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Conflit frontalier: Venezuela et le Guyana
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Conflit frontalier: Venezuela et le Guyana
Conflit frontalier: Venezuela et le Guyana
Bisbilles maritimes entre le Venezuela et le Guyana
Le Venezuela serait-il en train de se laisser manipuler par son voisin le Guyana ? C’est ce que pense l’opposition à Hugo Chávez, qui reproche au président socialiste sa «faiblesse» devant le petit Etat frontalier, ex-Guyane anglaise. Les opposants, réunis dans une coalition très large, le Regroupement d’unité démocratique (MUD), affirment que «l’intégrité territoriale» du Venezuela est aujourd’hui menacée par les prétentions guyanaises. En apparence pourtant, rien de bien effrayant : Georgetown a simplement sollicité, en septembre devant une commission de l’ONU, une extension de son domaine maritime, de 200 à 350 milles nautiques au large de ses côtes. But de la manœuvre : exploiter les gisements pétroliers sous-marins dont regorgerait cette zone. Mais la demande guyanaise vient raviver un conflit bicentenaire avec Caracas. Une partie de l’extension réclamée correspondrait aux côtes de l’Essequibo, une région que le Venezuela revendique depuis deux siècles.
Ce territoire frontalier de plus de 700 kilomètres de long, qui ne représente pas moins de 60% de la superficie du Guyana, est inscrit sur les cartes du Venezuela depuis son indépendance en 1811, mais lui avait été disputé par la Couronne britannique. A l’indépendance du Guyana en 1966, le Venezuela en réclama de nouveau le contrôle et conclut avec la toute nouvelle république voisine un traité pour la création d’une commission mixte chargée de trouver une solution au litige.
Quarante-cinq ans, quelques nouveaux accords et un petit incident frontalier plus tard, le désaccord n’a pas été réglé, et l’Essequibo est inscrit dans les Constitutions des deux pays. Deux semaines après avoir été informé de la sollicitation guyanaise à l’ONU, le gouvernement vénézuélien a prudemment qualifié la situation d’«irrégulière». La déclaration conjointe signée par les ministres des Affaires étrangères, vendredi à Trinité-et-Tobago, reconnaissant un problème de délimitation maritime n’a pas suffi à rassurer l’opposition. Hugo Chávez a accusé ses détracteurs de vouloir «la guerre».
Le «Comandante» invoque «l’unité latino-américaine et caribéenne» comme base de sa diplomatie. Au risque de se laisser doubler sur d’autres dossiers similaires, car Trinité-et-Tobago et La Barbade ont eux aussi des prétentions territoriales maritimes pouvant empiéter sur la souveraineté de Caracas… L’ONU doit examiner en avril la demande du Guyana et celle du Venezuela.
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Guayana Esequiba
La Guayana Esequiba (connue également sous le nom Territoire Esequibo ou, au Venezuela, de Zone en Reclamation) est le nom donné au Venezuela à la partie occidentale du Guyana située entre la frontière internationalement reconnue entre les deux pays et le fleuve Essequibo. Ce territoire, d'une superficie de 159 500 km² é été incorporé à la République Coopérative du Guyana dont il représente 62% de la superficie totale. Le Venezuela en réclame la souveraineté, basée sur le traité de Genève du 17 février 1966.
- Spoiler:
Carte anglaise de 1896 montrant l'ancienne colonie anglaise, le Guyana Britannique et les diverses limites tracées les revendications anglaises maximales et la rivière Essequibo que le Venezuela considère comme sa limite orientale
Découverte et colonisation
L'hydronyme du fleuve Essequibo dérive du nom de Juan de Esquivel, un officier de Diego Colón qui explora la région pendant les premières décennies du XVIe siècle. Sa prononciation a évolué au fil du temps à mesure qu'il était adopté par les populations amérindiennes et européennes de la région.
Le territoire de l'actuelle Guayana Esequiba situé aux confins de la Capitainerie générale du Venezuela et des colonies hollandaises d'Essequibo, Demerara et Berbice plus tard capturées par le Royaume-Uni et rassemblées sous le nom de Guyane britannique figurait sur les cartes vénézuéliennes du début du XIXe siècle. Toutefois, la région composée tout à la fois de jungles, de hautes montagnes (les Tepuy) et à l'extrême sud de la savane du Rupununi était difficile d'accès et mal connue. Sa population était composée presque exclusivement d'Amérindiens.
En 1839 les autorités britanniques confièrent au savant prussien Robert Hermann Schomburgk la mission de faire une étude scientifique de leur colonie, d'en explorer les confins et d'en dresser les limites. Il s'acquitta de sa mission avec succès et dressa un carte où apparaissait l'actuelle limite orientale que le Guyana considère comme sienne et connue sous le nom de « ligne Schomburgk ».
- Spoiler:
Carte de la Grande Colombie (1819) qui comprend le territoire du Essequibo
Arbitrage de Paris en 1899
Le Venezuela indépendant depuis 1811 eut recours au gouvernement des États-Unis qui à cette époque professait la doctrine Monroe rejetant l'ingérence des puissances européennes en Amérique pour défendre sa cause, une commission d'arbitrage fut ainsi formée en 1899 à Paris, opposant deux Américains représentant les intérêts vénézuéliens et deux Anglais sous la direction d'un juge russe. Il fut décidé que les territoires à l'Ouest de l'Essequibo reviendraient au Royaume-Uni. La solution fut acceptée et une commission mixte se chargea de délimiter la frontière sur le terrain.
