Sujets similaires
Derniers sujets
Sujets les plus vus
Sujets les plus actifs
Meilleurs posteurs
Sphinx | ||||
Syfou | ||||
Daûphin_zz_47 | ||||
Droit_De_l'Homme | ||||
abdelmalek | ||||
rakane | ||||
ZIGHOUD15 | ||||
col.chibani | ||||
fennec dz | ||||
ZIGHOUD |
Ceux qui commencent le plus de sujets
Syfou | ||||
Sphinx | ||||
Daûphin_zz_47 | ||||
Droit_De_l'Homme | ||||
ZIGHOUD15 | ||||
elmaknine | ||||
col.chibani | ||||
matriochkas | ||||
ZIGHOUD | ||||
Rahim Damon |
Connexion
Organisation de coopération et de développement économiques
algeriedrs :: Politiques,relations extérieures et diplomatie :: Politique étrangère, diplomatie et coopération internationale :: Organisations internationales
Page 1 sur 1
Organisation de coopération et de développement économiques
L’Organisation de coopération et de développement économiques
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE, en anglais OECD : Organisation for Economic Co-operation and Development) est une organisation internationale d’études économiques, dont les pays membres, des pays développés (pour la plupart), ont en commun un système de gouvernement démocratique et une économie de marché. Elle joue essentiellement un rôle d’assemblée consultative.
L’OCDE a succédé à l’Organisation européenne de coopération économique (OECE) issue du Plan Marshall et de la Conférence des Seize (Conférence de coopération économique européenne) et qui a existé de 1948 à 1960. Son but était l'établissement d'une organisation permanente chargée en premier lieu d'assurer la mise en oeuvre d'un programme de relèvement commun (le plan Marshall), et, en particulier, d'en superviser la répartition .
En 2010, l’OCDE compte 34 pays membres, regroupe plusieurs centaines d’experts dans ses centres de recherche à Paris (le siège est au Château de la Muette) et publie fréquemment des études économiques — analyses, prévisions et recommandations de politique économique — et des statistiques, principalement concernant ses pays membres
Pays membres
Le 14 décembre 1960, vingt pays ont signé la Convention relative à l’Organisation de coopération et de développement économiques. Depuis lors, onze autres pays ont adhéré à l’OCDE qui comprend ainsi quasiment tous les pays développés et démocratiques du monde. L’ensemble formé par ces pays représente maintenant 80 % du PNB mondial en 2009.
Élargissements envisagés
Il a été décidé d’ouvrir en mai 2007 les négociations avec cinq autres pays (le Chili, l’Estonie, Israël, la Fédération de Russie et la Slovénie), en vue de leur adhésion à l’OCDE, et de renforcer la coopération de l’OCDE avec l’Afrique du Sud, le Brésil, la République populaire de Chine, l’Inde et l’Indonésie, dans le cadre de programmes d’engagement renforcé en vue de leur adhésion éventuelle.
Le Chili est devenu membre de l'OCDE le 11 janvier 2010. L'Estonie et la Slovénie sont admises le 27 mai 2010. Israël est également admise le 27 mai 2010, à l'unanimité des pays membres, en intégrant, dans son dossier d'adhésion un "territoire économique israélien" composé, non seulement du territoire d'Israël mais aussi des Territoires palestiniens occupés (la Cisjordanie y compris Jérusalem-Est) et le Golan, ce qui a provoqué une vive polémique.
Dans un plus lointain avenir, priorité sera donnée à l’élargissement vers les pays de l’Asie du Sud-Est.
Historique
Fondée en 1948 pour mettre en place le plan Marshall, l’Organisation européenne de coopération économique (OECE) voit son rôle économique diminuer lorsque celui-ci arrive à son terme, en 1952. Elle se tourne vers les études économiques, elle étend son regard au-delà de la dimension européenne, et prend finalement en 1961 le nom d’OCDE.
En plus de l’approfondissement de sa structure interne, l’OCDE a progressivement créé différentes agences rattachées : le Comité d’Aide au Développement de l’OCDE (CAD, 1961), l’Agence pour l’énergie nucléaire (AEN, 1972), l’Agence internationale de l’énergie (AIE, en 1974, à la suite du premier choc pétrolier), le Groupe d’action financière sur le blanchiment des capitaux (GAFI, 1989). Par ailleurs, le Centre de Développement de l’OCDE assure l’interface entre l’OCDE et les pays en développement depuis 1962.
