morris, trafic qui facilitera l'infiltration en 1955 de la taupe, Mario Calvert alias Pedro du SDECE/DGSE ( présumé assassiné bien avant par l'O.S à Laghouat) dans le cercle exécutif maffieux et familial du trafiquant d'armes, tout en s'amourachant, naturellement en plus, de la fille de celui-ci, Marina Puchert. Les services français étaient aux premières loges quant à la réalité du business de Boussouf.


Cette taupe de «Calvert» a été la cause de la perte de 2.5 milliards de francs au trésor du FLN, 2500 tonnes en armement arraisonnés, sabotés ou saisis. Un volet de la guerre souterraine, sans merci et très maffieuse avec tout son lot de liquidations physiques, exécutée par la «pseudo» main rouge que dirigeait le colonel Mercier des services «french north african connexion», entre autre, l'assassinat d'un «autre avocat» en la personne de Aït Ahcène en Allemagne par ladite officine.

De l'aveu du Commandement militaire français, les services spéciaux ont permis la saisie d'un tonnage équivalent à celui qui fut récupéré au combat par l'Armée, au cours des sept années de guerre d'Algérie.


D'ailleurs, il faut mentionner que le MALG/DRS est né juridiquement avec la naissance du GPRA en Septembre 1958. Mais physiquement et réellement, il y a eu un laps de temps de 4 années où les Liaisons Générales - les renseignements - gérées par le CCE, étaient dans un flottement ombrageux, à l'image de l'opacité actuelle du pouvoir.

Il faut aussi souligner que la «toile» internationale du monde de barbouzes s'est constituée après la fin de la deuxième guerre mondiale, même pas dix ans auparavant des évènements qui préoccupaient l'Algérie avec sa naissance de son «bébé malgache...avec des moustaches». N'est-ce pas un autre remake ?

L'OSS en 1942, ancêtre de la CIA en 1945, SDECE/DGSE 1945, DST 1944 etc... Et plus tard, les L.G en 1955 –liaisons générales – ancêtre du MALG/DRS.

La particularité bizarre commune à ses entités, ainsi qu'avec le QG du marchand d'armes Puchert, ils occupaient le même terrain de prédilection pour leurs «affaires»...le Maroc. Il est à noter que le premier bureau important ouvert par la CIA à l'étranger fut celui de Tanger en 1941, plaque tournante de toutes les «intrigues». La trame des ressources humaines des services spéciaux français s'était constituée aussi sur le «génome» de la société algérienne de l'époque, puissant de son lobby politique colonial avec des souches franco-sépharades financièrement puissantes ayant eu le bras long jusqu'aux lobbies pétroliers puissants de républicains sionistes américains, sous l'œil vigilant de Frank Wisner Senior, directeur de la planification de la CIA à l'époque et dont le fils Junior est le parrain et beau père américain de Nicolas Sarkozy. La mère de ce dernier, divorcée de son père, devenait la bru du haut cadre de l'agence américaine de renseignements. Un autre regard à travers un «interstice» pour comprendre la réalité des «osmoses» en action de l'autre côté de la rive.


Boussouf et son groupe restreint activaient déjà en clandestinité à partir de 1955, avec un fond financier, mis à leur disposition, évalué à plus de un milliard de francs vers la fin de 1956. Somme énorme à l'époque, en plus des centaines de millions en fausse monnaie pour «tromper» l'ennemi qui le «trompera» à son tour...Eh oui, étrange coïncidence des habitudes malsaines de barbouzes. Seul le père fondateur du MALG/DRS parmi l'élite du CCE brassait avec le milieu interlope international et sa base de données de ressources remplissait son fameux calepin en cuir noir, son «blackberry personnel» avec quelques numéros de téléphones appartenant à de tiers hautes personnalités ou d'organisations importantes qui ont de quoi faire retourner brutalement nos chouhadas dans leurs tombes...d'après certaines «fuites» intra-muros du seul microcosme d'initiés, des instances intelligentes algériennes, mis au parfum du très fort «soupçon» des très fortes commissions grugées sur l'achat du matériel militaire du FLN et de se garnir quelques comptes bancaires personnels sur le dos de la révolution !...N'est-ce point bizarre que la deuxième «terre d'acceuil» de tous les acteurs depuis 1962 est la Suisse ?

Peut-être cela serait un secret enterré à jamais, vu le peu de témoins restants vivant du fameux «microcosme» et dont la plupart ont dépassés les 77 ans.

C'est aussi prendre un pari bien hasardeux de faire de la «fiction» quand on sait que rien de tangible n'a encore été rédigé sur le parcours de Boussouf et que les écrits inspirés par les faits d'armes de ses compagnons se comptent sur les doigts de la main et sont de l'ordre du... grimoire.

À ce propos, l'historien Mohamed Harbi nous laisse deviner «subtilement», entre les lignes de ces anecdotes personnelles, ci- dessous, dans quel «réservoir, think tank ou officine» Boussouf puisait, peut-être, ses idées et quels étaient ses traits de caractère intrinsèques:

«Quand j'étais jeune étudiant en 1952 à Skikda, Boussouf m'a recommandé la lecture de deux livres, “Que faire ”de Lénine et l'Ère des organisateurs (The Managérial Révolution) de James Burnham. Tout le monde connaît plus ou moins Lénine, quoique peu d'Algériens, du moins en ce temps-là, aient lu son œuvre. Sans parler de l'Ère des Organisateurs de James Burnham, le père de la philosophie du libéralisme actuel. Si on recommande ces livres, c'est qu'on les a déjà lus, c'est le moins que l'on puisse en conclure.

D'autre part, en septembre 1959, Boussouf m'offre un autre livre que je garde encore jalousement comme souvenir, «Le viol des foules par la propagande politique» écrit par Serge Tchakhotine (1883-1973) élève d'Ivan Petrovic Pavlov. Ce livre a été censuré par le ministère français des Affaires étrangères en 1939, détruit par les Allemands après avoir occupé la France, interdit de publication et de vente sur tous les territoires occupés par Hitler, ce qui prouve s'il en est besoin de sa valeur...pratique !».


Dernière édition par ramzy le Ven 13 Mar - 22:35, édité 1 fois

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Message par Sphinx Ven 13 Mar - 22:28

Suite/
Quelques vérités avant la mascarade des élections présidentielles algériennes d'Avril 2009 ?
Dans un autre témoignage chaleureux d'un «ex-malgache» paru dans la presse «indépendante» nationale en Août 2007, j'ai retenu ces passages caustiques de Ali Chérif Deroua en disant, entre autres: «je l'ai vu à trois reprises pincer, avec l'index et le majeur, le nez de Ferhat Abbas, président du GPRA, en lui disant: ''Tu vois que nous t'avons Ramené à Nous et qu'on a fait de toi Notre Président'' et Abbas de répondre: “Si Mabrouk, n'oublies pas l'adage français, jeu de mains, jeu de vilain''... ce qui n'empêchait pas Boussouf d'éclater de rire en ajoutant: ''Vilain ou pas, tu es avec Nous''!».

Ceci est une réflexion de ma part, en aparté, pour vous dire que Ferhat Abbas était exactement dans le même «moule» que l'était Bouteflika en 1999.....suite de Deroua :


«Un jour, en octobre 1960, Boussouf me remet une lettre blanche, fermée pour me demander de la mettre dans le coffre. Quelques jours plus tard, il me demande de lui remettre la lettre qu'il garde un jour, puis me la redonne toujours en me demandant de la garder dans le coffre. Ce va-et-vient de la lettre s'est produit à trois reprises. En la remettant à chaque fois dans le coffre, je mettais dessus un dictionnaire parce qu'elle était froissée lorsqu'il me la remettait de nouveau. La dernière fois, il me demande de lui remettre la lettre et m'invite à déjeuner dans le restaurant l'Union en face de la Cour Suprême d'Égypte. Après avoir commandé pour deux, Boussouf ouvre la lettre, me fixe droit dans les yeux et m'accuse d'avoir ouvert la lettre. Je lui ai répondu que je ne l'ai pas ouverte, et si elle n'était pas froissée, c'est que chaque fois qu'il me la remettait de nouveau, je mettais dessus un dictionnaire. Il me rétorquait, qu'il n'est pas fou, m'accusant encore de l'avoir ouverte. Ayant maintenu mes dires, il me montre une feuille blanche recto verso, qu'il venait de tirer de l'enveloppe en maugréant avec un rictus d'acteur, «tu vois bien, je ne suis pas fou pour te donner une enveloppe avec une feuille blanche»! S'étant aperçu que je commençais à paniquer, ne sachant quoi lui répondre, il arrête les dégâts par... «C'est un test, Si Ali Chérif, ne t'inquiètes pas mangeons...».

«Inutile de vous dire que je n'ai pas pu déguster le poulet désossé qu'il m'avait commandé».


Dans cette anecdote «banale» de l'enveloppe et de la feuille blanche recto-verso, l'auteur nous a démontré, sans le savoir peut-être, preuve à l'appui de son témoignage, de la suspicion et méfiance viscérale, de tout ce qui bouge, de Boussouf. Si vous voulez mon avis, ce fut un test du comportement «non-verbal» d'Ali Chérif Deroua. Et en même temps, un message «subliminal» l'avertissant qu'il serait toujours sous un «radar»...un autre désaveu flagrant du même message répandu massivement et entretenu durant la période Boumediene à nos jours par le Malg/Drs, subie par la population algérienne.

Et inutile de dire aussi que «la brique» d'Aussaresses était loin et très en avance en quotient intellectuel, par rapport au vendeur de poulet, «la brique» que Smain Lamari a trouvé pour noyauter le GIA dans les années 90. Cela va de soi, les objectifs étaient « différents» pour chaque époque et dont la résultante est toujours d'actualité et identique en fin de parcours.

Malgré que Boussouf, paradoxalement et heureusement, après avoir été «réveillé», mais trop tard, de «l'hypnose aussaressque», du style hollywoodien à la «Jason Bourne» après 1959, comme fut la circonstance des années plus tard, dans une certaine mesure, dans un autre contexte, avec le cas de la manipulation de Ali Belhadj qui s'est «réveillé» lui aussi dans les années 2000 de son «hypnose belkhiresque & mediènesque» !

Si Mabrouk se serait aperçu de la «machination» des services spéciaux français ainsi que de leur «dumping» sur le cours des évènements, mais ne le reconnaitra jamais, même officieusement, sauf qu'en janvier 1960, dépassé, il invite le Colonel Lotfi (ce dernier son QG de wilaya était «piégé» pendant plus de 4 mois par les services du Colonel Jacquin en prenant sa radio et les codes secrets après son embuscade meurtrière), de passage au Caire, et plus fort que lui, il lui déclare historiquement :
«Lotfi, les Français ont fait en 1789 une révolution qu'ils exploitent jusqu'à ce jour. Nous, nous avons fait une Révolution aussi grande, dont nous ne sommes pas à la hauteur, car elle est déjà partie, en nous laissant dans un oued».

Cette réflexion, à elle seule, donne une idée de son caractère d'impuissance du MALG/DRS, se reflétant même encore de nos jours, vis-à-vis de son «virus ensorceleur» paralysant l'émancipation de l'essence algérienne avec le zèle traitre des généraux «Dafistes» depuis 1992.

Le plus déplorable, lâche et cynique à mon sens, pour un premier chef de renseignements algériens, je dirai même sa «faute originelle» après sa participation dans l'assassinat de Abane Ramdane, fut sa non réaction suspecte et son silence lourd qui l'a suivi à sa tombe, sur sa connaissance des tenants et aboutissants de l'affaire des déserteurs de l'armée française. Mis à part quelques désertions «classiques» à partir même, du début de Novembre 54, la filière a pris de l'importance à partir de 1958 en devenant un «phénomène» débouchant sur un «cadeau» pour l'ALN en lui offrant toute une promotion...La promotion Lacoste.

De 1958 à 1962, plus de 400 désertions d'officiers et de sous-officiers ont été enregistrées de la part des deux services, sans soubresauts ni enquêtes révélées – même officieuses-. Un aveugle de Calcutta aurait certainement détecté quelque chose d'anormal...surtout en suivant le cursus de quelques uns des «rats évadés» pendant l'insurrection et après 1962 jusqu'à ce jour.


Boussouf s'était déjà trouvé sa vocation d'après guerre, dans laquelle il se versera en tant qu'homme d'affaires (barbouze) en armes et équipements militaires, avec certains de ses proches collaborateurs qui l'ont suivis chacun dans son propre business ; les futures instructeurs jadis des «Boussouf Boys» tel que Khalifa Laroussi (dont le scandale de sa progéniture retentit sans fin de nos jours) Messaoud Zeghar (homme lige de l'ex-président Boumediene qui a défrayé la chronique en son temps) et de Abdelkader Koudjetti (hôte de Bouteflika en France, actuel et virtuel conseiller très écouté, et bailleur de fond lors de sa traversée du désert ). Grâce à leurs carnets d'adresses, ils ont rendu beaucoup de «services» au pays; ils ont permis la formation de lobbies « pro-algériens » aux États-Unis et en...Europe.

Ce fut le cas aussi de la partie adverse où Aussaresses a fini à sa préretraite, avant d'être démobilisé définitivement des services en...1975, en tant que consultant international en marchés d'armes chez Thompson France, où Jean Charles Marchiani était l'un des membres du conseil d'administration.

Inutile de ne pas soupçonner aussi que leurs chemins se sont croisaient, immanquablement, de nouveau après 1962.

Le Colonel Houari Boumediene (liquidé «nucléairement») avait suspecté, bien plus tard aussi, une «main rouge algérienne» dans la mort de Abane Ramdane, Ben boulaid, Zighout Youcef, Amirouche, Si El Haoues, Ben M'hidi, Didouche Mourad, Ali la pointe ... sont tous tombés dans le guet-apens combiné des services français et du MALG/DRS et notamment l'opération louche de l'arraisonnement de l'avion des dirigeants FLN.

Il s'en était ouvert à P. Bernard, directeur des éditions Sindbad dans les années 1970, qui préparait une monumentale biographie sur lui. L'ancien président algérien aurait déclaré à son interlocuteur qu'à un certain moment de la guerre de libération nationale, il n'entendait plus cautionner la dérive barbouze et policière suspecte du MALG/DRS et qu'il se devait de prendre ses distances avec des hommes qui avaient probablement et quels que fussent leurs traitres mobiles, fait couler le sang de leurs compatriotes pour des desseins traitres et machiavéliques.

Sa dernière rencontre avec Boussouf fut en Février 1962, toujours au Maroc, sous les auspices d'anciens malgaches, dans l'appartement de Rabat de Messaoud Zeghar et du coup de main du chef du bureau du MALG/DRS de cette ville Noureddine Delci. La rencontre en tête à tête a duré 20 min tout au plus, après que Boumediene ait quitté subitement le lieu de rencontre, et on en saura jamais rien du «compromis» refusé par Houari et proposé par Boussouf, une des clés de «l'énigme algérienne» perdue à jamais, puisque les acteurs concernés sont décédés d'une façon suspecte quelques années après, deux ans d'intervalle, de l'un à l'autre.

Toujours dans l'extrapolation, on aurait dit que Boussouf transmettait un message de ses «mentors» à Boumediene, en le mettant au courant de la réalité ou bien à lui faire conférer la probable suite des évènements, les «sous clauses secrètes non écrites» des accords d'Évian, le futur «rôle du commando de la promotion Lacoste» ? En tout cas, cela a été mal pris sans doute, et très offusquant au regard et au style de la personnalité charismatique «révolutionnaire» du président Boukharouba ayant pris les rênes de l'EMG et de l'armée des frontières à l'âge de 28 ans en 1960.

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Message par Sphinx Ven 13 Mar - 22:31

Suite/

Quelques vérités avant la mascarade des élections présidentielles algériennes d'Avril 2009 ?

