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Frontière algéro-Tunisienne
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algeriedrs :: Zones de conflits dans le monde :: Conflits, tensions, guerre et terrorisme :: Conflit frontalier dans le monde
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Frontière algéro-Tunisienne
Frontière entre l'Algérie et la Tunisie
La frontière entre l'Algérie et la Tunisie marque la délimitation entre les territoires de l'Algérie et la Tunisie. Son tracé actuel, long de 965 kilomètres, a été finalisé en 1983.
Périodes des indépendances
Tracé de la frontière entre Bir Romane et Fort Saint en 1929
Le président tunisien Habib Bourguiba revendique en 1957 l'exploitation du Sahara dans le cadre de l'Organisation commune des régions sahariennes proposée par la France au roi Mohammed V du Maroc. Le 5 février 1959, Bourguiba demande dans un discours à la France la reconnaissance des droits de la Tunisie jusqu'à la borne 233 et la suppression de la frontière Bir Romane-Fort Saint et, par voie de conséquence, l'extension de la Tunisie à son prolongement naturel saharien.
Le 17 juillet 1961, Bourguiba s'engage auprès du Gouvernement provisoire de la République algérienne de négocier une éventuelle revendication territoriale avec le gouvernement d'une Algérie devenue indépendante, ce qui est le cas à l'été 1962.
Le 16 avril 1968 est signé un procès-verbal d'abornement algéro-tunisien sur le tracé de la frontière entre Bir Romane et Fort Saint. La Tunisie renonce alors à sa revendication territoriale entre la borne 220 (Fort Saint) et la borne 233 (Garet El Hamel au sud de Ghadamès).
Le 6 janvier 1970 un protocole d'accord algéro-tunisien, signé entre les ministres des Affaires étrangères Abdelaziz Bouteflika et Habib Bourguiba Jr., porte sur le tracé de la frontière entre Bir Romane et la frontière libyenne. Le 19 mars 1983, une convention de bornage de la frontière entre la mer Méditerranée et Bir Romane est à son tour signée.
Le 30 décembre 1993, l'accord frontalier du 6 janvier 1970 est enregistré auprès de l'Organisation des Nations unies. La fin du bornage de la frontière entre la région de Tabarka et Bir Romane a finalement lieu en 1995.
Tracé
La frontière passe entre le Chott el-Gharsa (côté tunisien) et le Chott el-Khalla (côté algérien) puis suit les points suivants : Bir El Aoubed, Bir El Khima, Bir El Mouileh, Bir El Hajla, Bir Kerkoubi, Bir Oum Nacer, Bir Chikh Ali, Bir Khsamia, Bir Zenigra, Bir Romane, Puits Mort, Garet El Borma et Borj el-Khadra (Fort Saint).
TANDIS QUE DES PAYS DU SAHEL SE RÉUNISSENT À BAMAKO
Patrouilles militaires mixtes algéro-tunisiennes aux frontières
Nous apprenons, de source crédible, que les armées algérienne et tunisienne ont décidé d’un commun accord de renforcer en matériels les patrouilles que les deux institutions mènent depuis plusieurs années le long de leurs frontières.
La décision a été prise suite aux nouvelles données que vit la région, notamment les renseignements en possession des deux pays sur la circulation d'armes et les déplacements d'éléments terroristes à partir de la Libye. Cette opération, qui mobilise des milliers de militaires des deux côtés, coïncide avec la rencontre des ministres des Affaires étrangères des pays du Sahel, à Bamako, au Mali.
Cette réunion intervient au moment où la situation sécuritaire, dans le Maghreb et la région, devient de plus en plus inquiétante. Elle intervient aussi au moment où la Tunisie enregistre des tentatives d'accéder à son territoire par des éléments terroristes. L'accrochage ayant opposé,
mercredi dernier, l'armée tunisienne à des individus appartenant à Al Qaîda, en sol tunisien, faisant des victimes parmi les militaires, quelques jours après la mise hors d'état de nuire de deux autres individus dont l'un disposait d'une ceinture explosive, témoigne de cette infiltration.