Organisation
La structure interne de l’OCDE se divise en douze branches ; environ 2 500 personnes travaillent pour l’OCDE. Les domaines d’étude sont séparés en six grands thèmes :
Économie
Société (Migrations, Éducation, Emploi…)
Gouvernance (Lutte contre la corruption, Gestion publique…)
Finances publiques (Retraites, Fiscalité…)
Innovation (Biotechnologie, Technologies de l’information et de la communication…)
Durabilité (Développement durable, Énergie, Environnement…).
Conceptions économiques
L’OCDE se présente avant tout comme un lieu d’échanges et de comparaison entre pays membres. Elle a adopté une approche consistant à prôner, pour chaque pays, la mise en place de politiques économiques ayant fait leurs preuves ailleurs, dans des situations similaires, principalement dans les domaines de la concurrence, de l’éducation (voir Programme PISA), de la croissance économique, de la répartition des revenus, de la réglementation, de la taxation, des politiques conjoncturelles et de l’endettement.
Elle encourage le libre-échange et la concurrence, sources, selon elle, d’innovation et de gain de productivité. Pour lutter contre le chômage, l’OCDE recommande notamment la déréglementation du marché du travail.
La conception économique de l’OCDE, si elle se veut surtout pragmatique – elle préconise les politiques qui, de son point de vue, ont donné les meilleurs résultats au sein des pays membres–, se rapproche des arguments du libéralisme économique et entre souvent en opposition avec certains principes keynésiens.
Ainsi, tout en soulignant les ajustements indispensables et la nécessité de protéger les employés, et pas seulement les emplois, elle encourage la mondialisation économique et l’ouverture des marchés.
Pour établir ses études économiques, l’OCDE s’appuie sur sa base de données économiques, une des plus fournies au monde.
Selon Raoul-Marc Jennar, l’OCDE constitue un « véritable bureau d’études des pays industrialisés, qui propage la doctrine néolibérale, juge les politiques des États membres et propose des accords orientés dans le sens d’un dépérissement des pouvoirs publics et d’une autonomie des acteurs privés ».
De son côté, l’historienne Chloé Maurel estime que, comme l’OMC, l’OCDE se distingue des organisations comme l’ONU, car, contrairement à cette dernière, ce n’est pas une organisation démocratique et universelle. En effet, alors que l’ONU rassemble pratiquement tous les pays du monde, l’OCDE n’en compte que trente-quatre, les plus riches et et les industrialisés. En outre, alors que la première est fondée sur les valeurs universelles des droits de l’homme, l’OCDE se réclame des valeurs du libéralisme, politique et économique.
De fait l’OCDE a succédé en 1960 à l’OECE (Organisation européenne de coopération économique), organisme créé en 1948 en Europe à l’initiative des États-Unis dans le cadre de la Guerre froide et de l’opposition au bloc communiste. Pour Chloé Maurel, comme son ancêtre l’OECE, l’OCDE a pour objectif principal de promouvoir l’économie de marché et le libre-échange, de diffuser le libéralisme économique et d’encourager dans le monde le développement du secteur privé (en particulier les intérêts des grandes firmes transnationales) au détriment des services publics.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE, en anglais OECD : Organisation for Economic Co-operation and Development) est une organisation internationale d’études économiques, dont les pays membres, des pays développés (pour la plupart), ont en commun un système de gouvernement démocratique et une économie de marché. Elle joue essentiellement un rôle d’assemblée consultative.
L’OCDE a succédé à l’Organisation européenne de coopération économique (OECE) issue du Plan Marshall et de la Conférence des Seize (Conférence de coopération économique européenne) et qui a existé de 1948 à 1960. Son but était l'établissement d'une organisation permanente chargée en premier lieu d'assurer la mise en oeuvre d'un programme de relèvement commun (le plan Marshall), et, en particulier, d'en superviser la répartition .
