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Démantèlement d'un réseau d'espionnage
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algeriedrs :: Zones de conflits dans le monde :: Batailles et guerres des services de renseignements :: Espionnage et contre-espionnage
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Démantèlement d'un réseau d'espionnage
Rappel du premier message :
Espionnage en Belgique au profit du gouvernement colombien.
« Les interceptions ne sont pas de la responsabilité des détectives du DAS. Elles ont été ordonnées depuis le siège présidentiel »
(Ernesto Samper Pizano, ex-président de Colombie, interview parue dans le journal Público, Madrid, 17 mai 2010)
Dans son édition du 19 mai passé, l’un des plus importants journaux de Belgique, Le Soir, a annoncé que le principal objectif de l’espionnage et des infiltrations du DAS, service de renseignement politique colombien, était de faire en sorte qu’il n’y ait pas d’opposition à la signature de l’Accord de libre échange entre l’Union européenne et la Colombie. Accord qui a été signé à Madrid, le jour même du Sommet Europe – Amérique Latine – Caraïbes. « En d’autres termes, l’Union prend le risque de signer un accord dont la prémisse a peut-être été manipulée par Bogotá », a déclaré le journal.
Ces enquêtes illégales du DAS n’ont pas été menées qu’en Belgique. Selon les informations connues jusqu’à présent, elles ont aussi eu lieu en France, en Suisse et en Espagne, et ont touché des personnalités politiques, des parlementaires européens, des défenseurs des droits humains, des ONG et des résidents colombiens. Il existait un autre but : enquêter pour manipuler, déformer et essayer de mettre un frein aux dénonciations de ces personnes quant aux constantes et graves violations des droits humains en Colombie. Et de la même manière, fouiller dans leurs activités politiques, leur vie personnelle et leurs relations présumées avec les guérillas colombiennes, afin d’utiliser des aspects qui pourraient nuire à leur image et ôter ainsi toute crédibilité à leur travail de dénonciation.
D’autre part, Le Soir et d’autres médias belges ont annoncé que le magazine MO*, dans son édition de juin, donnerait des détails sur les activités d’espionnage réalisées par les agents colombiens en Belgique à l’encontre du Parlement européen et des Organisations non gouvernementales Broederlijk Delen, Oxfam Solidarité, ainsi que du Bureau International des Droits Humains Action Colombie, Oidhaco. Selon ce que publiera MO*, ces noms figurent dans les documents que le Ministère public colombien a trouvé dans les bureaux du DAS pendant les enquêtes. [1] La revue déclare que le gouvernement colombien a enquêté pour savoir « si les collaborateurs de Broederlijk Delen avaient d’autres relations que professionnelles avec les collaborateurs des organisations partenaires colombiennes. » MO* dit que le directeur du DAS s’est déplacé jusqu’en Belgique pour tenter de limiter l’impact du scandale, et a eu une réunion avec la directrice de Broederlijk Delen, entre autres.
Dans le même temps, les trois grandes fédérations syndicales de Belgique ont rendu public un communiqué, auquel se sont associées de nombreuses Associations non gouvernementales, dans lequel elles se disent « stupéfaites »par les activités d’espionnage du DAS, « car ceci constitue une ingérence extrêmement grave dans la souveraineté de notre pays », dit le texte. La forte réaction de ces organisations, passée sous silence en Colombie et dans presque toute l’Europe, ainsi que le malaise provoqué dans l’opinion publique, a mis en danger la ratification d’accords commerciaux entre l’Union Européenne et la Colombie, pour laquelle la signature de la Belgique est décisive.
Les signataires ont demandé que soit menée de toute urgence une enquête complète sur les activités du DAS en Belgique, et que les responsables rendent des comptes devant la justice. « Nous demandons dans l’immédiat que le ministère des Affaires étrangères fasse les démarches nécessaires vis-à-vis de l’Ambassadeur de Colombie en Belgique, et que le ministère de la Justice et celui de l’Intérieur ainsi que nos services de renseignement fassent eux aussi les démarches nécessaires que la gravité de la situation impose, » ponctue le communiqué.
par Hernando Calvo Ospina
Espionnage en Belgique au profit du gouvernement colombien.
« Les interceptions ne sont pas de la responsabilité des détectives du DAS. Elles ont été ordonnées depuis le siège présidentiel »
(Ernesto Samper Pizano, ex-président de Colombie, interview parue dans le journal Público, Madrid, 17 mai 2010)
Dans son édition du 19 mai passé, l’un des plus importants journaux de Belgique, Le Soir, a annoncé que le principal objectif de l’espionnage et des infiltrations du DAS, service de renseignement politique colombien, était de faire en sorte qu’il n’y ait pas d’opposition à la signature de l’Accord de libre échange entre l’Union européenne et la Colombie. Accord qui a été signé à Madrid, le jour même du Sommet Europe – Amérique Latine – Caraïbes. « En d’autres termes, l’Union prend le risque de signer un accord dont la prémisse a peut-être été manipulée par Bogotá », a déclaré le journal.
Ces enquêtes illégales du DAS n’ont pas été menées qu’en Belgique. Selon les informations connues jusqu’à présent, elles ont aussi eu lieu en France, en Suisse et en Espagne, et ont touché des personnalités politiques, des parlementaires européens, des défenseurs des droits humains, des ONG et des résidents colombiens. Il existait un autre but : enquêter pour manipuler, déformer et essayer de mettre un frein aux dénonciations de ces personnes quant aux constantes et graves violations des droits humains en Colombie. Et de la même manière, fouiller dans leurs activités politiques, leur vie personnelle et leurs relations présumées avec les guérillas colombiennes, afin d’utiliser des aspects qui pourraient nuire à leur image et ôter ainsi toute crédibilité à leur travail de dénonciation.
D’autre part, Le Soir et d’autres médias belges ont annoncé que le magazine MO*, dans son édition de juin, donnerait des détails sur les activités d’espionnage réalisées par les agents colombiens en Belgique à l’encontre du Parlement européen et des Organisations non gouvernementales Broederlijk Delen, Oxfam Solidarité, ainsi que du Bureau International des Droits Humains Action Colombie, Oidhaco. Selon ce que publiera MO*, ces noms figurent dans les documents que le Ministère public colombien a trouvé dans les bureaux du DAS pendant les enquêtes. [1] La revue déclare que le gouvernement colombien a enquêté pour savoir « si les collaborateurs de Broederlijk Delen avaient d’autres relations que professionnelles avec les collaborateurs des organisations partenaires colombiennes. » MO* dit que le directeur du DAS s’est déplacé jusqu’en Belgique pour tenter de limiter l’impact du scandale, et a eu une réunion avec la directrice de Broederlijk Delen, entre autres.
Dans le même temps, les trois grandes fédérations syndicales de Belgique ont rendu public un communiqué, auquel se sont associées de nombreuses Associations non gouvernementales, dans lequel elles se disent « stupéfaites »par les activités d’espionnage du DAS, « car ceci constitue une ingérence extrêmement grave dans la souveraineté de notre pays », dit le texte. La forte réaction de ces organisations, passée sous silence en Colombie et dans presque toute l’Europe, ainsi que le malaise provoqué dans l’opinion publique, a mis en danger la ratification d’accords commerciaux entre l’Union Européenne et la Colombie, pour laquelle la signature de la Belgique est décisive.
Les signataires ont demandé que soit menée de toute urgence une enquête complète sur les activités du DAS en Belgique, et que les responsables rendent des comptes devant la justice. « Nous demandons dans l’immédiat que le ministère des Affaires étrangères fasse les démarches nécessaires vis-à-vis de l’Ambassadeur de Colombie en Belgique, et que le ministère de la Justice et celui de l’Intérieur ainsi que nos services de renseignement fassent eux aussi les démarches nécessaires que la gravité de la situation impose, » ponctue le communiqué.
par Hernando Calvo Ospina
Sphinx- Adminstrateur
-
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Humeur : Peu importe.
