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Guerre contre Al-Qaïda

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Personne à contacter Guerre contre Al-Qaïda

Message par Sphinx Sam 30 Mai - 23:48

La « guerre contre le terrorisme » ou « guerre contre la terreur » (« War on Terrorism », « War on Terror » ou « Global War on Terror », GWOT) est un concept géopolitique développé par l’administration américaine de George W. Bush après les attentats du 11 septembre 2001. Ce terme n'est plus employé dans l'administration américaine depuis l'entrée en fonction de l'administration Obama en 2009 [1]

La notion émerge en réalité dès la présidence de Bill Clinton confrontée à la montée du « terrorisme international[2],[3],[4] » et sous forme de recommandations alarmantes émises dès le mois de juin 2000 qui évoquent déjà les menaces et le scénario qui devaient se concrétiser l'année suivante[5].

L’Organisation de coopération de Shanghai (OCS), regroupant la Russie, la Chine et les nations d’Asie centrale, avait également avant cela déjà déclaré la guerre contre les « trois forces du mal » : le terrorisme, le séparatisme et l’extrémisme.

Il s’agit de diverses actions policières, politiques et militaires que réalise le gouvernement des États-Unis (appuyé par différents alliés dont l’OTAN) contre différentes organisations liées au terrorisme islamiste appuyés par une coordination au niveau de l’Organisation des Nations unies[6] de divers comités crée par le Conseil de sécurité des Nations unies. Elle se démarque de la lutte antiterroriste traditionnelle par des actions militaires de grande ampleur à l’étranger et un interventionnisme actif. Elle débouche sur le déclenchement de « guerres préventives » contre les États suspectés d’abriter des groupes terroristes et/ou susceptibles de leur fournir des armes de destruction massive.

Cette guerre combine la lutte directe, c’est-à-dire le démantèlement des cellules terroristes, la destruction des camps d’entraînement, et la lutte indirecte [7]. Cette dernière comprend les enquêtes et les pressions sur les gouvernements, organisations et personnes soutenant les organisations terroristes, et le gel des avoirs soupçonnés d’appartenir ou de servir à des groupes terroristes. C’est aussi les aides financières aux pays participant à la lutte contre le terrorisme, l’accroissement de la coopération internationale au niveau du renseignement, de la police et de la justice, la réorganisation politique du Moyen-Orient décidée par l'administration Bush (projet du « Grand Moyen-Orient » porté par les néoconservateurs).

L’ONG Amnesty International a recensé et dénoncé des centaines de cas de torture et d’autres graves violations des droits humains qu’elle impute directement à cette nouvelle politique[8]. Et des auteurs très critiques à l’égard de la politique étrangère des États-Unis, comme Noam Chomsky, soulignent que les Américains ne sont pas les derniers à pratiquer le « terrorisme » à l’échelle internationale[9]. « On ne saurait oublier que si les États-Unis condamnent [après le 11 Septembre] le terrorisme d’État, c’est après l’avoir appuyé en Indonésie, au Cambodge, en Iran ou en Afrique du Sud » précise de son côté l’historien Jean-Michel Lacroix [10].

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Personne à contacter Re: Guerre contre Al-Qaïda

Message par Sphinx Sam 30 Mai - 23:51

Question de la dénomination
Dans le premier mois suivant les attentats du 11 septembre 2001, le président George W. Bush avait commencé à parler de « croisade contre le terrorisme » (employant nommément le mot crusade); la formule fut abandonnée à l'instigation de ses conseillers, craignant qu’elle ne rappelle excessivement l’époque historique des Croisades en Terre sainte, alimentant ainsi une guerre des religions.
En juillet 2005, des membres de l’administration américaine ont tenté d’imposer le terme global struggle against violent extremism (« combat mondial contre l'extrémisme violent ») pour mieux prendre en compte les dimensions politique et idéologique de ce conflit. D’autres [Qui ?] encore parlent de Troisième ou de Quatrième Guerre mondiale (World War III, World War IV).
Contexte
Des organisations terroristes commencèrent à cibler les États-Unis et leurs alliés dés les années 1990. L’attentat du World Trade Center de 1993, probablement organisé par Al-Qaida, a été le premier d’une série d’attaques ciblant les Américains, suivi par l’attentat des tours de Khobar en Arabie saoudite et par les attentats des ambassades américaines en Afrique, en Tanzanie et au Kenya (qui auraient également été perpétrés par Al-Qaida). Le « Front mondial islamiste » déclare le 23 février 1998 que « tuer les Américains et leurs alliés --civils ou militaires-- est un devoir pour chaque musulman qui peut le faire dans tout pays dans lequel il est possible de le faire » [11].

Après les attentats en Tanzanie et au Kenya,[12] le Président Bill Clinton lança l’opération Infinite Reach, une campagne de bombardements au Soudan et en Afghanistan contre des cibles associés à al-Qaeda.[13][14]. Les frappes échouèrent à neutraliser les principaux chefs terroristes. Peu après vinrent les complots terroristes du passage à l'an 2000 qui ciblaient entre autres l’aéroport international de Los Angeles. En octobre 2000, ce fut l’attentat de l'USS Cole, un navire américain, au Yemen [15], suivi un an plus tard par les attentats du 11 septembre 2001[16]. Les attentats du 11 septembre créèrent une demande immédiate de la part des États-Unis pour une réponse décisive, menant à l’invasion de l’Afghanistan, au motif que le régime taliban abritait les camps d'entraînement de Ben Laden. L'invasion eut lieu d'abord sous le nom de code « opération Enduring Freedom », conduisant à la chute des talibans et boutant en-dehors du pays les militants d'Al-Qaeda.

En 2001, le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté la résolution 1373, sous le chapitre VII de la Charte des Nations Unies, ce qui lui donne une force obligatoire pour tout Etat signataire. Cette résolution, première dans le droit international par son caractère impératif (le Conseil de sécurité se faisant pour l'occasion un quasi-organe législatif mondial) oblige tout États à pénaliser l’assistance aux activités terroristes et à mettre fin à leurs supports financiers, et exige le partage obligatoire des informations sur des groupes planifiant des actes terroristes. La résolution 1373 exige aussi des Etats qu'ils mettent en place un contrôle strict des migrations, notamment en « sécurisant » les frontières, etc. Dans cette mesure, elle a joué un rôle non négligeable dans la mise en place de passeports biométriques, ou de bases de données telles que, dans l'Union européenne (UE), Eurodac.

En 2005, le Conseil de Sécurité adopta également la résolution 1624 concernant l’incitation aux actes terroristes, accompagnée d'une mesure exigeant le respect des droits de l'homme dans le cadre de la lutte anti-terroriste [17].

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Personne à contacter Re: Guerre contre Al-Qaïda

Message par Sphinx Sam 30 Mai - 23:58

Chronologie de la Guerre contre le terrorisme
Cet article est une chronologie de la "Guerre contre le terrorisme" telle que définie par la politique de George W. Bush depuis le 11 septembre 2001.
2001
9 septembre, assassinat d'Ahmed Chah Massoud.
11 septembre, attentats du 11 Septembre à New York sur le World Trade Center et à Arlington en Virginie sur le Pentagone, tuant 2,993 personnes.
18 septembre et 9 octobre, des enveloppes contaminées au bacille du charbon font 5 morts aux États-Unis.
7 octobre, début de la guerre d'Afghanistan
16 octobre, début officiel de l'Opération Active Endeavour
26 octobre, promulgation du Patriot Act.
2002
15 janvier, début de l'Operation Enduring Freedom - Philippines.
27 février, début de l'Opération Enduring Freedom - Vallée du Pankissi.
11 avril, Attentat de la Ghriba en Tunisie, tuant 21 personnes dont 2 français.
8 mai, Attentat du 8 Mai 2002 à Karâchi, tuant 13 personnes dont 11 ingénieurs français.
14 juin, un attentat à Karâchi, toujours par le même groupe, contre le consulat américain, faisant 11 morts.
7 octobre, début de l'Opération Enduring Freedom - Corne de l'Afrique.
12 octobre, Attentat de Bali en Indonésie, 202 morts.
2003
20 mars, début de la guerre d'Irak.
12 mai, début de l'insurrection en Arabie Saoudite
16 mai, Attentats du 16 mai 2003 à Casablanca, faisant 45 morts.
15 et 20 novembre, Attentats d'Istanbul en 2003, tuant 57 personnes.
14 décembre, capture de Saddam Hussein
2004
27 février, attentat du SuperFerry 14 aux Philippines, faisant 116 victimes.
10 mars, début de la Guerre au Waziristan
11 mars, Attentats du 11 mars 2004 à Madrid.
7 novembre, début officiel de l'Insurrection en Thaïlande.

2005
7 juillet, Attentats du 7 juillet 2005 à Londres
21 juillet, Attentats du 21 juillet 2005 à Londres
23 juillet, Attentats du 23 juillet 2005 à Charm el-Cheikh, en Egypte.
29 octobre, Attentats du 29 octobre 2005 à New Delhi, en Inde.
9 décembre, Attentats du 9 décembre 2005 à Amman, en Jordanie.

2006
11 juillet, Attentats du 11 juillet 2006 à Mumbai, en Inde.
12 juillet, début du Conflit israélo-libanais de 2006.
9 aout, Projet d'attentats sur les lignes aériennes transatlantiques de 2006
15 décembre, début des Tensions interpalestiniennes.
21 décembre, début de la Guerre en Somalie (2006)

2007
6 février, début de l'Operation Enduring Freedom - Trans Sahara.
19 février, Attentat du Samjhauta Express
11 avril, Attentats du 11 avril 2007 à Alger
15 mai, début du Conflit entre Israël et Gaza (2007-2008)
20 mai, début du
29 juin, Voitures piégées de Londres en 2007
30 juin, Attentat contre l'aéroport international de Glasgow en 2007
4 septembre, Complot d'attentat de Copenhague (2007)
5 septembre, Complot d'attentat en Allemagne (2007)
7 septembre, intensification de l'Insurrection islamiste au Maghreb. Fin du Conflit libanais de 2007.
9 septembre, fin de l'Opération Enduring Freedom - Vallée du Pankissi.
18 octobre, Attentat du 18 octobre 2007 à Karachi, au Pakistan.
11 décembre, Attentats du 11 décembre 2007 à Alger, en Algérie.
27 décembre, Assassinat de Benazir Bhutto, au Pakistan

2008
7 mai, début du Conflit libanais de 2008.
13 mai, Attentats de Jaipur, en Inde.
14 mai, fin du Conflit libanais de 2008.
26 juillet, Attentat de Ahmedabad, en Inde.
20 septembre, Attentat à l'hôtel Marriott d'Islamabad
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Personne à contacter Re: Guerre contre Al-Qaïda

Message par Sphinx Dim 31 Mai - 0:08

La cible américaine
Dans les déclarations des terroristes islamistes, les États-Unis sont souvent considérés comme « le Grand Satan » ou l’« Empire du Mal ». En effet, tout oppose la société américaine telle qu’elle est perçue dans ses productions culturelles (films, musique populaire, où l’on voit des femmes dénudées, par exemple) à la société souhaitée par les islamistes radicaux. Des problèmes géopolitiques récurrents comme le conflit israélo-arabe font que les États-Unis sont perçus comme l’allié indéfectible d’Israël, dont l’existence est refusée par ces mêmes mouvements. Ainsi, super-puissance alliée aux ennemis « intimes », les États-Unis sont la cible principale (bien que souvent indirectement) des terroristes islamistes.