Cela s'est produit peu de temps après l'attentat de Marrakech ayant ciblé un restaurant fréquenté par des touristes étrangers et faisant des victimes de différentes nationalités, dont marocaine. Cette recrudescence inquiétante est enregistrée au moment où des attentats sont perpétrés en Algérie, contre des militaires, et autres victimes, tandis que Benghazi,
en Libye, est transformée par le groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC, ou «Aqmi»), en sorte de quartier général mais aussi en un endroit d'approvisionnement des membres de l'Aqmi en armes et en matériel de guerre. La situation sécuritaire et politique en Libye est exploitée par l'organisation terroriste pour tenter d'acheminer armes et éléments dans les pays voisins et la perpétration d'attentats ayant pour but de déstabiliser toute la région.
Le GSPC ou «Aqmi» qui, depuis des années, tente d'obtenir une intervention militaire étrangère dans la région, à coups d'enlèvements de ressortissants occidentaux, au Sahel, ne pouvait espérer mieux qu'une opération militaire de l'Otan pour contrecarrer les défaites que lui a infligées l'armée algérienne et la coopération entre les pays du Sahel, en matière de lutte antiterroriste.
Le conflit armé en Libye offre une opportunité inespérée pour le GSPC de se doter en armes et en munitions volées, en quantités importantes. Ce pays pourrait être utilisé par l'organisation terroriste de Abdelmalek Droukdel, alias Abou Mossaab Abdelouadoud, «émir» national du GSPC, pour recruter au nom de «la lutte contre l'occupation».
Les «émirs» du GSPC ont tout fait pour obtenir une intervention militaire étrangère pour faire face aux difficultés de «recrutement» en Algérie. Par ailleurs, la Libye menace de se retirer de la lutte internationale contre le terrorisme, en protestation contre les raids aériens menés par l'Otan qui font de plus en plus de victimes parmi les civils, faisant, ainsi,
les affaires pour la propagande du GSPC ou «AQMI» qui aurait, de cette façon, toute latitude de «recruter» parmi les «djihadistes» de la région, pour soi-disant combattre l'occupation. Le GSPC ou «Aqmi» ne manquerait pas de «piéger» ses «recrues» pour les contraindre à perpétrer des attentats dans les pays du Sahel et du Maghreb arabe.
Cette «ruse» n'est pas nouvelle puisque des repentis témoignent que le GSPC ou «Aqmi» avait déjà piégé d'autres «djihadistes» leur faisant croire qu'il allait les préparer pour combattre en Irak avant de les contraindre à perpétrer des attentats en Algérie.
Par Mounir Abi
http://www.lexpress.fr/actualites/2/monde/la-guerre-n-est-pas-finie-pour-les-refugies-en-cote-d-ivoire_994562.html
Daûphin_zz_47- Adm
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Re: Frontière algéro-Tunisienne
INCIDENTS À LA FRONTIÈRE TUNISIENNE
Mercredi, a rapporté la presse algérienne, deux soldats ont été tués et six blessés dans un attentat à la bombe contre un poste militaire avancé plus à l'est dans la même région, près de la localité de Baghlia. Un violent accrochage a également opposé militaires et hommes armés.
Les régions de l'Est, qui englobent la Kabylie, sont touchées de manière récurrente par des attaques contre les forces de l'ordre par des hommes armés, généralement des islamistes et des membres d'Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) qui vivent dans les maquis avoisinants difficiles d'accès.
Plus au sud, les deux hommes armés ont été abattus par les forces combinées de sécurité dans la nuit de vendredi à samedi. L'incident s'est produit au mont Boudjellal, à quelque 120 km au sud de la principale ville régionale de Tebessa, toute proche de la Tunisie.
Plusieurs incidents ont eu lieu récemment dans les zones frontalières côté tunisien.
Daûphin_zz_47- Adm
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Localisation : tlc
Re: Frontière algéro-Tunisienne
A Bir El Ater, les contrebandiers préfèrent le trafic d’armes
A la frontière algéro-tunisienne, il est aujourd’hui plus rentable d’acheter et de vendre des armes que de verser dans la contrebande classique. Reportage à Bir El Ater, le far west algérien.