Date d'inscription : 19/12/2008
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Re: Démantèlement d'un réseau d'espionnage
USA: une femme aux renseignements
Les Etats-Unis ont connu trois femmes secrétaires d'Etat mais n'avaient encore jamais vu une femme diriger l'une des 16 principales agences du renseignement.
Letitia Long, 51 ans, vient de prendre ses fonctions comme directrice de l'Agence nationale du renseignement géospatial (NGA) lors d'une cérémonie à Springfield en Virginie.
En 32 ans de carrière, elle a occupé plusieurs postes de responsabilités au sein du renseignement américain, dont récemment, au sein de l'agence du renseignement de la défense (DIA).
Les femmes représentent 38% de la totalité des effectifs du renseignement américain, selon Wendy Morigi, une porte-parole de la direction du renseignement américain (DNI).
lefigaro.fr
Les Etats-Unis ont connu trois femmes secrétaires d'Etat mais n'avaient encore jamais vu une femme diriger l'une des 16 principales agences du renseignement.
Letitia Long, 51 ans, vient de prendre ses fonctions comme directrice de l'Agence nationale du renseignement géospatial (NGA) lors d'une cérémonie à Springfield en Virginie.
En 32 ans de carrière, elle a occupé plusieurs postes de responsabilités au sein du renseignement américain, dont récemment, au sein de l'agence du renseignement de la défense (DIA).
Les femmes représentent 38% de la totalité des effectifs du renseignement américain, selon Wendy Morigi, une porte-parole de la direction du renseignement américain (DNI).
lefigaro.fr
Syfou- Adminstrateur
- Nombre de messages : 5687
Date d'inscription : 11/01/2010
Re: Démantèlement d'un réseau d'espionnage
les révélations "choc" d'un espion israélien à Gaz
[url][/url]
[url][/url]
Syfou- Adminstrateur
- Nombre de messages : 5687
Date d'inscription : 11/01/2010
Re: Démantèlement d'un réseau d'espionnage
les traites dans tous révolutions et les espions payaient par des cigarettes:vie et tu apprends.
abdelmalek- Adm
- Nombre de messages : 1145
Date d'inscription : 28/03/2009
Re: Démantèlement d'un réseau d'espionnage
Le Liban dépose une plainte contre le régime sioniste
Le ministère des Affaires étrangères a adressé hier à la mission permanente du Conseil de sécurité le texte de la plainte déposée contre le régime sioniste pour avoir recruté des espions au Liban. Ce document de sept pages résume les informations recueillies par les ministres qui avaient été chargés par le Conseil des ministres de suivre le dossier des collaborateurs. Selon le texte de la plainte, le nombre d'espions s'élève à 150. Le gouvernement examine la possibilité de demander au Conseil de sécurité de tenir une réunion extraordinaire consacrée à ce dossier
http://french.irib.ir
Le ministère des Affaires étrangères a adressé hier à la mission permanente du Conseil de sécurité le texte de la plainte déposée contre le régime sioniste pour avoir recruté des espions au Liban. Ce document de sept pages résume les informations recueillies par les ministres qui avaient été chargés par le Conseil des ministres de suivre le dossier des collaborateurs. Selon le texte de la plainte, le nombre d'espions s'élève à 150. Le gouvernement examine la possibilité de demander au Conseil de sécurité de tenir une réunion extraordinaire consacrée à ce dossier
http://french.irib.ir
Daûphin_zz_47- Adm
- Nombre de messages : 2215
Date d'inscription : 06/08/2010
Re: Démantèlement d'un réseau d'espionnage
une femme patron des services pas chez nous trop machiste.ET REIN NE M'étone ,tous est possible.
abdelmalek- Adm
- Nombre de messages : 1145
Date d'inscription : 28/03/2009
Re: Démantèlement d'un réseau d'espionnage
AFFAIRE WOERTH - Face au démenti de l'Élysée, Le Monde enfonce le clou
lepoint.fr
En frappant une seconde fois à la une, Le Monde ne désarme pas face au démenti de l'Élysée concernant les "fuites" de l'affaire Woerth. Le journal "met en doute" la défense qui s'est organisée lundi à travers les explications des services policiers et de contre-espionnage. Le quotidien maintient ses affirmations et déposera plainte pour violation du secret des sources à la suite de la mise au placard d'un haut fonctionnaire du cabinet de Michèle Alliot-Marie, soupçonné d'avoir éventé les P.-V. des auditions d'Éric Woerth dans l'affaire Bettencourt.
La protection du secret des sources journalistiques a été réaffirmée dans la loi Dati de janvier 2010. Le texte législatif, encore nouveau, n'a pas fait l'objet d'une interprétation par la justice. "Ce qui est important pour nous, c'est précisément d'obtenir qu'une jurisprudence soit établie sur la base de cette nouvelle loi, indique Éric Fottorino, directeur du Monde, interrogé par Le Point. De même qu'il est urgent que, dans cette affaire Woerth, un juge d'instruction soit saisi. Notre plainte est aussi une façon d'y arriver par cette voie-là."
Le flou juridique de la loi Dati
Le texte de loi prévoit qu'il ne peut être porté atteinte "directement ou indirectement" au secret des sources sauf à justifier d'un "impératif prépondérant d'intérêt public". Aucun juge n'a encore précisé ce que cette acception floue signifiait exactement. Lors des débats parlementaires, il était plutôt question de lever le secret des sources en cas de danger imminent pour la sûreté des citoyens dans le cadre d'une menace terroriste.
Pour autant, en l'espèce, ce n'est pas le téléphone d'un journaliste du Monde qui a été mis sur écoute. Le contre-espionnage a étudié les relevés téléphoniques d'un haut fonctionnaire, puis en a déduit qu'il était l'un des informateurs du quotidien. Peut-on empêcher l'État de surveiller ses fonctionnaires ? "Si ce n'est pas le texte, c'est du moins l'esprit de la loi Dati qui a été foulée au pied", argumente Éric Fottorino. En tout cas, la procédure utilisée n'est pas conforme au droit. Les services de police affirment avoir consulté une "personnalité qualifiée" désignée par la Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité (CNCIS) avant de procéder à la surveillance téléphonique de ce haut fonctionnaire. Or la CNCI dément.
Éric Fottorino dénonce "une procédure opaque"
"Le Monde ne déclare pas la guerre à Nicolas Sarkozy, rappelle Éric Fottorino. Mais je suis choqué que l'on utilise les services du contre-espionnage pour rendre inactive une supposée source du Monde et venir en aide à un ministre. Dans une procédure opaque, la présidence instrumentalise le contre-espionnage à des fins politiques. Il y a là une zone de non-droit dangereuse."
Pour mémoire, le 18 juillet, Le Monde révèle le contenu de l'audition de Patrice de Maistre devant les policiers. Il affirme qu'Éric Woerth lui a demandé de recevoir sa femme pour la "conseiller sur sa carrière". L'enquête de la DCRI (Direction centrale du renseignement intérieur) est déclenchée peu après afin de découvrir qui a renseigné Le Monde. Pour Éric Fottorino, les révélations du Monde ont profondément irrité Nicolas Sarkozy, lequel était désireux qu'Éric Woerth puisse être entendu par la police le 29 juillet dans un climat apaisé. Il fallait donc faire cesser les fuites qui viendraient remettre en cause sa version de l'affaire Bettencourt.
lepoint.fr
Syfou- Adminstrateur
- Nombre de messages : 5687
Date d'inscription : 11/01/2010
Re: Démantèlement d'un réseau d'espionnage
France:"L'espionnage reste une menace importante"
Bernard Bajolet, le premier coordonnateur national du renseignement, détaille les risques qui pèsent sur la France et décrypte son rôle à l'Elysée.
Les alertes antiterroristes se multiplient en Europe. Sur quoi se fondent-elles?