Il faudrait bien un jour expliquer la raison d'être de ce CHOIX et de ce culte du secret avec ses «lignes rouges infranchissables» et aussi du devenir du formidable butin de guerre, le gros magot en argent, lots d'armes importants et quantités phénoménales d'explosifs et munitions stockés de part et d'autres des frontières tunisiennes et marocaines pendant que nos djounouds se débrouillaient comme ils le pouvaient pour survivre au cauchemar de l'armée coloniale.

En plus des scabreux et inextricables réseaux et lobbies financiers, inébranlables, maffieux et clandestins, actifs jusqu'à date et acquis définitivement à la «cause» du MALG/DRS et de ses relais officiels et officieux d'outremer.


Ce ministère clandestin, MALG/DRS, qui a pesé fort dans la balance du CHOIX dans «les errements et de l'injustice initiale», quant à la conduite de l'insurrection algérienne, de ses répercussions illégales postindépendance, aura dans l'histoire une Responsabilité Inaliénable à l'immaturité politique et à la naïveté confiante du piteux peuple algérien de l'époque; lequel son élite alphabétisée, dans les années 40/50 ne dépassait pas, objectivement et exhaustivement, les 25 000 personnes incluant les francophones, francophiles et familles de bachaghas, suivant les statistiques coloniales et des services, avant la désignation des 60 premiers candidats «indigènes» à la députation... Mais certainement pas à celui d'aujourd'hui...quant même...franchement, avouerions-nous d'être coupables à avoir accepter le fait accompli du destin que les autres ont choisis pour nous ?


Croyez vous que le message devrait y être reçu cinq sur cinq par la part de la plus grosse populace, haineuse, clochardisée, paupère et sans repères des années 2009 ? Un dilemme de taille !


Le monde à l'envers. Avant, pendant la colonisation, c'était la minorité de lettrés «imposée» qui représentait le peuple inculte. Aujourd'hui, pendant l'indépendance confisquée, c'est la minorité d'incultes qui «pseudo-représente» tout un peuple éveillé politiquement. «C'est toujours H'mida, le même joueur qui tire et qui marque des buts depuis le début du match...» (Métaphore). J'ai entendu hélas, combien de fois ce dicton dans les coulisses du sérail, la doctrine n'a jamais changé.


Même le premier stratège et génie de la feuille de route du destin légitime «manqué» du peuple algérien, dans toutes ses composantes, feu Abane Ramdane, que rien ne lui échappait, a dû payer de sa vie le fait d'avoir véhémentement dénoncé la dérive et le «noyautage» de l'appareil militaro-sécuritaire du MALG/DRS «moulé» dans la wilaya 5 qui se constituait, progressivement, à ses yeux comme un État dans l'État. Qu'est ce qu'on en constate de nos jours, 52 ans après ?


Son assassinat par ces pairs avait une «connotation aussaresseque» trop longue à analyser dans ce présent article. Mais je dirai que les «typographies» en relation avec les fonds du FLN, des premiers numéros du journal El-Moudjahid, dont le premier directeur fut Rédha Malek, ont facilitées largement la «convocation» d'Abane Ramdane à Tétouane au Maroc.


Je ne pourrais oublier le dernier venu, malgré lui, à l'arrière «cour des grands» qui fut André Ali Mécili qui déclara pendant qu'il était le lieutenant chouchou de Boussouf et après son expérience sombre du contre-espionnage «malgache»: «j'ai connu les poux et les punaises, la saleté, l'hypocrisie, la bassesse humaine, les exécutions sommaires de ceux qui n'ont rien fait de mal et qui ne pourront plus rien faire. J'ai connu la honte, la peur, l'épuisement, le défaitisme, en d'autres termes, j'ai connu l'homme, à nu...».


Les raisons de son assassinat sont à aller chercher dans sa connaissance de quelques rançons bidons (style El-Para et ses Allemands du Sahara ) que fussent payées lors de la prise d'otages français au Moyen-Orient dans le milieu des années 80 et aussi pendant la même période, des réseaux actifs du marché international parallèle et clandestin des armes, réseaux puissants très en vigueur des barons actuels des deux rives de la méditerranée, usant pour la plupart une clientèle oligarchique maghrebo- africaine avec comme d'habitude, l'utilisation de cette dernière, comme dans l'ère de Chadli, de «tutrices temporaires» des fonds secrets de partis politiques surtout français et européens, après les ventes et financements de projets «d'éléphants blancs» clé en main. Combien de projets de la sorte ont acquis ces pays depuis les 40 dernières années ? Mécili a signé le préambule de sa mort depuis sa fameuse déclaration, sur les médias lourds français, même pas deux semaines avant son meurtre, qui suit, et non les «écrans de fumées de politique réelle» qu'on a pu constater lors de la «réconciliation» du FFS/MDA à Londres en 1985 : «Quand on est terroriste à l'égard de son peuple, il n'y a qu'un pas à franchir pour l'être aussi sur le plan international».

S'apercevant de sa «bourde» téméraire incontestable qui touche à des questions de secrets d'États et sachant que son compte à rebours a sonné le glas, il laissa une lettre, une dont le genre qu'on laisserait flotter dans des bouteilles à la mer et où il écrit: «Lorsqu'on ouvrira cette lettre, se sera accomplie une destinée qui, depuis ma plus tendre enfance, n'aura jamais cessé de hanter mon esprit. Je meurs sous des balles algériennes pour avoir aimé l'Algérie. Je meurs seul, dans un pays d'indifférence et de racisme. Je meurs pour avoir vu mourir l'Algérie au lendemain même de sa naissance et pour avoir vu bâillonner l'un des peuples de la Terre qui a payé le plus lourd tribut pour affirmer son droit à l'existence».

Sans commentaires, d'autant plus que dernièrement, Nicolas Sarkozy, a proposé une loi dans le sens «des réductions d'autorités et libertés d'exercices» de la profession du juge d'instruction, profession dotée de ses propres prérogatives de l'instruction de la justice depuis deux siècles. Quel culot !

Si mon intuition fictive «extrapolative» s'avérait plus au moins juste et pas loin de la vérité, surtout, et possiblement avec l'apport, je l'espère, de plus amples corroborations ultérieures; le danger réel serait plus que criard dans la demeure Algérie, en sachant que Abdelhafid Boussouf, le grand manitou, a légué à l'État algérien naissant, des centaines de cadres qui ont pris en charge les services essentiels et sensibles de l'État, en matière de télécommunications, de sécurité, d'administration et de diplomatie en devenant les dinosaures du régime.

Qu'on en juge: 2 Chefs d'États, 15 généraux, 70 colonels, 2 chefs de gouvernement, 25 ministres, 20 walis et 35 ambassadeurs entre autres, sans compter près de 50 tonnes de documents classés confidentiels, originaires de la base Didouche en Libye, qui figurent actuellement dans les statistiques de renseignements de la maison MALG/DRS, et ce, avant que Si Mabrouk ne se «retire» complètement du sérail avec une humilité suspecte et une modestie inégalées.


Je tiens à réitérer le fait que le Choix du MALG/DRS ainsi que sa critique objective, les suppositions fictives du monde des barbouzes, et les actes vécus et réels témoignés publiquement, n'incombent absolument pas que la décision émane de toute l'armada du corps, bien au contraire, mais sont concernés seulement quelques uns parmi les 1500 agents de ce ministère, vers la fin 1959, avec «l'Éon du Maghreb» à leur tête.


Un parallèle présent et vécu en Algérie, sans aucune rancune pour les ex-membres de la «piscine algérienne” , que lorsqu' on dit qu'on ne peut juger tout un peuple, mais seulement ses quelques dirigeants. Il n'y a aucune arrière pensée à mettre tous les œufs dans le même panier. D'ailleurs l'invitation au débat authentique est ouverte pour ceux ou celles qui veulent écrire l'histoire et intervenir dans ces moments cruciaux de notre pays.


Puissent ces précisions succinctes remettre de l'ordre dans les esprits intellectuels niaiseux, qui continuent à «certifier» qu'il existait une idéologie du mouvement national manifeste et unanime dans les rangs de l'ALN. Elle existait certes, mais seulement dans les wilayas intérieures, chez le peuple...comme de nos jours ? Je l'espère vivement en tous cas.


Ce qui a poussé ma curiosité à aller plus loin dans la recherche de l'information documentaire depuis 15 ans, c'était la lecture d'un «intrus» petit filet dans un tabloïd américain, lors de la visite expresse aux USA en Mai ou Juin 1994 du président français François Mitterrand pour la négociation, dans le cadre du GATT (ancêtre de l'OMC), du futur partage de la rente mondiale commerciale.


Avant ce mini-sommet des grands, James Woosley, ex-Directeur de la CIA, avait «renforcé» les atouts de négociations de Bill Clinton à ce moment très difficile, vis-à-vis de son homologue «le renard français», par lui remettre un dossier bêton ultraconfidentiel, entourant les énigmes et commanditaires des assassinats de Mohamed Boudiaf ainsi que par ricochet, du premier ministre socialiste Pierre Bérégovoy. Une affaire de chantage diplomatique pour faire «plier» l'ancien ministre de l'intérieur de l'Algérie française. C'est à cet instant précis que mes doutes se sont dissipés et que j'ai compris, incontestablement, que l'imbroglio algérien est plus que supranational.


Pour finir cet article, lequel sera lu certainement, par «les instances concernées», lesquelles je leurs souhaiterai vivement, au nom de tous les algériennes et algériens, qu'elles prennent conscience du fait que le peuple est déjà fin prêt, mature à prendre son destin politique en main sans trébucher fatalement, ni être revanchard ou vindicatif à condition que l'élite intègre, multinationale algérienne le «coach» à se laisser guider par lui-même dans le droit chemin de son émancipation naturelle et didactique à sa réalité démocratique.


Dans une optique managériale politique, l'élite en question devrait se pencher et d'anticiper parmi l'un des plus vieux remèdes comportementaux du traitement des (T.O.C), «les troubles obsessionnels politiques compulsifs» en ce qui attrait au «caractère du pouvoir algérien», l' état proéminent endogène de la racine gestionnaire du régime, par le fait de dire simplement et sans détours «quand on ne peut y accéder de l'autre côté de la montagne, il faut la contourner...».


Une vérité crue, efficace et efficiente surtout si elle s'applique dans un contexte de respect mutuel des «intelligentsias» politiques et sociales des différents continents que notre nouvelle élite «pondeuse d'idées stratégiques» devrait avoir préséance comme le proverbe si populairement chanté le réfère, «qu'il faudrait mieux avoir affaire au bon Dieu qu'à ses anges». Ceci pour souligner en exergue, l'importance de la «clé de voûte» à solutionner notre problème politique à sa source exogène, par la position officielle de l'Élite, l'élue algérienne, nos «think tank» de demain, le baromètre de la société, libre consensuelle et démocratique, sur les enjeux de l'heure de la mondialisation et de la globalisation.

Une position qui n'altèrera point les valeurs et les besoins légitimes de la nation, sans pour autant occulter certaines « antiques complaisances » encore présentes dans le concert des nations.


Si encore une fois par «fiction» l'introduction aurait eu lieu, par chance, avec «Dieu», dites vous bien que le système «sangsue» actuel s'effacerait et se désintègrerait de lui-même, pacifiquement et sans «gâter» pour autant nos avoirs en bons de trésors, officieusement les quelques 65 milliards de dollars américains, bonis et intérêts inclus. Une occasion unique avec un Obama et un Sarkozy ambitionnant de changer le cours de l'histoire, en touchant probablement et prochainement à la “bible” du système financier mondial, les accords de Bretton Woods de 1944.


Puissent les élites diplomatiques algériennes de ne pas rater le rendez-vous et de comprendre la nouvelle théorie en défendant une place honorable et équitable dans les futurs amendements du marché financier planétaire, sachant que l'enjeu actuel et à venir, SONATRACH et ses ramifications nationales et internationales, la représente comme première société riche africaine et aussi la 11ème mondiale, actuellement, et 9ème à moyen terme, du marché énergétique international, là où la prise d'otage du peuple algérien s'accentue, demeure dans le fait que cette société produit environ les 47% du PIB algérien. Un autre Choix subi et accompli.


En quelques sortes, cette élite intellectuelle algérienne éparpillée partout dans le monde, et surtout impuissante et disséminée dans la société et les labyrinthes du système, devrait réactualiser le projet national de l'Algérie libre, en l'occurrence la plate forme donnant naissance à notre patrie lors du congrès de la Soummam en 1956, en présentant; un «plan d'affaires ficelé» de la solution politique finale et de nos valeurs et composantes à l'aube du 21ème siècle, applicable par étapes dans un délai de 8 ans, pour sortir l'Algérie complètement de son marasme multi-crises et de la placer parmi les têtes de pelletons des pays émergents; au peuple algérien et aux instances qui se cachent aussi derrière les «rideaux» telle que le Groupe Bilderberg ou la Commission Trilatérale, et pourquoi pas, ne pas avoir un jour un algérien issu de notre future élite qui siègerait dans ces conclaves décisifs pour le sort de l'humanité ?


Pour exceller dans ses idées, il faudrait peut-être commencer tout d'abord, à mon humble avis, par ce prochain, légitime et naturel BOYCOTT TOTAL NATIONAL et pousser ses «anges» de «Dieu» que nous avons à tête de la hiérarchie du pays, à plaider coupables et de reconnaitre, sans tergiverser une énième fois, le fait accompli de leurs ambitions d'avoir durer d'une manière sournoise et maffieuse, tragiquement et en flagrant délit, du moins depuis Oct. 1988, la période où tous les pays similaires à notre «condition» sont passés malgré eux même à travers l'électrochoc du changement, exception faite des pays arabo-musulmans. L'Algérie aurait pu donner une bonne leçon «d'Ijtihad» à ses «cousins et cousines» qui adoptent encore un profil politique «dogmatique» et patriarcal digne des périodes incultes de Banou Hilal, mais hélas, d'autres intérêts ont primés par-dessus le destin.

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Message par Sphinx Ven 13 Mar - 22:33

Fin/
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D'ailleurs, si le patron du MALG/DRS se réincarnait dans cette flagrante vérité non encore avouée et qui perdure à travers les tragédies, il aurait certainement proféré à ses congénères algériens, français et américains, le titre ci-haut cité de l'article.


La guerre s'exécute souvent par des belligérants qui ne se connaissent nullement, mais elle s'exécute pour le compte de nababs qui se connaissent surement !


En conséquence de l'acte et de la pensée cynique, Naguib Mahfouz, prix Nobel, résume l'histoire du monde en disant: «Les révolutions sont lancées par des fous, accomplies par des héros, mais ce sont des lâches qui en héritent».


Je terminerai par une citation militante célèbre, d'un écrivain algérien, qui résumera à elle seule, le cordon ombilical indéfectible et le destin qui relie les deux rives de manière historique, culturelle et anthropologique...de son vivant et...de nos jours ! «Lorsque nous serons tous coupables, ce sera la démocratie véritable.» Albert Camus.


P.S:


Pour éviter tout quiproquo, je tiens à dire à tous les internautes, que la rédaction de cet article a été motivée par plusieurs années de lectures et d'analyses, à titre de citoyen de mon pays l'Algérie, son «tissage» social et génétique, son histoire, ses accointances et les raisons essentielles de son malheur.


Son principal objet est d'informer et aussi de susciter le débat sur l'Acte Primaire et efficacement provoquer, pourquoi pas, cette écriture de l'histoire et de témoignages qui tardent à venir et que la majorité de ses conteurs et témoins sont presque tous, méprisants et muets, en chemin ou dans leurs lits de mort.


Ce que je mets en exergue dans cet article, sous une forme d'un petit récit historique, soulevant juste une «tuile» de l'immense toit couvrant la réalité de la gestion de l'insurrection algérienne.

Une «anomalie» politique majeure dans la décision de ce Choix qui a mené indéfiniment l'Algérie à la situation chronique qui perdure.


La vérité devrait être révélée tôt ou tard. Les derniers « anges » d'une lignée fertile ont dépassés l'âge de la retraite. Le monde est entrain de changer beaucoup plus sérieusement que depuis la chute du mur de Berlin ou de notre Oct.88.


