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Campagne électorale présidentielle française 2012

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Personne à contacter Campagne électorale présidentielle française 2012

Message par Sphinx Lun 13 Juin - 2:40

« Nous avons besoin d'un printemps français »

L’ancien Premier Ministre Dominique de Villepin, candidat putatif à l’élection présidentielle, fait le tour de l’actualité et de ses ambitions pour la France.

Les Inrockuptibles: Dans quel état d’esprit sortez-vous du deuxième procès Clearstream?

Dominique de Villepin: On a un rendez-vous le 14 septembre. La cour d’appel donnera alors son avis. Il n’y a pas beaucoup plus à dire.

Vous êtes serein?

Sereintissime! Il n’y a pas d’éléments nouveaux dans le dossier et j’ai dit et redit, et je pense que les débats l’ont montré une nouvelle fois, qu’il s’agissait d’une affaire industrielle et non politique. J’ai regretté qu’elle ait été politisée, en première instance, compte tenu des déclarations du Président de la République.

Tout cela ne va-t-il pas de nouveau compliquer vos relations avec Nicolas Sarkozy, dont on pensait ces derniers mois qu’elles s’étaient apaisées?

J’ai revu Nicolas Sarkozy sur des enjeux internationaux de première ampleur: la situation dans le monde arabe, en Libye, les décisions à prendre pour la diplomatie française. Je suis un serviteur de l’Etat. Sur la base de l’intérêt national, les relations seront toujours naturelles et nécessaires. Sur la base du jeu politicien, je ne serai jamais un partenaire facile. C’est mon tempérament, je ne suis pas accommodant, je ne suis pas négociable, je ne transige pas, je ne « deale » pas.

Existe-t-il des possibilités d’alliance à droite et au centre pour constituer une alternative à Nicolas Sarkozy, sur le modèle de ce que propose Jean-Louis Borloo?

En tant que gaulliste, il n’est pas question pour moi d’alliances ou de combinaisons partisanes, d’autant moins qu’il n’y a aujourd’hui que des candidats virtuels sur la scène présidentielle. Et les Français ne sont toujours pas dans le temps de l’élection. En revanche, je suis tout à fait favorable à une démarche de rassemblement sur la base des idées, des énergies, permettant de renouveler en profondeur la politique de notre pays car il s’agira bien en 2012 d’offrir une alternative aux Français.


Décomposition?

Nous sommes même dans un processus hémorragique. Tout ce que touche la politique devient scandale. L’affaire du Mediator, le débat sur l’identité nationale, et même des choses qui peuvent paraître marginales, comme la Coupe du monde de football, avec ces quelques gaillards qui dans un bus refusent de participer aux entraînements, l’affaire DSK, l’affaire Tron, tout devient polémique. Et puis tout est fait divers, émotion.

Que pensez-vous de l’affaire Strauss-Kahn?

C’est une affaire qui constitue un véritable choc, un traumatisme pour les Français. Mais c’est aussi un révélateur. Pendant des mois et des mois, sondages à l’appui, on nous a expliqué que le meilleur candidat pour 2012, c’était Dominique Strauss-Kahn. Et en une minute et demie, au milieu de la nuit, il a disparu! Voilà les Français orphelins d’un espoir qu’ils pouvaient légitimement imaginer. Mais qui vient nous parler, qui vient nous expliquer? Personne. On n’a pas entendu Nicolas Sarkozy.

Il a dit vouloir éviter la récupération politique…

On a besoin de la parole du Président, du Premier Ministre. A eux de veiller à ce que cette parole ne soit pas récupérable. Elle doit être une parole œcuménique, acceptable par tous. Quand Mitterrand est mort, Chirac s’est posé la question de savoir ce qu’il devait dire. C’était très facile de ne rien dire ou de faire un communiqué. Il a fait un discours. Il aurait pu le faire au nom du « peuple de droite ». En disant par exemple: « François Mitterrand, que j’ai combattu, est un homme qui a porté un certain nombre d’idées mais dont la part d’obscurité continue de nous hanter. » Jacques Chirac a décidé de faire un discours de Président de la République! Aujourd’hui, nous devrions avoir un Président qui redevienne le président de tous les Français. Et non pas quelqu’un qui se frotte les mains et jubile au coin du feu.

Avez-vous été choqué par l’affaire DSK ?

Ce qui m’a choqué, c’est que derrière l’état de sidération des Français, il y a une faute politique. Cette idée que vous puissiez suspendre la vie politique à un candidat virtuel, c’est une faute. Pourquoi la vie politique doit-elle être entachée par une affaire de droit commun ? Parce que, quand la vie politique est gouvernée par les sondages, dans une bulle, n’importe quoi l’affecte. Une vie politique réelle avec de vrais combats, des idéaux, n’est pas aussi fragile que cette politique virtuelle.

Comment fait-on alors pour croire à la politique ?

Nous avons besoin d’un printemps français, de retrouver le sens du collectif. Le France n’a pas vocation à être à la traîne des autres pays, n’a pas vocation à être un pays d’indifférence collective. La France a vocation à être acteur de l’histoire.

Concrètement, cela passe par quoi ?

