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Russie : guerre contre le terrorisme
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algeriedrs :: Zones de conflits dans le monde :: Conflits, tensions, guerre et terrorisme :: Crises, tensions, troubles et guerres civiles
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Russie : guerre contre le terrorisme
Vladimir Poutine et Dmitri Medvedev font assaut de fermeté contre les terroristes
Le président et le premier ministre russes multiplient les déclarations offensives contre les auteurs des attentats du métro de Moscou qui ont fait 39 victimes le 29 mars
Au moment des attentats contre le métro de Moscou, au cours desquels 39 personnes ont trouvé la mort lundi 29 mars, Vladimir Poutine était en déplacement à Krasnoyarsk, en Sibérie. Prévenu d’urgence, « il était visiblement hors de lui… », raconte à La Croix un journaliste russe qui accompagnait le premier ministre.
Le chef du gouvernement est aussitôt rentré à Moscou. « Les attentats du 29 mars l’ont touché directement et personnellement », ajoute un autre journaliste présent.
La Loubianka, un site symbolique
Les deux bombes sont d’autant plus un affront à l’ex-chef du Kremlin, devenu premier ministre de Russie, que la première explosion a eu lieu sous Loubianka, le siège historique du KGB et des services secrets.
Un site hautement symbolique, car Vladimir Poutine, ex-espion transformé en dirigeant politique, est lui-même issu des services spéciaux. Dans les années 1990, il dirigeait le FSB, l’un des héritiers du KGB. Au pouvoir, il a utilisé les services spéciaux dans sa lutte contre les militants séparatistes en Tchétchénie et dans le Caucase.
Mais, dans l’histoire des attentats en Russie, l’ombre des services secrets est toujours présente. Derrière plusieurs des dernières attaques, explosions ou prises d’otages, s’est en effet retrouvé le soupçon d’une intervention plus ou moins directe du FSB, et d’une manipulation politique en coulisses.
Le premier ministre Poutine en première ligne
C’est le président Dmitri Medvedev que les Russes ont vu gérer l’urgence dans les heures qui ont suivi les attentats. Mais paradoxalement, cet échec pour Vladimir Poutine pourrait signifier désormais le renforcement de ses pouvoirs dans le tandem qu’il forme depuis deux ans avec son successeur au Kremlin.
« D’une certaine manière, les attentats bénéficient à Poutine alors que Medvedev, garant de la sécurité de la nation, va être critiqué pour son inefficacité, analyse le politologue Evguenï Volk. Le président a une marge de manœuvre limitée car il ne dispose pas de ses propres réseaux pour nommer de nouveaux responsables aux postes clés de la sécurité, tous contrôlés par des proches de Poutine.»
« Le premier ministre, lui, va pouvoir profiter des circonstances pour prendre de nouvelles politiques sécuritaires et intensifier les mesures répressives contre l’opposition. Cela intervient à un moment où Dmitri Medvedev obtenait ses premiers réels résultats sur la scène internationale, notamment avec la signature prochaine d’un nouvel accord de réduction des armements avec les États-Unis. Vladimir Poutine, en charge de la politique au quotidien, avait plus de mal à montrer des résultats concrets… », ajoute Evguenï Volk.
La modernisation de l'économie au second plan
La modernisation de l’économie, priorité de Dmitri Medvedev, pourrait se retrouver au second plan. Et être remplacée par la sécurité et la lutte contre le terrorisme, sujets chers à Vladimir Poutine. « Mais cela ne serait qu’un changement de façade de l’agenda politique, prévient la politologue Lilia Shev tsova.
La diversification de l’économie, même avec le projet de la future ‘‘Silicon Valley’’ russe, n’existe pour le moment que dans les mots, pour séduire en Russie et à l’étranger. Ce n’est pas la priorité de Medvedev mais celle du duo Medvedev-Poutine qui, hier comme aujourd’hui, ont un seul et même agenda politique », insiste Lilia Shevtsova. Elle reste sceptique sur les possibles tensions entre les deux hommes.
Le tandem Medvedev-Poutine toujours uni
Dans le Caucase, «l’unité entre les deux hommes devrait pareillement se poursuivre », assure Alexeï Malachenko, expert du Caucase. « Vladimir Poutine se chargera des questions de sécurité. Dmitri Medvedev, autour duquel une équipe se constitue peu à peu, continuera parallèlement d’activer le processus de développement économique, indispensable pour sortir le Caucase du cycle de violences.»
