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Affaire DSK :Affaire judiciaire d'actualité

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Dossier datualité Affaire DSK :Affaire judiciaire d'actualité

Message par Sphinx Mer 18 Mai - 21:24

Affaire Dominique Strauss-Kahn ( D.S.K)

Affaire DSK :Affaire judiciaire d'actualité  Affair10


Qui est Dominique Strauss-Kahn ?

Dominique Strauss-Kahn est né le 25 avril 1949 à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine). Son père, Gilbert Strauss-Kahn est Conseiller juridique et fiscal, sa mère, Jacqueline Fellus, est journaliste et assureur. En 1955, la famille s'installe à Agadir (Maroc) mais elle quitte le pays en 1960 à la suite d'un tremblement de terre. Elle séjourne quelques années à Monaco, où le jeune Dominique rencontre en 1967, en classe de terminale, sa première femme, Hélène Dumas, avant de rejoindre Paris.

Après le Lycée de Monaco et le Lycée Carnot de Paris, Dominique Strauss-Kahn intègre à l'automne 1968 l'École des Hautes Études Commerciales (HEC), puis l'Institut d'Études Politiques (IEP) et l'Institut de Statistiques de l'Université de Paris (ISUP). Il décroche une Licence en droit public ainsi qu'un doctorat et une agrégation en sciences économiques, mais il est recalé au concours d'entrée à l'École Nationale d'Administration (ENA). Sa thèse de doctorat ès sciences économiques, intitulée Économie de la famille et accumulation patrimoniale (Éditions PUF, 1977), est inspirée par les travaux de l'économiste néo-libéral Gary Becker, théoricien du "capital humain". Pour sa thèse complémentaire, il planche sur "Imposition et équité: une approche du bénéfice".
À partir de 1973, il s'occupe d'épargne au Centre de Recherches sur l'Épargne (CREP), dirigé par André Babeau à l'université de Nanterre. De 1977 à 1980, il enseigne l'économie comme Maître de conférences à l'Université de Nancy II tout en occupant parallèlement un poste de Conseiller scientifique auprès de l'Institut National de la Statistique et des Etudes Économiques (INSEE).

En 1981, Dominique Strauss-Kahn prend la direction du Centre d'Études et de Recherches sur l'Épargne (CEREPI) du CNRS. Il y travaille avec Denis Kessler, qui deviendra plus tard l'un des grands patrons des sociétés françaises d'assurance (PDG notamment du groupe d'assurance SCOR), vice-président du MEDEF et, en 2008, Président du très select club de rencontres des élites françaises Le Siècle. Les deux hommes publieront ensemble en 1982 L'épargne et la retraite (Éditions Economica).
Entre-temps, après un court passage au CERES de Jean-Pierre Chevènement et Georges Sarre, Dominique Strauss-Kahn commence à militer au Parti Socialiste où il se lie d'amitié avec Lionel Jospin, futur Premier Secrétaire du parti lorsque François Mitterrand deviendra Président de la République en 1981. En 1982, il intègre le Commissariat général au Plan dont il deviendra successivement Chef du service du financement (1982-84) puis Commissaire général adjoint (1984-86).

En 1983, Dominique Strauss-Kahn entame véritablement sa carrière politique au sein du Parti Socialiste dont il devient Membre du comité directeur. Il donne parallèlement des cours d'Économie à l'Université de Paris X-Nanterre, à HEC, à l'ENA et à l'IEP de Paris. Il noue de nombreux liens amicaux dans le monde des affaires, notamment avec Claude Bébéar, Michel Pébereau, Louis Schweitzer et Yvette Chassagne, présidente de l'UAP. Il quitte Hélène pour épouser Brigitte Guillemette, directrice d'une grande société de communication, qui lui donne une fille, Camille, en 1986, avant de divorcer en 1989.

En 1986, le PS le parachute dans une circonscription de Haute-Savoie mais il est rejeté par les militants locaux. Paris parvient toutefois à l'imposer et il est élu député de Haute-Savoie. Il n'y reste pas longtemps. Deux ans plus tard, en 1988, il se fait élire Député de la 8e circonscription du Val d'Oise (Sarcelles), où vit une importante communauté juive qui elle le soutient activement. De 1988 à 1991 il préside la Commission des finances de l'Assemblée Nationale. En charge des finances du PS, il devient Secrétaire national du parti, chargé des études et du programme (1986-1988), puis de l'économie et des finances (1988-1989).

En 1991, il est nommé Ministre délégué à l'Industrie et au Commerce extérieur auprès du ministre de l'Economie et des Finances dans le gouvernement d'Edith Cresson. La même année il épouse en troisième noces la journaliste de télévision Anne Sinclair-Rosenberg, divorcée du journaliste Ivan Levaï, petite-fille héritière du richissime marchand d'art Paul Rosenberg et animatrice de l'émission politique Sept sur Sept sur TF1. Malgré les deux premiers mariages de DSK avec des non-juives, la cérémonie religieuse est assurée au domicile du couple par le rabbin orthodoxe de Sarcelles.

En 1992, il conserve son portefeuille de ministre délégué dans le nouveau gouvernement de Pierre Bérégovoy mais il le perd l'année suivante, en même temps que son siège de Député, lors des élections législatives. Il s'inscrit alors au Barreau de Paris, crée le Cabinet DSK Consultants et exerce comme avocat d'affaires dans le privé. Il traite de multiples "dossiers confidentiels" qui lui assurent à l'époque de très hauts revenus, selon Vincent Giret et Véronique Le Billon, auteurs des Vies cachées de Dominique Strauss-Kahn.
Michel Rocard, nouveau Premier Secrétaire du Parti Socialiste, lui confie la présidence du "Groupe des Experts du PS". En 1994, entré au "Cercle de l'Industrie" à la demande de Raymond Lévy, alors PDG de Renault, il en devient le vice-président et y cotoie nombre de grands patrons amis de Nicolas Sarkozy comme entre autres Vincent Bolloré et Louis Schweitzer. Installé à Bruxelles, le lobby qu'il dirige a pour mission de défendre les intérêts des grands groupes industriels auprès des instances européennes. C'est le Cercle de l'industrie qui lui paie entre autres petits cadeaux sa secrétaire, son chauffeur et une voiture.

En 1995, Dominique Strauss-Kahn est élu maire de Sarcelles. En 1997, il est réélu Député du Val-d'Oise et devient Ministre de l'Economie, des Finances et de l'Industrie dans le gouvernement de Lionel Jospin. Il devient également Conseiller régional d'Ile-de-France aux côtés de Jean-Paul Huchon (fonction qu'il occupera jusqu'en 2001).
Lors de son mandat de Ministre des finances, il mène une politique clairement marquée à droite, voire sarkozyste avant l'heure. Il met en place une vague massive de privatisations d'entreprises publiques -- dont celle de France-Telecom, du Crédit Lyonnais, d'Arcelor, de Thomson, du GAN et d'Aérospatiale -- il s'oppose aux 35 heures, initie la création du COR dont l'objectif est de réviser le système des retraites et abroge la loi Thomas sur la régulation des Fonds de pension.

En 1999, il doit abandonner son fauteuil ministériel après avoir été mis en cause dans plusieurs affaires judiciaires, dont celle sur les emplois fictifs et l'enrichissement personnel des dirigeants de la Mutuelle Nationale des Étudiants de France (MNEF). Un épisode du dossier Elf lié au Cercle de l'Industrie vient s'ajouter à ses déboires judiciaires. Il est aussi accusé d'avoir échangé une cassette vidéo mettant en cause un collecteur de fonds du RPR, Jean Claude Mery, contre une remise de 50 millions de francs de pénalités de fiscales au couturier Karl Lagerfeld, puis d'avoir ensuite menti à la Justice en déclarant qu'il avait "égaré" la cassette. Le Procureur de Paris proposera, en vain, le renvoi de l'ex-ministre des finances devant la Cour de justice de la République.

Avant même son départ de Bercy, de nombreuses grandes entreprises lui proposent du travail. Il reprend son activité d'avocat lobbyiste, devient Président du Comité national pour le passage à l'an 2000 et du Comité d'orientation scientifique de la Fondation Jean-Jaurès, Conseiller spécial de l'OCDE et Directeur de recherche à la Fondation Nationale des Sciences Politiques (FNSP).

Après un non-lieu prononcé en 2001, il se représente à une législative partielle et regagne en 2002 son siège de député de la 8e circonscription du Val-d'Oise. À l'Assemblée Nationale, il est inscrit dans le groupe Socialiste, Radical, Citoyen et Divers gauche (SRC) et participe aux travaux de la Commission des Affaires étrangères. En 2005, il redevient Secrétaire national du PS, chargé des élus, et travaille notamment avec Martine Aubry et Jack Lang au projet socialiste pour les élections présidentielles de 2007. Il préconise pour la France une sorte de
nouveau deal négocié avec les travailleurs afin de doper la croissance économique.

Aux côtés de Jean-Christophe Cambadélis, il prend la direction du courant "Socialisme et démocratie", fonde le cercle de réflexion "À gauche en Europe" et défend activement le "Oui" au projet de Traité de Constitution européenne. La même année il crée un blog et annonce officiellement être "candidat à la candidature" pour représenter le PS aux élections présidentielles mais il est largement battu lors des primaires socialistes de 2006. Ségolène Royal, avec plus de 60% des suffrages recueillis contre seulement 20%, lui inflige un échec cuisant.
Après l'élection de Nicolas Sarkozy à la Présidence de la République, Dominique Strauss-Kahn, qui avoue après coup ne pas adhèrer au programme officiel du PS, appelle les militants socialistes à s'engager résolument vers une voie plus européenne et plus libérale. Dans l'un de ses ouvrages, il exhorte même le PS à abandonner définitivement la défense du prolétariat pour accéder au pouvoir.

En juin 2007, Dominique Strauss-Kahn se représente à l'élection législative dans la huitième circonscription du Val-d'Oise. Sa rivale UMP, l'avocate Sylvie Noachovitch, crée la surprise lors du du premier tour en arrivant en tête avec 37,37% des suffrages. La semaine suivante, le Canard enchaîné et un journaliste de RTL, Nicolas Poincaré, révèlent qu'elle aurait tenu en privé des propos racistes particulièrement nauséabonds. DSK remporte l'élection haut la main lors du second tour (Nicolas Poincaré, poursuivi en justice par Sylvie Noachovitch, sera lui condamné par la Cour d'appel de Paris à verser à cette dernière 1 euro de dédommagement pour avoir rapporté ses propos litigieux sans preuve).

La même année, dans une émission télévisée de Thierry Ardisson, une jeune journaliste, Tristane Banon -- fille d'Anne Mansouret, conseillère générale de l'Eure et vice-présidente PS de la région Haute-Normandie, qui confirme les faits --, raconte avoir été agressée sexuellement par DSK en 2002. Ce dernier lui aurait fait des avances de plus en plus pressantes lors d'un rendez-vous pour un entretien et elle a du lutter pour s'enfuir, affirme-t-elle, le décrivant comme un "chimpanzé en rut". La jeune femme explique n'avoir pas ébruité l'incident à l'époque, par manque de preuves matérielles et par peur des représailles de l'entourage de Dominique Strauss-Kahn. Le nom de ce dernier est bipé lors de la diffusion de l'émission sur la chaîne Paris Première. Quelques mois plus tard, la députée Aurélie Filipetti fait elle aussi l'objet d'une tentative de drague "très lourde, très appuyée", et s'arrangera ensuite pour ne plus se retrouver seule avec DSK.

À la fin de l'année 2007, activement soutenu par Nicolas Sarkozy et Jean-Claude Juncker (Président de l'Eurogroupe), Dominique Strauss-Kahn succède à Rodrigo de Rato à la tête du Fond Monétaire International (FMI), avec un salaire annuel de plus de 315.000 euros.

Nommé pour cinq ans à ce poste, il promet de relégitimer l'institution dont la mission est de prêter de l'argent aux pays pauvres en échange de programmes économico-politiques ultralibéraux. Il prône une accélération de la mondialisation financière et souhaite que le FMI et la Banque mondiale coiffent plus largement les pays en voie de développement. Mais moins d'un an après son arrivée, il fait l'objet d'un scandale comparable à celui qui a abrégé la carriére de Paul Wolfowitz (bras droit de George W. Bush et ancien dirigeant de la Banque Mondiale).
Il est en effet soupçonné d'avoir puisé dans les caisses du FMI pour favoriser son ex-collaboratrice, une certaine Piroska Nagy, devenue sa maitresse. Il ne nie pas cette relation adultère et présente publiquement ses excuses à son épouse et au personnel du FMI mais nie tout abus de pouvoir. Nicolas Sarkozy et de nombreuses personnalités françaises de droite se mobilisent pour le défendre. Quelques jours plus tard, après une enquête expresse, le FMI publie un communiqué qui "innocente" son directeur, tout en soulignant toutefois qu'il a commis des actes "regrettables reflétant une grave erreur de jugement".

Malgré son appartenance au Parti Socialiste, Dominique Strauss-Kahn est incontestablement un homme de droite, néo-conservateur et ultra-libéral. Grand bourgeois proche du patronat et de la Haute Finance, ses propositions, que ce soit en matière de politique sociale, économique ou étrangère, sont très proches de celles de Nicolas Sarkozy.

Dans un entretien croisé avec ce dernier (publié fin 2006 par la revue Le Meilleur des Mondes, organe des néoconservateurs français dirigée par son ami Michel Taubmann), il s'est exprimé sur ces sujets en s'affichant très proche des doctrines sarkozystes, notamment en matière de communautarisation de la vie publique française.
Lors de la crise financière mondiale de 2008, les deux hommes s'expriment de la même façon, préconisant le sauvetage urgent des banques fautives et un contrôle accru des activités financières. Nicolas Sarkozy ne cache pas alors que son "ami de gauche" pourrait entrer au gouvernement s'il le souhaitait, ou participer à son équipe de conseillers aux côtés de l'ultralibéral Alain Minc, proche des deux hommes.