Elles reposent sur des éléments convergents qui proviennent d'abord de notre environnement proche, par exemple Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi), dont les responsables désignent la France comme la "mère de tous les maux". Les services sont aussi attentifs au retour éventuel de quelques dizaines de ressortissants occidentaux, après un séjour dans la zone afghano-pakistanaise. Globalement, le climat s'est alourdi ces derniers mois. Nos partenaires européens effectuent les mêmes observations. A ce stade, nos renseignements ne font état d'aucun projet précis et immédiat d'attentat en France, mais une grande vigilance s'impose et notre action se situe autant que possible en amont.
J-P Guilloteau/L'Express
Les services sont aussi mobilisés par la lutte contre la prolifération nucléaire...
Il s'agit d'une activité moins spectaculaire que la lutte antiterroriste. Elle est cependant vitale. La DGSE, la DRM, la DCRI, mais aussi les autres services (douanes, par exemple), ont acquis une expérience incontestable dans ce domaine. Nous avons pu ainsi empêcher certains transits de matériels sur notre territoire. Les industriels français fabriquant des produits à double usage, civil et militaire, sont également attentifs aux tentatives d'approche, parfois indirectes, de sociétés douteuses. L'Iran est l'une de nos principales préoccupations, compte tenu des implications de ses programmes sur la stabilité du Moyen-Orient, mais ce pays n'est pas le seul en cause.
Faites-vous allusion au Pakistan?
Cette situation concerne beaucoup de pays... Cependant, la lutte vise aussi la prolifération des armes biologiques et chimiques, ces dernières étant plus faciles à manier, ou le trafic d'armes. Dans la décennie à venir, la criminalité organisée détrônera sans doute le terrorisme en termes de menace. On observe déjà les conséquences inquiétantes des trafics de stupéfiants, sur notre sol, en matière de santé publique ou de délinquance, mais aussi de stabilité des Etats traversés par ces flux, en Afrique de l'Ouest ou en Asie centrale.
Les grandes affaires d'espionnage ne font plus la une de l'actualité...
L'espionnage constitue toujours une menace importante, même s'il a changé de nature. Après la chute du mur de Berlin, en 1989, nous avons eu la tentation de baisser la garde. Elle a été relevée, car nous avons constaté une hausse de l'activité de certains services sur notre territoire ou à l'encontre de nos intérêts.
Que recherchent en priorité les espions étrangers?
Les données économiques et scientifiques font aujourd'hui l'objet de toute leur attention, mais ils ne négligent pas, bien sûr, les traditionnelles informations politiques, stratégiques et militaires. Aux méthodes classiques, telles que le recrutement de sources, s'ajoute l'arme informatique. A l'avenir, la guerre sera aussi informatique, compte tenu de la dépendance de nos Etats et de nos sociétés en la matière. Nous constatons, presque chaque jour, des incidents, parfois de grande ampleur, lors d'intrusions dans des systèmes de données ou à l'occasion de visites de délégations étrangères, sans parler des négligences de cadres qui se font voler leur ordinateur professionnel ou une clef USB.
Vous êtes le premier "coordonnateur du renseignement". Comment harmonisez-vous le travail de services secrets traditionnellement rivaux?
Je me vois avant tout comme un "facilitateur". Les services forment aujourd'hui une équipe, avec un chef qui n'a pas vocation à être un écran infranchissable entre eux et le président de la République. Etant donné leur histoire et leur statut hétérogène, les services n'auraient pas accepté une tutelle opérationnelle de ma part. Une fois par mois, les six directeurs se réunissent à mon côté. Des réunions plus restreintes se tiennent en fonction des sujets.
Je crois pouvoir dire qu'il existe une atmosphère de vraie coopération. Les liens personnels, par exemple entre les directeurs de la DGSE, de la DCRI et moi-même, y contribuent. Je dois également veiller au financement des grands programmes d'investissement technologiques. Et proposer des arbitrages, comme ce fut le cas récemment avec Musis, le programme européen d'imagerie par satellite, qui doit succéder à Helios II B à la fin de 2016, ou pour les priorités de recherche de nos services.
Des voix se sont élevées pour dénoncer la mainmise de l'Elysée sur le renseignement. Fallait-il placer le coordonnateur auprès de la présidence?
C'était inévitable dans notre système institutionnel, car si le coordonnateur n'y était pas, les services y trouveraient toujours une autre instance d'appel. Jusqu'à une date récente, les responsables politiques avaient tendance à se méfier des services, considérés comme sulfureux. Un important travail d'assainissement a été réalisé par Nicolas Sarkozy, avec la suppression du renseignement politique et des activités du type "carnets noirs". Le président est le chef des armées et le garant de la sécurité nationale. Il est donc également le chef des services de renseignement et assume ce rôle.
Aujourd'hui, les informations remontent de manière plus systématique au chef de l'Etat. Nous les collectons, puis sélectionnons celles qui nous paraissent devoir être portées à sa connaissance ainsi qu'à celle du Premier ministre. Cette appropriation par le politique s'est aussi traduite par la création de la délégation parlementaire au renseignement.
Les services ont récemment été utilisés pour identifier la source d'un journaliste du Monde. Les mauvaises habitudes ont décidément la vie dure...
Ce à quoi vous faites allusion ne me paraît pas remettre en cause le travail de la Commission nationale des interceptions de sécurité, ni la loi de 1991 qui l'a créée, ni l'action de nos services. Il reste que le paysage des télécommunications a énormément évolué au cours des vingt dernières années. Il faut en tenir compte, en recherchant le juste équilibre entre nos impératifs de sécurité - et donc les besoins des services - et le légitime souci de protection des libertés individuelles.
lexpress.fr
Bernard Bajolet, le premier coordonnateur national du renseignement, détaille les risques qui pèsent sur la France et décrypte son rôle à l'Elysée.
Les alertes antiterroristes se multiplient en Europe. Sur quoi se fondent-elles?
Elles reposent sur des éléments convergents qui proviennent d'abord de notre environnement proche, par exemple Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi), dont les responsables désignent la France comme la "mère de tous les maux". Les services sont aussi attentifs au retour éventuel de quelques dizaines de ressortissants occidentaux, après un séjour dans la zone afghano-pakistanaise. Globalement, le climat s'est alourdi ces derniers mois. Nos partenaires européens effectuent les mêmes observations. A ce stade, nos renseignements ne font état d'aucun projet précis et immédiat d'attentat en France, mais une grande vigilance s'impose et notre action se situe autant que possible en amont.
J-P Guilloteau/L'Express
Les services sont aussi mobilisés par la lutte contre la prolifération nucléaire...
Il s'agit d'une activité moins spectaculaire que la lutte antiterroriste. Elle est cependant vitale. La DGSE, la DRM, la DCRI, mais aussi les autres services (douanes, par exemple), ont acquis une expérience incontestable dans ce domaine. Nous avons pu ainsi empêcher certains transits de matériels sur notre territoire. Les industriels français fabriquant des produits à double usage, civil et militaire, sont également attentifs aux tentatives d'approche, parfois indirectes, de sociétés douteuses. L'Iran est l'une de nos principales préoccupations, compte tenu des implications de ses programmes sur la stabilité du Moyen-Orient, mais ce pays n'est pas le seul en cause.
Faites-vous allusion au Pakistan?
Cette situation concerne beaucoup de pays... Cependant, la lutte vise aussi la prolifération des armes biologiques et chimiques, ces dernières étant plus faciles à manier, ou le trafic d'armes. Dans la décennie à venir, la criminalité organisée détrônera sans doute le terrorisme en termes de menace. On observe déjà les conséquences inquiétantes des trafics de stupéfiants, sur notre sol, en matière de santé publique ou de délinquance, mais aussi de stabilité des Etats traversés par ces flux, en Afrique de l'Ouest ou en Asie centrale.
Les grandes affaires d'espionnage ne font plus la une de l'actualité...
