algeriedrs
Bienvenue sur le forum non officiel de l'Etoile Nord-Africaine;

Afin de profiter pleinement de certains sujets sur le forum, merci de vous identifier si vous êtes déjà membre ou de rejoindre notre espace si vous ne l'êtes pas encore.

Les pays du Sahel unis contre le terrorisme - Page 2 120px-10

http://www.intervalle-dz.com/


Rejoignez le forum, c’est rapide et facile

algeriedrs
Bienvenue sur le forum non officiel de l'Etoile Nord-Africaine;

Afin de profiter pleinement de certains sujets sur le forum, merci de vous identifier si vous êtes déjà membre ou de rejoindre notre espace si vous ne l'êtes pas encore.

Les pays du Sahel unis contre le terrorisme - Page 2 120px-10

http://www.intervalle-dz.com/
algeriedrs
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Sondage
Derniers sujets
»  Direction de la Sécurité Intérieure (D.S.I)
Les pays du Sahel unis contre le terrorisme - Page 2 EmptyVen 26 Avr - 16:27 par ZIGHOUD15

» Guide 2013 de Recrutement de l’Armée Algérienne
Les pays du Sahel unis contre le terrorisme - Page 2 EmptyVen 26 Avr - 15:19 par ZIGHOUD15

» National security2 of Algéria
Les pays du Sahel unis contre le terrorisme - Page 2 EmptyVen 26 Avr - 15:14 par ZIGHOUD15

» National security2 of Algéria
Les pays du Sahel unis contre le terrorisme - Page 2 EmptyLun 20 Fév - 15:04 par ZIGHOUD15

» Les exercices militaires russo-biélorusse
Les pays du Sahel unis contre le terrorisme - Page 2 EmptyMer 28 Sep - 16:45 par ZIGHOUD15

» nouvelle grille de lecture du monde
Les pays du Sahel unis contre le terrorisme - Page 2 EmptySam 20 Aoû - 18:47 par ZIGHOUD15

» Lobbyisme et démocratie
Les pays du Sahel unis contre le terrorisme - Page 2 EmptySam 19 Mar - 9:19 par ZIGHOUD15

» La fin des « guerres à bon marché » pour les États-Unis
Les pays du Sahel unis contre le terrorisme - Page 2 EmptyJeu 10 Mar - 14:04 par ZIGHOUD15

» BRICS
Les pays du Sahel unis contre le terrorisme - Page 2 EmptyJeu 10 Mar - 13:58 par ZIGHOUD15

» LA MATRICE DU TERRORISME
Les pays du Sahel unis contre le terrorisme - Page 2 EmptyVen 10 Sep - 20:41 par ZIGHOUD15

» Dhû-l-Qarnayn ou le bicornu ....
Les pays du Sahel unis contre le terrorisme - Page 2 EmptySam 21 Aoû - 22:46 par ZIGHOUD15

» Définition et conception ?!
Les pays du Sahel unis contre le terrorisme - Page 2 EmptyLun 21 Juin - 17:39 par abdelmalek

» Gendarmerie Nationale
Les pays du Sahel unis contre le terrorisme - Page 2 EmptySam 19 Juin - 12:12 par abdelmalek

» Département du Renseignement et de la Sécurité (DRS)
Les pays du Sahel unis contre le terrorisme - Page 2 EmptyMer 16 Juin - 10:31 par abdelmalek

» إنتخابات الجزائر الجددة
Les pays du Sahel unis contre le terrorisme - Page 2 EmptyMar 24 Sep - 1:02 par Sphinx

» Zouaves ! qui sont ?
Les pays du Sahel unis contre le terrorisme - Page 2 EmptyDim 22 Sep - 22:22 par Sphinx

» Les alliés locaux de la colonisation algérienne
Les pays du Sahel unis contre le terrorisme - Page 2 EmptyMar 25 Juin - 22:18 par Sphinx

» Carthage et l'occident ...
Les pays du Sahel unis contre le terrorisme - Page 2 EmptyVen 21 Juin - 21:38 par Sphinx