Derrière cette répartition des tâches, chacun aura son rôle et son vocabulaire. Mais pour le moment, la première priorité reste la même : « Trouver les organisateurs des attentats et les éliminer tous », a prévenu Dmitri Medvedev qui, habituel fervent défenseur du système judiciaire, a cette fois repris le registre de Vladimir Poutine. Celui-ci avait un jour promis de « buter les terroristes jusque dans les chiottes ». Hier, il a sommé les forces de l’ordre de « curer les égouts » à la recherche des auteurs des attentats.
Benjamin QUÉNELLE, à MOSCOU
Le président et le premier ministre russes multiplient les déclarations offensives contre les auteurs des attentats du métro de Moscou qui ont fait 39 victimes le 29 mars
Au moment des attentats contre le métro de Moscou, au cours desquels 39 personnes ont trouvé la mort lundi 29 mars, Vladimir Poutine était en déplacement à Krasnoyarsk, en Sibérie. Prévenu d’urgence, « il était visiblement hors de lui… », raconte à La Croix un journaliste russe qui accompagnait le premier ministre.
Le chef du gouvernement est aussitôt rentré à Moscou. « Les attentats du 29 mars l’ont touché directement et personnellement », ajoute un autre journaliste présent.
La Loubianka, un site symbolique
Les deux bombes sont d’autant plus un affront à l’ex-chef du Kremlin, devenu premier ministre de Russie, que la première explosion a eu lieu sous Loubianka, le siège historique du KGB et des services secrets.
Un site hautement symbolique, car Vladimir Poutine, ex-espion transformé en dirigeant politique, est lui-même issu des services spéciaux. Dans les années 1990, il dirigeait le FSB, l’un des héritiers du KGB. Au pouvoir, il a utilisé les services spéciaux dans sa lutte contre les militants séparatistes en Tchétchénie et dans le Caucase.
Mais, dans l’histoire des attentats en Russie, l’ombre des services secrets est toujours présente. Derrière plusieurs des dernières attaques, explosions ou prises d’otages, s’est en effet retrouvé le soupçon d’une intervention plus ou moins directe du FSB, et d’une manipulation politique en coulisses.
Le premier ministre Poutine en première ligne
C’est le président Dmitri Medvedev que les Russes ont vu gérer l’urgence dans les heures qui ont suivi les attentats. Mais paradoxalement, cet échec pour Vladimir Poutine pourrait signifier désormais le renforcement de ses pouvoirs dans le tandem qu’il forme depuis deux ans avec son successeur au Kremlin.
« D’une certaine manière, les attentats bénéficient à Poutine alors que Medvedev, garant de la sécurité de la nation, va être critiqué pour son inefficacité, analyse le politologue Evguenï Volk. Le président a une marge de manœuvre limitée car il ne dispose pas de ses propres réseaux pour nommer de nouveaux responsables aux postes clés de la sécurité, tous contrôlés par des proches de Poutine.»
« Le premier ministre, lui, va pouvoir profiter des circonstances pour prendre de nouvelles politiques sécuritaires et intensifier les mesures répressives contre l’opposition. Cela intervient à un moment où Dmitri Medvedev obtenait ses premiers réels résultats sur la scène internationale, notamment avec la signature prochaine d’un nouvel accord de réduction des armements avec les États-Unis. Vladimir Poutine, en charge de la politique au quotidien, avait plus de mal à montrer des résultats concrets… », ajoute Evguenï Volk.
La modernisation de l'économie au second plan
La modernisation de l’économie, priorité de Dmitri Medvedev, pourrait se retrouver au second plan. Et être remplacée par la sécurité et la lutte contre le terrorisme, sujets chers à Vladimir Poutine. « Mais cela ne serait qu’un changement de façade de l’agenda politique, prévient la politologue Lilia Shev tsova.
La diversification de l’économie, même avec le projet de la future ‘‘Silicon Valley’’ russe, n’existe pour le moment que dans les mots, pour séduire en Russie et à l’étranger. Ce n’est pas la priorité de Medvedev mais celle du duo Medvedev-Poutine qui, hier comme aujourd’hui, ont un seul et même agenda politique », insiste Lilia Shevtsova. Elle reste sceptique sur les possibles tensions entre les deux hommes.