À l'occasion, DSK n'hésite d'ailleurs pas à lui donner quelques coups de main, comme entre autres sur le sujet de l'âge du départ à la retraite, une "réforme" brutale imposée par Nicolas Sarkozy dans la précipitation et sans aucune négociation. En mai 2010, DSK prend notamment ses distances sur le sujet avec le Parti Socialiste en estimant qu'il n'y a "pas de dogme établi" et que puisqu'on "vit cent ans, on ne va pas continuer à avoir la retraite à 60 ans" (Interview sur France 2 du 20/05/2010). Quelques mois plus tard, à l'automne 2010, alors que les syndicats -- soutenus par plus de 70% des Français -- organisent grèves et manifestations, un très opportun rapport du FMI largement exploité par l'Elysée préconise "une hausse de deux ans de l'âge légal de la retraite".
En novembre 2010, reçu à l'Elysée par Nicolas Sarkozy dans le cadre de consultations pour la présidence française du G20, le président du FMI félicite chaleureusement son hôte, jugeant son programme "ambitieux" et "prometteur" et estimant que le rôle du FMI était désormais de de servir de boîte à outils au G20. De son côté, Nicolas Sarkozy déclare dans une intervention à la télévision, qu'il a "beaucoup de considération" pour Dominique Strauss-Kahn et qu'il fait "parfaitement son travail".





Lors d'un entretien au mensuel Passages en 1991, il n'hésite pas à déclarer: "Je considère que tout Juif dans la diaspora, et donc en France, doit partout où il le peut apporter son aide à Israël. C'est pour ça d'ailleurs qu'il est important que les Juifs prennent des responsabilités politiques [...] car, on ne peut pas à la fois se plaindre qu'un pays comme la France, par exemple, ait dans le passé et peut-être encore aujourd'hui, une politique par trop pro-arabe et ne pas essayer de l'infléchir par des individus qui pensent différemment en leur permettant de prendre le plus grand nombre de responsabilités. En somme, dans mes fonctions et dans ma vie de tous les jours, au travers de l'ensemble de mes actions, j'essaie de faire en sorte que ma modeste pierre soit apportée à la construction de la terre d'Israël".

Sans se déclarer officiellement candidat, Dominique Strauss-Kahn, même tenu par le devoir de réserve de sa fonction dont le mandat court jusqu'à l'automne 2012, ne cache pas qu'il souhaite se présenter à l'élection présidentielle d'avril 2012. À cet effet, son équipe de communication issue de Euro RSCG (entre autres Stéphane Fouks, Ramzy Khiroun et Gilles Finchelstein) crée régulièrement le buzz dans les médias nationaux afin de préparer l'opinion française à sa candidature.

Au printemps 2010, une impressionante couverture médiatique est ainsi consacrée au patron du FMI et d'innombrables vrai-faux sondages aux questions truquées le présentent artificiellement comme le candidat de gauche favori des Français, loin devant Martine Aubry et Ségolène Royal. L'establishment politico-médiatico-économique présente l'ultralibéral Dominique Strauss-Kahn comme le plus "crédible" des représentants de "la gauche social-démocrate", le seul "socialiste" réellement capable de remplacer Nicolas Sarkozy à l'Elysée en 2012. Deux quotidiens jadis "de référence", Le Monde et Libération, se révèlent être les meilleurs fans du futur candidat, le second allant même jusqu'à diaboliser son adversaire du Front de Gauche, Jean-Luc Mélenchon, présenté à la Une du 26 janvier 2011 comme "l'homme qui veut faire perdre DSK".

Deux livres sortent également en librairie dès le printemps 2010, DSK-Sarkozy, le duel d'Alexandre Kara et Philippe Martinat (Éditions Max Milo), et surtout un pseudo-livre critique avec vrai-faux procès à la clé, DSK, Les secrets d'un présidentiable (Éditions Plon), signé du pseudonyme de Cassandre mais à l'évidence concocté par son entourage. Pour lui donner de la stature et créer l'effervescence autour de sa personne, pas moins de cinq autres essais biographiques et un documentaire de Nicolas Escoulan pour Canal+ sont en outre programmés pour alimenter le discours médiatique au cours de l'année 2011.

La première de ces hagiographies téléguidées, DSK au FMI, enquête sur une renaissance, de Stéphanie Antoine (Éditions du Seuil), est sortie en librairie à la mi-février 2011. Au moment même où le directeur du FMI effectue un passage très médiatique à Paris dans la cadre d'une rencontre avec les ministres des Finances des pays du G20. La droite, avec une polémique artificielle, et son épouse Anne Sinclair, en déclarant qu'elle ne "souhaite pas qu'il fasse un second mandat" au FMI, se joignent aux efforts de son équipe de communication. Le roman vrai de Dominique Strauss-Kahn, un éloge panégyrique complaisamment rédigé par son ami néocon Michel Taubmann (Éditions du Moment), a suivi début mai. Puis viendront bientôt Un inconnu nommé DSK du journaliste sarkozyste Claude Askolovitch (Éditions Grasset), et DSK l'anti-candidat de l'ancien journaliste sportif Jean-Pierre Gonguet (Éditions Hugo & Cie).

À la même période, un pacte -- non-officiel mais bel et bien réel selon tous les observateurs de la vie politique -- est conclu avec Martine Aubry et Laurent Fabius pour qu'il reste au final seul candidat à l'investiture socialiste pour la présidentielle de 2012.

Malgré cette vaste opération de propagande continue visant à entretenir le suspense, la cote de popularité de Dominique Strauss-Kahn s'effrite régulièrement dans l'opinion. À la mi-février 2011, un sondage Ipsos pour Le Point le classe ainsi à la sixième place chez les sympathisants socialistes, loin derrière Martine Aubry et François Hollande.

En réalité, s'il jouit d'une certaine popularité au sein de la communauté juive, de la gauche caviar sarko-compatible, des médias, de la droite et de la "France d'en haut" -- celle de la bourgeoisie opulente, de la haute finance et des élites de la "mondialisation heureuse" -- Dominique Strauss-Kahn semble loin de faire l'unanimité dans les milieux populaires. Dans son propre camp tout semble au contraire montrer qu'il risque un sérieux échec s'il se présente aux primaires socialistes. Le peuple de gauche ne se voit pas vraiment porter à l'Elysée ce frère siamois de Nicolas Sarkozy, partisan assumé de la globalisation néolibérale, candidat des marchés, ami des banquiers et patron d'un FMI ultra-capitaliste dont les plans d'austérité, imposés par la force à de nombreux pays de la planète (cf le plan de rigueur grec), entraînent partout la suppression des acquis sociaux et un surcroît de misère.

DSK, patron de ce FMI honni par les peuples, n'hésite d'ailleurs pas à en rajouter dans la provocation, nommant par exemple en octobre 2010 l'économiste portugais Antonio Borges à la tête de son département Europe, en dépit du fait que ce dernier était l'un des responsables de la banque d'affaires Goldman Sachs, en partie responsable de la crise financière mondiale de 2008. En mars 2011, la presse révèle également que, un semaine après le début des émeutes en Lybie, il finalisait encore lui-même un rapport du FMI se réjouissant de la politique économique menée par le Colonel Kadhafi (qu'il a rencontré en personne en 2008), lui conseillant seulement de "privatiser plus vite les banques et le marché local des capitaux".

Début mai 2011, à la suite d'une photo le montrant circulant à Paris dans la luxueuse Porsche (modèle Panamera S Hybride) de son conseiller (en communication !) Ramzi Khiroun pour chercher un local de campagne, la presse a épinglé son train de vie très "bling-bling": maison de 380 m2 avec vue sur le fleuve Potomac à Washington, appartements parisiens de 240 m2 Place des Vosges et de six pièces sur une avenue huppée du XVIe arrondissement, somptueux riad à Marrakech (à deux pas du palais de son ami Bernard-Henri Lévy), collections d'oeuvres d'art, lourds bijoux portés avec ostentation par sa femme, costumes sur mesure de 5.000 à 25.000 euros pièce,...

Le 10 mai, Dominique Strauss-Kahn est honoré du "Prix Gérard du Queutard", distinction décernée par les Gérard de la politique ("ce qui se fait de pire en politique"), en raison de sa réputation d'obsédé sexuel.
Le 14 mai 2011, il est arrêté à l'aéroport JFK de New York et inculpé "d'agression sexuelle, de séquestration de personne et de tentative de viol" par la justice américaine à la suite d'une plainte déposée par une femme de chambre de l'hôtel Sofitel de Manhattan. Selon les déclarations de cette dernière, elle serait entrée dans sa chambre pour la nettoyer, quand celui-ci "serait sorti complètement nu de la salle de bain et aurait tenté de l'agresser sexuellement". Parvenant à s'échapper, sans connaître l'identité de son assaillant, elle a immédiatement prévenu la direction de l'hôtel qui a appelé la police. Le président du FMI aurait alors quitté les lieux pour se rendre à l'aéroport. Il a été arrêté par la police 10 mn avant le départ d'un vol en direction de Paris. Présenté le 16 mai devant un tribunal, après 30 heures d'interrogatoire dans un commissariat de Harlem, ses avocats plaident "Non coupable" et demandent sa remise en liberté contre une caution d'un million de dollars. Suivant l'avis du parquet de New York, la juge Melissa Jackson refuse de le relâcher en raison d'un rapport de police accablant contre lui alors qu'il plaide non coupable, et surtout en raison du risque de fuite hors des Etats-Unis. Dominique Strauss-Kahn reste donc incarcéré jusqu'à une date indéterminée, au moins jusqu'au 20 mai prochain où un jury populaire fixera la date de son procès. Au total, sous le coup de sept chefs d'accusation -- dont celui d'"Acte sexuel criminel au premier degré", c'est-à-dire de viol en ayant recours à la force --, il risque jusqu'à soixante-quatorze ans de prison en peines cumulées s'il est jugé coupable. L'affaire met un terme à sa carrière au FMI et à ses ambitions présidentielles en France. Elle a également des répercussions dans l'opinion publique française sur le Parti Socialiste et sur la classe politico-médiatique en général qui choisit aussi mal ses élites.

Père de quatre enfants (Vanessa, Marine, Laurin, issus de son mariage avec Hélène Dumas, et Camille, issue de son mariage avec Brigitte Guillemette), Dominique Strauss-Kahn est passionné par les nouvelles technologies de l'information et pratique volontiers le ski et les échecs. Il est l'auteur de La richesse des Français (1977), Economie de la famille et accumulation patrimoniale (1977), L'épargne et la retraite (1982), La Flamme et la Cendre (2002), Oui ! Lettre ouverte aux enfants d'Europe (2004) et 365 jours, journal contre le renoncement (2006).

Source:*http://republique-des-lettres.fr


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Dossier datualité Re: Affaire DSK :Affaire judiciaire d'actualité

Message par Sphinx Mer 18 Mai - 21:52

Les détails de l'arrestation de DSK

Le directeur général du FMI, débarqué d'un vol pour Paris quelques minutes avant son décollage, a été placé en garde à vue. Il a été inculpé "d'acte sexuel criminel, de tentative de viol et de séquestration".

Le directeur général du FMI Dominique Strauss-Kahn a été arrêté samedi 14 mai à l'aéroport JFK de New York avant son départ pour la France, puis placé en garde à vue et interrogé pour une agression sexuelle présumée, a confirmé la police new-yorkaise (NYPD) à l'AFP.
Dominique Strauss-Kahn a été débarqué d'un vol Air France à destination de Paris quelques minutes avant son décollage, selon des sources officielles.

"Nous l'avons mis en garde à vue et remis à la police de New York" (NYPD), a déclaré à l'AFP sous couvert d'anonymat un responsable de l'Autorité des ports de New York et du New Jersey. "Nous l'avons fait à la demande du NYPD", a ajouté cette source.

Inculpation

M. Strauss-Kahn "a été placé en garde à vue. Il est interrogé sur une présumée agression sexuelle", a déclaré à l'AFP par téléphone le porte-parole du NYPD, Michael DeBonis.

Dimanche, il a été formellement inculpé d'agression sexuelle et de tentative de viol, quelques heures après avoir été arrêté à l'aéroport, a-t-on appris de source policière.

Selon des sources policières, M. Strauss-Kahn aurait quitté précipitamment l'hôtel Sofitel où il était descendu, en abandonnant son téléphone portable et ses effets personnels. Une femme de ménage a raconté à la police avoir été agressée par le directeur du FMI alors qu'il sortait nu de de sa douche.
Plus tôt, le New York Times avait annoncé l'arrestation de M. Strauss-Kahn, l'une principales personnalités politiques françaises et un probable candidat à la primaire du Parti socialiste en vue de l'élection présidentielle française de 2012.

Agression d'une employée d'hôtel

"M. Strauss-Kahn a été débarqué d'un vol Air France par des agents de l'Autorité des ports de New York et du New Jersey et remis à des enquêteurs de Manhattan", écrit le New York Times, citant un porte-parole de l'Autorité.

"Il est accusé d'agression sexuelle sur une employée d'un hôtel de Times Square à New York plus tôt dans la journée" samedi, selon la même source.

Un porte-parole du FMI à Washington n'a fait aucun commentaire dans l'immédiat.

Contacté par l'AFP en début de soirée, l'avocat de M. Strauss-Kahn à Washington, William Taylor, n'était pas au courant de l'affaire. Recontacté ultérieurement, il a indiqué qu'il n'avait jamais réussi à joindre son client.

Selon le New York Times, "il était 16h45 quand des enquêteurs en civil de l'Autorité des ports de New York et du New Jersey ont soudainement embarqué à bord du vol Air France 23 (...) et emmené M. Strauss-Kahn en garde à vue", a déclaré John Kelly, porte-parole de l'Autorité.

"Brutale agression"

"Cela s'est passé 10 minutes avant le départ prévu du vol", selon le porte-parole cité par le journal.
Les agents de l'Autorité agissaient sur la base d'une information de la police de New York qui enquêtait "sur une brutale agression d'une employée de l'hôtel Sofitel New York", situé au 45 West 44th Street, selon la même source.
Le directeur de la sécurité de l'hôtel, John Sheehan, a assuré à l'AFP que l'établissement "travaillait très étroitement avec l'enquête du NYPD. La sécurité de nos clients et de notre personnel est notre première priorité", a-t-il indiqué sans autre précision.

Attendu par Angela Merkel

M. Strauss-Kahn avait prévu une visite dimanche à Berlin et devait être reçu par la chancelière Angela Merkel.
Il doit normalement participer lundi à une réunion des ministres des Finances de la zone euro à Bruxelles, puis prononcer un discours mercredi au 12e Forum économique de Bruxelles, un événement organisé par la Commission européenne. Le lendemain, le 19 mai, il a prévu un discours devant un centre d'étude de Washington sur l'économie internationale.

