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Message par Syfou Ven 13 Jan - 0:11

La politique étrangère des américains

http://www.intervalle-dz.com/t2577-politique-etrangere-americaine



Grand Moyen-Orient

Le projet américain de " Grand-Moyen Orient " qui vise à démocratiser et à sécuriser une zone allant du " Maroc au Pakistan ".

https://www.dailymotion.com/video/xlkecb_grand-moyen-orient-americain_news

Grand Moyen-Orient 800px-22
Spoiler:

La doctrine de remodelage du Grand Moyen-Orient

Le président américain George W. Bush a d'abord évoqué la doctrine de « remodelage du Grand Moyen-Orient » le 26 février 2003 devant une réunion de néoconservateurs de l'American Enterprise Institute (AEI), avant de la développer le 9 mai 2003 dans un discours à l'Université de Caroline du Sud.

L'initiative vise un vaste ensemble d'États, d'histoire et de culture différentes (les 22 pays de la Ligue arabe — c'est-à-dire les sept membres fondateurs suivants : l'Égypte, l’Irak, le Liban, l’Arabie saoudite, la Syrie, la Jordanie, le Yémen nord, ainsi que la Libye, le Soudan, le Maroc, la Tunisie, le Koweït, l’Algérie, le Yémen du Sud (unifié depuis 1991 avec le Yémen du Nord), le Bahreïn, le Qatar, les Émirats arabes unis, Oman, la Mauritanie, la Somalie, Djibouti, les Comores et l'Organisation de libération de la Palestine ; et 5 États non arabes — la Turquie, Israël, l'Iran, le Pakistan et l'Afghanistan. L'initiative de partenariat au Moyen-Orient (Middle East Partnership Initiative), a ainsi été approfondie en Initiative de Grand Moyen-Orient (Greater Middle East Initiative, GMEI), et vise à transformer le paysage politique et économique de cet ensemble.

Lors de son discours sur l'état de l'Union du 24 janvier 2004, George Bush déclara ainsi : « Tant que le Moyen-Orient restera un lieu de tyrannie, de désespoir et de colère, il continuera de produire des hommes et des mouvements qui menacent la sécurité des États-Unis et de nos amis. Aussi, l’Amérique poursuit-elle une stratégie avancée de liberté dans le Grand Moyen-Orient », jetant ainsi les bases de ce qu'on appelle désormais la doctrine Bush.

Celle-ci a été l'objet de critiques, venant en particulier des pays concernés et d'Europe. On lui reproche d'ignorer l'hétérogénéité des États en question et de vouloir exporter la démocratie sans tenir suffisamment compte des facteurs locaux. Le plan fut alors remanié par Washington et, après avoir été promu par le vice-président Dick Cheney au forum de Davos du 26 janvier 2004, il fut adopté sous le nom de Partenariat pour le progrès et un avenir commun avec le Moyen-Orient élargi et l'Afrique du Nord lors du sommet du G8 à Sea Island en juin 2004 par les dirigeants du G8, l'Algérie, l'Afghanistan, Bahreïn, le Yémen, la Jordanie et la Turquie. Le projet fut à nouveau discuté lors du sommet de l'OTAN des 28 et 29 juin 2004 à Istanbul.

Selon Catherine Croisier, chercheuse associée à l'Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS), « si cette initiative recueille sur le fond l’adhésion des membres de l’Union européenne, soucieux de voir s’inscrire la démocratie au Moyen-Orient, elle vient néanmoins perturber un partenariat euro-méditerranéen déjà à l’œuvre depuis une décennie ». Les Européens, et la France en particulier, se sont inquiétés de l’influence que les États-Unis pourraient chercher à étendre dans ce qu’ils considèrent souvent comme leur pré carré (notamment en ce qui concerne les pays du Maghreb), d’autant qu’à l’heure actuelle, ce sont les partenariats économiques et non politiques qui sont étudiés en priorité. C’est sous la pression européenne que fut modifiée l’appellation Grand Moyen-Orient qui ne prenait pas suffisamment en compte la diversité des pays concernés et que fut clairement reconnue l'action et le rôle de « conciliateur » de l'Europe en Méditerranée et dans le monde arabe.

