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Géopolitique internationale
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algeriedrs :: Géostratégie, géo-économie, géolocalisation, géopolitique, géosociétologie ... :: Géopolitique, géostratégie , géolocalisation,géosociétologie ... :: Géopolitique et géostratégie
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Géopolitique internationale
L’axe brésilien
La récente visite en Iran de Luiz Inacio Lula da Silva, président du Brésil, fait partie d’une vaste politique étrangère multilatérale qu’il estime en rapport avec la place de plus en plus importante prise par sa nation dans un monde en mutation.
Le Brésil favorise depuis 8 ans le commerce entre Israël et l’Amérique latine, tout en soutenant des négociations avec le Hamas et l’Autorité palestinienne [de Ramallah]. Il est réticent à s’engager derrière des sanctions américaines contre l’Iran à propos d’un programme nucléaire que Washington estime néfaste, et ce dimanche il a négocié un accord dans lequel Téhéran échangera de l’uranium faiblement enrichi avec du combustible nucléaire.
Des liens diplomatiques ont été établis avec plus de 40 pays, y compris la Corée du Nord, et Brasilia entretient de bonnes relations avec tout le monde, par exemple avec des pays ennemis comme le Venezuela et la Colombie.
[En résumé, le Brésil mange à tous les râteliers - N.d.T]
Comme l’Inde, le Brésil demande à disposer d’un siège permanent au Conseil de sécurité de l’ONU et souhaite une réforme du Fonds monétaire international (FMI) afin de mieux représenter les pays en développement.
D’après ce que Lula a déclaré dans une interview à Al Jazeera, cette semaine, la géopolitique internationale se déplace et la gouvernance mondiale doit changer avec elle.
« Nous voulons que le monde soit représenté au Conseil de sécurité des Nations unies », a déclaré Lula qui a voyagé dans plus de 80 pays durant sa présidence.
« Ce n’est pas important si c’est un ou trois pays d’Afrique ou d’Amérique latine. Nous voulons ouvrir le club et permettre à d’autres peuples de s’y joindre. »
« Pouvez-vous imaginer que nous ayons deux ou trois pays membres permanents et qui n’aient pas de bombes nucléaires ? Ce serait beaucoup plus facile de négocier des accords sur la non-prolifération. »
Rôle émergent
Le Brésil dispose d’un énorme secteur agricole et minier et est stable économiquement grâce à la politique de Lula - son produit national intérieur brut (PIB) a presque triplé depuis 2001 - ce qui a permis son émergence comme acteur de niveau mondial.
Il est passé d’une nation qui, il y a moins de 10 ans, était dépendant des prêts internationaux, à celle qui pousse à devenir un des principaux donateurs au niveau mondial - la semaine dernière, il est devenu le premier contributeur au fonds de reconstruction pour Haïti après le séisme.
Il fait partie des BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine) un groupe de pays - des économies en développement dont le PIB est de plus de 1 billion (1000 milliards) de dollars par an et qui selon Goldman Sachs, la banque d’investissement [une des quelques banques qui dominent tout le système de crédit au niveau international - N.d.T], a dit avoir fourni 45% de la croissance économique mondiale depuis la crise financière qui a commencé en 2007.
Les BRIC - qui ont d’importants marchés intérieurs et disposent ensemble de réserves de change de six fois la taille de celles du FMI - ont déjà préconisé l’abandon du dollar comme principale monnaie de réserve mondiale.
Ce groupe, avec l’IBSA (Inde, Brésil et Afrique du Sud), l’Unasur (Union des nations sud-américaines), et Aspa (le Sommet Amérique du Sud-Pays Arabes), a rehaussé la présence du Brésil dans les affaires mondiales et contribue apparemment à ce que le monde soit multipolaire.
« Nous étions très dépendants de l’Union Européenne et des États-Unis et j’ai pensé qu’en raison des possibilités qui sont celles du Brésil, nous devions nous diversifier et ne dépendre de personne, » a déclaré Lula, qui quittera ses fonctions en Octobre de cette année.