M. Strauss-Kahn a été nommé en septembre 2007 à la tête du FMI pour réformer en profondeur cette institution.

Grave erreur de jugement

En 2008, le FMI avait commandé une enquête sur son directeur à la suite d'une relation extra-conjugale entre l'ancien ministre des Finances, 62 ans, et une ex-responsable du département Afrique, Mme Piroska Nagy.

L'enquête a établi qu'elle n'avait bénéficié d'aucun traitement de faveur, et qu'"il n'y a pas eu de harcèlement, ni de favoritisme ni aucun autre abus de pouvoir."
Mais le FMI lui avait alors reproché une "grave erreur de jugement", dans une affaire qui avait fait la Une de la presse mondiale.

Economiste reconnu, sa candidature à la présidentielle française en 2012 pour porter les couleurs socialistes est plébiscitée dans les sondages.
Candidat à l'investiture socialiste en 2006, il fut largement devancé par Ségolène Royal, finalement battue par Nicolas Sarkozy, qui a ensuite soutenu sa candidature au FMI.

Le Nouvel Observateur - avec AFP


Réaction de la classe politique française aprés l'arrestation de D.S.K

Tapie n'exclut pas un coup monté

Bernard Tapie a estimé dimanche que les accusations d'agression sexuelle visant Dominique Strauss-Kahn pouvaient "évidemment" résulter d'un coup monté. "Je sais ce que c'est la politique qui décide de vous flinguer. Je dis qu'il faut attendre pour le moins qu'on ait la preuve, qu'on ait la certitude, c'est trop grave. Ca me paraît tellement incroyable. Il faudrait qu'on se précipite un peu moins", a tempéré l'homme d'affaires sur la chaîne LCI.

"Ce qui est dramatique", a avancé Bernard Tapie, "c'est le temps qu'il faudra quoi qu'il arrive". "Imaginons qu'on démontre que c'est une femme de chambre qui est femme de chambre depuis deux jours (...) en tout cas la plus fragile (...) On ne va pas le découvrir tout de suite", a-t-il affirmé.

"Terrible nouvelle" pour Hollande

François Hollande a estimé dimanche, sur le plateau de Dimanche +, que l'inculpation de Dominique Strauss Kahn pour tentative de viol est une "terrible nouvelle". François Hollande a précisé qu'il appelle à la "retenue". "Je pense d'abord à lui, Dominique Strauss-Kahn, à ses proches, à ses amis socialistes qui apprennent cet événement sans le comprendre mais en le mesurant, et puis aussi aux Français qui en se levant ce matin entendent à la radio cette information", a déclaré l'ancien patron socialiste. "Il faut faire très attention", en soulignant qu'il n'y avait "pas de preuve de culpabilité". "Il faut réagir à la fois avec émotion mais aussi avec retenue, réserve, avec le souci de la justice (...) Il faut se garder de toute conclusion prématurée", a-t-il ajouté.

Vanneste appelle à la prudence

Le député UMP du Nord, Christian Vanneste, estime, sur son blog, qu'"il faut être très prudent avec cette affaire. Si tout cela se confirme, on va assister à un véritable cataclysme. Encore une fois si les faits sont avérés, cela pourrait avoir trois conséquences évidentes : l’image de la France serait ternie, il pourrait y avoir un renforcement de la méfiance de grand public sur la classe politique et pour le PS cela voudrait dire que le parti perd le candidat le plus capable".

Jean-Luc Mélenchon s'est dit "consterné" et a appellé "à la retenue", dans une déclaration à l'AFP. "Je souhaite que ce soit faux car le viol est un crime. Il y aurait alors une victime", a-t-il poursuivi, estimant que "c'est déjà assez de l'humiliation que cette information provoque parmi les siens". "J'appelle à la retenue. Ne jugeons pas avant de savoir", a-t-il conclu.

Invitée d'Europe 1 ce dimanche, Ségolène Royal a jugé la "nouvelle bouleversante" et a rappelé que "tout reste à vérifier". "Il serait indécent d'en faire un feuilleton (...) Le moment n'est pas venu de commenter les conséquences de cette affaire sur la politique intérieure", a souligné la présidente de la région Poitou-Charentes, en appelant à "ne pas s'acharner sur un homme tant qu'il n'a pas eu l'occasion de se défendre". "Les principes, c'est la présomption d'innocence, c'est le droit à la défense, c'est le fonctionnement de la justice et tous ceux qui vont au-delà de ces principes ne sont pas dignes des mandats qu'ils exercent", a ajouté Mme Royal.

Le président du MoDem, François Bayrou, a qualifié "de confondant, navrant et infiniment troublant", dimanche auprès de l'AFP, l'inculpation de Dominique Strauss-Kahn pour agression sexuelle et tentative de viol, soulignant l'exigence de "responsabilité" d'un homme politique.

Pierre Lellouche, secrétaire d’État chargé du Commerce extérieur, est le premier membre du gouvernement à réagir ce dimanche : "je connais bien les Etats-Unis pour y avoir vécu. C'est un pays très rigoriste dans ce genre d'incriminations, qui sont même parfois utilisées dans le débat politique", a-t-il indiqué sur i-Télé. "Il faut accorder à DSK la présomption d'innocence laisser faire la procédure. Si tout cela se confirme, c'est accablant. Sinon, voilà..."

Pour Bernard Debré, député UMP de Paris, DSK est "un homme peu recommandable". "C'est humilier la France que d'avoir un homme qui soit comme lui, qui se vautre dans le sexe et ça se sait depuis fort longtemps", a-t-il déclaré sur Europe 1, dimanche matin. "Il est totalement déconsidéré, déjà il se vautrait dans le bling-bling, on l'avait vu dans les journaux, maintenant il se vautre dans le sexe, c'est inacceptable", a-t-il ajouté.

Pour Marine le Pen, DSK "définitivement discrédité comme candidat" à la présidentielle. "Je n'ai pas été surprise par la révélation de cette affaire. On a entendu de nombreuses rumeurs courir depuis des années sur ce sujet..."

Jacques Attali, ancien conseiller de François Mitterrand, a affirmé dimanche que Dominique Strauss-Kahn ne pourrait "pas être candidat à la primaire" PS, ni rester à la tête du FMI, après son inculpation pour agression sexuelle et tentative de viol. "Je ne pense pas qu'il soit candidat à la présidentielle. On va avoir une candidature de Martine Aubry contre François Hollande" à la primaire socialiste, a déclaré sur Europe 1 cet ancien conseiller de François Mitterrand, et président de Planet finances.

"La présidentielle est loin, loin, loin d'être jouée. On a beaucoup de surprises (...) le président actuel est loin d'être vaincu", a-t-il ajouté. Il a estimé que le directeur général du Fonds monétaire international allait "laisser la place à un directeur général intérimaire". "Il plaide non coupable et il peut parfaitement l'être" (...) "Mais, il ne pourra pas être candidat à la primaire, ni même au FMI qui va lever son immunité", a poursuivi M. Attali. Il a évoqué la possibilité d'une "manipulation" dont aurait été victime Dominique Strauss-Kahn, en soulignant que le patron du FMI était descendu dans un hôtel de la chaîne française Sofitel.

"Cette affaire ne ressemble en rien à DSK"
Contacté dans la nuit par leJDD.fr, Benjamin Lancar, président des Jeunes Pop' assure que "la première des choses est de respecter la présomption d'innocence de Dominique Strauss-Kahn. Ensuite, la chose la plus importance à mon sens est la transparence dans cette affaire car les faits qui lui sont reprochés sont très graves et il faut savoir. Il est directeur du FMI et c'est aussi l'image de la France qui s'en trouve écornée.

Le député PS de Paris, Jean-Marie Le Guen, a affirmé dimanche à l'AFP que l'accusation d'agression sexuelle contre le patron du FMI "ne ressembl(ait) en rien à DSK". "Il faut se garder de toute conclusion avant que Dominique Strauss-Kahn ne se soit exprimé", a déclaré ce proche du directeur général du Fonds monétaire international. "Et puis, et surtout, cette affaire ne ressemble en rien à DSK, l'homme que nous connaissons tous", a-t-il insisté.

Pour Stéphane Le Foll, proche de François Hollande, "en fonction de l'évolution des informations de ce qui s'est passé, de leur confirmation ou non (…), c'est à DSK et à lui seul de décider de ce qui sera la suite et de ce qu'il faudra faire entre le FMI et la primaire socialiste". Interrogé sur BFM dimanche matin, le député européen nie que cette affaire puisse avoir une incidence sur la campagne de François Hollande: Depuis le début on a cherché à s'engager dans la primaire sans se préoccuper de ce qui se passait chez les autres candidats. Des informations arrivent aujourd'hui, cela ne change pas la ligne qui est la nôtre. Ça changera peut-être le contexte mais ça ne changera pas notre ligne."

Dominique Paillé, membre du Parti radical, a été interrogé sur BFM et estime que "c'est totalement hallucinant, si c'est avéré. C'est un moment historique -dans le sens négatif du terme- pour la vie politique française parce que cela voudrait dire que des candidats potentiels à la magistrature suprême ne pourraient en aucune circonstance retenir leurs pulsions. Restons prudent, je n'arrive pas à y croire." Et quand le journaliste lui demande si le directeur du FMI a pu glisser sur une peau de banane, l'ancien porte-parole de l'UMP glisse que "tout est possible…"

Source:http://lejdd.fr
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Dossier datualité Re: Affaire DSK :Affaire judiciaire d'actualité

Message par Sphinx Mer 18 Mai - 22:07

BERNARD-HENRI LÉVY :

Affaire DSK :Affaire judiciaire d'actualité  Bernar10

Ce que je sais de Dominique Strauss-Kahn

Lundi matin.

Je ne sais pas ce qui s'est réellement passé, avant-hier, samedi, dans la chambre du désormais fameux hôtel Sofitel de New York.

Je ne sais pas - personne ne le sait puisque rien n'a filtré des déclarations de l'intéressé - si Dominique Strauss-Kahn s'y est rendu coupable des faits qui lui sont reprochés ou s'il se trouvait, à cette heure-là, en train de déjeuner avec sa fille.

Je ne sais pas - mais cela, en revanche, il serait bon que l'on puisse le savoir sans tarder - comment une femme de chambre aurait pu s'introduire seule, contrairement aux usages qui, dans la plupart des grands hôtels new-yorkais, prévoient des "brigades de ménage" composées de deux personnes, dans la chambre d'un des personnages les plus surveillés de la planète.

Et je ne veux pas non plus entrer dans les considérations de basse psychologie - comme on dit basse police - qui, prétendant pénétrer dans la tête de l'intéressé et observant, par exemple, que le numéro de la fameuse chambre (2806) correspondait à la date (28.06) de l'ouverture de la primaire socialiste dont il est l'incontestable favori, concluent à un acte manqué, un lapsus suicidaire, patati, patata.

Ce que je sais, c'est que rien au monde n'autorise à ce qu'un homme soit ainsi jeté aux chiens.

Ce que je sais, c'est que rien, aucun soupçon, car je rappelle que l'on ne parle, à l'heure où j'écris ces lignes, que de soupçons, ne permet que le monde entier soit invité à se repaître, ce matin, du spectacle de sa silhouette menottée, brouillée par trente heures de garde à vue, encore fière.

Ce que je sais, c'est que rien, aucune loi au monde, ne devrait permettre qu'une autre femme, sa femme, admirable d'amour et de courage, soit, elle aussi, exposée aux salaceries d'une opinion ivre de storytelling et d'on ne sait quelle obscure vengeance.

Et ce que je sais, encore, c'est que le Strauss-Kahn que je connais, le Strauss-Kahn dont je suis l'ami depuis vingt-cinq ans et dont je resterai l'ami, ne ressemble pas au monstre, à la bête insatiable et maléfique, à l'homme des cavernes, que l'on nous décrit désormais un peu partout : séducteur, sûrement ; charmeur, ami des femmes et, d'abord, de la sienne, naturellement ; mais ce personnage brutal et violent, cet animal sauvage, ce primate, bien évidemment non, c'est absurde.

J'en veux, ce matin, au juge américain qui, en le livrant à la foule des chasseurs d'images qui attendaient devant le commissariat de Harlem, a fait semblant de penser qu'il était un justiciable comme un autre.

J'en veux à un système judiciaire que l'on appelle pudiquement "accusatoire" pour dire que n'importe quel quidam peut venir accuser n'importe quel autre de n'importe quel crime - ce sera à l'accusé de démontrer que l'accusation était mensongère, sans fondement.

J'en veux à cette presse tabloïd new-yorkaise, honte de la profession, qui, sans la moindre précaution, avant d'avoir procédé à la moindre vérification, a dépeint Dominique Strauss-Kahn comme un malade, un pervers, presque un serial killer, un gibier de psychiatrie.

J'en veux, en France, à tous ceux qui se sont jetés sur l'occasion pour régler leurs comptes ou faire avancer leurs petites affaires.

J'en veux aux commentateurs, politologues et autres seconds couteaux d'une classe politique exaltée par sa divine surprise qui, sans décence, ont, tout de suite, dès la première seconde, bavé leur de profundis en commençant de parler de "redistribution des cartes", de "nouvelle donne" au sein de ceci et de cela, j'arrête, car cela donne la nausée.

J'en veux, car il faut quand même en nommer un, au député Bernard Debré fustigeant, lui, carrément, un homme "peu recommandable" qui "se vautre dans le sexe" et se conduit, depuis longtemps, comme un "misérable".

J'en veux à tous ceux qui accueillent avec complaisance le témoignage de cette autre jeune femme, française celle-là, qui prétend avoir été victime d'une tentative de viol du même genre ; qui s'est tue pendant huit ans ; mais qui, sentant l'aubaine, ressort son vieux dossier et vient le vendre sur les plateaux télé.

Et puis je suis consterné, bien sûr, par la portée politique de l'événement.

La gauche qui, si Strauss-Kahn venait à s'éclipser, perdrait son champion.

La France dont il est, depuis tant d'années, l'un des serviteurs les plus dévoués et les plus compétents.

Et puis l'Europe, pour ne pas dire le monde, qui lui doit d'avoir, depuis quatre ans, à la tête du FMI, contribué à éviter le pire.

