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Message par Syfou Jeu 16 Juin - 6:12

Nicolas Sarkozy a payé les sondages OpinionWay publiés par Le Figaro et LCI

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La Présidence de la République, représentée par le directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy, a payé des sondages de l'institut OpinionWay pourtant publiés par Le Figaro et LCI

Page 11, du rapport publié ce Jeudi par la Cour des Comptes et signé Philippe Séguin, au chapitre "Le cas particulier des Etudes", on découvre une bombe.

On y apprend que depuis le 1er Juillet 2007, Nicolas Sarkozy finance à hauteur de 1,5 Millions d'euros, via un intermédiaire, sans bon de commande et sans mise en concurrence, des sondages qui sont ensuite publiés dans la presse.

La Cour des Comptes s'interroge aussi sur les raisons qui peuvent pousser l'Elysée à payer des sondages hors de prix alors que ceux-ci vont paraître dans la presse. Les auditeurs de la Cour ont ainsi épluché les sondages payés par l'Elysée : "la comparaison des résultats publiés dans la presse et de ceux remis à la Présidence" ne fait "pas apparaître de différence"...

Pourquoi ?
La réponse vient assez vite. Il ne s'agit pas de n'importe quels sondages!
Ce sont ceux de l'institut OpinionWay.
Cet institut de sondage dont le Canard Enchainé puis Ségolène Royal ont dénoncé la partialité ainsi que ses affinités avec l'UMP: par exemple, le président d'OpinionWay, Hughes de Cazenave a été chargé de mission au cabinet de Gérard Longuet.
Dans son livre "Ma Plus Belle Histoire C'est Vous", Ségolène Royal détaillait la mécanique bien huilée des sondages OpinionWay immédiatement relayés par Le Figaro-LCI-TF1 et qui invariablement viennent soutenir Nicolas Sarkozy ou démolir ses adversaires.

Il suffit de taper OpinionWay sur le moteur de recherche du Figaro ou de Metro pour retrouver la prose générée à l'aide de cet institut. Vous avez tous lu ces titres: , “Les Français plebiscitent la majorité”, "Royal distancée par Delanoë, selon un sondage", “Le gouvernement Fillon 2 plaît aux Français”, Présidentielle : Sarkozy loin devant Royal ou Aubry, "Sondage : une majorité d'Européens ont une bonne opinion de Sarkozy" etc...

En septembre 2008, je dénonçais un sondage "tripatouillé" OpinionWay-Le Figaro qui defrayait la chronique mais en cachait un autre aux résultats très différents. Un sondage publié en plein congrès du PS...

La Cour des Comptes s'interroge donc sur l'intérêt de la commande de sondages qui vont être publiés par voie de presse. Mais la vraie question est de savoir si l'on est dans le cas d'une manipulation de l'opinion. C'est ce que sous-entend Delphine Batho, Député des Deux-Sevres lorsqu'elle déclare jeudi soir:
"Nous sommes ici au coeur d'un système d'instrumentalisation de l'opinion et de connivence entre le pouvoir, un institut de sondage et certains médias."

Dans le même communiqué Delphine Batho réclame que toute la transparence soit faite sur les sondages qui ont été payés par l'Elysée avec l'argent du contribuable et publiés par la presse :
"Pour que l'information de tous soit complète, nous demandons à l'Elysée de rendre publique la liste précise des 15 sondages payés par la présidence de la République et qui ont été publiés par certains médias. Cela permettrait à coup sûr de revisiter les conditions de déroulement de certains débats publics où des jeux d'influence pervers s'exercent pour manipuler l'opinion."