« Nous devrions avoir de bonnes relations avec tout le monde. Et aujourd’hui, l’Amérique latine est notre principal partenaire. Aujourd’hui, la Chine est notre principal partenaire au niveau individuel et nous avons avec l’Afrique une balance commerciale en positif de 20 milliards de dollars. »
Force gravitationnelle
Silio Boccanera, le correspondant à Londres pour le journal brésilien Globo Nouvelas, explique qu’il y a divergence entre ceux qui estiment qu’il s’agit d’une progression naturelle pour une puissance émergente et leurs détracteurs qui pensent que plus de loyauté doit être manifesté envers les alliés traditionnels - et riches.
Il a expliqué également que la récente mission en Iran a été considérée avec beaucoup de scepticisme comme une tentative de s’imposer comme acteur influent au niveau mondial, et que cela affaiblira la légitimité de Lula si jamais Téhéran produit des armes nucléaires.
Toutefois, Boccanera ajoute que le multilatéralisme n’est pas seulement une bonne chose pour le Brésil, mais est « inévitable » et que parmi les successeurs potentiels de Lula « cet objectif d’avoir une voix plus forte dans les affaires mondiales fait consensus ».
Au Bérsil, l’idée est acceptée que le système international des années 1990 et du début du 21e siècle - tout simplement le libéralisme économique occidental - a changé. Le nationalisme est reparti à la hausse.
« Ce n’est pas la fin de l’Histoire, c’est au contraire une accélération de l’Histoire et le sens de cette accélération est un axe dans la politique mondiale dont le centre de gravité passe de l’Atlantique Nord à l’est et au sud », déclare Mathais Spektor, directeur pour les relations internationales à la Fondation Vargas à Rio de Janeiro.
Cette attraction peut s’incliner vers la Chine - qui représente près de la moitié du PIB annuel des BRIC - mais les forces mutuelles des différentes nations présentent des avantages multiples.
Dans le cas des relations avec l’Iran, des pays tels que le Brésil jouent un rôle de tampon face à la puissance américaine, selon Hady Amr, le directeur de l’Institut Brookings au Qatar, qui analyse les enjeux géopolitiques.
« Dans le cas de l’Iran la motivation serait que tout ce qui augmente les rôles des autres pays dans la politique mondiale réduise le rôle des Etats-Unis dans la politique mondiale. »
« Pendant de nombreuses années il y a avait uniquement les États-Unis et l’Union soviétique, puis il n’y a eu que les États-Unis. Alors, du point de vue de l’Iran, s’il y a aujourd’hui cinq, dix autres pays, que l’on peut pousser dans la mêlée, c’est tant mieux pour eux. »
Partage au niveau mondial
La participation du Brésil a peut-être peu de chances d’éviter des sanctions contre l’Iran, mais elle exprime sa volonté de reconnaissance au niveau international. Le Brésil y est parvenu tout en gardant de bonnes relations avec les États-Unis, même si un peu plus éloignées.
Nancy Soderberg, ancienne ambassadrice américaine à l’ONU et conseillère adjointe à la sécurité nationale, a déclaré que si les États-Unis et le Brésil ont « des désaccords majeurs », ils sont toujours déterminés à trouver un terrain d’entente et peuvent maintenir « un partenariat solide ».
Il est plus difficile de savoir si et quand la politique étrangère brésilienne disposera d’un siège permanent au Conseil de sécurité des Nations Unies.
L’extension du Conseil de sécurité a été sérieusement envisagée en 2005. Puis une proposition visant à inclure le Brésil, l’Inde, le Japon et l’Allemagne - à cette époque les nations regroupées dans le G4 - sans droit de veto a été bloquée par des désaccords sur les sièges en provenance de l’Afrique et du Moyen-Orient.
« Lula a raison de dire que la structure actuelle de l’ONU est obsolète. Elle reflète le monde des dernières décennies. Il est bien temps pour une extension des sièges permanents au Conseil de sécurité, dont un siège pour le Brésil, » a déclaré Soderberg.
« Le président Obama a déjà élevé le statut du G20 et les États-Unis et le Brésil doivent travailler ensemble pour aider à façonner une architecture globale - politique et économique - qui reflète les réalités d’aujourd’hui au 21e siècle. »
L’émergence du G20 reflète la plus grande influence d’un grand nombre de nations dans les décisions prises au niveau mondial. Elle illustre également l’ouverture des Etats-Unis sur l’idée de partager les responsabilités dans les affaires mondiales.