Il y avait, d'un côté, les ultralibéraux purs et durs ; les partisans de plans de rigueur sans modulations ni nuances - et vous aviez, de l'autre, ceux qui, Dominique Strauss-Kahn en tête, avaient commencé de mettre en oeuvre des règles du jeu moins clémentes aux puissants, plus favorables aux nations prolétaires et, au sein de celles-ci, aux plus fragiles et aux plus démunis.

Son arrestation survient à quelques heures de la rencontre où il allait plaider, face à une chancelière allemande plus orthodoxe, la cause d'un pays, la Grèce, qu'il croyait pouvoir remettre en ordre sans, pour autant, le mettre à genoux. Sa défaite serait aussi celle de cette grande cause. Ce serait un désastre pour toute cette part de l'Europe et du monde que le FMI, sous sa houlette, et pour la première fois dans son histoire, n'entendait pas sacrifier aux intérêts supérieurs de la finance. Et, là, pour le coup, ce serait un signe terrible.

Source:*http://lepoint.fr


Ce qui est reproché à Dominique Strauss-Kahn



Le tribunal de New York a décidé de maintenir DSK en détention, lundi. Voici les charges qui pèsent sur lui (traduction Le Point.fr) :

"Le peuple de l'État de New York contre Dominique Strauss-Kahn (M62).

L'inspecteur Steven Lane, matricule 03295, de l'Unité spéciale de Manhattan, constate ce qui suit. Le 14 mai 2011, vers midi, au 45 West 44th Street, dans le comté et l'État de New York, la plaignante a déposé plainte sur les chefs d'accusation de :

1. Acte sexuel criminel au premier degré (deux chefs d'accusation)
2. Tentative de viol au premier degré (un chef d'accusation)
3. Abus sexuel au premier degré (un chef d'accusation)
4. Séquestration au second degré - preuve par ADN admise (un chef d'accusation)
5. Agression sexuelle au troisième degré - preuve par ADN admise (un chef d'accusation)
6. Attouchement sexuel - preuve par l'ADN admise (un chef d'accusation)

L'accusé a tenté d'avoir, par la force, une relation sexuelle anale et orale avec un tiers ; l'accusé a tenté par la force d'avoir des rapports vaginaux avec un tiers ; l'accusé a forcé un tiers à un contact sexuel ; l'accusé a séquestré un tiers : l'accusé a obligé un tiers à un contact sexuel sans son consentement ; l'accusé a de façon intentionnelle et sans raison légitime touché les parties génitales et autres parties intimes d'un tiers dans le but d'avilir cette personne et d'abuser d'elle, et dans le but d'assouvir le désir sexuel de l'accusé.

Ces délits ont été commis dans les circonstances suivantes : le soussigné déclare avoir été informé par une personne connue des services du procureur que l'accusé 1) a fermé la porte de la pièce et a empêché la plaignante de quitter cette pièce ; 2) s'est saisi de la poitrine de la plaignante sans son consentement ; 3) a tenté de retirer de force le collant de cette personne et de toucher ses parties génitales de force ; 4) a forcé la bouche de la plaignante à toucher son pénis à deux reprises ; 5) a pu commettre ces actes en utilisant sa force physique.

Toute fausse déclaration est passible d'un délit de classe A prévu par l'article 210.45 du code pénal."

Dominique Strauss-Kahn est apparu accablé sous l'objectif des caméra, dans le tribunal pénal de New-York

http://bcove.me/qfz36e1m

Source:* Le Point.fr
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Dossier datualité Re: Affaire DSK :Affaire judiciaire d'actualité

Message par Sphinx Jeu 19 Mai - 0:30

voici Nafissatou Diallo, celle qui accuse Dominique Strauss-Khan .

Après avoir nié tout sur tout, la défense de DSK aurait selon le New York Post, parlé d’une relation sexuelle consentie. Ceci change tout, alors que l’avocat de Nafissatou Diallo parle d’une femme traumatisée, dépassée, apeurée. Elle ne sait pas ce qui lui arrive. De savoir qu’elle ne savait même pas qui était cet homme prouve bien que la théorie du complot est une falsification.


Qui est vraiment Nafissatou Diallo?
La famille de celle qui accuse Dominique Strauss-Khan de tentative de viol s'est confiée à SlateAfrique. Elle décrit une jolie jeune femme de nationalité guinéenne sans histoire, sérieuse et qui n'a pu être manipulée.


Qui est Nafissatou Diallo, la jeune femme que Dominique Strauss-Kahn est accusé d’avoir agressé sexuellement? Pas la jeune fille dont la photo Facebook a été diffusée par la presse [NDLE: les contenus ont depuis été supprimés]. Celle qui a d’abord été connue sur le prénom d’Ophelia n’est ni sénégalaise, ni ghanéenne, ni portoricaine, comme l’ont rapporté différents organes de presse, mais de nationalité guinéenne.
» Pourquoi nous avons décidé de publier le nom de la jeune femme qui accuse DSK?

Selon un membre de sa famille, qui préfère rester anonyme et qui a contacté SlateAfrique, Nafissatou Diallo, 32 ans, est installée depuis treize ans aux États-Unis, où elle menait jusqu’à samedi 14 mai une vie sans histoire.

Voici ce qu’il nous a confié.

Fille d’un commerçant appartenant à l’ethnie peule (40% de la population dans un pays qui compte 10,3 millions d’habitants), originaire de la région de Labé, en Guinée, Nafissatou Diallo a suivi son mari, un commerçant guinéen, aux États-Unis en 1998. Elle a ensuite divorcé et élève seule sa fille de 15 ans dans le Bronx. Elle a par ailleurs de la famille à Harlem, notamment sa sœur, mariée à un homme d'affaires guinéen opérant dans l’import-export.

Détentrice d’une carte verte, employée comme femme de chambre par la chaîne hôtelière Sofitel depuis trois ans, Nafissatou Diallo a la réputation d’être une fille sérieuse.

«Une grande bosseuse comme sa sœur», selon un autre cousin, que nous avons également eu au téléphone. Ses proches, issus d'une grande famille de commerçants guinéens n'ont pas encore eu directement accès à elle. Comme tout le monde, ils ont lu la presse, mais ils espèrent que l’agression a eu des proportions «moins importantes» que ce qui est rapporté.

Mamadou Chérif Diallo, parent de la victime, un Guinéen de 35 ans qui travaille pour une agence de la ville de New York, et chargé de représenter la famille déclare:

«C'est une bonne musulmane. Elle est vraiment très jolie, comme beaucoup de femmes peules, mais dans notre culture, on n'accepte pas ce type d'agressivité. Franchement, Dominique Strauss-Kahn est tombé sur la mauvaise personne! C'est un scandale et c'est vraiment triste, cet accident!»

Sous protection policière

La famille explique que Nafissatou Diallo a été emmenée par la police de New York dans un endroit tenu secret, pour la protéger des médias. Elle est assistée par un avocat. Le bureau de l'attorney general de Manhattan, contacté par SlateAfrique, a refusé de confirmer l'identité de Nafissatou Diallo, une mesure qui relève de la protection des victimes aux États-Unis.

La famille paraît dépassée par les événements, et insiste sur le fait que Nafissatou Diallo n’a pas encore formellement porté plainte [NDLE: formellement, c'est le procureur qui porte plainte au pénal, la victime peut en revanche choisir ultérieurement de porter plainte au civil, pour un procès en dommages et intérêts]. Son statut d'immigré, certes légal, est précaire et en tant que résidente étrangère aux États-Unis, sa famille sait qu’elle n’a pas le droit à l’erreur.

A-t-elle été manipulée? Son cousin, Mamadou Chérif Diallo proteste:

«Non, non, non! Les gens doivent comprendre qu'ici, on vit dans le communautarisme et que Nafissatou vit dans sa communauté, les Peuls de Guinée, et qu'elle ne s'intéresse pas à la politique. Elle n'a pas le droit de vote aux États-Unis et ne participe même pas à nos associations politiques guinéennes.»

Alors que le monde entier s’interroge sur la possible corruption de cette jeune femme à des fins hautement politiques, il paraît quelque peu ironique que ce soit une femme de chambre guinéenne qui puisse être à l’origine d’un scandale mettant en cause le patron du Fonds monétaire international (FMI). Une institution avec laquelle son pays, dirigé depuis décembre par un nouveau président, Alpha Condé, cherche à renouer pour sortir de l’ornière.

Le pays qui a dit «non» à De Gaulle

La Guinée, située au sud du Sénégal et de la Guinée-Bissau, fut la seule colonie française à dire «non» à De Gaulle en 1958, accédant avant toutes les autres à une indépendance cher payée. La France est en effet partie en claquant la porte, avec équipements et fonctionnaires.

Sous Sékou Touré, son premier Président et dictateur, la Guinée a longtemps vécu dans le giron du bloc soviétique, se faisant notamment livrer de très inutiles chasse-neige, dans les années 1960, au titre de la coopération entre pays frères.

Le pays est sorti du bloc de l’Est avant la fin de la Guerre froide, à la faveur de l’accession du général Lansana Conté à la présidence, par voie de putsch, en 1984, après la mort de Sékou Touré.

Cette nation a traversé une profonde crise politique après la mort de Lansana Conté, fin 2008. Livré à une jeune junte d’officiers menée par le capitaine Moussa Dadis Camara, les militaires ont été contraints de passer la main et d’organiser des élections après le massacre de 156 manifestants et le viol d’une centaine de femmes par des militaires, le 28 septembre 2009 à Conakry.

Souvent décrit comme un scandale géologique, en raison de son potentiel hydraulique et minéral, la Guinée souffre d’un énorme retard dans son développement, à l’échelle de la sous-région. A Conakry, la capitale, les habitants n’ont toujours pas l’eau courante ni l’électricité. Les jeunes, eux, manquent cruellement de perspectives. Du coup, l’émigration vers le Sénégal, la Côte d’Ivoire, mais aussi la France, l’Allemagne et les États-Unis représente la seule planche de salut, depuis plusieurs décennies.

Sabine Cessou

Source:http://slate.fr

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Dossier datualité Re: Affaire DSK :Affaire judiciaire d'actualité

Message par Sphinx Ven 20 Mai - 0:39

DSK placé sous surveillance sept (jours) sur sept

Un juge a libéré Dominique Strauss-Kahn sous caution. Il est assigné à résidence, sous surveillance permanente, en attendant son inculpation devant un tribunal le 6 juin prochain.

Affaire DSK :Affaire judiciaire d'actualité  Sipa_a10


Le juge Michael Obus a autorisé, jeudi, la libération de Dominique Strauss-Kahn contre le versement d'une caution fixée à un million de dollars. Il est assigné à résidence à New York, dans un appartement qui a été loué par son épouse Anne Sinclair et sera placé sous surveillance électronique. Il devra également être accompagné d'au moins un garde armé 24h sur 24 et sept jours sur sept.

La décision est intervenue quelques minutes après que l’inculpation formelle de l’ancien directeur du Fonds Monétaire International ait été prononcée par un grand jury. Ce jury de 23 personnes a estimé que les preuves qui lui ont été présentées par l’accusation étaient suffisantes pour ouvrir un procès. Mr. Strauss-Kahn devra comparaître devant le jury le 6 juin prochain pour se voir signifier les chefs d’inculpation qui pèsent contre lui. Sa défense indiquera à ce moment là s’il plaide coupable ou non.

Lundi, la juge Melissa Jackson, de la cour criminelle de Manhattan, avait refusé d’accorder à Dominique Strauss-Kahn la caution de 1 million de dollars proposée par ses avocats. Elle avait estimé que l’ancien ministre français avait les moyens financiers, le réseau et les motivations suffisantes pour s’enfuir.

La nouvelle proposition de caution, présentée mercredi par les avocats de Dominique Strauss-Kahn, apportait des garanties supplémentaires, notamment l’assignation à résidence et le port d’un bracelet électronique. « Nous avons proposé les conditions les plus restrictives possibles, a argué William Taylor, un des avocats de DSK, devant la cour. Mr Strauss-Kahn se présentera à son procès car il veut blanchir son nom. »

Anne Sinclair et la fille de DSK, Camille, sont entrées dans la cour vers 14h15 heure locale, le visage fermé, et ont pris place au premier rang. La cour était pleine de journalistes français et internationaux. Selon le porte-parole du tribunal, il n’y a pas eu autant de présence médiatique dans la cour new-yorkaise depuis le procès du tueur de John Lennon.

Peu de temps après, Dominique Strauss-Kahn est entré. Il portait un costume gris et a souri brièvement à sa femme et sa fille, avant de s’asseoir devant le juge entouré de policiers de la NYPD (New York Police Department).

Le procureur adjoint, qui mène l’accusation contre le Français, a rappelé que Dominique Strauss Kahn bénéficiait des moyens et du réseau, pour s’enfuir, et que l’impossibilité d’une extradition depuis la France renforçait le risque que DSK, dans l’éventualité d’une fuite, ne comparaîtrait pas à son procès aux Etats-Unis. Un argument déjà mis en avant lors de l’audience préliminaire de lundi dernier. « Les preuves contre Dominique Strauss-Kahn continuent de grossir et cela devrait être considéré par la cour. La version des faits de la victime n’a pas changé depuis le début. Elle est cohérente. Une inculpation a été votée aujourd’hui. Il y des raison de soutenir les chefs d’inculpation. Ils sont sérieux », a déclaré John « Artie » McConnell.

Avant de trancher, le juge a suspendu la séance. Juste avant, il avait demandé à l’avocat de DSK, William Taylor, de préciser les conditions de sa surveillance, en particulier la manière dont le socialiste serait accompagné lors de ses sorties pour comparaître devant le tribunal.

La libération de DSK devrait être effective dès vendredi. Il logera dans un appartement de Manhattan tenu secret, loué par Anne Sinclair.

Source:*http://francesoir.fr
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Dossier datualité Re: Affaire DSK :Affaire judiciaire d'actualité

Message par Syfou Dim 22 Mai - 14:15

Strauss-Kahn's lawyer to Haaretz: Former IMF chief will be acquitted

Affaire DSK :Affaire judiciaire d'actualité  23299710

Attorney Benjamin Brafman says that if Strauss-Kahn had not been famous and had not been a foreigner, the court would not have demanded the unusually high bail.

The lawyer of former IMF chief Dominique Strauss-Kahn told Haaretz Sunday that his client would be acquitted of the sexual assault charges that have shocked the economic world.

"He'll plead not guilty and in the end he'll be acquitted," said attorney Benjamin Brafman in his first interview since his client was arrested last week for the alleged attack on a New York City chambermaid.