Question subsidiaire posée par le site Arrêt sur Images :
"Qui est l'intermédiaire secret ?"
"Dans un premier temps, LeFigaro.fr ne citait pas Opinion Way, avant de corriger le tir vers 17h30. L'AFP ou Liberation.fr, eux, ne mentionnent pas la question des sondages, contrairement à Rue89 ou Reuters, qui évoquent bien les rapports particuliers entre l'Elysée et Opinion Way.
Un point n'est pas éclairci par le rapport : quel cabinet joue ainsi les intermédiaires entre l'équipe présidentielle et les sondeurs ? Il n'est pas nommé, mais selon la Cour, il empoche 10 000 euros par mois au titre de son conseil auprès de la Présidence."

source: lePost



«Le prochain président doit être l’inverse de Sarkozy»

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Interview :Le candidat à la primaire socialiste François Hollande évoque Chirac, la droite et ses compétiteurs PS :

François Hollande, député et président PS du conseil général de Corrèze, est candidat à la primaire de désignation du candidat socialiste à la présidentielle.

En déclarant qu’il votera pour vous, est-ce que Jacques Chirac aide la gauche à tourner la page du sarkozysme?

Il a précisé lui-même le sens qu’il voulait donner à ses propos. Je préfère revenir sur ce qu’il a écrit dans son livre, j’imagine après mûre méditation, sur l’atlantisme, le libéralisme et le comportement de son successeur. Là, il ne s’agissait pas d’humour corrézien.

Le soutien d’un ancien président de droite peut-il être un handicap pour vous ?

Dans la vie politique, on reçoit suffisamment de critiques pour prendre les compliments d’où qu’ils viennent ! Au-delà de la boutade de Jacques Chirac, si nous voulons gagner en 2012, il faudra bien qu’un certain nombre d’électeurs qui avaient pu voter hier à droite et qui sont aujourd’hui dans le désenchantement choisissent la gauche. C’est la logique de l’alternance et c’est l’évidence du rassemblement qui avait conduit François Mitterrand à dire qu’il fallait bien des civils pour faire des militaires.

Il y a un débat au PS sur les électeurs à privilégier : les classes populaires, de plus en plus tentées par la droite, voire l’extrême droite, ou les classes moyennes et les seniors. Qu’en pensez-vous ?

Cibler une partie de l’électorat ou, pis encore, en ignorer une autre, c’est ne rien comprendre à ce qu’est le sens même d’un projet politique. Lors d’une élection présidentielle, il faut unir des catégories et des générations différentes autour d’un thème qui fédère. C’est pourquoi je concentre mon message sur la jeunesse. Il ne s’agit pas d’identifier un groupe d’âge à séduire, mais de réconcilier tous les Français autour de l’idée que leurs enfants vivront mieux qu’eux.

Cependant, votre contrat de génération est décrié au PS…

Je n’entends rien de la sorte. Cette mesure permet, à chaque fois qu’un senior est gardé dans l’entreprise le temps de se constituer une retraite à taux plein et qu’un jeune est recruté avec un CDI avant 25 ans, d’exonérer l’employeur de toutes cotisations sociales pendant trois ans. Elle favorise la transmission du savoir et évite qu’un dispositif pour les jeunes ne se transforme en une exclusion des seniors et inversement.

Elle coûterait plus de 12 milliards d’euros, selon ses détracteurs…

Les exonérations de cotisations sociales, aujourd’hui sans contrepartie, coûtent deux fois plus.

L’état financier du pays permettra-t-il de se lancer dans de tels programmes ?

Cette question est majeure. Nous avons un double devoir pour 2012 : vérité et volonté. La vérité conduit à dire que nos marges de manœuvre seront limitées. La volonté, c’est de lever une espérance autour de la réussite générationnelle. Les mobilisations de la jeunesse en Espagne sont bien le signe qu’il y a une obligation qui vient de loin, qui est ce que j’appelle notre rêve républicain de réenclencher la marche vers le progrès.

Elu, quelle serait votre première mesure de président ?

La réforme fiscale. C’est le préalable à toutes les autres. Il ne pourra pas être demandé quelque sacrifice que ce soit à nos concitoyens s’ils n’ont pas la certitude que le prélèvement sera juste, clair et simple.

Comment vous différenciez-vous des autres présidentiables sur ce terrain ?