La guerre contre le terrorisme prend sa source dans les attentats du 11 septembre 2001, où furent tuées près de 3 000 personnes, en majorité des civils. Ces attentats ne sont pas les premiers à toucher des intérêts américains, mais ils sont marquants par leur ampleur. Ce n’étaient pas les premiers attentats islamistes meurtriers à frapper directement le sol des États-Unis (cf. le précédent attentat du World Trade Center, près de 10 ans plus tôt).

La mobilisation
Ces agressions sont vécues comme un véritable traumatisme par une très grande partie de la population, qui les associe à l’attaque sur Pearl Harbor par les Japonais en 1941, sans déclaration de guerre préalable. Les Etats-Unis se sentent en guerre, et l'administration Bush décrète la mobilisation nationale, suivie en cela par les médias américains. En France, Le Monde titre dans son édition datée du 13 septembre 2001: « Nous sommes tous Américains » [18]. Le choc est transmis à l'ensemble de la planète, les images de l'effondrement des deux tours inlassablement diffusées sur les écrans.

Washington met immédiatement en place toute une série de mesures visant à détruire les groupes terroristes et à protéger la population, le territoire, le mode de vie, les valeurs et les intérêts des États-Unis.

La première mesure, le 11 septembre, fut de faire atterrir tous les avions civils survolant l’espace aérien des États-Unis, quelques heures après les attentats, et d’empêcher les autres avions d’y pénétrer ; avec plusieurs exceptions pour quelques avions privés, dont un avion saoudien qui a permis à des membres de la famille Ben Laden de sortir du pays — détail que relèvent certains opposants à George Walker Bush (dont Michael Moore)
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Personne à contacter Re: Guerre contre Al-Qaïda

Message par Sphinx Dim 31 Mai - 0:11

Perspectives
Dans son discours sur l'état de l'Union de 2002, George W. Bush utilisa l’expression « axe du Mal » pour désigner des pays accusés de supporter le terrorisme comme l’Irak, l’Iran ou la Corée du Nord. Cette expression marqua un élargissement considérable des visées de la dite « guerre contre le terrorisme », dans la mesure où elle n'englobait plus seulement la lutte contre Al-Qaida, mais, en principe du moins, contre toute forme de terrorisme, ou du moins contre ce que Washington appelait « États voyous » (expression d'abord utilisée par Reagan, à propos de la Libye, dans les années 1980).

L'amalgame entre la Corée du Nord et l'Irak se justifiait, aux yeux de la Maison Blanche, par la présence alléguée d'un programme d'armes de destruction massive (essentiellement d'un programme nucléaire) dans les deux pays. La suite des événements montra que l'Irak ne possédait pas de tel programme, suscitant un tollé international: il ne s'agissait là que d'un prétexte pour justifier l'invasion de l'Irak, déclenchée le 19 mars 2003 avec l'« Opération libération de l'Irak ». Paris s'était pour l'occasion opposée à Washington, le président Chirac envoyant le ministre des Affaires étrangères Dominique de Villepin à la tribune de l'ONU pour tenter de dissuader les Nations Unies de donner leur blanc-seing à l'opération: échouant sur ce plan, l'opération marqua un véritable succès dans l'opinion publique internationale, tandis qu'elle suscita un boycott aux Etats-Unis à propos des produits français (les frites étant rebaptisées Freedom Fries).

Quant à l'Iran, sa présence aux côtés de la Corée du Nord et de l'Irak se justifiait, aux yeux de Bush, à la fois par ses velléités de nucléarisation, et par son caractère de régime islamique. Toutefois, le régime des mollahs est chiite, et donc peu tendre avec les sunnites radicaux qui forment les troupes d'Al-Qaida. L'Arabie Saoudite, véritable bastion du wahhabisme et du salafisme, idéologies sunnites radicales sur lesquelles Al-Qaida a prospéré, n'a pas été inquiété ni citée dans ce discours. Riyad demeurait en effet, au moins en surface, un fidèle allié de Washington et un acteur important dans le pétrole. En outre, l'accueil sur le territoire saoudien, hébergeant des sites sacrés de l'islam (La Mecque, Médine, etc.), de soldats américains lors de la première guerre du Golfe, avait exposé le roi Fahd à des accusations d'« infidélité » de la part de Ben Laden.

Le régime de Saddam Hussein tombe en avril 2003, mais l'« Opération libération de l'Irak » s'enlise dans une guerre de guérilla contre l'occupant américain, doublée d'une guerre civile opposant en particulier sunnites, chiites et Kurdes, qui perdure jusqu'à aujourd'hui. Occupé par ce conflit, les Etats-Unis délaissent quelque peu le terrain afghan après les accords de Bonn (5 décembre 2001) qui prépare la mise en place d'un gouvernement post-taliban, qui sera présidé par Hamid Karzaï. Mais alors que le conflit en Irak s'envenime, l'Afghanistan ne parvient pas à se stabiliser. Progressivement, la situation empire, les attentats-suicides, jusqu'alors très peu répandus en Afghanistan, y font leur apparition (25 en 2005; 136 en 2006 [19]), ainsi que les prises d'otages, techniques massivement utilisées en Irak. Lorsque Bush passe le relai au nouveau président Barack Obama en 2009, la situation s'est gravement détériorée: les talibans ont repris une influence préoccupante, conduisant notamment à l'ouverture d'un nouveau front au Waziristan, zones frontalières entre le Pakistan et l'Afghanistan, qui met ainsi en péril la stabilité toute relative du régime pakistanais
Outre l'Irak, Washington se focalise alors essentiellement sur la Syrie et l’Iran. Bush considère en effet qu'ils soutiennent les filières terroristes en Irak (notamment en accusant Damas de laisser passer des « djihadistes » à travers ses frontières), ainsi qu'en Palestine: la visée de la guerre contre le terrorisme dépasse une nouvelle fois la cible précise d'Al-Qaida, pour englober l'islamisme en général, et en particulier le Hamas (sunnite) et le Hezbollah (chiite). Bien plus: le projet néoconservateur de « remodelage » du Grand Moyen-Orient inclut, outre le Moyen-Orient et l'Iran, la péninsule arabique, le Maghreb, le Machrek, la Turquie et le Pakistan, voire aussi la Mauritanie (en Algérie, affecté par une guerre civile sanglante dans les années 1990 suite à la victoire électorale du Front islamique du salut et à l'interruption du processus électoral par les généraux algériens, le Groupe salafiste pour la prédication et le combat, GSPC, surfant sur la popularité de Ben Laden, se rebaptise Al-Qaïda au pays du Maghreb islamique en janvier 2007). Cette vision globale a été critiquée par plusieurs observateurs: d'une part, elle concurrençait en partie le partenariat Euro-Méditerranéen déjà à l'oeuvre depuis une dizaine d'années, suscitant des crispations en Europe [20]; d'autre part, sa pertinence géopolitique et stratégique était mise en doute. En effet, cette zone ne coïncide ni avec le monde musulman, excluant notamment l'Indonésie, ni avec le monde arabo-musulman, incluant l'Iran (perse) ou la Turquie.

Pascal Boniface, directeur de l’IRIS, déclarait ainsi que « les Américains ont prôné le modèle du coup de pied dans la fourmilière, y compris par la guerre. Le bilan de celle d’Irak apparaît largement et globalement négatif. Les adversaires de cette politique estiment que l’on peut appuyer de l’extérieur un mouvement démocratique mais que celui-ci doit avant tout être le fruit d’un processus interne », tandis que Diaa Rachwane, chercheur égyptien, rappelait que partout où des élections s'étaient tenues dans les pays du « Grand Moyen-Orient », les mouvements islamistes avaient progressé de façon phénoménale, du Maroc au Pakistan en passant par l’Égypte, l’Irak mais aussi la Palestine [21].

Outre l'Iran, la Syrie et le conflit israélo-palestinien, sur lequel l'administration Bush n'avance guère, la question libanaise suscite des inquiétudes, en particulier après l'assassinat de l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri, le 14 février 2005. Celui-ci conduit à la création d'une Commission d'enquête internationale, ainsi qu'au retrait des troupes syriennes, qui occupaient le Liban depuis la guerre civile libanaise (occupation institutionnalisée par les accords de Taëf de 1989). Ce retrait est perçu à Washington comme une victoire décisive.

L'assassinat de Hariri fut toutefois suivie par une longue période de tension, marquée par une vague d'assassinats. La Commission internationale publie en octobre 2005 le rapport Mehlis (en), du nom de son président. Celui-ci suggère une responsabilité syrienne dans l'attentat d'Hariri. Toutefois, si quatre généraux libanais ont été arrêtés, soupçonnés d'avoir commandité l'assassinat d'Hariri en liaison avec Damas, ils ont été libérés à la suite d'une nouvelle enquête de Serge Brammertz, le successeur de Detlev Mehlis (en), créant la surprise générale [22],[23].

En ce qui concerne l’Iran, c’est la question de la prolifération nucléaire qui est en cause. À l’été 2005, notamment après l’accession à la présidence de Mahmoud Ahmadinejad, un ultra-conservateur, à la présidence iranienne, la situation empira. Le nouveau président décide la reprise du fonctionnement de la centrale d'Ispahan le 8 août 2005, conduisant à un jeu diplomatique tendu entre Téhéran, l'AIEA (Agence internationale de l'énergie atomique), Bruxelles, Moscou et Washington, au sujet du programme nucléaire iranien. Les Etats-Unis, ainsi qu'Israël, n'écartent pas la possibilité d'une intervention militaire en Iran, explicitement évoquée par Bush le 12 août 2005 [réf. nécessaire].

Quant au régime syrien de Bachar el-Assad, si l'administration Bush accusait directement ce dernier de soutenir le passage des « djihadistes » à travers son territoire, la nouvelle administration Obama se montre plus circonspecte [24]. Selon des sources du Pentagone (2009), de 80 à 100 djihadistes traversaient la Syrie à la mi-2007, chiffre qui est tombé à moins d'une dizaine en décembre 2007 [24].
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Personne à contacter Re: Guerre contre Al-Qaïda

Message par Sphinx Dim 31 Mai - 0:20

Théâtres d’opération
Afrique
Des unités militaires des États-Unis apportent un soutien logistique, aide à la formation des forces locales et offre des renseignements à plusieurs pays d’Afrique du Nord et l’Ouest (Algérie, Tchad, Tunisie Mauritanie, Maroc, Mali entre autre) pour lutter contre divers groupes armées (terrorisme et grand banditisme) qui se trouve dans le Sahel dans le cadre de la Trans Sahara counter Terrorism Initiative (TSCT) (anciennement Initiative Pan-Sahel lancé en 2002).