Je l’ai dit et je le redirai, même si cela n’intéresse personne. Parce que les combats qui n’intéressent personne méritent d’être livrés. Vous commencez à cinq ou dix, et vous avez peut-être une chance, cinq ans, dix ans, vingt ans plus tard, d’avoir le peuple avec vous. Cela commence par le réveil des citoyens. Il faut mettre la citoyenneté au cœur de tout. Cela passe par un service citoyen obligatoire, et surtout par un revenu citoyen qui, est le début du pacte entre les Français. Si vous acceptez de donner 850 euros à chaque Français en échange d’une activité, c’est le commencement d’une vie commune.

Ce que vous appelez la révolution de la dignité peut se produire à l’occasion de la campagne présidentielle ?

Il y a deux questions que les Français vont se poser en 2012 et qui vont fabriquer l’offre politique à l’élection. La première, c’est stop ou encore pour le pouvoir en place. Est-ce qu’on réélit Nicolas Sarkozy ? Cette question n’est pas à son avantage. Deuxième question, voter pour qui ? Pour quoi faire ? Strauss-Khan est out. Viennent ensuite des candidats qui n’avaient pas vocation à être au premier rang au Parti socialiste et qui vont se battre entre eux. Cela peut rapetisser à la cuisson, on sait tous qu’une grosse marmite, pendant plusieurs mois, ça réduit beaucoup, surtout à feu fort ! Et puis les Français ont besoin de liberté, d’indépendance et d’expérience. Moi je n’ai pas participé aux cinq dernières années de la présidence de Nicolas Sarkozy, je n’ai été complice de rien.

Il n’y a vraiment aucun point d’accord avec la gauche ? Même sur la fiscalité ou l’éducation ?

Ce n’est pas sur des points qu’il faut se retrouver.

Même pour bâtir une alternative à Nicolas Sarkozy ?

La campagne de 2012, ce ne sera pas contre X ou Y. Aujourd’hui l’UMP et le PS sont dans des logiques d’ajustement. Ils pensent que par des aménagements, on change le destin français. Moi, je ne le crois pas. Je veux tout ce qu’on veut mais je le veux grand. Car la France est une grand pays.

Tout le monde – Nicolas Sarkozy, la gauche – dit que la France est un grand pays.

Oui, mais où sont les solutions ? Jacques Chirac, en 1995, a fait campagne sur la fracture sociale. Il a fait une analyse mais il n’a pas apporté la réponse. Aujourd’hui, j’apporte cette réponse. La réponse à la fracture sociale, c’est de créer une nation et, pour créer une nation, il faut une solidarité, et c’est le revenu citoyen.

Que pensez-vous de la politique culturelle ?

La culture dans ce pays n’intéresse personne et c’est bien dommage. J’ai l’ambition de faire de la France une véritable exception culturelle. Je voudrais que la création culturelle dans notre pays soit exemptée de l’impôt jusqu’à un certain montant de revenus. Je veux que les grands créateurs viennent en France. La France ne peut-être la France si elle rayonne et si les Français sont fiers.

Avez-vous vu la Conquête ?

Non. Ce qui m’a gêné dans les extraits que j’ai vus, c’est ce concours de sosies. Et la méconnaissance de la psychologie de la vie politique française. J’ai le sentiment d’un film de connivence qui, tout ayant l’air de s’en moquer, sert la soupe au pouvoir, et cela m’est insupportable. Un film politique, ça doit prendre des risques. L’art, c’est le détour. On prend quelqu’un par la main et on lui raconte une histoire. Là, il n’y a pas de détour, c’est le Musée Grévin !

Source: Les Inrockuptibles (propos recueillis par Hélène Fontanaud et Marion Mourgue)
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Personne à contacter Re: Campagne électorale présidentielle française 2012

Message par Sphinx Lun 13 Juin - 2:48

La politique est morte. Vive la politique.

Que se passe-t-il ? Quel est cet étrange pourrissement que traverse la vie politique française. Affaires successives, Woerth-Bettencourt, Mediator, DSK, stigmatisations en tous genres, abstention, montée des populismes : ne sous-estimons pas la puissance des coups de boutoir qui enfoncent un peu plus, chaque jour, la politique française.

Ce qui se passe est en réalité paradoxal.
D’un côté, nous avons le pays officiel qui continue de se fissurer et de se lézarder. L’enquête judiciaire de New York nous a plongés dans une course folle à la repentance et à la haine de soi. Tous coupables ! Les journalistes, de ne pas avoir mis sur la place publique ce qu’ils savaient et dont la révélation aurait pu éviter un drame… mais que savaient-ils ? Les Français, car le viol serait le prolongement naturel d’une culture de la gauloiserie et de la séduction… mais où est le lien ? Où est la cohérence ? Ce pays ne se réduirait qu’à la seule surface des choses, là où se coagulent les égoïsmes, les haines, les intérêts. C’est cette croûte qui cache la vérité de notre pays.

Sous cette surface, il y a la vérité de notre pays. Cette vérité, c’est la crispation des élites sur leurs privilèges, sur leur reproduction, sur la conservation d’un entre-soi strict, aboutissement d’un processus de découplage entre la nouvelle aristocratie et le peuple, qui a plus de trente ans déjà. Cette vérité, c’est la victoire des lobbies en tous genres, des puissances organisées, comme c’est tout particulièrement le cas, en ce moment, de l’industrie pharmaceutique ou nucléaire.