Le tandem Medvedev-Poutine toujours uni
Dans le Caucase, «l’unité entre les deux hommes devrait pareillement se poursuivre », assure Alexeï Malachenko, expert du Caucase. « Vladimir Poutine se chargera des questions de sécurité. Dmitri Medvedev, autour duquel une équipe se constitue peu à peu, continuera parallèlement d’activer le processus de développement économique, indispensable pour sortir le Caucase du cycle de violences.»
Derrière cette répartition des tâches, chacun aura son rôle et son vocabulaire. Mais pour le moment, la première priorité reste la même : « Trouver les organisateurs des attentats et les éliminer tous », a prévenu Dmitri Medvedev qui, habituel fervent défenseur du système judiciaire, a cette fois repris le registre de Vladimir Poutine. Celui-ci avait un jour promis de « buter les terroristes jusque dans les chiottes ». Hier, il a sommé les forces de l’ordre de « curer les égouts » à la recherche des auteurs des attentats.
Benjamin QUÉNELLE, à MOSCOU
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Humeur : Peu importe.
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Localisation : S.B.A
Re: Russie : guerre contre le terrorisme
Chronologie des principaux attentats à Moscou depuis 1999
http://fr.news.yahoo.com
2010
- 29 mars: deux attentats-suicide à 45 minutes d'intervalle dans deux stations du métro de Moscou font au moins 38 morts et des dizaines de blessés. Les services de sécurité parlent de deux femmes kamikazes et privilégient la piste de séparatistes du Caucase.
2009
- 27 novembre: une explosion provoque le déraillement du train Nevski Express reliant Moscou à Saint-Pétersbourg, faisant 26 morts. L'attentat est revendiqué par le dirigeant tchétchène Dokou Oumarov.
2006
- 21 août: un attentat fait 14 morts sur le marché Tcherkizovski de Moscou, où travaillent de nombreux marchands d'Asie ou du Caucase.
2004
- 31 août: une kamikaze qui se fait exploser près d'une station de métro de Moscou tue au moins dix personnes et en blesse une cinquantaine.
- 6 février: un attentat-suicide dans le métro de Moscou à une heure de pointe tue 41 passagers. Le kamikaze est originaire du Nord-Caucase.
2003
- 9 décembre: une kamikaze se fait exploser devant l'hôtel National de Moscou, près du Kremlin et de la place Rouge, tuant cinq passants.
- 10 juillet: un agent de sécurité russe meurt en tentant de désamorcer un engin explosif qu'une femme voulait faire exploser dans un café du centre de Moscou.
- 5 juillet: un double attentat-suicide lors d'un concert de rock à Moscou coûte la vie à 15 personnes et à deux femmes kamikazes.
2002
- du 23 au 26 octobre: un commando d'une quarantaine de Tchétchènes lourdement armés prend en otages plus de 800 personnes dans un théâtre de Moscou et menace de le faire sauter si la guerre continue en Tchétchénie. Au bout de trois jours, les forces spéciales donnent l'assaut, utilisant un gaz qui provoque la mort de 129 otages. Le chef du commando, Movsar Baraïev, et une quarantaine d'hommes et de femmes armés du commando sont tués.
2000
- 8 août: 13 personnes sont tuées par l'explosion d'une bombe dans un passage souterrain de la station de métro de la place Pouchkine, en plein centre de Moscou.
1999
- 9 septembre: une explosion ravage un immeuble de neuf étages près de Moscou, faisant au moins 93 morts.
- 13 septembre: un attentat à la bombe souffle un immeuble d'habitation, faisant au moins 118 morts.
- Pendant ce mois de septembre 1999, une vague d'attentats imputés aux séparatistes tchétchènes fait près de 300 morts à Moscou et dans d'autres villes du pays. Le 23, président russe Vladimir Poutine ordonne le bombardement de la capitale tchétchène, Grozny, qui marque le début de la seconde guerre de Tchétchénie.
- 29 mars: deux attentats-suicide à 45 minutes d'intervalle dans deux stations du métro de Moscou font au moins 38 morts et des dizaines de blessés. Les services de sécurité parlent de deux femmes kamikazes et privilégient la piste de séparatistes du Caucase.