En 2010, l’OCDE compte 34 pays membres, regroupe plusieurs centaines d’experts dans ses centres de recherche à Paris (le siège est au Château de la Muette) et publie fréquemment des études économiques — analyses, prévisions et recommandations de politique économique — et des statistiques, principalement concernant ses pays membres
Pays membres
Le 14 décembre 1960, vingt pays ont signé la Convention relative à l’Organisation de coopération et de développement économiques. Depuis lors, onze autres pays ont adhéré à l’OCDE qui comprend ainsi quasiment tous les pays développés et démocratiques du monde. L’ensemble formé par ces pays représente maintenant 80 % du PNB mondial en 2009.
Pays membres de l’OCDE au 27/5/2010 (* = les 20 pays fondateurs entrés en 1960)
Allemagne *
Australie depuis 1971
Autriche *
Belgique *
Canada *
Commission européenne
Chili depuis 2010
Corée du Sud depuis 1996
Danemark *
Espagne *
Estonie depuis 2010
États-Unis *
Finlande depuis 1969
France *
Grèce *
Hongrie depuis 1996
Irlande *
Islande *
Italie *
Israël¹ depuis 2010
Japon depuis 1964
Luxembourg *
Mexique depuis 1994
Norvège *
Nouvelle-Zélande depuis 1973
Pays-Bas *
Pologne depuis 1996
Portugal *
République tchèque depuis 1995
Royaume-Uni *
Slovaquie depuis 2000
Slovénie depuis 2010
Suède *
Suisse *
Turquie *
voir "Élargissements envisagés" pour plus de détails sur l'admission d'Israël
Élargissements envisagés
Il a été décidé d’ouvrir en mai 2007 les négociations avec cinq autres pays (le Chili, l’Estonie, Israël, la Fédération de Russie et la Slovénie), en vue de leur adhésion à l’OCDE, et de renforcer la coopération de l’OCDE avec l’Afrique du Sud, le Brésil, la République populaire de Chine, l’Inde et l’Indonésie, dans le cadre de programmes d’engagement renforcé en vue de leur adhésion éventuelle.
Le Chili est devenu membre de l'OCDE le 11 janvier 2010. L'Estonie et la Slovénie sont admises le 27 mai 2010. Israël est également admise le 27 mai 2010, à l'unanimité des pays membres, en intégrant, dans son dossier d'adhésion un "territoire économique israélien" composé, non seulement du territoire d'Israël mais aussi des Territoires palestiniens occupés (la Cisjordanie y compris Jérusalem-Est) et le Golan, ce qui a provoqué une vive polémique.
Dans un plus lointain avenir, priorité sera donnée à l’élargissement vers les pays de l’Asie du Sud-Est.
Historique
Fondée en 1948 pour mettre en place le plan Marshall, l’Organisation européenne de coopération économique (OECE) voit son rôle économique diminuer lorsque celui-ci arrive à son terme, en 1952. Elle se tourne vers les études économiques, elle étend son regard au-delà de la dimension européenne, et prend finalement en 1961 le nom d’OCDE.
En plus de l’approfondissement de sa structure interne, l’OCDE a progressivement créé différentes agences rattachées : le Comité d’Aide au Développement de l’OCDE (CAD, 1961), l’Agence pour l’énergie nucléaire (AEN, 1972), l’Agence internationale de l’énergie (AIE, en 1974, à la suite du premier choc pétrolier), le Groupe d’action financière sur le blanchiment des capitaux (GAFI, 1989). Par ailleurs, le Centre de Développement de l’OCDE assure l’interface entre l’OCDE et les pays en développement depuis 1962.
Organisation
La structure interne de l’OCDE se divise en douze branches ; environ 2 500 personnes travaillent pour l’OCDE. Les domaines d’étude sont séparés en six grands thèmes :
Économie
Société (Migrations, Éducation, Emploi…)
Gouvernance (Lutte contre la corruption, Gestion publique…)
Finances publiques (Retraites, Fiscalité…)
Innovation (Biotechnologie, Technologies de l’information et de la communication…)
Durabilité (Développement durable, Énergie, Environnement…).