Des rapports ont aussi suggéré le mois dernier que Barack Obama avait proposé que si les pourparlers entre Israéliens et Palestiniens allaient à l’échec, une conférence mondiale sur le règlement du conflit aurait alors lieu.
Les sommets tenus par des ensembles tels que les BRIC et IBSA ont été parfois le théâtre de discours manquant de cohérence plutôt que de décisions d’action, et des doutes subsistent quant à leur efficacité en raison de conflits d’intérêts stratégiques. Mais si la structure des Nations Unies reste rigide, ils peuvent commencer à assumer une responsabilité croissante au niveau d’enjeux mondiaux.
Pour le Brésil, ses liens économiques se multiplient tout comme ses intérêts nationaux. Par exemple, une guerre entre Israël et l’Iran ne ferait guère l’affaire de ses exportations de viande bovine dans ces pays.
Ces intérêts diversifiés conditionnent son point de vue global, mais comme Lula l’affirme, ils ne fournissent pas à eux seuls la puissance géopolitique nécessaire pour un plus grand rôle du Brésil dans les questions mondiales.
« Cela ne dépend pas de la taille de l’économie d’un pays. Cela dépend exclusivement de l’importance stratégique de chaque pays dans son continent respectif. Et le Brésil est un pays très important. »
Source: Al Jazeera
La récente visite en Iran de Luiz Inacio Lula da Silva, président du Brésil, fait partie d’une vaste politique étrangère multilatérale qu’il estime en rapport avec la place de plus en plus importante prise par sa nation dans un monde en mutation.
Le Brésil favorise depuis 8 ans le commerce entre Israël et l’Amérique latine, tout en soutenant des négociations avec le Hamas et l’Autorité palestinienne [de Ramallah]. Il est réticent à s’engager derrière des sanctions américaines contre l’Iran à propos d’un programme nucléaire que Washington estime néfaste, et ce dimanche il a négocié un accord dans lequel Téhéran échangera de l’uranium faiblement enrichi avec du combustible nucléaire.
Des liens diplomatiques ont été établis avec plus de 40 pays, y compris la Corée du Nord, et Brasilia entretient de bonnes relations avec tout le monde, par exemple avec des pays ennemis comme le Venezuela et la Colombie.
[En résumé, le Brésil mange à tous les râteliers - N.d.T]
Comme l’Inde, le Brésil demande à disposer d’un siège permanent au Conseil de sécurité de l’ONU et souhaite une réforme du Fonds monétaire international (FMI) afin de mieux représenter les pays en développement.
D’après ce que Lula a déclaré dans une interview à Al Jazeera, cette semaine, la géopolitique internationale se déplace et la gouvernance mondiale doit changer avec elle.
« Nous voulons que le monde soit représenté au Conseil de sécurité des Nations unies », a déclaré Lula qui a voyagé dans plus de 80 pays durant sa présidence.
« Ce n’est pas important si c’est un ou trois pays d’Afrique ou d’Amérique latine. Nous voulons ouvrir le club et permettre à d’autres peuples de s’y joindre. »
« Pouvez-vous imaginer que nous ayons deux ou trois pays membres permanents et qui n’aient pas de bombes nucléaires ? Ce serait beaucoup plus facile de négocier des accords sur la non-prolifération. »
Rôle émergent
Le Brésil dispose d’un énorme secteur agricole et minier et est stable économiquement grâce à la politique de Lula - son produit national intérieur brut (PIB) a presque triplé depuis 2001 - ce qui a permis son émergence comme acteur de niveau mondial.
Il est passé d’une nation qui, il y a moins de 10 ans, était dépendant des prêts internationaux, à celle qui pousse à devenir un des principaux donateurs au niveau mondial - la semaine dernière, il est devenu le premier contributeur au fonds de reconstruction pour Haïti après le séisme.
Il fait partie des BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine) un groupe de pays - des économies en développement dont le PIB est de plus de 1 billion (1000 milliards) de dollars par an et qui selon Goldman Sachs, la banque d’investissement [une des quelques banques qui dominent tout le système de crédit au niveau international - N.d.T], a dit avoir fourni 45% de la croissance économique mondiale depuis la crise financière qui a commencé en 2007.
