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Les pays du Sahel unis contre le terrorisme

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Personne à contacter Les pays du Sahel unis contre le terrorisme

Message par Sphinx Mer 21 Oct - 16:48

Corruptibilité de certains officiers militaires au Sahel
Des armes sophistiquées risquent d’atterrir dans les mains des terroristes


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Selon un rapport de sécurité qui a été présenté, hier, aux commandements des Armées des pays du Sahel, le contrôle des frontières internationales, dans la région est presque inexistant, du fait de l’insuffisance de moyens, nonobstant l’incapacité de ces corps de sécurités à maîtriser les gangs du trafic d’armes dans ces pays.
Des sources sûres ont indiqué à El Khabar que : « l’Algérie a appelé les pays du Sahel à renforcer le contrôle sur le trafic d’armes dans la région, de craintes d‘arrivée d’armes sophistiquées dans la région du Darfour, et qui finiront dans les mains de groupes terroristes, via le Tchad ou le Niger ».
Par ailleurs, la sécurité algérienne a fait état de la complicité de quelques officiers avec des trafiquants.
Des terroristes arrêtés ainsi que d’autres qui se sont rendus, il y a quelques semaines dans la wilaya de Tamanrasset, ont affirmé après avoir subi des interrogatoires, que des officiers subalternes, des soldats, et des membres de la gendarmerie nationale, sont également coupables d’avoir aidé des terroristes dans les pays du Sahel et membre d’Al-Qaïda au Maghreb Islamique contre des pots de vin dans la période s’étalant entre 2002 et 2005,chose que la sécurité a formellement démentie.
Ce qui est évident, selon nos sources, c’est que personne dans la région, ne différencie entre un trafiquant de drogue armé et un terroriste salafiste.
Dans le même sillage, il a été expliqué dans un rapport de sécurité qui a été présenté aux commandements des armées du Sahel Africain, sur l’évaluation de la lutte antiterroriste et contre le crime organisé, que la sécurité près des frontières séparant plusieurs pays africains, notamment, le Mali, le Niger, la Mauritanie, le Burkina-Faso et le Tchad, est quasi inexistante. Ce qui a fait de ces pays une zone de repli idéale pour les groupes terroristes, suite à la pression qu’ils ont subie au nord du Mali.
Le rapport à également qualifié la situation sécuritaire, dans les frontières Sud entre l’Algérie et la Lybie d’approximativement stable, tout en faisant l’éloge des efforts de la Lybie dans ce sens.
On a notamment, indiqué dans ledit rapport que le nombre de soldats déployés sur les frontières entre la Maurétanie et le Mali, longues de plus de 1200 Kilomètres, est insuffisant pour assurer le contrôle de toute infiltration via ces frontières.

http://www.pressealgerie.fr/alkhabar.htm
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Personne à contacter Re: Les pays du Sahel unis contre le terrorisme

Message par Sphinx Mer 21 Oct - 22:58

Algérie: les USA inquiets du terrorisme au Sahel

ALGER - Les Etats-Unis sont "inquiets" des problèmes de sécurité au Sahel, mais "ne veulent pas se substituer" aux pays de la région dans la lutte contre le terrorisme, a déclaré mercredi à Alger le secrétaire d'Etat-adjoint américain pour le Proche-Orient, Jeffrey D. Feltman.

"Nous sommes inquiets de la question du terrorisme dans cette région (Sahel). Nous croyons fermement qu'il est de l'intérêt de tout le monde de résoudre le problème de la sécurité au Sahel. Cela ne veut nullement dire que notre intention est de remplacer ces pays dans leur rôle", a déclaré le haut responsable lors d'une conférence à l'ambassade des Etats-Unis.

Les Etats-Unis "respectent entièrement la souveraineté des pays du Sahel", a-t-il ajouté.

M. Feltman a également fait état "du soutien" américain aux "efforts de l'Algérie" dans sa lutte anti-terroriste.

"L'Algérie a une longue expérience" dans ce domaine, a-t-il également déclaré. Il est de l'intérêt de Washington "d'appuyer les efforts de l'Algérie avec qui nous avons une bonne coopération contre le terrorisme", a ajouté le responsable américain.

M. Feltman a été reçu mercredi par le Premier ministre Ahmed Ouyahia et le président Abdelaziz Bouteflika. La veille, il s'était entretenu avec le ministre des Affaires étrangères Mourad Medelci.

Le haut diplomate américain a qualifié "de positives" ces discussions axées notamment sur la lutte anti-terroriste, la paix au Moyen-Orient et le nucléaire iranien.

L'Algérie et les Etats-Unis "partagent l'intérêt" de la stabilité au Moyen-Orient et croient que l'Iran a droit "au nucléaire civil", a-t-il également souligné. Mais l'Iran "doit assumer ses responsabilités envers la communauté internationale en matière de transparence" dans ses projets nucléaires.

Concernant le Sahara Occidental, M. Feltman a indiqué que Washington "croyait aux efforts de Christopher Ross (l'émissaire de l'ONU) dans le processus de paix" de ce territoire, mais s'est refusé à tout autre commentaire.

Ancienne colonie espagnole, le Sahara occidental a été annexé en 1975 par le Maroc, qui propose un plan de large autonomie sous sa souveraineté, refusant toute indépendance réclamée par le Front Polisario, soutenu par Alger.

http://www.romandie.com/ats/news/091021191753.ypzm890d.asp
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Personne à contacter Re: Les pays du Sahel unis contre le terrorisme

Message par Sphinx Dim 25 Oct - 1:46

Appui militaire des USA au Mali : éradiquer le terrorisme au Nord une bonne fois pour toutes !

L'ambassadeur des États-Unis au Mali, Mme Gillian Milovanovic explique « les États-Unis répondent concrètement aux demandes exprimées par les autorités maliennes pour mieux assurer la sécurité du pays, surtout au nord

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Près de 3 milliards d'équipements militaires offerts au Mali par les USA
Ils ont offert 37 véhicules militaires, 52 postes radios, et des matériels puissants de communication d`une valeur de 2 milliards de FCFA. Dans les semaines a venir, il est prévu l`envoi d`une importante quantité de pièces détachées, uniformes et autres équipements individuels qui porteront selon l'ambassadeur, la valeurs de la contribution américaine ā 2,3 milliards FCFA. Il est clair qu`avec ce matériel, les forces de sécurité maliennes pourront mieux se déplacer, transporter et communiquer plus confortablement dans le vaste désert du nord.

Les Américains saluent la dynamique du gouvernement malien, ā œuvrer pour le bien être et le plein épanouissement du pays, afin d`assurer l`ordre. «Les défis auxquels font face l`Etat malien, demandent un appui international. Et cet appui doit se faire sous forme de coopération transfrontaliĕre, de formations militaires, d`envoi d`equipements.», estime Mme Gillian milovanovic. Elle précise que c'est dans cette optique que son pays, effectue depuis l`année dernière, des sessions de formations militaires à l`endroit de l`armée malienne.



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Les autorités maliennes satisfaites

C'est en ce sens que le ministre Malien de la défense explique «les exercices militaires fournis par les États Unis au Mali, traduisent la vitalité et l'exemplarité de la coopération militaire bilatérale entre nos deux pays. Ces équipements très modernes, répondent parfaitement aux exigences du terrain difficile» Rappelons que le Nord du Mali est le foyer de nombreux troubles. Al Qaeda au Maghreb Islamique (AQMI)s'y est implanté depuis quelques années. Avec en plus, une branche de rebelles touaregs demandant plus d`autonomie. Ces derniers sont beaucoup plus ouverts au dialogue ces derniers temps.

Ce soutien militaire contribuera certainement à une lutte plus efficace au Nord. Avec le probable retour du chef rebelle Ibrahim Ag Bahanga, aux prochaines discussions devant se tenir dans la zone, entre le gouvernement et les rebelles. On sait que Bahanga s`était retranché en Libye durant quelques temps, et qu`il a fait parler de lui il n`y a pas longtemps. Quelle sera l'issue de ces discussions si elles ont lieu.

http://www.journaldumali.com/article.php?aid=577
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Personne à contacter Re: Les pays du Sahel unis contre le terrorisme

Message par Syfou Mer 13 Jan - 1:44

Al-Qaida au Maghreb islamique lance un ultimatum à la France

Sept semaines après l'enlèvement de Pierre Camatte, 61 ans, un retraité français, dans l'est du Mali, les menaces proférées par le groupe islamiste qui affirme le détenir et ses revendications, rendues publiques dimanche 10 janvier par des sites américains de surveillance de la menace terroriste, confirment la volonté de la nébuleuse Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) de transformer la bande sahélo-saharienne en zone d'affrontement avec les Occidentaux.

S'adressant à l'opinion publique française, le groupe lui demande de "faire pression sur le gouvernement Sarkozy pour l'empêcher de commettre la même bêtise que Gordon Brown contre ses citoyens britanniques", selon le texte rapporté par le site de l'organisation non gouvernementale Search for International Terrorist Entities. La phrase fait référence à l'assassinat, en juin 2009, par le groupe qui détient Pierre Camatte, d'Edwin Dyer, un touriste britannique, suite au refus de Londres de céder à son chantage.

Cette fois, les preneurs d'otages exigent la libération "dans les vingt jours" de quatre islamistes - un Algérien, un Burkinabé et deux Mauritaniens - incarcérés au Mali ainsi que "beaucoup d'argent", selon une source citée par l'AFP.

Même si l'authenticité des messages reste difficile à vérifier, la menace est prise au sérieux tant à Paris qu'à Bamako. Officiellement, le silence radio est de mise : "Nous ne commentons pas de telles déclarations", a laconiquement indiqué, lundi, le Quai d' Orsay, en s'affirmant "pleinement mobilisé" par la situation de Pierre Camatte.

Mais une autre source française précisait : "La revendication, si elle n'a rien de surprenant, confirme les raisons d'être inquiets. Car on connaît le groupe responsable et ses méthodes." Le fait que l'otage français soit originaire de France, pays stigmatisé comme colonisateur et antimusulman par les islamistes, en fait un symbole particulier. Trois Espagnols et deux Italiens enlevés en Mauritanie en novembre et en décembre sont entre les mains d'autres groupes islamistes.

A Bamako, une personnalité proche du pouvoir analyse : "Al-Qaida tente d'entraîner le Mali et les Occidentaux dans le piège de la radicalisation. Ils cherchent à créer un nouveau front pour attirer la présence de forces étrangères qui, elle-même, légitimerait leur action."

Pour ne pas tomber dans ce "piège", la difficulté consiste à engager la riposte sans le crier sur les toits. Les autorités maliennes, alarmées par la mauvaise image touristique donnée par ces événements, ont engagé des négociations avec des intermédiaires, via des édiles locaux, pour obtenir la libération de Pierre Camatte, dont le profil - Français et engagé dans l'aide au développement - est emblématique de la tradition d'accueil dont se réclame le pays. En avril 2009, deux prisonniers islamistes avaient été remis en liberté au Mali contre la libération d'otages occidentaux. La France reproche au président malien Mamadou Toumani Touré la fragilité de son armée et sa difficulté à s'engager dans une stratégie claire.

Discrètement, Français et Américains coordonnent leur présence militaire dans les pays du Sahel. Pas question officiellement de bases permanentes, mais d'appui logistique, de fourniture de matériels de communication et d'entraînement d'hommes.

Le Mali était d'ailleurs l'un des points à l'ordre du jour de la visite, le 6 janvier à Paris, du général américain William Ward, patron du commandement pour l'Afrique (Africom) créé en 2007. Oscillant entre manifestation d'inquiétude à propos des "foyers d'instabilité" en Afrique et souci de rassurer des Africains peu désireux de servir de terrain d'affrontement, il a assuré que les Américains n'étaient pas sur le continent "avec des bataillons de soldats qui se déploieraient un peu partout", mais opéraient "en partenariat" avec les pays pour leur permettre d'"accroître leurs compétences" et d'"affronter les menaces terroristes".

Mais les Américains ont dû renoncer à implanter sur le sol africain le quartier général de l'Africom situé à Stuttgart (Allemagne). Les Français ne seraient "pas fâchés" de les voir s'installer à Monrovia (Liberia). Mais les rares pays africains candidats ont jeté l'éponge après avoir subi d'intenses pressions, non seulement de la part de la Libye, mais du Nigeria et de l'Afrique du Sud, qui n'ont aucune intention de laisser l'armée américaine prendre racine sur le continent.

Source:Philippe Bernard
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Personne à contacter Re: Les pays du Sahel unis contre le terrorisme

Message par Syfou Dim 17 Jan - 23:28

Le terrorisme à la Une de la presse mauritanienne

Nouakchott (PANA via Mauritanie-web)- La presse parue à Nouakchott cette semaine a consacré le plus gros de ses titres au terrorisme islamiste qui frappe ce pays et toute la sous région sahélo-saharienne, avec, récemment, des rapts d'occidentaux en Mauritanie et au Mali, suivis d'une mini tournée dans la sous région du ministre italien des affaires étrangères, Franco Frattini.

Le quotidien « Biladi » du mercredi 13 janvier annonce à la « une imminente ouverture de dialogue entre pouvoir et islamistes ». Ainsi, rapporte le même organe « le président Mohamed Ould Abdel Aziz aurait décidé d'explorer une autre voie que celle de la répression » dans le traitement du dossier des extrémistes islamistes et prévoit « un dialogue avec les détenus salafistes » présumés, membres de la nébuleuse Al Qaida au Maghreb Islamique (AQMI) à laquelle sont attribués les derniers rapts.

Le même organe semble remettre en question l'idée de la présence, au Nord Mali, des 3 espagnols victimes de rapt le 29 novembre dernier, s'interrogeant : «Et si les otages espagnols se trouvaient encore en Mauritanie », à la faveur de « certaines sources algériennes qui continuent d'évoquer l'hypothèse que les otages espagnols soient présents en territoire mauritanien ».

Pour sa part, le quotidien « Rénovateur » du mercredi 13 janvier pose la question de savoir « s'il faut négocier avec les salafistes » et remarque au passage que « le pouvoir n'exclut pas le dialogue», expliquant toutefois que, « face à la menace dangereuse du terrorisme » qui frappe la Mauritanie depuis prés de 5 ans, le président de la République « prend conscience que toutes les guerres dans le monde (menées par les grandes puissances occidentales) n'ont pu stopper le phénomène ».

D'où l'obligation de « tâter le terrain de la négociation avec les cellules dormantes».

Parlant de la position des autorités religieuses, le «Rénovateur » ajoute qu'elles sont pour "le pardon, si les salafistes renoncent au fanatisme et à la violence ».