2009
- 27 novembre: une explosion provoque le déraillement du train Nevski Express reliant Moscou à Saint-Pétersbourg, faisant 26 morts. L'attentat est revendiqué par le dirigeant tchétchène Dokou Oumarov.
2006
- 21 août: un attentat fait 14 morts sur le marché Tcherkizovski de Moscou, où travaillent de nombreux marchands d'Asie ou du Caucase.
2004
- 31 août: une kamikaze qui se fait exploser près d'une station de métro de Moscou tue au moins dix personnes et en blesse une cinquantaine.
- 6 février: un attentat-suicide dans le métro de Moscou à une heure de pointe tue 41 passagers. Le kamikaze est originaire du Nord-Caucase.
2003
- 9 décembre: une kamikaze se fait exploser devant l'hôtel National de Moscou, près du Kremlin et de la place Rouge, tuant cinq passants.
- 10 juillet: un agent de sécurité russe meurt en tentant de désamorcer un engin explosif qu'une femme voulait faire exploser dans un café du centre de Moscou.
- 5 juillet: un double attentat-suicide lors d'un concert de rock à Moscou coûte la vie à 15 personnes et à deux femmes kamikazes.
2002
- du 23 au 26 octobre: un commando d'une quarantaine de Tchétchènes lourdement armés prend en otages plus de 800 personnes dans un théâtre de Moscou et menace de le faire sauter si la guerre continue en Tchétchénie. Au bout de trois jours, les forces spéciales donnent l'assaut, utilisant un gaz qui provoque la mort de 129 otages. Le chef du commando, Movsar Baraïev, et une quarantaine d'hommes et de femmes armés du commando sont tués.
2000
- 8 août: 13 personnes sont tuées par l'explosion d'une bombe dans un passage souterrain de la station de métro de la place Pouchkine, en plein centre de Moscou.
1999
- 9 septembre: une explosion ravage un immeuble de neuf étages près de Moscou, faisant au moins 93 morts.
- 13 septembre: un attentat à la bombe souffle un immeuble d'habitation, faisant au moins 118 morts.
- Pendant ce mois de septembre 1999, une vague d'attentats imputés aux séparatistes tchétchènes fait près de 300 morts à Moscou et dans d'autres villes du pays. Le 23, président russe Vladimir Poutine ordonne le bombardement de la capitale tchétchène, Grozny, qui marque le début de la seconde guerre de Tchétchénie.
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Re: Russie : guerre contre le terrorisme
Poutine : «curer les égouts» à la recherche des terroristes
Après un attentat en Russie, les mots et les gestes se suivent et se ressemblent. Adepte du parler cru, le premier ministre, Vladimir Poutine, a demandé mardi aux forces de sécurité du pays de «curer les égouts» à la recherche des responsables du double attentat suicide qui a causé, lundi, la mort de 39 personnes dans le métro moscovite. Il faut les «retirer, à la lumière de Dieu, du fond des canalisations. C'est une question d'honneur», a précisé l'homme fort du pays. En septembre 1999, juste avant le déclenchement du deuxième conflit tchétchène, Vladimir Poutine avait déjà évoqué la nécessité de «butter les terroristes jusque dans les chiottes». Dix ans et un millier de victimes civiles plus tard en Russie, la plaie du Caucase reste toujours aussi vive.
Dans les sous-sols des métros Loubyanka et Parc-Koultoury, les lieux du double drame, des passants ont défilé pour déposer fleurs et bougies en mémoire des victimes. Comme après les attentats de 2004, une plaque en leur honneur sera érigée. Hier soir, une veillée de prière s'est déroulée dans la cathédrale du Christ-Sauveur, le plus important édifice religieux de la capitale. Pendant ce temps, les autorités du pays s'interrogeaient sur les réponses à apporter à la terreur islamiste.
Formation «déficiente» des agents secrets .