De l’autre côté, dans l’ombre, sous la surface médiatique et politique, le pays réel bouillonne. Les souffrances et les difficultés sont là. Ceux qui les vivent au quotidien, qui ne se contentent pas de les découvrir dans les journaux, savent par exemple que l’école ne tient plus ses promesses d’égalité des chances, que la police ne parvient pas à maintenir l’ordre nécessaire, que les entreprises ne réussissent pas à garnir assez leurs carnets de commandes pour embaucher.

Mais ils savent aussi ce que les journalistes et les hommes politiques ne savent pas encore. Que sous cette coquille craquelée, une nouvelle politique est prête à éclore. Qu’il existe des engagements concrets, des solidarités pragmatiques et au jour le jour. Qu’il y a la mobilisation de la jeunesse, même éphémère, à travers les réseaux sociaux. Que se multiplient les initiatives et les idées neuves de la dernière décennie, apportant des solutions locales avant de se présenter au grand jour : le commerce équitable et le microcrédit ont été de celles-là, l’économie sociale et solidaire également. Il y a également l’expérience commune, par delà des frontières, d’une mondialisation qui n’est pas seulement une menace mais aussi une histoire partagée – en Europe par les jeunesses de Grèce, d’Italie, du Portugal ou d’Espagne, dans le Bassin méditerranéen avec le Printemps des Peuples arabes-. Un espoir est en train de lever. « Là où croît le péril, croît aussi ce qui sauve » dit Hölderlin dans un vers célèbre. Plus nous semblons descendre aux enfers de la politique sclérosée, plus nous tendons le ressort de la nouveauté.

Le renouveau est déjà là, mais il est encore fragile, incertain.
Nous avons en effet à craindre en 2011 et 2012 la décomposition finale de la politique avec un petit « p ». Il faut le reconnaître, elle peut tuer les nouveaux ferments, comme une maladie infantile.

Cette petite politique, elle prend d’abord le visage du populisme, qui est la décomposition chimique de la souveraineté du peuple et sa transformation en une passion aveugle des foules, les haines, les peurs, les rages accumulées dans la frustration.

C’est aussi la « peoplisation » de la vie politique, qui est la dégénérescence de la croyance aux hommes providentiels en un vedettariat superficiel, d’autant plus impuissant qu’il est figé sur le papier glacé, où l’on guette les failles personnelles.
C’est enfin la politique partisane qui est la dégradation du débat démocratique en un jeu d’écuries et d’appareils, où les idées n’ont plus leur place.
C’est pourquoi nous devons protéger la croissance des germes nouveaux qui apparaissent, et qui rendent possible une nouvelle politique avec un grand « P ». C’est notre responsabilité aujourd’hui.

Qu’est ce que la politique devrait-être aujourd’hui ? La politique doit être un projet, pour la France et pour les Français en cherchant un changement réel capable de surmonter les déceptions accumulées depuis 1981 pour redonner du crédit à la parole politique.

Elle a aussi le visage de la participation, car il n’est pas de politique durable et efficace sans l’engagement au quotidien de tous les citoyens pour la solidarité.
Elle s’appelle enfin progrès, car toute la République est construite sur l’idée qu’il reste toujours de nouveaux horizons à conquérir. Et aujourd’hui, ces horizons ce sont ceux de la justice sociale, d’un autre modèle économique fondé sur la sobriété, l’innovation et l’activité de tous.

Je crois à la nécessité d’un réveil citoyen qui rende cette éclosion possible. Rien ne se fera sans eux. Rien ne se fera sans vous. Je veux en tirer les conséquences pour moi même et pour mon action. On ne peut plus agir aujourd’hui en politique comme on le faisait encore hier. Il faut assumer l’audace et le courage.

C’est ce que je veux faire à travers mes propositions en mettant en leur cœur la nécessité de redonner toute sa place au grand mot de citoyen : il faut un statut du citoyen mentionnant ses droits et ses devoirs, un revenu citoyen garantissant la dignité et la justice pour tous, un service citoyen ouvert à tous et obligatoire pour les jeunes afin de créer de vraies solidarités.

C’est ce que je veux faire en prenant la parole, sans relâche ici, sur ce blog, pour défendre mes idées et mes convictions, comme tout autre citoyen dans notre pays. Je ne crois pas à « l’abracadabra technologique », c’est-à-dire à l’idée que les réseaux sociaux, l’internet 2.0. ou l’e-démocratie soient des solutions miracles. Je ne confonds pas les moyens et les fins, tout simplement. Mais je crois que ces nouveaux médias constituent un outil puissant, un levier formidable pour tous ceux qui croient encore aux idées.
Ce à quoi je veux m’engager aujourd’hui, devant vous, c’est à aller, encore et toujours, jusqu’au bout de mes idées.

http://www.dominiquedevillepin.fr/2011/06/04/la-politique-est-morte-vive-la-politique/
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Message par Syfou Lun 12 Sep - 2:37

«Le printemps arabe ferme la décennie commencée le 11 septembre 2001»

Campagne électorale présidentielle française 2012 Event810

Proche collaborateur de Jacques Chirac, Dominique de Villepin est secrétaire général de l’Elysée à partir de 1995, ministre des Affaires étrangères (2002-2004), puis de l’Intérieur (2004-2005) dans les gouvernements Raffarin. Il est nommé Premier ministre par Jacques Chirac, le 31 mai 2005. Il quitte ses fonctions le 15 mai 2007. Il préside désormais le Mouvement République solidaire, qu’il a fondé en juin 2010 et n’exclut pas de se présenter à l’élection présidentielle de 2012.