Le quotidien « l'Authentique » du jeudi 14 janvier publie les témoignages d'anciennes victimes de rapts sous la manchette «Comment Al Qaida traite ses otages », s'inspirant d'un article paru dans le quotidien espagnol « El Pais».

Le premier tableau brossé sur la vie de ces «prisonniers d'un genre bien particulier, fait ressortir un environnement fait de « chaleur et fraîcheur, scorpions et serpents, parfois de manque cruel de nourriture", non sans mettre un nom sur certains visages d'otages, tels Gabriel Barko (d'origine suisse), Alicia et Albert Roki (espagnols), Edwin Dear (anglais), etc

http://www.mauritanie-web.com
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Personne à contacter Re: Les pays du Sahel unis contre le terrorisme

Message par Sphinx Mar 9 Fév - 22:31

Mali: refus de libérer des islamistes

Le Mali "n'entend pas du tout" libérer des islamistes radicaux détenus dans des prisons maliennes, comme l'a exigé Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) en échange de la libération d'un otage français, a-t-on appris lundi de sources sécuritaires à Bamako.

Selon une source sécuritaire proche du dossier, la France - via son ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner - a demandé avec "insistance" au Mali de libérer les islamistes pour sauver la vie du Français (Pierre Camatte, enlevé le 26 novembre au Mali).

"Personne n'a à nous dicter notre conduite. Nous sommes un pays souverain et nous prenons les décisions qui nous paraissent nécessaires", a commenté une autre source sécuritaire malienne.



Source :AFP
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Personne à contacter Re: Les pays du Sahel unis contre le terrorisme

Message par Sphinx Mar 23 Fév - 14:53

l’affaire des otages occidentaux au Mali

Le Mali a finalement libéré les quatre islamistes emprisonnés depuis près d’un an : deux Mauritaniens, un Algérien et un Burkinabé. C’était l’exigence d’Aqmi, al-Qaïda au Maghreb islamique, pour relâcher l’otage français Pierre Camatte. Et pour la presse malienne dans son ensemble, il est clair que le Mali a cédé aux demandes de la France.
Ainsi pour le journal Nouvelle Libération , cette « victoire du pot de fer sur le pot de terre était prévisible. (…) Il était quasiment impossible pour les autorités de notre pays, affirme le journal, de résister à la forte pression de la France, qui voulait voir son ressortissant libéré même au prix d’un pacte avec le diable. (…) Bien que la France sache que dans les normes internationales, il est interdit dans la lutte contre le terrorisme, de verser des rançons ou de céder aux chantages, déplore Nouvelle Libération, celle-ci a fait fi de ces dispositions en obligeant le Mali à franchir ce Rubicon. »

Les relations Bamako-Alger assombries

« Le président ATT a cédé sous la pression de Paris. Il s’attire les foudres d’Alger », titre L’Inter de Bamako qui précise que le président malien a libéré « les terroristes au bout d’un procès. Ainsi, il satisfait la France et le groupe terroriste et se trouve désormais dans la ligne de mire de l’Algérie qui souhaitait l’extradition de son ressortissant (…). Cette libération alourdit, estime L'Inter, le ciel déjà assombri par la non-implication de notre pays, aux yeux de l’Algérie, dans la lutte contre les terroristes qui ont élu domicile dans le nord du Mali. »
Le quotidien Le Pays au Burkina s’interroge : « fallait-il continuer à garder les quatre islamistes d’Aqmi au risque de mettre en péril la vie de l’otage français Pierre Camatte aux mains des fous de Dieu ou fallait-il les libérer au risque de compromettre les relations avec la grande voisine du Nord, l’Algérie qui les réclamait à cor et à cri ? Dans un cas comme dans l’autre, le mal était infini et Bamako était entre le gros marteau de Paris et la rugueuse enclume d’Alger. »
En tout cas, relève Le Pays, « cette histoire, qui a donné de l’urticaire pendant des semaines aux autorités bamakoises, peut se répéter à tout moment. Petit pays au grand désert, le Mali a besoin d’un véritable coup de pouce de la sous-région mais aussi des Occidentaux, face aux agissements islamistes (…). Tant que la lutte contre le terrorisme dans la bande sahélo-sahélienne ne se fera pas de façon concertée et en lien avec les efforts internationaux en la matière, conclut le quotidien burkinabé, le Mali restera toujours le gros mouton du sacrifice aux mains des fous d’Allah. »

5 millions de dollars pour les Espagnols ?

Pour ce qui concerne les otages espagnols à présent, Le Républicain à Bamako reprend les dernières informations publiées dans la presse espagnole. Des informations comme quoi « Madrid aurait remis plus de cinq millions de dollars aux terroristes d’al-Qaïda au Maghreb islamique par le biais d’un chef Touareg. L’affaire aurait été conclue fin janvier entre l’Espagne donc et un groupe qui sert d’intermédiaire avec les autorités maliennes. Le quotidien El Mundo, précise Le Républicain, affirme que ce montant (de 5 millions de dollars) lui a été 'confirmé' par un membre du gouvernement. »

El Mundo qui a publié également une interview du président malien Amadou Toumani Touré, lequel se déclare « confiant pour les jours à venir concernant les six otages européens. »
Alors pour le quotidien malien, « contrairement à la Grande Bretagne, la France a cédé au chantage d’al-Qaïda pour sauver la vie de Pierre Camatte, et l’Espagne est dans la même logique. (…) Pour certains, relève Le Républicain, c’est une avancée inexorable vers la remise en cause de la lutte contre le terrorisme. »
Allusion directe à l’Algérie… Et la presse algérienne n’est pas tendre envers la France… La Tribune notamment dénonce « la pression exercée sur le Mali par Bernard Kouchner pour libérer les prisonniers –terroristes- en contrepartie d’un otage français. Cela va à l’encontre de la proposition de l’Algérie qui, par le biais de l’ONU, a fait passer une résolution criminalisant la rançon dans les opérations de libération d’otages. », s’exclame La Tribune.
Et puis pour Liberté, autre quotidien algérien, « les divergences de vues entre Alger et Paris sur beaucoup de dossiers de la région, notamment le Sahara occidental et le terrorisme dans la région du Sahel, ne font qu’accentuer la rancune accumulée. »


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Personne à contacter Re: Les pays du Sahel unis contre le terrorisme

Message par Syfou Sam 13 Mar - 16:28

Algérie: "conférence sur le terrorisme" dans le Sahel mardi à Alger

ALGER - L'Algérie accueillera mardi une conférence ministérielle de coordination entre les pays de la région sahélo-saharienne sur "la recrudescence du terrorisme", a indiqué samedi le ministère algérien des Affaires étrangères.

Les ministres des Affaires étrangères du Burkina Faso, de la Libye, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Tchad prendront part à cette rencontre, selon la même source.

La conférence sera consacrée "à une évaluation de la situation qui prévaut dans la région, en particulier sous l'angle de la recrudescence des actes terroristes et de la menace que représente ce fléau et ses connexions avec le crime transnational organisé et les trafics de tous genre, sur la paix, la sécurité et la stabilité de la région", a précisé le ministère dans un communiqué, cité par l'agence algérienne APS.

La conférence doit permettre aux pays participants d'"examiner et arrêter les mesures, au plan bilatéral et régional, pour éradiquer ce fléau ainsi que les voies et moyens de la relance du développement économique au profit des populations de cette région", a ajouté la même source.

La région du Sahel connaît depuis quelques années une recrudescence des activités des groupes islamistes qui se réclament d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

Ces groupes maintiennent une certaine pression sur les forces de sécurité algériennes, régulièrement visées par des attentats dans certaines zones du pays.

Plusieurs ressortissants étrangers ont également été enlevés ou détenus au Mali et au Niger ces derniers mois, des actions revendiquées par Aqmi.

Une otage espagnole Alicia Gamez a été libérée le 10 mars par un groupe d'Aqmi mais quatre Européens, deux de ses compatriotes et deux Italiens sont toujours détenus dans le Nord du Mali.

Un Français, Pierre Camatte a également été libéré le 23 février peu après la remise en liberté par le Mali de quatre hommes - deux Algériens recherchés dans leur pays, un Mauritanien et un Burkinabé, soupçonnés de terrorisme. Alger et Nouakchott avaient alors protesté contre ces libération, rappelant leur ambassadeur respectif pour consultations.

Vendredi, le Rassemblement national démocratique (RND) du premier ministre algérien Ahmed Ouyahia a exprimé son "rejet de toute velléité d'ingérence extérieure" dans la région africaine du Sahel.

Le RND a également exprimé sa "profonde préoccupation" devant la propagation du danger terroriste dans la région du Sahel, "phénomène accompagné et nourri, par des trafics multiples, y compris le trafic de drogue".

Cette région du Sahel est également l'objet de trafics et de contrebande en tous genres de la part de groupes relevant de la criminalité organisée, dénonce aussi régulièrement Alger.

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Personne à contacter Re: Les pays du Sahel unis contre le terrorisme

Message par Sphinx Dim 14 Mar - 22:00

Paris et Washington vont-ils intervenir au Sahel ?

L'ambassadeur français en Algérie, Xavier Driencourt, aurait, selon Echourouk, révélé l'existence de "démarches sécuritaires communes Franco-américaines dans le but de créer un dispositif, un organisme de sécurité spécial afin de lutter efficacement contre les groupes terroristes dans la région du Sahel et de cerner les activités du GSPC, et également de mettre fin au phénomène du kidnapping des ressortissants occidentaux dans ladite région".
Le diplomate a ainsi affirmé "l'existence de coopération sécuritaire intense et forte entre Paris et Washington dans la région du Sahel pour lutter contre l'influence d'Al-Qaida au Sahel", mais sans pour autant préciser la nature de cette coopération.

"Cette collaboration n'inclut pas les autres pays de l'Union Européenne comme se fût le cas avec le projet avorté de la base militaire Africom", qui n'arrive pas encore à voir le jour malgré le forcing insistant du Pentagone, clarifiera encore le diplomate.

Pour rappel, les ministres de l'intérieur et les responsables des appareils de sécurité de la France, l'Espagne et la puissante Amérique se sont réunis le 21 janvier dernier en Espagne afin de trouver "un processus pour la création d'un appareil sécuritaire puissant conduit par Paris et Washington". Sa mission sera d'assurer la sécurité dans la région du Sahel et d'intervenir (militairement, faut-il le préciser) contre les groupes terroristes connus sous le nom de "Groupe Salafiste pour la Prédication et le Combat".

Xavier Driencourt a fait savoir que "la France est connue pour son influence et ses relations étroites dans la région du Sahel, du fait qu'elle est l'ancienne puissance coloniale des pays de la région, tel le Mali, le Niger et la Mauritanie. De ce point de vue, selon Driencourt, la France est "disposée à aider et à coopérer dans la région dans le but d'anéantir les groupes terroristes et leurs activités notamment le phénomène de prise d'otage".

Dans la foulée, le représentant diplomatique de la France en Algérie a tenu à expliquer que "la France et les Etats-Unis d'Amérique sont unanimes à concevoir que la situation sécuritaire au Sahel est de plus en plus préoccupante et dangereuse ces derniers temps, et cela a donné aux deux pays une volonté accrue de coopérer pour mettre fin à la nébuleuse Al-Qaida au Maghreb Islamique qui a pris une nouvelle envergure dans la région". D'ailleurs, ajoute encore le responsable français, ceci est le souci majeur du président français Nicolas Sarkozy, qui l'a exprimé à maintes reprises.

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Personne à contacter Re: Les pays du Sahel unis contre le terrorisme

Message par Sphinx Mer 17 Mar - 0:31

Les pays du Sahel engagés dans la lutte antiterroriste

Front commun contre Al Qaîda


C’est aujourd’hui que s’ouvrent à Alger les travaux de la conférence des ministres des Affaires étrangères de six pays du Sahel (Mali, Niger, Mauritanie, Burkina Faso, Tchad, Libye).

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L’objectif : conjuguer les efforts pour faire face à la recrudescence des actes terroristes, leurs connexions avec le crime transnational organisé et leurs conséquences sur la sécurité et la stabilité de la région. Durant la première journée de cet atelier, les participants devront débattre du cadre législatif, notamment la convention internationale et résolution du Conseil de sécurité, les 40+9 recommandations du Gafi contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, des mesures préventives (expérience canadienne et africaine), à travers des exposés sur les cellules de renseignement financier et les rapports de transactions suspectes. Il est question de la coopération régionale et internationale, à travers le Gafi, Europol et la Cellule algérienne du renseignement financier (CTRF), travaux qui vont être clôturés avec des recommandations axées sur l’identification des priorités spécifiques de renforcement des capacités de lutte.

Cette initiative algérienne est intervenue après les graves dérapages non seulement du Mali, qui a cédé récemment au chantage des terroristes en libérant quatre de leurs acolytes réclamés par ses voisins, mais aussi par la France, qui a pesé de tout son poids (sur le Mali) pour mettre à exécution les exigences du groupe armé en contrepartie de la libération d’un de ses ressortissants. Une situation qui a provoqué le rappel par l’Algérie et la Mauritanie, de leur ambassadeur à Bamako. Hier, Paris a « félicité » la conférence d’Alger, tout en précisant qu’elle se « réjouit de l’initiative prise par les autorités algériennes d’accueillir sur leur sol cette enceinte de concertation entre les États de la région ». Une réaction qui laisse perplexe. Néanmoins, il est important de préciser qu’Alger accueille depuis hier, plus d’une vingtaine d’experts venus d’Egypte, du Nigeria, de Sierra Leone, de Libye, de Tunisie, du Mali et de Mauritanie, qui prennent part à un atelier de formation sur le renforcement des capacités de lutte contre le financement du terrorisme en Afrique du Nord et de l’Ouest. Organisée par le Caert (Centre africain d’étude et de recherche sur le terrorisme), cette formation purement technique durera deux jours et sera suivie par une autre, du 17 au 18 mars, consacrée plutôt aux aspects du contrôle aux frontières dans les pays de l’Afrique de l’Ouest. Pour Lyes Boukraâ, directeur par intérim du Caert, il est question « de former des enquêteurs spécialisés dans la lutte contre le financement du terrorisme en prenant en compte toutes les sources de financement comme le blanchiment d’argent, les prises d’otages, la contrebande et l’activité commerciale informelle et d’en étudier les contours de ce fléau très complexe, contre lequel l’échange d’informations et de renseignements constituent le meilleur moyen de lutte ».