Les BRIC - qui ont d’importants marchés intérieurs et disposent ensemble de réserves de change de six fois la taille de celles du FMI - ont déjà préconisé l’abandon du dollar comme principale monnaie de réserve mondiale.
Ce groupe, avec l’IBSA (Inde, Brésil et Afrique du Sud), l’Unasur (Union des nations sud-américaines), et Aspa (le Sommet Amérique du Sud-Pays Arabes), a rehaussé la présence du Brésil dans les affaires mondiales et contribue apparemment à ce que le monde soit multipolaire.
« Nous étions très dépendants de l’Union Européenne et des États-Unis et j’ai pensé qu’en raison des possibilités qui sont celles du Brésil, nous devions nous diversifier et ne dépendre de personne, » a déclaré Lula, qui quittera ses fonctions en Octobre de cette année.
« Nous devrions avoir de bonnes relations avec tout le monde. Et aujourd’hui, l’Amérique latine est notre principal partenaire. Aujourd’hui, la Chine est notre principal partenaire au niveau individuel et nous avons avec l’Afrique une balance commerciale en positif de 20 milliards de dollars. »
Force gravitationnelle
Silio Boccanera, le correspondant à Londres pour le journal brésilien Globo Nouvelas, explique qu’il y a divergence entre ceux qui estiment qu’il s’agit d’une progression naturelle pour une puissance émergente et leurs détracteurs qui pensent que plus de loyauté doit être manifesté envers les alliés traditionnels - et riches.
Il a expliqué également que la récente mission en Iran a été considérée avec beaucoup de scepticisme comme une tentative de s’imposer comme acteur influent au niveau mondial, et que cela affaiblira la légitimité de Lula si jamais Téhéran produit des armes nucléaires.
Toutefois, Boccanera ajoute que le multilatéralisme n’est pas seulement une bonne chose pour le Brésil, mais est « inévitable » et que parmi les successeurs potentiels de Lula « cet objectif d’avoir une voix plus forte dans les affaires mondiales fait consensus ».
Au Bérsil, l’idée est acceptée que le système international des années 1990 et du début du 21e siècle - tout simplement le libéralisme économique occidental - a changé. Le nationalisme est reparti à la hausse.
« Ce n’est pas la fin de l’Histoire, c’est au contraire une accélération de l’Histoire et le sens de cette accélération est un axe dans la politique mondiale dont le centre de gravité passe de l’Atlantique Nord à l’est et au sud », déclare Mathais Spektor, directeur pour les relations internationales à la Fondation Vargas à Rio de Janeiro.
Cette attraction peut s’incliner vers la Chine - qui représente près de la moitié du PIB annuel des BRIC - mais les forces mutuelles des différentes nations présentent des avantages multiples.
Dans le cas des relations avec l’Iran, des pays tels que le Brésil jouent un rôle de tampon face à la puissance américaine, selon Hady Amr, le directeur de l’Institut Brookings au Qatar, qui analyse les enjeux géopolitiques.
« Dans le cas de l’Iran la motivation serait que tout ce qui augmente les rôles des autres pays dans la politique mondiale réduise le rôle des Etats-Unis dans la politique mondiale. »
« Pendant de nombreuses années il y a avait uniquement les États-Unis et l’Union soviétique, puis il n’y a eu que les États-Unis. Alors, du point de vue de l’Iran, s’il y a aujourd’hui cinq, dix autres pays, que l’on peut pousser dans la mêlée, c’est tant mieux pour eux. »
Partage au niveau mondial
La participation du Brésil a peut-être peu de chances d’éviter des sanctions contre l’Iran, mais elle exprime sa volonté de reconnaissance au niveau international. Le Brésil y est parvenu tout en gardant de bonnes relations avec les États-Unis, même si un peu plus éloignées.
Nancy Soderberg, ancienne ambassadrice américaine à l’ONU et conseillère adjointe à la sécurité nationale, a déclaré que si les États-Unis et le Brésil ont « des désaccords majeurs », ils sont toujours déterminés à trouver un terrain d’entente et peuvent maintenir « un partenariat solide ».