Pour El Watan, Dominique de Villepin qui, depuis la tribune des Nations unies, le 14 février 2003, a dit non à la guerre en Irak, revient sur les attentats du 11 septembre 2001 et analyse les bouleversements et évolutions qu’ils ont directement ou indirectement engendrés depuis, à l’échelle mondiale, jusqu’aux récentes révolutions arabes.

-Combattre le terrorisme est-ce toujours une priorité de la communauté internationale, dix ans après le 11 septembre 2001, alors que Ben Laden est mort ?

Nous n’avons pas le droit de baisser la garde contre le terrorisme. Il y va de la sécurité des citoyens du monde entier, comme nous le rappellent les attentats récents, en Inde ou en Algérie, ainsi que les enlèvements au Sahel. Il y va aussi de la justice qui doit être rendue aux victimes de cette violence insupportable. Le terrorisme mondial ne se résume pas à une figure, ni même à une seule organisation. C’est l’erreur qui a été commise, en 2001, de croire qu’on pouvait partir en guerre contre le terrorisme, de trouver une réponse militaire à un problème bien plus complexe. Résultat, le terrorisme s’est disséminé et démultiplié tout au long de ces années, avec par exemple Al Qaîda au Maghreb Islamique ou Al Qaîda dans la Péninsule arabique.

Au contraire, une vraie réponse doit concerner tous les enjeux en même temps, un travail en commun policier, judiciaire, financier. Cela suppose toujours de nouveaux efforts et de nouveaux outils de coopération internationale. Beaucoup de progrès ont été faits en dix ans, grâce à la mobilisation sans faille de tous les acteurs et des sociétés civiles. J’y ai toujours accordé un rôle prioritaire dans mon action, aussi bien comme ministre des Affaires étrangères que comme ministre de l’Intérieur et Premier ministre. Mais il y a plus important encore, c’est de répondre aux racines du terrorisme. C’est une question politique, économique, culturelle. C’est une affaire de respect et de reconnaissance des peuples à l’échelle mondiale. Aujourd’hui, les regards changent, notamment ceux de l’Occident sur le monde arabe et ceux du monde arabe sur lui-même. C’est un immense encouragement pour sortir du piège du choc des civilisations où certains ont voulu nous enfermer. C’est cela la vraie réponse au terrorisme.

-Qu’est-ce qui dans les rapports internationaux a changé depuis le 11 septembre 2001 ?

Le 11 septembre a bouleversé la donne. Il a exprimé la fragilité d’une hyperpuissance qui ne s’imaginait pas aussi vulnérable. Je crois qu’il faut le lire dans une suite de coups de tonnerre qui ont profondément remis en cause la relation de l’Occident avec le monde. Le premier coup de tonnerre, c’est la chute du Mur de Berlin, avec laquelle l’Occident a, en quelque sorte, perdu l’adversaire qui justifiait ses efforts économiques et militaires. Avec le 11 septembre, l’Amérique et l’Occident ont pris conscience – lentement et difficilement – de l’inefficacité de la force militaire pour garantir sa sécurité. Avec la crise des subprimes en 2008, c’est une puissance économique fondée sur la fuite en avant et la vie à crédit qui apparaît dans toute sa fragilité. Nous devons en tirer les leçons et y voir un réveil pour un monde plus équilibré et mieux gouverné. C’est pourquoi, on peut dire que le printemps arabe ferme la décennie commencée le 11 septembre 2001 beaucoup plus que la mort de Ben Laden.

-«Construire la cité des hommes ou être englouti par une nouvelle barbarie», écrivez-vous dans La cité des hommes (éditions Plon, 2009) Selon quelles modalités ? Quels principes ? Quels fondements ?

C’est tout l’enjeu d’une prise de conscience mondiale. Il ne s’agit ni de se replier dans un seul pays, en faisant comme si le monde, avec ses dangers et avec ses opportunités, n’existe pas ni de se lancer à corps perdu dans une mondialisation sans frontières et sans différences. Une cité des hommes, c’est un monde politique, un monde de dialogue et de différences fondé sur le respect des peuples, sur l’indépendance des nations et sur la coopération renforcée dans tous les domaines qui exigent des réponses mondiales : le réchauffement climatique, les crises, la sécurité alimentaire, le développement économique, la régulation financière. Ne soyons pas frileux. Il faut dépasser la décennie de la peur, de la force et du mépris pour nous engager dans cette voie.

-Votre intervention, le 14 février 2003, au nom de la France, contre la guerre en Irak à l’ONU restera à jamais dans l’histoire ? Avez-vous eu raison ?