Les USA après deux siècles d'esclavage ont rompus les chaines restantes, et ont élus un président noir. On dirait que l'histoire s'écrit déjà d'elle-même d'une manière « complaisante », mais non, c'est une réalité. Le mouvement naturel suit son cours et l'Algérie ne devrait en aucun cas rater ce nouveau départ.


Par exemple, la différence entre la lecture de mon article et ceux du général en retraite Mr. Rachid Benyelles, c'est que ce dernier, malgré ses bonnes intentions et ses critiques sélectives, voudrait faire une réécriture du bilan algérien à partir de 1999 et non pas à partir de 1949. Il voudrait couper l'arbre malade, mais sans toucher aux racines....à quoi bon entre nous, sachant qu'il va repousser bien plus tordu qu'il ne l'était...et notre cher général le sait bien. Si il serait aussi sage comme nous ont laissées apparaitre ces interventions, il doit bien comprendre une chose, ainsi que tous les autres militaires ou barbouzes, que l'amour de la patrie est beaucoup plus supérieur que la fidélité au corps à qui ils ont appartenu...jusqu'à ce jour, même si ils sont retraités.


Après moult interrogations pertinentes sur le personnage, j'ajouterai que dans mon hypothèse «fictive» j'aurais pu choisir n'importe qui de son entourage direct pour situer «le fil d'Ariane», mais Boussouf m'a intrigué au plus haut point, plus que d'autres, et il était devenu dans ma supposition l'agent idoine, «l'Éon du Maghreb».


Pour préciser encore une fois ma pensée à propos du travail de réflexion de notre nouvelle élite, en quelques sortes, je lui suggère, de considérer l'Algérie comme une entreprise familiale et incessible et de travailler pour la cause commune du bien être et de l'émancipation de tout le peuple. L'élite n'aspirera jamais au pouvoir. Par contre, elle nourrira de ces idées révolutionnaires et stratégiques les belligérants de ce dernier, dans un environnement sain d'alternance et de démocratie. Sans ambigüités ni subjectivités. La référence cocasse aux remèdes des «TOC», souligne le raccourci pour joindre l'entité concernée et pour commencer à travailler, en parallèle de ce prochain boycott et changement de ce régime.


En gestion des organisations, on appelle cela gagner du temps, la seule ressource irrécupérable !


Je suis désolé par la longueur de cet article, mais l'histoire de coulisses algériennes ne date pas d'hier et j'ai fais mon possible pour synthétiser les faits marquants en relation avec le «nœud gordien» algérien.


Et c'est pour toutes ces raisons que j'ai « fomenté » cette hypothèse de «réincarnation» de Boussouf implorant ses « Boys » ainsi que les héritiers de ses anciens « mentors non fiables » à plaider coupables et ensuite... nous y vaincrons tous !


J'espère que cette contribution sera utile pour poser un nouveau regard et de définir un constat exhaustif de ses longues années passées, afin de s'élancer dans un nouveau processus propre, sincère, non rancunier et d'avenir.


Cordialement.

*Consultant en gestion des Organisations. (20/02/2009

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Message par Sphinx Ven 3 Avr - 22:47

Amel Lamari, fille du général Smaïn
Madame Amal Alleb, Lamari de son nom de jeune fille, Directrice Générale du laboratoire Pharmalliance ne pourraint en aucun cas nous faire croire, que "comme tout le monde" elle a monté son entreprise d’importation de produits pharmaceutiques semi-finis. Ses camarades de promotions n’ont pas tous eu la chance d’avoir un papa général, pour réaliser leur rêve. Certes, il n’est pas bon d’avoir un père tortionnaire en chef, dont on ne veut même pas évoquer le nom dans son milieu professionnel, mais, il sert au moins à vous ouvrir les portes du monde des affaires.

Certains camarades de promo de Amal sont au chômage, d’autres font les épiciers dans les officines d’autres pharmaciens et d’autres, sait-on jamais, ont été arrêtés par les services dirigés par son papa et pourquoi pas passés entre ses mains pour subir les affres de l’art dans lequel excelle El Hadj Smaïn.

Peu après l’obtention de son diplôme en pharmacologie, la fille du général Smaïn Lamari crée en 1997 sa propre entreprise. Une société anonyme à responsabilité limitée (SARL) au capital social de 75 millions de dinars. Soit 7 milliards et demi de centimes. (Allez trouver un jeune étudiant qui disposerait d’une somme pareille à la fin de ses études!) Une société qui emploie 49 personnes dont 30 visiteurs médicaux. Elle a un taux de croissance annuel de 60%. Cela n’a rien à voir avec les entreprises montées dans les pays démocratiques. Ah! si l’Algérie pouvait connaître le quart du taux de croissance sous la férule du papa d’Amal et de ses copains Tewfik, Mohamed Lamari, Touati and co.

La fille à son papa ne compte pas s’arrêter à si bon chemin. Elle nous promet l’ouverture en septembre prochain de son usine de fabrication de produits pharmaceutiques sur une surface de 3900 mètres carrés. Elle se targue d'avoir bénéficié d’un terrain de 20 250 m2 à Ouled Fayet, une banlieue algéroise de nouveaux riches. Et dire qu’il y a pénurie de terrains à Alger. Mais la pénurie c’est pour les autres. L’eau nécessaire pour la fabrication des médicaments ne manque-t-elle pas à Alger comme partout dans le pays? Que nenni. Pas pour les généraux et leurs enfants qui leurs servent de prête noms. Amal ne pense pas du tout à la pénurie. Elle pense plutôt à sa purification qui sera conforme aux spécifications USP 24, promet-elle.

Les victimes à qui le papa d’Amal faisait boire de l’eau infecte pour leur soutirer des aveux sur des affaires qu’ils ignorent peuvent être rassurés que le médicament que leur fabriquera le Dr Allab Amal, Lamari de son nom de jeune fille, sera conforme aux normes internationales.

Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes des enfants des généraux mafieux. Ne leur demandez surtout pas d’où vient l’argent ni si le papa général est actionnaire principal. Dans le cas du général Smaïn, connaissant sa cupidité, on ne peut penser un seul instant qu’il donnait tout cet argent à sa fille sans demander sa part de bénéfices. Celui qui descendait dans des hôtels miteux, quand il n’est pas pris en charge par les services de renseignements du pays hôte, est près de ses sous. Quand on est général et on se fait payer son pyjama par un adjudant en poste à l’étranger, sans éprouver la moindre honte, impossible de croire que le général Smaïn fasse d’autant de largesses pour sa fille dont le mari est aussi dans les affaires grâce aux interventions du beau-père tortionnaire en chef.

L'affaire de la fille du général Smaïn n'est que la partie apparente de l'immense iceberg de la mafia du médicament algérien. Une mafia qui compte en son sein plusieurs généraux dont Mohmaed Ghenim et Mohamed Lamari et le colonel Tounsi Ali, le flic numéro un du pays.

Il n’est un secret pour personne, aujourd’hui, que les généraux algériens à défaut de se cukltiver intellectuellement, brassent des affaires, montent des usines, participent aux capitaux de grandes multinationales. L’Algérie un pays pétrolier réduit par la gestion de ces décideurs au rang de l’un des pays les pauvres de la planète n’est pas le fait du hasard ou d’une malédiction qui l’aurait frappé.

Après avoir détourné sans limite des milliards et des milliards qu’ils ont placés dans des comptes à l’étranger. Pas seulement en Suisse, mais aussi au Venezuela, en Uruguay et dans d’autres paradis fiscaux, nos généraux ont bien besoin de justifier le luxe tapageur qu’ils n’arrivent plus à dissimuler aux yeux du peuple.

Un général dont la solde était il y a à peine dix ans de l’ordre de 25 000 Dinars ne peut du jour au lendemain se permettre de construire de somptueux palais, et des villas luxueuses pour lui et pour sa progéniture. Quand on sait que le prix d’une grosse cylindrée dont raffolent leurs rejetons atteint facilement le demi-milliard de dinars, on ne peut croire que c’est le fruit de leurs économies.

Profitant de la libéralisation du marché qu’ils ont décidé pour nous mais qui ne profitent qu’à eux et à leurs protégés, les voici à la tête d’entreprises privées qui prétendent nous sortir du sous-développement. Des entreprises montées non pas par l’argent qu’ils ont détournés et qu’ils ne cessent de détourner, mais par l’argent du trésor public et de la dette extérieure sous forme de prêts bancaires. Prêts obtenus par la grâce du pouvoir qu’ils exercent, bien entendu.

On sait comment le général Betchine a monté une usine de céramique à Oued Seguène dans la wilaya de Mila, dans l’est algérien et comment il a bénéficié du goudronnage de la route qui mène à son usine. Un prêt du Crédit Populaire Algérien dont ne sait s’il a été remboursé ou pas. Ceci sans compter les nombreuses affaires qu’il a brassées.
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Message par Sphinx Mar 7 Avr - 23:41

La disparition forcée de Adel Saker confirmée
Alkarama a adressé le 6 janvier 2009 un courrier au Groupe de travail sur les disparitions forcées et au Rapporteur spécial sur la torture pour leur confirmer l'arrestation de M. Adel Saker par des agents de l'Etat et leur demander d'intervenir d'urgence auprès des autorités algériennes.

Alkarama avait sollicité ces deux organes de l'ONU le 30 juin 2008, quelques semaines après la convocation de M. Saker du 26 mai 2008 au siège de la sûreté de Daira de Tamalous (wilaya de Skikda) à laquelle il avait fait suite. (voir communiqué)

Aujourd'hui nous disposons de la confirmation légale de l'arrestation et la remise de M. Saker par les services de la police de Tamalous le même jour du 26 mai 2008 aux agents du DRS (Département du renseignement et de la sécurité), les services de renseignement de l'armée.

Pour rappel :

M. Saker Adel, né le 28 janvier 1977, avait déjà été arrêté en 1994 alors qu'il était mineur et détenu pendant trois années avant d'être libéré.

Un an après sa libération, il est de nouveau arrêté en 1998 et détenu pendant une année, puis une nouvelle fois encore en 2001 et détenu également pour une durée d'un an.

Devant ces persécutions incessantes des services du DRS local, les parents de Adel ont pris la décision de l'envoyer parfaire ses études en littérature arabe en Syrie en 2003.

Après une année et demi de séjour régulier dans ce pays, au cours de laquelle il poursuivait normalement ses études, il a été arrêté le mois de janvier 2005 par les services de renseignement syriens qui lui ont déclaré agir à la demande des services de sécurité algériens.

C'est dans ces conditions qu'il a été renvoyé le 26 février 2005 en Algérie où il a été arrêté à l'aéroport d'Alger - Dar El Beïda par les services du DRS (Département du renseignement et de la sécurité). Il a été détenu au secret pendant une année entière au cours de laquelle il a été très gravement torturé pendant plusieurs mois ; il a notamment subi des tortures à l'électricité, la technique du chiffon et a fait l'objet de graves atteintes sexuelles.

Ses parents n'ont jamais pu obtenir de ses nouvelles durant toute cette année en dépit de leurs nombreuses démarches auprès des diverses institutions. Ayant alors alerté la presse, plusieurs journaux avaient rapporté son arrestation.

C'est certainement la raison pour laquelle le 25 février 2006, il a été présenté par les services du DRS devant le parquet d'Alger sous l'accusation " d'appartenance à un réseau terroriste " et d'avoir été en particulier " l'intermédiaire entre Al Qaida et le GSPC algérien ". Cette accusation devait probablement justifier à posteriori sa longue détention au secret puisqu'il a été libéré le jour même.

Les persécutions n'ont pas pour autant cessé ; ainsi il a régulièrement été convoqué par la police locale et retenu de longues heures dans ses locaux sans qu'un motif ne lui ait été communiqué.

Le 26 mai 2008, il a de nouveau été convoqué au siège de la sûreté de Daira de Tamalous par un officier de police qui lui a fait parvenir une convocation à son domicile par l'intermédiaire d'un agent de l'ordre public (AOP).

M. Adel Saker a déféré le jour même à cette convocation comme à son habitude et s'est rendu accompagné d'un proche au siège de la sûreté de Daïra de Tamalous ; il n'a cependant pas été libéré dans la même journée comme à l'accoutumée.

Alkarama exprime, plus de sept mois après son arrestation, ses craintes les plus vives pour la vie et l'intégrité physique de M. Adel Saker connaissant les traitements auxquels peuvent être exposées les personnes arrêtées et détenues au secret par les services du DRS. Ces services agissent de façon autonome en toute impunité et sans aucun contrôle des autorités politiques ou judiciaires.
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Message par Sphinx Sam 18 Avr - 0:33

Algérie : Comment le DRS a fraudé les élections Question
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Message par Sphinx Lun 1 Juin - 22:30

المغرب يتهم الأمن الجزائري بفبركة هروب البارون ''السعيد ليميفري''

أوردت مصادر إعلامية مغربية أن السلطات الأمنية بالمملكة لم يصلها أي إشعار من نظيرتها الجزائرية بخصوص هروب بارون مخدرات جزائري ودخوله التراب المغربي، ملوّحة إلى أن السلطات الجزائرية حاولت التملّص من مسؤولية هروب البارون المدعو ''السعيد ليمفري'' والتستر على الفضائح وسطها.
وأفادت ذات المصادر أن الأمن الجزائري فبرك عملية هروب أحمد يوسفي سعيد، المعروف باسم ''السعيد ليمفري''، إلى المغرب، للتخلّص من تبعات الإحراج والتحقيق الذي قد يقود إلى فضيحة فساد وتورط جديد للسلطات الأمنية الجزائرية من جهة، ووضع المملكة أمام واجب تسليمه إلى الجزائر، مع ما سيتبعه من تداعيات سياسية وأخلاقية يورط المغرب من جهة أخرى.
وقد ردت وسائل الإعلام المغربية على ما تم تسريبه، هذا الأسبوع، من معلومات عبر الصحف الجزائرية حول خبر فرار البارون المذكور ولجوئه إلى المغرب، تبعا لعملية حجز أجهزة الأمن كمية 5 أطنان من الحشيش كانت مدسوسة في حاويات أودعت بالميناء الجاف في الرويبة. وقد أظهرت التحقيقات أن الكمية ذاتها جلبها ''السعيد ليمفري'' رفقة زملاء له أقاموا ببلدية المحمدية في العاصمة منذ 2004، وحوّلوا أحياءها إلى معاقل لتهريب وتجارة المخدرات بدعم من شبكات دولية للمخدرات بمشاركة من بارونات مغاربة، وذلك قصد إعادة انتشار جغرافي لهذا النشاط في الجزائر، بعد أن تم تشديد الرقابة في موانئ غرب البلاد من طرف الجمارك الجزائرية بمساعدة نظيراتها الأوروبية.
واتضح أن كمية 5 أطنان من الحشيش كانت ستوجه إلى المدينة الفرنسية ''مرسيليا''، كما تبين أن البارون الجزائري متابع قضائيا في فرنسا بعد فراره من السجن سنة 2002 ومحكوم عليه 15 سنة سجنا بتهمة السرقة بالعنف والسلاح واحتجاز رهائن.
وقد أصدر القضاء الفرنسي بحقه مذكرات الاعتقال، ومع ذلك مارس مدة 6 سنوات نشاط تهريب المخدرات إلى أوروبا وتجارة السيارات المسروقة في محور وهران والجزائر والشلف، ما مكّنه من امتلاك عقارات كثيرة كانت من المفروض أن تجلب انتباه أجهزة الأمن الوطنية خلال فترة ليست قصيرة
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Message par Sphinx Mer 2 Sep - 23:42

MI5, MI6, ISI, les SRD et les opérations false flag
B16454 / Tue, 4 Jul 2006 10:17:00 / Intelligence


MI5 est intimement lié à Al-Qaïda et même plus, Mi5/Mi6 sont et se sont engagés dans des opérations terroristes qui ont été imputées à des fondamentalistes musulmans.
L'histoire commence;
1996 - Syrte. Le colonel Kadhafi survit à un assassinat »apparent par elMuhaymen Abd - du groupe en lutte islamique [ISG].
ElMuhaymen Abd - faisait partie de la Mujahedine entraînés et financés par la CIA et les services secrets pour combattre les Russes.
Dénonciateurs »Shayler a dit que cet homme a de nouveau été recruté en 1996 par le MI6 pour assassiner Kadhafi et était seulement un agent de services secrets britanniques.
Kadhafi a été accusé auparavant de fournir des armes à l'IRA et est ainsi devenu MI6 cible.