Conceptions économiques
L’OCDE se présente avant tout comme un lieu d’échanges et de comparaison entre pays membres. Elle a adopté une approche consistant à prôner, pour chaque pays, la mise en place de politiques économiques ayant fait leurs preuves ailleurs, dans des situations similaires, principalement dans les domaines de la concurrence, de l’éducation (voir Programme PISA), de la croissance économique, de la répartition des revenus, de la réglementation, de la taxation, des politiques conjoncturelles et de l’endettement.
Elle encourage le libre-échange et la concurrence, sources, selon elle, d’innovation et de gain de productivité. Pour lutter contre le chômage, l’OCDE recommande notamment la déréglementation du marché du travail.
La conception économique de l’OCDE, si elle se veut surtout pragmatique – elle préconise les politiques qui, de son point de vue, ont donné les meilleurs résultats au sein des pays membres–, se rapproche des arguments du libéralisme économique et entre souvent en opposition avec certains principes keynésiens.
Ainsi, tout en soulignant les ajustements indispensables et la nécessité de protéger les employés, et pas seulement les emplois, elle encourage la mondialisation économique et l’ouverture des marchés.
Pour établir ses études économiques, l’OCDE s’appuie sur sa base de données économiques, une des plus fournies au monde.
Selon Raoul-Marc Jennar, l’OCDE constitue un « véritable bureau d’études des pays industrialisés, qui propage la doctrine néolibérale, juge les politiques des États membres et propose des accords orientés dans le sens d’un dépérissement des pouvoirs publics et d’une autonomie des acteurs privés ».
De son côté, l’historienne Chloé Maurel estime que, comme l’OMC, l’OCDE se distingue des organisations comme l’ONU, car, contrairement à cette dernière, ce n’est pas une organisation démocratique et universelle. En effet, alors que l’ONU rassemble pratiquement tous les pays du monde, l’OCDE n’en compte que trente-quatre, les plus riches et et les industrialisés. En outre, alors que la première est fondée sur les valeurs universelles des droits de l’homme, l’OCDE se réclame des valeurs du libéralisme, politique et économique.
De fait l’OCDE a succédé en 1960 à l’OECE (Organisation européenne de coopération économique), organisme créé en 1948 en Europe à l’initiative des États-Unis dans le cadre de la Guerre froide et de l’opposition au bloc communiste. Pour Chloé Maurel, comme son ancêtre l’OECE, l’OCDE a pour objectif principal de promouvoir l’économie de marché et le libre-échange, de diffuser le libéralisme économique et d’encourager dans le monde le développement du secteur privé (en particulier les intérêts des grandes firmes transnationales) au détriment des services publics.
Syfou- Adminstrateur
-
Nombre de messages : 5687
Age : 41
Emploi/loisirs : Les souvenirs s'envolent aussitot la la porte ouverte .
Humeur : Bien / H.M.D / Toujours.
Date d'inscription : 11/01/2010
Localisation : Dans un autre repère !
Re: Organisation de coopération et de développement économiques
Rapports périodiques
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Le château de la Muette, siège de l’OCDE
Les rapports les plus connus de l’OCDE sont publiés à intervalles réguliers (souvent annuellement). Ils mènent chaque année une revue exhaustive de la situation actuelle de tous les pays de l’OCDE, dans un domaine particulier.( confère liste des rapports annuels :
http://www.oecdbookshop.org/oecd/outlooks.asp?CID=&LANG=FR&DS=Perspectives+et+rapportsannuels&sort=
et liste des périodiques :
http://www.oecdbookshop.org/oecd/periodicals.asp?CID=&LANG=FR&DS=P%E9riodiques&sort=)
les Perspectives économiques de l’OCDE (OECD Economic Outlook)
bisannuel. Il contient les prévisions économiques et des analyses de la situation économique des pays membres. dernier numéro :
http://www.oecdbookshop.org/oecd/results.asp?TAG=&CID=&LANG=FR&PLANG=&SORT=sort_date%2Fd&SF1=Title&ST1=Perspectives+%E9conomiques+de+l%27OCDE
les Perspectives de l’emploi de l’OCDE (OECD Employment Outlook)
annuel.
les Regards sur l’éducation (Education Outlook)
annuel.
Les Principaux indicateurs économiques de l’OCDE (OECD Main Economic Indicators)
mensuel. Large sélection d’indicateurs statistiques.
Le Panorama des statistiques de l’OCDE (OECD Factbook), annuel (nombreuses variables économiques).
