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Personne à contacter L'échiquier des régimes arabes

Message par Sphinx Dim 1 Mai - 22:31

Fin de la Continuité d'un Régime ?

Les hommes de Saddâm … et les hommes de Qadhafi

L'échiquier des régimes arabes Iraq_s10

Si quelqu’un, quel que soit ce quelqu’un, veut juger un « régime donné », il doit regarder ses hommes, ou plus exactement, il doit examiner la qualité de la cour entourant ledit régime, le niveau de son sérieux, de son dévouement ou de sa fidélité tant au pays qu’au chef du régime, ou aux deux, en particulier lors des tournants difficiles à négocier. C’est à cette condition que l’on pourra être assuré que le jugement sera plus proche de la vérité, même s’il ne sera pas totalement véridique.

Nous disons cela tout en suivant la succession des défections des hommes du leader libyen Muammar al-Qaddhafi, qui quittent son navire tant ils sont désormais convaincus que celui-ci va couler, si ce n’est déjà fait. La plupart des hauts responsables ayant eu l’opportunité de quitter la base militaire d’Al-Aziziyyah, à Tripoli, sont passés en Tunisie, puis ils ont sauté dans le premier avion susceptible de leur faire gagner un abri sûr en Europe, abandonnant le « guide » qu’ils ont si longtemps encensé, dont ils ont si longtemps bénéficié des largesse et dont ils ont si longtemps chanté les laudes de sa révolution se battre, seul, avec ses fils et une poignée de membres de sa tribu, dans l’espoir de rester quelques années de plus sur son trône.

Tandis que nous suivons cette grande débandade, nous sommes placés devant une équation morale extrêmement sérieuse et importante, en particulier lorsque nous voyons une personnalité du rang et de la hauteur de Monsieur Mûsâ Kûsâ, le ministre des Affaires étrangères du colonel Mu‘ammar al-Qaddhafi, l’homme considéré comme le plus proches d’entre les proches, l’homme en lequel Qaddhâfi plaçait une confiance absolue, se réfugier en Grande-Bretagne, c’est-à-dire dans le pays qui conduit la campagne militaire visant à faire chuter le régime libyen, et peut-être bien, même, à liquider son chef, si l’opportunité lui en est offerte.

Monsieur Mûsâ Kûsâ n’est pas n’importe qui, il a dirigé les Comités révolutionnaires libyens au moment où ils étaient à leur apogée, il a dirigé les services de renseignement libyens dont la plus éminente des missions était de protéger avant tout la sécurité du régime, celle du pays venant en second. Le tout fait de son exil à Londres, préparé en coordination avec les services du renseignement extérieur britanniques, quelque chose d’absolument inouï. En effet, cet homme est accusé d’avoir joué un rôle déterminant dans l’attentat de Lockerbie et d’être également impliqué, d’une manière ou d’une autre, dans l’assassinat de la policières anglaise Yvonne Fletscher devant l’ambassade de Libye à Londres, en 1984, à l’époque où il était ambassadeur de Libye dans la capitale britannique, et beaucoup d’activistes de l’opposition libyenne pensent qu’il a joué un rôle direct ou indirect, en tant que chef des services de renseignement libyens, dans des opérations de liquidation dont ont été victimes nombre de leurs camarades dans diverses capitales européennes.

Les quotidiens britanniques ont consacré leur une, ces derniers jours, à la « coopération » dont a fait preuve Monsieur Kûsâ lors des interrogatoires serrés auxquels il a été soumis dans un lieu tenu secret par les services de sécurité britanniques. Il se dit qu’il aurait donné des informations très importantes concernant le régime libyen, ses secrets militaires et les activités de ses services de sécurité tant en Libye qu’à l’étranger, en particulier en ce qui concerne la chasse et la liquidation des opposants au régime ou la fourniture d’armes aux Républicains irlandais, et sans doute aussi à certaines factions palestiniennes et arabes.

