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Révolution contre le néo-colonialisme
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algeriedrs :: Zones de conflits dans le monde :: Conflits, tensions, guerre et terrorisme :: Révolutions, Guerres et batailles
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Révolution contre le néo-colonialisme
Comment peut-on lutter contre les sociétés Multinationales; contre le néo-colonialisme ?
Le néo-colonialisme : thème, mythe et réalité
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rfsp_0035-2950_1965_num_15_5_392883
Post-colonialisme
Le post-colonialisme est un phénomène très récent qui date du début des années 1990, comme suite à la chute
des régimes communistes, la Guerre du Golfe et l'effritement du peu d'unité que le Tiers Monde était parvenu à
construire (Conférence des Non-Alignés, Groupe des 77, Organisations régionales ...). Le post-colonialisme est,
avant tout, le produit du "nouvel ordre mondial".
J'ai utilisé le terme 'post-colonialisme', pour la première fois, en septembre 1990 (après le déploiement des
troupes américaines en Arabie Saoudite) dans le titre d'un article publié par la Revue Futuribles et intitulé "La
Crise du Golfe, prélude à l'affrontement Nord-Sud. Les débuts du postcolonialisme"[1] Voici la définition du
post-colonialisme que l'on y trouve:
"Celui-ci est le produit d'une fausse décolonisation dont les populations du Sud sont aujourd'hui pleinement
conscientes, d'une part, et de la peur du Nord qui craint les transformations radicales qu'une telle prise de
conscience ne manquera pas d'apporter, d'autre part. La peur de la "déstabilisation" explique le renforcement
de l'alliance naturelle entre les faux décolonisés et les faux décolonisateurs, et justifie des actions "préventives"
à visage découvert." [2]
Le post-colonialisme a ses caractéristiques propres qui le distinguent du colonialisme et du néo-colonialisme. Le
colonialisme est un processus bien connu. Il est basé sur l'occupation militaire et l'exploitation des ressources
humaines et naturelles à des fins économiques. La possession de colonies donnait au colonisateur un poids
politique sur le plan international.
La population locale n'avait aucun droit de participation dans les systèmes de prise de décisions concernant la
région ou le pays. La période coloniale a été très longue - près de 500 ans si l'on tient compte du début de la
colonisation du continent américain. Des mouvements de résistance se sont constitués pour libérer les colonies
dès le début du siècle. La "décolonisation" a commencé après la fin de la Seconde Guerre mondiale, le
mouvement s'est amplifié durant les années 1960 et s'est plus ou moins achevé dans les années 1970.
Avec l'indépendance il s'est graduellement établi de nouveaux rapports avec l'ex-colonisateur dans le cadre de
la "coopération" d'où émergea le "néo-colonialisme" avec le concours conscient ou inconscient des cadres et
décideurs des anciennes colonies. Le néocolonialisme permettait à la Métropole de garder ses marchés, sa
présence culturelle et parfois sa présence militaire à des frais très minimes.
Quant à la classe dirigeante, elle obtenait une aide technique pour l'exécution de modèles de développement
basés sur un mimétisme aveugle et totalement inadaptés. Cela permet cependant la vente d'équipement,
l'octroi de prêts, le placement d'experts et l'acquisition d'informations précieuses sur la situation économique et
sociale du pays. Le système facilite la corruption et l'enrichissement excessif d'une minorité de "responsables"
des deux bords.
Les dirigeants bénéficient, également, d'une forme de protection politique et militaire leur permettant de rester
au pouvoir avec une immunité presque totale. Dans de pareils cas, l'ancienne métropole ne parle ni d'absence
de démocratie, ni d'abus des droits de l'homme ni d'excès de corruption. Ce qui compte ce sont les intérêts
stratégiques, politiques et économiques du néo-colonisateur.
On a mis beaucoup de temps à comprendre que si l'indépendance politique est un acte formel qui prend
quelques minutes (la signature d'un traité), la libération économique, par contre, requiert plusieurs années, des
réformes structurelles (non pas les "ajustements" du FMI et de la Banque Mondiale) et énormément de volonté
politique pour résister au diktat des instances financières internationales et des firmes multinationales. Par
"libération" économique on entend tout simplement la possibilité de faire ses propres choix.