L'espionnage constitue toujours une menace importante, même s'il a changé de nature. Après la chute du mur de Berlin, en 1989, nous avons eu la tentation de baisser la garde. Elle a été relevée, car nous avons constaté une hausse de l'activité de certains services sur notre territoire ou à l'encontre de nos intérêts.
Que recherchent en priorité les espions étrangers?
Les données économiques et scientifiques font aujourd'hui l'objet de toute leur attention, mais ils ne négligent pas, bien sûr, les traditionnelles informations politiques, stratégiques et militaires. Aux méthodes classiques, telles que le recrutement de sources, s'ajoute l'arme informatique. A l'avenir, la guerre sera aussi informatique, compte tenu de la dépendance de nos Etats et de nos sociétés en la matière. Nous constatons, presque chaque jour, des incidents, parfois de grande ampleur, lors d'intrusions dans des systèmes de données ou à l'occasion de visites de délégations étrangères, sans parler des négligences de cadres qui se font voler leur ordinateur professionnel ou une clef USB.
Vous êtes le premier "coordonnateur du renseignement". Comment harmonisez-vous le travail de services secrets traditionnellement rivaux?
Je me vois avant tout comme un "facilitateur". Les services forment aujourd'hui une équipe, avec un chef qui n'a pas vocation à être un écran infranchissable entre eux et le président de la République. Etant donné leur histoire et leur statut hétérogène, les services n'auraient pas accepté une tutelle opérationnelle de ma part. Une fois par mois, les six directeurs se réunissent à mon côté. Des réunions plus restreintes se tiennent en fonction des sujets.
Je crois pouvoir dire qu'il existe une atmosphère de vraie coopération. Les liens personnels, par exemple entre les directeurs de la DGSE, de la DCRI et moi-même, y contribuent. Je dois également veiller au financement des grands programmes d'investissement technologiques. Et proposer des arbitrages, comme ce fut le cas récemment avec Musis, le programme européen d'imagerie par satellite, qui doit succéder à Helios II B à la fin de 2016, ou pour les priorités de recherche de nos services.
Des voix se sont élevées pour dénoncer la mainmise de l'Elysée sur le renseignement. Fallait-il placer le coordonnateur auprès de la présidence?
C'était inévitable dans notre système institutionnel, car si le coordonnateur n'y était pas, les services y trouveraient toujours une autre instance d'appel. Jusqu'à une date récente, les responsables politiques avaient tendance à se méfier des services, considérés comme sulfureux. Un important travail d'assainissement a été réalisé par Nicolas Sarkozy, avec la suppression du renseignement politique et des activités du type "carnets noirs". Le président est le chef des armées et le garant de la sécurité nationale. Il est donc également le chef des services de renseignement et assume ce rôle.
Aujourd'hui, les informations remontent de manière plus systématique au chef de l'Etat. Nous les collectons, puis sélectionnons celles qui nous paraissent devoir être portées à sa connaissance ainsi qu'à celle du Premier ministre. Cette appropriation par le politique s'est aussi traduite par la création de la délégation parlementaire au renseignement.
Les services ont récemment été utilisés pour identifier la source d'un journaliste du Monde. Les mauvaises habitudes ont décidément la vie dure...
Ce à quoi vous faites allusion ne me paraît pas remettre en cause le travail de la Commission nationale des interceptions de sécurité, ni la loi de 1991 qui l'a créée, ni l'action de nos services. Il reste que le paysage des télécommunications a énormément évolué au cours des vingt dernières années. Il faut en tenir compte, en recherchant le juste équilibre entre nos impératifs de sécurité - et donc les besoins des services - et le légitime souci de protection des libertés individuelles.
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Syfou- Adminstrateur
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Humeur : Bien / H.M.D / Toujours.
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Re: Démantèlement d'un réseau d'espionnage
NOUS DEVONS PARCONS2QUENCE AVOIR UNE VISION QUI CHANGE SUR TOUTS LES PROBL2MES ///::::::E=MC2......plus on va vite plus on vie longtemps;;;observer et retenir pour mieux appliquer.
abdelmalek- Adm
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Humeur : sinusoidale
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Re: Démantèlement d'un réseau d'espionnage
Des telles publications, ne sont que des mots facilitateurs! l'accès a ceux qui s'intéressent a ce genre de sujet, C'est d'ailleurs eux qui disent ( Observant le grand amour, lui disant ce qu'il a envie d'entendre, il obéira)!!!! observer c'est la la colonne vertébrale, mais retirer profil de l'observation veille a la circulation continue du sang.
Ne connait la sensation de la torture que celui qu'il a vécu!
On retient la leçon du passé, on n'oublie les cicatrises des gifles encaissées de Mr, l'enseignant, France Colonne.
J-P Guuillotea ..((((( Je me vois avant tout comme un "facilitateur". Les services forment aujourd'hui une équipe, avec un chef qui n'a pas vocation à être un écran infranchissable entre eux et le président de la République. Etant donné leur histoire et leur statut hétérogène, les services n'auraient pas accepté une tutelle opérationnelle de ma part. Une fois par mois, les six directeurs se réunissent à mon côté. Des réunions plus restreintes se tiennent en fonction des sujets
Que fait la France en Afrique ?
La Françafrique, ou la face cachée de la politique française en Afrique???
Guerres civiles, dictatures, pauvreté, analphabétisme, malnutrition... La situation catastrophique de l'Afrique francophone soulève de nombreuses questions.
Pourquoi tant de misère dans des pays si riches en matières premières ?
A qui profite l'argent du pétrole, de l'uranium, du bois, des minerais ?
Comment expliquer la présence permanente de l'Armée française dans ses anciennes colonies ?
Pour quelles raisons le gouvernement français reçoit-il, avec tous les honneurs de la République, des dirigeants africains parvenus au pouvoir par des coups d'Etat ou des élections truquées ?
C'est pas la peine de se fatiguer il n'y aura pas de réponses!!!
Ne connait la sensation de la torture que celui qu'il a vécu!
On retient la leçon du passé, on n'oublie les cicatrises des gifles encaissées de Mr, l'enseignant, France Colonne.
J-P Guuillotea ..((((( Je me vois avant tout comme un "facilitateur". Les services forment aujourd'hui une équipe, avec un chef qui n'a pas vocation à être un écran infranchissable entre eux et le président de la République. Etant donné leur histoire et leur statut hétérogène, les services n'auraient pas accepté une tutelle opérationnelle de ma part. Une fois par mois, les six directeurs se réunissent à mon côté. Des réunions plus restreintes se tiennent en fonction des sujets
Que fait la France en Afrique ?
La Françafrique, ou la face cachée de la politique française en Afrique???
Guerres civiles, dictatures, pauvreté, analphabétisme, malnutrition... La situation catastrophique de l'Afrique francophone soulève de nombreuses questions.
Pourquoi tant de misère dans des pays si riches en matières premières ?
A qui profite l'argent du pétrole, de l'uranium, du bois, des minerais ?
Comment expliquer la présence permanente de l'Armée française dans ses anciennes colonies ?
Pour quelles raisons le gouvernement français reçoit-il, avec tous les honneurs de la République, des dirigeants africains parvenus au pouvoir par des coups d'Etat ou des élections truquées ?
C'est pas la peine de se fatiguer il n'y aura pas de réponses!!!
Droit_De_l'Homme- Adm
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Nombre de messages : 1184
Age : 43
Emploi/loisirs : Universel
Date d'inscription : 22/07/2010
Localisation : Sur Terre.!.(Lune prévue)
Re: Démantèlement d'un réseau d'espionnage
il faut lire et bcp lire ,voyager connaitre les differents hommes scientifiques et les politiques:pour former son caractére.
LORSQUE je voie jacques attali discuter de tous : el modabeur:tous les sujets son a lui mais le dernier débats il a montré ses limites.
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Re: Démantèlement d'un réseau d'espionnage
[url]Merci pour le conseil Docteur, certes chacun a ses limites. l'erreur fait apprendre. [/url]
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Re: Démantèlement d'un réseau d'espionnage
on apprend a toute age:comme le dit l'adage:le vieux a une longueur d'onde en plus mais le jeune a le passé et l'avenir.