La seule compétition qui me mobilise, c’est la confrontation avec la droite et l’extrême droite. Dans la primaire, je suis là pour me faire entendre, comprendre et choisir.

Est-ce que l’amélioration de la conjoncture économique peut venir au secours de Nicolas Sarkozy en 2012 ?

Je souhaite que la situation s’améliore. Ce sera d’autant plus facile pour nous d’agir en 2012. Il y a des raisons de penser que grâce au dynamisme des pays émergents et à la robustesse de la croissance allemande, la France connaîtra une amélioration de son activité. Pas suffisamment pour que le chômage baisse fortement, mais au moins pour le faire diminuer à la marge. En revanche, notre économie souffre de deux handicaps que la politique de Nicolas Sarkozy a aggravés : le déficit de notre commerce extérieur et celui de nos comptes publics. Les nouveaux cadeaux fiscaux sur l’ISF comme l’accumulation des dettes de ces dernières années vont continuer de peser au point que les agences de notation nous surveilleront pendant toute la campagne. Nicolas Sarkozy se présentera comme le candidat de la protection alors qu’il a été le président de l’affaiblissement du pays. Sa reconduction serait un risque pour la cohésion nationale, et même pour l’économie.

Qu’est-ce que cela fait d’être devenu le favori après la chute de Strauss-Kahn ?

Ce qui compte c’est d’avoir le maillot jaune à la fin ! J’en ai connu qui l’ont porté tout au long de la course et l’on perdu pour quelques secondes. L’événement de New York m’a peiné. Il ne m’a pas donné, comme certains l’ont écrit, une opportunité. J’étais convaincu que je pouvais gagner parce que je ne me suis pas déterminé par rapport à tel ou tel candidat, mais par rapport à ma propre ligne : porter un projet qui donne confiance et fierté aux Français. J’ai eu conscience très tôt que l’élection ne devait pas se réduire à un antisarkozysme mais que, en revanche, le prochain chef de l’Etat devait être l’inverse de Nicolas Sarkozy. Son relatif silence ces derniers temps prouve qu’il est conscient du problème qui est le sien. Il nous dira une nouvelle fois qu’il a changé, mais il est déjà trop tard.

C’est pour cela que vous voulez être un «président normal» ?

Il ne s’agit pas de nier le caractère exceptionnel de la fonction et des qualités qu’elle exige, mais de mettre en cause un comportement, celui de la concentration du pouvoir, et une pratique, celle d’une prétention à vouloir décider de tout, à laquelle correspond un manque de respect à l’égard des citoyens. En 2012, ce qui est attendu de nous n’est pas la réplique de 1997 et encore moins de 1988 ou de 1981. Le monde comme la société ont changé. Je revendique la novation comme l’innovation avec le souci de mettre l’Etat au service du quotidien des Français. C’est la raison pour laquelle je veux que soit formée en 2012 une équipe avec des visages nouveaux, des couleurs, des diversités de parcours.

Vous avez repris à votre compte ce lien avec les Français qui seraient incarnés par «Mme Dugenou»…

Cette expression n’est pas la mienne, mais celle de l’entourage de Nicolas Sarkozy, qui a fait montre de distance à l’égard des plus modestes de nos concitoyens.

Vous êtes décrit comme un candidat «tradi», faisant campagne dans les salles des fêtes. Est-ce efficace à l’heure des réseaux sociaux ?

Les déplacements, les meetings, les visites, le contact presque personnel avec chaque Français ne sont pas incompatibles avec les réseaux sociaux qui les démultiplient. Je vois bien ce qu’Internet peut avoir comme impact, mais une technique ne fait pas une élection. Le meilleur candidat ne sera pas celui qui aura le plus d’amis sur Facebook - Nicolas Sarkozy en aurait 500 000, j’aimerais bien les connaître -, mais celui qui aura réuni une majorité de suffrages sur son nom et son projet.

En quoi êtes-vous un meilleur candidat que Martine Aubry ?