L'invasion de l'Afghanistan en 2001 puis celle d'Irak en 2003 ont été les deux premières opérations du projet de remodelage du Grand Moyen-Orient des néoconservateurs américains, réunis derrière le président Bush, le vice-président Dick Cheney et le secrétaire à la défense Donald Rumsfeld, qui visent à étendre l'influence des États-Unis dans ces régions stratégiques du globe. Washington prétend ainsi favoriser le développement démocratique dans l'ensemble de ces pays, aider ces pays à s'insérer dans l'économie mondiale, et soutenir l'émancipation des femmes.

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Personne à contacter Re: Grand Moyen-Orient

Message par Daûphin_zz_47 Sam 14 Jan - 13:35

Irak: "Les Américains ont légué un système politique voué à l'échec"

Grand Moyen-Orient 82859110

Les attentats anti-chiites qui ont fait plus de 68 morts ce jeudi, quelques semaines après la retrait des troupes américaines censé mettre fin à neuf années de guerre, mettent en évidence l'instabilité chronique de l'Irak. L'analyse de Pierre-Jean Luizard, spécialiste de l'Irak.
Moins de deux semaines après le retrait des troupes américaines d'Irak, une succession d'attentats anti-chiites, dont les derniers ont fait au moins 68 morts ce jeudi, soulignent la profonde instabilité dans laquelle les Etats-Unis ont laissé le pays, en pleine crise politique. L'analyse de Pierre-Jean Luizard*, chercheur au CNRS et spécialiste de l'Irak.
Les attentats anti-chiites ont-ils un rapport avec la crise politique au sommet de l'Etat?
Oui. Dans le contexte de surenchère entre le président Nouri al-Maliki, et les différentes forces politiques, les tensions sont exacerbées. Derrière ces attentats, on trouve le désir de certains de replonger le pays dans les affres de la guerre confessionnelle qui a sévi entre 2005 et 2008. Les auteurs peuvent être de deux ordres: d'un côté les djihadistes de la mouvance Al Qaïda, et de l'autre, d'anciens membres des forces de sécurité, qui auraient échappé au contrôle de leurs mentors.
Quelle force représente aujourd'hui Al Qaïda en Irak?
Le groupe Al Qaïda est très largement virtuel dans le pays. Il s'agit en fait d'un label derrière lequel s'abritent différents groupes djihadistes, eux-mêmes divisés. Ils n'ont aucune velléité de prendre le pouvoir, mais ils gardent une capacité de nuisance importante, ce qui ne fera qu'augmenter le délitement politique du pays.
Le problème est que le système politique actuel produit des exclus. Les ex-insurgés qui auraient du être, après le départ des soldats américains, intégrés dans les forces armées en sont un exemple. Nouri Al-Maliki a annoncé qu'il n'en accepterait que 20%. Les 80% restants peuvent être tentés de rejoindre les rangs des djihadistes.
Y a t-il un risque d'éclatement de l'Irak sur des bases ethniques ou confessionnelles?
Sur le plan ethnique, il y a clairement des risques de tensions à venir entre Arabes et Kurdes, alors que les dirigeants kurdes ont tout fait pour larguer les amarres vis-à-vis de l'Etat irakien. Ils signent par exemple des contrats avec des compagnies pétrolières étrangères sans même en référer à Bagdad. Pourtant, compte tenu du contexte régional, il est hors de question que les Kurdes puissent accéder un jour à l'indépendance; c'est donc une bombe à retardement que les Américains ont laissé dans le pays après leur départ.
Sur le plan religieux, il n'y a pas d'ethnicisation basée sur les identités chiites/sunnites comme c'était le cas en Yougoslavie. Il est donc impossible d'imaginer une partition de l'Irak sur des lignes religieuses, alors même que la constitution mise en place en 2005 sous la tutelle des Américains est justement conçue sur des bases confessionnelles et ethniques. Elle flatte donc les tendances centrifuges dans le pays, et elle est responsable du blocage politique actuel.
L'Irak risque-t-il un retour à la guerre civile?
Je ne le crois pas. Les Irakiens ont été vaccinés par la terrifiante guerre civile de 2005-2008, et personne ne souhaite retourner à ces années-là, malgré les provocations que constituent les attentats actuels et ceux de décembre. Mais on peut craindre le maintien du pays dans un conflit permanent de basse intensité.
Les Américains pèsent-ils encore sur le devenir du pays?
Le départ des dernières troupes américaines en décembre est en partie un faux-semblant. Ils ont laissé derrière eux une importante "armée" de sociétés de sécurité privées. Plusieurs dizaines de milliers de mercenaires de toutes nationalités sont intégrés dans la logistique militaire du pays; ce sont eux notamment qui vont assurer la sécurité de l'ambassade des Etats-Unis, une des plus importantes au monde, avec quelque 16000 employés.
Pourtant, les Etats-Unis ne contrôlent pas grand chose en Irak. Ils ont perdu la main dès les années 2005-2006; et la politique mise en oeuvre par le général Petraeus n'a été qu'un tour de passe-passe pour masquer leur échec. Sa principale trouvaille a été de payer les anciens insurgés pour qu'ils rendent les armes, afin de préparer un retrait des forces américaines qui donnerait l'illusion que Washington part en laissant une situation stabilisée. On voit bien qu'il n'en n'est rien.