Sources de financement

Interrogé en marge des travaux de cet atelier, Boukraâ a mis l’accent sur la coopération, qui, selon lui, « doit être basée sur les besoins exprimés par les pays touchés par le terrorisme et non pas dégénérer en ingérence dans les affaires internes des Etats (…) Elle doit se faire dans un cadre explicite, clair et permanent, pour éviter toute ingérence étrangère qui risque de compliquer l’équation sécuritaire ». A ce titre, il a plaidé pour une assistance des pays occidentaux, dotés de moyens, dans un cadre précis, en fonction des besoins exprimés, dans la transparence et avec le souci de combattre le terrorisme jusqu’à ses derniers retranchements. Boukraâ a estimé que cette coopération ne « doit prêter à aucune discussion et être profitable pour l’ensemble des partenaires ». Des propos qu’il a réitérés lors de son allocution d’ouverture devant un parterre d’experts et de diplomates. Et de qualifier le terrorisme de « péril principal » qui menace l’humanité et qui ne laisse aucun pays à l’abri. « Partout dans le monde, les "chevaliers" de l’apocalypse sèment le deuil, la détresse et l’effroi (…) Le redéploiement de l’Aqmi (Al Qaîda au Maghreb islamique) dans la région sahélo-saharienne, la montée en puissance des Shabab en Somalie, la prolifération d’organisations sympathisantes ou affiliées à Al Qaîda en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale nous imposent, partout où on est, de coopérer pour une meilleure riposte. » Pour l’intervenant, le terrorisme n’est q’une « association d’une idée funeste avec de l’argent ». « Un acte terroriste ne peut être commis s’il n’y a pas de financement en amont (…) Le terrorisme a besoin d’argent (…) Nous connaissons quelques sources comme l’aide qu’apportent certains Etats, ONG et associations aux groupes terroristes, ou encore le racket et l’impôt islamique, les vols à main armée, l’investissement dans le commerce informel, dans le transport public et l’immobilier, etc. Toutes ces activités génératrices de fonds peuvent être localisées et donc combattues. »

En recourant aux rançons, l’AQMI a muté ; il s’adaptera à chaque situation et à chaque fois que ses sources de financement sont taries. « Il faut surtout avoir la volonté politique de combattre le terrorisme. » Pour sa part, l’ambassadeur du Canada en Algérie, Patrick Parisot, qui a assuré le financement de cette formation, a affirmé que plusieurs pays de l’Afrique du Nord et de l’Ouest, notamment l’Algérie, sont exposés aux menaces terroristes depuis de nombreuses années, précisant que l’AQMI reste le groupe terroriste le plus actif en Afrique du Nord. « De ce fait, des diplomates et des intérêts commerciaux canadiens ont fait l’objet d’attaques de cette organisation terroriste. » Ce qui a suscité la détermination du Canada à « travailler » avec l’Algérie et les pays de la région du Sahel, dont la sécurité des citoyens est aussi menacée par le terrorisme. « En réponse aux attaques répétées menées par le groupe dans la région, le Canada a inscrit l’AQMI et ses prédécesseurs sur sa liste des entités terroristes et impose des sanctions depuis 2002 », a révélé le diplomate.

Il a rappelé l’attentat manqué contre un avion américain au-dessus de son pays en décembre 2009, qui a mis à nu une nouvelle menace, venant d’Al Qaîda, dans la péninsule arabique, une filiale basée au Yémen. La nature de cette attaque a entraîné une profonde révision, partout dans le monde, des mesures de sécurité touchant l’aviation. Tout comme il a indiqué que des groupes actifs ailleurs dans le monde ont été portés sur la liste canadienne des entités terroristes, citant au passage le Lashkare Tayyiba (LeT), du Pakistan, la Jemaâ islamiya en Asie du Sud-Est, les Farc en Colombie, l’Eta en Espagne et le… Hizbollah au Liban (parti de la résistance). Ce qui démontre que le consensus autour de la définition sur le terrorisme n’est pas encore trouvé.


Par Salima Tlemçani


Dernière édition par sphinx le Mar 23 Mar - 23:13, édité 1 fois
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Personne à contacter Re: Les pays du Sahel unis contre le terrorisme

Message par Sphinx Mar 23 Mar - 23:12

La lutte contre le terrorisme au Sahel passe par le développement économique

Interview d’Antonin Tisseron, chercheur associé à l’Institut Thomas More
Les représentants de sept pays d’Afrique étaient réunis le 16 mars à Alger. Ils ont manifesté leur volonté de renforcer la coopération en matière de lutte contre le terrorisme.


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Les chefs de la diplomatie de l’Algérie, du Burkina Faso, de la Libye, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Tchad ont évalué la situation sécuritaire dans la région sahélo-saharienne. Outre la mise en commun de moyens militaires et de renseignements, les pays participants ont insisté sur le fait qu’il faut privilégier le développement économique de la région. Un processus sans lequel une réelle paix au Sahel ne saurait aboutir. Décryptage d’Antonin Tisseron, chercheur associé à l’Institut Thomas More.

Afrik.com : Que faut-il retenir de la conférence, tenue à Alger le 16 mars dernier, sur la sécurité au Sahel ?

Antonin Tisseron : Cette conférence, qui réunissait les ministres des Affaires étrangères de 7 pays de la zone sahélo-saharienne, n’est pas la première initiative dans la région. Par exemple, en juillet 2009, lors du sommet de l’Union africaine à Syrte, l’Algérie, la Libye et le Mali ont annoncé mettre en commun leurs moyens militaires et de renseignements. Aussi bien du point de vue du nombre de pays associés que des mesures annoncées, cette dernière conférence va néanmoins dans le bons sens. D’une part, la lutte contre le terrorisme ne pourra se faire sans approche globale unissant les acteurs de la région. D’autre part, outre le projet d’organiser des réunions entre les responsables politiques et militaires des sept pays, les participants à la conférence tenue à Alger ont souligné, qu’au delà des problématiques sécuritaires, la lutte contre le terrorisme et la criminalité doit s’appuyer sur le développement économique. On ne peut en effet avoir de sécurité réelle et durable sans s’attaquer aux racines de la violence. Par contre, il faut aussi souligner le caractère inabouti de la démarche en raison de l’absence de pays pourtant concernés par la problématique du terrorisme. C’est en premier lieu le cas du Maroc, mais aussi d’autres pays comme la Tunisie ou le Sénégal, dont le président a appelé le mois dernier à une lutte régionale contre Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI, ndlr).

Afrik.com : Pourquoi le Maroc, pourtant concerné par la problématique, n’a-t-il pas été convié à la rencontre d’Alger ?

Antonin Tisseron :Le ministère des Affaires étrangères marocain a effectivement publié un communiqué dans lequel il déplore avoir été mis à l’écart de la conférence d’Alger alors qu’il avait officiellement demandé à y participer. Ce refus d’Alger est bien entendu inséparable de l’antagonisme entre le Maroc et l’Algérie autour du Sahara Occidental depuis 1963. La réunion organisée à Alger, tout en cherchant à répondre à l’un des enjeux importants de la région pour demain, relève indubitablement d’une tentative de la diplomatie algérienne pour marginaliser son voisin, pourtant lui aussi en première ligne dans la lutte contre le terrorisme dans le Sahel. L’attitude d’Alger est malheureusement révélatrice de la force des logiques politiques qui gangrènent l’intégration régionale et la construction de l’UMA (Union du Maghreb Arabe, ndlr). Des logiques qui font que l’on ne peut parler aujourd’hui que de « non-Maghreb » et sont contraires aux impératifs de la lutte contre le terrorisme à court, moyen et long terme, notamment en raison de leur impact sur le développement de la région.

Afrik.com : D’où vient l’AQMI et pourquoi a-t-elle investi le Sahel ?

Antonin Tisseron :La menace de l’islamisme radical et du terrorisme est ancienne pour les Etats du Maghreb. Avec les attentats du 11 septembre 2001 et l’invasion de l’Irak en 2003, les mouvements terroristes ont trouvé un nouveau souffle et cherché à se donner une nouvelle dimension, tant régionale qu’internationale. Dans cette perspective, le Groupe Salafiste pour la Prédication et le Combat en Algérie s’est rallié à Al-Qaïda et a pris, en janvier 2008, le nom d’AQMI. Après une explosion des violences entre 2001 et 2008, l’année 2008-2009 a marqué une rupture dans le développement d’AQMI. Deux raisons peuvent notamment être évoquées : l’islam modéré du Maghreb n’a pas permis un ancrage solide du discours islamique et l’Algérie a enregistré plusieurs succès contre les groupes terroristes. Le déplacement du terrorisme vers le Sahel est en cela une conséquence de l’absence de prise du terrorisme au Maghreb. Profitant de la porosité des frontières et des manques de contrôles, les mouvements djihadistes se sont redéployés dans ce sud du Maghreb où ils ont développé des activités criminelles, comme l’enlèvement suivi d’une demande de rançon, devenu un véritable business fort lucratif. Lors de la conférence d’Alger, les participants ont d’ailleurs réaffirmé toute opposition au paiement de rançons, criminalisé par l’ONU en décembre 2009 à la suite d’une demande de l’Algérie. Cet enjeu est en effet crucial car les rançons, tout comme les libérations de terroristes, renforcent le terrorisme. A ce propos, la libération de l’otage français Pierre Camatte en échange de celle de quatre terroristes, a suscité de fortes critiques de la part de l’Algérie et de la Mauritanie. En demandant la libération des otages, les Etats européens risquent selon eux de nourrir le terrorisme et de relancer une mouvance pourtant mise à mal ces dernières années.

Afrik.com : Un certain nombre d’observateurs craignent que les interventions étrangères, celle des Etats-Unis notamment, ne poussent les groupes armés à plus de radicalisation. Qu’en pensez-vous ?

Antonin Tisseron :La radicalisation des groupes armés a été nourrie par la politique étrangère américaine des années 1990 et 2000 et le conflit israélo-palestinien. D’ailleurs l’un des espoirs lié à l’élection de Barak Obama était de voir changer l’image des Etats-Unis dans le monde, mais je serai assez nuancé sur ce point malgré le discours du Caire. Quoi qu’il en soit, les pays du Sahel ont tout à gagner dans la lutte contre le terrorisme à s’appuyer sur les financements et l’expertise américaine, et même européenne. En effet, les Etats-Unis et l’Europe n’ont pas la même vision du monde et leur approche peut être complémentaire. D’autant que le meilleur moyen de lutter contre la radicalisation, dans des pays où la population est majoritairement jeune et dans lesquels le chômage est important, est de privilégier le développement économique et l’ouverture politique. C’est la condition d’une pacification et d’un renforcement de la région sahélo-saharienne.

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Personne à contacter Re: Les pays du Sahel unis contre le terrorisme

Message par Syfou Ven 16 Avr - 14:19

Les responsables militaires du Sahel-Sahara parlent des efforts de sécurité conjoints

Dans le contexte de la plus vaste opération antiterroriste lancée par l'Algérie ces dernières années, les hauts responsables militaires de sept pays africains se sont réunis cette semaine à Alger pour réfléchir à l'approfondissement de leurs relations en matière de sécurité.

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Les responsables militaires des sept pays du Sahel-Sahara qui se sont rencontrés cette semaine à Alger sont convenus d'une stratégie conjointe pour lutter contre le terrorisme, selon le chef d'état-major de l'Armée nationale populaire.

Le général Ahmed Gaïd Salah a annoncé cette initiative à la suite de la réunion du mardi 13 avril, alors même que l'armée algérienne lançait une offensive antiterroriste de grande envergure.

La réunion des chefs d'état-major d'Algérie, de Libye, du Burkina Faso, du Mali, du Niger, du Tchad et de Mauritanie s'est déroulée à huis clos. Le même jour, l'armée algérienne a commencé à ratisser les régions réputées être des bastions d'al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI).

Le général Salah a déclaré aux participants à cette réunion que la région est face à "des enjeux stratégiques", avec l'objectif de "coordonner notre lutte" pour "permettre à nos autorités politiques respectives de se consacrer aux tâches de développement économique et social au bénéfice de nos peuples".

Les participants "procéderont à un échange d’analyses et d’informations sur la situation sécuritaire et sur l’évolution de la lutte antiterroriste dans chacun des pays et sa projection sur l’environnement régional", selon un communiqué du ministère algérien de la Défense publié à l'occasion de cette rencontre.

"La réunion permettra aux différentes parties d’entrevoir les voies et moyens susceptibles de mettre en place une stratégie collective et co-responsable de lutte contre le terrorisme et le crime transnational", ajoute ce communiqué.

"L’Algérie s’honore d’accueillir cet espace de concertation pour débattre les uns et les autres, sur les questions de défense et de sécurité collective et lever les éventuelles incompréhensions au profit de la définition et de la mise en oeuvre d’une stratégie concertée", a déclaré le général Salah dans son propos préliminaire à l'attention de ses homologues de la région.

Il s'est dit "convaincu" que les pays de la région du Sahel-Sahara sont capables d'assumer "la pleine responsabilité" de cette "ambition légitime", pour peu que "nous puissions cerner les problèmes de sécurité" et "identifier les voies et moyens de les résoudre par la définition et la matérialisation d’un modèle de coopération militaire approprié".

Cette réunion a été organisée une semaine après une rencontre similaire entre les chefs des services de renseignements et un mois après la conférence ministérielle du Sahel-Sahara à Alger. Ces deux précédentes rencontres s'étaient axées sur la mise en place d'une stratégie conjointe dans la lutte contre AQMI.

Parmi les sujets précis discutés par les responsables militaires, a expliqué le général Salah, se trouvent la création d'un centre de coordination des informations sécuritaires à Tamanrasset et la surveillance conjointe des frontières pour lutter contre les terroristes, les contrebandiers et les narcotrafiquants.

Cette réunion à Alger a été organisée dans le contexte de la plus vaste opération antiterroriste lancée par l'armée algérienne depuis plusieurs années. Le quotidien algérien Liberté a indiqué mardi que des milliers de soldats de l'ANP et des forces de sécurité avaient lancé cette opération visant au moins 300 terroristes à Jijel, Skikda, Batna, Bejaïa, Bordj Bou Arreridj, Sétif, Constantine, M'sila, Medea, Djelfa, Tipasa, Tlemcen, Sidi Bel-Abbes, Ain Defla, Bouira, Boumerdès, Tizi-Ouzou, Blida, Biskra, Saida, Relizane et Tebessa.

Liberté a précisé que l'opération "Ennasr" (Victoire) est la plus vaste opération militaire antiterroriste lancée en Algérie depuis la signature en 2005 de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale.

Mardi, des sources locales dans les wilayas de Bouira et de Bordj Bou Arreridj ont indiqué à Magharebia que cette offensive avait "neutralisé" près d'une douzaines de terroristes. Elles ont également indiqué que l'un des leaders d'AQMI, Abdelmalek Droukdel, semblerait faire partie des terroristes encerclés par les soldats.

