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Message par Syfou Mer 17 Aoû - 1:07

Surveillance des pêches dans le Pacifique : l’agence du Forum peaufine sa stratégie

HONIARA, vendredi 8 avril 2011 (Flash d'Océanie) – L’Agence des Pêcheries du Forum des Îles du Pacifique (FFA, Pacific Islands Forum Fisheries Agency) a achevé sa dernière réunion annuelle, début avril, sur la poursuite des objectifs fixés et désormais formalisés en un document en matière de politique de surveillance des pêches dans le Pacifique.
Principal point en ligne de mire, concernant surtout la pêche au thon : la lutte contre les activités de pêche illicite et non signalée, phénomène en pleine recrudescence dans des eaux souvent difficiles à contrôler du fait des énormes superficies en jeu.
En bonne place aussi, dans cet ordre du jour, figurait la mise en œuvre du projet européen baptisé « Devfish » (pour poisson et développement) qui entre désormais dans sa seconde phase et qui met aussi un accent tout particulier sur la surveillance des eaux contenant la ressource et la bonne gestion des stocks de thonidés.
Ce projet porte sur un financement (dans le cadre du Fonds Européen de Développement, le FED) de 8,2 millions d’euros au cours des cinq années à venir.
Dans le cadre d’une mise en œuvre de ces objectifs, les pays riverains ont réaffirmé leur volonté de renforcer leurs systèmes de coopération et de partage d’informations, possiblement à partir d’un nouveau « centre régional de surveillance » dont la création a aussi été à ‘ordre du jour de la récente réunion, précise cette organisation dans un communiqué.
Le directeur des opérations de pêche de la FFA, Mark Young, a aussi renouvelé ses remerciements formels, au cours de cette réunion, aux financements apportés par l’Australie et la Nouvelle-Zélande, tout en saluant au passage « la France et les États-Unis pour leur soutien continu aux opérations de surveillance dans les Zones Économiques Exclusives (ZEE) des pays membres ».
En début de semaine, à Funafuti (capitale de Tuvalu), une autre structure dédiée à la pêche en Océanie, connue sous le nom de « signataires des Accords de Nauru » (Parties to the Nauru Agreement, PNA) se réunissait aussi pour discuter une nouvelle fois de gestion durable de la filière pêche dans leurs zones respectives.
Ce groupement rassemble les États Fédérés de Micronésie, Kiribati, les îles Marshall, Nauru, Palau, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, les îles Salomon et Tuvalu, un ensemble de pays qui, toutes ZEE confondues, déclare représenter « 25 à 30 pour cent des ressources mondiales en thon ».
Dans la droite de mesures déjà prises ces derniers mois en matière contrôle de certaines formes de pêche, les pays membres avaient inscrit à leur ordre du jour des conservations de protection de zones estimées en danger au plan des stocks de thon.
Isaia Taeia, ministre des ressources naturelles du pays hôte, Tuvalu, a aussi rappelé aux responsables réunis les « défis posés par une crise internationale des pêcheries mondiales ».

Opération multinationale en Polynésie

En Polynésie française, au cours de la seconde quinzaine de mars 2011, la marine nationale française a elle aussi mené une opération d’envergure, baptisée « Tautai 2011 » (pêche en Polynésien).
L’objectif était là aussi de contrôler, sur zone, d’éventuelles activités de pêche illicite et non signales dans la ZEE de la Polynésie française.
La marine française, pour l’occasion, avait déployé sa frégate « Le Prairial », ainsi que les patrouilleurs « La Railleuse » et « La Tapageuse » et deux avions « Gardian » (Falcon Jet).
Constat du Capitaine de Vaisseau Bertrand Mopin, qui participait à cette opération et s’est ensuite confié à la presse locale : « À l'intérieur de (notre) ZEE, nous n'avons constaté aucune activité de pêche étrangère. En revanche, dès que l'on arrive à la frontière de la ZEE, à 205 nautiques, il y a énormément de bateaux asiatiques », a-t-il affirmé.
Cette opération française comportait aussi un volet régional de coopération et d’interopérabilité en collaboration avec des éléments (en matériel et en personnel) de l’US Navy (et son navire USS Jarvis), des garde-côtes américains (et un avion d’observation C130), de l'Australie, de la Nouvelle-Zélande et des Îles Cook (avec son patrouilleur « Te Kukupa »).
Au cours de cette opération à large spectre, les organisateurs ont déclaré avoir inspectés un total de dix neuf bâtiment de pêche, parmi lesquels quatre se sont révélés être en infraction.
Mais les moyens français en Polynésie ont vocation à être réduits, à moyen terme : dès 2012, dans le cadre de la mise en œuvre du dernier Livre Blanc de la Défense, le nombre de bâtiment française en Polynésie française devrait être réduit de moitié.
Ces activités de surveillance régionale, souvent au bénéfice des petits États insulaires océaniens, se sont appuyées ces quinze dernières années sur un tripode France, Australie-Nouvelle-Zélande et, plus dernièrement sur une participation désirée et en phase de concrétisation de la part des États-Unis.
Selon les statistiques généralement acceptées, concernant la grande région de l’Océan Pacifique, les recettes des activités de pêche représentent pas moins de 1,3 milliards d’euros, en plus desquels il est estimé que quatre cent autres millions proviennent des activités illicites et non signalées.