Brafman, on a short trip to Israel to attend to family obligations, spent the weekend in north Jerusalem with his son - a rabbi - and his grandchildren.

Brafman met with Haaretz while he was on his way to light a Lag Ba'omer bonfire with the grandchildren.

Brafman, 62, is used to scandals and high-profile cases. He has defended Michael Jackson, crime boss Salvatore "Sammy the Bull" Gravano, online gambling king Jay Cohen and rapper Jay-Z. Another of his clients, rapper Sean Combs, gave him the nickname "Uncle Benny."

Brafman's law partner knew Strauss-Kahn personally and put Brafman in touch with the Paris-born economist, who was also a French presidential hopeful.

Brafman declined to discuss the details of the case and seemed irritated by French media reports that the former head of the International Monetary Fund was obsessed with sex. But he was glad to share his opinion of the New York Police Department, noting that the authorities are under heavy pressure to act aggressively when dealing with high-profile suspects.

Brafman said that if Strauss-Kahn had not been famous and had not been a foreigner, the court would not have demanded the high $6 million bail.

Brafman, who said he was very impressed with his client, said he was certain Strauss-Kahn was ready for a long fight. While Strauss-Kahn was dealing with the situation well, he was not happy about being accused of something he did not do, Brafman added.

The lawyer was up to his neck in the case until Thursday, when he flew to Israel. He will return to New York tonight.

From his son's villa in north Jerusalem, well-protected by a security system, he fielded transatlantic calls from his partners.

Brafman's family fled Europe to the United States just before World War II. He received an ultra-Orthodox education, but does not wear a skullcap as a rule.

Even in a short conversation, it is hard not to be impressed by Brafman's verbal skills. He is sharp, tense and knows how to get what he wants.

Two years ago he told an ultra-Orthodox audience in Borough Park, Brooklyn, that the rabbi of the yeshiva where he had studied said God had blessed him with the ability to communicate, told him to use it, and threw him out of the yeshiva.

http://haaretz.com
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Dossier datualité DSK violeur ou pas?

Message par endiploy Dim 22 Mai - 21:17

mettre des avis
est ce un coup monté de la droite avec la colaboration du gouvernement americain?

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Dossier datualité Re: Affaire DSK :Affaire judiciaire d'actualité

Message par Daûphin_zz_47 Lun 23 Mai - 12:48

La femme de chambre aurait été découverte "tremblante" et "traumatisée"

Affaire DSK :Affaire judiciaire d'actualité  15241910
La femme de chambre, qui affirme avoir été violée samedi 14 mai par Dominique Strauss-Kahn, se serait cachée dans un couloir de l'hôtel juste après l'agression. Elle aurait été découverte "traumatisée, avec des difficultés à parler et inquiète de perdre son travail si elle portait plainte", assure un journaliste du Center for Public Integrity, une fondation qui finance le journalisme d'investigation.

"Ophelia" "a craché plusieurs fois sur le sol et sur les murs" en assurant avoir été forcée de faire une fellation à l'ancien président du FMI, écrit le site Internet en citant "deux sources anonymes proches de l'enquête". Ces sources décrivent par ailleurs le déroulé supposé des évènements entre le moment de l'agression et l'appel aux forces de police.

"Durant cette heure, l'équipe du Sofitel a essayé de calmer la femme de chambre, de l'aider à parler et a mené des entretiens approfondis", assure le journaliste. Nafissatou Diallo aurait dit être entrée dans la chambre juste avant midi, après qu'on lui eut dit qu'elle était vide. Quand DSK serait sorti de sa douche, nu, "elle s'est excusée et a fait demi-tour, mais l'ex-chef du FMI l'a attrapée et a touché sa poitrine, en faisant remarquer qu'elle était magnifique".

QUATRE ENTRETIENS AVANT D'APPELER LA POLICE

Il aurait ensuite fermé la porte à clef avant de l'emmener au fond de la suite où il l'aurait forcée à lui faire une fellation. Mais elle aurait réussi à s'échapper, se cachant dans le couloir de l'hôtel. "Une responsable du nettoyage pour l'étage l'a découverte, traumatisée, dans le couloir juste après 12 h 30 et le départ de DSK", rapporte le site, "cette responsable a assuré qu'Ophelia tremblait et était prise de nausée. (...) Elle a d'ailleurs tenté de se faire vomir aux toilettes".

D'autres responsables de l'hôtel ont ensuite été appelés. En tout, la femme de chambre aurait été interrogée par quatre personnes différentes avant que la direction prenne la décision d'appeler les forces de police, ce qui pourrait expliquer le délai d'une heure entre l'agression et l'appel.

"Le Sofitel a été très coopératif avec les enquêteurs, écrit le site, il a laissé ses employés répondre aux questions, les policiers visionner les cassettes de vidéo-surveillance, et a donné accès aux registres des appels passés et des entrées et sorties de la chambre." "Certains des employés ont témoigné devant le grand jury qui a inculpé Dominique Strauss-Kahn", écrit par ailleurs le site.

Le Monde.fr
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Dossier datualité Re: Affaire DSK :Affaire judiciaire d'actualité

Message par Syfou Lun 6 Juin - 21:19

DSK et Nafissatou ont rendez-vous le 18 juillet

Affaire DSK :Affaire judiciaire d'actualité  2fa27810

DSK vient de plaider non coupable. L'ancien patron du FMI retrouvera donc sur sa route Nafissatou Diallo le 18 juillet prochain au tribunal pour la première étape du procès.

Ce sera désormais parole contre parole, coups pour coups, comme dans tout bon western, où les deux camps devront dégainer les premiers. Et viser juste.

"Il va apparaître clairement qu'il n'y a pas d'élément fort montrant qu'il y a eu contrainte dans cette affaire, toute suggestion du contraire n'est tout simplement pas crédible", vient de lancer Benjamin Brafman, le redoutable avocat de DSK, à l'issue de la première audition tant attendue au cours de laquelle son client a plaidé non coupable.

Une assurance désinvolte, presque hautaine, à laquelle l'accusation répondra tout aussi fermement.

(...) Nous ferons en sorte que DSK ne s'en sorte pas indemne", a quant à lui prévenu Kenneth Thompson, l'avocat de Nafissatou Diallo.

Le 18 juillet prochain, pour le premier rendez-vous de son procès, Dominique Strauss-Kahn retrouvera une jeune femme de 32 ans qu'il avait laissée le 14 mai dernier dans une certaine chambre du Sofitel.

En attendant, DSK est prié de rejoindre sa résidence surveillée de Tribeca où il aura un moins pour peaufiner sa défense en compagnie de ses avocats.

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Dossier datualité Re: Affaire DSK :Affaire judiciaire d'actualité

Message par abdelmalek Mar 7 Juin - 12:57

le sionisme a mi toute son armé ,pour la défense de ce délinquant en puissance,et qui fut dg du fameux fmi de voleurs et de truants pour dévaliser les pauvres:.
dsk était prépéré a être président des français la machine des maçonnique avec la bénédiction du rabin de paris des usa et de tel aviv :::mais il y a un dieu qui maudit les mauvais même çi ils sont les maitres du monde.
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Dossier datualité Re: Affaire DSK :Affaire judiciaire d'actualité

Message par Daûphin_zz_47 Mer 8 Juin - 13:00

Le chef de la police new-yorkaise est-il un ami de Sarkozy?

Affaire DSK :Affaire judiciaire d'actualité  72590210

Un journaliste américain, spécialiste de la police, décrit sur son blog les nombreux liens, qui existent entre le chef de l'Etat français et l'un des principaux protagonistes de l'affaire DSK.
Dans l'affaire DSK, les premiers rôles sont joués par l'accusé, la victime, les avocats, le procureur, mais aussi les policiers new-yorkais, et particulièrement leur chef, Ray Kelly.
Or, un journaliste, spécialiste du milieu policier new-yorkais, Leonard Levitt raconte sur son blog, que le même Ray Kelly est proche de Nicolas Sarkozy. De quoi alimenter la théorie, selon laquelle des fuites préjudiciables à DSK seraient organisées en haut lieu.
Leonard Levitt écrit qu'en 2006, le Président français, alors ministre de l'Intérieur, a décoré l'Américain de la légion d'honneur pour sa lutte contre le terrorisme.
Cet ancien responsable des douanes américaines sous Bill Clinton, francophile, a été également invité l'été dernier par le Président à la remise de la légion d'honneur à Alain Bauer, criminologue et expert français des questions de sécurité. Ce qui fait dire à Leonard Levitt que les relations du chef d'Etat et du commissaire ont "prospéré" depuis 2006, soulignant la tendance de Ray Kelly à accorder des faveurs aux "personnes puissantes et influentes qui sont susceptibles de lui rendre des services".
Il pointe ensuite le manque d'entrain de Ray Kelly à identifier l'origine des fuites concernant l'ancien directeur du FMI, aux conséquences pourtant dévastatrices pour l'accusé, alors qu'il avait déployé des moyens considérables lors de fuites similaires dans l'affaire Imette St. Guillen.
Sur la base de cet article de Leonard Levitt, Bruno Roger-Petit, chroniqueur politique du Nouvel Observateur, s'interrogeait ce matin sur le silence de la presse française à propose de cette amitié. Une connivence décrite comme "éclairante" dans la lecture du traitement de l'affaire DSK.

Une proximité entre procureurs également

A ces informations sur le lien entre la police new-yorkaise et l'Elysée, est venue s'ajouter la révélation, le 3 juin par le site du Point, d'une rencontre le 16 mai (deux jours après l'arrestation de DSK), à New York, entre le procureur en charge de l'affaire, Cyrus Vance Jr. et le procureur de Paris Jean-Claude Marin. Le magistrat français a eu beau rappeler qu'il était invité de longue date pour une réunion sur la coopération anti-terroriste et assurer n'avoir pas abordé le sujet DSK, l'information est venue relancer les soupçons de manipulation par l'Elysée.
Contacté par LEXPRESS.fr, Alain Bauer se montre "très surpris" qu'on s'émeuve aujourd'hui des relations d'un ancien ministre de l'Intérieur et d'une pointure de la police américaine spécialiste des questions de terrorisme. Il connaît d'ailleurs Ray Kelly depuis "très longtemps, depuis l'époque où il était aux douanes sous Reagan". Concernant les cérémonies des légions d'honneur, il rappelle qu'elles "se déroulent devant 800 personnes", et qu'elles n'ont donc "rien de secret".
Des relations, qui seraient donc banales dans le cadre d'une coopération internationale. Mais le silence de l'Elysée, contacté par LEXPRESS.fr, à ce propos ne calmera certainement pas les rumeurs d'instrumentalisation des fuites pour affaiblir le principal rival de Nicolas Sarkozy en 2012.

http://www.lexpress.fr/actualite/politique/le-chef-de-la-police-new-yorkaise-est-il-un-ami-de-sarkozy_1000148.html
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Dossier datualité Re: Affaire DSK :Affaire judiciaire d'actualité

Message par fennec dz Mer 15 Juin - 14:10

Un fusible dans la guerre secrète entre WASPS et juifs.

La Russie a donné une première explication rationnelle: DSK
aurait eu la preuve que le stock d'or de fort Knox est manquant et
qu'il ne pouvait donc plus l'utiliser pour venir soutenir une monnaie
mondiale basée sur les DTS (Droits de Tirage Spéciaux) voulus par le
FMI pour répondre à la crise.

Cette information est
éminemment susceptible de remettre en cause tout l'ordre mondial
monétaire international et précipiter une banqueroute planétaire
puisque la Chine, première créditrice des bons du trésor US, exige
d'avoir une contrepartie en or. Or elle aurait trouvé que l'or envoyé
par les USA en garantie est faux! Malgrè toutes les tentatives des
sénateurs US, notamment de Ron Paul, dernièrement l'info n'a pas été
commentée par le gouvernement Obama. Se pourrait-il alors que cette
découverte et sa tentative de départ vers la France ait précipité sa
chute pour le discréditer?

DSK est un juif. Il fait partie d'une communauté hyper puissante aux
USA et en occident, qui rêve d'établir un gouvernement mondial avec
comme capitale Jérusalem. Un empire sioniste quoi. Les WASPS ( White
Anglo Saxons Protestant) partagent avec eux la volonté de domination
impérialiste, et sont alliés avec les juifs pour le contrôle financier
du monde ( alliance Rothschild-Rockefeller) mais ont une autre vision.
Les WASPS veulent continuer de faire de l'Amérique le centre de
contrôle du monde. Il se pourrait donc que cette divergence d'objectif
fondamentale entre les deux communautés prédatrices occidentales soit à
l'origine de la chute de DSK.

Aux USA on le sait ces deux
communautés ont théorisé leur vision du monde. Les néo-conservateurs de
Samuel Hutington professent le choc des civilisations pour déstabiliser
le moyen-orient, attaquer l'Islam pour faire place nette à l'hégémonie
sioniste. Les néos-libéraux sous la houlette de Brezinsky ont eux une
autre vision: ils veulent asseoir la puissance US dans le siècle qui
vient en empêchant à d'autres superpuissances d'émerger. Les ennemis
sont clairement identifiés: la Chine et la Russie.
Il s'agira donc
pour les WASPS d'utiliser les menaces islamistes contre ces
superpuissances et non de les attaquer frontalement. C'est Zbignew
Brezinsky, coopté par David Rockefeller, premier conseiller stratégique
d'Obama, qui a formé Ben Laden à la guerrilla pour embourber le géant
russe en Afghanistan.

Cette volonté de garder le leadership US
ne prendra donc pas pour cible principal l'Iranmais toutes les
puissances nucléaires non fiables pour l'empire. La première visée sera
le Pakistan. Il faudra renverser ce régime et mettre en place un
fantoche à la solde des USA pour éviter tout risque d'auto-défense en
cas d'attaque occidentale contre un régime islamique.
L'Inde sera
sur la liste si elle poursuit ses ambitions d'incarner un nouveau pôle
en coopération avec des puissances émergentes comme le Brésil, le
Vénézuela. La guerre en Libye aura été d'abord une vraie attaque de
l'Otan contre des intérêts chinois et russes en Afrique. Khadafi
pourtant considéré comme un sioniste fiable et d'abord défendu par des
milices sionistes a été attaqué parce qu'il envisageait des
partenariats étroits avec la Chine et le Russie. Inacceptable pour les
Wasps qui contrôlent le pétrole.