La colonisation économique est la base même du néo-colonialisme lequel facilite une domination discrète dans
beaucoup d'autres domaines. Il y a, finalement, la libération culturelle qui est la plus difficile et la plus longue -
un minimum de deux générations sinon trois (entre 50 et 75 ans environ). C'est à travers les systèmes
éducatifs que l'on décolonise sa culture et que l'on récupère ses valeurs mais la réforme des systèmes
d'éducation est un processus à long terme.
Après ces brèves références au "colonialisme" et au "néo-colonialisme", revenons au "post-colonialisme" et
essayons de comparer, en style télégraphique, les trois systèmes de colonisation en nous basant sur un nombre
d'indicateurs à titre illustratif. Notons tout d'abord que le chef de file du post-colonialisme n'est pas une
ancienne colonie mais un grand pays qui n'a jamais été considéré comme une puissance coloniale : les EtatsUnis d'Amérique.
MOTIVATION PRINCIPALE
Colonialisme : économique
Néo-colonialisme : politique
Post-colonialisme : culturelle
Lire la suite sur:
http://www.afrology.com/pol/pdf/postcolonial.pdf
Colonisation économique de la Libye
Par Mohamed Chawki Abid,
Ingénieur
Le néo-colonialisme : thème, mythe et réalité
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rfsp_0035-2950_1965_num_15_5_392883
Post-colonialisme
Le post-colonialisme est un phénomène très récent qui date du début des années 1990, comme suite à la chute
des régimes communistes, la Guerre du Golfe et l'effritement du peu d'unité que le Tiers Monde était parvenu à
construire (Conférence des Non-Alignés, Groupe des 77, Organisations régionales ...). Le post-colonialisme est,
avant tout, le produit du "nouvel ordre mondial".
J'ai utilisé le terme 'post-colonialisme', pour la première fois, en septembre 1990 (après le déploiement des
troupes américaines en Arabie Saoudite) dans le titre d'un article publié par la Revue Futuribles et intitulé "La
Crise du Golfe, prélude à l'affrontement Nord-Sud. Les débuts du postcolonialisme"[1] Voici la définition du
post-colonialisme que l'on y trouve:
"Celui-ci est le produit d'une fausse décolonisation dont les populations du Sud sont aujourd'hui pleinement
conscientes, d'une part, et de la peur du Nord qui craint les transformations radicales qu'une telle prise de
conscience ne manquera pas d'apporter, d'autre part. La peur de la "déstabilisation" explique le renforcement
de l'alliance naturelle entre les faux décolonisés et les faux décolonisateurs, et justifie des actions "préventives"
à visage découvert." [2]
Le post-colonialisme a ses caractéristiques propres qui le distinguent du colonialisme et du néo-colonialisme. Le
colonialisme est un processus bien connu. Il est basé sur l'occupation militaire et l'exploitation des ressources
humaines et naturelles à des fins économiques. La possession de colonies donnait au colonisateur un poids
politique sur le plan international.
La population locale n'avait aucun droit de participation dans les systèmes de prise de décisions concernant la
région ou le pays. La période coloniale a été très longue - près de 500 ans si l'on tient compte du début de la
colonisation du continent américain. Des mouvements de résistance se sont constitués pour libérer les colonies
dès le début du siècle. La "décolonisation" a commencé après la fin de la Seconde Guerre mondiale, le
mouvement s'est amplifié durant les années 1960 et s'est plus ou moins achevé dans les années 1970.
Avec l'indépendance il s'est graduellement établi de nouveaux rapports avec l'ex-colonisateur dans le cadre de
la "coopération" d'où émergea le "néo-colonialisme" avec le concours conscient ou inconscient des cadres et
décideurs des anciennes colonies. Le néocolonialisme permettait à la Métropole de garder ses marchés, sa
présence culturelle et parfois sa présence militaire à des frais très minimes.