C’est aux Français de répondre en venant voter massivement lors de la primaire. Il ne s’agira pas seulement de désigner le candidat socialiste, mais de lui donner la force d’être le prochain président.

Qu’est-ce qui vous différencie de Ségolène Royal ?

Je respecte toutes les candidatures ; je refuse toute dévalorisation dans la compétition ; c’est la condition du rassemblement indispensable au lendemain de la primaire.

Votre campagne connaît-elle un faux plat ?

L’événement de New York a changé les conditions de la campagne. J’ai le sentiment d’être un peu seul en ce moment, mais cela ne va pas durer. Nous ne sommes pas dans un congrès du PS. J’insiste : ce n’est pas une somme d’alliances, un pacte ou une liste de signatures qui vont faire le résultat. Les militants vont jouer pleinement leur rôle et les Français, par leur participation, feront le choix décisif.

Photo Fred Kihn
Par LAURE BRETTON, MATTHIEU ECOIFFIER, PAUL QUINIO

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Message par Syfou Ven 1 Juil - 2:29

Nicolas Sarkozy entame une course à handicap vers 2012

PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy entame vendredi la dernière année de son mandat avec un lourd déficit de popularité et un bilan contesté qui alimentent dans sa majorité la crainte d'une défaite aux scrutins présidentiel et législatif de 2012.

Elu le 6 mai 2007 avec 53% des suffrages, il est désormais crédité de la cote de popularité la plus basse d'un président de la République française à un an d'une telle échéance. Des sondages prédisent même son élimination dès le premier tour.

Pourtant Nicolas Sarkozy, dont nul ne doute qu'il sera candidat, affiche une sérénité inoxydable, tandis qu'une poignée de conseillers réfléchissent dans l'ombre à sa future campagne.

"Si je doute beaucoup, je redoute assez peu", dit-il dans une interview à L'Express. "Je ne m'interroge pas sur mon image (...) La meilleure communication, ce sont les résultats."

A l'orée d'une campagne qui ne dit pas encore son nom, le président, ses services, ses ministres et son parti défendent donc son bilan à coups de fascicules sur papier glacé et de déclarations façonnées par des "éléments de langage" calibrés.

Ce qui n'exclut pas, en privé, des appréciations dissonantes. "J'ai cru dans le discours de 2007. Il reste à le mettre en oeuvre", résumait ainsi récemment un ministre.

Dans un tract diffusé à 3,5 millions d'exemplaires, l'UMP insiste d'ailleurs davantage sur l'action protectrice du chef de l'Etat, en énumérant les "catastrophes" qu'il a évitées, selon le parti, à la France, que sur son action réformatrice.

"La France avance", clame pourtant un livret distribué par l'Elysée, comme pour conjurer le sentiment, dans l'opinion, que les Français ne vivent pas mieux en 2011 qu'en 2007.

"BURN-OUT"

Après avoir diagnostiqué en 2009 une société "fracturée", "usée psychologiquement" et obsédée par la peur du déclassement, le médiateur de la République, Jean-Paul Delevoye, dépeint dans son dernier rapport des Français en pleine dépression nerveuse.

"Le 'burn-out' de la société française trahit un besoin urgent de bâtir de nouvelles espérances à la hauteur des efforts fournis", écrit-il. Or, "les débats sont minés par les discours de posture et les causes à défendre noyées parmi les calculs électoraux", déplore cet homme issu de la majorité.

Certes, la crise financière et économique de 2008-2009 est passée par là, comme le rappelle l'Institut national de la statistique, qui fait état de 400.000 emplois perdus en deux ans et d'un fort ralentissement de la progression des salaires.

Mais "Nicolas Sarkozy a été élu sur des promesses fortes, axées sur le pouvoir d'achat et l'emploi", souligne Gaël Sliman, de l'institut BVA. "Les Français ont pu patienter pendant la première année de crise mais ça n'a qu'un temps. Globalement, les gens estiment qu'il n'a pas tenu ses promesses."