Surveillance du Pacifique : une alliance militaire « FRANZUS » se dessine clairement

Depuis le début 2011, la multiplication de déclarations concordantes de la part de responsables politiques ou militaires des gouvernements français, australien, néo-zélandais et américains a clairement esquissé ce qui pourrait très rapidement devenir une alliance élargie entre ces quatre pays, notamment en matière d’interopérabilité et d’actions concertées dans la grande région de l’Océan Pacifique.
Mi-mars 2011 l’agence des pêcheries du Forum des Îles du Pacifique (FFA, basée à Honiara) et le Secrétariat Général de la communauté du Pacifique (CPS, basé à Nouméa, Nouvelle-Calédonie) annonçaient la couleur en référence directe à un programme financé par l’Union Européenne et baptisé « DEVFISH » (pour « développement » et « poisson »).
Ce programme, qui bénéficie d’un soutien de l’UE à hauteur de 8,2 millions d’euros pour les cinq années à venir dans le cadre du Fonds Européen de Développement, le FED), a pour principal objectif de préserver la ressource halieutiques dans les États insulaire de l’Océanie, et avant tout de mieux gérer et contrôler les activités de pêche illicite et non signalée.
Le constat de départ a été une nouvelle fois rappelé par ces deux organisations chargées de mettre en œuvre cet ambitieux programme : les activités de pêche illicite et non signalée privent les États riverains et souverains dans leurs eaux territoriales de la majeure partie des revenus de ces pêches et donc d’un potentiel fort de développement.
En annonçant le lancement de cette nouvelle phase de Devfish (II), les organisations régionales ont aussi souligné que désormais, en matière de police des pêches, le socle porteur serait quadripode : États-Unis, Australie, Nouvelle-Zélande et France, les quatre pays considérés comme des puissances régionales et qui disposent des moyens de leurs marines respectives.
La France, l’Australie et la Nouvelle-Zélande sont partenaires dans le cadre de l’accord dit « FRANZ » (acronyme des trois pays) qui, depuis fin 1992, se concentre surtout sur une meilleure coordination de l’aide aux petits pays insulaires riverains frappés par des catastrophes naturelles.
Des approches initiales avaient eu lieu, dès 2006, afin de proposer ce dispositif en mode de surveillance des activités de pêche de la région, au bénéfice des États riverains, dont les moyens maritimes sont extrêmement limités.
Par ailleurs, chacune des marines de ces trois pays effectue régulièrement des opérations de surveillance, en mode coopération avec les autorités locales.
De fait, ces dernières semaines, les déclarations et actes se sont multipliés en direction d’une matérialisation de cette nouvelle alliance qui semble à la fois intégrer le pacte FRANZ et, plus ancien encore, le pacte Australie-Nouvelle-Zélande-États-Unis (ANZUS) pour devenir de facto « FRANZUS ».
Encore mi-mars 2011, à Auckland, le Général de Brigade Olivier Tramond, Commandant supérieur des Forces Armées françaises en Nouvelle-Calédonie (FANC), a participé à une réunion entre officiers supérieurs « FRANZUS ».
Outre l’aspect protocolaire et une réception donnée à bord du patrouilleur La Glorieuse (basé à Nouméa) du 12 au 16 mars et un hommage aux victimes du récent séisme du 22 février 2011, le chef des forces françaises en Nouvelle-Calédonie a évoqué avec ses partenaires régionaux le mode quadrilatéral, sur fonds d’enjeux de sécurité, d’aide humanitaire et de surveillance des zones économiques de cette immense superficie océanique.
Lors d’une toute récente visite en Polynésie française, les 8 et 9 mars 2011, le secrétaire d’État australien chargé des affaires du Pacifique, Richard Marles, a aussi tenu un certains nombre de réunions avec les autorités locales, ainsi qu’avec le Haut-commissaire de la République française dans cette collectivité, Richard Didier.
Il avait ensuite clairement exprimé la nécessité pour les puissances régionales, sous forme de défi, d’ « élaborer un réseau inclusif de surveillance maritime pour les Zones Exclusives Économiques des pays du Pacifique ».
« Et c’est ce qui est en train de se faire à travers des pourparlers d’un groupe quadrilatéral qui comprend la France, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et les États-Unis … Pour faire en sorte que les moyens de chacune de ces nations servent à construire un important réseau de surveillance maritime.
L’un des premiers exemples à venir de la concrétisation de cet axe FRANZUS devrait être, dans les prochains jours, la mise en commun, sous forme de manœuvres, quatre mois durant, des moyens des États-Unis, de l’Australie, de la Nouvelle-Zélande et de la France (qui devrait mobiliser un hélicoptère), mais aussi du Japon, du Canada, de Singapour et de l’Espagne, dans le cadre d’un exercice multilatéral baptisé « Pacific Partnership 2011 ».
Cette opération, pilotée par les États-Unis, devrait avoir, à partir d’avril 2011, un caractère largement humanitaire, avec des escales dans plusieurs pays insulaires de la région, dont Tonga, Vanuatu, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, le Timor oriental et les États Fédérés de Micronésie.
« Cette mission a pour objectif de renforcer les relations internationales et l’interopérabilité en matière d’aide aux sinistrés de catastrophes naturelles dan s la région », annonçait on ne peut plus clairement mercredi le ministère australien de la défense.
Pacific Partnership a été lancée après le tsunami du 26 décembre 2004 dans l’Océan Indien et depuis, se tient chaque année.
Côté français, la frégate La Moqueuse devait quant à elle effectuer une escale de représentation à Tonga en fin de semaine (17-18 mars 2011) au port de la capitale du royaume, Nuku’alofa, a annoncé mercredi l’ambassade de France à Suva (Fidji, également compétente pour Kiribati, Nauru, Tonga et Tuvalu).