Plusieurs autres groupes terroristes auraient également été cernés, selon ces sources, et des renforts militaires importants ont été déployés dans toutes les régions de l'Est, de l'Ouest et du centre de l'Algérie.

Selon le quotidien Liberté, les forces de sécurité ont collecté des informations importantes concernant les mouvements des terroristes. L'opération lancée entre Bouira et Bordj Bou Arreridj a été rendue possible par les renseignements obtenus auprès d'un réseau de soutien au terrorisme récemment démantelé.

Ce contenu a été réalisé sous requête de Magharebia.com
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Message par Sphinx Lun 26 Avr - 0:49

Alger rejette et Paris dans l’expectative

Cet ex-émir de l’AIS puis du Gspc a tissé des liens de parenté avec des tribus touarègues et s’est aussi acoquiné avec les contrebandiers du Niger et du Mali.

En réaction à l’enlèvement d’un touriste français et de son guide d’origine algérienne au Niger, dans la soirée du mercredi, l’Etat malien décide de renforcer son dispositif sécuritaire aux frontières avec le Niger en dépêchant des centaines de militaires. Le Mali n’est pas seulement considéré comme étant une base arrière d’Al Qaîda au Maghreb mais aussi comme un nid où prolifèrent des réseaux impliqués dans tous genres de trafics.

Aussi, ce pays a-t-il pris les dispositions nécessaires pour sécuriser son territoire. Cette réaction intervient selon un militaire malien, qui a parlé sous couvert de l’anonymat, à la suite d’informations faisant état de la présence des ravisseurs non loin du Mali. Les mêmes informations rapportent que les ravisseurs se trouveraient avec les otages au niveau de la bande d’Azaough, un lieu reculé du territoire malien.

«Nous avons mis en alerte nos forces de sécurité à la frontière avec le Niger dans le cas où les ravisseurs tenteraient, comme d’habitude, de la franchir», a déclaré le ministre malien de la Défense.

Cependant, la zone surveillée par les militaires maliens est une étendue très vaste et les bandes criminelles y activant connaissent parfaitement le terrain. De ce fait, il y a un grand risque que les terroristes échappent au dispositif mis en place. Notamment pour le groupe qui travaille sous la coupe de Mokhtar Benmokhtar (MBM).

C’est ce même groupe qui a réussi à infester toute la bande du Sahel. MBM jouissant de grandes complicités particulièrement des anciens rebelles et réseaux de trafic d’armes et de cigarettes. Il a même tissé des liens de parenté avec des tribus touarègues. Cet ex- émir de l’AIS puis du Gspc s’est aussi acoquiné avec les contrebandiers du Niger et du Mali. C’est ce qui explique entre autres, la réaction de l’Etat malien.

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Personne à contacter Re: Les pays du Sahel unis contre le terrorisme

Message par Sphinx Mar 4 Mai - 23:17

Des manœuvres militaires communes prévues prochainement
Alors que les pays du Sahel décident d’augmenter le nombre de leurs troupes

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Quelques centaines de soldats algériens prennent part, depuis quelques jours, à une série d’exercices militaires dans le cadre d’une opération militaire dans le Sahara, avec des munitions réelles, suite à la décision des chefs des armées des pays du Sahel, portant programmation des exercices communs d’incursion, d’encerclement et de ratissage dans quelques régions sahélo-sahariennes, dans les quelques mois à venir.

A cet effet, les forces d’intervention spéciales algériennes appuyées par des brigades aériennes ont entrepris des exercices sur le débarquement dans une zone militaire au nord de Tamanrasset. A relever que des officiers maliens, nigériens et mauritaniens sont venus pour assister à ces exercices en tant qu’observateurs. Dans le même sillage, des unités d’élite de l’armée malienne, mauritanienne et algérienne participeront, prochainement, aux manœuvres communes sur les combats contre les bandes criminels sillonnant le Sahara, dans une zone désignée par les chefs militaires réunis à Alger, le mois dernier. Selon une source bien informée, les exercices militaires en cours constituent un prélude pour une incursion contre les groupes terroristes dans l’une des pays du Sahel.
Selon la même source, les exercices ont pour objectif l’amélioration du rendement des forces des armées des pays du Sahel dans leurs combats contre les groupes terroristes, ce qui laisse croire que des opérations militaires sont probables pour l’été prochain, une saison difficile pour les groupes criminels et les terroristes dans le Sahara. En prévision des ces vraisemblables opérations, le Mali, la Mauritanie et le Niger ont décidé d’augmenter le nombre de leurs troupes, et ce conformément à l’accord d’Alger.

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Personne à contacter Re: Les pays du Sahel unis contre le terrorisme

Message par Sphinx Mer 9 Juin - 23:43

La Mauritanie ne libèrera pas de terroristes

Le ministre mauritanien de la Défense a déclaré mercredi qu'il n'était "pas question pour la Mauritanie" de procéder à la libération des présumés terroristes d'Al-Qaïda afin d'obtenir celle d'otages occidentaux. "Nous ne libèrerons aucun terroriste. C'est une question de principe. Ce serait mettre en jeu la sécurité de notre pays et de notre population" a-t-il déclaré dans un entretien à l'AFP. Le ministre a ajouté que "tant qu'il y aura des libérations de prisonniers ou des paiements de rançons, il y aura du terrorisme". Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) séquestre actuellement trois occidentaux, deux Espagnols et un Français.

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Personne à contacter Re: Les pays du Sahel unis contre le terrorisme

Message par Syfou Jeu 29 Juil - 21:44

Entre 20 et 30 militaires français ont participé aux opérations mauritaniennes contre al-Qaïda

Les opérations de l’armée mauritanienne soutenues par la France contre des activistes d’al-Qaïda au Maghreb islamique en territoire malien ont pris fin ce 24 juillet. Elles avaient commencé dès jeudi avec pour objectif initial de neutraliser un groupe de 150 jihadistes prêt à lancer des attaques en Mauritanie.

Selon toute vraisemblance, et étant donné que le groupe visé est celui qui retient en otage, depuis le mois d’avril, Michel Germaneau, un ressortissant français dont la vie est menacée, Paris aurait décidé de soutenir l’opération mauritanienne avec l’envoi d’une vingtaine de militaires, dont on ignore l’unité d’appartenance (COS? service action de la DGSE?). L’on sait seulement qu’ils se trouvaient alors dans « un coin discret » du Sahel, où des membres des forces spéciales françaises forment des militaires mauritaniens. Par ailleurs, la France aurait fourni un appui dans le domaine des transmissions, de l’aide médicale ainsi que des renseignements.

Par ailleurs, le camp initialement visé par l’opération franco-mauritanienne était encore inconnu jusqu’à récemment. Situé au Mali, à 150 km de la frontière avec la Mauritanie, il aurait été découvert grâce aux moyens d’observations français. Il y avait une chance pour que l’otage français y soit détenu. « Il y avait un espoir qu’il y soit » a indiqué une source au ministère de la Défense, à Paris.

L’attaque du camp d’AQMI s’est déroulée à l’aube du 22 juillet. La colonne franco-mauritanienne a parcouru 10 km à pied afin d’éviter de se faire repérer. Au cours de l’assaut, six terroristes ont été abattus et quatre autres ont pu prendre la fuite. Sur place, les militaires français n’ont pas trouvé de traces de Michel Germaneau. En revanche, ils ont pu mettre la main sur des documents, des téléphones, des armes avec leurs munitions, des composants pour fabriquer des bombes artisanales ainsi que des véhicules.

A partir de là, l’armée mauritanienne a continué son opération de traque et de ratissage des éléments d’al-Qaïda mais sans les militaires français. Tout s’est terminé ce 24 juillet. « Les troupes impliquées sont sur le chemin du retour » a indiqué une source en Mauritanie. « Il n’y a plus aucune opération en cours » a-t-on confirmé à l’Hôtel de Brienne.

Reste que la situation de Michel Germaneau est très inquiétante. L’ultimatum posé par ses ravisseurs, dont les exigences sont confuses et qui refusent tout contact, expire le 26 juillet. A partir de là, il pourrait être exécuté. Le groupe qui le retient prisonnier est dirigé par un certain Abou Zeïd, déjà responsable de l’assassinat d’un ressortissant britannique en juin 2009. En outre, depuis le mois de mai, l’otage français, âgé de 78 ans et malade du coeur, n’a plus donné de signes de vie.

24 juillet 2010

Source:opex360
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Personne à contacter Re: Les pays du Sahel unis contre le terrorisme

Message par Syfou Mer 11 Aoû - 0:37

Le GSPC a déjà mué en GIA

Il demande d'échanger la dépouille de Germaneau contre celle des 4 auteurs du détournement de l'Airbus d'Air France Le GSPC a déjà mué en GIA

Un curieux, mais loin d'être étonnant, communiqué a été rendu public, dimanche soir, par le GSPC. Signé par l'émir national de cette organisation terroriste, Abdelmalek Droudkal, alias Ab ou Mossaâb Abdelouadoud, le document donne l'identité des six criminels abattus lors du raid franco-mauritanien effectué au Mali, et à la suite duquel l'otage, Michel Germaneau, avait été éliminé par ses ravisseurs. Les criminels abattus, qu'ils soient des contrebandiers, des trafiquants d'armes ou bien des terroristes organiquement rattachés au GSPC, importe peu, dès lors que nous savons qu'il y a eu jonction, dans la vaste bande sahélo saharienne, entre ces différents phénomènes donnant lieu à ce que nous qualifions de " gangsterrorisme ". Ce qu'il convient de retenir, en revanche, c'est que les identités des criminels abattus confirment, de la manière la plus formelle qui soit, le caractère transnational du phénomène de gangsterrorisme. Droudkal annonce en effet que trois parmi les criminels abattus font partie des tribus arabes de l'Azawad du nord du Mali, fief du GSPC. Il s'agit de Natou Ould Hacen alias Abou Yahya, Ely Ould Sidi Mohamed alias Abdel Razaq et Bowba Ould Hamat alias Abdel Raouf. Avec eux, figure certain Ouslam Amirouche alias Bilal al jazairi, présenté comme compagnon d'armes de Belaâouar, ce qui reste à prouver, sachant que Mokhtar Belmokhtar est en trêve depuis plusieurs années, et qu'il en train d'œuvrer en ce moment à la libération des deux derniers otages détenus par le sanguinaire Abou Zeïd, à savoir deux humanistes espagnols enlevés en Mauritanie.
Le cinquième criminel abattu est, lui, originaire de Tanger au Maroc. Il s'agit de AbdelKrim Chairy. Le dernier, enfin, est un Mauritanien répondant au nom de AbdelKader Ould Hmednah.
Un phénomène transnational…
Mais le plus important reste à venir. Droudkal s'adresse, en effet, dans le même document aux autorités françaises, pour leur proposer un bien curieux échange : celui du corps de l'otage Michel Germaneau contre ceux des 4 pirates de l'air auteurs du détournement de l'Airbus d'Air France en décembre 1994. Ces derniers, à l'époque, agissaient pour le compte du GIA, plus précisément pour celui d'Antar Zouabri. Cela confirme, si besoin en était encore, ce que nous écrivions dès 2004 sous cette même plume, mais dans un autre support médiatique, que le GSPC allait se (re)transformer en GIA à la suite de l'élimination, par les forces de sécurité sur les hauteurs de Béjaia, de son ancien émir national, Nabil Sahraoui, précédée par la reddition du fondateur du groupe, Hassan Hattab. Ce dernier, est-il besoin de le rappeler ici, avait créé le GSPC en septembre 1998 à la suite d'une scission d'avec le GSPC, précisément pour se démarquer des crimes aveugles et takfiristes que ce groupe commettait contre les populations civiles. Or, l'actuel émir du GSPC, Abdelmalek Droudkal, était un des principaux et plus proches lieutenants du sinistre et sanguinaire Antar Zouabri. Il a été, en outre, le cerveau des tous premiers attentats suicides commis à Alger durant l'année 95, notamment contre la Maison de la Presse de Belcourt, le siège de la DGSN et le Commissariat central, sis au Boulevard Amirouche.
Bras de fer Nouakchott Bamako
Avec l'arrivée de Droudkal à la tête du GSPC, et contrairement à ce qui a été indiqué par de nombreux et prétendus experts des questions sécuritaires, il était normal que les attentats suicides refassent (et non pas fassent) leur apparition dans le pays. Il était également attendu que le GSPC dérive de nouveau vers la doctrine takfitiste qui, pour le moment, le pousse à enlever des citoyens pour exiger des rançons, à racketter les foyers isolés qu'il investit de nuit et à dépouiller des citoyens de tous leurs biens dans des faux barrages. Ces premières dérives peuvent évoluer vers les massacres collectifs, que le GIA avait commencé à commettre lorsqu'il avait senti sa perte proche et déclaré que tous ceux qui n'étaient pas avec lui étaient forcément contre lui.
Pour revenir au Sahel, il semble que les pays qui composent cette entité n'ont jamais été plus dispersés que maintenant, cela à cause des agissements et manipulations françaises. Alors que le Mali vient de réunir sur son territoire les services de renseignement de six pays, excluant la Mauritanie et l'Algérie, voilà que la réponse de Nouakchott est tombée, sèche et cinglante envers un ATT accusé d'être trop conciliant avec les terroristes et les grands bandits au moment où, au contraire, il faut faire montre à leur encontre de la plus grande fermeté possible.
Rien ne sera fait sans le précieux concours de l'Algérie
Dans un discours à la nation, à l'occasion de sa première année au pouvoir, le président mauritanien, Mohamed Abdel Aziz, s'est engagé à lutter contre le terrorisme. "Nous agirons à l'intérieur comme à l'extérieur de la Mauritanie pour défendre notre pays", a-t-il déclaré en effet. Deux semaines après avoir commandé une importante opération militaire contre un camp d'entraînement d'al-Qaida au Maghreb islamique dans le désert malien, le Président mauritanien, Mohammed Ould Abdel Aziz, a réaffirmé sa volonté de lutter contre le groupe terroriste, plantant en quelque sorte de douloureuses banderilles sur le flanc de son collègue malien, déjà ulcéré de n'avoir même pas été prévenu de l'opération militaire qui devait se dérouler sur son territoire, ce qui prête à penser que ni Paris, ni Nouakchott, ne font confiance à Amadou Toumani Touré.
"Le terrorisme que nous connaissons et combattons est à la base un terrorisme régional ; c'est le même terrorisme qui menace la sécurité du Sahel", a-t-il déclaré. "Nous avons été attaqués en 2005 dans la garnison frontalière de Lemgheity, où nous avons perdu 15 soldats.
En 2007, nous avons perdu 3 soldats à El Ghallawiya, et en 2008, nous en avons perdu 12 autres et un officier. Cela veut dire que 31 éléments de nos forces armées et de sécurité ont été abattus par des terroristes venus de pays voisins."
Le Président mauritanien a ensuite évoqué un nouveau plan pour lutter contre ce groupe :
"Nous avons constitué des forces spéciales, dont la mission est de lutter contre le terrorisme sur une base rapide et permanente.
Nous protégerons notre pays et avons fourni, et continuerons de fournir à nos forces de sécurité et de renseignement les moyens nécessaires.
Nous ne resterons pas inactifs."
Nous sommes opposés au paiement de rançons, et à l'échange d'otages contre des terroristes, parce que le premier permet de financer le terrorisme et le dernier encourage les terroristes à poursuivre leurs actions méprisables", a ajouté Abdel Aziz.
"Nous avons par conséquent décidé de les combattre en utilisant nos propres moyens, et nous mettrons tout en oeuvre pour développer nos agences de sécurité."
Cette position, si elle devait être vraiment respectée, rejoint point par point celle de l'Algérie.
Une coalition entre Alger et Nouakchott (sans la France, cela va de soi) pourrait ainsi voir le jour, avant d'être rejointe par les autres Etats sahélo sahariens lorsqu'ils auront constaté que le Mali fait fausse route et qu'aucune lutte efficace et durable contre ce fléau ne saurait être envisagée sans le concours direct de l'Algérie…

La Tribune des Lecteurs;Par Mohamed Abdoun
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Message par Daûphin_zz_47 Ven 27 Aoû - 6:39

Il est retenu depuis l’attaque contre les GGF à tinzaouatine

L’Aqmi exécute un otage algérien au Mali

Le groupe terroriste auteur de l’assassinat justifie son acte par une grande opération que l’armée algérienne s’apprêtait à engager pour la libération de l’otage.