Il est donc intéressant
d'intégrer cette grille de lecture géopolitique mondiale si l'on veut
tenter de comprendre. Le rétropédalage russe sur son soutien à la Syrie
et à Kadhafi montre que des grands bouleversements géostratégiques sont
en cours avec comme objectif contenir l'expansion chinoise en intégrant
la Russie dans le camp occidental. La reconnaissance diplomatique de
Ouattara par le leader iranien montre la même envie de la part de ce
pays de ne pas être exclu du jeu géostratégique en cours qui permettra
une distribution des rôles sur le contrôle et l'approvisionnement en
pétrole et gaz dans le monde. L'alliance Turquie-Chine-Iran semble
avoir vécue.

Finalement dans ce grand domino mondial de
redistribution des cartes l'avenir d'Israël n'est toujours pas réglé au
plus haut niveau. La communauté sioniste défend becs et ongles son état
mais celui-ci est une épine dans le pied du domino anti-chinois en
train de se mettre en place et incluant la Turquie et l'Iran. C'est
d'ailleurs pour cela que les états du monde poussent une résolution
dure contre Israël en réclamant un retour aux frontières de 1967 ce qui
constituerait une défaite politique majeure pour l'entité sioniste.
Israël se trouve donc devant un choix: soit se soumettre à la nouvelle
géopolitique voulue par les WASPS, soit prendre le risque de se
retrouver isolée dans le concert des nations.

Ceci permet de
mieux comprendre la guerre occulte et d'influence que se livre au
sommet des USA, pierre angulaire militaire de cette nouvelle
géopolitique internationale, entre les WASPS et les juifs sionistes. La
stratégie juive se sachant moins nombreuse que les WASPS eux-mêmes
moins nombreux que les vagues d'immigrations, sera d'instrumentaliser
l'immigration à son profit comme elle le fait dans tous les pays
occidentaux, tout en faisant exactement l'inverse en Israël notez-le
bien. En se voulant défenseur des droits des minorités, des
sans-papiers et de l'antiracisme, les juifs entendent bien saper la
domination des WASPS aux USA et en occident.

Il est d'ailleurs
amusant de constater que dès le lendemain de sa déclaration
pro-palestinienne, Obama soit allé devant l'AIPAC rassurer Israël sur
les intentions de soutien militaire des USA. Israël sert encore
l'empire dans cette région mais l'ultrasionisme risque de se retourner
contre lui en liguant les opinions internationales contre Israël. Les
flotilles de la liberté sont organisées surtout par des WASPS
irlandaisIl va donc être temps de faire pression sur Israël pour qu'il
revienne à plus de raison et accepte la création d'un état palestinien.
C'est là tout l'enjeu de cette fin d'année diplomatique internationale.
DSK n'aura été qu'un fusible actionné par la puissance WASPS pour faire
pression sur les sionistes. Les WASPS s'empressent de choisir Mme
Lagarde, proche de Brezinsky, pour remplacer le juif DSK à la tête du
FMI et donc le mettre sous contrôle.

http://cameroonvoice.com/news/news.rcv?id=3906
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Dossier datualité Re: Affaire DSK :Affaire judiciaire d'actualité

Message par fennec dz Mer 15 Juin - 14:24

Affaire DSK :Affaire judiciaire d'actualité  2906427990
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Dossier datualité Re: Affaire DSK :Affaire judiciaire d'actualité

Message par Daûphin_zz_47 Sam 18 Juin - 13:22

Peut-on dire que DSK est dans l'impasse ?

Nafissatou Diallo trop clean, DSK dans la mouise

Affaire DSK :Affaire judiciaire d'actualité  Nafi-g10


Après avoir dépensé des fortunes en engageant des détectives privés rentrés bredouille après avoir fait les poubelles de Guinée et des Etats-Unis, les avocats de DSK se sont rendus à l’évidence en faisant un communiqué pour dire que leur but n’était pas de « salir » la jeune Guinéenne. Qui peut croire à cette légende ? Quand on sait que tous les coups sont permis lorsqu’on s’engage à plaider non coupable et par conséquent accepter de vivre un procès, Benjamin Brajman et William Taylor sont dans l’impasse.C’est une enquête fouillée du New York Times qui est venue planter un couteau dans le dos de ceux qui s’étaient lancés dans une offensive dont personne n’attendait de réels résultats. Du coup, l’homme qui a voulu évoquer une immunité diplomatique hypothétique lors de son arrestation à New-York se retrouve dans de beaux draps. On peut avoir les meilleurs avocats du monde mais, si ceux-ci n’ont aucun argument à faire valoir, c’est perdu d’avance.

Du côté des avocats de la victime, Me Kenneth Thompson et Douglas Wigdor, c’est un autre son de cloche. Sans réellement le dire, leurs détectives auraient trouvé de nombreux témoignages concordants pour … »salir » DSK. C’est ainsi qu’on apprend que de Sarcelles à Marrakech en passant par Paris et New-York, hommes et femmes ont été interrogés. Ces derniers auraient parler d’un pervers qui a toujours usé de son influence déclinée en abus de pouvoir pour abuser de ses fréquentations passées.

Dans cette machine huilée, il n’y a que la jeune journaliste Tristane Banon qui aurait décliné l’offre. On se demande donc bien pourquoi elle l’ouvre. Mieux vaut donc se taire quand on ne veut pas porter plainte, même comme le sieur Hollande et certaines personnes du Parti socialiste ont laissé faire. Et dire que ce sont les mêmes qui voulaient faire de Dominique Strauss-Kahn le champion de la gauche alors qu’ils étaient tous au courant de son pedigree sexuel. De quoi faire fuir toute la gent féminine de l’Elysée…

Qu’est-ce qui sauvera cet homme ? De savoir que l’avocat de DSK Benjamin Brajman que je soupçonne de racisme avait fait une déclaration plus que limite en arguant que Nafissatou Diallo était disgracieuse alors que tout est faux vu la beauté de la dame, je doute que ce dernier n’ait pas voulu salir cette femme très clean. Alors, pour DSK, retour à la case départ à Rikers Island puis à la Santé ? C’est de plus en plus probable.

http://allainjules.com/2011/06/18/affaire-dsk-nafissatou-diallo-trop-clean-dsk-dans-la-mouise/
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Dossier datualité Re: Affaire DSK :Affaire judiciaire d'actualité

Message par Sphinx Lun 27 Juin - 23:03

Nafissatou Diallo inattaquable?

Affaire DSK :Affaire judiciaire d'actualité  72906010



Les détectives embauchés par la défense de l'ex-patron du FMI scrutent le profil de la victime. Les journalistes du New York Times aussi.
Et ils n'ont pas trouvé de réelle faille, ni à New York ni en Guinée.


"Elle est née dans une hutte dans un hameau isolé en Afrique, sans électricité ni eau courante. Adolescente, elle est mariée de force à un cousin éloigné, dont elle a une fille et qui la laisse rapidement veuve. Peu après, à la vingtaine, elle arrive aux Etats-Unis. Une immigrée anonyme de plus qui rêve d'une nouvelle vie."
Ce n'est sans doute pas l'incipit du roman de Nafissatou Diallo que les avocats de Dominique Strauss-Kahn espéraient. Trop simple, tristement classique dans un pays dont de nombreux ressortissants fuient la pauvreté et les troubles politiques. Mais il est le fruit des longues recherches menées par sept journalistes du New York Times au sujet de la jeune femme qui accuse l'ex-patron du FMI de viol.
Là où la défense a embauché une équipe de détectives privés, parfois des anciens de la CIA ou du FBI, chargés de débusquer les failles ou les zones d'ombre sur lesquelles s'appuyer afin d'instiller une dose de doute dans l'esprit des jurés qui entendront son témoignage, le quotidien américain a trouvé un parcours et un caractère qui en semblent dépourvus.



Avant d'entrer dans la suite 2806 du Sofitel de New York, le 14 mai dernier, Nafissatou Diallo, dont le New York Times n'écrit jamais le nom au fil de l'article, fidèle à la politique du titre à l'égard des victimes présumées de violences sexuelles, était une femme sans histoire. Le quotidien a rencontré des dizaines de personnes, des membres de sa famille, des voisins, des collègues ou d'anciens employeurs, afin d'affiner le portrait qui se dessinait déjà dans la presse: celui d'une "femme modeste de 32 ans, mère célibataire, qui travaille beaucoup".
En Guinée, pays majoritairement musulman, elle a passé une enfance nourrie de valeurs religieuses, rythmée par la lecture du Coran, le "seul livre qu'elle ait étudié", sous le regard de leur père imam, selon son frère également interviewé par le Journal du Dimanche, fin juin. Timide, elle n'entrait en conflit avec les autres. "Elle respectait l'autorité", obéissante, y compris lorsque son père lui a demandé de revenir de Conakry pour épouser le cousin éloigné qu'il lui avait choisi comme époux. Elle avait 13 ans.

De Conakry à New York

Pourquoi New York? Une fois veuve, elle vivait avec son frère dans la capitale guinéenne, lorsque "l'une de ses soeurs a suivi son mari guinéen à New York, pour rejoindre des compatriotes qui ont fui la pauvreté et les troubles politiques. En 2002, elle décide de suivre le même chemin. Elle ne parlait pas un mot d'anglais", raconte le quotidien américain.
Direction "le Bronx, où de nombreux Africains de l'ouest se sont installés" au fil des années. Là, avec sa fille, "elle se fond dans la communauté" mais reste très discrète sur sa vie privée. Elle travaille des années dans un restaurant de quartier de New York, Maraway, sans vraiment se mêler à ses habitants. Chez elle, elle regarde "tous les jours" des DVD de comédies nigérianes.
Les avocats de DSK ont déjà réclamé tout élément sur l'éventuelle situation irrégulière aux Etats-Unis des témoins de l'affaire. En 2008, lorsque le Sofitel l'embauche, pour un meilleur salaire, "elle avait des papiers et un statut légal". Mais le New York Times reconnaît que "les circonstances de son arrivée restent floues". C'est là sans doute le seul point de cette enquête qui incitera les avocats de la jeune femme à muscler leurs arguments afin de contrer les tentatives de décrédibilisation de leur cliente.
Car sur les autres pistes déjà évoquées, dont la présence de "handicaps mental ou physique, troubles émotifs, dépendance à la drogue ou à l'alcool", le profil de Nafissatou Dialo semble ne laisser aucune prise aux avocats de l'ex-patron du FMI, pourtant certains que le dossier de l'accusation peut-être "ébranlé" et que leur client "sera reconnu innocent".

Source:*http://lexpress.fr
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Dossier datualité Re: Affaire DSK :Affaire judiciaire d'actualité

Message par Syfou Ven 1 Juil - 1:50

Nafissatou et le fardeau de l'homme blanc



Affaire DSK :Affaire judiciaire d'actualité  03006210


Il me faut commencer par exprimer ma solidarité à l’endroit de cette jeune Guinéenne, Nafissatou Diallo, dont la vie tourne aujourd’hui au cauchemar. Le fait de fouiller dans son passé pour vérifier sa moralité me choque autant que l’agression sexuelle qu’elle dénonce. Souvenons-nous aussi que disposer librement des femmes fait partie des avantages que nos dirigeants, politiques ou économiques, croient pouvoir tirer de leur statut. À l’inverse, un homme qui se sent en position d’infériorité hésite souvent à courtiser certaines femmes. Cette inhibition saute avec le pouvoir et l’argent.

Cette affaire des temps présents renvoie à des symboles forts de l’histoire de l’Afrique. Une histoire faite de violence. L’homme blanc qui est en situation ici n’est pas n’importe lequel. Dominique Strauss-Kahn (DSK) était le directeur général de la plus puissante institution financière dans le monde, le Fonds monétaire international (FMI). Bien avant d’opérer dans les pays européens actuellement en crise, le FMI a sévi – et continue de sévir – sur le continent avec des conséquences particulièrement graves pour les femmes.

Dans mes différents essais, tout comme Abderrahmane Sissako dans son film Bamako (auquel j’ai participé), j’évoque cet ordre des riches dont le FMI est une cheville ouvrière. Il constitue avec la Banque mondiale un couple arrogant de donneurs de leçons en matière de gouvernance économique et démocratique, ainsi que de lutte contre les violences faites aux femmes. Mais leurs dirigeants ont été pris plus d’une fois la main dans le sac. Je pense aussi aux autres affaires moins médiatisées, comme celle concernant Paul Wolfowitz, l’ancien président de la Banque mondiale accusé d’avoir favorisé l’avancement de sa compagne et contraint à la démission. Pour toutes ces raisons, les peuples endettés et assujettis sont, à leur tour, en droit de donner des leçons de « gouvernance de soi » aux puissants de ce monde dérégulé et déréglé.

Il en est de ce dossier comme des autres questions brûlantes de l’heure, dont la démocratie. L’état de délabrement de notre planète disqualifie les nations et les institutions qui ont pris la direction du monde. Elles se sont trompées de projet de société et de mondialisation. L’Afrique ne doit plus être à leur écoute ni à leur remorque.

Malheureusement, le silence actuel de la classe politique africaine face à cette chronique new-yorkaise n’a, à mon avis, rien d’étonnant. Nos dirigeants sont, dans l’ensemble, de bons élèves qui assistent à la chute ver­tigineuse de l’un de leurs maîtres à penser. Ils doivent, on l’imagine, se sentir plus proches de DSK que de Nafissatou Diallo et juger démesurées les conséquences de cette affaire, même s’ils ne l’approuvent pas. Les scandales planétaires auxquels nous assistons font tomber bien des masques. L’ordre actuel du monde est eurocentriste, masculin et violent, mais il va falloir que chacun balaie devant sa porte. Bien des dirigeants, dans les ­démocraties dites « avancées », sont des polygames voilés.

Pour autant, dans ma carrière, j’ai aussi souvent été confrontée à un féminisme occidental radical et intolérant. S’agissant des relations hommes-femmes, je ne m’inscris pas dans le registre de la « guerre des sexes », qui, à mon avis, est une bataille de trop. Et j’ai eu – et j’ai toujours – le sentiment qu’au nom de notre libération d’autres femmes s’octroient le droit de penser à notre place et de parler en notre nom. Quant aux oligarques d’ici et d’ailleurs, ils ont décrété à l’insu des Africaines qu’une croissance économique forte est bonne pour elles et qu’elles en sont l’un des leviers. Nous attendons, mais en vain, de voir dans nos marmites la moindre trace de cette croissance économique que le discours dominant salue.
Il appartient donc aux femmes, qui demeurent sous-représentées en politique, de forcer le respect des dirigeants en les mettant face à leurs responsabilités dans un monde injuste et dangereux. Pour en finir avec le machisme et le sexisme universellement partagés.