Pour cet analyste, les tentatives du chef de l'Etat de redresser sa popularité en axant son discours sur l'immigration, l'identité nationale et la sécurité ont été "catastrophiques".

"Cela a encore plus creusé son impopularité, fait monter (la présidente du Front national) Marine Le Pen dans les sondages et effrité son socle électoral", explique-t-il.

Nicolas Sarkozy multiplie donc les déplacements dans la France rurale et ouvrière pour regagner un électorat populaire qui s'est détourné de lui, même s'il semble résigné à la réforme phare mais contestée des retraites.

Il a aussi relancé la thématique du pouvoir d'achat en proposant que les entreprises dont les dividendes sont en hausse versent une prime à leurs salariés - dernier avatar du "partage de la valeur" dont il s'était fait l'avocat.

CRAINTES

Il a cependant revu son ambition à la baisse en précisant que le montant serait "fixé librement" par les entreprises après discussion avec les syndicats, au risque de voir s'allonger la litanie des reculs, des demi-mesures qui fâchent tout le monde sans satisfaire personne et des annonces sans lendemain.

Le chef de l'Etat s'est ainsi déjà résigné à détricoter l'emblématique "bouclier fiscal", tout comme il a renoncé à la taxe carbone ou à la suppression du juge d'instruction.

Oubliée, également, la "rupture" promise en 2007. Les deux derniers remaniements ont enterré "l'ouverture à gauche", marque du début du quinquennat, et vu un retour en force des fidèles de l'ex-président Jacques Chirac au gouvernement, au détriment de centristes tentés désormais de jouer leur propre carte en 2012.


Biographie officielle

http://www.elysee.fr/president/la-presidence/le-president-de-la-republique/nicolas-sarkozy-biographie/nicolas-sarkozy-biographie-officielle.482.html

Nicolas Sarkozy agrippé par un inconnu, aussitôt interpellé

[url]
Sarkozy agressé à Brax par LePostfr[/url]

Nicolas Sarkozy a été violemment saisi par la veste par un inconnu lors d’un déplacement jeudi dans le Lot-et-Garonne, et l’homme a été aussitôt interpellé et placé en garde à vue à Agen, a-t-on appris auprès des gendarmes. C’est la première fois que le chef de l’Etat est physiquement pris à partie lors d’un déplacement public. Sur des images télévisées, on voit le chef de l’Etat en train de saluer des personnes massées derrière une barrière lorsque l’une d’elles le saisit violemment par la veste et le tire vers l’avant, déséquilibrant le président de la République. Des officiers de sécurité se jettent alors sur l’individu et le plaquent au sol sans ménagement. A l’issue de cette interpellation, la personne, dont l’identité n’a pas été révélée, a été été placée en garde à vue dans les locaux de la Section de recherche de gendarmerie d’Agen, selon les gendarmes. «Les faits se sont déroulés vers 12H00», a-t-on précisé, indiquant que l’agresseur présumé avait été «maîtrisé très rapidement».

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Message par Syfou Lun 19 Sep - 7:31

Chirac, Sarkozy et DSK... Tous des zombies ?

Son ennemi de toujours, Jacques Chirac, n'est plus qu'un fantôme. Son plus sérieux rival, Dominique Strauss-Kahn, a été relégué aux oubliettes de la présidentielle. Et pourtant, Nicolas Sarkozy ne grimpe pas dans les sondages. Lui aurait-on jeté un mauvais sort ?