Formation «déficiente» des agents secrets
Sur place, les dirigeants ingouches et tchétchènes, les deux principaux foyers de l'insurrection islamiste, ont été ulcérés de voir ainsi «deux Caucasiennes» dépeintes en kamikazes par Moscou, au risque de jeter l'opprobre sur leurs deux républiques. En réaction, le président du Parlement tchétchène, Doukouvakha Abdourakhomov, a rendu les services de sécurité fédéraux complices du double attentat. Grozny (capitale de la Tchétchénie) redoute plus que tout une reprise en main du pouvoir fédéral.
Ces craintes sont probablement exagérées. «Faute d'argent, les moyens des services spéciaux ne seront pas renforcés», estime Alexeï Moukhine, directeur du Centre d'information politique. D'autre part, Moscou ne souhaite pas envoyer plus de troupes mourir en Tchétchénie. «Il faut stimuler l'efficacité des services», a recommandé le président du comité de la sécurité de la Douma (Parlement), Gennady Goudkov. Ce dernier préconise d'envoyer pour deux ou trois ans des agents sur le terrain, notamment pour conduire des missions d'information. Aujourd'hui, contrairement à la période soviétique, la formation des spécialistes du renseignement est jugée «déficiente». Pour sa part, Dmitri Medvedev a réaffirmé la nécessité d'un développement économique du Caucase du Nord et d'une «politique raisonnable et moderne». Selon un sondage de l'Institut Levada, 52 % des Russes n'attendent aucun changement dans la région ; 22 % d'entre eux croient en une amélioration.
http://www.lefigaro.fr
Après un attentat en Russie, les mots et les gestes se suivent et se ressemblent. Adepte du parler cru, le premier ministre, Vladimir Poutine, a demandé mardi aux forces de sécurité du pays de «curer les égouts» à la recherche des responsables du double attentat suicide qui a causé, lundi, la mort de 39 personnes dans le métro moscovite. Il faut les «retirer, à la lumière de Dieu, du fond des canalisations. C'est une question d'honneur», a précisé l'homme fort du pays. En septembre 1999, juste avant le déclenchement du deuxième conflit tchétchène, Vladimir Poutine avait déjà évoqué la nécessité de «butter les terroristes jusque dans les chiottes». Dix ans et un millier de victimes civiles plus tard en Russie, la plaie du Caucase reste toujours aussi vive.
Dans les sous-sols des métros Loubyanka et Parc-Koultoury, les lieux du double drame, des passants ont défilé pour déposer fleurs et bougies en mémoire des victimes. Comme après les attentats de 2004, une plaque en leur honneur sera érigée. Hier soir, une veillée de prière s'est déroulée dans la cathédrale du Christ-Sauveur, le plus important édifice religieux de la capitale. Pendant ce temps, les autorités du pays s'interrogeaient sur les réponses à apporter à la terreur islamiste.
Formation «déficiente» des agents secrets .
Formation «déficiente» des agents secrets
Sur place, les dirigeants ingouches et tchétchènes, les deux principaux foyers de l'insurrection islamiste, ont été ulcérés de voir ainsi «deux Caucasiennes» dépeintes en kamikazes par Moscou, au risque de jeter l'opprobre sur leurs deux républiques. En réaction, le président du Parlement tchétchène, Doukouvakha Abdourakhomov, a rendu les services de sécurité fédéraux complices du double attentat. Grozny (capitale de la Tchétchénie) redoute plus que tout une reprise en main du pouvoir fédéral.
Ces craintes sont probablement exagérées. «Faute d'argent, les moyens des services spéciaux ne seront pas renforcés», estime Alexeï Moukhine, directeur du Centre d'information politique. D'autre part, Moscou ne souhaite pas envoyer plus de troupes mourir en Tchétchénie. «Il faut stimuler l'efficacité des services», a recommandé le président du comité de la sécurité de la Douma (Parlement), Gennady Goudkov. Ce dernier préconise d'envoyer pour deux ou trois ans des agents sur le terrain, notamment pour conduire des missions d'information. Aujourd'hui, contrairement à la période soviétique, la formation des spécialistes du renseignement est jugée «déficiente». Pour sa part, Dmitri Medvedev a réaffirmé la nécessité d'un développement économique du Caucase du Nord et d'une «politique raisonnable et moderne». Selon un sondage de l'Institut Levada, 52 % des Russes n'attendent aucun changement dans la région ; 22 % d'entre eux croient en une amélioration.