Le pays est-il passé d'une tutelle américaine à une mise sous influence de l'Iran chiite?

* Alors que l'Irak compte un peu plus de 60% de chiites, sous Saddam Hussein, cette catégorie de population était écartée du pouvoir par la minorité sunnite. L'occupation américaine a inversé la tendance avec l'arrivée aux affaires de dirigeants chiites.

Non. Le régime iranien est tout aussi spectateur de l'éclatement du pays que les Etats-Unis. Il y a bien sûr, en raison de la proximité des deux pays et de la solidarité confessionnelle*, une présence naturelle de l'Iran dans le pays. Mais les fortes divisions qui traversent la communauté chiite irakienne paralysent la capacité de Téhéran d'agir sur leurs relais. D'autant que les acteurs chiites irakiens ont chacun des parrains dans les différents clans, eux-mêmes divisés en Iran. On peut même penser que les rivalités des factions chiites en Irak risquent d'aggraver les divisions en vigueur à Téhéran.
Quel impact peut avoir la crise en Syrie sur Bagdad?
La perspective d'une chute de Bachar el-Assad [par ailleurs allié du régime iranien] en Syrie serait une catastrophe pour Nouri al-Maliki -tout comme pour l'Iran, mais au contraire, une revanche pour les sunnites. La Syrie constitue un point d'appui important pour le clan Maliki, et c'est pourquoi il reproche au vice-président (sunnite) Tarek al-Hachémi de soutenir les opposants au régime syrien.
Vous n'êtes pas très optimiste sur la perspective d'une stabilisation...
Les clientélismes communautaires tiennent lieu de système politique depuis 2005 avec la mise en place d'un régime, voué à l'échec, basé sur des intérêts locaux, régionaux, amis aussi privés. Chacun, dans la "classe politique" irakienne, agit en fonction d'intérêts de type mafieux. Et actuellement, tous les dirigeants défendent le maintien de ce système, pour perpétuer leurs acquis. On ne voit pas, à court terme, d'où pourrait venir une alternative. C'est peut-être le pire des legs des Etats-Unis que d'avoir impliqué tous les acteurs politiques irakiens dans ce jeu malsain et de n'avoir laissé aucun outsider susceptible d'offrir une alternative. Les grands perdants sont les Irakiens.