Bir El Ater, 90 km au sud de Tébessa. Au premier regard, la ville donne l’impression d’être tombée aux mains de contrebandiers qui ne se cachent même pas. Des camionnettes chargées de jerricans circulent à toute allure, sans papiers, ni plaques d’immatriculation pendant que de longues files de voitures patientent devant les stations-service à sec. Pour rappel, le 14 septembre dernier, un camion transportant 7000 litres de carburant destiné à la contrebande a été saisi par la sûreté de daïra de Chréa, à 40 km au sud de Tébessa. Le Sahel n’est pas la seule région à connaître une flambée de la contrebande depuis le conflit en Libye.
Mêmes pistes
Tout le long de la frontière algéro-tunisienne, de la wilaya de Annaba à El Oued, la contrebande, d’abord érigée en trafic de subsistance, s’est interconnectée avec d’autres formes de crime organisé. Surtout du côté de Tébessa et de Souk Ahras. Profitant de la conjoncture, certains trafiquants ont tourné le dos à la contrebande classique pour se convertir en trafiquants d’armes, empruntant les mêmes pistes utilisées pour acheminer le carburant, via des couloirs incontrôlés entre l’Algérie, la Tunisie et la Libye. A Bir El Ater, localité contiguë avec la Tunisie, devenue plaque tournante de tous les trafics, au moins une vingtaine de pistes seraient librement empruntées par les contrebandiers. Nous nous sommes rendus sur place. Dans les cafés, les maisons, les rues, il n’est question que du colonel déchu, El Gueddafi, et des armes en provenance de la Libye qui inonderaient les frontières. Nous sommes allés dans le quartier Géni, où les contrebandiers, passeurs et guetteurs sont bien implantés.
Un PA à 20 000 DA
A l’époque coloniale, Géni était une ancienne caserne du génie militaire. Aujourd’hui, ce quartier compte une centaine de maisons dont la plupart sont aménagées en dépôts de carburant. Depuis l’insurrection libyenne, les habitants pointent du doigt les contrebandiers y habitant comme étant des revendeurs d’armes en provenance de Libye. «On m’a proposé un PA à 20 000 DA», nous promet Hichem*, un jeune du quartier, alors qu’un autre nous assure avoir vu une kalachnikov dissimulée dans une voiture immatriculée dans la wilaya de Batna, dont le propriétaire est venu à Géni s’approvisionner en carburant vendu au marché noir. «Cet homme aurait acheté cette arme chez un contrebandier de la région avec deux chargeurs, moyennant 50 000 DA», ajoute-t-il. De quoi alimenter le climat d’insécurité – les habitants de Géni refusent de nous parler de crainte de représailles – surtout depuis qu’un camion chargé d’armes a été intercepté le mois dernier par les services de sécurité. Une affaire de trafic d’armes à Khenchela où le chargement est passé par la frontière en provenance de la Libye n’a rien arrangé non plus.
Sekhirat l’éldorado
Suite à un coup de filet réussi, quatre individus originaires de Bir El Ater ont été interpellés. Nous partons ensuite pour Sekhirat, relevant du département de Feriana (Tunisie). «Là-bas, vous allez découvrir des choses à vous couper le souffle», nous a-t-on avertis. Dans cette zone isolée, les contrebandiers des deux pays trouvent la tranquillité nécessaire à leurs échanges de marchandise. Après plus de deux heures d’attente, nous avons rencontré Malek*, la trentaine, contrebandier converti récemment au trafic d’armes. Pour lui, les affaires vont bien. Ce dernier nous confie avoir passé trois kalachnikovs, cinq pistolets automatiques, des fusils, des munitions et d’autres armes de guerre à des commanditaires algériens, pour la plupart des contrebandiers.
Ces armes auraient été volées des garnisons libyennes, puis distribuées à la population avant de se retrouver sur les marchés illégaux en Tunisie puis de transiter vers l’Algérie à la demande des contrebandiers. Les opérations se font de nuit. C’était le cas en particulier pendant le mois de Ramadhan. Malek nous raconte avoir contacté, via son téléphone portable, un autre Tunisien habitant l’extrême sud de la Tunisie, à la frontière libyenne, dans la wilaya de Guebeli. Celui-ci aurait introduit, avec deux Libyens de Ghadamès, via la frontière algéro-libyenne, trois chargements d’armes de guerre.