Un autre membre de l'ISG en 1996 a été Anas al-Liby qui, incroyablement mai comme il semble, a été donné Safehaven en Grande-Bretagne jusqu'à 2000, année où une descente de police à son domicile a échoué car il avait déjà fui.
Voici donc une preuve claire que le MI5 ont travaillé avec la CIA et le MI6 au cours de la création de l'Mujahedine afghanes et post-afghane Mujahedine.
L'indication est clair que les fondamentalistes musulmans sont prêts à mener des attaques terroristes pour les services secrets britanniques mais il ne faut pas oublier que l'assassinat a échoué.


Passant à un autre pays,
Algérie, berceau de la DRS et deux personnes qui ont survécu aux changements de gouvernement intact;
Mohammed Médiène et le général Smaïn Lamari qui procédaient à des opérations terroristes de les blâmer sur les fondamentalistes musulmans comme en a témoigné à la Chambre des communes de tous les partis du Comité par le capitaine Haroune disant;
que son ex-collègues ont mené des «sales boulots, y compris l'assassinat des journalistes, des dirigeants et des enfants». Il a avoué, par exemple, que l'assassiner de sept Italiens dans jenjen en Juillet 1994 a été perpétré par des escadrons de la mort sécurité de l'Etat militaire, afin de noircir le nom de «fondamentalistes islamiques».
Lien
Par ailleurs, «Hakim a déclaré que DRS étaient responsables de l';
1) assassiner des sept moines en Algérie le 23 Mai 1996
2) des outrages de la St Michel (au cours desquels huit ont été tués et plus de 130 blessés le 25 Juillet 1995)
3) que de la Maison Blanche (où 13 ont été blessés le 6 Octobre 1995)
et toutes ont été imputées à des fondamentalistes musulmans.
L'objectif de l'opération avait été de «convaincre l'opinion publique à discréditer les islamistes"
L'histoire de l'Algérie continue comme ils étaient responsables pour l'extraction d'informations sur le complot à la ricine en Grande-Bretagne d'un monsieur appelé «Monsieur le Meguerba».
Cette information a conduit directement à l'opération contre «Kamel Bourgass et la mort de Stephen DC Oak.
histoire de lien
M. Meguerba pesé 5ST £ 7 après 17 mois de détention du DRS. Colombie-SS soutenir cette pratique
Porten Down conclu qu'il n'y avait enfait aucune trace de ricine trouvée mais qui na pas rapport REACH Tony Blair ou Colin Powell comme ils parlaient d'Al-Qaïda cellules poison renforcer la guerre contre l'Irak et contre les «musulmans intégristes».
le complot à la ricine qui n'a jamais washttp: / / zark.gnn.tv/headlines/4985/Ricin_Li ... downs_in_commun
M. meguerba est d'autant plus intéressant qu'il a vécu dans la République d'Irlande entre Janvier 1995 et le printemps 2002 et a épousé une femme irlandaise. "Link: [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Les services secrets algériens a déclaré Meguerba 'se laissa d'être recruté par les intégristes "dans une mosquée de Belfast en 2000. Les militants de Londres l'a envoyés dans des camps d'entraînement en Afghanistan. Ensuite, Osama bin Laden lui-même lui a donné une mission dans le Royaume-Uni, avec un faux passeport et 600 $. Lien
M. Meguerba était un agent des services secrets algériens.
En 2002, M. Meguerba et un «Nadir Habra 'est allé en Afghanistan ainsi que la formation d'Al-Qaïda et retournée au Royaume-Uni.
Meguerba a été arrêté le 18 Septembre 2002, comme le cerveau présumé d'un «complot terroriste». Il a ensuite été renflouée la suite d'un ajustement EPILEPTIQUES et qui ensuite aurait été introduits clandestinement en Algérie par la terreur un Algérien ' «organisation
Le deuxième homme "Nadir Habra 'n'a pas été arrêté jusqu'à ce qu'un raid de mauvais policiers fatale d'une Crumpsall, Manchester plat en 2003 dans laquelle un policier a été poignardé à mort. Nadir est effectivement appelé Kamel Bourgass, Nadir ex-policier algérien et recrutés par les Groupes Islamiques Armées (GIA)
Nadir = Bourgass
Le chef du GIA est Djamel Zitouni, qui est;
«En fait une création de la sécurité militaire du régime. "Il a été recruté en 1991 dans un camp d'internement dans le sud de l'Algérie, où des milliers d'islamistes ont été emprisonnés." Link
Kamel a été / nadir un informateur de la DRS travail au sein du GIA, qui sont également contrôlés par le DRS? Ou bien était une Kamel Al-Qaïda vrai-agent travaillant pour la CIA et les services secrets?
Ont été Bourgass et Meguerba enquêter sur tous les autres, travaillant tous deux pour la même agence?
Meguerba rencontré Sharon Gray (qui sera bientôt sa femme) en Irlande;
"Il buvait Guinness, fumés Marlboro Lights et était plein de parler de Paris." Il était assis à côté de moi et m'a acheté des boissons toute la soirée. Il avait de grandes histoires d'être un garçon dans les cafés parisiens.
Basé à Paris, Groupe d'action financière (GAFI)


Source:document traduit
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Personne à contacter Re: Accusations contre le Département de Renseignements et de La Sécurité

Message par Sphinx Mar 3 Nov - 22:52

Un officier des services secrets algériens révèle l’implication de l’armée dans les crimes des islamistes

Ce qui m’a poussé la première fois à abandonner ma position privilégiée de Capitaine et de déserter, ce sont les événements de Badjarah. Dans cette banlieue d’Alger, les habitants découvrirent, horrifiés, un matin du mois de Mai 1994, une douzaine de cadavres sur les trottoirs, tous des pauvres petites gens du quartier.

J’étais là, lorsqu’un lieutenant de Badjarah, choqué, annonça ce meurtre collectif à son supérieur du ministère de la défense. La première question de ce dernier fut: “Que disent les gens dans la rue à ce sujet?” – “Ils soupçonnent la sécurité militaire”, répondit le lieutenant. Le chef lecalma: “Mais non, c’est pas sérieux, dis leurs que c’était un règlement de compte entre terroristes”. A peine le soldat avait il quitté la pièce que l’officier éclata de rire et exprima sa satisfaction: “Bachir et ses hommes ont fait du bon travail. Je dois tout de suite lui téléphoner et le féliciter.” Bachir, c’est le pseudonyme d’un officier des services secrets, Othmane Tartag, un colonel. Son quartier général se trouvait dans une caserne sur les hauteurs d’Alger. Sa spécialité c’était l’application d’une sorte de meurtre collectif – il faisait exécuter la famille d’islamistes passés dans la clandestinité. Ses hommes se déployaient la nuit, vêtus non pas d’uniformes mais de “Kachabias”, le long habit des pieux. Ils frappaient à la porte de la famille qu’ils voulaient admonester et murmuraient: “Ouvrez, nous sommes les frères des Moudjahidines”, puis ils pénétraient dans l’appartement et exécutaient leur crime. Peu après le massacre de Badjarah le commando de Bachir continuait de tuer dans le quartier d’Eucalyptus. Il y eut encore beaucoup de ce genre d’attaques; moi même j’ai vu ces groupes de tueurs en action et je suis prêt à témoigner devant chaque comité d’enquête international. Les derniers massacres atroces, comme ceux de la région de Rélizane, la torture, les mutilations, les enlèvements de jeunes femmes, tout ça a soulevé de nouveau la question, si mis à part de fanatiques islamistes, des soldats, sur ordre du gouvernement, ne seraient pas responsables de la dérive de l’Algérie vers la barbarie. Ma réponse est: indirectement, c’est certain. Le président Liamine Zeroual, élu en novembre 1995 avec 61 % des voix parce que le peuple, désespéré, lui fit confiance, est en réalité l’homme de paille de généraux qui ne sont presque pas connus du public. Zéroual, lui-même un ancien général, a peur de ces véritables potentats. Il est leur camarade mais aussi leur otage; après tout, son prédécesseur Mohammed Boudiaf qui voulait se libérer de l’emprise de l’armée, a été tué par un lieutenant, sous des conditions jusqu’à ce jour non élucidées. L’armée a besoin de la haine et de la peur des islamistes pour garantir son pouvoir. En même temps les massacres lui permettent de semer la discorde entre les rivaux fondamentalistes. Aussi inimaginable que cela semble: Le GIA (Groupe Islamique Armé) est en partie une création des militaires, mais sur lequel entre temps les apprentis sorciers ont perdu tout contrôle. Au début du conflit 1992 les islamistes étaient représentés par trois groupes armés: Le Mouvement Islamique Armé (MIA), le Mouvement pour un État Islamique (MEI) et l’Armée Islamique du Salut (AIS), le bras armé du FIS, à qui on venait juste d’avoir fait perdre la victoire aux élections parlementaires. Pour infiltrer ces groupes et les monter les uns contre les autres, les militaires ont aidé à la création d’un nouveau groupe – de ce même GIA, où se retrouvèrent les plus durs et les plus nuisibles du pays: d’anciens volontaires d’Afghanistan mais surtout des grands criminels, dont certains étaient des meurtriers condamnés à mort, se rallièrent aux unités du GIA sous le commandement d’émirs” autoproclamés. Que ce soit intentionnellement ou par imprudence, les services de sécurité laissèrent s’évader en 1994 et 1995 des bandes entières de criminels des prisons les mieux surveillées d’Algérie. Plus de mille ont disparu de la prison de Tazoult à l’est du pays, au moins autant de Berrouaghia et de Serkadji. La plupart avaient été condamné à mort ou á une réclusion à perpétuité, et presque tous se retrouvèrent dans le GIA.
De même, l’extrême brutalité des tueurs du GIA qui égorgent les hommes, coupent à la hache les femmes, brûlent les enfants dans des fours, indique que ces prétendus combattants ne sont pas des guerriers religieux mais des grands criminels sadiques. Ils s’acharnent surtout au moment du Ramadan, qui devrait être, pour le musulman pieux, la période de méditation.
Souvent, les massacres nocturnes, qui suppriment des villages entiers, ont lieu tout près de postes militaires, sans que les soldats n’accourent à l’aide des victimes. Ceci est un indice que l’armée tolère le GIA. L’armée trouve ainsi la justification pour les actions de représailles sanglantes et profite de l’ambiance de panique généralisée. Au début, les attentats des fondamentalistes visaient essentiellement les membres de services de sécurité et les représentants de l’État – ceci correspondait à la logique d’une guerre clandestine classique contre les détenteurs du pouvoir. Les militaires voulaient que la terreur touche tout le peuple – cela leur donnait une certaine légitimité et augmentait les chances de survie du régime.
C’est la raison pour laquelle les forces de l’ordre ont décidé de prendre leur revanche sur une famille d’islamiste pour chaque mort dans leurs rangs. Les services de renseignements militaires ont exprimé d’abord une certaine réticence: une telle tactique ouvrirait la porte à la guerre civile. On ne les a pas écoutés, les dirigeants voulaient à tout prix être sûrs qu’ils ne seraient pas les seuls cibles de la terreur.
Ainsi ils ont entraîné le peuple entier dans leur sale guerre, et il ne devrait plus y avoir de personnes non concernées, les algériens étant des otages du régime – et ils votèrent fidèlement les adeptes du parti du président au parlement, au sénat et dans les mairies.
Tout ceci n’est possible que parce qu’au sein de cette caste mafieuse, composée de politiciens et généraux, auxquels chaque importateur doit payer un pot de vin, l’armée, démoralisée, est elle-même glissée dans la criminalité.
La revendication de l’ex-premier ministre, – “la peur doit changer de camp”– s’est accomplie de façon terrible. Les militaires et la police tuent dans les quartiers “chauds” les proches des suspects pour que le voisinage ne permette pas au frère ou fils fuyard de se cacher. C’est de cette façon que la base des terroristes doit être détruite et le peuple séparé des partisans islamistes.
Finalement le pouvoir gratifie les meurtriers en uniforme pour cet acte de “rétablissement de la paix”. Un commissaire de police me racontait que ses hommes seraient depuis longtemps contaminés par la barbarie; eux aussi éprouveraient une certaine satisfaction à égorger leurs victimes, comme s’ils abattaient des moutons ou des chèvres. Comme les poursuites judiciaires leur paraissent trop compliquées et pas très consciencieuses, la police et les militaires préfèrent rendre justice eux-mêmes. Ils arrêtent des civils suspects, les interrogent, les torturent et en cas de doute les exécutent. Les exécutions sont quotidiennes. Des hordes de soldats et de policiers organisent de véritables expéditions de pillage sans risquer de punitions: ils rackettent, installent des barrages pour dévaliser les citoyens. Ou bien ils massacrent des prétendus terroristes, uniquement afin de s’emparer des bijoux et de l’argent liquide des tués.
La tentation est grande: un inspecteur de police gagne entre 8 000 et 12000 Dinar (250 et 370 Mark) par mois; le kilogramme de viande coûte 560 Dinar, un kg de banane 360…
Des remords, la honte de la corruption et des crimes au nom de l’État ont provoqué une véritable saignée au sein de l’armée: des milliers de soldats, environ 400 officiers ayant faits des études supérieures ont abandonné le service. Mais aujourd’hui il n’est plus permis de démissionner. Celui qui est mal vu est muté dans les unités anti-terroristes qui combattent en première ligne et sont en état d’alerte permanent.
D’autres ont déserté et sont passés aux islamistes parce qu’il ne voyaient pas d’autre moyen de lutter contre le pouvoir criminel. Il est arrivé que des unités entières se soient révoltées, par exemple à Boughazal, à 200 km au sud d’Alger, où se trouve un grand dépôt de munitions et d’armes. De nombreux camions chargés d’armes sont passés aux islamistes.
Des actes de sabotage se produisent sans cesse: Ainsi le capitaine Zemani attaqua le 5 juillet 1994 avec un hélicoptère la base militaire de Ain-Arnat, située à 300 km à l’est d’Alger; il détruisit quatre hélicoptères et un dépôt d’armes. Sa machine fut retrouvée près de Skikda dans une ferme; l’officier a depuis disparu.

Source : Der Spiegel, 12 janvier 1998 Traduction de l’allemand algeria-watch
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Message par Sphinx Sam 21 Nov - 13:01

le pouvoir totalitaire et anticonstitutionnel du DRS

« L’Algérie est gouvernée par 200 officiers de la Sécurité militaire », disait Michel Jobert, ex-ministre français des AE dans les années 70. C’est toujours le cas en 2007.

Depuis le soulèvement populaire d’octobre 1988 et l’ouverture politique de 1989, l’Algérie vit au rythme de la répression, du terrorisme, des massacres, des détournements et de la corruption de masse. Pendant que des Algériens pleurent et enterrent leurs morts durant ces années noires, quelques privilégiés amassent des fortunes colossales.

Que font nos services de sécurité ? Soit ils sont totalement incompétents. Soit ils sont eux-mêmes les instigateurs de la confusion et des crimes. Dans un cas comme dans l’autre, il faut les réorganiser.

Les méthodes des services secrets sont connues : infiltration, manipulation, désinformation, corruption, répression, enlèvements, torture, assassinats.

Les deux principaux responsables du DRS, Département renseignement et sécurité, ex-Sécurité militaire, sont en poste depuis 17 ans. L’un d’eux vient de décéder. Cette longévité est-elle normale ? Non.