Quant à la classe dirigeante, elle obtenait une aide technique pour l'exécution de modèles de développement
basés sur un mimétisme aveugle et totalement inadaptés. Cela permet cependant la vente d'équipement,
l'octroi de prêts, le placement d'experts et l'acquisition d'informations précieuses sur la situation économique et
sociale du pays. Le système facilite la corruption et l'enrichissement excessif d'une minorité de "responsables"
des deux bords.
Les dirigeants bénéficient, également, d'une forme de protection politique et militaire leur permettant de rester
au pouvoir avec une immunité presque totale. Dans de pareils cas, l'ancienne métropole ne parle ni d'absence
de démocratie, ni d'abus des droits de l'homme ni d'excès de corruption. Ce qui compte ce sont les intérêts
stratégiques, politiques et économiques du néo-colonisateur.
On a mis beaucoup de temps à comprendre que si l'indépendance politique est un acte formel qui prend
quelques minutes (la signature d'un traité), la libération économique, par contre, requiert plusieurs années, des
réformes structurelles (non pas les "ajustements" du FMI et de la Banque Mondiale) et énormément de volonté
politique pour résister au diktat des instances financières internationales et des firmes multinationales. Par
"libération" économique on entend tout simplement la possibilité de faire ses propres choix.
La colonisation économique est la base même du néo-colonialisme lequel facilite une domination discrète dans
beaucoup d'autres domaines. Il y a, finalement, la libération culturelle qui est la plus difficile et la plus longue -
un minimum de deux générations sinon trois (entre 50 et 75 ans environ). C'est à travers les systèmes
éducatifs que l'on décolonise sa culture et que l'on récupère ses valeurs mais la réforme des systèmes
d'éducation est un processus à long terme.
Après ces brèves références au "colonialisme" et au "néo-colonialisme", revenons au "post-colonialisme" et
essayons de comparer, en style télégraphique, les trois systèmes de colonisation en nous basant sur un nombre
d'indicateurs à titre illustratif. Notons tout d'abord que le chef de file du post-colonialisme n'est pas une
ancienne colonie mais un grand pays qui n'a jamais été considéré comme une puissance coloniale : les EtatsUnis d'Amérique.
MOTIVATION PRINCIPALE
Colonialisme : économique
Néo-colonialisme : politique
Post-colonialisme : culturelle
Lire la suite sur:
http://www.afrology.com/pol/pdf/postcolonial.pdf
Colonisation économique de la Libye
Par Mohamed Chawki Abid,
Ingénieur
Dernière édition par sphinx le Sam 3 Mar - 22:45, édité 3 fois
Sphinx- Adminstrateur
-
Nombre de messages : 8044
Age : 38
Emploi/loisirs : Mat
Humeur : Peu importe.
Date d'inscription : 19/12/2008
Localisation : S.B.A
Re: Révolution contre le néo-colonialisme
Shell à la conquête de l'Afrique
Après avoir reçu le feu vert du conseil de la concurrence, Shell, Vitol et Helios Investment Partners concrétisent leur partenariat. « Une société va être créée, Vivo Energy, pour assurer la distribution et le marketing de carburants et de lubrifiants de marque Shell à travers 7 pays d’Afrique dont la Tunisie et le Maroc. », lit-on dans le communiqué de Shell repris par le site d’information Kapitalis.com le dimanche 4 décembre dernier. Et de poursuivre, « Au cours des prochaines semaines, les sociétés Shell dans 7 pays africains (Cap vert, Maurice, Madagascar, Maroc, Mali, Sénégal et Tunisie) vont enregistrer leur nouvelle raison sociale, à commencer par le Maroc, où la Société Shell du Maroc devient Vivo Energy Maroc. » De ce fait, tous les business se serviront de Vivo Energy comme raison sociale de leur filiale. Autre nouveau venu sur la place, Shell and Vivo Lubricants, qui assurera la production de lubrifiants de marque Shell dans toute l’Afrique. Cette société assurera la commercialisation et la vente des lubrifiants par le biais d’accords-cadres exclusifs de distribution avec les sociétés Vivo Energy.