L’étau se resserre
Mais de l’avis du jeune trafiquant, la situation est en train de changer : l’étau se resserre de plus en plus autour de la dizaine de trafiquants libyens et tunisiens qui font de la contrebande d’armes vers l’Algérie, surtout du côté des wilayas d’Illizi et d’El Oued. «Tous ces contrebandiers, armés jusqu’aux dents, forment une véritable mafia, nous raconte un ex-trafiquant qui a laissé tomber suite à la mort de son fils aîné. Ils utilisent leurs armes surtout lors des courses-poursuites.» Dans la commune d’El Oglat Melha, près de Bir El Ater, un contrebandier a ainsi tiré plusieurs coups de sommation, avertissant les habitants de la commune qui voulaient bloquer la route à ce trafiquant. Une histoire qui ressemble à celle de Oglat Ahmed, à quelques mètres seulement des frontières.
«Un soir du mois d’août, un peu avant l’heure du f’tour, il y a eu un accrochage entre deux clans de contrebandiers, relate un habitant. Des tirs nourris de mitrailleuses. Au début, je croyais que c’était des terroristes…» Des mesures de sécurité ont été prises en septembre dernier visant essentiellement l’interdiction de l’accès de personnes à travers les postes frontaliers de Debdab et Tin Koum dans la wilaya d’Illizi. Des moyens matériels et humains ont été déployés sur place pour parer à toute tentative d’introduction d’armes dans le territoire algérien, assure-t-on du côté des autorités algériennes. Du côté de la Tunisie, et le long de la frontière, des barrages fixes ont été renforcés par des moyens humains, et des cantonnements de gardes communaux ont été implantés un peu partout.
elwatan
A la frontière algéro-tunisienne, il est aujourd’hui plus rentable d’acheter et de vendre des armes que de verser dans la contrebande classique. Reportage à Bir El Ater, le far west algérien.
Bir El Ater, 90 km au sud de Tébessa. Au premier regard, la ville donne l’impression d’être tombée aux mains de contrebandiers qui ne se cachent même pas. Des camionnettes chargées de jerricans circulent à toute allure, sans papiers, ni plaques d’immatriculation pendant que de longues files de voitures patientent devant les stations-service à sec. Pour rappel, le 14 septembre dernier, un camion transportant 7000 litres de carburant destiné à la contrebande a été saisi par la sûreté de daïra de Chréa, à 40 km au sud de Tébessa. Le Sahel n’est pas la seule région à connaître une flambée de la contrebande depuis le conflit en Libye.
Mêmes pistes
Tout le long de la frontière algéro-tunisienne, de la wilaya de Annaba à El Oued, la contrebande, d’abord érigée en trafic de subsistance, s’est interconnectée avec d’autres formes de crime organisé. Surtout du côté de Tébessa et de Souk Ahras. Profitant de la conjoncture, certains trafiquants ont tourné le dos à la contrebande classique pour se convertir en trafiquants d’armes, empruntant les mêmes pistes utilisées pour acheminer le carburant, via des couloirs incontrôlés entre l’Algérie, la Tunisie et la Libye. A Bir El Ater, localité contiguë avec la Tunisie, devenue plaque tournante de tous les trafics, au moins une vingtaine de pistes seraient librement empruntées par les contrebandiers. Nous nous sommes rendus sur place. Dans les cafés, les maisons, les rues, il n’est question que du colonel déchu, El Gueddafi, et des armes en provenance de la Libye qui inonderaient les frontières. Nous sommes allés dans le quartier Géni, où les contrebandiers, passeurs et guetteurs sont bien implantés.