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Re: Démantèlement d'un réseau d'espionnage
La France cherche à revenir et mettre son armée et ses entreprise en Afrique comme au bon vieux temps de la colonisation depuis que Sarkozy est au pouvoir. Ce monsieur est soutenue par les nostalgique de la colonisation et surtout de l'Algérie française. Une politique extension et un retour de la France-Afrique arrive pour contrer l'influence de la chine et des Usa sur les anciennes colonies de la France qui est en perte de vitesse.
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Re: Démantèlement d'un réseau d'espionnage
ils iront nul parts, c'est devenue jeux flagrant, la rapide naissance des gens beaucoup plus conscient en Afrique, a dévoilé la politique et la stratégie de la grand-orient. qui reçoit((Ci-haut mentionné)), avec tous les honneurs de la République, des dirigeants africains parvenus au pouvoir par des coups d'Etat ou des élections truquées ?
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Re: Démantèlement d'un réseau d'espionnage
il crée le problème ou la menace et observe le résultat et puis il appelle au secours même déclare la guerre: comme Hitler il avait envahi la Pologne: mais avant il a tuer des allemands par des faux polonais.
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Re: Démantèlement d'un réseau d'espionnage
Quelles sont les régions à observer attentivement dans les semaines qui viennent ?
Dans les semaines qui viennent, les régions à observer attentivement devraient être :
1. L’Irak où l’absence de gouvernement reste bien entendu un problème majeur quant àla stabilisation du pays. Mais apparaissent de plus des problèmes au sein même des forces armées irakiennes. On savait les forces de sécurité déjà divisées sur des plans communautaires et religieux. Mais se sont ajoutés maintenant des tensions entre des officiers de l’ancienne génération qui sont très hostiles à une jeune caste d’officiers nommés non pour leur compétence mais uniquement sur des critères communautaires. Les tensions sont exacerbées au point que l’on a craint une tentative de putsch début octobre, de la part de certaines unités militaires. Raison pour laquelle des officiers américains avaient rejoint la plupart des unités importantes basées autour et à Bagdad afin d’aider la hiérarchie si des problèmes se posaient. Nous reparlerons plus loin dans ce numéro de l’armée irakienne.
2. L’Inde où Barak Obama doit mener une visite officielle en Novembre. Cette visite sera bien entendu entourée de mesures de sécurité maximales car la tentation sera trop belle pour les différents groupes terroristes d’embarrasser les autorités indiennes. Mais au-delà des risques d’attentats, il sera très intéressant de voir l’évolution de la politique US face à l’Inde qui voit d’un assez mauvais oeil les relations particulières qu’entretiennent les USA avec le Pakistan, son ennemi séculaire. Mais aussi avec la Chine, qui est un vrai concurrent économique.
3. Le Tajikistan qui connaît une résurgence des activités de guérilla de la part des islamistes. Mines, embuscades, évasions massives, tirs sur des hélicoptères, on semble assister à une offensive de la part des jihadistes. Le centre du foyer de guérilla semble se situer dans la vallée du Rasht où les forces de sécurité auraient déjà subi de nombreuses pertes. La position stratégique du pays en Asie centrale, entre l’Ouzbekistan, l’Afghanistan, le Pakistan, la Chine et le Kyrgystan, devrait en faire un souci majeur pour tous ceux qui ont besoin de stabilité dans la région…Et une cible d’importance pour les jihadistes.
4. L’Afghanistan, encore et toujours. Pas pour les opérations militaires dont il est de plus en plus évident qu’elles n’amèneront pas la défaite des taliban. Mais il va falloir être attentif à la manière dont la paix va être amenée. Le nouveau plan US serait de « pakistaniser » le conflit. A savoir, laisser les Pakistanais jouer un rôle central en Afghanistan après le retrait US. Et ainsi, se servir des excellents contacts entre le Pakistan et les taliban afin de mettre un terme à la guerre. Le problème est que le Pakistan est lui-même en position particulièrement instable. Et lui laisser jouer un jeu central en Afghanistan pourrait, à cause de cette instabilité mais aussi suite aux mauvaises relations entretenues entre le Pakistan et certains de ses voisins, déstabiliser toute la région.
En Syrie
Le président syrien Bashar al-Assad semble avoir procédé à des changements significatifs au sein de ses services de renseignement et de sécurité.
C’est ainsi que le Brigadier général Ghassan Kalil a été nommé comme directeur de la section « renseignements » de la Direction Générale à la Sécurité (Idarat al-Amn al- Amn), à la place du major général Zuhair Hamad. Le général Hamad devenant pour sa part, le chef de la Direction Générale à la Sécurité dans son ensemble.
L’ancien chef de cet organisme, le général Mamluk, quant à lui devient un des deux conseillers à la sécurité du président. L’autre étant le général Nassif.
Outre l’âge avancé de Mamluk, son remplacement pourrait bien être aussi une manière pour les Syriens de rassurer leur allié iranien. En effet, Mamluk avait été l’artisan de certains rapprochements syro-saoudien, au grand déplaisir de Téhéran. Le général Hamad, lui, est plutôt connu pour être proche des Iraniens.
D’un autre côté, il faut aussi remarquer la nomination du beau frère du président, le général Shawkat, comme ministre de la défense. Shawkat de son côté apparaît moins comme un allié des Iraniens.
Manifestement, la Syrie essaie toujours de maintenir le grand écart entre l’Iran et l’Arabie Saoudite, dont elle ne parait plus trop savoir lequel des deux peut la mieux l’aider à maintenir et accentuer son influence sur le Liban.
En Corée du Nord
Le dernier congrès du Parti communiste nord-coréen semble avoir officialisé que ce sera Kim Jong Woon, le fils âgé de 27 ans de Kim Jonh Il, qui sera son successeur.
En effet, l’intéressé outre avoir été nommé général à cette occasion a également été élu :
· au Comité Central du Parti
· à la Commission Militaire Centrale du Parti, en tant que vice-président.
· à la Commission Nationale de Défense, également comme vice-président.
Cette apparition dans les trois organes de pouvoir les plus importants du pays montre sans grand doute que Kim Jong Woon est bien officiellement le successeur désigné de Kim Jong Il.
La question est donc dorénavant de savoir si, à la succession de son père, Kim Jong Woon va suivre la même ligne stalinienne et isolationniste où bien va-til tenter une ouverture ? On espère que son séjour de trois ans en Suisse pour des études, l’influencera vers la deuxième solution.
On espère aussi que la Chine, toujours très proche du régime, arrivera à influencer le successeur. Pour autant qu’il ait le pouvoir de changer les choses. Car certains analystes s’attendent à des luttes internes au pouvoir et craignent que la disparition du leader actuel ne déstabilise tout le pays, ouvrant la voie à des aventures militaires comme le récent torpillage d’un navire sud-coréen l’a tristement illustré. Cette capacité à gérer l’après Kim Jonh Il dépendra aussi du fait que sa disparition arrive vite ou non. S’il reste encore quelques années en vie, il pourra consolider la place de son plus jeune fils. Sinon, ce dernier risque de se heurter à nombre d’adversaires tant au sein de l’armée que du Parti. Y compris, ces deux frères mis politiquement sur le côté par leur père.
En Egypte
La maladie du président égyptien Hosni Moubarak n’est un secret pour personne. Et la préparation de sa succession est bien évidemment à l’ordre du jour. Certainement dans une Egypte fragilisée socialement et toujours sous la menace des Frères Musulmans qui, bien que réprimés, attendent leur heure...
Jusque très récemment, on donnait comme successeur quasi certain, son fils : Gamal Moubarak que l’on avait d’ailleurs présenté à Barak Obama en septembre dernier.