Le DRS a autorité sur tous les services de sécurité : intérieur, extérieur, militaire, économique, diplomatique, police, gendarmerie. Est-ce normal de concentrer autant de pouvoir ? Non.

Le DRS exerce un pouvoir totalitaire et anticonstitutionnel. Les personnes ou les puissances qui protègent le système-DRS contrôlent par son intermédiaire tout le pays. Le DRS a parasité et étouffé toutes les institutions de la République algérienne. Derrière chaque responsable, « élu » ou nommé, se cache un officier du DRS, qui exerce un pouvoir occulte mais réel.

1/ Aucune candidature à une élection ni aucune nomination à un poste de haut-fonctionnaire ne se fait sans l’aval du DRS.

2/ Derrière chaque ministre, il y a un colonel du DRS qui contrôle tout, du recrutement d’une femme de ménage à la signature du contrat le plus sophistiqué. Il passe beaucoup de temps dans les bureaux du ministre et des hauts responsables pour s’informer, les intimider et les inhiber.

3/ Dans chaque wilaya, il y a un colonel du DRS qui contrôle le wali, les daïras et toutes les assemblées élues. Un autre colonel de la DCSA contrôle les militaires et les gendarmes.

4/ Dans chaque banque et entreprise publiques, il y a un officier du DRS qui contrôle tout, en particulier les comités de crédit, les signatures et les commissions sur les contrats.

5/ Dans toutes les ambassades, l’attaché militaire et les officiers, nommés par le DRS ont écrasé les diplomates et étouffé la voix de l’Algérie.

6/ Le parti du RND a été créé par le DRS, dirigé par des agents du DRS pour trafiquer les élections et semer la confusion et la zizanie entre les partis politiques.

7/ Le parti du FLN a été mis sous la coupe du DRS qui nomme et dégomme ses dirigeants, au gré de ses choix politiques.

8/ Le syndicat UGTA est sous le contrôle total du DRS qui a corrompu ses dirigeants.

9/ Toutes les élections sont contrôlées et trafiquées par le DRS. Toutes les candidatures aux élections sont filtrées par le DRS.

10/ Tous les partis d’opposition sont déstabilisés par les infiltrations et les manipulations du DRS.

11/ Toutes les organisations patronales sont sous la coupe du DRS pour protéger les intérêts de ses nombreux agents reconvertis dans les affaires.

12/ Tous les médias (télé, radio, presse écrite, internet) sont contrôlés par le DRS qui s’oppose à la création de télés et radios privés et élimine les journalistes libres.

13/ Tous les tribunaux et Cours de justice sont contrôlés par des officiers du DRS qui intimident et menacent les magistrats.

... Et la liste est longue...

Le pouvoir totalitaire et anticonstitutionnel du DRS a trop duré et affaiblit profondément les fondements de l’Etat algérien.

Grâce à la flambée du prix du pétrole, l’Algérie a apuré toutes ses dettes et cumule près de 100 milliards de $ de réserves de change. Mais, malgré cette embellie financière sans précédent, le pays est paralysé à cause de l’Etat-DRS. Le gouvernement est devenu incapable de réguler un simple commerce de pomme de terre ou de lait.

L’instauration d’un mode de gouvernance moderne et légitime passe par la dissolution immédiate du DRS et la réorganisation des services secrets, en prenant le soin de séparer les structures, les responsabilités et les tutelles, en leur imposant des contrôles parlementaires, et en les excluant de la sphère politique.

Toutes les institutions de l’Etat, et le secteur économique doivent être nettoyées des officiers, agents et noyaux du DRS, afin que les responsables civils exercent leurs fonctions en toute sérénité et autonomie.

Les accusations publiques et nominatives d’ex-officiers contre leurs supérieurs de détournement, enlèvement, tortures, assassinats et massacres, justifient l’engagement de poursuites judiciaires à leur encontre en Algérie même.

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Message par Sphinx Ven 25 Déc - 22:52

Mohamedvall Alghadi : «Il faut enquêter sur les horreurs du Polisario»

Pour Mohamedvall Alghadi, secrétaire général de l’Association mauritanienne «Mémoire et justice», il est nécessaire de constituer un tribunal international pour juger les atrocités commises par le Polisario à l’égard de ses victimes mauritaniennes.

ALM : En tant que porte-parole des victimes mauritaniennes du Polisario, quelles sont les injustices que vous avez subies par ce front ?

Mohamedvall Alghadi : Pour répondre à cette question, je me trouve obligé d’énumérer certains faits qui vont permettre aux gens de comprendre la teneur des horribles souffrances que nous avons vécues dans les camps. Nous étions un groupe de jeunes Mauritaniens, on a décidé de rejoindre le front Polisario pour différentes raisons. Après deux ans passés à Tindouf, on a eu la certitude que nous sommes venus au mauvais moment. Les différences ont commencé à apparaître dans les rangs du Polisario, et vu que le maintien de la direction du front dépendait de la cohésion de «la base» dans les camps, elle a été forcée de trouver d’autres problèmes pour détourner les regards sur ses divergences avec «la base».
Alors, elle a monté une pièce de théâtre en inventant la «grande conspiration» selon laquelle les Mauritaniens du Polisario sont des espions et dont la tâche essentielle est d’aider les forces mauritaniennes à détruire le Polisario de l’intérieur. Nous étions des boucs émissaires, et on nous a mis en prison où on a souffert de tortures physiques et psychologiques que je ne peux pas vous décrire. J’ai passé plus de sept ans enchaîné dans une cave sans protection contre le froid et la chaleur, avec des tortures quotidiennes par le feu. Après ma libération, j’ai été surpris de ma séparation de ma femme qui a été forcée d’épouser un autre. Le Polisario utilisait des méthodes de tortures semblables à celles que l’on voit dans les films d’horreur.

Que dites-vous de l’implication des services algériens dans vos tortures ?

Spoiler:

Qu’envisagez-vous pour faire écouter votre voix ?

Bien que nous sommes encore au début du chemin, nous sommes optimistes quant à nos capacités de se faire entendre dans le monde, parce que nous avons une affaire juste à défendre. Et nous avons la volonté de faire valoir nos droits. Nous sommes maintenant en train de préparer une liste de victimes et de bourreaux, ainsi que certains documents et photos pour appuyer notre cause et on va les remettre aux instances locales et internationales. Nous lançons aussi un appel aux personnes honnêtes dans ce monde pour nous appuyer afin de concrétiser la justice, indemniser les victimes et punir les bourreaux.

Quel message voulez-vous adresser à la communauté internationale ?

Nous souhaitons dire à la communauté internationale qu’il est temps de mettre un terme aux agissements du Polisario. Les atrocités commises par ce front à notre égard ne peuvent pas passer inaperçues. Alors, nous appelons à la création d’un tribunal international pour enquêter sur les horreurs du Polisario afin de traduire ces bourreaux devant la justice qui dira son dernier mot.


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Message par Sphinx Ven 25 Déc - 23:14

Interview du colonel Mohamed Samraoui au Quotidien d’Algérie

la jeunesse algérienne n´admettra jamais d´être écrasée indéfiniment.
Seule une poignée d’officiers a eu le courage de dire non à la politique d’éradication d’une partie de la population. Parmi les officiers en retraite, nous notons le général Benyellès. Parmi ceux d’active et qui ont préféré l’exil, on note quelques uns dont vous qui avez accepté de dénoncer publiquement l’horrible répression. Comment expliquez-vous ce silence de vos collègues devant cette horreur et leur acceptation pour certains de participer à ces crimes contre leur propre peuple ?
Il est très difficile de répondre à une question pareille, car au départ de nombreux officiers, sous officiers ou djounouds ignoraient totalement les desseins des généraux « Dafistes » et qu´en fait il s´agissait d´une politique d´éradication d´une partie de la population. La majorité des militaires croyaient qu´ils faisaient leur devoir en voyant les fondements de la république vaciller et qu´il fallait avant tout mettre un terme à l´anarchie qui allait s´emparer du pays et qui risquait de déstabiliser tout le Maghreb.
Avec l´arrivée de feu Mohamed Boudiaf un espoir est né, dans la mesure où par sa probité, son parcours historique irréprochable, sa non implication dans les magouilles du sérail et son désir de mettre sur rail les institutions du pays qui ont perdu toute crédibilité, il allait imposer une alternative durable.
Avec l´assassinat de Boudiaf, le refus d´envisager une solution politique à la crise et la poursuite de l´option du tout sécuritaire, il était devenu évident que le plan du général Khaled Nezzar consistait surtout au pourrissement de la situation pour que l´Armée soit l´actrice incontournable quant à la solution du drame algérien.
Voici quelques interprétations personnelles pouvant expliquer le silence des officiers face à cette ignoble tragédie.
En dehors du silence complice d´une catégorie d´officiers, qui au nom du principe « terroriste » a préparé des opérations extrêmement juteuses au terme desquelles des fortunes colossales ont été amassées, la plupart des militaires, à des degrés divers n´avaient pas pris conscience à temps des dégâts qui allaient être causés à la société algérienne,soit par endoctrinement, soit par manque de courage, soit par la peur de la perte des privilèges, soit aussi par les risques encourus, car ne l´oublions pas, de nombreux officiers et pas des moindres ont été mystérieusement éliminés, soit liquidés par le GIA, qui ne s´en prend curieusement qu´aux officiers récalcitrants, soit victimes d´accident de la circulation.
En tout cas dans cette tragédie, chacun répondra à sa conscience.
Vous êtes considéré, comme l’un des principaux opposants au régime d’Alger. Mais qu’en est-il de vos activités politiques?
Sans fausse modestie, je pense que les opposants qui se trouvent en Algérie et qui affrontent la dictature au quotidien ont plus de mérite que moi ; je pense particulièrement aux militants des droits de l´homme, aux syndicalistes libres, et ceux qui luttent contre les dérives du pouvoir depuis l´indépendance.
Quant à mes activités politiques, tant au niveau de RACHAD que du MAOL, elles sont malheureusement gelées depuis décembre 2007, suite à mon arrestation en Espagne. Les autorités allemandes m´ont également recommandé de cesser toute activité politique en attendant la régularisation de ma situation administrative. A ce jour je ne dispose ni d´un passeport ni d´aucune pièce d´identité, je suis en quelque sorte un « SDF » politique, mais cela ne m´empêchera pas de poursuivre le combat pour l´instauration d´un état de droit en Algérie.
En attendant, le juge espagnol vient de classer provisoirement le dossier, ce qui me pousse à plus d´optimisme quant à un éventuel règlement définitif de cette affaire qui m´a causé d´énormes préjudices.
Ce n’est un secret pour personne, que durant les années de sang, lorsqu’une violence inouïe provoquait des dizaines de milliers de morts et des bouleversements tragiques au sein des couches sociales les plus défavorisées, les acteurs les plus visibles, qui avaient interrompu le processus électoral, au prétexte de sauver la république, ont mis à profit cette période de troubles pour s’enrichir. De façon criminelle, du moins frauduleuse. Que pourriez-vous nous dire sur cette immense forfaiture ?
L´Algérie est le seul pays au monde où la rapine et les détournements se font en toute transparence !
Partout ailleurs les fortunes sont bâties sur plusieurs générations, alors qu´en Algérie, un simple fonctionnaire ou un simple comptable peut devenir milliardaire en l´espace de quelques mois, s´il a la chance de connaître ou de s´associer à un décideur.
Il suffit de lire la presse et recenser les scandales – qu´il est inutile d´énumérer tant la chose est devenue banale- pour constater l´ampleur des dégâts à tous les niveaux et dans tous les secteurs qui touchent à l´économie et aux finances.
Grave encore, c´est que même l´armée n´est pas épargnée par les scandales, puisque l´affaire BRC (nom de la firme américaine Brown and Root Candor, filiale de Halliburton dont l´ex-vice président US Dick Cheney et l´ancien secrétaire d´état à la défense Ronald Rumsfield sont des actionnaires) impliquait des officiers de l´ANP dans les atteintes à la sécurité de l´état ; l´affaire des MIG russes, une transaction conclue frauduleusement par des officiers véreux sans consultation ni procédure légale, qui se sont avérés inopérants et qu´il a fallu les remplacer par des équipements moins obsolètes.
Enfin, tout dernièrement l´implication d´un officier du DRS, en l´occurrence le colonel Khaled, dans l´affaire de corruption liée au projet de l´autoroute est-ouest, et dont les pots de vin touchés, sont hallucinants.
Il ne s´agit pas de faire un constat, il est hélas très amer, mais il faut absolument mettre un terme à ce nouvel état d´esprit qui se banalise dans la vie sociale algérienne, car à terme c´est la faillite programmée pour le pays. La lutte contre la corruption passe par une prise de conscience collective qui doit moraliser la vie publique et réhabiliter les audits et les inspections. Il faut des hommes intègres et compétents pour s´attaquer à ce fléau et mettre un terme à la course effrénée vers le gain facile, créant ainsi deux Algérie, celle de la caste qui gravite autour du pouvoir et celle des laisser pour compte que l´on assimilera à des terroristes à la moindre revendication.
Pensez-vous que toute la vérité sur les tragiques évènements qui ont précédé et suivi l’interruption du processus électoral, doit être sue et révélée au peuple algérien, ou pensez-vous, comme le souhaitent certains, que le peuple n’a pas besoin de savoir ?
.../...
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Personne à contacter Re: Accusations contre le Département de Renseignements et de La Sécurité