* Derniers ouvrages publiés:
Les sociétés civiles dans le monde musulman, Editions La Découverte, mai 2011
Comment est né l'Irak moderne ? Editions du CNRS, 2009


http://www.lexpress.fr/actualite/monde/proche-orient/irak-les-americains-ont-legue-un-systeme-politique-voue-a-l-echec_1068520.html
____
Irak : nouvelle attaque meurtrière envers des chiites

Nouvel épisode de violences envers des chiites en Irak : une attaque menée par un kamikaze contre un groupe de pèlerins chiites près de Bassora a tué cinquante-trois personnes et fait plus de cent blessés selon une source médicale.

Lire la suite:
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2012/01/14/irak-nouvelle-attaque-meurtriere-envers-des-chiites_1629616_3218.html
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Message par Daûphin_zz_47 Dim 30 Sep - 13:36

Du chaos irakien à l’escalade contre l’Iran

« Notre problème avec le gouvernement iranien ne concerne pas seulement l’Iran, explique M. Nicholas Burns, le sous-secrétaire d’Etat américain. mais ce que fait ce pays dans le Grand Moyen-Orient. Cette région occupe l’essentiel du temps de notre administration et du Congrès (...), et nous devons inscrire l’Iran dans le contexte de ce que nous faisons au Moyen-Orient et dans le monde. Nous pensons que l’Iran est un défi pour notre génération. Ce n’est pas un défi épisodique ou passager, il sera au centre de notre politique étrangère en 2010, en 2012 et probablement en 2020. »
Bien qu’étant un des principaux pays exportateurs de pétrole, l’Iran constitue-t-il vraiment cette hydre patibulaire que dénonce Washington ? Certes, ses dépenses militaires ont considérablement augmenté depuis le début de la décennie, mais son armée reste sous-équipée. S’il est vrai que l’éclatement de l’Irak a, mécaniquement, augmenté le poids relatif de l’Iran, à qui la faute ? L’existence d’un clergé chiite transnational peut être un atout (certains chiites irakiens ou libanais font allégeance à un ayatollah iranien), mais aussi une faiblesse (l’inverse est vrai, et de nombreux chiites iraniens « suivent » un ayatollah irakien ou libanais) ; de plus, le clergé chiite est divisé, notamment sur le principe fondamental du pouvoir iranien actuel, le velayat-e-faqih (« gouvernement du docte »), qui donne au guide de la révolution (hier l’ayatollah Ruhallah Khomeiny, aujourd’hui l’ayatollah Ali Khamenei) un pouvoir absolu. Sans même s’attarder sur cette dimension religieuse, la division de la scène politique iranienne n’est pas un facteur de force.

par Alain Gresh, novembre 2007

http://www.monde-diplomatique.fr/2007/11/GRESH/15285
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Message par Syfou Lun 4 Mar - 22:11

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Personne à contacter Re: Grand Moyen-Orient

Message par fennec dz Lun 16 Sep - 4:08

Deux missiles ballistiques ont été tirés en Méditerranée en direction de la Syrie et se sont abîmés en mer, le 3 septembre.
L’information a d’abord été révélée par le ministère russe de la Défense sans indiquer l’origine des tirs. Puis, après une vingtaine de minutes d’affolement général, Israël et les États-Unis ont reconnu en être les auteurs.
Selon l’état-major syrien, cette manœuvre avait pour but de tester les fréquences radars utilisées par la défense anti-aérienne de la Syrie....Source: Voltairenet
La guerre des missiles a-t-elle été perdue par les États-Unis face à la Russie ?