La France est restée fidèle à son message et à sa vocation qui est de faire entendre une voix différente, de plaider pour le dialogue des cultures et de privilégier le droit sur la force. Je suis parti d’une conviction forte : il fallait à tout prix sortir de l’engrenage de la peur et de la force qui nous menait tout droit au choc des civilisations. Ce choc est une invention. Mais si tout le monde se met à y croire, il risque de devenir réalité. Il nous faut donc faire entendre les différences pour faire émerger des solutions raisonnables. Avec Jacques Chirac, nous avons voulu défendre cette vision en prenant nos responsabilités dans le cadre du Conseil de sécurité des Nations unies.
Une conférence internationale sur la reconstruction de la nouvelle Libye s’est tenue le 1er septembre à Paris. La feuille de route fixée pour la transition démocratique en Libye vous semble-t-elle suffisante ? Comment voyez-vous l’après-El Gueddafi ? Vous-même, vous avez rencontré le 15 août dernier, à Djerba, des responsables de la rébellion libyenne et des proches d’El Gueddafi…

La France a été en initiative dans l’aide apportée à la Libye et je m’en félicite. J’ai eu l’occasion d’apporter ma contribution à la recherche d’une solution politique, dans le cadre de contacts tant en Tunisie qu’à Paris, en accord et en pleine transparence avec les autorités françaises. Il est plus difficile de gagner la paix que de gagner la guerre. Cela exige plus de mobilisation, plus de vigilance, plus de volonté. C’est pourquoi, la Conférence de Paris a été un vrai pas en avant. Pour autant, les défis auxquels est confrontée la Libye en termes de reconstruction d’un Etat et de réconciliation nationale, en impliquant tous les acteurs, toutes les régions, toutes les tribus, sont immenses, mais aussi en rassemblant sur le terrain l’ensemble des groupes militaires impliqués. Nous voyons bien les risques qui se profilent, comme la radicalisation et l’enracinement des conflits. Il est essentiel que les Européens et les Occidentaux veillent à ne pas s’ingérer dans les affaires libyennes. Il s’agit pour la communauté internationale, et surtout pour les Etats arabes et africains, d’accompagner les efforts du peuple libyen, car c’est bien lui qui doit trouver à s’exprimer et à se façonner un avenir commun dans les mois et les années à venir.

-L’OTAN et la France se sont particulièrement impliquées dans le soutien au CNT. La poursuite des frappes de l’OTAN se justifie-t-elle ? Faut-il en faire autant en Syrie ?

La Libye doit rester une exception et le recours aux armes, pour mettre en œuvre la responsabilité de protéger les peuples, un dernier recours. Encore une fois, chaque pays offre une situation, des enjeux, des perspectives différents. Ne faisons pas de caricature et tenons-nous en aux principes que nous voulons défendre. Les violences commises par le régime de Bachar El Assad contre sa population sont inadmissibles et il faut que la communauté internationale, tout particulièrement l’Europe et la France, l’expriment clairement. Des sanctions économiques ont été prises. Mais il faut aller beaucoup plus loin dans les sanctions pour renverser la logique meurtrière engagée dans ce pays. Il faut s’efforcer de trouver des voies politiques pour pousser le régime syrien au changement. Nous devons continuer à utiliser tous les moyens de pression à notre disposition et soutenir tous les relais, tous les interlocuteurs susceptibles de faire encore entendre raison au régime syrien et notamment convaincre l’ensemble des partenaires chinois, russes, par exemple, du caractère inacceptable d’un régime qui tire sur ses enfants.

-«Les peuples arabes nous tendent un miroir. Cette révolution arabe est une main tendue », écriviez-vous récemment dans une tribune dans le journal Libération. L’Union pour la Méditerranée (UPM) est-elle le cadre adéquat pour la refondation des relations et du partenariat Nord-Sud ?

Je suis né sur cette rive de la Méditerranée. C’est pourquoi, sans doute, je suis particulièrement sensible à ce qui s’y passe. Je ne me suis jamais satisfait de la distance entre ces deux rives et je garde en moi l’aspiration à la réunification des deux rives. L’UPM est une belle idée qui traduit ce rêve d’une Méditerranée réconciliée avançant ensemble vers la paix et la prospérité. Il y a évidemment de nombreux obstacles. On peut s’interroger sur la forme, sur le moment et sur les priorités qui ont été choisis en 2008. A bien des égards, le processus apparaît bloqué. Mais l’espoir demeure et les changements récents doivent permettre de lui redonner vie, en particulier dans un cadre ad hoc permettant de donner un statut de partenariat approfondi avec des pays qui s’engagent dans la voie de l’ouverture politique, culturelle et économique avec l’Union européenne. Nous devons regarder en face la réalité.

Le moment est venu de faire un pas en avant et d’enclencher une dynamique de rapprochement. Nous, sur les deux rives de la Méditerranée, nous avons un devoir de lucidité et un devoir de responsabilité. Nous ne pouvons plus limiter notre effort de coopération à tel ou tel aspect et faire abstraction de tout le reste. Il faut s’attaquer au règlement des conflits qui minent la coopération méditerranéenne, au premier chef le conflit israélo-palestinien, mais aussi Chypre ou les différends entre le Maroc et l’Algérie qui bloquent depuis si longtemps l’intégration du Maghreb. Créons un cadre de résolution et de soutien ambitieux pour ces efforts d’apaisement.