Message par Sphinx Ven 25 Déc - 23:15

Même si pour certains « toute vérité n´est pas bonne à dire », je suis un fervent partisan de la vérité, non pas pour pendre X ou Y ou pour réclamer vengeance comme quelques uns ont tendance à croire, mais uniquement par devoir pour les victimes, et pour la mémoire collective afin que de tels dérives ne se reproduisent plus jamais. Des erreurs ont été commises, parfois involontairement certes, mais il est impératif de révéler la vérité avant de tourner la page.
A titre d´exemple je citerai le cas de Abane Ramdane qui a été assassiné par ses frères d´armes alors que pendant près d´un demi siècle cette vérité a été cachée aux algériens qui avait toujours cru à la fable du « héros tombé au champ d´honneur ».
Des fautes ont été commises il n´y a aucun doute la dessus, il faut les assumer et demander pardon, c´est à cette seule condition que l´Algérie effacera les stigmates des années de sang.
Que pourriez-vous nous dire sur l’affaire des moines de Tibéhirine ?
Maintenant que certains dossiers touchant à cette affaire ont été déclassifiés en France, j´espère que la raison d´Etat ne sera pas invoquée pour faire obstruction à la volonté du juge dans sa quête vers la vérité.
Avant de répondre je voudrai saluer l´abnégation de Mr Armand Veilleux, dans son combat pour la défense de la mémoire des sept moines trappistes.
Maintenant que dire sur l´affaire elle-même ? L´équation est simple, même si elle présente plusieurs inconnues :
Si l´on tient compte des faits incontestables, les deux points essentiels sont, d´une part les moines ont été kidnappés par le GIA, et d´autre part Djamel Zitouni, l´émir du GIA à l´époque avait dans un communiqué revendiqué l´assassinat des moines.
Or Djamel Zitouni était un agent du DRS que manipulait le capitaine Hafid du CTRI de Blida, qui dépendait du colonel Djebbar, qui lui-même dépendait du général Smaïn Lamari. Faites la déduction et vous tombez sur le ou les commanditaires.
Si l´on ajoute les révélations de l´ex-adjudant Tigha (que je considère comme très crédibles) en tant que témoin oculaire, qui affirme que les moines avaient transité par le CTRI de Blida le soir de leur enlèvement, et que durant la même journée le général Smaïn Lamari avait tenu au niveau de ce centre une réunion avec le bras droit de Zitouni et que des véhicules ont été préparés pour des « opérations » dans la région, cela ne fait que renforcer mon sentiment que le kidnapping des moines était bien l´œuvre du DRS et qu´un événement/incident inattendu a précipité leur mort.
On a enfin les révélations, quoique tardives du général Buchwalter, qui était attaché militaire à l´ambassade de France au moment des faits, par conséquent très bien informé des manœuvres qui s´opéraient autour de l´affaire des moines, et qui méritent d´être examinées par la justice.
Une rumeur persistante, et même des révélations organisées, font état d’une laborieuse préparation de Monsieur Saïd Bouteflika pour succéder à son frère, à la tête de l’Etat algérien. Que pouvez-vous nous dire sur cela ?
Tant que cela reste au stade de rumeurs, il n’y a aucune inquiétude à se faire, mais les citoyens doivent se méfier car les décideurs ont pris la fâcheuse habitude de violer la constitution, comme ce fût le cas en novembre 2008 avec le droit au troisième mandat présidentiel.
Avec une assemblée illégitime, une administration rôdée dans la fraude et une police spécialisée dans la répression, tous les ingrédients sont réunis pour faire avaliser les projets du clan au pouvoir, et ce, au mépris de tout bon sens et au mépris surtout des algériens qui aspirent au changement.
De toute manière, dans les pays arabes la tentation est grande de ne céder le pouvoir qu´à sa progéniture ou à sa fratrie, l´exemple de la Syrie semble faire des émules puisque Saddam Hussein en Irak avant l´invasion US de 2003, préparait ses enfants Ouddei et Koussai, tout comme le « guide » libyen, ou le « rais » égyptien Hosni Moubarek qui veulent en faire autant.
A ce rythme nous aurons bientôt des « monarchies républicaines » dans pratiquement tous les états arabes, accélérant par voie de conséquence le recul en matière de démocratie et de libertés fondamentales.
Mr Saïd Bouteflika, comme tout autre citoyen algérien, est libre de créer son propre parti et d´être élu aux plus hautes fonctions de l´état si les algériens le décident, à condition qu´il soit élu lors d´un scrutin honnête et transparent et qu´il n´utilise ni les deniers ni les moyens de l´Etat.
Malheureusement, connaissant le fonctionnement du système en général et de l´administration en particulier, et connaissant la mentalité des décideurs, permettez moi d´avoir des doutes sur l´honnêteté d´un tel scrutin en Algérie.
Depuis quelque temps, on fait croire à l’opinion publique que l’actuel locataire d’El Mouradia a pris le dessus sur l’oligarchie militaire et sur les chefs des « services » et que ces derniers sont « sous sa botte ». La dernière interview du général Benyellès, semble aller dans le même sens. En tant que connaisseur des rouages du commandement militaire, croyez-vous vraiment à cette hypothèse ? Que l’armée ne détient plus le pouvoir réel ?

Lorsqu´on dispose d´une presse aux ordres, et que l´on a un talent indéniable dans l´art de la manipulation, on peut faire tout croire au peuple.
Bouteflika, quoique habile manœuvrier, ne peut en aucun cas se défaire de l´ascendance des marionnettistes. A-t-il réellement le pouvoir de démettre le général Toufik qui est à la tête du DRS depuis bientôt vingt ans ? Certainement pas !
Peut-il modifier la constitution sans l´aval de l´institution militaire ? Sûrement pas ?
En ce moment nous assistons à une sorte de consensus où chacun trouve son compte tant que le baril de pétrole reste à un niveau relativement élevé. En tout cas une chose est évidente, les anciens du MALG et leur clientèle détiennent les postes clés au niveau des rouages de l´Etat et cette situation risque encore de durer puisque le statu quo arrange tout ceux qui continuent à traire la « vache Algérie ».
Voila pourquoi le changement doit obligatoirement passer par la dissolution du DRS et la refonte des services avec une nouvelle doctrine, de nouvelles missions et attributions et surtout un contrôle de ces institutions.
Notre pays doit évidemment posséder un organe de renseignement, comme tous les autres pays du monde qui se respectent, mais son action doit être exclusivement orientée sur les objectifs vitaux (missions de contre-espionnage, atteintes à l´économie, protection des secrets, etc…) et ne pas s´immiscer dans les affaires de politique intérieure (surveillance des partis par exemple), dans les affaires de gestion courante (notamment dans les gestions des communes, désignation de gestionnaires, attributions de marchés ou de prêts, etc…). La liberté individuelle doit être garantie et aucun citoyen algérien ne doit être enlevé, détenu au secret ou mis sous écoute sans une réquisition de la justice.
C´est cela le changement avec un retour à la souveraineté populaire, où les élus seront choisis librement, et où les différents pouvoirs seront séparés.
Tant que la justice dépend de l´exécutif et que le juge obéit aux directives « venues d´en haut », il est impossible de songer à une amorce de changement ; Il est donc fondamental de procéder à l´émergence d´une véritable démocratie qui soit en parfaite harmonie avec nos valeurs et non continuer dans la démagogie avec une démocratie de façade, des députés imposés, un contrôle totalement absent, une presse et une justice aux ordres, une police apte à réprimer tous azimuts et le comble dans tout cela un état d´urgence en vigueur depuis 1992 sous le prétexte sacro-saint de la lutte contre le terrorisme.

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Message par Sphinx Ven 25 Déc - 23:15

Désolé de ne pas partager la thèse selon laquelle l´armée ne détient plus le pouvoir, et je ne serai convaincu du contraire que lorsque les militaires retourneront à leurs casernes et ne se limitent qu´à leurs obligations constitutionnelles.
Pour l´instant la tâche est encore ardue, car nos décideurs qui ont surfé sur de nombreux courants idéologiques depuis l´indépendance – socialisme, islamisme, libéralisme – sont dépourvus de culture démocratique et ne peuvent concevoir des critiques et encore moins envisager une quelconque remise en cause.
Ne pensiez-vous pas que les « événements » tragiques du 5 octobre 88 auraient pu constituer un tournant décisif, pour faire entrer l’Algérie dans l’ère de la véritable démocratie à l’instar des pays de l’Europe de l’Est, si le régime avait eu le courage de faire son autocritique, pour ne pas dire son mea-culpa, comme l’ont fait d’autres régimes militaires en Amérique latine par exemple (Videla après la débâcle des Malouines ou Pinochet après l’échec de son référendum d’octobre 88) ?

Je dirai plutôt qu´octobre 1988 fut beaucoup plus une péripétie qu´un tournant décisif, car contrairement au printemps berbère par exemple, ces évènements n´ont rien de spontané, il s´agissait d´une manœuvre du pouvoir – après un déséquilibre des forces en présence- visant à se débarrasser de l´héritage du FLN. En se débarrassant de quelques caciques et après une purge en règle au sein de l´ANP entre 1985 et 1987, les « déserteurs de l´armée française » ont saisi l´opportunité avec la fragilisation du président Chadli (déjà très amoindri par son niveau intellectuel, diminué par son niveau politique, et connu pour sa paresse légendaire) pour verrouiller tous les secteurs sensibles et noyauter l´ensemble des institutions, le seul bémol à leur plan est qu´ils avaient sous-estimé l´impact et la capacité du FIS sur la population profondément attachée à ses valeurs, c´est pourquoi ils ont choisi de renouer avec une certaine élite qu´ils combattaient brutalement quelques mois plus tôt, afin de créer un front anti-islamiste incarné en 1992 par le CNSA.
Cependant, il est honnête de souligner que les militants des droits de l´homme, les démocrates et la « gauche » en général, avaient réussi en octobre 1988 à ébranler le pouvoir, incapable de maîtriser un processus qu´il a lui-même initié, et qui a dû dans la précipitation se résoudre à ouvrir le champs politique, alors qu´il n´envisageait au départ que la permission de « sensibilités » au sein du FLN.
Je me permets aussi d´ajouter que la contestation au pouvoir en place n´a jamais cessé depuis 1962, l´histoire de l´Algérie contemporaine est jalonnée de luttes contre le despotisme symbolisé par le parti unique, avec notamment les démissions successives de Ferhat Abbas, Benyoucef Benkhedda, puis la création du FFS en 1963 suivi de nombreux autres partis s´opposant à la dictature qui s´était installée durablement (PRS de Boudiaf, MDRA de Krim Belkacem et Slimane Amirat,…), printemps berbère en Kabylie en 1980, Novembre 1986 émeutes à Constantine et Sétif, Octobre 1988, Ghardaïa 1987, Tizi-Ouzou 2001, ….
Les algériens ont affaire à un régime autiste, basé sur une politique répressive, ne tolérant aucune opposition, et qui fait fi de la volonté d´émancipation de tout un peuple, réduit à la misère, à la marginalisation et à l´asservissement.
Aucune comparaison n´est possible entre les généraux Videla ou Pinochet et nos « ex sous officiers de l´armée française », comme il n´y a aucune comparaison entre les généraux latino-américains qui reconnaissent leurs erreurs et qui s´acquittent à les réparer et nos soudards qui sont insensibles à la souffrance de leurs concitoyens.
Le MAOL montre des signes de regain d’activité, notamment par la réactivation de son espace internet, après quelques années d’hibernation. Que pourriez-vous nous dire sur ce sujet?
J´ai mis un terme à mes activités au sein du MAOL depuis que j´ai opté pour la lutte politique avec le mouvement RACHAD en avril 2007, mais je puis vous dire que les militaires du MAOL sont des enfants dignes de l´Algérie, qui militent avec bravoure et abnégation en vue de consacrer les aspirations légitimes des algériens, à savoir, la justice, la paix, la liberté et le recouvrement de la souveraineté populaire.
Quelle est votre appréciation de l’Appel du 19 mars 2009 ?
Il est évident que j´adhère pleinement à cette initiative louable, qui mérite d´être encouragée et portée à l´attention de tous les citoyens sans aucun préjugé idéologique. L´idée même de rassembler toutes les forces sans exclusive est à mon avis un impératif noble, car le changement tant attendu passe obligatoirement par l´union de tous les algériens autour d´un minimum commun pour chasser les imposteurs et redresser la situation avant qu´elle ne devienne irrémédiable.
Les divisions et les zizanies n´ont que trop duré, et ce, au seul profit d´une caste au pouvoir qui pille nos richesses et qui nous précipite vers la médiocrité.
J´espère sincèrement que cet appel soit entendu et que l´on ne s´arrête pas uniquement aux constats, l´heure est venu de passer à l´action. Comme en médecine, le diagnostic est connu, il suffit maintenant à l´opposition de s´entendre sur le traitement pour éviter que la maladie ne se propage, risquant d´aboutir à une amputation, voire au décès. A nous d´agir avant qu´il ne soit trop tard car il n´y a rien à attendre de ce pouvoir ; Et n´ayons pas peur de prendre nos responsabilités, sinon le changement se fera sans nous avec le risque d´une violence certaine, la jeunesse algérienne n´admettra jamais d´être écrasée indéfiniment.
Etes-vous d’accord sur le rôle de l’institution militaire durant la phase de transition, tel que préconisé par cet Appel ?
L´armée doit en toute circonstance observer une neutralité, ceux qui seraient tentés par la politique – et c´est leur droit le plus absolu- doivent renoncer au port de l´uniforme.
L´armée algérienne, de part son passé et le rôle qu´elle a de tout temps joué, devra se désengager totalement de la sphère politique, une fois la période de transition terminée et les nouvelles institutions – élues démocratiquement- mises en place.
Elle veillera aux dispositions constitutionnelles et n´interviendra qu´en cas de circonstances extrêmes ; si un parti refuse l´alternance ou si un autre parti souhaite la partition de l´Algérie par exemple.
En tout cas je ne vois aucun désaccord fondamental par rapport à ce qui est recommandé dans l´appel du 19 mars.
Pensez-vous qu’il existe une possibilité que de jeunes officiers de l’armée algérienne puissent sortir de la logique despotique de l’oligarchie militaro-financière, et initier avec la classe intellectuelle et politique représentative, une dynamique pour un changement pacifique du système et une véritable démocratisation de la vie politique?

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Message par Sphinx Ven 25 Déc - 23:17

Une telle possibilité n´est pas à écarter, je reste persuadé qu´il y a des officiers qui ont à la fois la conscience et la sagesse nécessaires pour prendre du recul et admettre que la démocratie de façade inaugurée à la suite de l´interruption du processus électoral en janvier 1992, ne peut en aucun cas constituer une alternative viable pour le système, qui doit sa survie grâce aux soutiens des pays occidentaux avec qui il entretient des rapports de vassalité (notamment dans la lutte contre l´immigration clandestine, et la « global war on terrorism ») et au prix élevé du pétrole qui assure une paix sociale précaire et des recettes assez substantielles pour équilibrer les déficits.
Il y a quand même une double interrogation qu´il va falloir élucider ; la première est relative à la médiocrité ambiante, donc il est légitime de se poser la question de savoir si des jeunes officiers universitaires sont capables de se hisser au niveau que leur octroie leur statut et s´ils sont prêts à accepter le challenge.
La seconde question est de savoir si des officiers ayant goûté au pouvoir et aux gains faciles, seraient prêts de renoncer à ces privilèges pour engager une dynamique de changement.
Comme je l´ai dit plus haut, la jeunesse algérienne ne restera pas impassible et finira tôt ou tard par se défaire de ses liens de soumissions.
Les émeutes et les violences quasi quotidiennes sont là pour leur rappeler qu’eux aussi doivent s´impliquer au sauvetage de l´Algérie pour éviter d´être jugés et condamnés par l´histoire.
En théorie, tout le monde parle de la nécessité d’un changement radical et pacifique du système politique. Mais en pratique, les personnalités politiques de ce qui reste de la véritable opposition n’arrivent pas à s’entendre sur le plus petit dénominateur commun. Comment expliquez-vous cela ?
L´explication la plus rationnelle à ce phénomène de discorde entre les différents représentants des courants politiques est dû principalement au travail de sape exercé par le DRS pour émietter la société algérienne en enracinant la haine et la méfiance entre les citoyens. C´était la politique du « diviser pour régner », chère à tous les despotes.
Evidemment lorsque pendant plus de dix ans les représentants de la société civile subissent le matraquage médiatique incessant que les « barbus » veulent les exterminer et qu´inversement les islamistes enduraient une politique ouverte d´éradication, il va de soi que la haine et la méfiance cohabitent et poussent les uns et les autres à rejeter systématiquement tout rapprochement ou toute entente, même si tous s´accordent sur la nécessité de finir avec le pouvoir corrompu.
Face à la menace populaire le système a trouvé une parade qui semble donner ses fruits, puisque l´émiettement de la société favorise les desseins du pouvoir, et ceci a été remarqué en de nombreuses occasions. Dresser les algériens les uns contre les autres est désormais une stratégie très affectionnée par ceux qui continuent à enfoncer les algériens dans le chaos et le malheur, puisque cette « arme » de la division, utilisée dans les années 1970 pour opposer arabisants et francisants, a été reproduite dans les années 1980 pour confronter les islamistes aux démocrates et aujourd´hui pour exacerber les tensions ethniques ou tribales (chaambas contre mozabites, kabyles contre arabes, …).
Il s´agit de ne plus tomber dans ce piège, car l´Algérie appartient à tous les algériens et il leur appartient de revaloriser la notion de respect. On peut ne pas être d´accord sur un programme ou sur un choix sans pour autant être des ennemis, ou vouloir à tout prix réduire au silence celui ou celle avec qui on n´est pas d´accord. C´est justement ce devoir que doivent s´imposer les dirigeants de l´appel du 19 mars pour rassembler le maximum d´algériens autour de cette initiative, les aider à surmonter leurs différends et les sensibiliser sur l´adhésion à ce « dénominateur commun ».
Etes-vous prêt, en tant que figure de l’opposition réelle à ce régime illégitime, à rejoindre à l’avenir un éventuel front national du changement, sur la base d’un compromis politique clair entre toutes les forces politiques représentatives en vue de l’instauration d’un véritable Etat de Droit ?
Après avoir tout sacrifié pour que les algériens se débarrassent des parasites qui les gouvernent, retrouvent leur dignité perdue et que s´édifie un état de droit basé sur nos valeurs telles que prônées par la déclaration du 1er Novembre 1954, je n´ai pas à rejoindre un éventuel front national puisque je m´y trouve déjà.
L´objectif pour lequel je me bats, est et a été toujours le changement radical par les voies pacifiques jusqu´au recouvrement de notre liberté, de notre dignité et de notre souveraineté usurpée.
Comment envisagez-vous l’avenir pour notre pays ?
Seul Dieu peut répondre à cette question. Le professeur Addi El Houari y voit les germes d´une « Somalisation », et il n´a pas tout à fait tort, car une chute des prix du pétrole précipiterait l´économie du pays vers la faillite et aggraverait les tensions sociales qui pourraient mener le pays vers une catastrophe.
Je ne souhaite pas ce scénario aux algériens, mais l´incapacité manifeste des pouvoirs publics à résoudre certains problèmes du quotidien (chômage, emploi, précarité sanitaire, niveau éducatif, lutte contre la corruption,…) alors que les caisses de l´état sont pleines, me laisse un peu dubitatif.
Un dernier mot ?
Merci de m´avoir permis de m´exprimer et je souhaite aux dirigeants de l´appel du 19 mars, ainsi qu´à tous ceux qui luttent pour l´instauration d´une deuxième république, de poursuivre dans la voie que nos glorieux martyrs nous ont tracé. Grâce à l´effort de tous, le train sera remis sur les rails et que l´année 2010 soit une année de paix, de bonheur et de joie pour les algériens, qui doivent s´inspirer de nos vaillants footballeurs – que je félicite au passage pour leur esprit combatif et une qualification hautement méritée- pour s´unir, se mobiliser et exiger le départ des imposteurs.

