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Politique étrangère britannique
algeriedrs :: Politiques,relations extérieures et diplomatie :: Politique étrangère, diplomatie et coopération internationale :: Politique étrangère
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Politique étrangère britannique
Introduction
Tout d'abord, il faut commencer par un problème de dénomination du sujet. En effet bien souvent
pour désigner la Grande Bretagne, en France notamment on utilise trois termes indépendamment de
ce que désigne le terme utilisé. Les termes employés sont Angleterre, Grande Bretagne et Royaume
Uni.
Cela peut paraître rébarbatif voire secondaire, mais c'est essentiel pour être sur qu'on ne se trompe
pas de sujet d'analyse. Nous allons commencer par l'ensemble le plus grand : il s'agit du Royaume
Uni : il comprend l'Angleterre, le Pays de galles, l'Ecosse et l'Irlande du Nord.
Ensuite nous avons, la Grande Bretagne qui correspond au Royaume Uni sans l'Irlande du Nord.
Et enfin l'Angleterre qui est un pays certes le plus important notamment en terme de population de
ces ensembles, mais il s'agit bel et bien d'une partie de l'ensemble, même si elle est ultra dominante
dans ces ensembles, il est précieux d'utiliser les termes avec minutie.
Le thème du sujet est la politique étrangère de la Grande Bretagne, il va de soi qu'on peut élargir au
Royaume Uni même si l'incorporation ou non de l' Ulster peut avoir des effets importants dans la
politique étrangère de l'ensemble, mais comme nous ne traiterons pas cet aspect de la politique
étrangère de la Grande Bretagne, nous pouvons parler soit de Grande Bretagne soit de Royaume
Uni, sans pour autant considérer qu'il s'agit du même ensemble.
La politique étrangère peut être définie comme « l’effort d’une société nationale de contrôler son
environnement externe par la préservation des situations favorables et la modification des situations
défavorables » ( définition de James Rosenau). En fonction de ses capacités, chaque Etat essaie, à
travers sa politique étrangère, de maintenir ou d’étendre son influence dans le cadre du système
internationale. Le Royaume-Uni était jusqu’en 1914 la première puissance mondiale. Il a ensuite
connu un déclin politique et économique qui a remis en question son influence sur la scène
mondiale et l’a forcé à adapter ses ambitions à la réalité de son nouveau rôle sur la scène
internationale.
Le Foreign & Commonwealth Office a la charge de la politique étrangère, au même titre que le
Quai d'Orsay a à charge la politique étrangère de la France. Le ministre de tutelle a le titre de
Secretary of State, il s'agit actuellement de Jack Straw depuis 2001.
Il paraît important de traiter non pas de façon exhaustive la politique étrangère de la Grande
Bretagne, mais de traiter les points qui paraissent centraux dans cette dernière. Par conséquent
l'accent sera mis tout d'abord sur la politique à l'égard du Commonwealth, puis de l'U.E et enfin
pour terminer la 'special relationship' avec les USA.
http://scpo.univ-paris1.fr/fichiers2/Expose%20sur%20la%20politique%20etrangere%20de%20la%20Grande%20Bretagne%20DOSSIER.pdf
Syfou- Adminstrateur
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Re: Politique étrangère britannique
La politique étrangère britannique en Afrique sub-saharienne depuis 1957
L’arrivée au pouvoir du New Labour en 1997 fut suivie d’un intérêt renouvelé pour le continent africain: si Tony Blair n’avait qu’une expérience limitée des affaires internationales, les fondements de la troisième voie du New Labour, l’importance accordée à la démocratie, aux droits de l’homme et à l’internationalisme dans les discours officiels, amenaient à placer au cœur de la politique étrangère et de la diplomatie britanniques l’aide à la résolution des conflits, la promotion de la bonne gouvernance et le développement (Williams, 2004; Casey, 2009). La création du Department for International Development (DfID) en 1997, qui consacre 50% de son budget à l’Afrique, l’intervention militaire en Sierra Leone en 2000, suivie d’importants programmes d’assistance, le soutien au NEPAD (New Partnership for African Development) depuis 2001, la mise en place d’une commission pour l’Afrique en 2004, la coordination accrue au sein de Whitehall entre Affaires étrangères, Finances, Industrie et Défense sur les questions africaines sont autant de facteurs qui soulignent la place nouvelle accordée au continent africain dans les relations internationales britanniques. Nombreuses sont toutefois les ambiguïtés derrière les processus décisionnels et les limites d’un nouvel engagement avec l’Afrique qui dit œuvrer à l’émergence de nouveaux principes internationaux sur le droit des populations (Porteous, 2008 ; Gallagher, 2009).