Un PA à 20 000 DA
A l’époque coloniale, Géni était une ancienne caserne du génie militaire. Aujourd’hui, ce quartier compte une centaine de maisons dont la plupart sont aménagées en dépôts de carburant. Depuis l’insurrection libyenne, les habitants pointent du doigt les contrebandiers y habitant comme étant des revendeurs d’armes en provenance de Libye. «On m’a proposé un PA à 20 000 DA», nous promet Hichem*, un jeune du quartier, alors qu’un autre nous assure avoir vu une kalachnikov dissimulée dans une voiture immatriculée dans la wilaya de Batna, dont le propriétaire est venu à Géni s’approvisionner en carburant vendu au marché noir. «Cet homme aurait acheté cette arme chez un contrebandier de la région avec deux chargeurs, moyennant 50 000 DA», ajoute-t-il. De quoi alimenter le climat d’insécurité – les habitants de Géni refusent de nous parler de crainte de représailles – surtout depuis qu’un camion chargé d’armes a été intercepté le mois dernier par les services de sécurité. Une affaire de trafic d’armes à Khenchela où le chargement est passé par la frontière en provenance de la Libye n’a rien arrangé non plus.
Sekhirat l’éldorado
Suite à un coup de filet réussi, quatre individus originaires de Bir El Ater ont été interpellés. Nous partons ensuite pour Sekhirat, relevant du département de Feriana (Tunisie). «Là-bas, vous allez découvrir des choses à vous couper le souffle», nous a-t-on avertis. Dans cette zone isolée, les contrebandiers des deux pays trouvent la tranquillité nécessaire à leurs échanges de marchandise. Après plus de deux heures d’attente, nous avons rencontré Malek*, la trentaine, contrebandier converti récemment au trafic d’armes. Pour lui, les affaires vont bien. Ce dernier nous confie avoir passé trois kalachnikovs, cinq pistolets automatiques, des fusils, des munitions et d’autres armes de guerre à des commanditaires algériens, pour la plupart des contrebandiers.
Ces armes auraient été volées des garnisons libyennes, puis distribuées à la population avant de se retrouver sur les marchés illégaux en Tunisie puis de transiter vers l’Algérie à la demande des contrebandiers. Les opérations se font de nuit. C’était le cas en particulier pendant le mois de Ramadhan. Malek nous raconte avoir contacté, via son téléphone portable, un autre Tunisien habitant l’extrême sud de la Tunisie, à la frontière libyenne, dans la wilaya de Guebeli. Celui-ci aurait introduit, avec deux Libyens de Ghadamès, via la frontière algéro-libyenne, trois chargements d’armes de guerre.
L’étau se resserre
Mais de l’avis du jeune trafiquant, la situation est en train de changer : l’étau se resserre de plus en plus autour de la dizaine de trafiquants libyens et tunisiens qui font de la contrebande d’armes vers l’Algérie, surtout du côté des wilayas d’Illizi et d’El Oued. «Tous ces contrebandiers, armés jusqu’aux dents, forment une véritable mafia, nous raconte un ex-trafiquant qui a laissé tomber suite à la mort de son fils aîné. Ils utilisent leurs armes surtout lors des courses-poursuites.» Dans la commune d’El Oglat Melha, près de Bir El Ater, un contrebandier a ainsi tiré plusieurs coups de sommation, avertissant les habitants de la commune qui voulaient bloquer la route à ce trafiquant. Une histoire qui ressemble à celle de Oglat Ahmed, à quelques mètres seulement des frontières.
«Un soir du mois d’août, un peu avant l’heure du f’tour, il y a eu un accrochage entre deux clans de contrebandiers, relate un habitant. Des tirs nourris de mitrailleuses. Au début, je croyais que c’était des terroristes…» Des mesures de sécurité ont été prises en septembre dernier visant essentiellement l’interdiction de l’accès de personnes à travers les postes frontaliers de Debdab et Tin Koum dans la wilaya d’Illizi. Des moyens matériels et humains ont été déployés sur place pour parer à toute tentative d’introduction d’armes dans le territoire algérien, assure-t-on du côté des autorités algériennes. Du côté de la Tunisie, et le long de la frontière, des barrages fixes ont été renforcés par des moyens humains, et des cantonnements de gardes communaux ont été implantés un peu partout.
elwatan
Droit_De_l'Homme- Adm
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Emploi/loisirs : Universel
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Localisation : Sur Terre.!.(Lune prévue)
Re: Frontière algéro-Tunisienne
Tunisie : Affrontements à la frontière algérienne, un agent de la garde nationale tué
D’après la radio Mosaïque FM, des échanges de tirs ont éclaté entre, d’un côté l’armée tunisienne épaulée par la Garde nationale et quatre individus dans la localité de Dernaya de la délégation de Feriana (à la frontière algérienne), relevant du gouvernorat de Kasserine.