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Re: Russie : guerre contre le terrorisme
Medvedev promet des mesures "plus cruelles" contre les terroristes
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Trois jours après les deux attentats suicide dans le métro de Moscou, le président russe Medvedev a effectué une visite surprise au Daghestan, théâtre à son tour de deux attaques suicide mercredi. Dmitri Medvedev a déclaré la guerre aux terroristes...
Au Daghestan, Dmitri Medvedev a tenu une réunion avec les leaders des républiques du Nord-Caucase et avec les dirigeants locaux des services de sécurité (FSB et MVD). Le président russe a annoncé des mesures plus drastiques de lutte contre le terrorisme : "Celles-ci ne doivent pas seulement être plus efficaces, mais aussi plus dures, plus cruelles" pour "combattre la vermine", responsable des attaques terroristes qui ont fait 39 morts lundi
Les attaques suicide de Moscou ont été suivies, deux jours plus tard, de deux autres attentats, cette fois au Daghestan. A Kizliar, une voiture a explosé. Puis un kamikaze a activé un engin explosif au milieu d’un groupe d’agents qui travaillaient sur le lieu du premier attentat. Douze personnes sont mortes parmi lesquelles deux terroristes et plusieurs policiers.
L’un des kamikazes a pu être identifié : il s’agit d’un habitant de Kizliar, partisan du wahhabisme, la doctrine extrémiste de l’Islam.
Les enquêtes lancées dès lundi à Moscou ont également permis d’identifier l’une des deux femmes kamikazes qui se sont fait exploser dans le métro à Moscou. Il s’agit d’une adolescente de 17 ans, venue elle aussi du Daghestan. Elle serait la veuve d’un rebelle du Caucase, abattu le 31 décembre dernier au cours d’une opération spéciale des forces de sécurité russes contre les séparatistes extrémistes.
Base arrière des extrémistes religieux
En 2007, Dokou Oumarov, le président de l’ancienne République tchétchène d’Itchkérie, un Etat autoproclamé et non reconnu par Moscou, a annoncé la formation de "l’Emirat du Caucase", dans lequel il a incorporé le Daghestan, mais aussi la Tchétchénie.
A la tête de cet émirat, il avait fini par placer Oumalat Magomedov, l’époux de la jeune kamikaze de Moscou.
Dockou Oumarov a revendiqué la responsabilité du double attentat suicide de lundi dans le métro de Moscou.
La République du Daghestan fait partie de la Russie depuis le XVIIIe siècle. Elle est située entre l’Azerbaïdjan au sud, la Géorgie au sud-ouest et la République tchétchène à l’ouest. Et comme la République tchétchène, le Daghestan est une base arrière des extrémistes religieux
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Trois jours après les deux attentats suicide dans le métro de Moscou, le président russe Medvedev a effectué une visite surprise au Daghestan, théâtre à son tour de deux attaques suicide mercredi. Dmitri Medvedev a déclaré la guerre aux terroristes...
Au Daghestan, Dmitri Medvedev a tenu une réunion avec les leaders des républiques du Nord-Caucase et avec les dirigeants locaux des services de sécurité (FSB et MVD). Le président russe a annoncé des mesures plus drastiques de lutte contre le terrorisme : "Celles-ci ne doivent pas seulement être plus efficaces, mais aussi plus dures, plus cruelles" pour "combattre la vermine", responsable des attaques terroristes qui ont fait 39 morts lundi
Les attaques suicide de Moscou ont été suivies, deux jours plus tard, de deux autres attentats, cette fois au Daghestan. A Kizliar, une voiture a explosé. Puis un kamikaze a activé un engin explosif au milieu d’un groupe d’agents qui travaillaient sur le lieu du premier attentat. Douze personnes sont mortes parmi lesquelles deux terroristes et plusieurs policiers.
L’un des kamikazes a pu être identifié : il s’agit d’un habitant de Kizliar, partisan du wahhabisme, la doctrine extrémiste de l’Islam.
Les enquêtes lancées dès lundi à Moscou ont également permis d’identifier l’une des deux femmes kamikazes qui se sont fait exploser dans le métro à Moscou. Il s’agit d’une adolescente de 17 ans, venue elle aussi du Daghestan. Elle serait la veuve d’un rebelle du Caucase, abattu le 31 décembre dernier au cours d’une opération spéciale des forces de sécurité russes contre les séparatistes extrémistes.