Par:pad

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Police régionale des pêches : l’axe FRANZUS prend forme en Polynésie

RAROTONGA, mardi 26 juillet 2011 (Flash d'Océanie) – Un axe « FRANZUS » (pour France, Australie, Nouvelle-Zélande et États-Unis) qui se dessinait déjà depuis plusieurs mois en matière de surveillance régionale des activités de pêche dans le Pacifique est en train de se préciser à l’Est de cette vaste région, en Polynésie.

Outre les quatre puissances régionales qui seront considérées comme les fournisseurs de moyens dans le cadre d’opération maritimes de surveillance de la pêche illicite et non signalée, les autres partenaires de cet accord en voie de formation seraient notamment les îles Cook, voisines de la Polynésie française, rapporte la télévision nationale des îles Cook, Cook Islands TV.
Les prémices de cet accord, en 2010, sont sur le point d’aboutir sous la forme d’un document qui serait nommé « accord de Te Vaka Moana ».
La semaine dernière, lors d’une conférence régionale consacrée aux pêcheries (sous l’égide de l’agence des pêcheries du Forum des Îles du Pacifique, la Forum Fisheries Agency, FFA), Teina Bishop, ministre des pêcheries des îles Cook, a ainsi adhéré à cet arrangement, selon les mêmes sources.
Un autre petit pays polynésien Tokelau (dépendance néo-zélandaise), fait aussi partie de cet arrangement.
À cette occasion, le ministre polynésien Temauri Foster a rappelé que les prises du fait d’activités illicites et non signalées, dans la région, représentaient pas moins de quatre cent millions de dollars chaque année, principalement du thon.
Le processus de formation de cette nouvelle alliance devrait se poursuivre courant août 2011 avec une réunion annoncée par les gouvernements concernés et qui concernera au premier chef le volet maritime militaire de cet accord.
La rencontre a été annoncée pour avoir lieu sur la base militaire néo-zélandaise de Whenuapai (tout près d’Auckland).
Les responsables militaires français, australiens, néo-zélandais, américains devraient y participer pour peaufiner les modalités de mise en œuvre de ces accords.