(Posté le 13 décembre 2009)

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Message par Syfou Jeu 21 Jan - 14:41

Des militants favorables au plan d'autonomie arrêtés par le DRS :

(Publié le 07:01:10)
C’est une information qui au premier abord pourrait paraître anodine, mais en réalité, elle revêt une importance capitale à l’aube de la possible reprise des pourparlers informels entre le Maroc et le front Polisario.

En effet, selon des sources proches de la direction du Front Polisario, les services de renseignements algériens, le DRS (Département Renseignement & Sécurité) auraient procédé mardi dans la nuit à l’arrestation de membres du Front Polisario qui avaient ouvertement manifesté leur sympathie au plan de règlement marocain du conflit du Sahara, et qui seraient des proches de Ahmedou Ould Souilem, ancien N° 2 de la diplomatie du Front Polisario, fraîchement rentré au Maroc (lien) , et plutôt volubile quant aux « débordements » effectués par la direction du mouvement de guérilla. Suite à l’entrée en scène du mouvement dissident du Polisario Khat Achahid (La ligne du martyr) il ya près d’une semaine, ces arrestations viennent confirmer le désir de l’Algérie d’étouffer dans l’œuf toute velléité de la part des habitants des camps d’adhérer au plan de règlement proposé par le Maroc.

A un moment où les relations entre les deux pays voisins sont extrêmement dégradées, cette crispation algérienne à l’égard du Maroc risque d’avoir des répercussions négatives sur l’ensemble de la région et le combat feutré que se livrent les frères ennemis risque de changer de forme…

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Message par Syfou Ven 19 Mar - 14:27

L'affaire Mécili

[...] Cette arrestation relance une affaire d'État vieille de vingt ans que l'on croyait à jamais étouffée. L'élimination de Mécili avait été imputée aux services secrets algériens. Son assassin présumé, un certain Abdelmalek Amellou, avait été interpellé en juin 1987, soit deux mois après les faits, par la police française. [...] Mohamed Ziane Hassani, haut fonctionnaire au ministère algérien des Affaires étrangères, a été arrêté par la police française, le 14 août, à l'aéroport de Marseille-Marignane. Soupçonné d'être le commanditaire de l'assassinat, en avril 1987, d'Ali André Mécili, avocat et farouche opposant au régime d'Alger, Mohamed Ziane Hassani faisait l'objet d'un mandat d'arrêt émis par la justice française en décembre 2007. [...] L'affaire Mécili n'est pas close,Algérie, Politique. Jeuneafrique.com. [...]

*Mohamed Ziane Hassani, haut fonctionnaire au ministère algérien des Affaires étrangères, a été arrêté par la police française, le 14 août, à l'aéroport de Marseille-Marignane. Soupçonné d'être le commanditaire de l'assassinat, en avril 1987, d'Ali André Mécili, avocat et farouche opposant au régime d'Alger, Mohamed Ziane Hassani faisait l'objet d'un mandat d'arrêt émis par la justice française en décembre 2007. Mis en examen par le juge Baudouin Thouvenot, magistrat instructeur, Hassani a plaidé la confusion avec un homonyme. En vain.
Cette arrestation relance une affaire d'État vieille de vingt ans que l'on croyait à jamais étouffée. L'élimination de Mécili avait été imputée aux services secrets algériens. Son assassin présumé, un certain Abdelmalek Amellou, avait été interpellé en juin 1987, soit deux mois après les faits, par la police française. Il est curieusement relâché sur ordre de Charles Pasqua, alors ministre de l'Intérieur, puis expulsé vers l'Algérie. La veuve de l'avocat, qui s'était constituée partie civile, crie au complot et dénonce le laxisme de la justice française au nom de la raison d'État. Le Front des forces socialistes (FFS, opposition) et son président, Hocine Aït Ahmed, auteur en 1989 d'un livre sur l'assassinat de son compagnon de lutte (réédité en 2007 chez La Découverte), accusent les autorités algériennes d'avoir commandité l'assassinat et le gouvernement français de garantir l'impunité aux meurtriers et au donneur d'ordre. L'interpellation et la mise en examen de Hassani n'ont provoqué aucune réaction officielle à Alger, mais la presse indépendante s'est interrogée sur cette nouvelle cabale contre un Algérien titulaire d'un passeport diplomatique, dénonçant l'absence de réaction du gouvernement d'Ahmed Ouyahia. Quant à Hocine Aït Ahmed, au-delà de la satisfaction née de la mise en examen de Hassani, il espère que justice sera enfin rendue.
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Message par Syfou Ven 19 Mar - 14:33

Samraoui fait machine arrière

[...] Principal témoin à charge dans l'affaire de l'assassinat à Paris, le 7 avril 1987, de l'opposant algérien Ali André Mecili, l'ancien colonel des services secrets Mohamed Samraoui s'est rétracté, le 4 juin dernier, lors d'une confrontation avec celui qu'il accusait jusque-là&thinsp. [...] Mohamed Ziane Hasseni a toujours nié une quelconque implication dans les faits et affirme qu'on le confond avec un quasi-homonyme, Rachid Hassani. Le diplomate avait été incarcéré en août 2008, puis mis en examen sur la foi du témoignage du colonel félon, qui s'appuyait sur une photo de lui, soumise par un journaliste français enquêtant sur l'affaire. [...] . Mohamed Ziane Hasseni, directeur du protocole au ministère algérien des Affaires étrangères. [...]

Source:Jeuneafrique.com
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Message par Sphinx Mar 23 Mar - 23:26

L'enquête sur la mort du général Saïdi Fodil crée une tension au sommet de l'Etat

Pour rappel, le président avait décidé récemment de mettre en place cette «Commission d’enquête autonome», composée de plusieurs magistrats et procureurs civils et militaires en vue de rouvrir certains dossiers et affaires d’assassinats qui ont marqué la décennie noire notamment ceux de feu Mohammed Boudiaf ou encore du Général Fodil Saidi.
Le but serait de connaître le rôle joué par les différents chefs de départements et organes affilié au DRS, comme le département du contre espionnage et de la sécurité intérieure , et le département de la sécurité de l'armée.

Le général Fodil Saidi ancien patron de la DDSE (département de la sécurité extérieure), qui s'est vu limoger arbitrairement de la tête de la DDSE pour ensuite être nommé a un poste moindre, celui de chef de la quatrième région militaire, fut victime d'un attentat qui lui avait coûté la vie et celle d'une dizaine de militaires qui l'accompagnaient, sur une route déserte de la région de Ourgla en 1996.

Ce premier rapport a été établi par deux magistrats, dont l’un de la direction de la justice militaire, à destination des services présidentiels et dans lequel figurent deux témoignages d'une très grande importance. Le premier est celui d'un ex agent du DRS, franco-algérien, résidant à Qatar depuis quelques années, et qui prétend avoir fait partie d'une unité secrète au sein des services de renseignements algériens, cette même unité qui aurait été impliquée dans l'affaire Boudiaf, Saidi, et d'autres affaires du même calibre dans les années 1990. Le second témoignage est celui d'un très haut gradé du ministère de la Défense nationale à la retraite est dont le témoignage aurait confirmé effectivement l'existence de cet organisme.
Dans sa déposition l'ex agent du DRS aurait désigné le général de corps d'armée Mohamed Mediène (Tawfik) chef du Département du renseignement et de la sécurité, et l'ancien patron du contre espionnage le général Smain Lamari comme les responsables hiérarchiques de cette fameuse unité qui regrouperait, selon lui, entre 250 jusqu'à 300 agents triés sur le volet, des agents formés aux techniques de renseignements et d'interventions les plus pointues.
Le témoin à confirmé lors de son audition par les deux magistrats la participation de cette unité à l'opération de planification et d'exécution qui se solda par la mort de l'ancien chef de la DDSE (direction de la documentation et de la sécurité extérieure).
L'ex agent du DRS aurait identifié le général Tartag Bachir du (DRS) alors colonel a l’époque, comme étant le chef du bras armé de cet organisme secret. D’autres noms d'agents opérationnels des renseignements militaires ayants servi sous les ordres du général Tertag sont venus compléter la liste des mis en causes dans l’affaire du général Saidi dont Mohamed Alili, Louenes Sadki , Houari Benhamou dit (le fixe) appartenant tous a la DCSA (direction centrale de la sécurité de l'armée), les désignant comme étant des chefs de groupes opérationnels au sein de l'unité en question.
Dans la même déposition l’ancien agent des services aurait validé la première liste établie par la commission d’enquête, et qui engageait la responsabilité des agents du contre espionnage impliqués dans cette affaire. Dans cette liste, on trouve les noms d'agents opérationnels dont certains ont reconnu avoir été dans les années 90 a plusieurs reprises en contact avec les agents chefs de réseaux de cette unité.
Une liste de plus d’une cinquantaine de nouveaux agents appartenant a cette unité devrait être mise a jour dit-il dans quelque temps.
Le second témoignage est celui d’un haut gradé de l’armée à la retraite proche de la sphère présidentielle, et qui dans sa déposition a incriminé une branche des services secrets (DRS) dans ce qu’il a appelé la création d’un Etat au sein de l’Etat.
L’officier supérieur aurait dit-on sollicité le témoignage de l’ancien chef d'état-major de l’armée, le général Khaled Nezzar.
Le chef des services secrets algériens a immédiatement réagi.
Quatre officiers du DRS se sont déplacés hier lundi au siège de la Présidence où ils ont rencontré le premier responsable des services de renseignements auprés du cabinet presidentiel de Bouteflika le général Nadjib, en présense de Said Bouteflika et quelques fonctinnaires de la présidence. Ils ont demandé à interroger dans leur locaux sis au centre principal operationnel (Antar) sis à Ben-Aknoun l'ex agent du DRS franco-algerien installé au Quatar et qui à déposé auprés du procureur militaire et civil sur l'affaire Saidi . Said Bouteflika a fait comprendre à la deléguation du DRS que la Présidence tient à protéger le dit agent durant toute la procédure.
Un rendez vous est prévu demain jeudi entre les representants des deux camps .

L'affaire prend une trés serieuse tournure, un bras de fer entre le DRS et la Présidence.

A.F.
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Message par Syfou Mer 31 Mar - 16:18

Realité d'AQMI au Maghreb : Quand le DRS-DST de Tewfik , Sarkozy et Obama revent de revendre le gaz algerien aux chinois

Londres – Alger – Agence Quds-Press : un ancien diplomate et homme politique actuel de l’opposition algérienne a jeté des doutes sur la signification des informations abordées par les autorités algériennes,concernant le danger du terrorisme au Sahel et au Sahara, et a qualifié les nombreux rapports à propos du danger d’ Al-Qaida dans la région de « désinformation » destinée à fournir une couverture sécuritaire pour deployer les forces américaines dans la région, et d’« épouvantail sécuritaire » pour justifier les politiques existantes.

Zitout à Quds-Press : Les services secrets algériens ont infiltré les groupes « terroristes» du Sahara

Zitout à Quds-Press : Les services secrets algériens ont infiltré les groupes « terroristes» du Sahara

Dans une interview exclusive à Quds Press, l’ancien diplomate et co-fondateur du mouvement d'opposition algérienne « Rachad », Mohamed Larbi Zitout, a accusé les services secrets algériens nommement le DRS de « tromperie et desinformation » a propos de la guerre contre le terrorisme, et a indiqué que cela faisait partie d’une politique plus large, y compris d'implanter les forces américains dans la région. Il a affirmé: «Il y a beaucoup d’exagération de la menace terroriste dans le Sahel et le Sahara.
Les informations diffusées à ce sujet sont faites de beaucoup de « tromperie et desinformation » par les services secrets algériens, qui s’efforcent de créer un environnement propice à réunir les forces américaines dans la région, en accord avec la doctrine américaine que le terrorisme doit être combattu et éradiqué partout où il se trouve, afin qu'il n’atteigne plus New York. "

Selon Zitout, le problème s’inscrit dans une stratégie sécuritaire plus large : « exagerer et Répandre l'alarme au sujet du terrorisme dans le Sahel et du Sahara est une stratégie des services secrets militaires -DRS-(je ne dirai pas de l'ensemble du régime algérien, parce qu'il ya des factions dans le régime qui ne comprennent pas la réalité de ce qui se passe dans le Sahara, et beaucoup de ce qui s'y passe est sciemment enveloppé
d’obscurité.) C'est parce que les groupes armés qui se trouvent dans cette région ont été pour la plupart fabriqués par les services secrets algériens à plusieurs fins, dont les plus importantes sont les suivantes :

1. La stratégie du DRS de maintien de la peur du terrorisme afin de continuer à justifier les politiques qui oppresse la société algérienne, et se pereniser illegalement au pouvoir 2. Faire pression sur les états voisins faibles et les états qui ont des intérêts dans la région,et se vanter de defendre l’Europe de la menace terroriste en provenance de la rive sud de la Méditerranée.
3. s'appuyer sur les forces américaines pour défendre le régime dans le cas d’un soulèvement populaire.

Il a ajouté : « A cela s’ajoute le trafic de stupéfiants qui, selon des rapports américains confirmés, a rapporté plus d’un milliard et demi de dollars par an ces dernières années. C’est une énorme source financière pour certains officiers gradés dans les services secrets algériens, qui se trouvent au cœur des groupes armés dans le Sahara et leur fournissent soutien, conseil et protection. »

Zitout a accusé les autorités algériennes de cacher la personne responsable de l’enlèvement des touristes germaniques (33 touristes d’Allemagne, d’Espagne et de Suisse enlevés en 2003 et libérés après le paiement d’une rançon énorme, environ 10 millions d’euros d’après certaines sources), à savoir Abderrazak El Para, et l'ex chef du GSPC Hassan Hattab, et a lancè un defi les autorites algeriennes de faire un un procès équitable pour El Para en présence des observateurs des droits de l’homme : « La preuve que les groupes armés dans le Sahel et du Sahara sont principalement liés aux services secrets algériens, c’est Abderrazak El Para'qui a kidnappé les touristes allemands vit actuellement dans un appartement de l'Hôtel Mouflon d'Or au cœur de Benaknoun à Alger, a côté de l’ex-leader de groupe armé repenti, Hassan Hattab. Je défie les autorités algériennes ouvertement d’ amener Abderrazak El Para devant un tribunal en présence d’observateurs nationaux et internationaux des droits de l'homme ».