Base arrière des extrémistes religieux
En 2007, Dokou Oumarov, le président de l’ancienne République tchétchène d’Itchkérie, un Etat autoproclamé et non reconnu par Moscou, a annoncé la formation de "l’Emirat du Caucase", dans lequel il a incorporé le Daghestan, mais aussi la Tchétchénie.
A la tête de cet émirat, il avait fini par placer Oumalat Magomedov, l’époux de la jeune kamikaze de Moscou.
Dockou Oumarov a revendiqué la responsabilité du double attentat suicide de lundi dans le métro de Moscou.
La République du Daghestan fait partie de la Russie depuis le XVIIIe siècle. Elle est située entre l’Azerbaïdjan au sud, la Géorgie au sud-ouest et la République tchétchène à l’ouest. Et comme la République tchétchène, le Daghestan est une base arrière des extrémistes religieux
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Re: Russie : guerre contre le terrorisme
Les terroristes cherchent à accéder à des matériaux nucléaires (FSB)
16:49 02/06/2010
RIA Novosti. A. Solomonov
EKATERINBOURG, 2 juin - RIA Novosti
Les terroristes ne renoncent toujours pas à leurs tentatives d'accéder à des matériaux nucléaires, a déclaré mercredi à Ekaterinbourg (Oural) Alexandre Bortnikov, directeur du Service fédéral de sécurité (FSB) de Russie.
"Selon nos informations, les terroristes entreprennent toujours des tentatives d'accéder à des matériaux nucléaires, biologiques et chimiques", a-t-il indiqué lors d'une conférence de presse à l'issue d'une réunion avec ses homologues des pays de la Communauté des Etats indépendants (CEI).
16:49 02/06/2010
RIA Novosti. A. Solomonov
EKATERINBOURG, 2 juin - RIA Novosti
Les terroristes ne renoncent toujours pas à leurs tentatives d'accéder à des matériaux nucléaires, a déclaré mercredi à Ekaterinbourg (Oural) Alexandre Bortnikov, directeur du Service fédéral de sécurité (FSB) de Russie.
"Selon nos informations, les terroristes entreprennent toujours des tentatives d'accéder à des matériaux nucléaires, biologiques et chimiques", a-t-il indiqué lors d'une conférence de presse à l'issue d'une réunion avec ses homologues des pays de la Communauté des Etats indépendants (CEI).
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Age : 84
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Re: Russie : guerre contre le terrorisme
Medvedev a appelé à s’unir pour combattre le terrorisme
La communauté internationale doit s’unir pour combattre le terrorisme, a déclaré le président russe Dmitri Medvedev au Forum économique mondial à Davos.
D’après lui, il importe d’agir sur les racines économiques et sociales de l’extrémisme violent. « Tout pays peut connaître le drame, vécu actuellement par la Russie », a-t-il dit. M. Medvedev estime qu’il n’existe pas de panacée anti-terrorisme. Il est cependant possible d’enrayer plus efficacement ce fléau commun si on est solidaires et si les actions de tous les membres de la communauté internationale sont concertées, « surtout maintenant quand la globalisation a rendu le monde interdépendant ».
L’attentat de lundi à l’aéroport moscovite de Domodedovo a fait 35 morts et 180 blessés. Les participants au forum à Davos ont rendu hommage aux victimes, en observant une minute de silence.
http://french.ruvr.ru
La communauté internationale doit s’unir pour combattre le terrorisme, a déclaré le président russe Dmitri Medvedev au Forum économique mondial à Davos.
D’après lui, il importe d’agir sur les racines économiques et sociales de l’extrémisme violent. « Tout pays peut connaître le drame, vécu actuellement par la Russie », a-t-il dit. M. Medvedev estime qu’il n’existe pas de panacée anti-terrorisme. Il est cependant possible d’enrayer plus efficacement ce fléau commun si on est solidaires et si les actions de tous les membres de la communauté internationale sont concertées, « surtout maintenant quand la globalisation a rendu le monde interdépendant ».
L’attentat de lundi à l’aéroport moscovite de Domodedovo a fait 35 morts et 180 blessés. Les participants au forum à Davos ont rendu hommage aux victimes, en observant une minute de silence.
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