Campagne électorale présidentielle française 2012 Sarkoz11

Paris, ces jours-ci, les projecteurs sont braqués sur deux personnalités qui ne sont plus que l'ombre de ce qu'elles étaient. Dimanche [4 septembre], Dominique Strauss-Kahn a fait son retour au pays. Lundi [5 septembre], le procès de Jacques Chirac a commencé… sans Jacques Chirac. L'ancien président ne peut plus répondre des accusations portées contre lui, selon lesquelles il aurait, du temps où il était maire de Paris, illégalement employé des personnes qui organisaient sa campagne électorale au lieu de travailler pour la Ville. Selon un expert médical [le neurologue Olivier Lyon-Caen, cité par la défense], Chirac, 78 ans, présenterait des trous de mémoire qui ne lui permettraient pas de participer au procès. Les dernières photos prises de Chirac montrent un vieux monsieur dont la bouche tombante révèle la mélancolie éprouvée à voir ses forces l'abandonner. La procédure sera un procès fantôme, la triste cérémonie d'adieu d'un homme affaibli et qui a, durant trois décennies, imprimé une marque douteuse sur la vie politique.

En comparaison, Dominique Strauss-Kahn a l'air plein de vitalité. Il ne faut cependant pas s'y fier. Un fidèle de Sarkozy a déclaré à son sujet – perfidement, mais justement – qu'on assistait au "retour d'un mort vivant". Le zombie politique a été accueilli à l'aéroport par une horde de caméras, des applaudissements clairsemés et quelques huées. Strauss-Kahn affichait un petit sourire que ses conseillers lui avaient recommandé : aie l'air soulagé, mais pas triomphant. Il s'exprimera "dans les quatorze prochains jours", a promis son attachée de presse. Qu'on ne fonde pas de grands espoirs sur cet entretien : Strauss-Kahn parlera mais ne dira rien, parce que la plainte au civil de Nafissatou Diallo est en cours aux Etats-Unis et qu'une plainte pour viol de l'écrivain Tristane Banon l'attend en France.

Il n'empêche que les conseillers de DSK attendent de voir comment sa cote de popularité va évoluer et s'ils peuvent, avec une stratégie de communication bien dosée, lui assurer une vague possibilité de retour politique. Ces stratèges semblent espérer que le scandale de New York s'effacera lentement des mémoires et que les Français feront passer les compétences économiques de l'ancien directeur du FMI avant leurs réserves morales. Cet espoir risque bien d'être illusoire, et pas seulement parce que les experts économiques ne sont pas une denrée rare actuellement. Les socialistes, qui caressaient l'espoir de défier Nicolas Sarkozy lors de la présidentielle de 2012, craignent pour leur part qu'être associés à DSK ne leur soit plus néfaste qu'utile et prennent leurs distances. Pour les plus aimables, Strauss-Kahn doit d'abord "souffler un peu" et prendre le temps de réfléchir à son avenir. Mais, en général, les socialistes ne verraient pas d'un mauvais œil qu'il accepte un poste de professeur invité à durée indéterminée dans une business school du fin fond de la galaxie d'Andromède. Strauss-Kahn est fini comme homme politique, sa vie médiatique ne sera plus que la triste rengaine d'une célébrité discréditée.

Celui qui s'est pour le moment le mieux sorti de cette affaire – en s'en tenant à l'écart –, c'est Nicolas Sarkozy. Seuls les observateurs notoirement mal disposés à son égard peuvent se demander si c'est vraiment un hasard que Carla Bruni-Sarkozy, enceinte jusqu'aux yeux, ait choisi le week-end du retour de DSK pour accorder une interview à la télévision, au cours de laquelle elle a promis de ne "jamais" montrer une photo de son bébé, confirmant ainsi à point nommé la fantasmagorie de la sainte famille présidentielle. Ce genre de coup de communication ne suffira toutefois pas à faire réélire Nicolas Sarkozy l'an prochain. Son engagement en Libye, qui est considéré par tous comme un succès, ne lui a même pas permis d'améliorer sa cote dans les sondages. C'est peut-être un signe que les Français, malgré l'hystérie médiatique, ne se laissent pas distraire par les suites de l'affaire Strauss-Kahn ni par une campagne virile contre Kadhafi, à l'heure où ils se demandent comment régler au plus tôt quelques problèmes urgents – relancer l'économie, par exemple, tout en maîtrisant la dette publique et accessoirement en sauvant l'euro. A en croire les sondages, ils font pour le moment confiance pour cela à un candidat qui, en comparaison avec les autres, est d'une discrétion remarquable : François Hollande.