1 400 soldats américains sont installés dans la corne de l'Afrique dans le cadre de la Force mixte dans la corne de l'Afrique du Commandement Central (Combined Joint Task Force-Horn of Africa) [25]. Leur mission consiste à mener des opérations et à organiser des entraînements visant à « combattre le terrorisme, à sécuriser la zone et à établir la stabilité régionale ». Afin de s’acquitter de cette mission, il organise des opérations civilo-militaires, des opérations relevant des affaires civiles, et des cycles de formation en collaboration avec l’Union africaine. La zone d’opération de cette force combinée comprend les Comores, Djibouti, l’Érythrée, l’Éthiopie, le Kenya, la Somalie, le Soudan, la Tanzanie, l’Ouganda et le Yémen.

Cette force sera repositionnée en 2008 sous le commandement de l’United States Africa Command.
Somalie
Maghreb
Europe
Suite aux événements du 11 septembre, la coopération policière, judiciaire entre les États-Unis et l’Europe fut renforcée, de même que la coopération policière et judiciaire infra-européenne. Les services spéciaux du continent échangent quasiment toutes leur informations sur les menaces terroristes en temps réel en autre par la mise en place d'Alliance Base, un service de coopération des services de renseignements, à Paris;

Activités militaire
L'opération d’interdiction maritime Active Endeavour (en) a été mise en place. La force navale permanente en mer Méditerranée (Stanavformed (en)) de l’OTAN a été déployée pour participer à la lutte anti-terroriste en escortant des navires dans le détroit de Gibraltar (1 200 militaires concernés) [26].

En France, le plan Vigipirate incluant le renfort de militaires pour patrouiller dans les lieux public à était renforcé [27]. Des batteries de missile sol-air Crotale installé en protection du site nucléaire de La Hague [28] et un dispositif particulier de sûreté aérienne incluant des éléments de défense antiaérienne (chasseurs, hélicoptères et radars) est mit en place lors de grands événements [2]
Bilan des actes de terrorisme et des activités policières et de justice dans l'Union Européenne
Le rapport annuel d'Europol de 2009 sur le terrorisme (European Union Terrorism Situation and Trend Report) indique :

En 2006 : 472 attaques et tentatives d'attaques terroriste, 706 arrestations de personnes pour terrorisme, 1 044 arrestations.
En 2007 : 583 attaques et tentatives d'attaques terroriste
En 2008 : 515 attaques, dont 90% ont réussi, menées dans sept états membres de l’Union Européenne, 1 009 arrestations, 359 individus ont été jugés sur des charges de terrorisme dans 187 procédures. 384 verdicts ont été prononcé en 2008, 50% étaient liées au terrorisme islamiste, et 39% terrorisme séparatiste. Les accusés ont été acquittés dans 29 % des verdicts [30].
Activités hors du cadre judiciaire
enlèvement de l'imam Abu Omar dans des circonstances suspectes à Milan, en 2003, avec la participation d'agents du SISMI italien et de la CIA, et l'utilisation de la base de l'OTAN Aviano Air Base;
vols clandestins de la CIA, dans le cadre des extraordinary rendition, donnant lieu à une enquête du sénateur suisse Dick Marty, commanditée par le Conseil de l'Europe, et qui s'intéresse en particulier chargé aux black sites (les centres de détention clandestins de la CIA) sur le territoire européen; le rapport Marty (2006) indique que « de nombreux indices convergents permettent de conclure à l'existence d'un système de 'délocalisation' ou de 'sous-traitance' de la torture » [31]. Le 7 juin 2006, il publie un autre rapport accablant envers 14 pays européens [32];
enfin, le Terrorist Finance Tracking Program (en) visant la chambre de compensation SWIFT, mis en place par Washington sans en informer les États européens.
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Personne à contacter Re: Guerre contre Al-Qaïda

Message par Sphinx Dim 31 Mai - 0:28

Une procédure spécifique du Royaume-Uni
Le Royaume-Uni a été le seul État européen à mettre en place une procédure dérogatoire à la Convention européenne des droits de l'homme afin de permettre la détention sans jugement et de façon illimitée de « terroristes internationaux présumés » qu'il n'était pas possible « pour le moment » d'expulser du pays (chapitre IV de l'Anti-terrorism, Crime and Security Act (en)). En vertu de ce pouvoir de détention administrative, Londres a emprisonné onze étrangers (un Français, un Jordanien, un Marocain, un Tunisien, et un apatride né en Jordanie dans un camp de réfugiés palestiniens) en arguant d'un « danger public menaçant la vie de la nation », qui ont été enfermés à la suite du 11 septembre dans la prison de Belmarsh (en) sous un régime de haute sécurité. Le 16 décembre 2004, la Chambre des Lords jugea dans A. et autres c. le Secrétariat d'État du Département de l'Intérieur (en) que cette disposition de la loi de 2001 constituait une mesure discriminatoire envers les étrangers, conduisant à l'abrogation du chapitre IV de la loi en mars 2005 et à la promulgation d'une nouvelle loi, en accord avec cette jurisprudence, le Prevention of Terrorism Act de 2005 (en). Le jugement de la Chambre des Lords a été renforcé par une décision de la Cour européenne des droits de l'homme le 19 février 2009 (A. et autres c. Royaume-Uni [33]). La CEDH a jugé notamment que:

« les Law Lords ont jugé à bon droit que les mesures litigieuses ne pouvaient être considérées comme ressortissant au droit des étrangers, où une distinction entre ces derniers et les nationaux aurait pu se justifier, mais bien plutôt comme ressortissant à la sécurité nationale. Le chapitre 4 de la loi de 2001 avait pour objectif de parer à une menace réelle et imminente d'attentats terroristes qui, à l'évidence, émanait aussi bien de ressortissants britanniques que d'étrangers. En choisissant de recourir à une mesure relevant du droit des étrangers pour traiter un problème d'ordre essentiellement sécuritaire, l'exécutif et le Parlement lui ont apporté une réponse inadaptée et ont exposé un groupe particulier de terroristes présumés au risque disproportionné et discriminatoire d'une détention à durée indéterminée. » [34]


Moyen-Orient
Les États-Unis font maintenant pression sur leurs alliés notamment au Moyen-Orient afin d’engager des réformes démocratiques. Ce fut il y a longtemps le cas du Koweït après sa libération en 1991. C’est la pression du gouvernement américain qui a conduit l’Égypte à réformer son mode d’élection du président et qui a amené l’Arabie saoudite à organiser en début d’année 2005 ses premières élections municipales en attendant d’étendre le droit de vote aux femmes aux prochaines élections.

Enfin, l’administration américaine appelle directement au retrait de la Syrie hors des frontières du Liban et apporte dans ce sens son soutien aux mouvements libanais par le biais de ses ONG.

Des actes de terrorisme sont apparus en Irak suite à l’intervention américaine. Des citoyens de tous les continents et de toutes les religions ont ainsi été pris en otage par des mouvements terroristes ou des groupes mafieux.

D’autres actes de terrorisme liés directement à Al-Qaeda sont apparus en Arabie saoudite.
Irak
Des membres de l’administration Bush, en particuliers ceux que l’on appelle les néo-conservateurs, avaient appelé au renversement par la force de Saddam Hussein dès 1997. C’est pourquoi on reproche parfois aux États-Unis d’avoir cherché avant tout à s’affranchir de la dépendance du pétrole saoudien en ayant accès à d’autres sources d’approvisionnement.

Cependant, les néo-conservateurs ont réussi à présenter leur stratégie de grand Moyen-Orient (doctrine Bush) comme une composante essentielle de la guerre contre le terrorisme. Postulant que le terrorisme islamique est causé par l’absence de perspectives démocratiques des pays du Golfe, ils préconisent une politique active pour faire évoluer les régimes de la région. Le renversement du régime de Saddam Hussein permettrait d’établir la démocratie en Irak et par une sorte d’effet de « contagion », dans les pays voisins (théorie des dominos). De nombreuses personnes et gouvernements critiquent cette stratégie qu’ils jugent utopique. Pour eux, notamment en France, la démocratie ne peut être exportée par les armes : il faudrait que la population soit en faveur de ce changement et s’engage durablement à maintenir un tel système pour que celui-ci soit durable.

Que se soit une stratégie volontaire, ou suite à une erreur d’appréciation de leurs services secrets, les dirigeants des États-Unis ont motivé leur action par un lien beaucoup plus direct entre le régime irakien et le terrorisme international. Ils ont ainsi déclaré posséder la preuve d’une association entre Al-Qaïda et l’Irak, mais surtout que cet État possédait encore des armes de destruction massive qui pourraient être utilisées par un groupe terroriste ; ils ont également avancé que Saddam Hussein, le dictateur irakien, avait l’intention d’agresser ses voisins à l’aide d’ADM. Après l’invasion, et devant l’absence d’éléments probants, le gouvernement a progressivement reconnu que ces allégations étaient inexactes. C’est ainsi que le 5 octobre 2004, le secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld a officiellement reconnu ne posséder aucune preuve du lien entre Al-Qaïda et l’Irak, contredisant ainsi ses affirmations de mars 2003. Il rejette la responsabilité de ce changement de position sur le manque de fiabilité des renseignements fournis par la CIA.
Selon les critiques, le chaos qui a suivi la chute du régime est essentiellement dû :

au manque de préparation des soldats à l’intervention au sein d’une population arabe (manque de traducteurs, non-compréhension des coutumes, etc.) ;
au manque de préparation des soldats à effectuer un travail de police durant l’occupation ;
au manque de protection, voire à la destruction volontaire (durant les années 1990) des infrastructures stratégiques (hôpitaux, centrale électrique, usines de traitement des eaux, etc.).
Malgré la capture de Saddam Hussein et le succès des élections en janvier 2005, la situation est loin d’être stabilisée en Irak et les attaques terroristes sont quotidiennes.

Arabie Saoudite

Asie
Inde
Afghanistan
Dès le 12 septembre, l’OTAN déclara officiellement que les attentats étaient une attaque contre les dix-neuf pays de l’alliance. C’était la première fois que cette organisation invoquait ainsi la clause de solidarité de l’article 5 du Traité de l'Atlantique Nord.