Réactivation du conflit en 1963
Cependant en 1963 alors que la colonie britannique guyanienne s'acheminait vers l'indépendance, des voix se firent entendre au Venezuela réclamant le retour de cette région sous une souveraineté vénézuélienne et pressant le gouvernement d'agir avant l'indépendance de la Guyane britannique, la récupération du territoire pouvant s'avérer plus difficile par la suite.
Le gouvernement vénézuélien déclara alors l'arbitrage nul estimant que les Américains ne représentaient pas leur pays, qu'il y avait eu des vices de procédure et une entente entre les parties.
À la veille de l'indépendance du Guyana en 1966 le Royaume-Uni et le Venezuela signèrent le 7 février l'accord de Genève par lequel ils se mirent d'accord pour la création d'une commission mixte chargée de trouver en quatre ans une solution au litige. Mais celle-ci n'arriva à aucun résultat concluant.
Il fut donc décidé de signer en 1970 à Trinité-et-Tobago le protocole de Port d'Espagne afin de geler les revendications et de prolonger les discussions sur douze ans.
En 1982 à la fin de cette période le Venezuela décida de ne pas renouveler le protocole et porta l'affaire devant les Nations unies et en 2006 elle a été soumise au Secrétariat général des Nations Unies.
En novembre 2007 se produisit un incident frontalier avec l'incursion d'une quarantaine de soldats vénézuéliens dans le territoire contesté.
Statut juridique actuel
L'inclusion de la Guayana Esequiba au sein du territoire guyanien est inscrite dans la constitution de ce pays datée de 1980 et reformulée en 1996 qui établit que « Le territoire de l'État inclut les zones qui immédiatement après la mise en place de cette constitution étaient comprises dans la zone dévolue au Guyana avec les autres zones qui selon ce qu'a déclaré le parlement font partie du territoire de l'État »
Le Venezuela déclare a contrario dans l'article 10 de sa constitution de 1999 que « Le territoire et les autres espaces géographiques de la République sont ceux qui correspondent à la Capitainerie Générale du Venezuela avant sa transformation politique initiée le 19 avril 1810, incluant les modifications résultant des traités et arbitrages non frappés de nullité ».
Découpage administratif
La Guayana Essequiba comprend la totalité des régions guyaniennes de Barima-Waini, Cuyuni-Mazaruni, Pomeroon-Supenaam, Potaro-Siparuni, Haut-Takutu-Haut-Essequibo et la partie occidentale de Îles d'Essequibo-Demerara Occidental.
Autre revendication
Le Guyana est également confronté à une autre revendication territoriale sur son territoire par l'État voisin du Suriname, réclamant une zone au sud-est du Guyana (environ le tiers sud-est de la région 4).
Bisbilles maritimes entre le Venezuela et le Guyana
Le Venezuela serait-il en train de se laisser manipuler par son voisin le Guyana ? C’est ce que pense l’opposition à Hugo Chávez, qui reproche au président socialiste sa «faiblesse» devant le petit Etat frontalier, ex-Guyane anglaise. Les opposants, réunis dans une coalition très large, le Regroupement d’unité démocratique (MUD), affirment que «l’intégrité territoriale» du Venezuela est aujourd’hui menacée par les prétentions guyanaises. En apparence pourtant, rien de bien effrayant : Georgetown a simplement sollicité, en septembre devant une commission de l’ONU, une extension de son domaine maritime, de 200 à 350 milles nautiques au large de ses côtes. But de la manœuvre : exploiter les gisements pétroliers sous-marins dont regorgerait cette zone. Mais la demande guyanaise vient raviver un conflit bicentenaire avec Caracas. Une partie de l’extension réclamée correspondrait aux côtes de l’Essequibo, une région que le Venezuela revendique depuis deux siècles.
Ce territoire frontalier de plus de 700 kilomètres de long, qui ne représente pas moins de 60% de la superficie du Guyana, est inscrit sur les cartes du Venezuela depuis son indépendance en 1811, mais lui avait été disputé par la Couronne britannique. A l’indépendance du Guyana en 1966, le Venezuela en réclama de nouveau le contrôle et conclut avec la toute nouvelle république voisine un traité pour la création d’une commission mixte chargée de trouver une solution au litige.
Quarante-cinq ans, quelques nouveaux accords et un petit incident frontalier plus tard, le désaccord n’a pas été réglé, et l’Essequibo est inscrit dans les Constitutions des deux pays. Deux semaines après avoir été informé de la sollicitation guyanaise à l’ONU, le gouvernement vénézuélien a prudemment qualifié la situation d’«irrégulière». La déclaration conjointe signée par les ministres des Affaires étrangères, vendredi à Trinité-et-Tobago, reconnaissant un problème de délimitation maritime n’a pas suffi à rassurer l’opposition. Hugo Chávez a accusé ses détracteurs de vouloir «la guerre».
Le «Comandante» invoque «l’unité latino-américaine et caribéenne» comme base de sa diplomatie. Au risque de se laisser doubler sur d’autres dossiers similaires, car Trinité-et-Tobago et La Barbade ont eux aussi des prétentions territoriales maritimes pouvant empiéter sur la souveraineté de Caracas… L’ONU doit examiner en avril la demande du Guyana et celle du Venezuela.
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Syfou- Adminstrateur
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