L’Union Européenne et son programme « DEVFISH »

Mi-mars 2011, l’agence des pêcheries du Forum des Îles du Pacifique (FFA, basée à Honiara) et le Secrétariat Général de la communauté du Pacifique (CPS, basé à Nouméa, Nouvelle-Calédonie) annonçaient le lancement d’une nouvelle phase en référence directe à un programme financé par l’Union Européenne et baptisé « DEVFISH » (pour « développement » et « poisson »).
Ce programme, qui bénéficie d’un soutien de l’UE à hauteur de 8,2 millions d’euros pour les cinq années à venir dans le cadre du Fonds Européen de Développement, le FED), a pour principal objectif de préserver la ressource halieutiques dans les États insulaire de l’Océanie, et avant tout de mieux gérer et contrôler les activités de pêche illicite et non signalée.
Le constat de départ a été une nouvelle fois rappelé par ces deux organisations chargées de mettre en œuvre cet ambitieux programme : les activités de pêche illicite et non signalée privent les États riverains et souverains dans leurs eaux territoriales de la majeure partie des revenus de ces pêches et donc d’un potentiel fort de développement.

Police régionale des pêches : les marines régionales en soutien

En annonçant le lancement de cette nouvelle phase de Devfish (II), les organisations régionales ont aussi souligné que désormais, en matière de police des pêches, le socle porteur serait quadripode : États-Unis, Australie, Nouvelle-Zélande et France, les quatre pays considérés comme des puissances régionales et qui disposent des moyens de leurs marines respectives.
La France, l’Australie et la Nouvelle-Zélande sont partenaires dans le cadre de l’accord dit « FRANZ » (acronyme des trois pays) qui, depuis fin 1992, se concentre surtout sur une meilleure coordination de l’aide aux petits pays insulaires riverains frappés par des catastrophes naturelles.
Des approches initiales avaient eu lieu, dès 2006, afin de proposer ce dispositif en mode de surveillance des activités de pêche de la région, au bénéfice des États riverains, dont les moyens maritimes sont extrêmement limités.
Par ailleurs, chacune des marines de ces trois pays effectue régulièrement des opérations de surveillance, en mode coopération avec les autorités locales.
De fait, ces derniers mois, les déclarations et actes se sont multipliés en direction d’une matérialisation de cette nouvelle alliance qui semble à la fois intégrer le pacte FRANZ et, plus ancien encore, le pacte Australie-Nouvelle-Zélande-États-Unis (ANZUS) pour devenir de facto « FRANZUS ».
Mi-mars 2011, à Auckland, le Général de Brigade Olivier Tramond, alors Commandant supérieur des Forces Armées françaises en Nouvelle-Calédonie (FANC), participait à une réunion entre officiers supérieurs « FRANZUS ».
Outre l’aspect protocolaire et une réception donnée à bord du patrouilleur La Glorieuse (basé à Nouméa) du 12 au 16 mars et un hommage aux victimes du récent séisme du 22 février 2011, le chef des forces françaises en Nouvelle-Calédonie a évoqué avec ses partenaires régionaux le mode quadrilatéral, sur fonds d’enjeux de sécurité, d’aide humanitaire et de surveillance des zones économiques de cette immense superficie océanique.
Lors d’une récente visite en Polynésie française, les 8 et 9 mars 2011, le secrétaire d’État australien chargé des affaires du Pacifique, Richard Marles, a aussi tenu un certains nombre de réunions avec les autorités locales, ainsi qu’avec le Haut-commissaire de la République française dans cette collectivité, Richard Didier.
Il avait ensuite clairement exprimé la nécessité pour les puissances régionales, sous forme de défi, d’ « élaborer un réseau inclusif de surveillance maritime pour les Zones Exclusives Économiques des pays du Pacifique ».
« Et c’est ce qui est en train de se faire à travers des pourparlers d’un groupe quadrilatéral qui comprend la France, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et les États-Unis … Pour faire en sorte que les moyens de chacune de ces nations servent à construire un important réseau de surveillance maritime.