Rapidement l’organisation Al-Qaida est reconnue comme responsable des attentats. Son représentant Oussama Ben Laden était alors protégé, avec de nombreux fondamentalistes, par le régime des Talibans en Afghanistan. Suite au refus des Talibans de livrer leur hôte sans preuve formelle de sa culpabilité, une coalition internationale décide de soutenir l’opposition qui lutte contre le régime afghan. Celui-ci tombe rapidement devant l’attaque de l’OTAN fin 2001, mais Ben Laden et beaucoup de ses comparses parviennent à prendre la fuite.
Pakistan
Indonésie
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Message par Sphinx Dim 31 Mai - 0:32

Conséquences aux États-Unis
Les États-Unis ont mis en place une série de mesures pour faire face à la menace terroriste. Certaines d’entre elles sont des pratiques dérogatoires au droit commun, légitimé auprès de la population par l’état d’urgence induit par la guerre contre le terrorisme. Immédiatement après les attentats, le gouvernement lança un vaste programme d'arrestation, culminant, fin novembre 2001, en la détention incommunicado (sans droit de communiquer avec l'extérieur, les proches des personnes arrêtées n'ayant aucune nouvelle concernant leur disparition) de plus 1 200 personnes, pour la plupart des étrangers, arabes ou provenant de pays musulmans. Les associations de défense des droits de l'homme parlèrent de profiling ethnique. Le 25 janvier 2002, le Département de la Justice émit un mémorandum, connu sous le nom d'Absconder Apprehension Initiative, qui demandait l'arrestation et l'expulsion des personnes faisant l'objet de mesures d'expulsion, auxquelles elles s'opposaient. L'Immigration and Naturalization Service transmis une liste de noms aux forces de police, mettant l'accent en particulier sur les immigrés en situation irrégulière provenant de pays arabes ou/et musulmans (bien que la plupart des immigrés en situation irrégulière faisant l'objet de mesures d'expulsion provenaient d'Amérique latine). Le Département de la Justice annonça alors qu'il mettait les noms de 314 000 immigrés en situation irrégulière sur les bases de données criminelles du FBI, visant en particulier 6 000 personnes venant de pays arabes ou/et musulmans [35][36]. Nombreuses personnes arrêtées et expulsées l'ont été en-dehors du cadre légal (ainsi, ces réfugiés syriens, détenus pendant neuf mois dans le cadre de l'Absconder Apprehension Initiative, forçant leur enfant, citoyen américain, à vivre seul, tandis qu'on leur refuse le droit de prouver le fait qu'ils aient été soumis à des actes de torture en Syrie [37].
Le FBI dans la « guerre contre le terrorisme »
Quelques mois après le 11 septembre, le directeur du FBI Robert Mueller, nommé trois jours avant les attentats, appela à une réforme du mode de fonctionnement de l'agence. Suite à ces attentats, un tiers des agents du FBI (soit plus de 1 800 personnes) ont été ré-affectées au renseignement et au contre-terrorisme [39]. Du coup, l'agence manque de personnel pour la lutte contre la délinquance en col blanc, ayant du mal à assurer les enquêtes dans les milieux financiers suite à la crise des subprimes et à la crise financière de 2008[39].

En novembre 2003, l'administration Bush créé le Terrorist Screening Center, une agence fédérale dépendante du FBI, consacré à l'identification et au stockage des données concernant les personnes suspectées d’être terroristes par une ou plusieurs agences gouvernementales américaines, ou par des organisations alliées étrangères. L'agence, dotée d'une base de données informatisée (Terrorist Screening Database, TSDB), est chargée de centraliser les informations issues des différents organismes publics, fédéraux ou locaux. En 2005, son budget s'élevait à 30 millions de dollars, tandis que le Centre employait environ 180 agents.[40] Le TSDB comportait des fiches sur à peu près 700 000 personnes en avril 2007, avec une progression mensuelle moyenne de 20 000 personnes fichées.[41].

Outre la base de données TSDB, le FBI maintient une watchlist des personnes soupçonnées d'implication éventuelle dans le terrorisme, qui comportait 400 000 noms en septembre 2008; 24 000 d'entre eux n'auraient pas du être inscrit sur cette liste selon un rapport du Département de la Justice de mai 2009 [42].

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Message par Sphinx Dim 31 Mai - 0:40

Conséquences dans le monde
Bilan du terrorisme
Selon les statistiques recueillies par le Centre national du contreterrorisme des États-Unis (NCTC), il y a eu 14 506 attentats terroristes dans le monde en 2007 et 11 770 en 2008. Le nombre de décès causés par des attaques terroristes en 2007 était de 15 765 dont 33 citoyens américains et en 2008 de 22 508 morts dont 19 américains (Ces chiffres ne prennent pas en compte les pertes militaires américaines) [43].

Coopération internationale renforcée
Le Conseil de sécurité des Nations unies renforce la coordination entre les trois Comités créés pour lutter contre le terrorisme et chargés de surveiller l’application de ses résolutions par les États membres. Les trois Comités concernés sont : le Comité des sanctions contre Al-Qaida et les Taliban (créé par la résolution 1267 en 1999 appelé aussi Comité 1267) [44], le Comité contre le terrorisme (créé par la résolution 1373 en 2001), et le Comité sur la non-prolifération des armes de destruction massive (créé par la résolution 1540 en 2004). La résolution 1624 en 2005 ouvrent la voie à l’adoption de mesures anti-terroristes au niveau mondial [45]

Plusieurs accords ont lieu entre États pour lutter contre le terrorisme et renforcer les textes existants tel la convention interaméricaine contre le terrorisme signé par les 34 États de l’Organisation des États américains le 3 juin 2002 [46] et la Convention européenne pour la prévention du terrorisme du Conseil de l'Europe signé en 2005 et entré en vigueur le 1er juin 2007 [47]

En 2005, Interpol créé la Notice spéciale Interpol – Conseil de sécurité des Nations Unies concernant des personnes associées à Al-Qaida et aux Taliban qui figurent sur la liste du Comité 1267 du Conseil de sécurité des Nations-Unis et font l’objet de sanctions telles que le gel de leurs avoirs, une interdiction de voyager et un embargo sur les armes.

Les services de sécurité américains multiplient les contacts et les centres de coordination de lutte antiterroriste avec leur homologues à travers le monde tel l’Alliance Base à Paris.
La République populaire de Chine
Le gouvernement communiste de Pékin a engagé une politique de répression et de discrimination à l’encontre des populations ouïgoures musulmanes de l’Ouest de la Chine. Pékin a réprimé plusieurs émeutes dans la province à majorité musulmane du Xinjiang. Plusieurs meneurs séparatistes ouïgours ont été exécutés dans les années 1990 et au début des années 2000. Après les attentats du 11 septembre 2001, 22 Ouïgours ont été arrêtés par les Américains dans les camps de Ben Laden en Afghanistan. Ils ont été envoyés sur la base américaine de Guantánamo. Washington a refusé de les rendre à la Chine populaire, car le Xinjiang est la seule province où l’exécution des prisonniers politiques reste communément pratiquée.

La Russie (Tchétchénie)
La guerre contre le terrorisme de George W. Bush renforce le gouvernement russe dans la seconde guerre de Tchétchénie. Entraînés dans les camps existants en Tchétchénie et en Afghanistan dans les années 1990, et financés par les capitaux terroristes internationaux, de nombreux groupes nationalistes djihaddistes tchétchènes ont eu régulièrement recours aux actes terroristes dans le cadre de leur lutte armée contre la domination russe.

Les autorités russes affirment disposer de preuves de liens des groupes djihaddistes tchétchènes (surtout de ceux de l’émir Al-Khattab ou de Chamil Bassaïev) avec des réseaux terroristes étrangers, notamment Al-Qaïda. Le Rapport d’information de la Commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale française sur la coopération internationale pour lutter contre le terrorisme affirme également qu’« en termes de formation des terroristes, à l’abri du sanctuaire afghan, s’est développée une nébuleuse (Al-Qaïda) avec des relais dans le monde entier (Algérie, Tchétchénie, Balkans…). Vers ce sanctuaire ont convergé des centaines de djihadistes. Ainsi, pendant cinq à sept ans, des centaines de combattants ont été formés dans les camps afghans, avant de retourner en Europe, aux États-Unis ou dans leurs pays d’origine où ils avaient à la fois la légitimité et la compétence pour diriger des cellules terroristes, n’ayant d’ailleurs plus nécessairement de liens directs avec Al-Qaida.[48] »

L’Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe affirme que dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, devenue une importante priorité internationale, on constate une concordance de vues entre les États-Unis d’une part, et la Russie et la Géorgie d’autre part, sur la lutte contre les combattants tchétchènes et leurs alliés mercenaires, dits « les arabes du Pankissi », cachés de l’autre côté de la frontière russe et soupçonnés d’être liés au réseau Al-Qaïda. En octobre 2002, le parquet de Paris ouvrit une instruction sur la préparation d’un attentat contre l’ambassade russe dans la capitale française. Cette enquête a été présentée par les médias sous le nom générique de l’« affaire des filières tchétchènes ». En effet, le dénominateur commun des présumés terroristes consistait dans le fait qu’ils étaient tous passés par la Tchétchénie, en 1999-2000 et étaient liés à l’imam Benchelali, lui-même proche des combattants d’Al Qaïda[49].

Selon le Centre canadien de la recherche sur la mondialisation, « Les principaux leaders rebelles en Tchétchénie, Chamil Bassaïev et Al Khattab, ont reçu leur formation militaire et idéologique dans des camps d’entraînement financés par la CIA en Afghanistan et au Pakistan ». Selon Yossef Bodansky, directeur du US Congress's Task Force on Terrorism and Unconventional Warfare, « la guerre tchétchène fut planifiée durant un réunion secrète de Hizb Allah, tenue en 1996 à Mogadishu, en Somalie. De nombreux cadres supérieurs des Services de renseignement iranienne et pakistanaise, auraient participé à cette réunion, à laquelle Oussama Ben Laden était également présent[50] ».

Selon la déclaration le chef du FSB russe, M. Nikolaï Patrouchev, en novembre 2005 fut « liquidé » en Tchétchénie le représentant d’Al-Qaïda pour le Caucase du Nord, le cheïkh Abou Omar as-Seif, le grand trésorier des combattants indépendantistes. Selon les documents saisis par les forces spéciales russes, il aurait été désigné pour développer les stratégies d’implantation de l’« Internationale Verte » fondamentaliste dans le Caucase par Ben Laden en personne, 10 ans auparavant.
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Message par Sphinx Dim 31 Mai - 0:48

Première condamnation d'une femme en vertu de la loi anti-terroriste en Tunisie
La deuxième chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis a condamné pour la première fois une femme à une peine d'emprisonnement en vertu de la loi anti-terroriste en vigueur en Tunisie depuis décembre 2003, a-t-on appris lundi auprès de l'avocat Samir Ben Amor.

Selon une source associative, Mme Mariam Bent Salem Zouaghi, étudiante de 23 ans, mariée, a été condamnée à six ans de prison ferme. Elle était poursuivie, en même temps que deux autres co-inculpés, pour avoir "adhéré en Tunisie et à l'étranger à une organisation ayant fait du terrorisme un moyen de réaliser ses objectifs et incité à l'adhésion à une organisation en relation avec les infractions terroristes".

Il leur était reproché également d'avoir "cotisé et collecté des fonds pour le financement d'activités terroristes et d'avoir quitté le territoire (tunisien) sans document de voyage officiel". Lors de son interrogatoire, elle a clamé son innocence, niant les accusations retenues contre elle. Elle a admis avoir "seulement surfé sur des sites reflétant la pensée salafiste et collecté des fonds en faveur de la population de Gaza, assiégée" par l'armée israélienne, selon l'avocat.