Le 13 septembre 2013, le journal libanais As-Safir repris et traduit en français par l’agence iranienne IRIB puis par d’autres sites Internet, vient de présenter une version inédite de l’affaire des 2 missiles américains tirés en Méditerranée orientale le 3 septembre dernier.
Rappel des événements du 3 septembre 2013
Selon la version officielle qui avait été donnée le jour même par les agences de presse, c’est la Russie qui avait détecté le lancement de ces deux missiles balistiques en Méditerranée, lesquels étaient ensuite « tombés en mer ».
Si l’on résume leurs différentes dépêches et communiqués, les agences de presse russes et le ministère russe de la Défense avaient précisé :

  • que « le lancement, qui a eu lieu à 10H16 de Moscou (06H16 GMT), a été détecté par les stations radar à Armavir (sud de la Russie) » ;


  • que « les engins ont été lancés de la partie centrale de la Méditerranée vers la côte est » ;


  • qu’il « y a eu en effet deux lancements, ils sont tombés dans la mer » ;


  • que « le ministre de la Défense Sergueï Choïgou a informé le président russe Vladimir Poutine, commandant en chef des armées ».

Selon les agences de presse occidentales, ce n’est que « un peu plus tard » que « le ministère israélien de la Défense a[vait] annoncé avoir mené avec succès dans la matinée un tir de missile radar dans le cadre d’un exercice militaire israélo-américain ».
Encore un peu plus tard dans la journée, et cette fois-ci de nouveau de Russie, l’agence de presse russe Interfax indiquait que, « selon une source militaro-diplomatique russe, il pouvait s’agir de tirs visant à affiner les relevés météorologiques », et citait une autre source russe affirmant qu’il était « possible que les destroyers de la 6e flotte de la Marine américaine aient tiré à blanc ou des leurres pour tester l’efficacité du système de la défense antimissile syrien. Ces tirs pourraient avoir pour but d’intimider le peuple syrien et désorganiser la communauté internationale ».
Les informations (non confirmées) du 13 septembre 2013
Selon les informations parues 10 jours après dans le journal libanais As-Safir (journal dont le titre signifie "L’Ambassadeur"), la réalité aurait été bien différente de cette présentation :

  • les deux missiles auraient été tirés par les États-Unis contre la Syrie depuis une base de l’Otan en Espagne ;


  • les radars russes les auraient détectés immédiatement ;


  • les systèmes de défense anti-missile russes auraient alors été déclenchés, détruisant l’un des deux missiles en plein air et déviant l’autre de sa trajectoire de façon à ce qu’il s’abime en mer" ;


  • aussitôt après la neutralisation des 2 missiles, les services du renseignement russe auraient contacté leurs homologues américains pour leur dire que "toute attaque contre Damas est comme si Moscou était pris pour cible " ;


  • Obama et les dirigeants militaires américains auraient alors pris toute la mesure, à la fois de l’efficacité du système de défense anti-missile russes et de la détermination de Poutine à aller jusqu’à un conflit planétaire si nécessaire pour empêcher Washington de parvenir à ses buts ;


  • les Américains auraient alors demandé au gouvernement israélien de revendiquer le double tir de missile Anchor comme un "test", ce qu’Israël aurait fait pour éviter à Washington une perte irréparable de crédit sur ses capacités militaires.


  • Obama aurait réalisé qu’il n’avait plus le choix que d’être contraint à la volte-face diplomatique spectaculaire à laquelle on a assisté. Il se serait mis d’accord avec Moscou sur une tactique de sortie de crise : le gouvernement russe aurait caché la vérité pour éviter l’humiliation aux États-Unis, en échange de quoi Washington aurait donné son accord préalable au scénario consistant à demander à Damas de placer ses armes chimiques sous contrôle international et se signer la Convention de l’ONU sur leur interdiction.


  • du coup, – et selon une autre analyse diffusée par IRIB – la Syrie n’aurait plus d’autre solution que de se placer sous le parapluie nucléaire russe.


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Message par fennec dz Lun 16 Sep - 4:09

d'autre part
israel craint elle que hizboullah s'empare d'armes chimiques? cela justifie le placement de l’arsenal chimique syrien sous contrôle international et peut être la détruire.. un accord russo étarsuniens au profit de la syrie ou d'israel Grand Moyen-Orient Icon_question  gagnant gagnant:!:  Grand Moyen-Orient Icon_eek
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