Le propos de cette journée est d’analyser les objectifs et voies des relations entre la Grande-Bretagne et l’Afrique actuelles à la lumière des évolutions qui ont eu lieu depuis 1957, lorsque le Ghana fut le premier territoire britannique au sud du Sahara à obtenir son indépendance, à rejoindre le Commonwealth et à passer officiellement du statut de possession coloniale à celui de partenaire international. Trois grandes problématiques méritent d’être abordées :
1.politique étrangère et décolonisation
Dans quelle mesure les processus de décolonisation en Afrique britannique ont-ils influencé les relations diplomatiques établies avec les Etats devenus indépendants ? Comment les relations internationales ont-elles joué sur les modalités des transferts de pouvoir qui ont lieu entre 1957 et 1980 (relations avec les Etats-Unis, la France, relations intra-Commonwealth)? Si l’Afrique anglophone retient certes l’attention, l’évolution des relations britanniques avec les ‘autres’ Afriques, notamment francophone et lusophone, mérite également d’être étudiée, en relation avec les processus de multilatéralisation des rapports internationaux.
2.intérêt national et impératif moral
Quelle part le gouvernement et la société britanniques prennent-ils à la réflexion actuellement menée par la communauté internationale sur les principes de responsabilité des Etats, la question du droit à la protection et la légalité des interventions, militaires notamment, dans les Etats en déliquescence ? Dans quelle mesure la fin de la guerre froide et les nouveaux enjeux sécuritaires, du terrorisme au crime organisé, ont-ils entraîné un regain d’intérêt pour l’Afrique ? Il est important dans ce contexte d’analyser les choix britanniques en matière de promotion de la démocratie, des droits de l’homme et du développement en Afrique depuis l’ère de la décolonisation. Si les questions de l’Afrique australe sont fondamentales, l’évolution des politiques britanniques dans les autres régions africaines est également cruciale pour la compréhension des relations entre la Grande-Bretagne et l’Afrique.
3.les acteurs des relations africaines
On pourra enfin s’interroger sur les moteurs de la politique étrangère britannique en Afrique, et en particulier réfléchir à l’émergence de nouveaux acteurs et de nouvelles forces transnationales. Quel poids attribuer aux institutions, aux partis politiques, à l’opinion publique et à la société civile ? Quelle influence les missions diplomatiques et les ambassadeurs, britanniques et africains, exercent-ils ? Comment interpréter le rôle grandissant joué par les ONGs et le pouvoir de certaines sociétés militaires privées ? Quel rôle attribuer aux organisations internationales intergouvernementales dans laquelle les Britanniques s’insèrent (ONU, Commonwealth, C.E.E. puis U.E., entre autres), et aux organisations africaines elles-mêmes (Organisation de l’Unité Africaine puis Union Africaine, Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest…) ?
Les propositions (500 mots maximum), accompagnées d’un court CV, sont à envoyer à Mélanie Torrent (melanie.torrent@univ-paris-diderot.fr) avant le 20 décembre 2010.
Toutes les communications pourront être considérées pour publication dans la Revue Française de Civilisation Britannique (automne 2012) mais tout article sera soumis à un comité de lecture dont l’avis sera prépondérant. Les personnes intéressées par la publication mais ne pouvant assister à la journée d’étude sont invitées à prendre contact avec Mélanie Torrent.