Les terroristes de l’Aqmi au Sahel viennent d’exécuter un otage algérien qu’ils détenaient depuis l’embuscade tendue aux GGF à Tinzaouatine et qui a coûté la vie à onze éléments de ce corps à la fin du mois de juin dernier. Guide, ce douanier à la retraite, a été pris en otage suite à l’embuscade. L’information de son exécution a été donnée à travers une revendication du groupe terroriste. Paradoxalement, cet odieux crime intervient deux jours après la libération des deux otages espagnols contre une rançon estimée entre 7 et 8 millions d’euros. La veille de la revendication, un kamikaze avait essayé de faire exploser sa voiture à l’entrée d’une caserne militaire. L’Aqmi justifie son acte par la préparation d’une grande opération par l’armée algérienne contre elle. Est-ce à dire, dans ce cas, que le groupe terroriste dispose d’un réseau de renseignement si large et performant au point d’infiltrer les centres de décision de l’ANP ! Avec un tel atout, toute la zone du Sahel et de l’Afrique du nord serait déjà rasée et l’Aqmi “défoncerait” les portes de l’Europe. Une telle capacité de destruction conjuguée à l’instinct dévastateur des terroristes qui ne respectent aucune valeur, le monde serait depuis bien longtemps réduit en cendres. Si ce n’est de la fantaisie faite pour créer un impact médiatique, comment expliquer alors que les services mauritaniens aient, avec autant de facilité, eu vent de la préparation d’une attaque avant d’enclencher la riposte avec le commando français qui s’est soldée par l’élimination de six terroristes en territoire malien ? Subsiste cependant un léger doute quant à une possible manipulation pour ne pas dire carrément une implication des services étrangers des éléments de l’Aqmi. Une hypothèse qui n’est pas à écarter d’autant plus que pour des intérêts, bien de pays occidentaux ont soutenu d’une manière ou d’une autre bien de rebellions, des oppositions armées qui se sont avérées être des groupes terroristes. Les terroristes islamistes sont souvent manipulés au gré de stratégies n’ayant généralement pour but que la déstabilisation des pouvoirs en place et l’accaparement des richesses des pays ciblés.
Le maintien de zones de tension en Afrique, particulièrement dans des pays regorgeant de richesses naturelles, en est une “cinglante” preuve. Malheureusement, le même procédé est utilisé dans cette gestion douteuse de la question terroriste. Par ailleurs, si le paiement “hypocrite” de rançons fait théoriquement pour calmer les preneurs d’otages, du moins pour un certain temps, il n’en est pas de même avec les extrémistes islamistes dont les ambitions et surtout les objectifs reposent exclusivement sur l’exclusion de l’autre, l’élimination et l’anéantissement de tous ceux qui ne partagent pas leur vision ou dessein. Ils viennent d’en apporter la preuve. Non seulement parce que, et jusqu’à preuve du contraire, ces extrémistes radicaux ne croient en aucune trêve, mais représentent une menace permanente pour la stabilité des régions où ils s’implantent. Continuent-ils d’ailleurs de menacer même les pays ayant payé les rançons. Cela contribue à les renforcer et à renforcer leurs capacités de recrutement et à s’approvisionner en armes et munitions. Le récent épisode du détenu sahraoui dont la libération a constitué avec la rançon les conditions de libération des deux otages espagnols qui n’aurait, selon ses dires, aucune relation avec l’Aqmi, complique encore davantage la lecture. L’Europe se barricade derrière ses frontières, paye les rançons pour libérer ses ressortissants otages mais elle ne contribue pas pour ainsi dire à la lutte contre le terrorisme. Bien au contraire, elle contribue à augmenter le niveau de la menace par le renforcement de ses moyens de frappe. L’Aqmi vient-elle, d’ailleurs, à peine deux jours après la libération des deux otages espagnols, de lancer son message macabre. Une exécution et une tentative d’attentat kamikaze !

http://www.liberte-algerie.com/edit.php?id=141543&titre=L’Aqmi exécute un otage algérien au Mali
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Personne à contacter Re: Les pays du Sahel unis contre le terrorisme

Message par Syfou Lun 20 Sep - 23:55

Al-Qaïda met le Sahel en ébullition

Le rapt de sept employés d’Areva et de Vinci, dont cinq ressortissants français, a mis en effervescence les pays du Sahel, où la traque des terroristes a été lancée par l’armée mauritanienne, donnant lieu à des combats sanglants dans le désert malien avec des bilans contradictoires.

Après l’enlèvement de sept employés des firmes Areva et Vinci, jeudi dans le nord du Niger, la France a procédé vendredi à l’évacuation de ses ressortissants en poste dans cette région, pendant que l’armée mauritanienne annonçait avoir tué douze membres d’Al-Qaïda au Maghreb islamique dans des combats qui se déroulaient dans le nord du Mali. “Notre armée a tué 12 terroristes armés et en a blessé autant dans les affrontements de vendredi”, a déclaré un responsable militaire mauritanien, qui a ajouté que “deux militaires mauritaniens ont été tués et quatre autres blessés”. La même source soulignera que “l’armée encercle actuellement une vingtaine de véhicules des éléments armés d’Aqmi près de la localité malienne de Areich Hindi, non loin de Hassisidi (à une centaine de kilomètres au nord de Tombouctou, ndlr) où les combats de vendredi s’étaient déroulés”.

Des bilans contradictoires

Mais une source algérienne, sous le couvert de l’anonymat, a indiqué hier que les combats entre l’armée mauritanienne et des éléments d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) dans le nord du Mali ont fait “au moins dix” morts parmi les militaires mauritaniens, avant d’ajouter que “le bilan pour le moment est très provisoire, mais il y a eu de nombreuses victimes (morts et blessés) dans les rangs de l’armée mauritanienne”. Invité par l’AFP à évaluer le nombre de décès dans les rangs de l’armée mauritanienne, la même source a ensuite affirmé que “puisque vous parlez de chiffres, je dis au moins dix”. De leur côté, “les islamistes ont perdu pour le moment moins de cinq personnes. Ils ont aussi des blessés. Mais il y a eu de nombreuses victimes parmi les militaires mauritaniens”, a insisté la même source.
Cette version a été corroborée par un élu du nord du Mali, qui a déclaré à l’AFP que “ce que nous ont dit les nomades qui sont revenus de non loin de là où les combats se sont déroulés hier (vendredi), c’est que beaucoup de militaires mauritaniens sont morts”.
Quelques heures plus tard, elle reverra le bilan à la hausse en affirmant qu’“au moins cinq véhicules de l’armée mauritanienne sont tombés aux mains des islamistes et le nombre de morts s’élève actuellement à au moins 15”. Un militaire de haut rang à joint par l’AFP à Nouakchott, a corrigé son bilan provisoire. “Nous avons 5 morts dans nos rangs et 9 blessés dont la majorité légèrement”.
Devant le danger guettant leurs employés, les groupes français Areva et Vinci ont décidé vendredi d’évacuer tous leurs expatriés du nord du Niger, alors que des soupçons pèsent sur des “complicités” dans la sécurité du site d’Arlit, où cinq Français et deux Africains ont été enlevés la veille. Les salariés étrangers travaillant dans cette zone stratégique pour la production d’uranium sont en cours de transfert vers Niamey. Ceux qui le désirent pourront être rapatriés en France, où sont déjà arrivés vendredi matin certains employés d’Areva, a-t-on appris auprès des deux entreprises. Les premiers concernés par l’évacuation sont les expatriés du site d’extraction d’uranium d’Arlit, à 1 000 km au nord-est de Niamey. Tous devraient avoir regagné la capitale nigérienne d’ici la fin du week-end, selon Areva et Vinci.
Par ailleurs, les sept otages ont “traversé la frontière” et se trouvent actuellement dans le désert malien.

Les aveux du président malien

Ceci étant, le président malien, Amadou Toumani Touré, a affirmé que le Mali était “en état d’alerte” après l’enlèvement de cinq Français et de deux Africains dans le Niger voisin, précisant que l’option tout-sécuritaire ne suffisait pas, dans un entretien avec des médias français. “Le Mali est mobilisé, nous avons mis toutes nos forces en état d’alerte, nous soutenons l’armée nigérienne dans cette quête”, a affirmé Amadou Toumani Touré dans cet entretien réalisé vendredi, qui sera diffusé dimanche sur la radio RFI. “Nous avons permis à tous les pays riverains de faire des poursuites si éventuellement les assaillants rentraient en territoire malien”, a rappelé Amadou Toumani Touré.
Le président malien a prôné une réponse globale au terrorisme. “Le terrorisme se nourrit du sous-développement, surtout de la précarité (...). C’est la petite divergence que nous avons avec certains de nos voisins, pour certains c’est le tout-sécuritaire, mais cela ne suffit pas”. Amadou Toumani Touré est aussi revenu sur la libération controversée en février de quatre islamistes détenus au Mali, en échange de la remise en liberté de l’otage français, Pierre Camatte, qui avait suscité la colère de l’Algérie et de la Mauritanie, en reconnaissant que “c’était la décision la plus importante et la plus difficile que j’ai jamais prise de ma vie : que faire ? Je ne négocie rien et j’abandonne la vie de Pierre Camatte ou bien fallait-il négocier ? Pierre est notre hôte et la France est un pays ami. Nous avons libéré ces gens après les avoir jugés et nous avons récupéré Pierre Camatte. Il y a deux écoles qui s’affrontent”. “Dès qu’on commence à négocier, nous sommes dans une position de faiblesse. La solution, c’est le travail en amont, il faut faire en sorte qu’il n’y ait pas de prise d’otages”, a-t-il souligné.

La France sous le coup d’une menace terroriste majeure

Même si le Quai d’Orsay a affirmé hier que la France n’est pas engagée militairement dans les combats en cours dans le nord du Mali entre l’armée mauritanienne et des éléments d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), et ceux-ci n’ont pas de lien avec le rapt des 7 personnes dont 5 Français, le chef des services de contre-espionnage, Bernard Squarcini, a estimé que “la France est sous le coup d’une menace terroriste majeure”, dans des propos publiés hier par le quotidien Le Monde daté de dimanche-lundi. “Tous les clignotants sont au rouge. La France est sous le coup d’une menace terroriste majeure”, a assuré Bernard Squarcini, patron de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI). M. Squarcini a notamment mis en avant l’enlèvement vendredi de cinq Français dans le nord du Niger, ainsi que “des informations concordantes qui nous parviennent”. Depuis une semaine, les responsables français multiplient les mises en garde contre un attentat. Il y a une semaine dans le Journal du Dimanche, Bernard Squarcini avait ainsi assuré que la menace d’un attentat sur le sol français n’avait “jamais été aussi grande”. Ces propos ont été confirmés, jeudi, par le ministre de l’Intérieur, Brice Hortefeux, qui avait affirmé que la “menace s’est réellement renforcée ces derniers jours et ces dernières heures”. Avec l’adoption, le 14 septembre, d’une loi interdisant le voile islamique intégral dans l’espace public, la participation du contingent français aux opérations en Afghanistan, l’attaque en juillet par un commando français d’une base d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) qui a fait sept morts parmi les jihadistes, les griefs des extrémistes musulmans contre Paris ne manquent pas.
Après le raid dans le Sahara qui a échoué à libérer l’otage Michel Germaneau, Aqmi avait juré vengeance, écrivant dans un communiqué : “à l’ennemi d’Allah, Sarkozy, je dis : vous avez manqué une occasion et ouvert la porte de l’horreur pour vous et votre pays”.



http://dzinfos.co.cc/2010/09/al-qaida-met-le-sahel-en-ebullition/
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Personne à contacter Re: Les pays du Sahel unis contre le terrorisme

Message par Syfou Mar 21 Sep - 0:00

Une zone immense et incontrôlable aux confins du Sahara

Des avions militaires français survolent le nord du Mali à la recherche des otages

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Les recherches s’organisent dans le ciel du Sahara. Des avions militaires français de reconnaissance survolent depuis plusieurs jours le nord du Mali et du Niger dans l’espoir de retrouver la trace des cinq Français enlevés jeudi 16 septembre au Niger. La France a déployé une base opérationnelle à Niamey composée de 80 hommes pour assister les autorités locales.

Sur le terrain, les armes se sont provisoirement tues. Après trois jours de combats au nord du Mali entre les soldats mauritaniens et les rebelles d’Aqmi, la branche maghrébine d’Al-Qaida, « la situation est sous contrôle », d’après un militaire de Nouakchott, capitale de la Mauritanie, interrogé par l’Agence France-Presse. Le bilan officiel est de 12 morts chez les islamistes et de six dans les rangs de l’armée. Des témoins sur place ont également affirmé que des civils avaient été tués lors du bombardement d’une colonne de véhicules.