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Message par Syfou Jeu 17 Nov - 23:17

Le bilan de Sarkozy à la tête de l'Etat

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Le président de la République a-t-il vraiment tout raté? Son bilan est-il réellement catastrophique? Notre chroniqueur Philippe Manière veut réhabiliter certaines mesures de Nicolas Sarkozy, sans nier toutefois ses errements.

Il aura fallu les sommets de crise bruxellois pour que Nicolas Sarkozy réapparaisse enfin, occulté qu'il était par plus médiatiques que lui, à savoir François Hollande... et la petite Giulia. Etre plongé dans l'ombre d'un patron de conseil général au régime et d'un nouveau-né, quelle ironie pour l'"hyperprésident" ! Mais cet effacement mi-subi, mi-consenti ne durera pas: bientôt, "Sarko" reviendra dans la course. Quel sera, au moment où les Français devront décider s'il est digne d'être reconduit, le bilan du président sortant?
Bien sûr, il a beaucoup déçu: sa campagne sur le thème de la "rupture", son appréhension "démiurgique" de la fonction, sa personnalité agitée - tout cela ne pouvait que nourrir des attentes excessives et, donc, des frustrations. Pourtant, passer ces quatre ans et demi de présidence par pertes et profits serait confondre le relatif et l'absolu: Sarkozy aura, malgré tout, fût-ce très insuffisamment, fût-ce à bas bruit, changé le pays, et pour le meilleur.

Dieu sait, pourtant, que sa colonne "débit" n'est pas vide! La baisse de la TVA sur la restauration restera dans les annales internationales comme la caricature de la politique publique ruineuse et indéfendable. Les allers-retours fébriles sur la fiscalité des "riches", de l'imbécile loi Tepa à la ridicule surtaxe "temporaire" sur les hauts revenus, se concluent de calamiteuse manière: les impôts augmentent - en violation de l'engagement présidentiel - mais, en plus, les possédants sont épargnés, tandis que ceux qui aspirent à le devenir, eux, sont éreintés.

L'activisme présidentiel dans le soutien à nos exportateurs échoue lui aussi à convaincre. Les Saoudiens achètent un TGV espagnol, Abou Dhabi a choisi la Corée pour sa centrale nucléaire et notre déficit extérieur, bien moins sensible que les politiques aux fameux "grands contrats", semble un gouffre sans fond. Et puis, il y a ces réformes inaccomplies. Pourquoi ne pas avoir été, dans la foulée de la triomphale élection de 2007, jusqu'au bout d'une modernisation des universités courageuse, mais inachevée? Pourquoi avoir tant cédé sur la réforme des retraites dans la fonction publique, qui ne rapporte rien et préserve tant de privilèges?


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http://www.lexpress.fr/actualite/le-bilan-de-sarkozy-a-la-tete-de-l-etat_1045017.html

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Le patron de PSA reçu à l'Elysée

Campagne électorale présidentielle française 2012 Des-sa10

Le plan d'économies avait été annoncé fin octobre, mais PSA n'en a fourni le détail que cette semaine : le groupe s'apprête à supprimer 1900 postes en France et se séparer de plus de 2000 collaborateurs externes, principalement dans la recherche et le développement, un secteur que le constructeur veut "optimiser". Les suppressions de postes dans le groupe vont toucher la production (1000 postes), la R&D (500) et le reste dans d'autres directions (marketing, etc.). L'avenir des sites d'Aulnay, en Seine-Saint-Denis, et de SevelNord, dans le Nord, n'est toujours pas éclairci.

http://lci.tf1.fr/economie/social/emploi-chez-psa-sarkozy-monte-au-creneau-6827587.html

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Personne à contacter Re: Campagne électorale présidentielle française 2012

Message par Syfou Mar 15 Mai - 23:44

Nicolas Sarkozy quitte l'Elysée

Campagne électorale présidentielle française 2012 57766810

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