Mais très récemment, d’autres informations se sont mises à circuler. Moubarak aurait l’intention de laisser le pouvoir pendant un an, au chef des services de renseignement : Omar Suleiman. Ce qui permettrait de laisser encore un peu de temps à Gamal pour accroître son expérience. Mais aussi, de donner des gages à l’armée et l’amener aux meilleurs sentiments envers le futur successeur.
Le scénario serait qu’ en cas de déterioration de sa santé, Moubarak nomme Suleiman comme vice-président.
A observer très attentivement car une déstabilisation de l’Egypte serait un élément particulièrement grave pour tout le Moyen Orient.
Source: geosintel
Dans les semaines qui viennent, les régions à observer attentivement devraient être :
1. L’Irak où l’absence de gouvernement reste bien entendu un problème majeur quant àla stabilisation du pays. Mais apparaissent de plus des problèmes au sein même des forces armées irakiennes. On savait les forces de sécurité déjà divisées sur des plans communautaires et religieux. Mais se sont ajoutés maintenant des tensions entre des officiers de l’ancienne génération qui sont très hostiles à une jeune caste d’officiers nommés non pour leur compétence mais uniquement sur des critères communautaires. Les tensions sont exacerbées au point que l’on a craint une tentative de putsch début octobre, de la part de certaines unités militaires. Raison pour laquelle des officiers américains avaient rejoint la plupart des unités importantes basées autour et à Bagdad afin d’aider la hiérarchie si des problèmes se posaient. Nous reparlerons plus loin dans ce numéro de l’armée irakienne.
2. L’Inde où Barak Obama doit mener une visite officielle en Novembre. Cette visite sera bien entendu entourée de mesures de sécurité maximales car la tentation sera trop belle pour les différents groupes terroristes d’embarrasser les autorités indiennes. Mais au-delà des risques d’attentats, il sera très intéressant de voir l’évolution de la politique US face à l’Inde qui voit d’un assez mauvais oeil les relations particulières qu’entretiennent les USA avec le Pakistan, son ennemi séculaire. Mais aussi avec la Chine, qui est un vrai concurrent économique.
3. Le Tajikistan qui connaît une résurgence des activités de guérilla de la part des islamistes. Mines, embuscades, évasions massives, tirs sur des hélicoptères, on semble assister à une offensive de la part des jihadistes. Le centre du foyer de guérilla semble se situer dans la vallée du Rasht où les forces de sécurité auraient déjà subi de nombreuses pertes. La position stratégique du pays en Asie centrale, entre l’Ouzbekistan, l’Afghanistan, le Pakistan, la Chine et le Kyrgystan, devrait en faire un souci majeur pour tous ceux qui ont besoin de stabilité dans la région…Et une cible d’importance pour les jihadistes.
4. L’Afghanistan, encore et toujours. Pas pour les opérations militaires dont il est de plus en plus évident qu’elles n’amèneront pas la défaite des taliban. Mais il va falloir être attentif à la manière dont la paix va être amenée. Le nouveau plan US serait de « pakistaniser » le conflit. A savoir, laisser les Pakistanais jouer un rôle central en Afghanistan après le retrait US. Et ainsi, se servir des excellents contacts entre le Pakistan et les taliban afin de mettre un terme à la guerre. Le problème est que le Pakistan est lui-même en position particulièrement instable. Et lui laisser jouer un jeu central en Afghanistan pourrait, à cause de cette instabilité mais aussi suite aux mauvaises relations entretenues entre le Pakistan et certains de ses voisins, déstabiliser toute la région.
En Syrie
Le président syrien Bashar al-Assad semble avoir procédé à des changements significatifs au sein de ses services de renseignement et de sécurité.
C’est ainsi que le Brigadier général Ghassan Kalil a été nommé comme directeur de la section « renseignements » de la Direction Générale à la Sécurité (Idarat al-Amn al- Amn), à la place du major général Zuhair Hamad. Le général Hamad devenant pour sa part, le chef de la Direction Générale à la Sécurité dans son ensemble.
L’ancien chef de cet organisme, le général Mamluk, quant à lui devient un des deux conseillers à la sécurité du président. L’autre étant le général Nassif.
Outre l’âge avancé de Mamluk, son remplacement pourrait bien être aussi une manière pour les Syriens de rassurer leur allié iranien. En effet, Mamluk avait été l’artisan de certains rapprochements syro-saoudien, au grand déplaisir de Téhéran. Le général Hamad, lui, est plutôt connu pour être proche des Iraniens.
D’un autre côté, il faut aussi remarquer la nomination du beau frère du président, le général Shawkat, comme ministre de la défense. Shawkat de son côté apparaît moins comme un allié des Iraniens.
Manifestement, la Syrie essaie toujours de maintenir le grand écart entre l’Iran et l’Arabie Saoudite, dont elle ne parait plus trop savoir lequel des deux peut la mieux l’aider à maintenir et accentuer son influence sur le Liban.
En Corée du Nord
Le dernier congrès du Parti communiste nord-coréen semble avoir officialisé que ce sera Kim Jong Woon, le fils âgé de 27 ans de Kim Jonh Il, qui sera son successeur.
En effet, l’intéressé outre avoir été nommé général à cette occasion a également été élu :
· au Comité Central du Parti
· à la Commission Militaire Centrale du Parti, en tant que vice-président.
· à la Commission Nationale de Défense, également comme vice-président.
Cette apparition dans les trois organes de pouvoir les plus importants du pays montre sans grand doute que Kim Jong Woon est bien officiellement le successeur désigné de Kim Jong Il.
La question est donc dorénavant de savoir si, à la succession de son père, Kim Jong Woon va suivre la même ligne stalinienne et isolationniste où bien va-til tenter une ouverture ? On espère que son séjour de trois ans en Suisse pour des études, l’influencera vers la deuxième solution.
On espère aussi que la Chine, toujours très proche du régime, arrivera à influencer le successeur. Pour autant qu’il ait le pouvoir de changer les choses. Car certains analystes s’attendent à des luttes internes au pouvoir et craignent que la disparition du leader actuel ne déstabilise tout le pays, ouvrant la voie à des aventures militaires comme le récent torpillage d’un navire sud-coréen l’a tristement illustré. Cette capacité à gérer l’après Kim Jonh Il dépendra aussi du fait que sa disparition arrive vite ou non. S’il reste encore quelques années en vie, il pourra consolider la place de son plus jeune fils. Sinon, ce dernier risque de se heurter à nombre d’adversaires tant au sein de l’armée que du Parti. Y compris, ces deux frères mis politiquement sur le côté par leur père.
En Egypte
La maladie du président égyptien Hosni Moubarak n’est un secret pour personne. Et la préparation de sa succession est bien évidemment à l’ordre du jour. Certainement dans une Egypte fragilisée socialement et toujours sous la menace des Frères Musulmans qui, bien que réprimés, attendent leur heure...
Jusque très récemment, on donnait comme successeur quasi certain, son fils : Gamal Moubarak que l’on avait d’ailleurs présenté à Barak Obama en septembre dernier.
Mais très récemment, d’autres informations se sont mises à circuler. Moubarak aurait l’intention de laisser le pouvoir pendant un an, au chef des services de renseignement : Omar Suleiman. Ce qui permettrait de laisser encore un peu de temps à Gamal pour accroître son expérience. Mais aussi, de donner des gages à l’armée et l’amener aux meilleurs sentiments envers le futur successeur.
Le scénario serait qu’ en cas de déterioration de sa santé, Moubarak nomme Suleiman comme vice-président.
A observer très attentivement car une déstabilisation de l’Egypte serait un élément particulièrement grave pour tout le Moyen Orient.
Source: geosintel
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Re: Démantèlement d'un réseau d'espionnage
on décide de tous pour les arabes et le tiers monde: comme quoi nous sommes toujours colonisé :enfin l'histoire est là pour nous ramener devons des réalités et peut être que des hommes viendront pour remettre les pendules a l'heure du renouveau.
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Re: Démantèlement d'un réseau d'espionnage
Ils nous connaissent assez docteur, c'est la raison pour la quelle ils parviennent aussi souvent a placer les hommes qu'ils veulent a des haut niveaux de pouvoir.