L’OCDE en chiffres (OECD in Figures)
annuel.
L’Observateur de l’OCDE (OECD Observer)
magazine à six publications annuelles.
Données OCDE sur l’environnement , tous les deux ans.
Les Perspectives des communications de l’OCDE (OECD Communications Outlook) lien et les Perspectives des technologies de l’information de l’OCDE (OECD Information Technology Outlook) (un chaque année par rotation).
Études-pays
L’OCDE publie, pour chacun de ses pays membres, tous les deux ou trois ans, une « étude-pays », revue exhaustive de la situation économique du pays, des recommandations de politique économique et le bilan des réformes passées.
Pour la France, par exemple, une étude-pays a été publiée en juin 2007.
Rapports spécialisés
En plus des rapports périodiques, l’OCDE mène régulièrement des études sur différents thèmes « à la pointe » de la recherche empirique en économie.
En particulier, l’OCDE est à l’origine du modèle pression-état-réponse, qui vise à modéliser la réponse des organismes aux pressions environnementales. Ce modèle a été élargi par la suite à d’autres domaines.
Domaines particuliers
Lutte contre la corruption
L’OCDE est à la pointe en matière de lutte contre la corruption. Elle a créé en 1996 la Convention de l’OCDE contre la corruption[21], qui a été adoptée en 1997.
Son indépendance relative par rapport à ses pays membres lui permet d’y souligner les dangers de corruption ; l’OCDE a par exemple critiqué le Royaume-Uni en 2007 dans l’affaire BAE.
Protection de l'investissement
L’OCDE joue un rôle important dans une tentative de règlementation multilatérale de la protection de l’investissement. De 1995 à 1998 un forum de négociations a permis la création de l’accord multilatéral sur les investissements (accord AMI, ou en anglais multilateral agreement on investment), qui sert de modèle aujourd’hui à beaucoup d’accords bilatéraux. De tels accords n’existent aujourd’hui essentiellement qu’au niveau bilatéral (les TBI : traités bilatéraux d’investissement), que des États établissent entre eux lorsqu’ils en sentent le besoin (par exemple : l’accord entre le Conseil fédéral suisse et le Gouvernement des Émirats arabes unis concernant la promotion et la protection réciproque des investissements RS 0.975.232.5).
Les principes directeurs pour le traitement de l’investissement étranger élaborés en 1992 au sein de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) constituent une autre source d’inspiration pour la rédaction d’accords sur la protection de l’investissement.
Au niveau international il a été jusqu’à maintenant difficile de trouver un consensus. L’ONU (plus précisément la CNUCED) pourrait jouer un rôle, cependant, les États se méfient de l’ONU en ce qui concerne le droit international économique (vu que chaque pays, riche ou pauvre, a le même poids).
Quant à l’OMC (en 2001 à Singapour ou 2004 à Genève), aucun accord n’a pu voir le jour en son sein ; l’OMC continue donc aujourd’hui à réglementer les domaines du commerce, des services et de la propriété intellectuelle (ce qui est déjà considérable) sans s’occuper de la protection et du développement de l’investissement au niveau international. Malgré tout, les espoirs portent quand même sur cette organisation qui pourrait s’attaquer à ce chantier dans les années à venir.
Liste des paradis fiscaux non coopératifs selon l'OCDE
L’OCDE publie une « liste noire » des pays non coopératifs pour l’échange d’informations fiscales et pour la transparence.