La création de ces deux entreprises marque les premiers résultats de la transaction, qui avait été annoncée pour la première fois le 19 février 2011. Aux termes de cette transaction, menée à terme, qui inclut les approbations réglementaires, Vitol et Helios feront l’acquisition de la majorité des actions de Shell dans la plupart de ses activités en aval en Afrique.
1 300 stations-service en Afrique
Il est prévu qu’au terme de la vague finale de la transaction en 2012, Vivo Energy et Shell and Vivo Lubricants assureront le marketing de carburants et de lubrifiants de marque Shell dans 14 pays du continent et qu’elles compteront un effectif d’environ 2 500 personnes.
Ainsi, Vitol et Helios détiennent chacune 40% de Vivo Energy, tandis que Shell en détient 20%. Shell and Vivo Lubricants appartient à hauteur de 50% à Shell et à hauteur de 50% à Vitol et Helios.
Dès achèvement de la transaction proposée, Vivo Energy exploitera plus de 1 300 stations-service à travers l’Afrique sous la marque Shell, et elle aura accès à environ 1,2 million de mètres cubes
de stockage. ◆ m.a.h
Par:Mohamed Amine HAFIDI
Après avoir reçu le feu vert du conseil de la concurrence, Shell, Vitol et Helios Investment Partners concrétisent leur partenariat. « Une société va être créée, Vivo Energy, pour assurer la distribution et le marketing de carburants et de lubrifiants de marque Shell à travers 7 pays d’Afrique dont la Tunisie et le Maroc. », lit-on dans le communiqué de Shell repris par le site d’information Kapitalis.com le dimanche 4 décembre dernier. Et de poursuivre, « Au cours des prochaines semaines, les sociétés Shell dans 7 pays africains (Cap vert, Maurice, Madagascar, Maroc, Mali, Sénégal et Tunisie) vont enregistrer leur nouvelle raison sociale, à commencer par le Maroc, où la Société Shell du Maroc devient Vivo Energy Maroc. » De ce fait, tous les business se serviront de Vivo Energy comme raison sociale de leur filiale. Autre nouveau venu sur la place, Shell and Vivo Lubricants, qui assurera la production de lubrifiants de marque Shell dans toute l’Afrique. Cette société assurera la commercialisation et la vente des lubrifiants par le biais d’accords-cadres exclusifs de distribution avec les sociétés Vivo Energy.
La création de ces deux entreprises marque les premiers résultats de la transaction, qui avait été annoncée pour la première fois le 19 février 2011. Aux termes de cette transaction, menée à terme, qui inclut les approbations réglementaires, Vitol et Helios feront l’acquisition de la majorité des actions de Shell dans la plupart de ses activités en aval en Afrique.
1 300 stations-service en Afrique
Il est prévu qu’au terme de la vague finale de la transaction en 2012, Vivo Energy et Shell and Vivo Lubricants assureront le marketing de carburants et de lubrifiants de marque Shell dans 14 pays du continent et qu’elles compteront un effectif d’environ 2 500 personnes.
Ainsi, Vitol et Helios détiennent chacune 40% de Vivo Energy, tandis que Shell en détient 20%. Shell and Vivo Lubricants appartient à hauteur de 50% à Shell et à hauteur de 50% à Vitol et Helios.
Dès achèvement de la transaction proposée, Vivo Energy exploitera plus de 1 300 stations-service à travers l’Afrique sous la marque Shell, et elle aura accès à environ 1,2 million de mètres cubes
de stockage. ◆ m.a.h
Par:Mohamed Amine HAFIDI
Syfou- Adminstrateur
-
Nombre de messages : 5687
Age : 41
Emploi/loisirs : Les souvenirs s'envolent aussitot la la porte ouverte .
Humeur : Bien / H.M.D / Toujours.
Date d'inscription : 11/01/2010
Localisation : Dans un autre repère !
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