-Vous avez déclaré, il y a quelques semaines, que la situation en Algérie n’est pas celle de la Tunisie, ni de l’Egypte, voulez-vous nous en dire plus ?

N’échangeons pas une grille de lecture réductrice pour une autre. Ce que montre le printemps arabe, c’est avant tout l’importance du fait na tional, car c’est à l’échelle de chaque pays que s’effectuent les processus sociaux et politiques décisifs.Chaque pays arabe a son histoire, son rythme, ses priorités. Rien ne serait pire que de contraindre tous les pays dans un moule uniforme. L’Algérie a, à bien des égards, une situation spécifique, liée notamment à son histoire récente et à la guerre civile cruelle qui l’a secouée. C’est pourquoi son évolution ne sera pas la même que celle de ses voisins. Cela ne veut pas dire que rien ne doit changer. L’ouverture politique c’est moins un aboutissement qu’un processus continu.

C’est une direction et un cap. L’Algérie a d’immenses atouts dont elle doit prendre conscience pour se donner de nouvelles perspectives d’avenir. Elle a une jeunesse dynamique et entreprenante qui aspire à une meilleure reconnaissance et qui sera une chance sur le chemin du développement. Elle a des capacités économiques formidables à mettre en valeur au cours des prochaines années. Elle a enfin la force d’un grand peuple, forgé par l’histoire, par ses douleurs et par ses succès, un peuple qui a enraciné en lui l’aspiration à la dignité.Pour aller de l’avant, bien sûr, il va falloir affronter des défis non moins immenses. Je pense, en premier chef, à une meilleure répartition des richesses au sein du peuple algérien.

La justice sociale est, partout dans le monde au lendemain de la grande crise économique, au Nord comme au Sud, le grand défi aujourd’hui. C’est la condition d’une nouvelle croissance partagée. Je pense aussi à l’enclenchement d’une nouvelle dynamique régionale, gage de stabilité et de croissance. L’absence d’unité dans le Maghreb a un coût énorme qui constitue un véritable gâchis. Après quinze années de blocage, il faut trouver le courage de reprendre le chemin de l’intégration régionale. Le troisième défi dans le nouveau monde qui se présente à nous tous, et en particulier à l’Algérie, c’est celui de l’éducation et des savoirs. C’est la clé de la réussite.

-L’Algérie célèbre cette année le cinquantième anniversaire de son indépendance. Le poids de l’histoire commune continue à peser sur les relations franco-algériennes alors que sur ce même passé le pacte d’amitié ambitionné par les présidents Chirac et Bouteflika a achoppé ? Pour surmonter cet obstacle, l’Etat français ne devrait-il pas reconnaître son passé colonial en Algérie sous tous ses aspects ?

J’ai gardé un souvenir extraordinairement chaleureux et amical de la visite de Jacques Chirac, que j’accompagnais alors, à Alger et Oran. Cet accueil témoignait de l’amitié profonde de deux peuples qui partagent une histoire difficile. Il y a un immense travail de réconciliation à faire, et je veux croire qu’il a commencé et qu’il chemine. Le temps des grandes réalisations communes approche si nous savons saisir les opportunités. Soyons conscients que cette réconciliation est le destin de nos deux pays et plus encore, une des clés de voûte de l’avenir euroméditerranéen.

Cela suppose plus de vision et plus d’audace de la part de nos deux pays, car à un moment, un acte de réconciliation est toujours avant tout un acte de courage commun. C’est après seulement qu’il devient une évidence. Evidemment, sur ce chemin de réconciliation et d’amitié, il faut se libérer du poids de mémoires non assumées, des deux côtés. Cela ne signifie pas oublier. Rien ne serait pire. Mais mesurons ce qu’une mémoire partagée apporterait comme bienfaits. Je suis convaincu que cette mémoire partagée est la clé du déblocage politique, économique, culturel dans chacun des deux pays qui souffrent, l’un et l’autre, d’une mémoire mutilée, qui en restent en quelque sorte prisonniers. La réalité, c’est une mosaïque de mémoires trop souvent séparées, plus qu’un affrontement de deux mémoires monolithiques.

Prenons-en conscience pour aller vers la vérité historique, car il faut être capable de mettre des mots sur les réalités pour éviter les non-dits, les rancœurs, les dénis. Trouvons des lieux, des moments, des mots, des gestes pour exprimer et construire ce travail de mémoire. Car c’est ainsi, seulement, qu’un cercle vertueux se mettra en place. Nous pouvons compter dans ce travail sur l’énergie et la passion de nombre d’intellectuels, d’écrivains, d’artistes algériens et français, d’associations actives permettant toujours plus de rapprochement fraternel, de liens humains intenses entre nos deux pays. Il est temps de se libérer du passé et de se tourner vers l’avenir.

-La France, elle-même, n’aurait-elle pas besoin d’un printemps ? Quelles mesures préconisez-vous pour atténuer les inégalités sociales et l’appauvrissement des Français ?