Ils évitent le terme colonisation, pour maintenir le calme, et ne pas laisser des traces. par contre ils pratiquent ce que j'appel personnellement la colonisation culturelle!!(c'est mon poin de vu en fait!!))
a nos jours très peu connaissent l'histoire de leur pays et c'est valable pour tous les tiers-mondistes, musulmans, Arabes...Etc, connaitre l'histoire et les sacrifices de ses ancêtres, fait naître l'amour et la foie pour son pays! alors qu'a présent les chaines satellitaires créent un géant encombrement spatial participant au lavage de serveau des tiers-mondistes, du moment ou telle et telle série ou film commence, la plus parts des cartiers sont vides et sans exception ( enfant, père, mère...même ne pas aller a l'école pour uniquement assister l'épisode!!!)) et sans arrêt malheureusement!! série suit l'autre!!film après film!! RNB,HIP HOP,REGEA,..Etc.
Comment est ce qu'un enfant puisse connaitre l'histoire de son pays, développe de l'amour et foie pour sont pays, s'il grandit dans des conditions pareilles???
Ils évitent le terme colonisation, pour maintenir le calme, et ne pas laisser des traces. par contre ils pratiquent ce que j'appel personnellement la colonisation culturelle!!(c'est mon poin de vu en fait!!))
a nos jours très peu connaissent l'histoire de leur pays et c'est valable pour tous les tiers-mondistes, musulmans, Arabes...Etc, connaitre l'histoire et les sacrifices de ses ancêtres, fait naître l'amour et la foie pour son pays! alors qu'a présent les chaines satellitaires créent un géant encombrement spatial participant au lavage de serveau des tiers-mondistes, du moment ou telle et telle série ou film commence, la plus parts des cartiers sont vides et sans exception ( enfant, père, mère...même ne pas aller a l'école pour uniquement assister l'épisode!!!)) et sans arrêt malheureusement!! série suit l'autre!!film après film!! RNB,HIP HOP,REGEA,..Etc.
Comment est ce qu'un enfant puisse connaitre l'histoire de son pays, développe de l'amour et foie pour sont pays, s'il grandit dans des conditions pareilles???
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Re: Démantèlement d'un réseau d'espionnage
cher DDL, je suis d'accord avec toi :mais ce 21eimes siécles il y aura des surprises:celà impliquera que la roue jouera un autre scénario :chacun son temps :l et le temps fera le reste.mais nous n'avons pas le droit d'être absent de cette roue et faut marqué son temps comme le dit d'adage.
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Re: Démantèlement d'un réseau d'espionnage
abdelmalek a écrit:on décide de tous pour les arabes et le tiers monde: comme quoi nous sommes toujours colonisé :enfin l'histoire est là pour nous ramener devons des réalités et peut être que des hommes viendront pour remettre les pendules a l'heure du renouveau.
Il est normal que les occidentaux décide de l'avenir du monde arabe et musulman ainsi que des pays du tiers monde. En effet, nos dirigeants mais surtout les populations de ces pays dont nous fessons partie nous nous laissons faire sans rien dire et attendons avec impatience leurs dictats. Je suis tout comme toi ainsi que beaucoup d'autres l'heure du renouveau mais il ne viens pas hélas.
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Re: Démantèlement d'un réseau d'espionnage
l'histoire nous apprends une certaines chronologie: voilà que la chine ce positionne dans l'échiquier mondial.
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Re: Démantèlement d'un réseau d'espionnage
La Chine à toujours était positionner sur l'échiquier mondial et ce là depuis longtemps, pour ne pas dire depuis toujours. Le seul problème c'est que les occidentaux avec leurs arrogances et leurs pseudo supériorités n'ont pas voulue voir pour ne pas dire croire que la Chine est une menace économique, mais aussi une grande puissance. Maintenant qu'ils réalisent toute la force et puissance de la Chine dans tout les domaines, il est trop tard pour eux et maintenant il faut compter sur elle. Mais surtout à ses conditions sans qu'il n'y est à revoir ce qui est très dure pour les occidentaux de l'admettre.
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Re: Démantèlement d'un réseau d'espionnage
le renouveau vient par le travail et croire en l'avenir meilleurs :car chaque matin ce réveiller et être pessimiste ne peut pas aller loin ,"tou hariquo tou razakou".
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Re: Démantèlement d'un réseau d'espionnage
Donc, le point fort (second)est le travail et savoir comment le bien faire!!Le Nbr one (Réfléchir)! pas en cherchant l'options la plus facile (Copier/Coller)!! prenons une Gaume pour effacer le IM et laisser le reste (possible)!!Mais par sa propre solution et son propre travail !!! rien emprunter!!!l'incluant dans les programmes scolaires, en les faisant grandir avec.
La chine a travaillée plusieurs générations pour y arrivé!!jouer sur le terrain des grands ne dépend pas de ce que l'on détient!! mais de ce qu'il sait et peut faire avec ce qu'il détient.
La chine a travaillée plusieurs générations pour y arrivé!!jouer sur le terrain des grands ne dépend pas de ce que l'on détient!! mais de ce qu'il sait et peut faire avec ce qu'il détient.
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Re: Démantèlement d'un réseau d'espionnage
Ce que les Chinois ont fait sur plusieurs générations, nous pouvons le faire en moins deux générations. L'histoire nous apprend que plus nous avançons dans l'histoire et moins nous perdons du temps pour arriver au but que nous nous fixons.
Invité- Invité
Re: Démantèlement d'un réseau d'espionnage
Il est temps de l'y être, non pas , mais plutôt par le concret.
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Re: Démantèlement d'un réseau d'espionnage
nous n'allons découvrir l'impossible:les japonnais en 1960 on disait d'eux des copieurs ,eux répliqué que non mais par contre nous améliorant vos idées ,c'est ce que les asiatiques en fait: et le dragon c'est réveillé dans toutes l'Asie.
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Re: Démantèlement d'un réseau d'espionnage
Le déserteur de l’armée marocaine, Abdelilah Issou : « Ma vie est en danger »
Echorouk Online
« Les services de renseignements marocains ont tenté de me kidnapper à Madrid (Espagne), donc ma vie est en danger à tout moment. S’il m'arrive quoi que ce soit, c'est les services de renseignements du Makhzen et l'ambassade du Maroc à Madrid », a déclaré Abdelilah Issou.
Troisième et dernière partie
Anouar Malek : qu’en est-t-il du peuple marocain ?
Abdelilah Issou : le peuple marocain vit toujours dans la pauvreté des années soixante et soixante-dix. En général, il se contente de regarder ce que font les personnalités influentes, ou bien occupé par des questions futiles qui ne lui sont d’aucune utilité. Des fois ces questions banales sont crées par le Makhzen pour distraire et endormir le peuple marocain et afin de cacher ses échecs et ses scandales. Les richesses maritimes sont exploitées par les étrangers et les généraux marocains, notamment Ben Slimane et Benani.
Anouar Malek : vous avez parlé de quelques personnalités influentes, notamment du général Abdelaziz Benani qui occupe le poste d’inspecteur général des forces armées royales marocaines, pouvez-vous nous fournir plus de détails ?
Abdelilah Issou : j’ai su après ma désertion de l’armée que le général Abdelaziz Benani, qui occupait le poste de chef de la région sud qui englobe le Sahara Occidental, est impliqué dans le trafic et le commerce juteux de la drogue avec de dangereux réseaux internationaux. A cette époque là, il possédait une société de boissons gazeuses. La production de cette entreprise est vendue aux unités de l’armée au Sahara Occidental. Le siège central de cette entreprise appelée « Bottling International » se trouvait dans la ville de Tanger. Les camions de cette entreprise sont utilisés pour transporter la cocaïne du port d’el Ayoun à Tanger, où elle est stockée avant d’être acheminée vers l’Europe en utilisant les réseaux de transport du Haschish. Des « Empereurs » colombiens de la drogue ont transformé le Maroc comme en plateforme de transit de la cocaïne vers l’Europe. Des opérations de cette envergure ne peuvent pas être montées sans l’aide des autorités locales, moi personnellement je suis convaincu que le général Benani est impliqué dans ces affaires.