La semaine précédente, l'Algérie a accueilli le Sommet du Sahel réunissant le Mali, le Burkina Faso, la Libye, la Mauritanie, le Niger et le Tchad, ainsi que l'Algérie, pour étudier la réalité de la situation sécuritaire dans la région et reconstruire une alliance sécuritaire pour combattre «l’alliance existant entre Al-Qaïda et les réseaux criminels dans la région. »

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Message par Syfou Lun 9 Aoû - 22:34

Germaneau : la main de l'Algérie dans le fiasco militaire français

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Anthropologue britannique, spécialiste reconnu de la zone sahélienne, Jeremy Keenan affirme dans cet article que c'est la Sécurité militaire algérienne qui a conduit la France dans le fiasco de son opération militaire du 22 juillet au Mali, destiné à sauver l'otage Michel Germaneau. Selon lui, l'armée algérienne a participé à l'une des deux opérations conduites ce jour-là, tout en sachant que l'otage français ne s'y trouvait pas ou plus.

Les accusations portées par Jeremy Keenan contre la Direction du renseignement et de la sécurité (DRS) d'Algérie rejoignent les doutes exprimés par certains responsables français pour qui Al Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi) « avance au gré des intérêts du pouvoir algérien ». Ce qui n'a pas empêché, selon l'auteur, le gouvernement français de tomber dans un piège lourd de conséquences.


Nous avons traduit cet article, initialement diffusé par le site anglophone d'Al Jazeera, avec son autorisation, car il apporte de nombreux éléments d'information, et pose de sérieuses questions sur une opération toujours entourée de beaucoup de mystère.

Le raid français au Mali, le 22 juillet, en vue de libérer l'otage français capturé dans le nord du Niger en avril, et qui était détenu par Al Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi), a été un désastre absolu. Il est clair, depuis cette date, que la France, la Mauritanie et l'Algérie, ont tout fait pour camoufler ce qui s'est réellement passé.

Après le silence initial de la France, une série de communiqués et d'informations de presse ont donné une version de plus en plus trompeuse de ce qui s'est réellement passé. La version officielle « aseptisée », ou « mauritanisée » des faits ressemble à une œuvre de fiction.

Elle affirme que la Mauritanie a été informée par des services de renseignement occidentaux du fait que l'Aqmi se préparait à une attaque de son territoire le 28 juillet. Le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz aurait alors prévenu Paris qu'il préparait une opération au-delà de ses frontières contre l'Aqmi, et il se trouvait à l'Elysée le 13 juillet [à l'occasion d'une rencontre franco-africaine, ndlr] au lendemain d'un ultimatum de l'Aqmi à la France, jurant de tuer Germaneau le 26 juillet si ses demandes (jamais spécifiées) n'étaient pas satisfaites.

Les Mauritaniens, aidés par les Français, affirment avoir découvert un campement jusque-là inconnu d'une cellule de l'Aqmi, dans le désert malien, à 150 km de la frontière mauritanienne. Des sources franco-mauritaniennes affirment que des photos indiquent que Germaneau pourrait s'y trouver. La France décide alors d'envoyer vingt ou trente de ses forces spéciales (commandement des opérations spéciales, COS), y compris des agents du renseignement, pour accompagner les groupes spéciaux d'intervention mauritaniens pendant l'attaque.

Toujours selon cette version, la force franco-mauritanienne serait partie d'une base près de la frontière entre le Mali et la Mauritanie. L'attaque a eu lieu à l'aube, et il n'y avait aucune trace de Germaneau. Six « terroristes » de l'Aqmi ont été tués et l'opération a été conclue.

La version « officielle » souligne qu'il n'y a pas eu d'opération aérienne, que cela ne concernait pas la localité de Tessalit, et qu'aucune assistance américaine en renseignement n'a été apportée comme cela a pu être dit par ailleurs.

Mais, une source mauritanienne fiable m'a indiqué par la suite que le camp attaqué n'était pas une base de l'Aqmi, mais seulement un bivouac de trafiquants.

Un « nuage de fumée » pour une opération politiquement sensible

Que s'est-il réellement passé ? Il devient de plus en plus évident que ce qui s'est passé a non seulement été embelli, mais a servi de leurre à une opération bien plus sérieuse et politiquement sensible près de Tessalit.

De fait, peu après le raid du 22 juillet, une dépêche AFP de Bamako a indiqué que l'opération contre le camp de l'Aqmi dans le nord-ouest du Mali n'était qu'un « nuage de fumée… Quelque part dans le vaste désert, une autre opération est en cours », ajoutant que des forces d'autres pays de la région y participaient.

Les premières informations que j'ai reçues de la région, de sources régionales bien placées, peu après midi le 22 juillet, m'indiquaient qu'il y avait eu une intense activité aérienne autour de Tessalit pendant la nuit et la matinée, et que les Algériens, appuyés par les COS français, avaient conduit une attaque dans les montagnes voisines de Tigharghar en vue de libérer Germaneau.

Tessalit est une ancienne base militaire française modeste de l'époque coloniale. Son aéroport est toujours opérationnel, qui a même été utilisé récemment par les forces spéciales américaines et pour des vols militaires ou privés. Mes sources m'ont indiqué qu'on avait pu entendre des tirs, que six « terroristes » avaient été tués, quatre mis en fuite ou blessés, et que Germaneau pourrait avoir été exécuté par ses ravisseurs au début de l'assaut.

Des sources fiables à Tessalit m'ont confirmé qu'en contradiction avec le récit franco-mauritanien, des avions et des hélicoptères ont bien été actifs sur l'aéroport de Tessalit, et qu'il n'y avait aucun signe de présence mauritanienne.

Le 14 mai, dernière « preuve de vie » de Michel Germaneau

Cette information peut être nuancée de deux manières. L'affirmation selon laquelle les Algériens « conduisaient » l'attaque peut simplement signifier que l'Algérie a fourni les hélicoptères de combat, leurs équipages, et tout le soutien logistique au sol, et pas nécessairement les troupes. […]

La seconde nuance concerne le moment et les circonstances de la mort de Germaneau. Il y a des raisons de croire que l'otage français pourrait ne pas avoir été exécuté comme l'a affirmé l'Aqmi, mais pourrait avoir trouvé la mort plusieurs semaines auparavant. Il avait 78 ans, était fragile et dépendant de médicaments qui ne lui étaient pas fournis. La dernière « preuve de vie » reçue par les autorités françaises date du 14 mai. Selon des sources dans la région, il pourrait avoir trouvé la mort peu de temps après.

Le seul témoignage concernant son exécution provient d'un dignitaire local qui a été impliqué dans des négociations antérieures dans des affaires d'otages, et qui est totalement discrédité. De plus, la nature très vague des demandes qui accompagnaient la menace d'exécuter Germaneau, le 26 juillet, ajoutée au fait qu'aucun négociateur n'a été mobilisé côté malien, comme pour des affaires précédentes, ont dû alerter les autorités françaises sur le doute possible à propos du sort de Germaneau.

Le renseignement algérien « au cœur d'Aqmi »

Cela me ramène à la question de savoir comment la France a eu des renseignements aussi erronés. Il est invraisemblable que les services de renseignement français n'aient pas été en contact avec la Sécurité militaire algérienne, le Département du renseignement et de la sécurité (DRS), à propos de l'opération projetée. Les deux services, français et algérien, ont des relations suivies, et on sait que le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, a rencontré le général Mohamed (Toufik) Mediène, le chef du DRS, le 20 juin à Alger.

Des informations fournies par les satellites américains ont pu aider à localiser les bases de l'Aqmi à Tigharghar. Mais les informations sur leur emplacement précis, les environs, les effectifs, ainsi que l'endroit où aurait pu se trouver Germaneau, ne pouvaient venir que du DRS.

La zone frontalière juste au nord de Tigharghar est survolée quotidiennement par les hélicoptères de l'armée algérienne, et régulièrement par deux Beechcraft 1900 de l'armée de l'air algérienne, équipés de matériel de surveillance. De plus, il existe des contacts étroits entre la cellule d'Abdelhamid Abou Zaïd d'Aqmi et le DRS, Zaïd étant lui-même considéré comme un agent du DRS.

Pour cette raison, les habitants de la région, de plus en plus remontés contre les soi-disantes activités d'Al Qaeda, se réfèrent souvent à l'Aqmi comme « Aqmi/DRS ». Ainsi, les derniers mots attribués au colonel Lamana Ould Bou, du service malien de la sécurité d'Etat, peu avant son assassinat à Tombouctou le 10 juin 2009, étaient :

« Au cœur d'Aqmi, il y a le DRS. »


Sarkozy a réuni son conseil de défense le 19 juillet au matin. La décision d'intervenir au Sahel n'a donc pas été prise à la légère, et a très certainement pris en compte une évaluation du point de vue de la Sécurité militaire algérienne.

Si Germaneau était déjà mort, comme cela a été suggéré, le DRS doit l'avoir su. S'il était vivant et détenu ailleurs, il l'aurait également su. S'il avait été vivant et détenu à Tigharghar, alors il faut demander qui a prévenu Zaïd de l'imminence de l'attaque militaire, de telle sorte que Germaneau et lui ne s'y trouvaient pas lors de l'assaut ?

L'Algérie tient la France

Quelles sont les conséquences ? Tout indique que le DRS algérien a conduit Sarkozy et la France au désastre. L'opération n'a pas seulement été un échec militaire dans la mesure où elle n'a pas permis de trouver, et encore moins de libérer, Germaneau, mais elle aura des conséquences à long terme pour la France, pour l'Algérie, et pour le Sahel.

Le silence initial, et la chape de plomb qui a suivi de la part de la France, ne sont donc pas surprenants. Les services de renseignement français sont assurément en état de choc en se demandant comment ils ont pu faire de telles erreurs de calcul, qui plus est dans leur « arrière-cour » traditionnelle.

Ce qui est encore plus dur pour la France, c'est que ses relations particulières avec l'Algérie, et leur niveau actuel particulièrement bas, sont telles qu'elle n'est pas en mesure de répondre. Si l'information devient connue, en particulier en Algérie, que les militaires français et algériens ont collaboré pour tuer des musulmans, et dans un pays tiers, les conséquences politiques pourraient être sérieuses. Pour le moment, l'Algérie et le DRS tiennent la France.

L'Aqmi peut recruter au-delà des « musulmans en colère »

La perception d'une France se comportant comme un cowboy néo-colonial endommagerait sa stature dans la région. Pour Sarkozy, dont la décision de choisir cette option à haut risque était sans doute une manière de contrer l'impact de l'affaire Bettencourt-Woerth, il y a désormais le danger que cette opération puisse être comparée à la tentative de Jimmy Carter en 1980 de libérer les otages en Iran, ou pire, au fiasco de l'opération des services français contre le Rainbow Warrior en 1985.

Pour les pays de la région, cela démontre leur incapacité à détruire Al Qaeda et à assurer leur propre sécurité, tout en démontrant que la seule puissance régionale capable d'assurer ce rôle est l'Algérie. Tout la stratégie du DRS en créant l'Aqmi dans la région sahélienne en 2006, a été de convaincre les Occidentaux, et en particulier les Etats-Unis, du rôle indispensable de l'Algérie comme gendarme régional.

A côté du DRS, l'autre vainqueur est, bien sûr, son complice, l'Aqmi. L'épisode lui a offert une victoire de propagande qui relance son impact dans la région, et sa capacité à recruter au-delà du cercle initial des « musulmans en colère ».

L'insécurité dans la région s'est assurément aggravée. Plusieurs leaders d'Aqmi ont menacé de représailles les intérêts occidentaux, comme l'a clairement indiqué une mise en garde du Département d'Etat américain.

Par Jeremy Keenan

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Message par abdelmalek Lun 23 Aoû - 14:48

e accuse le drs parceque il y a eu echec;on veut laver la france et mettre la saleté a l'algerie.
mr sarko tu as prie la responsabilité de faire le rambo ,tu termine ton broque plein de vin.
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Message par Syfou Mer 8 Sep - 1:41

abdelmalek a écrit:e accuse le drs parceque il y a eu echec;on veut laver la france et mettre la saleté a l'algerie.
mr sarko tu as prie la responsabilité de faire le rambo ,tu termine ton broque plein de vin.

Dr Very Happy se ne sont keh des quiproquos et illusionnisme qui na ni queue ni tête Laughing de toute les façons la france Sarkoziste veut pas lacher les baskets aux algériens Rolling Eyes
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Message par Syfou Mer 8 Sep - 2:07

Pour empecher les sahraouis des camps de Tindouf de rejoindre le Maroc, l'armée algérienne fait de la chasse à l'homme au Sahara.

Selon le site [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] c'est une véritable chasse à l'homme qui est organisé par l'armée algérienne pour repérer et dissuader par la force armée les sahraoui qui fuient par petits groupes l'enfer des camps de Tindouf en Algérie (véritable prison à ciel ouvert).

"Alors que l’on approche du millier de transfuges ayant quitté depuis le début de l’année 2010 les camps de Tindouf, le Polisario a décidé de sévir en procédant à une refonte totale des procédures de sécurité des campements.
Premiers visés, les « taxis » du désert en « land rover », dont les moindres mouvements sont désormais sujets à autorisation émanant de la direction même du front Polisario. Un sauf-conduit doit ainsi être délivré à toute personne exploitant ce type de véhicule tout-terrain, afin de tenter d’enrayer les départs vers le Maroc". lire la suite sur

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

"Une cinquantaine de sahraouis qui tentaient de quitter les camps de Tindouf, administrés par le front Polisario, ont été arrêtés par l’armée algérienne. Mené par le fils d’un membre de l’exécutif du Polisario, le groupe de cinquante personnes tentait de rejoindre le Maroc via la Mauritanie. Alertés par un informateur au sein des camps de Tindouf, les éléments du renseignement algérien, le DRS (Département Renseignement et Sécurité) a constitué avec le commandement militaire algérien de Tindouf un commando chargé de récupérer les candidats au retour au Maroc. Equipé de jeeps et d’armes légères, secondé par deux hélicoptères russes de type MI-24, le commando constitué de soldats d’élite algériens et de membres du service « action » du DRS a sillonné les routes probables empruntées par les sahraoui.

Voir la suite sur :

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

"Par ailleurs des dissidents du front Polisario sont tenus sous haute surveillance par la sécurité militaire algérienne. Haut responsable de la direction du Polisario, Ahmed Berrih, qui était chargé des services de sécurité des camps de Tindouf, a été enlevé par les services de renseignement algériens, le fameux DRS (Département Renseignement et Sécurité), alors qu’il s’apprêtait à rejoindre le Maroc dans le plus grand secret.
De son nom de guerre Ahmed Khalil, Berrih a occupé pendant une dizaine d’années le poste de responsable de la sécurité des campements de Tindouf et des régions militaires. Il serait actuellement détenu par le DRS dans un lieu secret à Ben-Aknoune, siège de la sécurité militaire dans la banlieue d’Alger. L’enlèvement aurait été planifié en étroite coordination entre le chef du Polisario et les responsables des renseignements algériens, sur la base d’informations faisant état de l’existence de contacts entre Ahmed Khalil et des responsables marocains originaires du Sahara, qui auraient discrètement préparé son retour au Maroc. C’est le téléphone espagnol de Berrih, mis sur écoute par le DRS, qui aurait trahi les intentions de ce dernier".

Voir la suite sur :

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

En dépit de toutes ces mesures, les défections continuent au sein de ce mouvement qui commence à s’effriter et à perdre toute crédibilité. Suivre le lien. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
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Message par abdelmalek Mer 8 Sep - 10:12

espionnage contre espionnage:cela est une réalité par conséquent c'est une preuve quand ne dort pas l'oeil toujours ouvert avec les oreilles:la mains qui donne a manger peut être mordu.
les marocains et les français veulent bien casser de l'algerien,mais la révolution continue.
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