Secrétaires généraux
depuis juin 2006 : José Ángel Gurria ( Mexique)
juin 1996 - juin 2006 : Donald J. Johnston ( Canada)
octobre 1984 - mai 1996 : Jean-Claude Paye ( France)
octobre 1969 - septembre 1984 : Emile van Lennep ( Pays-Bas)
septembre 1961 - septembre 1969 : Thorkil Kristensen ( Danemark)
Économiste en chef[modifier]
Depuis fin 2009 : Pier Carlo Padoan, également Secrétaire général adjoint de l'OCDE
2008 - 2009 : Klaus Schmidt-Hebbel
février 2002 - 2008 : Jean-Philippe Cotis (France), devenu depuis Directeur général de l’INSEE
Wikipedia
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Le château de la Muette, siège de l’OCDE
Les rapports les plus connus de l’OCDE sont publiés à intervalles réguliers (souvent annuellement). Ils mènent chaque année une revue exhaustive de la situation actuelle de tous les pays de l’OCDE, dans un domaine particulier.( confère liste des rapports annuels :
http://www.oecdbookshop.org/oecd/outlooks.asp?CID=&LANG=FR&DS=Perspectives+et+rapportsannuels&sort=
et liste des périodiques :
http://www.oecdbookshop.org/oecd/periodicals.asp?CID=&LANG=FR&DS=P%E9riodiques&sort=)
les Perspectives économiques de l’OCDE (OECD Economic Outlook)
bisannuel. Il contient les prévisions économiques et des analyses de la situation économique des pays membres. dernier numéro :
http://www.oecdbookshop.org/oecd/results.asp?TAG=&CID=&LANG=FR&PLANG=&SORT=sort_date%2Fd&SF1=Title&ST1=Perspectives+%E9conomiques+de+l%27OCDE
les Perspectives de l’emploi de l’OCDE (OECD Employment Outlook)
annuel.
les Regards sur l’éducation (Education Outlook)
annuel.
Les Principaux indicateurs économiques de l’OCDE (OECD Main Economic Indicators)
mensuel. Large sélection d’indicateurs statistiques.
Le Panorama des statistiques de l’OCDE (OECD Factbook), annuel (nombreuses variables économiques).
L’OCDE en chiffres (OECD in Figures)
annuel.
L’Observateur de l’OCDE (OECD Observer)
magazine à six publications annuelles.
Données OCDE sur l’environnement , tous les deux ans.
Les Perspectives des communications de l’OCDE (OECD Communications Outlook) lien et les Perspectives des technologies de l’information de l’OCDE (OECD Information Technology Outlook) (un chaque année par rotation).
Études-pays
L’OCDE publie, pour chacun de ses pays membres, tous les deux ou trois ans, une « étude-pays », revue exhaustive de la situation économique du pays, des recommandations de politique économique et le bilan des réformes passées.
Pour la France, par exemple, une étude-pays a été publiée en juin 2007.
Rapports spécialisés
En plus des rapports périodiques, l’OCDE mène régulièrement des études sur différents thèmes « à la pointe » de la recherche empirique en économie.
En particulier, l’OCDE est à l’origine du modèle pression-état-réponse, qui vise à modéliser la réponse des organismes aux pressions environnementales. Ce modèle a été élargi par la suite à d’autres domaines.
Domaines particuliers
Lutte contre la corruption
L’OCDE est à la pointe en matière de lutte contre la corruption. Elle a créé en 1996 la Convention de l’OCDE contre la corruption[21], qui a été adoptée en 1997.
Son indépendance relative par rapport à ses pays membres lui permet d’y souligner les dangers de corruption ; l’OCDE a par exemple critiqué le Royaume-Uni en 2007 dans l’affaire BAE.
Protection de l'investissement
L’OCDE joue un rôle important dans une tentative de règlementation multilatérale de la protection de l’investissement. De 1995 à 1998 un forum de négociations a permis la création de l’accord multilatéral sur les investissements (accord AMI, ou en anglais multilateral agreement on investment), qui sert de modèle aujourd’hui à beaucoup d’accords bilatéraux. De tels accords n’existent aujourd’hui essentiellement qu’au niveau bilatéral (les TBI : traités bilatéraux d’investissement), que des États établissent entre eux lorsqu’ils en sentent le besoin (par exemple : l’accord entre le Conseil fédéral suisse et le Gouvernement des Émirats arabes unis concernant la promotion et la protection réciproque des investissements RS 0.975.232.5).
Les principes directeurs pour le traitement de l’investissement étranger élaborés en 1992 au sein de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) constituent une autre source d’inspiration pour la rédaction d’accords sur la protection de l’investissement.
Au niveau international il a été jusqu’à maintenant difficile de trouver un consensus. L’ONU (plus précisément la CNUCED) pourrait jouer un rôle, cependant, les États se méfient de l’ONU en ce qui concerne le droit international économique (vu que chaque pays, riche ou pauvre, a le même poids).