Me Ben Amor a qualifié de "grave" ce jugement, pour ce qu'il "assimile des dons aux Palestiniens à du terrorisme". Cet avocat spécialiste des affaires liées au terrorisme estime que plus de 2.000 personnes ont été condamnées ou sont en cours de jugement sur la base de la loi anti-terroriste, décriée par plusieurs organisations qui la considèrent anti-constitutionnelle. (AP | 25.05.2009)

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Message par Sphinx Mer 3 Juin - 23:40

Paris refuse d’extrader l’algérien Beghal et l’assigne à résidence

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Paris a assigné, hier, à résidence, l’algérien Djamel Beghal, mais a cependant refuser de l’extrader vers l’Algérie suite aux allégations de la défense selon lesquelles le concerné pourrait subir des tortures une fois la bas.
La justice française, a rejeté l’extradition de Beghal, suite aux allégations de ses avocats selon lesquelles leur client subirait des mauvais traitements, et l’a maintenu en résidence surveillée après sa libération de prison samedi dernier, de la peine de la peine de 10 ans de prison qu’il a purgé pour préparation d’attentat terroristes en France. Beghal a été arrêté aux émirats arabes unis, en 2001, alors qu’il se dirigeait vers la France après une longue période passée en Afghanistan et au Pakistan, dans les camps d’entraînement d’Al Qaeda, et ce d’après les rapports français.
Le plus étonnant est que celui-ci devait être extradée vers l’Algérie suite à une décision en 2007, mais un juge de la cour administrative de Paris a pris la décision de la suspendre. Le concerné est connu pour avoir d’obscures relations avec le Mufti des groupes terroristes jordaniens « Omar Mahmoud Othman Abu Qatada », et le français d’origine marocaine « Zakaria El Moussaoui », puisqu’il était chargé de fondé une branche parisienne du « réseau de la célèbre mosquée de finsbury »en grande bretagne.
http://www.pressealgerie.fr/alkhabar.htm
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Message par Sphinx Mar 1 Sep - 0:30

Un journaliste tamoul écope de 20 ans pour "soutien au terrorisme
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Un journaliste tamoul a été condamné lundi à 20 ans de prison par la haute cour du Sri Lanka pour avoir "soutenu" le terrorisme.

J.S. Tissainayagam, 45 ans, journaliste au journal sri lankais Sunday Times et éditeur d'un site internet, Outreachsl.com, consacré à la population tamoule, a été reconnu coupable d'incitation à la "haine raciale" et de "soutien au terrorisme", selon une source judiciaire.

Le journaliste a été reconnu coupable d'avoir reçu de l'argent des Tigres de libération de l'Eelam tamoul (LTTE), vaincus par l'armée en mai, pour financer son site internet.

Ses avocats ont indiqué qu'ils feraient appel de la décision.

J.S. Tissainayagam est en prison depuis son interpellation en mars 2008, malgré des appels à sa libération par des groupes locaux et internationaux de défense des droits des journalistes.

Il est le premier journaliste sri lankais condamné en vertu de la loi de "prévention du terrorisme" adoptée au début des années 1980.
http://www.france24.com
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Message par Sphinx Mar 1 Sep - 1:59

Attentat manqué contre le Prince Mohamed Ibn Nayef Al-Saoud

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Le Président Guelleh condamne l'acte terroriste

Le Président de la République, Ismail Omar Guelleh, a adressé hier un message de soutien et de solidarité au Roi d'Arabie Saoudite, Gardien des Deux Lieux Saints, Abdallah Ibn Abdelaziz Al-Saoud, suite à l'attentat manqué contre le Vice-ministre de l'Intérieur, Chargé des Affaires de la Sécurité, le Prince Mohamed Ibn Nayef Al-Saoud.

Dans son message au Roi d'Arabie Saoudite, le Président de la République a " vivement condamné l'acte criminel dirigé contre le Prince Mohamed Ibn Nayef Al-Saoud ", réaffirmant "l'engagement de Djibouti à lutter contre toutes formes de terrorisme ". Bref, le Chef de l'Etat a formé le " vœu que l'Arabie Saoudite et tous ses ressortissants soient préservés des malheurs et drames ".

http://www.lanation.dj/news/2009/ln137/national.htm
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Message par Sphinx Mar 8 Sep - 0:22

Projet d'attentats à l'explosif liquide dans des avions : trois coupables en Grande-Bretagne

LONDRES — Trois hommes ont été reconnus coupables lundi à Londres d'avoir tenté en 2006 de faire exploser en vol des avions effectuant des liaisons transatlantiques au moyen de bombes liquides, un projet qui a entraîné un durcissement des mesures de sécurité dans les aéroports du monde entier.

Abdulla Ahmed Ali, 28 ans, considéré comme le cerveau de ce projet qui aurait pu faire des milliers de victimes, ainsi que Tanvir Hussain, 28 ans, et Assad Sarwar, 29 ans, ont été reconnus coupables par le tribunal de Woolwich (sud-est de Londres) de complot pour faire exploser des avions en vol.


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"Il s'agissait d'un complot sophistiqué en vue de provoquer une attaque terroriste de dimension mondiale", a souligné Susan Hemming, porte-parole du parquet.

Les hommes, tous présentés comme des musulmans extrémistes, envisageaient de provoquer une série d'explosions coordonnées à bord de sept avions avec des bombes artisanales conçues à partir d'explosifs liquides qui devaient être mélangés à bord des appareils.

Ces vols vers le Canada et les Etats-Unis au départ de l'aéroport londonien d'Heathrow devaient se retrouver au-dessus de l'Atlantique en même temps.

Les trois hommes avaient été précédemment reconnus coupables de complot pour meurtre mais à un précédent procès le jury n'avait pu rendre un jugement sur leur rôle dans le complot impliquant des avions assurant des liaisons transatlantiques.

Saluant le verdict de lundi, le ministre de l'Intérieur britannique Alan Johnson a observé que ce procès "soulignait que nous faisons face à une menace réelle et grave du terrorisme".

"C'était un complot particulièrement complexe et osé qui aurait pu déboucher sur des attaques terribles et de nombreux morts", a-t-il relevé.

A l'issue du procès, Ibrahim Savant, 28 ans, Arafat Waheed Khan, 27 ans et Waheed Zaman, 24 ans, ont été jugés non coupables par le tribunal.

Le jury n'a pas réussi à se mettre d'accord sur un jugement concernant le rôle d'Umar Islam, 31 ans, dans ce complot, même s'il a en revanche été condamné pour complot en vue de commettre des meurtres.

Un huitième suspect, Donald Stewart-Whyte, 23 ans, a été relaxé.

Le tribunal de Woolwich devrait prononcer les peines en début de semaine prochaine.

Abdulla Ahmed Ali, décrit comme un fanatique, projetait une "opération sainte" destinée à faire un carnage et qui devait donner aux non-musulmans "une leçon qu'ils n'oublieraient jamais", selon l'accusation.

Les enquêteurs avaient retrouvé dans ses poches une description du complot, s'ajoutant à une série d'éléments accablants à son encontre.

Le complot avait été préparé au Pakistan avant d'être transmis à Ali, chargé de former une cellule terroriste en Grande-Bretagne, d'obtenir le matériel nécessaire et d'identifier les cibles.

Mais le jeune homme était surveillé par les services de sécurité britanniques qui ont pu déjouer l'opération à temps.

Pour leur défense, Ali, Sarwar et Hussain ont affirmé que le complot était une astuce de communication en vue de faire de la publicité pour un documentaire.

D'après l'accusation, les hommes impliqués dans le complot prévoyaient d'injecter des explosifs liquides au fond de bouteilles en plastique de boissons énergétiques, afin de déjouer les contrôles de sécurité qui à l'époque ne visaient pas spécifiquement les liquides. Des bombes auraient été confectionnées une fois à bord des appareils et déclenchées en vol.

La révélation du complot avait entraîné un renforcement des mesures de sécurité sur les avions de ligne, avec notamment une limitation de certains produits liquides susceptibles d'être emportés par les passagers dans leurs bagages à main. Ces mesures avaient été mises en oeuvre dans les grands aéroports à partir de fin 2006.

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jiE9WnDatIGjS8_oOo_OAR3Y46rA
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Message par Sphinx Mar 8 Sep - 0:33

Kadhafi a une évolution "de plus en plus positive"

Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi a une évolution "plutôt positive, de plus en plus positive" et son rôle peut être utile dans la région du Sahel contre le terrorisme, a estimé lundi le secrétaire d'Etat français à la Coopération, Alain Joyandet. Interrogé sur la chaîne TV5Monde au sujet des propos à l'emporte pièce et controversés du numéro un libyen sur différents sujets, M. Joyandet s'est refusé à commenter des "déclarations qui lui appartiennent". "Tout le monde connaît le président Kadhafi qui a d'ailleurs une évolution qui est plutôt positive, de plus en plus positive", a-t-il observé, en relevant que ce dernier viendra s'exprimer prochainement à la tribune des Nations Unies.

En réponse à une autre question sur le terrorisme et l'engagement français en Afghanistan, le ministre français a évoqué à nouveau en passant l'Afrique et le dirigeant libyen, qui, selon lui, peut avoir une influence utile. "Il faut combattre le terrorisme là-bas en Afghanistan, sinon il viendra chez nous. Vous savez, je vois ce qui se passe en Afrique notamment, dans le Sahel, et pour cela d'ailleurs nous avons besoin du président Kadhafi et de la Libye", a-t-il remarqué. Dans ces pays à majorité musulmane, des mouvements extrémistes et parfois terroristes liés à Al-Qaïda se sont implantés et provoquent des troubles. M. Joyandet a représenté la France la semaine dernière aux cérémonies du 40e anniversaire de l'arrivée au pouvoir de Mouammar Kadhafi. Ces festivités se sont déroulées sur fond de polémique, après le tollé suscité par l'accueil triomphal à Tripoli d'Abdelbaset Ali Mohamed Al-Megrahi, condamné pour l'attentat de Lockerbie (270 morts) et récemment libéré par l'Ecosse pour raisons médicales.

http://www.lepoint.fr
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Message par Sphinx Lun 28 Sep - 23:47

Arrestation de 7 présumés terroristes dans le nord de la Mauritanie

Nouakchott (PANA via Mauritanie-web ) - Une patrouille de l'armée mauritanienne a arrêté 7 individus présumés membres de la branche régionale d'Al Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI) au cours des derniers jours dans le nord du pays près du camp militaire de Lemgheity, à un millier de km de Nouakchott, a appris lundi la PANA de sources sécuritaires.

Selon ces sources, les présumés terroristes ont été transférés à Nouakchott et sont actuellement interrogés par la Direction de la Sûreté d'Etat (DES)- police politique.

Le poste militaire de Lemgheity avait été attaqué par des éléments islamistes terroristes faisant 15 morts et plusieurs blessés le 4 juin 2005.

Depuis quelques jours, des unités de l'armée mauritaniennes patrouillent dans le nord-est du pays, aux confins des frontières malienne et algérienne, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme islamiste.