Il est plus difficile de savoir si et quand la politique étrangère brésilienne disposera d’un siège permanent au Conseil de sécurité des Nations Unies.
L’extension du Conseil de sécurité a été sérieusement envisagée en 2005. Puis une proposition visant à inclure le Brésil, l’Inde, le Japon et l’Allemagne - à cette époque les nations regroupées dans le G4 - sans droit de veto a été bloquée par des désaccords sur les sièges en provenance de l’Afrique et du Moyen-Orient.
« Lula a raison de dire que la structure actuelle de l’ONU est obsolète. Elle reflète le monde des dernières décennies. Il est bien temps pour une extension des sièges permanents au Conseil de sécurité, dont un siège pour le Brésil, » a déclaré Soderberg.
« Le président Obama a déjà élevé le statut du G20 et les États-Unis et le Brésil doivent travailler ensemble pour aider à façonner une architecture globale - politique et économique - qui reflète les réalités d’aujourd’hui au 21e siècle. »
L’émergence du G20 reflète la plus grande influence d’un grand nombre de nations dans les décisions prises au niveau mondial. Elle illustre également l’ouverture des Etats-Unis sur l’idée de partager les responsabilités dans les affaires mondiales.
Des rapports ont aussi suggéré le mois dernier que Barack Obama avait proposé que si les pourparlers entre Israéliens et Palestiniens allaient à l’échec, une conférence mondiale sur le règlement du conflit aurait alors lieu.
Les sommets tenus par des ensembles tels que les BRIC et IBSA ont été parfois le théâtre de discours manquant de cohérence plutôt que de décisions d’action, et des doutes subsistent quant à leur efficacité en raison de conflits d’intérêts stratégiques. Mais si la structure des Nations Unies reste rigide, ils peuvent commencer à assumer une responsabilité croissante au niveau d’enjeux mondiaux.
Pour le Brésil, ses liens économiques se multiplient tout comme ses intérêts nationaux. Par exemple, une guerre entre Israël et l’Iran ne ferait guère l’affaire de ses exportations de viande bovine dans ces pays.
Ces intérêts diversifiés conditionnent son point de vue global, mais comme Lula l’affirme, ils ne fournissent pas à eux seuls la puissance géopolitique nécessaire pour un plus grand rôle du Brésil dans les questions mondiales.
« Cela ne dépend pas de la taille de l’économie d’un pays. Cela dépend exclusivement de l’importance stratégique de chaque pays dans son continent respectif. Et le Brésil est un pays très important. »
Source: Al Jazeera
Sphinx- Adminstrateur
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Re: Géopolitique internationale
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Re: Géopolitique internationale
A l'ONU, la Russie accuse la Libye d'entraîner des rebelles syriens
NEW YORK (Nations unies) - L'ambassadeur russe à l'ONU a accusé mercredi le gouvernement libyen d'abriter un camp d'entraînement pour des rebelles syriens qui ont mené des actions contre le régime de Damas.
Nous avons reçu des informations selon lesquelles il existe en Libye, avec le plein soutien des autorités, un centre d'entraînement spécial pour des rebelles syriens; ces personnes sont ensuite envoyées en Syrie pour attaquer le gouvernement en place, a lancé Vitali Tchourkine lors d'une réunion du Conseil de sécurité dédiée à la Libye, en présence du Premier ministre par intérim Abdel Rahim al-Kib.
Cette situation est totalement inacceptable sur le plan légal et de telles activités sapent la stabilité au Moyen-Orient, a renchéri l'ambassadeur provoquant la fureur du responsable libyen.
Le diplomate a par ailleurs souligné que son pays était certain que l'organisation extrémiste Al-Qaïda est présente en Syrie. D'où cette question à présent: est-ce que l'exportation de la rébellion (syrienne) va se transformer en une exportation du terrorisme?
La Russie, membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU et alliée de Damas, tout comme la Chine, a déjà bloqué deux résolutions des Occidentaux condamnant la répression de la rébellion par le régime de Bachar al-Assad.
Selon un nouveau bilan de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), les violences dans le pays ont fait 8.458 morts depuis le début de la révolte il y a un an.