Il n’y a pas de démocratie qui ne se ressource pas et qui ne se remette pas en question. Les freins, les intérêts particuliers, les blocages, tout cela crée des frustrations qui doivent être prises en compte.
C’est vrai, particulièrement pour les écarts de salaires que beaucoup de Français jugent aujourd’hui, à juste titre, inacceptables. C’est vrai aussi, pour les discriminations qui touchent nombre de jeunes, en particulier dans les banlieues en difficulté, notamment en raison de leurs origines. Nous ne pouvons accepter les politiques qui divisent et qui stigmatisent les uns ou les autres. Ce n’est pas digne de l’idée que je me fais de la République. C’est dans ce sens que j’ai appelé, moi aussi, à un printemps français, dans le plus large rassemblement possible.

Je veux contribuer à proposer une alternative aux Français en faisant des propositions fortes et novatrices, susceptibles de changer la donne et de remettre le citoyen au cœur de la République, notamment la création d’un revenu citoyen en échange d’un service citoyen rendu par ceux qui le souhaitent à la collectivité. Je l’ai dit à plusieurs reprises, il n’y a pas de plus grand combat dans le monde aujourd’hui que celui de la dignité. C’est celui du printemps arabe, c’est celui d’une jeunesse indignée qui se réunit dans le monde entier, c’est celui de tous ceux qui croient que le lien social est un bien plus précieux que le monde du chacun pour soi. En ce sens, oui, il me semble qu’il y a une révolution de la dignité à commencer ou à recommencer. C’est à bien des égards, sur la dette, sur la justice sociale, sur les institutions, sur la justice, d’une refondation de notre vie républicaine dont nous avons besoin aujourd’hui. La France a su, à plusieurs reprises dans son histoire, porter le flambeau de la justice, de l’indépendance et du progrès. C’est encore possible aujourd’hui.

-Vous avez présenté en avril dernier, en tant que président du «Mouvement République solidaire» un projet de refondation politique que vous voulez incarner en 2012. Serez-vous candidat à l’élection présidentielle de 2012 pour présenter ce projet ? Sinon, quel candidat soutiendriez-vous ?

Nous ne sommes pas encore entrés dans le temps de la campagne présidentielle. Celle-ci ne peut se résumer à un concours de beauté de candidats brandissant leurs propositions. Nous sommes à l’heure de grands choix, à cause de la crise économique, à cause de la dette, à cause du chômage. Cela suppose plus de rassemblement. Après trente ans d’une vie politique marquée par la déception et la frustration, il faut constater qu’aucun homme, aucune femme ne peut sauver seul le pays. Il faut que les énergies se mettent ensemble pour travailler en équipe pour l’avenir de la France. C’est tout le sens de mon combat et de mon engagement que je poursuivrai avec détermination.

Nadjia Bouzeghrane

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Message par Daûphin_zz_47 Jeu 17 Nov - 13:12

Villepin réaffirme sa détermination à participer à la présidentielle 2012

L'ancien Premier ministre ne se prononcera sur sa candidature qu'au début de l'année prochaine.
L'ancien Premier ministre Dominique de Villepin a réaffirmé, mardi, devant des étudiants de l'université Paris-Dauphine sa détermination à participer à l'élection présidentielle pour "faire vivre le rassemblement national". Dominique de Villepin s'est exprimé devant quelque 600 étudiants dans le grand amphithéâtre de l'université, pour sa première sortie depuis sa relaxe en appel dans le procès Clearstream le 14 septembre.

Le bon tempo

"Mon engagement à participer aux présidentielles est total", a lancé le fondateur du parti République solidaire qui était interrogé par des étudiants sur ses intentions pour 2012. Une rumeur avait récemment circulé laissant entendre que l'ex-Premier ministre allait abandonner la vie politique, ce qu'il avait aussitôt démenti. "Vous n'imaginez pas un gaulliste couler des jours heureux en voyant la situation de la France", a-t-il expliqué. "La France a de formidables atouts, mais elle traîne un boulet de 1 600 milliards de dettes", a-t-il rappelé. Mais, a-t-il ajouté, je n'apporterai de réponse à cette question qu'au début de l'année. "Le temps de la présidentielle est un temps très court. Elle débutera en février. Avant, c'est de l'usure."

"Qui se souvient du premier tour des primaires ? C'est une antiquité une semaine après", a-t-il fait valoir. "Les deux prochains mois seront très importants, car ce seront deux mois de quasi-silence politique. François Hollande se fera discret et le président de la République a dit qu'il n'annoncera pas sa candidature avant le début de l'année, vraisemblablement pas avant février", a-t-il estimé.

"Je suis convaincu que se joue dans cette élection le destin de la France pour une longue période. Ce que je souhaite, c'est que la France se réveille", a-t-il lancé. "J'ai une vocation, c'est d'être un rassembleur. Je veux rassembler les Français, c'est ce qui m'intéresse. Et, même à peu nombreux, il est nécessaire de faire vivre le rassemblement national", a-t-il expliqué en citant l'exemple du général de Gaulle à Londres.

Quelques flèches

Le parti de Dominique de Villepin République solidaire a perdu depuis son lancement une grande partie des parlementaires qui le soutenaient. "Soit nous sommes capables d'avoir un gouvernement d'union nationale, soit notre pays ira de déconvenue en déconvenue, et cela implique que l'on fasse les uns et les autres un petit effort", a-t-il dit. "En 2012, c'est le candidat qui sera susceptible de plus rassembler les Français qui méritera de gagner. Et de ce point de vue, les jeux ne sont pas faits", a-t-il ajouté.