De sources informées on indique que l'arrestation des 7 présumés terroristes a permis la découverte de dépôts de munitions et de vivres dans le désert.

http://www.mauritanie-web.com/actualite-6753-6753.html
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Message par Sphinx Mar 29 Sep - 23:13

Daghestan : le nouveau front islamiste du Caucase russe


Depuis le début de l’année, progressivement, un nouveau front dans le Caucase russe s’est formé, et cela suite à la victoire russe contre la Géorgie en août 2008. Le Daghestan, à la fois la plus grande et la plus peuplée république de Ciscaucasie*, est en proie à une insurrection islamiste qui ressemble, à s’y méprendre, à celle de Tchétchénie dans les années 1990, et dont les ficelles sont là encore, comme dans la république voisine, tirées de l’étranger. Déstabilisé par les deux guerres de Tchétchénie, le Caucase russe connaît un regain de violences, d’attaques et d’attentats, visant notamment les forces de l’ordre, de façon quasi-quotidienne. Avec plus de 25 enlèvements entre janvier et août, dont 12 personnes kidnappées qui ont été retrouvées mortes, et 237 « combattants rebelles présumés » tués sur la même période, c’est un nouveau front qui s’est créé et dont les médias occidentaux ne parlent presque pas. Il y a deux jours, le chef d’une administration locale du Daghestan a été tué par balles à Moscou.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Une unité d'un groupe des forces speciales du FSB (Spetsnaz Grupa)
en opération anti-terroriste dans un village
daghestanais


Alimsoultan Alkhamatov, chef de l’administration du district du Khassaviourt, a été abattu au sud-ouest de Moscou alors qu’il sortait de sa voiture accompagné de gardes du corps, il a succombé à ses blessures. Il avait déjà été la cible de trois tentatives de meurtre. Deux suspects ont été arrêtés, y compris un Daghestanais soupçonné d’avoir amené le tueur sur les lieux du crime, a rapporté l’agence Interfax, s’appuyant sur des sources proches de l’enquête. Le ministre de l’Intérieur du Daguestan, Adylguéreï Magomedtaguirov, avait été tué en juin par un tireur d’élite alors qu’il assistait à un mariage. Et les forces de l’ordre de la Fédération de Russie d’évoquer « une véritable chasse contre les hauts responsables au Daguestan ».

« Sur huit mois de cette année [...], 381 attaques contre des membres des forces de l’ordre ont été enregistrées et dans celles-ci 158 de nos collaborateurs ont été tués et 388 blessés », a déclaré le 24 septembre dernier le procureur général-adjoint Ivan Sydorouk, selon RIA Novosti. Les violences se sont multipliées cet été dans tout le Caucase du Nord, en particulier en Ingouchie, au Daghestan et en Tchétchénie. Au cours des seuls mois de juin, juillet et août, l’AFP a recensé, sur la base d’informations officielles et des agences russes, la mort de 259 personnes dans de tels incidents, dont 109 policiers et militaires.

Autre raison d’être inquiet : début septembre 2009, la police de Makhatchkala appuyée par des agents du Service fédéral de sécurité de Russie (FSB – Direction du Daghestan) ont arrêté un groupe de femmes soupçonnées de projeter un attentat suicide dans l’un des magasins de la ville de la côte occidentale de la Mer Caspienne.

Comme pour la majeure partie de la région caucasienne, l’islam natif du Daghestan est de la branche soufie (pour comprendre ce qu’est le soufisme, voir ici) depuis des siècles. Ces dernières années, on a observé des tensions entre des écoles soufies locales et des missionnaires wahhabites (originaires des monarchies pétrolières du Golfe persique, toutes inféodées à l’hyperpuissance US) venus dans la région pour mener à bien des conversions. Progressivement, depuis les guerres de Tchétchénie, des bandes armées islamistes, qui n’hésitent plus à se mêler aux divers trafics d’armes et de drogue qui transitent par le Caucase, se sont constituées. Les « volontaires daguestanais » qui ont combattu en Tchétchénie sont actuellement estimés à plusieurs milliers, peut-être 5 ou 6.000, la plupart ayant repris du service au sein de l’actuelle « rébellion » sous le dénominatif de « Sharia Jamaat ». Selon les chiffres officiels, en 2000, on estimait à 25.000 le nombre de salafistes dans la république ; mais deux ans plus tard, ce chiffre a soudainement baissé à 800, Moscou cherchant vraisemblablement à montrer une certaine réussite de sa lutte contre ce type de radicalisme (Daghestan News Agency, 5 septembre 2005).

Sharia Jammat, structure clandestine de type terroriste a été créée par Rasul Makasharipov suite de la destruction de son groupe de combat salafiste en Tchétchénie, Dzhennet (en arabe : le Paradis). Makasharipov a été tué au cours d’un affrontement avec les troupes russes, le 6 juillet 2005. Son successeur, Rappani Khalilov a repris en main Shariat Jamaat dans le sud-est de la Tchétchénie et les régions montagneuses de l’ouest du Daghestan. À son tour, Khalilov a été abattu le 17 septembre 2007 et remplacé par Dokka Umarov. Selon le site Kavkaz Center, le 1er octobre 2007, Khalilov a été remplacé par son adjoint, Abdul-Madzhid, Umarov devant le chef opérationnel de la « rébellion « daghestanaise. Abdul-Madzhid, vétéran de la seconde guerre de Tchétchénie où il a combattu dans les unités de mudjahidin d’Aslan Maskhadov et Ibn al-Khattab, a rejoint en 2005 Sharia Jamaat. Il est devenu un proche de Rappani Khalilov, ce qui lui a permis de gagner en notoriété dans les rangs islamistes en tant que chef charismatique et expert dans la guerre d’embuscade. L’« émir » Abdul-Madzhid a été éliminé le 8 septembre 2008 par des commandos spéciaux russes du FSB (Spetsnaz Grupa) dans le sud du Daghestan, dans la foulée de l’éradication du groupe de Chamil Bassaïev, le redoutable chef islamiste tchétchène tué le 10 juillet 2006 en Ingouchie. Abdul-Madzhid a été remplacé le 12 décembre, sur ordre de Dokka Umarov le « Commandant du Daghestan » (lié au Front caucasien fondé par le séparatiste islamiste Abdul-Khalim Saïdoullaïev, tué en juin 2006), par Omar Sheikhulayev qui a aussitôt pris la tête de Sharia Jamaat, avant d’être tué à son tour le 5 février 2009 par des commandos spéciaux russes dans une banlieue de Makachkala.

Selon des sources russes, il y aurait de nombreux « volontaires » étrangers dans les rangs de l’organisation terroriste salafiste, environ un quart de l’effectif total, vraisemblablement des cadres et experts de la guérilla. Le 31 août dernier, les forces russes ont abattu un Algérien**, connu sous le nom de « docteur Mohammed », à Mutsalaul près de Khasvyurt. Selon le Service fédéral de sécurité (FSB), il était le « coordinateur au Daghestan » pour Al-Qaïda. Toutefois, il n’y a eu aucune preuve matérielle qu’Al-Qaïda finance la récente recrudescence d’actes de terrorisme, le « docteur Mohammed » devant vraisemblablement chercher à établir des liens avec les groupes islamistes locaux.

Contrairement à la Tchétchénie, le Daghestan n’a pas de montagnes recouvertes de forêts importantes dans lesquelles de petites unités de combattants peuvent aisément se cacher. Aussi, les insurgés sont donc forcés de se camoufler dans les zones habitées, ce qui sous-entend que l’attitude des populations locales à leur égard est fondamentale, étant donné que ces islamistes deviennent de fait très faciles à identifier. C’est ce qui explique en partie la valse des chefs de guerre depuis quelques années à la tête de Sharia Jamaat.

Constituée en cellules autonomes et quasi indépendantes, l’organisation salafiste comprendrait des groupes particulièrement actifs qui ont pris des noms différents tout en restant sous son autorité : « Dzhundullah » (Les guerriers d’Allah) à Khasavyurt, « Seifullah » (L’épée d’Allah) à Buinaksk et « Yasin » à Makhatchkala.

La plupart des cibles de l’organisation terroriste sont généralement les organes de « répression » (police locale, FSB, MVD, GRU…), les fonctionnaires, les symboles du pouvoir, les services judiciaires, mais aussi ce qu’elle désigne comme des « infidèles » du Conseil spirituel des musulmans du Daghestan, l’organe officiel de musulmans daghestanais, sans oublier les chrétiens (moins de 125.000 âmes), l’Église orthodoxe russe et les « juifs des montagnes » (moins de 1.400 individus).

Dans la nuit du 20 au 21 septembre dernier, un sérieux accrochage entre un détachement des Mudjahidin-Ansar (composante indirecte de Sharia Jamaat) et des gardes frontière azerbaïdjanais, fait désormais craindre à Moscou une extension du conflit dans les semaines à venir, d’autant que le communiqué de l’organisation terroriste évoque une instrumentalisation des minorités ethniques lezghies, avares et tsakhoures (www.1news.az, 20 septembre 2009). Aussi, le gouvernement russe apparaît dès lors particulièrement préoccupé par la situation de cette république dont la position géostratégique sur la Caspienne, et le pétrole de Bakou, voisine de l’Azerbaïdjan et la Géorgie, est hautement sensible.

http://www.nationspresse.info/?p=58941
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Message par Sphinx Jeu 1 Oct - 23:57

Canada: un homme d'origine marocaine reconnu coupable d'accusations de terrorisme

Un homme d'origine marocaine qui vit au Québec depuis 2003 a été reconnu coupable jeudi d'implication dans un complot visant à commettre des attentats en Allemagne et en Autriche afin d'obtenir le retrait de leurs soldats de l'Afghanistan.

Saïd Namouh est passible de la réclusion à perpétuité. L'homme âgé de 36 ans a été reconnu coupable des quatre chefs d'inculpation qui pesaient contre lui. Il était accusé d'implication dans un complot visant à faire sauter un engin explosif à Vienne, d'avoir participé à un acte terroriste, d'avoir facilité un tel acte et d'extorsion pour le compte d'un groupe terroriste.

Le juge Claude Leblond, de la Cour du Québec, n'a pas fait lecture de son jugement, l'avocat de Namouh s'étant présenté devant le tribunal avec 45 minutes de retard. Il a simplement lu sa conclusion, selon laquelle le Global Islamic Media Front (GIMF) est une organisation terroriste. Le GIMF est un groupe considéré par les autorités comme étant impliqué dans la propagande et le recrutement pour le djihad et est présenté comme un outil médiatique d'Al-Qaïda.

La Couronne avait soutenu que Namouh était un membre actif du GIMF, une théorie appuyée par Rita Katz, une experte américaine appelée à témoigner.

Namouh a été arrêté en septembre 2007 au Québec pour son rôle présumé dans les menaces proférées sur une vidéo diffusée sur Internet en mars dernier. L'enregistrement avertissait l'Allemagne et l'Autriche que des attentats pourraient être commis sur leur sol si les deux pays ne retiraient pas leurs soldats d'Afghanistan. L'Allemagne compte quelque 3.000 hommes servant dans le cadre de la force de l'OTAN en Afghanistan, mais l'Autriche n'y a envoyé que quatre officiers de liaison.

Des enquêteurs de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) ont par la suite découvert des dizaines de vidéos et d'autre matériel de propagande dans l'ordinateur de Namouh.

L'ordinateur contenait également des centaines de pages de transcriptions de discussions tenues sur des sites et des forums de discussion, qui révélaient que Namouh était un membre actif des forums sur le djihad.