Stocks de thonidés : l’UICN tire la sonnette d’alarme

Mi-juillet 2011, l’organisation non gouvernementale UICN (Union internationale pour la conservation de la nature) lançait un nouvel appel à plus de mesures visant à protéger et à mieux gérer les stocks de thonidés dans les océans de la planète, dont cette ONG estime désormais que cinq des huit espèces les plus commerciales sont classées dans l’une des catégories « menacées» de la Liste rouge ou sont « quasi menacées ».
Ces cinq espèces sont le Thon rouge du Sud (Thunnus maccoyii), En danger critique d’extinction; le Thon rouge du Nord ou Thon rouge de l’Atlantique (Thunnus thynnus), En danger; le Thon obèse (Thunnus obesus), Vulnérable; le Thon jaune (Thunnus albacares), Quasi menacé; et le Germon ou Thon blanc (Thunnus alalunga), Quasi menacé.
Dans le Pacifique, ce sont particulièrement les espèces de Thon obèse et jaune qui sont le plus directement exploitées et concernées, notamment en raison d’une recrudescence des activité de pêche illicite et non signalée de la part de vaisseaux provenant le plus souvent d’Asie.
L’appel de l’UICN intervenait dans le cadre d’une conférence à La Jolla (Californie), du 11 au 15 juillet 2011 et qui rassemblait toutes les organisations régionales de gestion de la pêche des thonidés sur la façade Atlantique des Amériques.
« Ces nouvelles données aideront considérablement les autorités gouvernementales à prendre des décisions susceptibles de sauvegarder l’avenir de ces espèces, dont beaucoup sont d’une grande valeur économique », estime Ken Carpenter, qui dirige la cellule biodiversité marine de l’UICN.
L’étude sur laquelle se basent ces dernières recommandations concerne en premier lieu l’Océan Atlantique.
Dans son rapport (http://www.iucn.org/fr/?7820/Les-thonides-necessitent-une-protection-accrue, l’UICN souligne par ailleurs que « pour la première fois, toutes les espèces de scombridés (thons, bonites, maquereaux et thazards) et de marlins (espadons et marlins) ont été évaluées pour la Liste rouge des espèces menacées de l’UICN. Sur les 61 espèces connues, sept se trouvent dans l’une des catégories du groupe « menacés » et leur risque d’extinction est élevé. Quatre espèces sont classées comme étant « Quasi menacées » et près des deux tiers se trouvent dans la catégorie « Préoccupation mineure ».
Cette ONG renforce aussi le point de vue selon lequel « de nombreuses populations sont exploitées par des pêcheries multinationales, qu’il est extrêmement difficile de réglementer d’un point de vue politique. »
« La fermeture temporaire de la pêche au thon ne serait qu'une partie d'un programme plus vaste de rétablissement dont on a très besoin. Afin d'empêcher la pêche illégale, de fortes mesures dissuasives doivent être mises en place », explique Jean-Christophe Vié, Directeur adjoint du Programme mondial de l'UICN sur les espèces. Cette nouvelle étude montre qu'il existe un besoin urgent d'une gestion efficace. Les découvertes scientifiques ne doivent pas être laissées de côté dans le but de sauvegarder des profits à court terme. La vie marine et les emplois des générations futures sont en jeu », poursuit l’UICN.