Devant les étudiants dont il parrainait la promotion, Dominique de Villepin a également décoché quelques flèches contre Nicolas Sarkozy et François Fillon. Sur la candidature de Fillon aux législatives à Paris, il a expliqué qu'il aurait pu, lui aussi, en tant que Premier ministre se réserver un poste : "C'est tellement facile de se réserver une partie du fromage." Interrogé sur le risque que ferait peser sa candidature sur celle de Nicolas Sarkozy, il a expliqué : "Il n'a nullement besoin de moi pour perdre. Si on ne donne pas l'impression que l'on entend les Français, le match est joué."

http://www.lepoint.fr/politique/election-presidentielle-2012/villepin-reaffirme-sa-determination-a-participer-a-la-presidentielle-2012-18-10-2011-1386193_324.php
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Message par Sphinx Lun 12 Déc - 21:28

Dominique de Villepin: "J'ai décidé d'être candidat à la présidentielle"

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Message par Syfou Ven 17 Fév - 23:31

Le clan de Dominique de Villepin

Campagne électorale présidentielle française 2012 Villep10
Jacques Chirac et Dominique de Villepin © REUTERS

Souvent raillé comme le candidat "sans soutien", Villepin est entouré de proches dans son équipe de campagne et mise sur un réseau actif de militants.

Souvent raillé comme le candidat "sans soutien", Dominique de Villepin a connu, au début de la campagne, une série de démissions au sein de son équipe. Mais il en faut plus pour entamer sa confiance.

SON EQUIPE DE CAMPAGNE

Dominique de Villepin peut compter sur Luc Brossolet, l’un de ses avocats dans le procès Clearstream, nommé porte-parole. Participent à l’équipe de campagne des personnalités du monde de l'édition comme Marin de Viry, critique littéraire à Marianne. Ce chroniqueur à la Revue des deux mondes et professeur à Sciences Po Paris est ainsi son "conseiller communication". Brigitte Girardin, ex-secrétaire générale de République Solidaire et ex-ministre de l'Outre-mer, tient le rôle de directrice de campagne. Enfin Azouz Begag, ancien ministre à la Promotion de l'égalité des chances de Villepin et élu régional du MoDem, et Nelly Olin, ex-ministre de l'Ecologie, sont ses "conseillers politiques". Tout comme les députés UMP Jean-Pierre Grand et Marc Bernier, respectivement président et secrétaire général de République Solidaire. Anthony Hamelle est lui chargé de la communication numérique dans l’équipe de campagne. Il a en charge le site officiel et www.villepincom.net, le réseau officiel des militants et des sympathisants avec une "dizaine de milliers de membres actifs".

SES PROCHES

De nombreux proches de Dominique de Villepin font partie de son équipe de campagne, comme l'éditeur Olivier Orban au titre de "conseiller stratégie". Il a aussi gardé des contacts avec son mentor Jacques Chirac. Pendant plus de deux ans, l'ex-Premier ministre a été soumis à un contrôle judiciaire dans l'affaire Clearstream, assorti d'une interdiction d'avoir des contacts avec Jacques Chirac. Le jour de sa relaxe le 28 janvier 2010, l'ancien président a été l'un des premiers à lui téléphoner. "Je suis heureux que cette affaire soit derrière vous. Cela nous permettra de nous revoir tranquillement", lui a-t-il dit. C'est au Père Claude que les deux hommes se retrouveront finalement médiatiquement le 25 février 2010.

SES SOUTIENS MEDIATIQUES

Ils sont peu nombreux : le couturier Emmanuel Ungaro ou encore l'écrivain Jean-Claude Carrière. Brigitte Girardin, sa directrice de campagne, affirme toutefois que "Dominique de Villepin a beaucoup de soutiens dans la sphère intellectuelle, artistique, littéraire". Avant d’ajouter : "mais ce sont des gens qui, pour l’instant, ne se montrent pas."

SES RESEAUX

"Dominique de Villepin est un homme seul", disait Morano le 11 décembre dernier. Pour preuve, le réseau politique qu'il avait monté en 2009 - alors qu'il voulait lancer République solidaire - s'est vidé. A l’origine, Villepin avait constitué une équipe solide autour de lui (Bruno Le Maire, Georges Tron, Marie-Anne Montchamps, Hervé Mariton). Aujourd'hui, il ne lui reste plus qu'un noyau dur qui constitue son équipe de campagne. "Une campagne ne se fait plus avec quelques noms connus", justifie aujourd’hui le président de République solidaire, Jean-Pierre Grand. Côté réseaux intellectuels, Villepin a de nombreux contacts, notamment dans les cercles littéraires parisiens. Mais aucun n'a souhaité s'afficher auprès de l'ancien Premier ministre. A l'exception du scénariste-écrivain Jean-Claude Carrière. Membre du Réseau Voltaire, Dominique de Villepin n'est pas franc-maçon, même s'il a été reçu, selon Le Parisien, à une soirée au Club de Paris, "un cercle discret qui réunit les intellectuels de toutes les obédiences franc-maçonnes de la capitale".

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