Saïd Namouh était soupçonné d'avoir passé d'innombrables heures à créer, distribuer et redistribuer de nombreuses vidéos de propagande, qui contenaient notamment des images des décès de soldats occidentaux et d'attentats-suicide à la bombe.

http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/international/ameriques/20091001.FAP6166/ameriques/
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Message par Sphinx Lun 5 Oct - 22:50

Des "suppositoires explosifs" : l'avertissement d’Europol

The concealment of Improvisded Explosive Devices in rectal cavities", soit "la dissimulation d’engins explosifs improvisés dans un rectum" : c’est un document de dix pages, en date du 18 septembre, et diffusé à l’ensemble des services de police européens. Son auteur ? Le très sérieux SC5, l’Unité de contre terrorisme d’Europol, l’office de police criminelle intergouvernemental à l’échelle de l’Union européenne.

Ce rapport, qu’Europe 1 s’est procuré, revient en détail sur l’attentat d’un genre nouveau, perpétré le 27 août dernier, à Djeddah, en Arabie Saoudite, par Al-Qaïda. Ses conclusions sont inquiétantes : "les mesures de sécurité aéroportuaires actuelles ne sont pas capables de détecter le transport d’une bombe" dans le corps humain, peut-on y lire.

Retour sur les faits : le 27 août dernier, à Djeddah, le grand patron saoudien de la lutte anti-terroriste échappe miraculeusement à un attentat suicide au cœur de son palais. Cette "opération sophistiquée" a été conçue de manière à déjouer "tous les contrôles de sécurité", pourtant sévères, autour du prince Muhammad bin Nayef, affirme aussitôt Al-Qaïda, qui revendique l’attaque.

Le jeune kamikaze, Abdullah Hassan Talea Asiri, a subi plusieurs contrôles de sécurité : il a réussi à faire passer sa bombe sous les portiques de détections de deux aéroports avant d’être admis dans l’antichambre du vice-ministre de l’Intérieur. Là, il a attendu une trentaine d’heures au milieu de ses gardes du corps, après avoir été très sérieusement fouillé.

Les enquêteurs ont, au départ, une seule certitude : considéré par les services spécialisés comme un radical islamiste particulièrement dangereux, qui prétendait vouloir négocier son ralliement dans le cadre d’un programme de réinsertion organisé par les autorités saoudiennes, Abdullah Hassan Talea Asiri ne portait pas de ceinture ou de gilet d’explosifs avant d’être introduit dans le bureau ministériel.

D’où cette hypothèse, émise par les experts en police scientifique : le kamikaze a dissimulé dans son rectum un engin artisanal à détonateur radiocommandé.

> Lire l’intégralité du rapport au format PDF (Europe 1 a volontairement masqué les clichés les plus insoutenables)

Ce rapport a eu des conséquences en France, comme l’a révélé Le Figaro, lundi : le Service de coopération technique internationale de police (Sctip), la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), puis la direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), ont alerté l'Unité de coordination de lutte antiterroriste (UCLAT).

Cette unité a ensuite diffusé une note aux différents services de police et de gendarmerie français, les appelant à "la vigilance" sur cette éventualité. Ses arguments sont rigoureusement identiques aux conclusions d’Europol : il "n'existe pas de méthode infaillible pour détecter les explosifs", y écrivent les services français.


http://www.europe1.fr/Info/Actualite-France/Societe/Des-suppositoires-explosifs-l-avertissement-d-Europol/(gid)/246553
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Personne à contacter Re: Guerre contre Al-Qaïda

Message par Sphinx Mer 21 Oct - 0:37

Arrestation en Bretagne de deux membre d'ETA

Deux membres présumés d'ETA ont été arrêtés sans difficultés hier dans les rue de Carnac en Bretagne

Un homme et sa compagne ont été arrêtés hier dans une rue de Carnac alors qu'il s'apprêtaient à monter en voiture. Selon des sources policières ils étaient "filés" depuis un certain temps.

D'après une source de la lutte antiterroriste espagnole l'homme arrêté, Aitor Elizaran, est considéré

comme "codirigeant de l'appareil politique" de l'organisation séparatiste basque ETA.


http://www.fenetreeurope.com/php/page.php?section=actu&id=15653
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Personne à contacter Re: Guerre contre Al-Qaïda

Message par Sphinx Mer 18 Nov - 0:13

Un physicien accusé de terrorisme visait les chasseurs

Un ingénieur français arrêté début octobre en France et soupçonné de vouloir commettre des attentats, envisageait de s'en prendre à des chasseurs alpins, une unité d'élite de l'armée française qui a opéré en Afghanistan, a-t-on appris mardi de source policière.

Agé de 32 ans, Adlène Hicheur avait été interpellé en Isère le 8 octobre, puis avait été inculpé et écroué le 12 pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste", pour des liens présumés avec Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

Selon le journal Dauphiné Libéré, qui a révélé mardi les nouveaux éléments de l'enquête, "le physicien aurait voulu, selon les services de renseignement, s'en prendre à l'armée française, en projetant de commettre un attentat sur le site du 27e bataillon des chasseurs alpins (BCA) qui a envoyé, courant 2008, trois compagnies en Afghanistan".

C'est dans le cadre d'une enquête sur une filière présumée de jihadistes vers l'Afghanistan opérant notamment via un site internet de propagande dont le siège est en Belgique, Minbar (Tribune), que des échanges via l'internet entre le physicien et un membre de l'Aqmi avaient été repérés, selon une source judiciaire. (belga)

http://www.7sur7.be
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Personne à contacter Re: Guerre contre Al-Qaïda

Message par Sphinx Sam 2 Jan - 23:42

USA, Transports, Les attentats et les menaces font toujours peur

USA, Transports, Les attentats et les menaces font toujours peur – La peur du terrorisme plane sur les États-Unis – liberation.fr – Par Alexandra Geneste NEW YORK – Analyse : Vendredi, un Nigérian se réclamant d’Al-Qaeda a voulu faire exploser un Airbus à l’approche de Detroit. C’est la 13e tentative d’attentat relevée sur le sol américain en 2009, année record. L’attentat déjoué la nuit de Noël contre un Airbus A330 de la Northwest Airlines vient clore une année noire en matière de menaces terroristes aux Etats-Unis. Huit ans après les attentats du 11 Septembre 2001, l’Amérique n’en finit plus d’être hantée par les démons du terrorisme islamiste. A peine arrêté, le jeune Nigérian de 23 ans, qui a tenté de faire sauter l’avion avec ses 278 passagers et 11 membres d’équipage, se clamait d’Al-Qaeda. C’est la 13e fois depuis janvier qu’une tentative d’attentat est déjouée ou ratée sur le «sol» américain, un record depuis 2001. Les autres années, le pays était trois fois moins exposé aux menaces terroristes, selon les analystes de la Rand Corporation. Le think tank californien comptabilise sous cette appellation tous les complots, les réseaux de recrutement terroriste vers des pays étrangers et les folies meurtrières d’hommes passés seuls à l’acte. Ces 13 menaces sérieuses recensées en 2009 ont toutes, d’une manière ou d’une autre, sans pour autant être connectées, un rapport avec l’islamisme. «Suspicieux». Mais gare aux conclusions hâtives, prévient un ancien directeur adjoint du FBI, dans le Time Magazine. Pour Danny Coulson, ce navrant record s’explique en partie par la plus grande capacité qu’ont aujourd’hui les services de renseignements pour déjouer des complots, les Américains étant plus en alerte sur les dangers et de plus en plus nombreux à «appeler la police ou le FBI dès qu’ils perçoivent quelque chose de suspicieux». En clair, la culture du «Big Brother is watching you» est loin d’être passée de mode. C’est ainsi que les activités suspectes d’étudiants bien sous tous rapports de la Carlson Management School, dans le Minnesota, ont éveillé les soupçons et permis de démanteler en novembre un réseau de recrutement. Huit Américains d’origine somalienne qui organisaient le voyage de jeunes gens vers la Somalie afin de combattre aux côtés des Shebab, les rebelles islamistes qualifiés de terroristes par le département d’Etat, ont été inculpés pour «soutien matériel au terrorisme» et «parjure». Sept d’entre eux restent en fuite. La Somalie et le Yémen sont les deux pays qu’Obama, au début du mois, a promis de surveiller de très près. En annonçant le déploiement de 30.000 soldats supplémentaires en Afghanistan, le Président a appelé à «faire face» aux terroristes partout, en particulier dans ces «régions en désordre». Selon un document fédéral cité par les médias, le Nigérian Umar Farouk Abdulmutallab arrêté à Detroit aurait déclaré agir au nom du réseau d’Oussama ben Laden et être allé chercher matériel et instructions au Yémen. Imam radical. Dans le camp républicain, les spéculations vont bon train. Le parlementaire Pete Hoekstra, qui siège à la commission du renseignement de la Chambre des représentants, a d’emblée suggéré un possible lien entre ce fils d’un riche banquier et un imam radical américano-yéménite affilié à Al-Qaeda. Ce prédicateur musulman est déjà soupçonné d’avoir influencé le soldat d’origine palestinienne qui, en novembre, a tué 13 de ses camarades sur la base de Fort Hood, au Texas. Anwar al-Aulaqi figure sur la liste des membres d’Al-Qaeda à abattre au Yémen et s’est récemment vanté sur la chaîne Al-Jezira d’avoir, en 2008, évoqué avec l’officier psychiatre, le meurtre d’Américains. A l’écouter, Nidal Hasan lui aurait demandé par courriel dès décembre 2008 si le fait de tuer des soldats américains était en accord avec la loi islamique. «La question qui devra être soulevée est la suivante : “Est-ce que cet imam au Yémen a été suffisamment influent pour convaincre des gens d’attaquer de nouveau les Etats-Unis ?”» interroge Pete Hoekstra. D’autres élus américains, soucieux de l’efficacité des mesures de sécurité aérienne, ont annoncé la tenue en janvier d’auditions au sujet de l’attentat raté de Detroit. Ils s’inquiètent que le suspect ait pu embarquer avec des explosifs dissimulés sur lui. Le président de la commission sur la sécurité intérieure à la Chambre des représentants, Bennie Thompson, a précisé que «l’acte terroriste en question, qu’il soit ou non lié à Al-Qaeda, et la réponse à y apporter» seront au centre des discussions. Hasard ou non du calendrier, 34 membres présumés d’Al-Qaeda auraient été tués jeudi dans des frappes aériennes menées par les forces de sécurité yéménites, avec la bénédiction de Washington. Selon le New York Times, Obama avait donné son feu vert aux raids et deux missiles de croisière américains ont été tirés depuis des navires de US Army contre des bases du réseau islamiste. Le Pentagone a récemment confirmé avoir fourni près de 70 millions de dollars (48,6 millions d’euros) d’aide militaire au Yémen en 2009, dans le but de frapper la nébuleuse islamiste. Ce qui n’a pas empêché le coup de gueule, hier, du sénateur indépendant Joe Lieberman, le «faucon» de la gauche américaine. Le président de la commission de la sécurité intérieure du Sénat a estimé que le Yémen pourrait devenir le «terrain de la prochaine guerre américaine à l’étranger si Washington n’entreprend aucune action préventive pour y déloger les intérêts d’Al-Qaeda». L’Amérique a connu des fêtes de fin d’année plus sereines. Apaisement. Soucieux de ne pas aggraver la tension provoquée par l’attentat raté de Detroit, Obama n’a modifié en rien ses plans pour les prochains jours. C’est depuis Hawaii, où il passe ses vacances en famille, que le Président a ordonné un renforcement de la sécurité aérienne et la révision des listes des suspects à surveiller dans les aéroports. A Washington, la ministre de la Sécurité intérieure s’est fait le relais de cette stratégie de l’apaisement. Janet Napolitano affirme ainsi qu’il n’y a «aucune indication» à ce stade permettant de démontrer l’existence d’un complot «plus large, mais l’enquête continue».

http://www.tritz2.org
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Personne à contacter Re: Guerre contre Al-Qaïda

Message par Syfou Mer 13 Jan - 1:32

La guerre risquée des drones américains

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Faute de pouvoir agir à sa guise au Pakistan comme en Afghanistan, où ils comptent plus de 70.000 soldats, les Etats-Unis ont opté ces dernières années pour cette stratégie indirecte, qu'ils ne reconnaissent pas officiellement.