D’après les autorités de la Mauritanie, ces opérations n’avaient aucun lien avec la prise d’otages des Français survenue un jour plus tôt. Il s’agissait officiellement « de prévenir les prochaines attaques de l’organisation » des islamistes armés, précise-t-on à Nouakchott. Cette offensive a été organisée deux mois après une opération militaire franco-mauritanienne contre une base d’Aqmi, visant à libérer l’otage français Michel Germaneau, qui fut finalement exécuté le 24 juillet par ses ravisseurs.
Des rébellions éclatent à intervalles réguliers

Les autorités mauritaniennes disent avoir agi en concertation avec celles du Mali et du Niger. Officiellement, les pays de la région se sont unis pour lutter contre Aqmi dont la sphère d’action s’étend sur une région vaste comme l’Europe à cheval sur le Sénégal, l’Algérie, le Mali, le Niger et la Libye. Dans les faits, seule l’armée mauritanienne lance des actions d’envergure contre les islamistes armés pendant que son gouvernement mobilise son opinion au nom de la « guerre sainte contre le terrorisme ».

Immense et enclavée, la région sahélo-saharienne reste difficile à contrôler pour ces pays pauvres. C’est une zone de non-droit, un carrefour du trafic de la drogue, un refuge pour les preneurs d’otage, un lieu de passage des migrants en route vers l’Europe. Dans ces territoires riches en ressources minières et énergétiques, les populations nomades ont le sentiment d’avoir été abandonnées par leurs gouvernements, qui privilégient les ethnies paysannes du Sud.

Au nord du Mali et du Niger, des rébellions éclatent à intervalles réguliers pour réclamer une juste répartition des revenus de l’industrie extractive. Les combattants d’Aqmi trouvent auprès des tribus locales des relais pour leurs opérations, notamment lors des prises d’otages en forte recrudescence depuis cinq ans. « Le terrorisme se nourrit du sous-développement, surtout de la précarité, a rappelé le président du Mali Amadou Toumani Touré, lors d’une intervention sur Radio France internationale. Le tout sécuritaire ne suffit pas. »

Olivier TALLÈS

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Message par Sphinx Dim 26 Sep - 22:16

Le général Gaïd Salah appelle les pays du Sahel à "respecter leurs engagements"

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L'Algérie demande des actions concrètes à ses partenaires dans le Sahle pour endiguer le terrorisme. Le Le chef d'état-major de l'armée, Ahmed Gaïd Salah, a été on ne peut plus clair sur ce point.

"Je ne saurais trop m'étaler sur l'enjeu qui caractérise cette réunion au regard des évolutions qu'a connues notre région, depuis notre dernière rencontre, ici à Tamanrasset les 12 et 13 août 2009, qui nous interpelle tous à prendre nos responsabilités, à respecter nos engagements et à passer à l'action sur le terrain des opérations", a déclaré dans ce sens le général Gaïd Salah, lors de l'ouverture l'ouverture d'une réunion extraordinaire du Conseil des chefs d'état-major d'Algérie, du Mali, de Mauritanie et du Niger à Tamanrasset.

Pour rappel, cette réunion intervient l'enlèvement au Niger, dans la nuit du 15 au 16 septembre, de sept personnes dont cinq Français, revendiqué par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

Et dans ce contexte, Le chef d'état-major de l'ANP a fait savoir également que cette rencontre permettra surtout "de lever les incompréhensions qui persistent et dégager les solutions idoines en vue de renforcer l'action effective et concertée et atteindre les objectifs tracés dans notre stratégie de lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée".

Le général Gaïd Salah s'est dit enfin "persuadé que cette réunion va renforcer notre coopération et les liens de fraternité, de solidarité et de bon voisinage (pour) inspirer de nouvelles impulsions autour de notre objectif de pourchasser et de détruire le terrorisme".

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Personne à contacter Re: Les pays du Sahel unis contre le terrorisme

Message par Daûphin_zz_47 Mer 27 Oct - 13:13

Débat national sur le terrorisme : Mohamed Ould Abdel Aziz remercie ATT


La Mauritanie partage avec des pays de l’espace sahélo-saharien, notamment le Mali, le Niger, l’Algérie et le Maroc un problème récurrent qui préoccupe le monde entier. Le phénomène du terrorisme, s’il n’est pas étranger à l’occident, il semble cependant trouver un terreau fertile dans ces pays africains qui sont devenus un espace de trafic de drogue, d’armes et pire de prise d’otages.

Cette terreur qui crée un vrai problème de sécurité à l’intérieur de nos Etats est attribuée au phénomène salafiste. Mais à qui incombe la responsabilité du développement du terrorisme et de l’extrémisme religieux dans le sahel ? Comment s’implante progressivement le phénomène, comment le circonscrire et y mettre fin ? Le pays de Mohamed Ould Abdel Aziz veut s’attaquer au mal dans ses racines. Le gouvernement mauritanien a ouvert « un débat national sur le terrorisme et l’extrémisme » du 24 au 28 Octobre 2010.

Il s’agit d’un débat « sous la supervision de nos illustres Oulémas, nos éminents professeurs et penseurs, dans le but d’une part de clarifier la nature des attaques terroristes répétées contre notre pays depuis cinq ans, et d’autre part, pour que notre société musulmane soucieuse de sa liberté et de sa dignité, soit mieux informée sur les vrais dimensions de ces attaques et les intensions dangereuses de leurs instigateurs », a déclaré le Président Mohamed Ould Abdel Aziz à l’ouverture de ce débat national auquel participent des voisins maliens, des Algériens, des Marocains, des Sénégalais, des Nigériens et des Marocains.

La Mauritanie est restée jusqu’à une date récente un des pays les plus sûrs et stables et où le citoyen et le visiteur résidaient et se déplaçaient en toute quiétude et sécurité, ne s’attendaient pas à une telle confrontation ouverte avec des groupes armés venant de l’extérieur. Mais au cours des cinq dernières années, « ceux qui prétendent défendre l’islam ont perpétré une série d’attaques barbares contre notre pays, provoquant un grand nombre de victimes ».

Les attentats perpétrés ont tué plusieurs officiers, soldats, civils non armés et quelques innocents ressortissants de pays amis. Tout a commencé le 4 juin 2005, date à laquelle la base de Lemgheyti a été la cible d’une attaque odieuse qui a coûté la vie à quinze soldats, le 24 décembre 2007, quatre touristes français paisibles ont été assassinés près de la ville d’Aleg. Le cycle de la violence a continué jusqu’au 25 août dernier, quand un Kamikaze à bord d’un véhicule a attaqué le commandement militaire de la région militaire à Néma.

Mohamed Ould Abdel Aziz a affirmé la détermination de la Mauritanie, plus que jamais et à tout prix à défendre la stabilité et l’intégrité territoriale. « Dans ce cadre, nous avons transféré le cercle des combats aux fiefs des assaillants, hors de nos frontières pour d’une part les empêcher de mener leurs opérations honteuses dans nos zones peuplées, et d’autre part dans le but de poursuivre nos programmes de développement global dans un climat de sécurité et de quiétude », a-t-il poursuivi. « A cette occasion, je tiens à exprimer à mon frère, le Président Amadou Toumani Touré, au peuple et au gouvernement maliens frères, nos sincères remerciements pour leur collaboration et leur parfaite entente », a souligné le Président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz.

Ce débat national vise à établir le dialogue et à informer les citoyens sur « les objectifs réels de ses objectifs criminels armés, les moyens d’intimidation et de désinformation qu’elles utilisent pour aboutir à de tels objectifs », selon le chef de l’Etat mauritanien.

Qualifiant la situation de dangereuse, il a invité les jeunes à prendre conscience de la nouvelle menace qui vise leur croyance islamique tolérante, leur sécurité, leurs vies et celles des générations à venir.

Des Erudits ou savants mauritaniens vivant en Arabie Saoudite à l’image de Abahi Ould Baya ont effectué le déplacement à Nouakchott, pour participer à ce débat et éclairer cette assemblée de leur savoir et de leurs expériences.

B. Daou

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Message par Invité Mer 27 Oct - 22:53

Il est que les pays du Sahel s'unissent pour combattre les terroriste d'AQMI, mes la France qui ne vois pas d'un très bonne œil l'influence algérienne dans la région sème la zizanie au sein de l'union des pays du Sahel au lieu de les soutenir. En effet, la France à tenter de soudoyer le Mali et la Somalie en imposant sont armée et sont commandement total sur l'union du Sahel et entrer en Algérie quand bon leur semble. Ces deux pays, le Mali et la Somalie réalisent leurs faute et l'importance de combattre ensemble les terroriste et ne pas dépendre des occidentaux et être coloniser par leurs armées.
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Message par Daûphin_zz_47 Dim 22 Mai - 10:19

Armes libyennes aux mains d'Al Qaîda
Les pays du Sahel en état d’alerte maximum


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Placés sous la menace directe d’Al Qaîda au Maghreb islamique (AQMI), l’Algérie, le Mali, le Niger et la Mauritanie ont décidé de donner un coup d’accélérateur à leur coopération sécuritaire.

C’est ainsi qu’après la réunion, le 29 avril dernier à Bamako, des chefs d’état-major de leurs armées, l’Algérie, le Niger et la Mauritanie, ont dépêché, hier, leurs ministres des Affaires étrangères dans la capitale malienne pour peaufiner avec leur homologue malien leur politique commune en matière de lutte contre le terrorisme et coordonner leurs actions sur le terrain. Cette réunion, placée sous le thème «Sécurité et développement» a officiellement pour objectif de faire le point de la situation sécuritaire dans le Sahel et de la coopération régionale, un an après celle tenue à Alger en mars 2010. La décision de ces 4 pays de donner la priorité au dossier de la lutte antiterroriste dans leur coopération s’explique, pour une large part, par les «nouveaux défis sécuritaires» induits par le conflit libyen, surtout que le Niger et l’Algérie partagent de longues frontières avec ce pays.

Pour contrer la menace, le chef de la diplomatie malienne, Soumeylou Boubèye Maiga, a souligné, à l’ouverture de cette réunion d’une journée, «la nécessité pour les quatre pays du Sahel (…) de former et de mobiliser dans les dix-huit prochains mois des effectifs de 25 000 à 75 000 hommes dans la lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale», avant d’appeler à «plus d’unité et d’efficacité (…)». Abondant dans le même sens, le ministre délégué algérien chargé des Affaires africaines et maghrébines, Abdelkader Messahel, a affirmé que «les défis qui nous interpellent nous imposent une évaluation continuelle des situations et une planification de plus en plus pointue et une coordination plus efficace de nos actions».

Evoquer la question de la sécurité au Sahel ne veut toutefois pas dire que les pays de la région remettent en cause la légitimité des revendications de l’opposition libyenne. Pas du tout. Concrètement, Alger, Niamey, Nouakchott et Bamako redoutent surtout que les groupes djihadistes qui y activent mettent à profit la situation de grande confusion qui règne actuellement en Libye pour s’alimenter en armes et en munitions. A ce propos, il n’est pas inutile de rappeler que la crise libyenne, avec ses multiples inconnues, intervient dans un contexte régional déjà marqué par une inquiétante dégradation de la situation sécuritaire. Pour preuve, cinq Occidentaux (quatre Français et une italienne), dont on n’a que très peu de nouvelles, sont détenus depuis septembre 2010 par Al Qaîda au Maghreb islamique. La ressortissante italienne a été, quant à elle, enlevée le
2 février dernier dans les environs de Djanet.

Quoi qu’il en soit, ces craintes ne paraissent pas exagérées et encore moins fantaisistes. Pas plus loin que la semaine dernière (le 15 mai ), le ministre français de la Coopération, Henri de Raincourt, dont le pays est pourtant engagé dans l’application de la résolution 1973 du Conseil de sécurité, n’a pas hésité à signaler le «transfert» de stocks d’armes hors de la Libye. Lesquels stocks d’armes seraient arrivés dans la région du Sahel. «Il est exact aujourd’hui qu’un certain nombre d’armes sont sorties de Libye. Où sont-elles arrivées ? On ne le sait pas précisément. En revanche, nous avons un certain nombre d’informations qui nous disent que certains stocks d’armes seraient arrivés dans la région du Sahel (…) ce qui n’est pas sans nous inquiéter», avait-il déclaré à la chaîne de télévision TV5, à Radio France Internationale et au journal français Le Monde.

Le Sahel, une véritable poudrière

L’élimination, mercredi dernier, dans la localité de Rouhia, située à 200 km à l’ouest de Tunis, par les forces de l’ordre tunisiennes de deux individus, «fortement suspectés d’appartenir à Al Qaîda», concourt aussi à prendre au sérieux les inquiétudes ambiantes. Surtout celles émises par les pays du Sahel membres de la «coalition antiterroriste» montée par l’Algérie. Pour rappel, les deux hommes abattus, dont la nationalité n’est pas encore connue, «portaient des ceintures d’explosifs». Avant leur neutralisation, les deux terroristes présumés n’avaient pas hésité à tuer quatre personnes, dont un colonel et un soldat de l’armée tunisienne. La question de la circulation des armes n’est pas le seul problème qui taraude l’esprit des gouvernements des pays de la région. Des sources médiatiques nigériennes et tchadiennes très crédibles soutiennent que plusieurs centaines de leurs concitoyens, dont la plupart sont d’anciens rebelles, sont allés combattre aux côtés du colonel El Gueddafi. Et nos contacts se sont montrés plus que persuadés que «ces mercenaires reviendront au pays avec des armes et de l’argent et qu’ils seront tentés par la reprise des hostilités avec les autorités centrales qu’ils accusent de les avoir oubliés». En un mot, à Niamey et à N’djamena, l’on craint fortement que la crise libyenne ne serve de catalyseur aux rebellions locales.

La remarque vaut également pour le Mali, un pays où AQMI tente actuellement d’exploiter la situation sociale difficile que traversent les populations du Nord pour recruter de nouveaux djihadistes.
Et c’est certainement dans la perspective de soustraire ces populations des griffes des terroristes d’Al Qaîda que les autorités algériennes viennent d’accorder un don de dix millions de dollars au gouvernement malien. Cette enveloppe est destinée au financement de projets de développement conjointement retenus au profit de Gao, Kidal et Tombouctou, trois régions particulièrement travaillées au corps par AQMI. Mais aussi louable soit cette initiative algérienne, tous ceux qui connaissent bien le Sahel diront qu’il faudra encore plusieurs actions comme celles-là pour barrer durablement la route à Al Qaîda. Néanmoins, c’est déjà une bonne chose que les pays de la région aient enfin pris conscience que la lutte contre le terrorisme implique aussi que l’on prenne en charge les attentes des populations.