M. Tchourkine a par ailleurs demandé une nouvelle fois que l'Otan présente ses excuses pour des attaques lancées l'an dernier contre le régime de Mouammar Kadhafi en Libye et qui s'étaient soldées par la mort de civils.
Mais le Premier ministre libyen a assuré que l'enquête avait déjà été menée, ajoutant: Cette question, qui touche au sang des Libyens, ne devrait pas devenir une affaire de propagande politique utilisée par un pays contre un autre.
J'espère, a-t-il dit, qu'on n'évoque pas cette question pour empêcher la communauté internationale d'intervenir dans les affaires d'autres pays où la population est massacrée, a-t-il ajouté en réference implicite à la Syrie.
Le premier ministre libyen n'a pas répondu aux accusations russes sur l'entrainement des opposants syriens.
L'ambassadrice américaine Susan Rice a déclaré à la presse que la Russie, un des principaux fournisseurs d'armes à la Syrie, ne manque pas d'air d'accuser la Libye ou tout autre pays de vendre des armes sans discernement à l'opposition -- si c'est bien en fait la vérité.
La Russie devrait commencer par examiner sa propre responsabilité dans le dossier syrien, a-t-elle ajouté.
La Libye a annoncé fin février une aide humanitaire de 100 millions de dollars aux Syriens pour soutenir leur combat pour la liberté contre le régime dictatorial de Bachar al-Assad.
AFP
NEW YORK (Nations unies) - L'ambassadeur russe à l'ONU a accusé mercredi le gouvernement libyen d'abriter un camp d'entraînement pour des rebelles syriens qui ont mené des actions contre le régime de Damas.
Nous avons reçu des informations selon lesquelles il existe en Libye, avec le plein soutien des autorités, un centre d'entraînement spécial pour des rebelles syriens; ces personnes sont ensuite envoyées en Syrie pour attaquer le gouvernement en place, a lancé Vitali Tchourkine lors d'une réunion du Conseil de sécurité dédiée à la Libye, en présence du Premier ministre par intérim Abdel Rahim al-Kib.
Cette situation est totalement inacceptable sur le plan légal et de telles activités sapent la stabilité au Moyen-Orient, a renchéri l'ambassadeur provoquant la fureur du responsable libyen.
Le diplomate a par ailleurs souligné que son pays était certain que l'organisation extrémiste Al-Qaïda est présente en Syrie. D'où cette question à présent: est-ce que l'exportation de la rébellion (syrienne) va se transformer en une exportation du terrorisme?
La Russie, membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU et alliée de Damas, tout comme la Chine, a déjà bloqué deux résolutions des Occidentaux condamnant la répression de la rébellion par le régime de Bachar al-Assad.
Selon un nouveau bilan de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), les violences dans le pays ont fait 8.458 morts depuis le début de la révolte il y a un an.
M. Tchourkine a par ailleurs demandé une nouvelle fois que l'Otan présente ses excuses pour des attaques lancées l'an dernier contre le régime de Mouammar Kadhafi en Libye et qui s'étaient soldées par la mort de civils.
Mais le Premier ministre libyen a assuré que l'enquête avait déjà été menée, ajoutant: Cette question, qui touche au sang des Libyens, ne devrait pas devenir une affaire de propagande politique utilisée par un pays contre un autre.
J'espère, a-t-il dit, qu'on n'évoque pas cette question pour empêcher la communauté internationale d'intervenir dans les affaires d'autres pays où la population est massacrée, a-t-il ajouté en réference implicite à la Syrie.
Le premier ministre libyen n'a pas répondu aux accusations russes sur l'entrainement des opposants syriens.
L'ambassadrice américaine Susan Rice a déclaré à la presse que la Russie, un des principaux fournisseurs d'armes à la Syrie, ne manque pas d'air d'accuser la Libye ou tout autre pays de vendre des armes sans discernement à l'opposition -- si c'est bien en fait la vérité.
La Russie devrait commencer par examiner sa propre responsabilité dans le dossier syrien, a-t-elle ajouté.
La Libye a annoncé fin février une aide humanitaire de 100 millions de dollars aux Syriens pour soutenir leur combat pour la liberté contre le régime dictatorial de Bachar al-Assad.
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