Cette méthode a vu le jour en 2004 mais s'intensifie depuis l'été 2008.

Plus de 70 bombardements ont été recensés depuis août 2008, faisant près de 700 morts, et le rythme s'est accéléré ces dernières semaines. Ces tirs auraient tué 15 hauts responsables d'Al-Qaïda ou affiliés, dont le très craint chef du Mouvement des talibans du Pakistan (TTP), Baitullah Mehsud, en août dernier, et 16 commandants intermédiaires depuis janvier 2008, selon le Long War Journal, un site internet américain spécialisé dans le renseignement.

Mais le TTP, qui a juré de venger son ancien leader, n'a jamais autant tué que depuis sa mort, en multipliant les attentats suicide meurtriers. Constat que confirme Ben Venzke, directeur de l'IntelCenter, un institut d'étude privé travaillant avec les services de renseignement américains et européens: "Je ne pense pas que le TTP ait été affaibli du tout" par les tirs de drones.

Le sentiment anti-américain attisé

Ces tirs attisent par ailleurs le sentiment anti-américain, déjà très répandu au sein de la population, et la volonté de revanche des tribus visées. Et ils semblent contribuer à resserrer les liens entre islamistes des deux côtés de la poreuse frontière, comme le prouve la participation du TTP, qui n'avait jusqu'ici revendiqué que des attentats au Pakistan, à l'attentat suicide contre la CIA le 30 décembre à Khost, dans le sud-est de l'Afghanistan.

Al-Qaïda comme le kamikaze, le Jordanien Humam Khalil Abu-Mulal al-Balawi, ont affirmé avoir voulu ainsi venger la mort de Baitullah Mehsud.

"Ils (les Etats-Unis) multiplient les attaques de drones contre des rebelles locaux, qui ne sont pas encore une menace contre l'Amérique, mais qui pourraient bien le devenir dans le futur", estime l'analyste pakistanais Rahimullah Yusufzai, spécialiste des zones tribales. Même Lisa Curtis, chercheuse au très conservateur institut d'étude américain Heritage Foundation, estime que la stratégie des drones "nourrit à long terme l'anti-américanisme au Pakistan".

Dans le Waziristan du Nord, fief rebelle frappé par 22 des 24 derniers bombardement de drones, les familles vivent dans l'angoisse d'un tir de missile soudain qui anéantirait leur maison, et elles avec, a raconté par téléphone un commerçant de la ville de Mir Ali.

En réaction, le très impopulaire président pakistanais Asif Ali Zardari, a une nouvelle fois protesté la semaine dernière contre les tirs de drones, qui minent selon lui le consensus national contre les islamistes.

Mais dans un contexte de crainte renouvelée d'attaques d'Al-Qaïda après la tentative d'attentat dans un avion à Noël aux Etats-Unis, Washington compte plus que jamais sur cette tactique.

Drone de surveillance, drone de combat

Un drone, "faux bourdon" en anglais ou UAV pour Unmanned Aerial Vehicle, est un aéronef sans pilote humain à bord. Il emporte une charge utile destinée, le plus souvent, à des missions de type surveillance, renseignement etc.

Synonyme: gnoptère (grec: gnosis, "intelligence" et "pteron", aile).

La taille et la masse, de quelques kilogrammes à plusieurs tonnes, sont fonction des capacités opérationnelles recherchées. Le pilotage automatique ou à partir du sol permet d'envisager des vols de très longue durée, plusieurs dizaines d'heures. Certains missiles non balistiques, en particulier les missiles de croisière, ont l'apparence, sur le plan

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Un drone de combat, en anglais UCAV : Unmanned Combat Air Vehicle, est un type particulier de drone équipé de matériel d'observation et/ou d'armements divers. Il est programmé pour suivre un trajet et atteindre un objectif avec une grande autonomie, sans intervention humaine.

Les lois de la guerre
La plupart des pays respectent les lois de la guerre, telles que la Convention de Genève. Ces lois définissent la conduite à tenir en cas de guerre et précisent ce qu'est un combattant. Leur objectif est de limiter les dommages collatéraux avec une bonne identification des cibles. Ainsi que de bien différencier combattants et non-combattants. Dans ce cadre, l'usage d'armements totalement automatisés est problématique, car il n'est pas possible de trouver une personne responsable. Dans tous les cas, l'ouverture du feu doit être autorisée par un contrôleur humain. Selon les lois de la guerre, ce contrôleur sera considéré comme un combattant, même s'il s'agit d'une personne civile, ce que permet la technologie. Il est donc préférable que ce contrôleur appartienne à l'armée qui comprend et accepte son rôle et les risques correspondants.


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Message par Syfou Ven 19 Mar - 15:05

Un chef d’Al Qaida en Tchétchénie tué au cours d’une opération spéciale

Des combats dans le sud de la Tchétchénie.
Une opération spéciale qui dure depuis deux jours déjà. Bilan : trois policiers et six rebelles présumés tués.

Mais surtout parmi ces victimes : Abou Khaled considéré comme un chef d’Al Qaida et dont le corps est étendu là au pied du Président tchétchène, Ramzan Kadyrov.
Selon le Ministre de l’intérieur, Abou Khaled est un représentant de la nébuleuse terroriste dans le pays et “cela fait 15 ans qu’il est ici. C’est un idéologue et un support financier des terroristes en Tchétchénie”, ajoute-t-il.

L’homme originaire du Moyen-Orient est présenté par les autorités tchétchènes comme un entraineur technique et psychologique. Bref il s’agit là d’une importante prise pour elles.
Mais l’opération n’est pas terminée.
Une vingtaine d’hommes armés sont toujours recherchés dans les montagnes environnantes.
Parmi eux, deux autres terroristes arabes, liés à Al Qaida.

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Message par Sphinx Ven 19 Mar - 23:33

Al-Qaïda souffre des attaques de drones mais s'adapte sans cesser d'agir

La multiplication des attaques de drones américains en Irak ou dans les zones tribales pakistanaises force Al Qaïda à adapter ses tactiques mais ne semble pas l'empêcher d'agir, estiment témoins et analystes.
Les raids meurtriers de ces avions sans pilotes, armés de missiles et télécommandés depuis les Etats-Unis, sont devenus la hantise des jihadistes cachés dans les déserts irakiens ou dans les régions montagneuses aux confins du Pakistan et de l'Afghanistan.
Dans les zones tribales pakistanaises, une centaine d'attaques en un an et demi (dont plus de 20 depuis début 2010) ont tué des centaines de militants, mais aussi, selon des responsables militaires pakistanais, de nombreux civils.
Ces attaques "représentent l'opération la plus agressive dans laquelle la CIA a été impliquée de toute son histoire", a assuré mercredi dans le Washington Post le directeur de la centrale américaine, Leon Panetta.
"Ces opérations empêchent sérieusement Al Qaïda de fonctionner", a-t-il ajouté. "Tous nos renseignements concordent: il leur est très difficile de maintenir un système de commandement (...) Nous les avons mis en déroute".
Sur internet et lors d'interrogatoires devant des juges occidentaux, des jihadistes ont évoqué la peur que leur inspire cet ennemi invisible et implacable.
"Ils peuvent suivre nos mouvements et prendre des photos de jour comme de nuit", avertissait récemment, dans une vidéo mise en ligne, un membre d'Al Qaïda en Irak.
Des volontaires occidentaux arrêtés ont confié que les entraînements se faisaient désormais par petits groupes, rarement plus de dix, que les consignes étaient de rester au maximum à l'intérieur et de se méfier de tout le monde, par crainte des espions.
Enlevé et détenu pendant sept mois en Afghanistan et au Pakistan, le journaliste du New York Times David Rohde a raconté "la présence terrifiante des drones".
"Nous pouvions les entendre tourner au-dessus de nos têtes pendant des heures", a-t-il écrit dans le récit de sa captivité. "Ce ne sont que des points dans le ciel, mais leurs missiles portent à des kilomètres. Nous savions que nous pouvions être immolés à tout instant".
"Ces raids rendaient les Taliban paranoïaques", ajoute-t-il. "Ils croyaient qu'un réseau d'indicateurs guidaient les missiles. Des civils innocents étaient rassemblés, accusés d'être des espions et exécutés".
L'expert américain Peter Bergen, qui étudie au sein de la New America Foundation l'impact de la "guerre des drones" (www.newamerica.net/drones), estime "qu'il faut être idiot, si vous êtes un membre d'Al Qaïda, pour rester à attendre dans les zones tribales d'être rattrapé par un missile Hellfire".
"Ces zones sûres ne le sont plus. Nous pouvons raisonnablement penser qu'il y a eu (pour les membres d'Al Qaïda) un mouvement de retour vers les grandes villes", ajoute-t-il, en rappelant que les derniers gros poissons capturés l'ont été à Karachi, la mégapole du sud du Pakistan.
Mais, même s'il subissent des pertes, les hommes d'Al Qaïda et les talibans pakistanais ont prouvé qu'ils savaient s'adapter.
En deux ans et demi, les talibans pakistanais, qui ont fait allégeance à Al Qaïda, ont été à l'origine d'une vague de plus de 360 attentats suicide et d'attaques commando qui ont tué plus de 3.100 personnes dans tout le pays.
"La campagne des drones a tué un nombre important de chefs et de soldats jihadistes", écrivent Peter Bergen et Katherine Tiedermann dans un rapport de février, intitulé "L'année des drones", "mais ces pertes ont clairement été absorbées".
"Et l'extension de ce programme n'a pas empêché Al Qaïda et ses alliés de continuer à entraîner des recrues occidentales".
Ainsi l'Afghan vivant aux Etats-Unis Najibullah Zazi, accusé d'avoir préparé des attentats dans le métro de New York, a-t-il été formé en été 2008 au maniement des armes et des explosifs, malgré la menace des drones.

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