» الأمير عبد القاد ر بن محي الدین
Les pays du Sahel unis contre le terrorisme - Page 2 EmptyLun 17 Juin - 23:35 par Sphinx

» Wilaya 5 historique en Oranies ( 1954/1962 )
Les pays du Sahel unis contre le terrorisme - Page 2 EmptySam 6 Oct - 19:16 par Sphinx

» dépenses militaires mondiales
Les pays du Sahel unis contre le terrorisme - Page 2 EmptyDim 6 Mai - 16:38 par ZIGHOUD15

» algerian barkhane la citadelle
Les pays du Sahel unis contre le terrorisme - Page 2 EmptyVen 27 Avr - 16:27 par ZIGHOUD15

» cabale
Les pays du Sahel unis contre le terrorisme - Page 2 EmptyMer 25 Avr - 16:06 par ZIGHOUD15

Galerie


Les pays du Sahel unis contre le terrorisme - Page 2 Empty
Mai 2024
DimLunMarMerJeuVenSam
   1234
567891011
12131415161718
19202122232425
262728293031 

Calendrier Calendrier

Connexion

Récupérer mon mot de passe

Le deal à ne pas rater :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot 6 Boosters Mascarade ...
Voir le deal

Les pays du Sahel unis contre le terrorisme

3 participants

Page 2 sur 2 Précédent  1, 2

Aller en bas

Personne à contacter Les pays du Sahel unis contre le terrorisme

Message par Sphinx Mer 21 Oct - 16:48

Rappel du premier message :

Corruptibilité de certains officiers militaires au Sahel
Des armes sophistiquées risquent d’atterrir dans les mains des terroristes


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Selon un rapport de sécurité qui a été présenté, hier, aux commandements des Armées des pays du Sahel, le contrôle des frontières internationales, dans la région est presque inexistant, du fait de l’insuffisance de moyens, nonobstant l’incapacité de ces corps de sécurités à maîtriser les gangs du trafic d’armes dans ces pays.
Des sources sûres ont indiqué à El Khabar que : « l’Algérie a appelé les pays du Sahel à renforcer le contrôle sur le trafic d’armes dans la région, de craintes d‘arrivée d’armes sophistiquées dans la région du Darfour, et qui finiront dans les mains de groupes terroristes, via le Tchad ou le Niger ».
Par ailleurs, la sécurité algérienne a fait état de la complicité de quelques officiers avec des trafiquants.
Des terroristes arrêtés ainsi que d’autres qui se sont rendus, il y a quelques semaines dans la wilaya de Tamanrasset, ont affirmé après avoir subi des interrogatoires, que des officiers subalternes, des soldats, et des membres de la gendarmerie nationale, sont également coupables d’avoir aidé des terroristes dans les pays du Sahel et membre d’Al-Qaïda au Maghreb Islamique contre des pots de vin dans la période s’étalant entre 2002 et 2005,chose que la sécurité a formellement démentie.
Ce qui est évident, selon nos sources, c’est que personne dans la région, ne différencie entre un trafiquant de drogue armé et un terroriste salafiste.
Dans le même sillage, il a été expliqué dans un rapport de sécurité qui a été présenté aux commandements des armées du Sahel Africain, sur l’évaluation de la lutte antiterroriste et contre le crime organisé, que la sécurité près des frontières séparant plusieurs pays africains, notamment, le Mali, le Niger, la Mauritanie, le Burkina-Faso et le Tchad, est quasi inexistante. Ce qui a fait de ces pays une zone de repli idéale pour les groupes terroristes, suite à la pression qu’ils ont subie au nord du Mali.
Le rapport à également qualifié la situation sécuritaire, dans les frontières Sud entre l’Algérie et la Lybie d’approximativement stable, tout en faisant l’éloge des efforts de la Lybie dans ce sens.
On a notamment, indiqué dans ledit rapport que le nombre de soldats déployés sur les frontières entre la Maurétanie et le Mali, longues de plus de 1200 Kilomètres, est insuffisant pour assurer le contrôle de toute infiltration via ces frontières.