Jeuneafrique.com


L'identification de DSK par la plaignante illégale?

L'identification de DSK par la plaignante illégale?

Affaire DSK :Affaire judiciaire d'actualité  Articl12

C'est ce que les avocats de Strauss-Kahn, qui recherchent un vice de forme, veulent démontrer...
Les deux avocats de Dominique Strauss-Kahn se focalisent sur le dossier de l’accusation pour trouver la faille qui permettra à leur illustre client d’éviter la prison.


Le directeur du FMI est visé par sept chefs d'accusations très précis depuis son audience au tribunal de Manhattan...

Viol, séquestration, attouchements... Les accusations se sont multipliées depuis l'arrestation samedi de Dominique Strauss-Kahn. Mais de quoi est-il vraiment accusé? Le procès-verbal lu lors de l'audience préliminaire de Dominique Strauss-Kahn au tribunal de Manhattan, à New York, lundi, l'indique précisément. Ce document, publié par ABC News, reprend les déclarations de la femme de ménage du Sofitel qui affirme avoir été agressée par DSK et détaille les chefs d’accusation auxquels ces faits relatés correspondent. Il est écrit que l'accusé a 1) fermé la porte du lieu susmentionné [au 45 West de la 44e rue dans le comté et l'Etat de New-York] et empêché la plaignante de quitter le lieu susmentionné 2) saisi la poitrine de la plaignante sans son consentement 3) tenté de retirer le collant de la plaignante et de toucher sa zone vaginale de force 4) a mis par la force son pénis en contact avec la bouche de la plaignante à deux reprises et 5) est parvenu à réaliser les actes susmentionnés en recourant à la force physique.

S'il est reconnu coupable de ces actes, le directeur du FMI encourt 74 ans de prison et trois mois.

1. Acte sexuel criminel au premier degré (deux chefs d’accusation) : 50 ans de prison

Cette qualification, qui n'existe pas dans le droit français, désigne un viol par fellation ou sodomie en ayant recours à la force ou menaçant d'y recourir. Elle est passible d’un maximum de 25 ans de prison dans l’Etat de New York. Mathématiquement, DSK peut donc écoper d’une peine de 50 ans de prison, en raison, selon le procureur, de la répétition de l'acte.

2. Tentative de viol au premier degré (un chef d’accusation) : 15 ans de réclusion

Aux Etats-Unis, la définition du viol ne recouvre que le rapport sexuel vaginal non consenti alors qu’en France, elle recouvre «tout acte de pénétration» non consenti. Mais la peine encourue est la même dans les deux pays: 15 ans de réclusion.

3. Agression sexuelle au premier degré (un chef d’accusation) : sept ans de prison

Cette qualification recouvre tout «contact sexuel» non consenti avec usage de la violence ou menace d'y recourir. En France, cela correspond à une agression sexuelle, un délit passible de cinq ans de prison. A New York, c’est deux ans de plus, soit sept ans de prison.

4. Séquestration au deuxième degré - potentiellement décelable par un test ADN (un chef d’accusation): Un an de prison

Il s'agit du fait de retenir quelqu'un contre son gré, un délit passible d'un an de prison dans l’Etat de New York. En France, la séquestration est un crime passible de 20 ans de réclusion, sauf si le ravisseur libère sa victime avant le septième jour et encourt alors 5 ans de prison.

5. Agression sexuelle au troisième degré - potentiellement décelable par test ADN (un chef d’accusation): Trois mois de prison

Cette qualification recouvre un «contact sexuel» sans emploi de la force et est passible de trois mois d'emprisonnement.

6. Attouchements sous la contrainte - potentiellement décelable par un test ADN (un chef d’accusation): Un an de prison

Il s'agit de «toucher les parties intimes d'une personne dans un but dégradant et afin d'abuser d'elle». L’attouchement sexuel n'existe pas dans le Code pénal français, qui ne retient que le terme juridique d’agression sexuelle. Dans l’Etat de New York, ce délit est passible d'un an de prison.

C. F. avec agences

http://20minutes.fr



Comparution du Français à 17h30 aujourd’hui

Affaire DSK :Affaire judiciaire d'actualité  Dsk10

Selon la première version, c’est le branle-bas de combat chez les avocats de DSK qui auraient provoqué cette comparution surprise en vue, semble-t-il, d’affaiblir la défense. Selon la deuxième en revanche, c’est Cyrus Vance, le procureur de New York, qui aurait précipité ce nouveau rendez-vous pour Dominique Strauss-Kahn devant ses juges. En réalité, nous ne pouvons que rester devant ces suppositions, puisqu’aucun détail sur cette comparution ne sera fourni, avant que l’accusé ne comparaisse. Personne ne sait aussi, si Nafissatou Diallo sera présente.
Alors qu’en principe une audience préliminaire devait avoir lieu le 18 juillet prochain, cette comparution est donc une surprise. C’est le bureau du procureur de New York qui a annoncé hier, jeudi, que Dominique Strauss-Kahn l’ancien patron du FMI devra revoir les juges vendredi matin au tribunal à 11H30, 17h30 heure française, selon un bref communiqué lu par Erin Duggan, porte-parole du procureur Cyrus Vance.

Selon le New York Times, DSK qui comparaîtra une nouvele fois devant le même juge que précédemment, Michael J. Obus, simplement pour demander un assouplissement de ses conditions d’assignation. Astreint au port d’un bracelet électronique, surveillé par des gardes armés et des caméras vidéo, le financier français n’en peut plus. Pire, ceci coûte mensuellement, la coquette somme de 250.000 dollars.
Si ce sont les avocats de DSK qui ont précipité cette audience, il est probable qu’ils cherchent par tous les moyens d’éviter que leur client soit en difficulté, d’autant plus qu’en France, il y aurait déjà 5 femmes potentiellement « dangereuses » qui sont prêtent à aller témoigner contre lui aux États-Unis. Me Thierry de Montbrial, avocat recruté par les conseils américains de Nafissatou Diallo, est soupçonné d’avoir recruté ces femmes, et est visé par une enquête déontologique diligentée par le bâtonnier du barreau de Paris.
Le bâtonnier de Paris veut consulter le contrat signé par Me Thierry de Montbrial. Mais, la question est de savoir si c’est légal de demander la consultation du contrat signé entre l’avocat français et les américains. Toujours est-il que demain, dès 17h30, tous les médias seront branchés sur les États-Unis, en direct du tribunal de Manatthan.

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Dossier datualité Re: Affaire DSK :Affaire judiciaire d'actualité

Message par Syfou Mar 5 Juil - 1:58

Enfin on arrive au début de la fin du cirque médiatico-Judiciaire Basketball

DSK, «l’ami du royaume» ressuscité?

Vu du Maroc, le rebondissement de l’affaire DSK attesterait de la théorie du complot. Il évoque aussi pour Rabat le possible come-back de son challenger favori face à Sarkozy à la présidentielle française, en 2012.

Affaire DSK :Affaire judiciaire d'actualité  Dsklib10

Si un sondage réalisé le 16 mai 2011 révélait que 57% des Français estimaient que Dominique Strauss-Kahn avait été victime d’un complot, au Maroc, la théorie d’une machination planétaire ourdie par les forces occultes de la finance internationale —voire de l’Elysée— pour abattre un homme gênant gagne les faveurs de l’opinion, pourtant très critique sur l’omerta qui caractérise les mœurs politiques hexagonales.

Une opinion d’ailleurs traditionnellement peu amène envers les institutions financières internationales comme le Fonds monétaire international (FMI), symbole du diktat mondial de l’argent, ou du régime hyper-présidentiel français, considéré —surtout avec le mandat de Nicolas Sarkozy— comme une monarchie absolutiste affublée des oripeaux de la République.

Cette théorie semble donc confirmée aux yeux des Marocains par l’extraordinaire retournement de situation de l’affaire après les révélations inattendues du New York Times et la levée de l’assignation à résidence de DSK à la demande du procureur Cyrus Vance Jr., selon qui l'accusatrice aurait menti sur toute la ligne.

Une justice impitoyable, mais exemplaire

L'image, très violente, qui avait fait le tour du monde, montrant un DSK, très abattu, menotté et encadré par des policiers à sa sortie du commissariat de Harlem avait rappelé le caractère impitoyable du système judiciaire américain, un système accusatoire qui ne ménage pas les puissants.

Si cette image avait choqué en France, au Maroc elle avait suscité une certaine admiration, tant la corruption de la police et des juges, leur dépendance au pouvoir politique et leur propension à «couvrir» les hommes de pouvoir est ici monnaie courante. On s’amusait à imaginer quel aurait été le scénario si les faits s’étaient déroulés dans un palace du royaume…

D’ailleurs, les insinuations de Luc Ferry sur Canal+ —presque concomitantes à l’affaire DSK— sur des actes de pédophilie dont se serait rendu coupable un ministre français à Marrakech et étouffés avec la complicité présumée des autorités marocaines avaient fait jaser la société civile.

La mise en doute de la fiabilité de la femme de chambre qui accuse DSK de viol par des enquêteurs du procureur de New York lui-même, confine au Maroc à de la science-fiction. Si l’accusation a, aux Etats-Unis, l’obligation de donner au jury tous les éléments de l’enquête, y compris ceux déchargeant l’accusé, le procureur marocain est toujours perçu comme un moughareq, (celui qui envoie l’accusé par le fond en toutes circonstances, en arabe dialectal).

L’affaire, entre autres de Zakaria Moumni, ce champion de boxe victime d’une justice aussi brutale qu’expéditive et de plaignants plus que douteux, est là pour le rappeler.

D’ailleurs, au Maroc, le procureur, qui n’est pas élu comme aux Etats-Unis n’a pas besoin de convaincre un jury. Il peut cacher un atout dans sa manche sans risquer de perdre la partie, ni que son acte d’accusation soit annulé et encore moins que sa carrière soit brisée. L’indépendance de la magistrature a d’ailleurs été l’un des thèmes les plus débattus de la nouvelle Constitution marocaine.

Aussi vite qu'ils s'étaient employés à accabler DSK, certains tabloïds américains n'hésitaient plus à charger sa victime présumée Nafissatou Diallo, qui bascule du statut d’accusatrice à celui d’accusée. Ce genre de volte-face de la presse outre-Atlantique n’étonne pas les Marocains, qui ont une opinion mitigée et souvent sévère des médias américains.

Depuis l’émergence des chaînes satellitaires arabes comme Al Jazeera, plus en phase avec leurs idées —notamment sur les questions de politique internationale—, les journaux américains, dont les positions éditoriales sont jugées tendancieuses sur bien des sujets, ont rarement leurs faveurs. Aussi prompts à dégainer quitte à rétropédaler aussi rapidement, comme ce fut le cas pour le New York Post qui n’hésitait pas à qualifier DSK de «pervers» et qui accuse aujourd’hui Nafissatou Diallo d’être une «manipulatrice mafieuse», écornant davantage leur crédibilité.

Surtout que du Maroc, où cette presse est largement méconnue, il n’est pas toujours aisé de faire le tri entre tabloïds et publications de qualité. Le «rush to judgment» dont beaucoup d'entre eux se sont rendus coupables il y a six semaines, lorsque DSK a été arrêté est assimilé à la culture du «Far West». Pourtant, au Maroc comme ailleurs, c’est la presse populiste qui attire le plus de lecteurs…

DSK, le favori du Maroc…

Sur le plan politique, l’onde de choc qui frappe les socialistes français alors que la primaire, qui doit permettre de désigner un candidat du PS à la présidentielle vient d'être lancée, fait aussi débat chez certains commentateurs marocains même s’il faut reconnaître que l’actualité politique française habituellement très suivie au Maroc est largement occultée par le référendum constitutionnel.

Les plus initiés s’amusent à revisiter les termes du fameux pacte de Marrakech, qui distribuait les rôles entre Martine Aubry, la patronne du PS et DSK dans la course à l’Elysée. S’il était réactivé, cet accord conclu à l'été 2008 dans l’intimité du riad de DSK entre les deux anciens ministres de Lionel Jospin, et selon lequel ils ne s'affronteraient pas dans un duel fratricide —le mieux placé s'effaçant devant l'autre avant les primaires— pourrait, même si cela demeure bien compliqué, remettre en selle DSK, «l’ami du royaume».

Il faut dire qu’un Strauss-Kahn ressuscité serait pour Rabat largement préféré à l’austère Martine Aubry ou au distant François Hollande comme challenger à Nicolas Sarkozy, lui qui a été de tous les soutiens pour le Maroc à l’international, que ce soit au FMI ou ailleurs.
Ali Amar
http://www.slateafrique.com/7385/maroc-dsk-ami-du-royaume-ressuscite
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L'affaire DSK paraît loin d'être terminée

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Dossier datualité Re: Affaire DSK :Affaire judiciaire d'actualité

Message par Syfou Mer 6 Juil - 0:14

Tristane Banon

Affaire DSK :Affaire judiciaire d'actualité  Images10
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Tristane Banon dépose plainte contre DSK à Paris

PARIS (Reuters) - Tristane Banon, une Française de 32 ans qui se dit victime d'une tentative de viol de la part de Dominique Strauss-Kahn, a déposé plainte mardi contre l'ancien directeur général du Fonds monétaire international.
Son avocat, David Koubbi, qui a annoncé la décision de sa cliente, a mis en demeure les "politiques" de dire ce qu'ils savent des faits qui sont selon lui "d'une particulière violence et d'une particulière gravité".
"Cette plainte a été adressée aujourd'hui (mardi) au procureur près le tribunal de grande instance de Paris", a-t-il dit devant son cabinet, où il a longuement rencontré mardi Tristane Banon pour finaliser la plainte.
"Elle va être instruite et je tiens à vous signaler que dans l'hypothèse où Monsieur Dominique Strauss-Kahn viendrait à ne pas comparaître devant une cour d'assises, nous saurions alors à quoi nous en tenir quant au traitement judiciaire de ce type d'affaires en France", a-t-il ajouté.
David Koubbi a réagi par l'indifférence à la contre-attaque de Dominique Strauss-Kahn, qui a chargé dès lundi ses avocats de porter plainte pour dénonciation calomnieuse, les faits évoqués par Tristane Banon étant selon eux "imaginaires".
Une tentative de viol est passible de la cour d'assises et le maximum de la peine est de 15 ans de réclusion criminelle. La peine peut être supérieure en cas de circonstances aggravantes.