Dans le Pacifique : des soucis très similaires

Concernant la ressource halieutique dans l’Océan Pacifique, la multiplication des organisations régionales censées définir une politique de gestion et de protection n’a pas facilité, au cours des dernières années, une coordination efficace.
Mi-décembre 2010, à Honolulu (Hawaii), la récente réunion de la commission thonière pour le Pacifique central et occidental, semble avoir laissé un goût d’inachevé à certains participants.
Certains des États océaniens, désormais rassemblés au sein d’une nouvelle organisation qui se veut calquée sur le modèle de l’OPEP pétrolier moyen-oriental, n’hésitent pas à critiquer ouvertement ce qu’ils considèrent comme l’immobilisme de ce genre de réunions.
Ce rassemblement de la Commission thonière a néanmoins débouché sur une résolution concernant directement la mise en place de mesures spéciales pour une zone située entre les îles Cook et la Polynésie française, où l’activité de pêche illicite et non signalée est fréquente.
Mais sur l’épineux sujet de la protection et de la meilleure gestion des espèces de thon les plus menacées, comme en premier lieu le thon obèse (Big Eye), les réactions de déceptions se sont multipliées à l’issue de cette réunion.
Le groupement des pays signataires de l’ « Accord de Nauru » s’est montré le plus virulent face à l’échec d’une motion qui était pourtant censée limiter de manière plus radicale la surpêche du thon obèse.

L’agacement poli de la FFA

Plus modérée, une autre organisation régionale spécialisée dans la pêche, sous l’égide du Forum des Îles du Pacifique, la FFA (Forum Fisheries Agency, basée à Honiara, îles Salomon), a évoqué ce sentiment d’ « inachevé » à la clôture de cette réunion (qui se déroulait dans la station balnéaire de Ko Olina), dont l’examen de nombreux points a tout simplement été reporté à l’an prochain… en décembre 2011.
« Les pays insulaires du Pacifique sont les gardiens des derniers stocks de thon sain au monde, ils gèrent une superficie maritime de trente millions de kilomètres carrés, avec le soutien technique et les services de la FFA. Les membres de la FFA participent à la commission thonière (…) avec d’autres nations pêcheuses (comme les nations asiatiques, l’Union Européenne et les États-Unis) pour mettre en place des règles en matière de pêche dans cette zone du Pacifique central et occidental », a alors déclaré la FFA dans un communiqué poli.
Moins en nuance, le communiqué des partenaires de l’accord de Nauru (États Fédérés de Micronésie, Kiribati, îles Marshall, Nauru, Palau, Papouasie-Nouvelle-Guinée, îles Salomon et Tuvalu) qui, dans un autre communiqué, « expriment leur déception concernant les résultats » de cette réunion d’Honolulu.

Les PNA : un « OPEP du poisson »

Ces partenaires, qui se désignent sous l’acronyme de PNA (Parties to the Nauru Agreement), estiment contrôler pas moins de vingt cinq pour cent des ressources mondiales en thon.
« Nous sommes venus à cette réunion avec des propositions spécifiques dont nous pensions que la commission tiendrait compte dans la gestion des ressources thonières de la région. Mais il semble désormais clair que cette commission est incapable de prendre des décisions, comme cela a été évident cette semaine (dernière) et comme en témoigne aussi la longue liste de points qui ont été remis à l’avenir. (Cette commission) est en train de devenir empêchée par l’inflexibilité des États pêcheurs dès qu’il s’agit d’aborder le sujet des thons obèse et jaune (Yellowfin) », n’a pas hésité à lancer Glen Joseph (îles Marshall), l’actuel Président du groupe PNA.
Ce groupement annonce par ailleurs être sur le point de parvenir à faire adopter une certification qui lui permettrait d’afficher un label « écologique », garant de l’origine et de la traçabilité du poisson pêché dans les eaux des pays membres.
Tout comme, dans un domaine voisin, la Commission baleinière internationale (CBI), la Commission thonière océanienne comporte au sein de ses membres tout aussi bien des États riverains que des États qualifiés de « distants », pour la plupart pêcheurs.

Le syndrome de la CBI

Et tout comme la CBI, les oppositions croissantes entre ceux qui privilégient la protection des espèces exploitées et ceux qui appartiennent à la filière de la pêche, entraînent généralement une incapacité de ces organisations à prendre toute décision non consensuelle.
Tout en intégrant les membres de la FFA (17), la Commission thonière qui estime représenter 54 pour cent des ressources mondiales de thon) y rajoute les nations pêcheuses « distantes », pour donner au total la liste suivante :
Australie, Chine, Canada, îles Cook, Union Européenne, États Fédérés de Micronésie, États-Unis d’Amérique, Fidji, France, Japon, Kiribati, Corée du Sud, îles Marshall, Nauru, Nouvelle-Zélande, Niue, Palau, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Philippines, Samoa, îles Salomon, Taïwan, Tonga, Tuvalu et Vanuatu.

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