Zine Cherfaoui

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Personne à contacter Re: Les pays du Sahel unis contre le terrorisme

Message par Syfou Lun 13 Juin - 14:45

Les Touareg veulent des Etats fédéraux au Mali et au Niger

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La presse algérienne révèle que «Les circuits du Tassili du Hoggar sont interdits aux agences de tourisme de Tamanrasset… les services de sécurité ont reconduit manu militari des touristes et leurs accompagnateurs… Des touristes en bivouac ont été carrément embarqués à bord d’hélicoptère, débarqués à Tamanrasset, et abandonnés sans aucune explication.» (1)

En réalité, un vent de panique s’est emparé des autorités après une interception de communication de téléphones satellitaires concernant une «commande de kidnapping». Ce qui devait arriver arriva. La persistance d’une insécurité chronique généralisée au Sahel a fini par remonter de nouveau au Sahara qui a déjà connu le retentissant épisode de février 2003 où 32 touristes avaient été enlevés entre Djanet et Illizi. Comme on le craignait, le paiement de rançons a suscité toutes les convoitises et poussé à la tentation des chauffeurs guides des agences de voyages, qui avaient pour mission de livrer quelques touristes, contre de fortes sommes d’argent. Plusieurs arrestations ont suivi cette alerte.

L’engrenage qui risque de s’emballer est prévisible: l’insécurité va remonter encore plus au nord vers les zones pétrolières et poussera les autorités à militariser davantage tout le Sud algérien. Les Sahara mauritanien, marocain, tunisien et libyen ne seront pas non plus épargnés par ces nouveaux «rezzous», comme ce fut déjà le cas avec le kidnapping d’un couple d’autrichiens en Tunisie en février 2008, et d’espagnols en Mauritanie en novembre 2009.

Cette grave atteinte à l’activité économique prometteuse du tourisme saharien sonne comme un «sabotage caractérisé» du tout récent activisme algérien qui a provoqué en ce début d’année 2010 plusieurs réunions de coordination des états-majors diplomatiques, militaires et du renseignement, pour combattre le terrorisme et s'opposer à toute intervention étrangère.

C’est aussi une conséquence directe de la mauvaise perception et gestion politico-militaire du problème Touareg, qui dure depuis l’indépendance des Etats africains. L’invention récente du terrorisme d’Al Qaïda est utilisée comme un arbre qui cache la forêt de la rébellion touarègue qui n’a jamais cessé depuis le début du siècle contre le colonisateur et s’est poursuivie après les indépendances à cause d’un tracé frontalier arbitraire et contre nature. Encore un autre héritage colonial empoisonné.

Le message lancé continuellement par les Touaregs est pourtant simple. Comme le dit l’adage populaire: «nalâab ouala nahsad» (Soit je joue, soit je ne vous laisserai jamais jouer). Tant que le problème touareg ne sera pas résolu, aucun espace sahélo-saharien ne connaîtra la paix, la sécurité et la prospérité.

Pour éviter le pire, en tant que pays central et leader du Sahara, l’Algérie doit remettre les compteurs géopolitiques de la région à zéro, opérer un changement radical de la gestion du problème Touareg, et reconstruire ses relations avec tous les pays voisins du Maghreb et du Sahel sur de nouvelles fondations.

La géopolitique des populations du Sahel

Le Sahel est la bande semi désertique prolongeant le Sahara des cinq pays d’Afrique du Nord (Maroc, Algérie, Tunisie, Libye, Egypte) aux cinq Etats subsahariens: Mauritanie, Mali, Niger, Tchad, Soudan. Ces pays du Sahel, créés de toutes pièces par la décolonisation sont considérés, en droit international, comme des États, mais n’ont jamais été des Nations.

Cet ensemble de cinq pays ne compte que 80 millions d’habitants en 2008 sur un espace de 7,323 millions de km2, soit moins de 11 habitants/km2. Cette densité est trois fois inférieure à la moyenne de l’Afrique (32 hab/km2), et cinq fois inférieure à la moyenne du Monde (49 hab/km2). Ce peuplement est encore très inégal selon l’occupation territoriale, avec une dominante du nomadisme, allant jusqu’à moins d’un hab/km2. (2)

De telles configurations de peuplement et de surfaces désertiques expliquent les difficultés de souveraineté et de gouvernance sur ces vastes territoires. Aucun des cinq Etats n’a ni la volonté, ni les moyens budgétaires et logistiques d’y déployer un maillage territorial permettant d’exercer l’administration et la sécurité. Il est donc inévitable que des groupes locaux ethniques, «héritiers légitimes» de leurs territoires, en prennent le contrôle, et se rebellent contre le pouvoir central.

L’exemple le plus significatif est celui du Mali. On distingue 23 ethnies réparties en cinq principaux groupes: mandingue (Bambara, Soninké, Malinké, Bozo), pulsar (Peul, Toucouleur), voltaïque (Bobo, Sénoufo, Minianka), saharien (Maure, Touareg) et Songhaï. Les 9/10 de la population, noirs sédentaires, se concentrent dans le sud du pays, le Mali utile en termes de potentialités agricoles. Mais deux tiers du territoire malien sont revendiqués par les Touaregs qui n’ont jamais accepté le pouvoir noir de Bamako.

Le Niger est un territoire tripolaire composé à l’ouest des Djerma-Shongaï, 22% de la population, au centre et à l’est des Haoussas, 56%, et au nord des Touaregs, environ 10% qui revendiquent les trois quart du territoire. Comme au Mali, la rébellion permanente des Touaregs atteste de la fragilité chronique de l’État nigérien.

Du caractère transfrontalier de nombreuses ethnies, à l’exemple de l’ethnie zaghawae transfrontalière entre le Tchad et le Soudan, il en résulte que les territoires des pays voisins sont utilisés comme lieux de replis lors des conflits. Ainsi, le Soudan a-t-il servi de lieu de repli pour des groupes rebelles du Tchad, comme le Tchad l’est pour des groupes du Soudan. Le Sahara algérien et libyen est utilisé comme lieu de repli par les rebelles touaregs du Niger et du Mali, qui considèrent aussi ces régions comme leur espace vital.

Avant la colonisation, il existait des frontières naturelles entre les populations blanches d’Afrique du Nord et les royaumes noirs sub-sahariens. Elles s’étendaient des fleuves Sénégal et Niger jusqu’au Lac Tchad. Le dogme intangible des frontières coloniales a bouleversé profondément les équilibres géo-démographiques du Sahel. La réunion de l’OUA d’Addis Abeba en mai 1963 et la conférence des chefs d’Etat du Caire en juillet 1964 ont entériné le statu quo des frontières issues de l’époque coloniale. En fait, ces frontières se substituèrent aux limites administratives établies par la France, lors de la création de l’Organisation commune des régions sahariennes (OCRS), le 10 janvier 1957. (3)

«L’esprit qui a présidé à l’élaboration de l’OCRS dévoile une conception ethnique du territoire dont un des objectifs était de créer une barrière politique définissant une «chasse gardée française» susceptible d’éviter des contacts entre une Algérie qui avait engagé une guerre pour acquérir son indépendance et une Afrique noire traversée par l’opinion des leaders indépendantistes… Cette barrière ethnico-politique pouvait se dresser en jouant sur une série d’oppositions classiques telles que nomades et sédentaires, Touaregs/Arabes, Touaregs/populations noires et bien sûr Blancs/Noirs. À l’évidence, cette conception ethnico-territoriale, voire cette «arme ethnique» utilisée par les services français, ne pouvait qu’exacerber les relations interethniques déjà tendues.» (4)

La mystification coloniale du problème touareg

La France coloniale présente en Afrique noire, notamment au Sénégal depuis le 17è siècle, et en Afrique du Nord depuis l’invasion de l’Algérie en 1830, voulait faire la jonction de son empire colonial entre le Nord et le Sud, mais s’était heurtée à ces populations mystérieuses de nomades du Sahara surgissant de nulle part. Après plusieurs missions de géographes explorateurs comme Henry Duveyrier (1840-1892), une première incursion militaire menée par le colonel Paul Flatters en 1881 dans le Hoggar fut massacrée par les Touaregs.

Il a ensuite fallu attendre 1902 et la fameuse bataille de Tit pour entamer le début de la conquête du Sahara. Les livres d’histoire citent souvent cette «glorieuse victoire de l’armée française», en prenant bien soin d’occulter qu’il n’y avait en fait qu’un seul français dans cette expédition, le lieutenant Cottenest alors que la centaine de combattants étaient tous des algériens Chaâmbas de la région de Ouargla, rivaux héréditaires des touaregs dans les rezzous. Ce fut le début d’une abondante littérature de mystification coloniale qui a toujours fait croire à une supériorité militaire française, une pacification du Sahara et à la soumission des Touaregs devenus «amis des français».

Pourtant, le comte Henry-Marie de la Croix de Castries, explorateur et historien de l’Afrique du Nord où il fut affecté en 1873 aux Affaires indigènes, avouait son admiration de «la vie de ces grands chefs bédouins, si proche de celles des temps bibliques. Ce jeune lieutenant se sentait tout pénétré d’inspirations orientales «qui de cette vie arabe lui causa l’impression la plus profonde et la plus durable, de la foi sereine, active et méritoire de ces musulmans convaincus.»

Il relatait aussi la sévère leçon d’humilité que lui donnait l’exemple de ses cavaliers d’escorte, mettant pied à terre pour prier Dieu. «Je m’éloignai; j’aurais voulu rentrer sous terre! Je voyais les amples burnous s’incliner à la fois dans un geste superbe aux prostrations rituelles; j’entendais l’invocation: Allahou Akbar! Dieu est le plus grand! Et cet attribut de la divinité prenait dans mon esprit un sens que toutes les démonstrations métaphysiques des théodicées n’avaient jamais réussi à lui donner. J’étais en proie à un malaise indicible, fait de honte et de colère. Je sentais que dans ce moment de prière, ces cavaliers arabes, si serviles tout à l’heure, avaient conscience qu’ils reprenaient sur moi leur supériorité.» (5)

Le Sahara, présenté par les colons comme une frontière déserte infranchissable a en fait toujours été une zone peuplée, reliée par des pistes, des points d’eau et des oasis. Le chameau y était présent depuis l’Antiquité et les traces des nomades transsahariens remontent aux peintures rupestres. Les populations des rives nord et sud du Sahara n’ont jamais été séparées.

«L’installation du père De Foucauld à Tamanrasset ne relève pas seulement d’un souci mystique de solitude, mais de raisons proprement patriotiques et militaires. Le massif montagneux du Hoggar est le centre géographique de la vaste zone désertique qui s’étend du versant sud de l’Atlas, au nord, jusqu’aux bassins du Niger et du Tchad au sud, et de l’océan Atlantique à l’ouest; jusqu’à la Tripolitaine à l’est. Cette forteresse est au carrefour des pistes qui mènent aux ports méditerranéens l’or, l’ivoire, les esclaves importés d’Afrique noire. Les agiles Touaregs du Hoggar fondaient à l’improviste sur les lourds convois chargés de marchandises ou se faisaient grassement payer pour les protéger». (6)

La déconstruction du Sahel par les frontières coloniales

Les cités touarègues de la boucle du fleuve Niger (Tombouctou, Gao, Agadez, Tahoua) ont été reliées depuis plusieurs siècles aux cités du grand Maghreb (Marrakech, Fez, Tlemcen, Tihert, Cirta, Ouargla, Biskra, Kairouan,…). Chaque année, les pèlerins transitaient par ces villes pour leur voyage à La Mecque, en passant par la Tripolitaine, le Fezzan, le Tibesti et l’Egypte. Au XVe siècle, la ville mythique Tombouctou comptait environ 100.000 habitants (30.000 aujourd’hui), dont 25.000 étudiants qui fréquentaient la célèbre université.

Une délégation touareg qui rencontra à Biskra le général de la Roque en 1890, lui confirmera l’étendue de leur territoire: «Partout où nous allons nous nous heurtons à vous… du Sud tunisien aux portes de Ghadamès,…au Nezfaoua et dans le Sahara jusqu’à Figuig, nous vous trouvons partout ; avec vous ces contrées là nous sont fermées et nous sommes comme murés chez nous.» (6) En cette fin de siècle, les Kel Ahagar et Kel Ajjer se retrouvent encerclés, privés de leurs débouchés au Sud comme au Nord.

Occultant et bafouant l’histoire millénaire des populations sahariennes, la France a tenté d’imposer au Sahara le triptyque colonial des 3 C défini par David Livingstone : civilisation, christianisme, commerce. Mais malgré tous leurs efforts, Charles de Foucauld et les missionnaires chrétiens n’ont jamais réussi à évangéliser, ni franciser un seul homme bleu. Dans sa lettre du 29 mai 1909 à Henry de Castries, Foucauld écrivait avec un étrange mélange de naïveté et de mépris: «Je vais reprendre mon travail quotidien: apprivoisement des Touaregs, des Indigènes de toute race, en tâchant de leur donner un commencement d’éducation intellectuelle et morale… Tout cela pour amener, Dieu sait quand, peut-être dans des siècles, au christianisme. Tous les esprits sont faits pour la vérité, mais pour les Musulmans, c’est affaire de très longue haleine.» (5)

Même le tamasheq restera la langue dominante, tenant tête au français. Et à ce jour les pistes commerciales ancestrales restent toujours contrôlées par les touaregs. La stratégie coloniale de diviser pour régner a complètement perturbé la perception géopolitique du problème touareg. En réalité, ce terme, devenu générique, englobe l’ensemble des tribus du Sahara et du Sahel qui parlent le tamasheq, de la même façon qu’on désigne par le terme arabe tous ceux qui parlent la langue arabe. Au fil des siècles et du nomadisme, le métissage tribal et l’assimilation culturelle ne permettent plus de distinguer touaregs et arabes, comme on le fait encore à tort entre les populations amazighophones et les berbères arabisés au Maghreb. Les Kountas, Beraber, Berabich, Zenaga, Iguellad, Ansar, Chorfa, etc… d’origine arabo-berbères, qui nomadisaient des confins désertiques maghrébins jusqu’à Zinder, se sont au fil des siècles complètement fondus dans la culture touareg du désert (langue, mœurs, traditions, habillement, coutumes sociales et juridiques,…). Ils forment en réalité un seul peuple vivant en symbiose. (7)

Depuis les indépendances, on constate une sédentarisation forcée des touaregs en Algérie et Libye, une marginalisation au Niger et une discrimination au Mali avec une seule alternative: l’exil ou les armes. Pourtant, rien au Sahara ni au Sahel ne peut se faire sans le consentement de ces chevaliers du désert.