http://calenda.revues.org
L’arrivée au pouvoir du New Labour en 1997 fut suivie d’un intérêt renouvelé pour le continent africain: si Tony Blair n’avait qu’une expérience limitée des affaires internationales, les fondements de la troisième voie du New Labour, l’importance accordée à la démocratie, aux droits de l’homme et à l’internationalisme dans les discours officiels, amenaient à placer au cœur de la politique étrangère et de la diplomatie britanniques l’aide à la résolution des conflits, la promotion de la bonne gouvernance et le développement (Williams, 2004; Casey, 2009). La création du Department for International Development (DfID) en 1997, qui consacre 50% de son budget à l’Afrique, l’intervention militaire en Sierra Leone en 2000, suivie d’importants programmes d’assistance, le soutien au NEPAD (New Partnership for African Development) depuis 2001, la mise en place d’une commission pour l’Afrique en 2004, la coordination accrue au sein de Whitehall entre Affaires étrangères, Finances, Industrie et Défense sur les questions africaines sont autant de facteurs qui soulignent la place nouvelle accordée au continent africain dans les relations internationales britanniques. Nombreuses sont toutefois les ambiguïtés derrière les processus décisionnels et les limites d’un nouvel engagement avec l’Afrique qui dit œuvrer à l’émergence de nouveaux principes internationaux sur le droit des populations (Porteous, 2008 ; Gallagher, 2009).
Le propos de cette journée est d’analyser les objectifs et voies des relations entre la Grande-Bretagne et l’Afrique actuelles à la lumière des évolutions qui ont eu lieu depuis 1957, lorsque le Ghana fut le premier territoire britannique au sud du Sahara à obtenir son indépendance, à rejoindre le Commonwealth et à passer officiellement du statut de possession coloniale à celui de partenaire international. Trois grandes problématiques méritent d’être abordées :
1.politique étrangère et décolonisation
Dans quelle mesure les processus de décolonisation en Afrique britannique ont-ils influencé les relations diplomatiques établies avec les Etats devenus indépendants ? Comment les relations internationales ont-elles joué sur les modalités des transferts de pouvoir qui ont lieu entre 1957 et 1980 (relations avec les Etats-Unis, la France, relations intra-Commonwealth)? Si l’Afrique anglophone retient certes l’attention, l’évolution des relations britanniques avec les ‘autres’ Afriques, notamment francophone et lusophone, mérite également d’être étudiée, en relation avec les processus de multilatéralisation des rapports internationaux.
2.intérêt national et impératif moral
Quelle part le gouvernement et la société britanniques prennent-ils à la réflexion actuellement menée par la communauté internationale sur les principes de responsabilité des Etats, la question du droit à la protection et la légalité des interventions, militaires notamment, dans les Etats en déliquescence ? Dans quelle mesure la fin de la guerre froide et les nouveaux enjeux sécuritaires, du terrorisme au crime organisé, ont-ils entraîné un regain d’intérêt pour l’Afrique ? Il est important dans ce contexte d’analyser les choix britanniques en matière de promotion de la démocratie, des droits de l’homme et du développement en Afrique depuis l’ère de la décolonisation. Si les questions de l’Afrique australe sont fondamentales, l’évolution des politiques britanniques dans les autres régions africaines est également cruciale pour la compréhension des relations entre la Grande-Bretagne et l’Afrique.
3.les acteurs des relations africaines
On pourra enfin s’interroger sur les moteurs de la politique étrangère britannique en Afrique, et en particulier réfléchir à l’émergence de nouveaux acteurs et de nouvelles forces transnationales. Quel poids attribuer aux institutions, aux partis politiques, à l’opinion publique et à la société civile ? Quelle influence les missions diplomatiques et les ambassadeurs, britanniques et africains, exercent-ils ? Comment interpréter le rôle grandissant joué par les ONGs et le pouvoir de certaines sociétés militaires privées ? Quel rôle attribuer aux organisations internationales intergouvernementales dans laquelle les Britanniques s’insèrent (ONU, Commonwealth, C.E.E. puis U.E., entre autres), et aux organisations africaines elles-mêmes (Organisation de l’Unité Africaine puis Union Africaine, Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest…) ?
Les propositions (500 mots maximum), accompagnées d’un court CV, sont à envoyer à Mélanie Torrent (melanie.torrent@univ-paris-diderot.fr) avant le 20 décembre 2010.
Toutes les communications pourront être considérées pour publication dans la Revue Française de Civilisation Britannique (automne 2012) mais tout article sera soumis à un comité de lecture dont l’avis sera prépondérant. Les personnes intéressées par la publication mais ne pouvant assister à la journée d’étude sont invitées à prendre contact avec Mélanie Torrent.
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