Autrement dit, l’on peut penser que les services de sécurité britanniques et leurs homologues français et américains, qui participent à l’interrogatoire (de M. Kûsâ) ou peuvent en connaître les détails, sont en train de mettre la main sur un « précieux trésor » d’informations et de secrets d’une valeur inestimable, en particulier en ce moment, qui concernent non seulement la Libye et sa sécurité, mais la sûreté nationale arabe dans son ensemble, voire la sécurité de pays, dans le monde entier, qui sont des alliés des Arabes, comme le Venezuela, la Russie, Cuba, l’Inde, la Chine, la Turquie, le Pakistan et d’autres, avec lesquels les services de renseignement libyens ont coopéré tout au long des quatre décennies écoulées.

***

Nous ne pensons pas qu’il s’est lancé dans ce pari risqué parce que ce serait quelqu’un qui croirait en la démocratie, aux libertés, aux droits de l’homme, aux valeurs de la justice, car si tel était le cas, il y a belle lurette qu’il se serait distancé du régime libyen, et même il n’aurait sans doute pas choisi de travaillé avec lui, pour commencer, en dirigeant un service de sécurité considéré comme le plus oppressif, du fait que celui-ci, je veux dire le régime, a été dictatorial dès son accession au pouvoir à la suite d’un coup d’état militaire contre un roi bon et modeste, totalement désintéressé, voici, aujourd’hui, quarante-deux années de cela. Nous ne pensons pas non plus qu’il soit dans son intention de rejoindre l’alliance des révolutionnaires libyens qui veulent renverser le régime qu’il a servi « fidèlement » plus de trente années durant.

Le leader libyen Mu‘ammar al-Qaddhafi porte la plus grande part de responsabilité de ce qui lui est arrivé et de ce qui ne manquera pas de lui arriver en fait de drames et de coups de poignard dans le dos assénés par les plus proches d’entre les plus proches, et nous ne ressentons nulle sympathie ni nulle pitié pour cet homme qui mérite bien pire, car il a choisi délibérément de s’entourer et d’apporter foi à des « saltimbanques » et à des thuriféraires, à toute une troupe d’hypocrites, qu’il a préféré aux gens honnêtes, dignes et compétents, et ce châtiment est d’ores et déjà compris et attendu, quoi qu’il en soit, car cet homme n’a pas bâti d’Etat, n’a pas mis sur pied d’institutions de gouvernement, ni d’infrastructures ni de superstructures, et il a excellé dans la violation des droits de l’homme, il s’est délecté de la suppression des libertés, il a permis à ses fils et à une poignée de parents et de membres de sa tribu de monopoliser les potentialités et les richesses du pays.

Nous avons vu des régimes arabes dictatoriaux chanceler sous les clameurs de jeunes révolutionnaires et sous leurs protestations retentissantes, nous le savons vues tomber lourdement, en fin de compte, après qu’ils eurent reconnu alors qu’il n’en était plus temps leurs erreurs et leurs turpitudes, mais nous avons pas vu un responsable égyptien ou un responsable tunisien – et il n’y a pour eux strictement aucune gloire à en retirer – abandonner un dirigeant et quitter son navire pour aller coopérer avec ses ennemis, comme nous voyons les responsables libyens le faire : tous sont restés dans leurs pays respectifs et, s’ils ont tenté de fuir, ce fut après la chute du régime, et non pas avant celle-ci.

Nous nous souvenons, à cet instant, du dirigeant irakien disparu Saddâm Husaïn. Nous ne contesterons pas une seconde qu’il s’agissait d’un dictateur, mais il avait un projet, que nous ayons ou non été d’accord avec celui-ci, et il a fondé un pays puissant qui a éradiqué l’analphabétisme et réalisé de grandes avancées scientifiques et dans le domaine de l’éducation. Certes, il a commis des erreurs. Mais c’était un homme au plein sens de ce terme et sans doute que beaucoup de ceux qui redoutent le danger iranien, selon leur vision des choses, le pleurent aujourd’hui, lui qui a combattu contre l’Iran huit années durant. Il a tenu bon face à un embargo occidental inique, à des zones d’interdiction aérienne, aux complots ourdis par ses opposants rabes (je veux dire les régimes arabes) et irakiens durant plus de treize années extrêmement difficiles, et il n’a jamais été abattu, il n’a jamais élevé la voix et nous n’avons jamais entendu dire, ni jamais lu dans la presse qu’un seul de ses ministres aurait quitté le navire irakien lorsqu’il était à la barre.