Quant à l’OMC (en 2001 à Singapour ou 2004 à Genève), aucun accord n’a pu voir le jour en son sein ; l’OMC continue donc aujourd’hui à réglementer les domaines du commerce, des services et de la propriété intellectuelle (ce qui est déjà considérable) sans s’occuper de la protection et du développement de l’investissement au niveau international. Malgré tout, les espoirs portent quand même sur cette organisation qui pourrait s’attaquer à ce chantier dans les années à venir.
Liste des paradis fiscaux non coopératifs selon l'OCDE
L’OCDE publie une « liste noire » des pays non coopératifs pour l’échange d’informations fiscales et pour la transparence.
Secrétaires généraux
depuis juin 2006 : José Ángel Gurria ( Mexique)
juin 1996 - juin 2006 : Donald J. Johnston ( Canada)
octobre 1984 - mai 1996 : Jean-Claude Paye ( France)
octobre 1969 - septembre 1984 : Emile van Lennep ( Pays-Bas)
septembre 1961 - septembre 1969 : Thorkil Kristensen ( Danemark)
Économiste en chef[modifier]
Depuis fin 2009 : Pier Carlo Padoan, également Secrétaire général adjoint de l'OCDE
2008 - 2009 : Klaus Schmidt-Hebbel
février 2002 - 2008 : Jean-Philippe Cotis (France), devenu depuis Directeur général de l’INSEE
Wikipedia
Syfou- Adminstrateur
-
Nombre de messages : 5687
Age : 41
Emploi/loisirs : Les souvenirs s'envolent aussitot la la porte ouverte .
Humeur : Bien / H.M.D / Toujours.
Date d'inscription : 11/01/2010
Localisation : Dans un autre repère !
algeriedrs :: Politiques,relations extérieures et diplomatie :: Politique étrangère, diplomatie et coopération internationale :: Organisations internationales
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Ven 26 Avr - 16:27 par ZIGHOUD15
» Guide 2013 de Recrutement de l’Armée Algérienne
Ven 26 Avr - 15:19 par ZIGHOUD15
» National security2 of Algéria
Ven 26 Avr - 15:14 par ZIGHOUD15
» National security2 of Algéria
Lun 20 Fév - 15:04 par ZIGHOUD15
» Les exercices militaires russo-biélorusse
Mer 28 Sep - 16:45 par ZIGHOUD15
» nouvelle grille de lecture du monde
Sam 20 Aoû - 18:47 par ZIGHOUD15
» Lobbyisme et démocratie
Sam 19 Mar - 9:19 par ZIGHOUD15
» La fin des « guerres à bon marché » pour les États-Unis
Jeu 10 Mar - 14:04 par ZIGHOUD15
» BRICS
Jeu 10 Mar - 13:58 par ZIGHOUD15
» LA MATRICE DU TERRORISME
Ven 10 Sep - 20:41 par ZIGHOUD15
» Dhû-l-Qarnayn ou le bicornu ....
Sam 21 Aoû - 22:46 par ZIGHOUD15
» Définition et conception ?!
Lun 21 Juin - 17:39 par abdelmalek
» Gendarmerie Nationale
Sam 19 Juin - 12:12 par abdelmalek
» Département du Renseignement et de la Sécurité (DRS)
Mer 16 Juin - 10:31 par abdelmalek
» إنتخابات الجزائر الجددة
Mar 24 Sep - 1:02 par Sphinx
» Zouaves ! qui sont ?
Dim 22 Sep - 22:22 par Sphinx
» Les alliés locaux de la colonisation algérienne
Mar 25 Juin - 22:18 par Sphinx
» Carthage et l'occident ...
Ven 21 Juin - 21:38 par Sphinx
» الأمير عبد القاد ر بن محي الدین
Lun 17 Juin - 23:35 par Sphinx
» Wilaya 5 historique en Oranies ( 1954/1962 )
Sam 6 Oct - 19:16 par Sphinx
» dépenses militaires mondiales
Dim 6 Mai - 16:38 par ZIGHOUD15
» algerian barkhane la citadelle
Ven 27 Avr - 16:27 par ZIGHOUD15
» cabale
Mer 25 Avr - 16:06 par ZIGHOUD15