L'AVOCAT DE BANON MENACE


David Koubbi a reproché au candidat aux primaires socialistes en vue de la présidentielle de 2012, d'avoir tu ce qu'il savait à l'époque.
"Je ne tiens absolument pas à faire de ce dossier un dossier politique", a-t-il expliqué.
"Pour autant, si des politiques s'avisent, en ne disant pas la vérité, j'entends par la vérité ce qu'ils savaient être vrai, si des politiques s'avisent de se mettre en travers de la défense de Mademoiselle Tristane Banon, ils seront alors considérés comme des adversaires", a-t-il poursuivi.

HOLLANDE SE DÉFEND

En Martinique, où il se trouve en déplacement, François Hollande a parlé d'un climat "absolument détestable".
"Huit ans après, une plainte est déposée par rapport à un incident supposé, dont moi je n'ai pas eu connaissance dans le détail", a-t-il dit.
"Je veux absolument mettre un terme à toutes ces polémiques ou colportages. Lorsqu'il se passe un événement, c'est à la victime supposée de porter plainte, et le plus tôt est le mieux. Ce n'est pas à d'autres - journalistes ou hommes politiques -, y compris par voie de télévision, d'évoquer une éventuelle plainte à la place des intéressés", a estimé François Hollande.
"Il faut mettre un terme à tout cela, parce que cela commence à être absolument détestable. Il y a des lieux pour déposer plainte : c'est la justice. Et il y a des moments : le plus tôt est le mieux."
Interrogé sur son rôle en tant que premier secrétaire du Parti socialiste - à l'époque de l'incident présumé - François Hollande a nié toute tentative d'obstruction:
"Sa mère Anne Mansouret avait évoqué un incident qui s'était passé, mais je n'en sais pas plus. Et j'ai dit, comme je dis toujours, s'il y a matière, c'est vers la justice qu'il faut se tourner et pas vers le premier secrétaire de l'époque du Parti socialiste."
avec Marie-Magdeleine Liza en Martinique, édité par Yves Clarisse

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Message par Syfou Jeu 7 Juil - 22:54

Affaire DSK, le lobby sioniste choisit des dirigeants manipulables

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Par:Y.Gouasmi
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Message par Syfou Jeu 7 Juil - 23:20

Le rapport de l'hôpital où Nafissatou Diallo s'est faite soigner


Affaire DSK :Affaire judiciaire d'actualité  19385610

Le rapport préparé par un conseiller au Centre Hospitalier St. Luke's-Roosevelt, où la femme de chambre a été soignée quelques heures après avoir déclaré avoir été agressée sexuellement, a été remis au procureur de New York, Cyrus R. Vance Jr. et aux avocats de la défense, William W.Taylor III et Benjamin Brafman.

D'après le New York Times, ce compte-rendu évoque une agression sexuelle grave, mais la défense pourrait quand même tirer profit de certaines phrases.....

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/l-affaire-dsk/20110705.OBS6495/dsk-le-rapport-de-l-hopital-ou-nafissatou-diallo-s-est-faite-soigner.html
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Dossier datualité Re: Affaire DSK :Affaire judiciaire d'actualité

Message par Daûphin_zz_47 Ven 8 Juil - 12:48

Une enquête ouverte sur la plainte de Tristane Banon contre DSK

Affaire DSK :Affaire judiciaire d'actualité  2011-010

PARIS (Reuters) - Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire sur la plainte de Tristane Banon, une Française de 32 ans qui accuse Dominique Strauss-Kahn de tentative de viol, a-t-on appris vendredi auprès du parquet.
L'enquête a été confiée à la Brigade de répression de la délinquance sur la personne (BRDP), a-t-on ajouté.
David Koubbi, l'avocat de Tristane Banon, a déclaré jeudi à Reuters que la plainte contre l'ancien directeur général du Fonds monétaire international, également accusé de tentative de viol à New York, se fondait sur des "éléments matériels", refusant de préciser leur nature, sms ou enregistrements.
Il avait en déposant la plainte évoqué des faits "d'une particulière violence et d'une particulière gravité".

La suite de l'article sur :
http://fr.news.yahoo.com/ouverture-dune-enqu%C3%AAte-sur-la-plainte-banon-contre-084635907.html
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Dossier datualité Re: Affaire DSK :Affaire judiciaire d'actualité

Message par Daûphin_zz_47 Jeu 14 Juil - 13:51

La plainte de Tristane Banon contre DSK en dix questions

Affaire DSK :Affaire judiciaire d'actualité  2011-011

DECRYPTAGE - La jeune femme a déposé plainte pour tentative de viol contre DSK...

La plainte pour tentative de viol qu’a déposée la journaliste Tristane Banon contre Dominique Strauss-Kahn remonte à des faits qui se seraient déroulés en février 2003, alors que la jeune femme avait 23 ans.

1. Comment et pourquoi Tristane Banon a rencontré Dominique Strauss-Kahn?

En 2007, la jeune femme explique lors d’une émission de Thierry Ardisson avoir rencontré, en 2003, Dominique Strauss-Kahn afin de réaliser son interview pour un livre. Après s’être vus une première fois, ils auraient convenu d’un nouveau rendez-vous dans un appartement à Paris, pour «un complément d’information». Selon Tristane Banon, cet appartement «était entre Montparnasse et l'Assemblée nationale, dans une rue proche du boulevard des Invalides; [DSK] m'a dit que c'était l'appartement d'un ami».

2. Quels sont les faits pour lesquels la jeune femme porte plainte?

Dans cet appartement, sans témoin, Dominique Strauss-Kahn aurait commencé à la toucher, et elle aurait résisté. Dans un entretien à L’Express, la jeune femme décrit: «Il m'a attrapé la main puis le bras, je lui ai demandé de me lâcher, et c'est de là qu'est partie la bagarre. Il m'a tirée vers lui, on est tombés par terre et on s'est battus au sol, pendant plusieurs minutes...».

Elle ajoute qu’il «s’est montré violent», l’a «ceinturée par-derrière», «peloté les seins», «s’est frotté» contre son corps. «Quand j'ai compris qu'il voulait vraiment me violer, je me suis mise à lui donner des coups de pied avec mes bottines, j'étais terrorisée et je lui ai dit: «Vous n'allez pas me violer?» Et puis j'ai réussi à me dégager, j'ai dévalé les escaliers, je me suis retrouvée dans ma voiture, j'ai appelé ma mère car je n'arrivais même pas à conduire tellement je tremblais», a-t-elle déclaré.

Tristane Banon a ajouté que, durant l’agression présumée, DSK aurait mis «ses doigts dans ma bouche, ses mains dans ma culotte après m'avoir fait sauter le jean et le soutien-gorge, sous mon col roulé noir...»

3. Tristane Banon a-t-elle des preuves de cette agression présumée?

L’avocat de la victime présumée, Me David Koubbi, a déclaré disposer «de témoignages de personnes qui ont récupéré Tristane après les faits et de textos échangés à cette même période. Ces gens ont, comme moi, la conviction que Tristane ne ment pas», rapporte Le Parisien. En revanche, elle ne peut pas étayer ses déclarations par des éléments médico-légaux.

4. Que dit DSK?

Dans sa biographie autorisée, rédigée par Michel Taubmann, DSK «dément totalement le récit de la jeune écrivaine et déclare en substance: «C'est complètement faux! La scène qu'elle raconte est imaginaire». DSK rapporte que «l’entretien s'est déroulé normalement, et à la fin, j'ai appelé Michel Field pour qu'il lui accorde un entretien à son tour».

Concernant Anne Mansouret, la mère de Tristane Banon et cadre du Parti socialiste, le biographe de DSK indique dans son livre que DSK «l'a croisée deux ou trois fois après l'émission de Thierry Ardisson dans le cadre d'activités du Parti socialiste. Ils ont parlé des accusations lancées contre lui par la jeune écrivaine. Et se sont, d'après lui, quittés en bons termes, comme si cette affaire n'était qu'un malentendu».

5. Pourquoi avoir choisi la qualification de tentative de viol?

Cette qualification est liée à la prescription des faits supposés. Pour une agression sexuelle, la prescription est de trois ans.

Quant à la tentative de viol, les poursuites s’éteignent au bout de dix ans. L’agression présumée de Tristane Banon remonterait à février 2003.

6. Quelle est la suite de la procédure en France?

La plainte de Tristane Banon reçue par le parquet de Paris, le ministère public va maintenant décider de la classer sans suite, d'ouvrir une enquête ou encore de la confier à des juges. La procédure va durer plusieurs mois.

En cas de procès, Tristane Banon va devoir prouver qu'elle a bien été victime d'une tentative de viol de la part de Dominique Strauss-Kahn. La tentative de viol est passible de quinze ans de prison.

7. Pourquoi n’avoir pas porté plainte à l’époque des faits supposés?

Tristane Banon s’est récemment expliquée sur le fait qu’elle n’a pas déposé plainte en 2003: «Il y a huit ans, quand j'évoquais l'idée d'une plainte, tout le monde me faisait comprendre que cela n'aboutirait jamais. Dans ces affaires, c'est parole contre parole. (…) Il avait toutes les chances de son côté, moi aucune...» a-t-elle déclaré.

La mère de Tristane Banon, Anne Mansouret, élue socialiste et amie de Dominique Strauss-Kahn, l’aurait également dissuadée de porter plainte à l’époque, ce qu’elle regrette aujourd'hui.

8. Pourquoi porter plainte maintenant?

Ce dépôt de plainte suit de près la procédure judiciaire aux Etats-Unis. Tristane Banon a expliqué sur le site de L’Express en avoir marre: «Je n'en peux plus d'entendre dire que je suis une menteuse du fait que je ne porte pas plainte», a-t-elle déclaré.

«Depuis huit ans, je porte cette histoire seule, j'entends les rumeurs, les mensonges à mon sujet», a-t-elle ajouté. «Pour une fois, je voudrais être maîtresse de ce qui m'arrive. Je voudrais que l'on m'entende, parce que j'ai peut-être enfin une chance d'être écoutée», répète l’écrivain.

9. Que fait François Hollande dans cette histoire?

Tristane Banon déclare que François Hollande - à l'époque premier secrétaire du Parti socialiste-«connaissait l’histoire», et que «dans l'entourage de Laurent Fabius, beaucoup étaient au courant».

Selon la jeune femme, en 2003, «François Hollande m'a dit qu'il avait parlé de tout ça avec ma mère. Il espérait que je suive le conseil qu'il lui avait donné, à savoir de porter plainte».

Néanmoins, François Hollande, aujourd’hui candidat à la primaire socialiste, a récemment déclaré sur France Inter, qu’il n'a «eu aucune connaissance des faits - réels ou supposés» de cette histoire. Tristan Banon rétorque que François Hollande «ment».

10. Qui est l’avocat de Tristane Banon?

Me David Koubbi, un jeune avocat spécialisé dans le droit de la presse, est l’avocat de Tristane Banon dans cette affaire.

Par ailleurs romancier, David Koubbi est notamment connu pour avoir défendu l’ancien trader Jérôme Kerviel, l’actrice Isabelle Adjdani, l’ancienne actrice porno Clara Morgane, ou encore le docteur Delajoux, en conflit avec Johnny Hallyday.

Anne-Laëtitia Béraud

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Dossier datualité Re: Affaire DSK :Affaire judiciaire d'actualité

Message par Sphinx Jeu 21 Juil - 22:52

Le procureur de New York souhaite entendre Banon

Affaire DSK :Affaire judiciaire d'actualité  083f8b10

L'avocat de la Française ne s'oppose pas à ce que sa cliente aille témoigner à New York, si une demande officielle d'entraide judiciaire est déposée. Il dit cependant avoir refusé de partager avec le procureur américain les éléments du dossier français.

Deux mois après le début de l'affaire DSK , les dossiers américain et français finissent par se rencontrer. Mardi soir, deux avocats français, David Koubbi, défenseur de Tristane Banon , et Thibault de Montbrial, relais français de l'avocat américain Kenneth Thompson, se sont retrouvés pendant près de trois heures dans le bureau du procureur de New York, Cyrus Vance Jr . Me Koubbi confiait mercredi soir qu'il avait voulu se faire «une idée sur les similitudes ou les différences entre les deux dossiers». Des sources proches du dossier révèlent que le procureur américain va demander à la jeune plaignante française de témoigner dans le volet américain. Selon David Koubbi, «s'il veut l'entendre, il peut le faire dans le cadre d'une entraide internationale» demandée à la France, ce qui lui permettrait d'accéder à l'enquête réalisée par le parquet de Paris. «Le procureur et ses services m'ont demandé de partager avec eux les éléments du dossier Banon, ce que j'ai catégoriquement refusé», a poursuivi l'avocat. Si elle devait l'être, Tristane Banon pourrait donc être entendue à Paris et non à New York ..

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http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/07/20/01016-20110720ARTFIG00491-le-procureur-de-new-york-souhaite-entendre-banon.php
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Message par Syfou Lun 25 Juil - 0:07

Premières interviews de la femme de chambre qui accuse DSK

La femme de chambre qui accuse l'ancien chef du FMI Dominique Strauss-Kahn de l'avoir agressée sexuellement dans un hôtel de New York a donné ses premières interviews publiques pour défendre sa cause, ont annoncé dimanche des médias américains.
"A cause de lui on me traite de prostituée", a déclaré la femme de chambre guinéenne au magazine Newsweek. "Je veux qu'il aille en prison. Je veux qu'il sache qu'il y a des endroits où on ne peut pas utiliser son pouvoir, où on ne peut pas utiliser son argent".
Les avocats de l'ancien directeur général du FMI Dominique Strauss-Kahn ont réagi dimanche en estimant que la femme de chambre tentait d'"enflammer l'opinion publique".
Ils s'en sont pris aux avocats de l'accusatrice. "Ce comportement de la part d'avocats est non-professionnel et viole les règles fondamentales du comportement professionnel des avocats", ont-ils affirmé dans un communiqué. "Le but évident de ce comportement est d'enflammer l'opinion publique contre un accusé dans une affaire criminelle en cours", selon eux.

AFP
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