Selon les premiers éléments fournis par le correspondant de MFM, les quatre individus, dont l’identité est toujours inconnue, auraient pénétré en Tunisie à partir de la frontière algérienne. Ils seraient, à présent, encerclés par les forces tunisiennes soutenues par un hélicoptère qui survole la zone.
Mise à jour : un agent de la garde nationale, Anis Jelassi, été tué a indiqué le ministère de l'Intérieur.
Ces incidents surviennent trois jours après que les forces de sécurité tunisiennes aient arrêté deux personnes munies d’armes automatiques et d’explosifs près de la frontière algérienne.
Samedi, l'agence tunisienne TAP avait rapporté que des hommes, apparentés au courant salafiste, portant des armes, des camouflages militaires et des cartes de la région avaient été arrêtés, la veille, à Fernana, dans le Gouvernorat de Jendouba.
http://www.webdo.tn/2012/12/10/tunisie-echanges-de-tirs-entre-larmee-et-des-individus-a-la-frontiere-algerienne/
Syfou- Adminstrateur
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Emploi/loisirs : Les souvenirs s'envolent aussitot la la porte ouverte .
Humeur : Bien / H.M.D / Toujours.
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Localisation : Dans un autre repère !
Re: Frontière algéro-Tunisienne
“Tunisie , Régions : L’Algérie réagit aux affrontements armés aux frontières tuniso-algériennes”
“Pour faire face à toute éventualité sur les frontières tuniso-algériennes, à la suite des affrontements entre des unités tunisiennes de l’armée et de la garde nationale avec des hommes armés dans la localité de Dernaya relevant du gouvernorat de Kasserine, l’armée algérienne a procédé à une opération de ratissage de ses frontières avec la Tunisie, fermant de ce fait quelques passages frontaliers entre les deux pays. En effet, plusieurs mesures préventives ont été prises par les autorités algériennes, suite à ces affrontements qui se sont déroulés à quelques kilomètres seulement des frontières et qui ont couté la vie au jeune officier de la garde nationale tunisienne, Anis Jelassi. Rappelons que des échanges de tirs nourris ont été enregistrés au cours de ces affrontements qui ont fait des blessés parmi les éléments de la garde nationale. Les opérations de ratissage se poursuivent des deux côtés et la zone est actuellement entièrement bouclée, après l'arrivée des renforts militaires et sécuritaires. Par ailleurs, les parents du défunt ont exprimé leur fierté vis-à-vis du décès de leur fils, mort en défendant la patrie.”
Source:tunivisions.net
“Pour faire face à toute éventualité sur les frontières tuniso-algériennes, à la suite des affrontements entre des unités tunisiennes de l’armée et de la garde nationale avec des hommes armés dans la localité de Dernaya relevant du gouvernorat de Kasserine, l’armée algérienne a procédé à une opération de ratissage de ses frontières avec la Tunisie, fermant de ce fait quelques passages frontaliers entre les deux pays. En effet, plusieurs mesures préventives ont été prises par les autorités algériennes, suite à ces affrontements qui se sont déroulés à quelques kilomètres seulement des frontières et qui ont couté la vie au jeune officier de la garde nationale tunisienne, Anis Jelassi. Rappelons que des échanges de tirs nourris ont été enregistrés au cours de ces affrontements qui ont fait des blessés parmi les éléments de la garde nationale. Les opérations de ratissage se poursuivent des deux côtés et la zone est actuellement entièrement bouclée, après l'arrivée des renforts militaires et sécuritaires. Par ailleurs, les parents du défunt ont exprimé leur fierté vis-à-vis du décès de leur fils, mort en défendant la patrie.”
Source:tunivisions.net
Sphinx- Adminstrateur
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Humeur : Peu importe.
Date d'inscription : 19/12/2008
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