Le CNI est omni présent, même dans la chambre à coucher du roi
Anouar Malek : vous accusez les services de renseignements espagnols d’infiltrer les coulisses de l’Etat et de ses institutions marocaines, avez-vous des données sur ce sujet ?
Abdelilah Issou : les services de renseignements espagnols « Centro nacional de Inteligencia » (CNI) ont infiltrés toutes les institutions marocaines du palais royal jusqu’à la petite caserne de l’armée, de la gendarmerie ainsi que de la police. La coopération entre eux est une réalité. Ainsi, cela contredit ce qui a été médiatisé à propos d’un conflit opposant entre les institutions marocaines et le CNI. Pire, il y a des officiers supérieurs marocains qui transmettent régulièrement des rapports contenant des informations militaires à la CNI, notamment ce qu’on appelle « Psycological Profiles » de certains officiers supérieurs et même sur de petits officiers qui occupent des postes sensibles. Ces rapports contenaient les points faibles, défauts de ces officiers pour faciliter leur infiltration. Les rapports contenaient, en outre, des informations détaillées sur les unités militaires, les armes à leur disposition et tout ce qui concerne la situation au Sahara Occidental, particulièrement lors des Intifada du peuple sahraoui pour leur autodétermination.
C’est ainsi que les services de renseignements marocains ont tenté de me kidnapper à Madrid
Anouar Malek : Vous avez déposé plainte à Madrid contre les services de renseignement marocains que vous accusez de tentative de kidnapping, que s’est-t-il passé au juste ?
Abdelilah Issou : En mois de janvier 2009 des informations me sont parvenues du Maroc. C’était des informations inquiétantes, selon lesquelles le Makhzen voulait me kidnapper et me renvoyer au Maroc. La source de l’information était fiable à 100 %. En mois de mars 2009 j’ai quitté mon travail, j’ai rangé mes affaires et je me suis refugié en Colombie (Amérique Latine), où y avais passé près de six (6) mois. J’étais caché et je n’ai contacté personne. Par la suite, j’ai décidé de retourner à Madrid. Le 21 aout à 7 :30 du matin, alors que je rentrais chez moi après une séance de sport matinale, j’ai été surpris par une personne armée descendue d’une voiture. Cette personne m’a tenu par le bras et a tenté de m’embarquer dans le véhicule par la force. J’ai me suis battu et résisté, ainsi j’ai pu lui échapper. Je me suis enfui en courant. J’ai préféré mourir plutôt que de retourner au Maroc. En effet, je croyais que l’homme armé allait tirer sur moi. Cependant, il ne l’a pas fait, par ce qu’il y avait une personne non loin de l’endroit où se sont déroulés les faits. Le témoin, d’ailleurs, a confirmé mes propos devant la police. Tout en sachant le danger qui plane sur moi, les autorités espagnoles n’ont pris aucune mesure pour assurer ma sécurité.
Anouar Malek : pensez-vous que votre vie est encore en danger ?
Abdelilah Issou : je suis menacé de mort à chaque instant. Du moment que les services de renseignements marocains ont essayé de me kidnapper, donc je suis leur cible. Après mon départ de Rabat, les membres de ma famille ont été interrogés durant de longs mois. Ma défunte mère est décédée de stress et de chagrin. Une fois les services de renseignement ont arrêté mon père et ont dit qu’ils le garderaient comme otage jusqu’à ce que je me rende. A cette époque mon père avait 70 ans.
Anouar Malek : un dernier mot
Abdelilah Issou : à travers la tribune du journal Echorouk, dont je suis un fidele lecteur, je lance un appel au monde entier : ma vie est en danger. S’il m’arrive quelque malheur j’en jette toute la responsabilité sur les services de renseignements marocains et l’ambassade du Maroc ici à Madrid. Ma sécurité devrait être assurée par les autorités espagnoles et le haut commissariat des refugiés (HCR). Je tiens enfin à remercier le journal Echorouk pour m’avoir donné une occasion pour m’exprimer.
Echorouk Online
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Re: Démantèlement d'un réseau d'espionnage
ils ont pourri leur pays par le bakchich et la drogue ,en plus ils ont mis leurs voisins avecs ces virus ;on ne leur pardonne pas,.nous aimons trop l'algerie pour la laisser entre des crapules, qui souillerai le sang des martyrs.
pour moi je suis heureux et fiers que nous nous mettons a l'heure des drones ,ça ma fait énormément plaisir et fier, merci a nos scientifiques.
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abdelmalek- Adm
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Re: Démantèlement d'un réseau d'espionnage
Des cellules d'espionnage démantelées en Syrie et Liban après des aveux d'un Egyptien
LE CAIRE - Les aveux d'un Egyptien accusé d'espionnage ont permis le démantèlement de trois cellules travaillant pour le compte d'Israël au Liban et en Syrie, où un agent aurait été exécuté le mois dernier, ont rapporté vendredi des journaux égyptiens.
L'Egyptien Tarek Abdel Razzak, 37 ans, propriétaire d'une société d'import-export, arrêté en mai dernier, a récemment été accusé d'espionnage au profit d'Israël avec deux Israéliens actuellement en fuite et contre lesquels un mandat d'arrêt a été diffusé.
Selon le quotidien al-Masri al-Yom (indépendant) citant un source de sécurité proche de l'enquête, le Caire a informé le Liban et la Syrie des activités de l'espion égyptien.
Ce denier a avoué que ses deux contacts israéliens lui avaient demandé de se rendre à plusieurs reprises en Syrie sous un faux nom pour importer des produits syriens mais l'objet réel de ces déplacements était de remettre d'importantes sommes d'argent à un responsable (syrien) de sécurité "travaillant dans un service sensible".
Un autre journal indépendant, Al Shourouk, affirme que l'Egyptien a fourni aux enquêteurs une copie des rapports transmis aux renseignements israéliens par un expert syrien en chimie travaillant dans un service de sécurité lié au programme nucléaire syrien.
D'après les aveux de l'Egyptien, l'expert syrien travaillait pour le compte d'Israël depuis 13 ans. Cet agent a été exécuté le mois dernier, selon Al Shourouk, qui ne cite pas de source.
Le 6 septembre 2007, Israël avait lancé un raid aérien, détruisant un réacteur nucléaire construit secrètement par la Syrie.
Se basant toujours sur ces aveux, les journaux égyptiens ont indiqué que Tarek Abdel Razzak, avait tenté de recruter le rédacteur en chef du journal Ad Diyar, proche de la Syrie et du Hezbollah chiite libanais, mais ses efforts ont échoué.
Dans son éditorial, vendredi, Ad Diyar a confirmé que son rédacteur en chef, Charles Ayoub avait été approché par l'Egyptien qui a proposé son aide pour réaliser un documentaire sur des questions arabes, mais le journaliste libanais a catégoriquement rejeté l'offre.
Le dossier de l'Egyptien et des deux Israéliens a été récemment déféré devant la Haute cour de sûreté de l'Etat, une juridiction d'exception relevant de la législation sur l'état d'urgence.
Les trois hommes sont accusés "d'espionnage et de mise en danger des intérêts supérieurs de l'Egypte" et "d'exercice d'activités qui auraient pu mener à la rupture des relations" avec la Syrie et le Liban, selon une source judiciaire.
L'Egyptien est accusé d'avoir fourni aux deux Israéliens, de mai 2007 à mai 2010, des informations sur des Egyptiens, des Syriens et des Libanais travaillant dans le domaine des télécommunications, et d'avoir sélectionné ceux susceptibles de coopérer avec le Mossad, les services secrets israéliens.
(AFP )
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