Plus de cinquante des plus hauts responsables militaires et sécuritaires, ministres et ambassadeurs sont restés à ses côtés jusqu’à la dernière minute de son règne, ils ont souffert de la faim, après celui-ci, et certains d’eux ont dirigé ou dirigent encore aujourd’hui la résistance contre l’occupation de l’Irak, ils ont affronté des condamnations à mort ou à la prison à vie. Or, nous n’avons pas vu l’un quelconque d’entre eux, alors mêmes qu’ils étaient dans le box des accusés, lors de procès expéditifs bidons, se parjurer, se dédire ou condamner leur leader. Au contraire, ils le défendirent bec et ongles, alors même qu’ils savaient pertinemment que s’ils l’avaient, au contraire, condamné, cela leur aurait évité la potence.

Les Américains avaient envoyé des émissaires à Monsieur Tareq Aziz, ex-vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères de l’Irak afin de marchander sa mise en liberté en l’échange de sa coopération avec eux ; ils lui demandaient de couper les ponts avec son président et de condamner son régime de gouvernement, de révéler ses secrets et ils lui demandèrent même de témoigner contre le député (britannique) George Galloway. Mais il refusa avec beaucoup de dignité, alors même qu’il était âgé de plus de quatre-vingts ans et qu’il était rendu impotent par la maladie, lui qui est soigné pour une véritable « encyclopédie médicale » d’affections diverses et qui risque de mourir à tout instant.

Il en va de même en ce qui concerne le général Hashim Sultan, le ministre de la Défense et le chef d’état major de l’armée irakienne, un homme héroïque, qui a résisté aux très importantes offres financières des Américains et qui est resté fidèle à son leader, refusant de fouler aux pieds, en collaborant avec les occupants, son honneur militaire et ses actes héroïques sur divers champs de batailles avec ses camarades officiers.

Même les ministres civils, contre lesquels les occupants n’ont trouvé aucun motif d’inculpation et qui ont quitté l’Irak pour divers pays d’exil, n’ont pas eu une seule parole offensante pour leur président ou pour leur régime alors qu’ils auraient pu, s’ils l’avaient fait, gagner des millions de dollars. Mais ils ont préféré se retirer loin des projecteurs de l’actualité et se contenter du strict minimum susceptible de les maintenir en vie, eux et les membres de leur famille.

J’ai rencontré deux d’entre eux. Le premier étant M. Muhammad Saïd al-Sahhâf, ancien ministre irakien des Affaires étrangères et de l’Information et le second étant le Dr Nâjî Sabrî al-Hadîthî, qui lui succéda au poste de ministre des Affaires étrangères jusqu’à l’occupation de Bagdad. Le premier vit à Abû Dhabi, où il mène une existence paisible, et le second vit à Doha, où il a repris son enseignement universitaire, pour un salaire extrêmement modeste. J’ai appris qu’il est parti à la retraite cette année.

Aucun regret pour des régimes qui ont opté pour l’hypocrisie et les hypocrites, des régimes qui se sont entouré d’une cour de poètes de cour, car ces régimes, quoi qu’il en soit, en raison de leurs exactions répressives et de leur acharnement à piller l’argent public ne méritent que des gens tels que ceux-là. Mieux : ils ne peuvent pas gouverner avec d’autres que ces gens-là et ils ne peuvent finir que par la fin infâmante et humiliante dont nous voyons disparaître aujourd’hui ceux qui sont déjà tombés ou ceux qui ne vont pas tarder à suivre ces derniers.

Source:*http://geostrategie.com
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