Les frontières sahélo-sahariennes «géométriques» entre les 10 Etats, en plein désert, ont-elles un sens? Elles ne sont qu’un fait accompli colonial, une contrainte exogène absurde, artificielle, handicapante. Le droit occidental colonial a imposé une «territorialité» en contradiction avec la nature de l’immensité de l’espace saharien et du mode vital et économique nomade et pastoral. Chez les populations nomades, la géographie politico-économique est mouvante selon la pluviométrie, les rapports de force tribaux et la liberté immuable de circuler. L’idée même d’une frontière fixe est un concept inexistant chez les peuples sahariens. En définitive, personne au Sahara n’a jamais considéré ces frontières théoriques et fictives. Ni les puissances coloniales, ni les Etats indépendants, ni les populations… ni les «nouveaux terroristes» [8]

La convoitise coloniale de posséder cet immense territoire a poussé un officier colonial du Cercle d'Agadèz à proposer à sa hiérarchie d’exterminer les Touaregs, comme le furent tragiquement les Indiens d’Amérique.

«Si nous voulons à toute force rester dans ce pays de sable, il nous faut songer à le pacifier coûte que coûte, sans avoir aucune pitié pour la race touareg qui n’acceptera jamais, à mon sens, de se ranger sous la loi d’un maître qui prêche la paix et le travail. Les Touareg n’ont pas plus de raison d’exister que n’en avaient jadis les Peaux-Rouges. Malheureusement, le climat du désert et l’être fantastique qu’est le chameau nous créent des obstacles que n’ont pas connus les Américains. Il est cependant possible de vaincre les difficultés. La guerre européenne terminée, nous pourrons disposer de quelques escadrilles d’aéroplanes. L’envoi de ces puissants engins serait d’un effet radical. Le chameau aura vécu ? Tant mieux. Il n’y aura qu’à attendre les chemins de fer et, pendant ce temps, les pâturages pourront pousser librement quand il aura plu. La question de l’aéroplane doit être posée le plus tôt possible. À moins que nous ne décidions de céder des territoires qui laissent autant de blanc sur nos registres que sur les cartes les plus complètes. Mais y aurait-il preneur ?» [Rapport du cercle d’Agadez, septembre 1916, cité par Olivier de Sardan, 1984 : 156]. In Rébellion touarègue et question saharienne au Niger

La question fondamentale reste celle de définir l'intégration et le rôle des Touaregs dans cet immense espace saharien partagé entre 10 Etats. Cette problématique dépasse largement le cadre défini par les Accords de Tamanrasset en 1991 et d’Alger en 2006, qui n’ont en fait jamais été appliqués. Le problème touareg renvoie à la complexité géographique de l’espace saharien, aux enjeux humains et économiques du nomadisme. Il pousse à s’interroger sur une nouvelle perception du principe de souveraineté partagé sur des déserts. Le morcellement de l’espace touareg voulu par le colonisateur et perpétué par les Etats indépendants doit être abandonné au profit d’une intégration civilisationnelle, géographique, linguistique de cet espace selon un double système d’Etats fédéraux et de zones franches. Des personnalités africaines ont déjà prôné une «déconstruction» de cet héritage colonial des «cadres territoriaux existants, par la remise en question des frontières convenues et la création simultanée d’espaces mouvants».

La trahison algéro-marocaine envers les Touaregs

Dès les indépendances de 1960, après la création de l’OCRS, une alliance s’était nouée au Mali pour soutenir une partition territoriale du «Soudan français», afin d’éviter d’être gouvernés par des pouvoirs noirs.

Une des figures emblématiques de cette résistance au fait accompli colonial était Mohamed Ali ag At-Tahar (1904-1994), Aménokal des Kel Antessar. Il ressemblait en tous points à son père At-Tahar ag Al Mahdi, né vers 1868 et devenu Aménokal en 1914, que décrit de fort belle manière Paul Marty : «At Tahar est le type du grand, vigoureux et beau Targui. D’une magnifique prestance, d’une dignité souveraine, il fait le plus bel effet. Intelligent ouvert, sympathique, c’est un assez bon lettré arabe, encore qu’il soit beaucoup plus guerrier que taleb.» (7)

At-Tahar adopta une attitude pleine d’ambiguïté et de diplomatie avec les colonisateurs dans la région de Tombouctou. Ni soumis, ni rebelle, il avait pour souci de protéger sa tribu par une cohabitation et une collaboration tactique avec l’autorité coloniale. Il agissait comme Moussa Ag Amestane, Aménokal des Kel Ahaggar qui avait toujours fait planer cette confusion subtile entre soumission et alliance avec l’ordre colonial qui exaspérait le général Laperrine: «il s’agissait de remettre au point la soumission de Moussa faite à In Salah et de bien établir que c’était une soumission et non une alliance. Il fallait faire accepter par les tribus un léger impôt qui fut une marque tangible de cette soumission.» (Laperrine, 1913) (9)

Laperrine et ses adjoints avaient mis au point cette politique subtile d’affrontement avec les Touaregs: «Le Touareg obéira à la force; il y obéira comme l’Arabe, d’une façon parfaite, mais seulement quand il aura constaté qu’il ne peut faire autrement. Il faut donc lui prouver, lui montrer notre force.» (9)

Mohamed Ali ag At-Tahar grandit dans la lignée des révolutionnaires indépendantistes africains. Rebelle à l’autorité coloniale, il finit par léguer le Tabbel d’Aménokal à son frère, Mohamed Al Mahdi, né en 1923 et toujours en exercice à Bamako. Mohamed Ali s’exila dès 1952 en Arabie Saoudite chez le roi Fayçal avec toute sa famille et ses domestiques. Puis il s’installa en Egypte chez Nasser qui lui offrit une épouse égyptienne. C’est au Caire qu’il se fit connaître de tous les révolutionnaires africains et arabes, notamment des leaders du FLN. Ensuite, il partit en Libye chez le roi Idriss, avant de s’installer au Maroc en 1960 chez le roi Mohamed V qu’il avait déjà rencontré en 1955 à son retour d’exil.

Alors qu’il était royalement reconnu et respecté, la puissance coloniale craignait que Mohamed Ali fédère toutes les tribus dans un«royaume touareg», et remette en cause la stratégie «d’indépendance dans l’interdépendance» conçue et mise en œuvre par les gaullistes et leurs réseaux de supplétifs de l’Armée Coloniale d’Afrique.

La proposition d’un Etat fédéral touareg au Sahara ayant été rejetée par la France, les Touaregs commencèrent à s’armer et se révolter dès 1961, moins d’un an après l’indépendance du Mali et du Niger. Une première insurrection eut lieu fin 1962, contre le gouvernement de Bamako de Modibo Keita. Les Touaregs n'eurent comme réponse qu'une sévère répression qui décima les tribus des Adrar des Iforas, d'où avait été lancé le mouvement.

Le tournant historique s’est joué en 1963 lorsque Modibo Keita réussit un coup de maître en poussant les duos algérien, Ben Bella-Boumediene, et marocain Hassan II-Oufkir à trahir les touaregs. Le 29 octobre 1963, Modibo joue un rôle d’arbitre dans la sortie du conflit frontalier de la «guerre des sables» qui opposait le Maroc à l’Algérie. Il réunit à Bamako Hassan II et Ben Bella en présence du négus Haïlé Sélassié d’Éthiopie et obtient des belligérants un cessez-le-feu immédiat. En échange de sa médiation, et «sous la menace d’une généralisation des conflits frontaliers en Afrique», il demande et obtient l’arrestation et l’extradition des leaders touaregs exilés en Algérie et au Maroc.

C’est ainsi que Mohamed Ali Ag At Tahar est arrêté en 1963 par le général Mohamed Oufkir sur ordre du roi et livré au Mali qui le maintiendra en détention durant 12 ans, jusqu’à sa libération en 1975 par Moussa Traoré. Brisé, il retourna en exil au Maroc, chez Hassan II qui le prit en charge et le plaça dans une prison dorée pour le «neutraliser» jusqu’à sa mort en 1994. De son côté, l’Algérie extrada deux chefs touaregs, Zaid ag Tahar ag Illi et Ilias Ag Ayuba, et un jeune messager Mohamed El Ansari, neveu de Mohamed Ali, envoyé spécialement du Maroc pour avertir Zaid et arrivé par malchance le jour même de son arrestation.

Zaid, Amenokal des Iforas de Kidal, s’était d’abord exilé à Tamanrasset puis à Ouargla. Ses disciples avaient déclenché une révolte en récupérant un stock d’armes que l’armée coloniale avait enterré à Silet (120km au sud-est de Tamanrasset). Comme Mohamed Ali, Zaid s’était aussi désisté de sa chefferie au profit de son frère Intallah plus docile, toujours en exercice à Kidal.

Libéré lui aussi en 1975, Zaid mourut en 1998. Ilias Ag Ayuba, chef des Doushakis, tribu touaregue de la région de Gao-Menaka, avait suivi la rébellion de Zaid et l’avait rejoint à Tamanrasset puis Ouargla. Il vit toujours retiré dans un campement proche de Gao, alors que son frère Younès s'est installé à Tamanrasset après avoir contribué à la création de la ville de Borj Baji Mokhtar dans les années 70. La répression de Modibo Keita aidés des virulents Songhaïs, qui a suivi ces arrestations, a été féroce, proche du génocide (tueries, massacres collectifs, abattage de cheptel, empoisonnement des puits, arrestations,…). Les régions du nord ont été décrétées zones militaires, tous les postes de fonctionnaires militarisés, et les touaregs écartés de toute fonction officielle. Après avoir nié la réalité et l’ampleur de cette dissidence, le gouvernement de Bamako annonce son écrasement complet en 1964.

Plusieurs exodes importants ont afflué vers les pays voisins essentiellement l'Algérie, mais aussi Libye et Mauritanie, dès l’indépendance, puis à chaque rébellion et lors des grandes sécheresses des décennies 70 et 80 et l'actuelle de 2010. La naissance du groupe musical malien Tinariwen en 1982 à Tamanrasset est intimement liée à cette situation d'exil et d'errance du peuple touareg. Il est l'émanation même de cette diaspora qu’il chante aux quatre coins du monde, en remplaçant le fusil par la guitare.

La trahison algéro-marocaine qui a soutenu le pouvoir de Bamako a profondément déçu et découragé les touaregs qui se sont exilés ou résignés à une résistance passive jusqu’à la nouvelle rébellion de 1990-1991 déclenchée par Iyad ag Ghali au Mali et Raïssa ag Boula et Mano Dayak au Niger.

L’Algérie, entrée elle-même dans une grave crise politique et sécuritaire, ne voulait surtout pas d’une nouvelle complication frontalière et s’activa à la conclusion rapide d’un cessez-le-feu et la conclusion d’accords d’intégration des touaregs dans l’administration de leurs territoires. Un accord fut signé à Tamanrasset le 6 janvier 1991.(10)

La “main invisible” néo-coloniale

Mais une «main invisible» a décidé de défaire «immédiatement» l’appel à la sagesse et la pacification, pour poursuivre la marginalisation des touaregs. Dès le 8 janvier, le signataire de l’Accord, le Colonel Ousmane Coulibaly, Chef d'état-major général des armées, remplace au ministère de la défense le président Moussa Traoré, qui se fait ensuite renverser le 23 mars par un coup d’Etat du lieutenant-colonel Amadou Toumani Toure, à la tête d'un Comité de Transition pour le Salut du Peuple (CTSP).

Curieusement, le président algérien Chadli Bendjedid subira le «même processus», abandonnant le poste de ministre de la Défense au général Khaled Nezzar en juin 1991, qui le «démissionna» en janvier 1992. Le colonel Iyad ag Ghali a finalement été récupéré par Bamako. Nommé ambassadeur du Mali en Arabie Saoudite, il est le «négociateur attitré» des preneurs d’otages du Sahel. Raïssa ag Boula, qui signa les accords de paix au Niger en avril 1994, participa à plusieurs gouvernements sous la présidence de Mamadou Tandja, qui vient d’être renversé par un coup d’Etat en février 2010.

Quant à Mano Dayak, il sera victime d’un mystérieux accident d’avion en décembre 1995. Une nouvelle rébellion déclenchée par Ibrahim ag Bahanga en mai 2006, rejoint par Iyad ag Ghali et Hassan Faganga, provoqua une nouvelle intervention du «pompier algérien» qui lui «intima l’ordre de rebrousser chemin alors que ses troupes étaient à 300 kms de Bamako». De nouveaux accords ont été laborieusement signés à Alger le 4 juillet 2006 avec la mise en place d’un Comité de suivi. (11)

Mais dès son retour à Bamako, le Général Kafougouna Koné, signataire des «accords de reddition d'Alger» selon la presse malienne,est convoqué par un groupe parlementaire et con­traint de répondre aux interroga­tions des députés, en direct à la télévision. Il sera pris à partie sur la constitutionnalité du document et sur l'esprit de certaines de ses dispositions.

Le cessez-le-feu ne fut pas respecté et plusieurs accrochages eurent lieu entre les rebelles et l'armée malienne. Bahanga fut aussi à l'origine de l'Alliance Touareg Niger-Mali fondée en juillet 2007. Finalement, aucune mesure n’a été mise en œuvre et tour à tour, les touaregs de l’Alliance Démocratique pour le Changement, puis l’Algérie se sont retirés de cet Accord, devenu caduc… depuis le rappel de l’ambassadeur algérien à Bamako, suite à l’affaire de la libération de l’agent de la DGSE Pierre Camatte, contre le paiement d’une rançon et la remise en liberté de terroristes algériens par ATT.

L’équation politique touareg ressurgit régulièrement aussi simple que dangereuse. Les touaregs du Mali et du Niger ne veulent pas porter atteinte à la souveraineté des Etats existants, mais revendiquent l’instauration d’Etats fédéraux avec une large autonomie, liés juridiquement à Bamako et Niamey, mais ouverts et intégrés humainement et économiquement au grand Maghreb, et à l'Algérie en particulier, comme ils l’ont toujours été avant, pendant et après la colonisation. Les nouvelles générations touaregs, sont prêtes à lancer de nouvelles rébellions pour contrôler leurs territoires au nord du Mali et du Niger et contraindre Bamako et Niamey à négocier.

Les touaregs rappellent pertinemment qu’ils sont les seuls capables de sécuriser l’espace sahélo-saharien et garantir la stabilité de cette vaste zone tampon entre l’Afrique du nord et l’Afrique noire.

A défaut, ils sont aussi capables de la maintenir dans cette situation d'une zone interdite à hauts risques d’instabilité géopolitique et de sous-développement chronique.

Saâd Lounès

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