http://www.pressealgerie.fr/alkhabar.htm
Sphinx
Sphinx
Adminstrateur
Adminstrateur

Masculin
Nombre de messages : 8044
Age : 38
Emploi/loisirs : Mat
Humeur : Peu importe.
Date d'inscription : 19/12/2008
Localisation : S.B.A

Revenir en haut Aller en bas


Personne à contacter Re: Les pays du Sahel unis contre le terrorisme

Message par Syfou Mar 21 Sep - 0:00

Une zone immense et incontrôlable aux confins du Sahara

Des avions militaires français survolent le nord du Mali à la recherche des otages

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Les recherches s’organisent dans le ciel du Sahara. Des avions militaires français de reconnaissance survolent depuis plusieurs jours le nord du Mali et du Niger dans l’espoir de retrouver la trace des cinq Français enlevés jeudi 16 septembre au Niger. La France a déployé une base opérationnelle à Niamey composée de 80 hommes pour assister les autorités locales.

Sur le terrain, les armes se sont provisoirement tues. Après trois jours de combats au nord du Mali entre les soldats mauritaniens et les rebelles d’Aqmi, la branche maghrébine d’Al-Qaida, « la situation est sous contrôle », d’après un militaire de Nouakchott, capitale de la Mauritanie, interrogé par l’Agence France-Presse. Le bilan officiel est de 12 morts chez les islamistes et de six dans les rangs de l’armée. Des témoins sur place ont également affirmé que des civils avaient été tués lors du bombardement d’une colonne de véhicules.

D’après les autorités de la Mauritanie, ces opérations n’avaient aucun lien avec la prise d’otages des Français survenue un jour plus tôt. Il s’agissait officiellement « de prévenir les prochaines attaques de l’organisation » des islamistes armés, précise-t-on à Nouakchott. Cette offensive a été organisée deux mois après une opération militaire franco-mauritanienne contre une base d’Aqmi, visant à libérer l’otage français Michel Germaneau, qui fut finalement exécuté le 24 juillet par ses ravisseurs.
Des rébellions éclatent à intervalles réguliers

Les autorités mauritaniennes disent avoir agi en concertation avec celles du Mali et du Niger. Officiellement, les pays de la région se sont unis pour lutter contre Aqmi dont la sphère d’action s’étend sur une région vaste comme l’Europe à cheval sur le Sénégal, l’Algérie, le Mali, le Niger et la Libye. Dans les faits, seule l’armée mauritanienne lance des actions d’envergure contre les islamistes armés pendant que son gouvernement mobilise son opinion au nom de la « guerre sainte contre le terrorisme ».

Immense et enclavée, la région sahélo-saharienne reste difficile à contrôler pour ces pays pauvres. C’est une zone de non-droit, un carrefour du trafic de la drogue, un refuge pour les preneurs d’otage, un lieu de passage des migrants en route vers l’Europe. Dans ces territoires riches en ressources minières et énergétiques, les populations nomades ont le sentiment d’avoir été abandonnées par leurs gouvernements, qui privilégient les ethnies paysannes du Sud.

Au nord du Mali et du Niger, des rébellions éclatent à intervalles réguliers pour réclamer une juste répartition des revenus de l’industrie extractive. Les combattants d’Aqmi trouvent auprès des tribus locales des relais pour leurs opérations, notamment lors des prises d’otages en forte recrudescence depuis cinq ans. « Le terrorisme se nourrit du sous-développement, surtout de la précarité, a rappelé le président du Mali Amadou Toumani Touré, lors d’une intervention sur Radio France internationale. Le tout sécuritaire ne suffit pas. »

Olivier TALLÈS


Syfou
Adminstrateur
Adminstrateur

Nombre de messages : 5687
Date d'inscription : 11/01/2010

Revenir en haut Aller en bas

Personne à contacter Re: Les pays du Sahel unis contre le terrorisme

Message par Sphinx Dim 26 Sep - 22:16

Le général Gaïd Salah appelle les pays du Sahel à "respecter leurs engagements"

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

L'Algérie demande des actions concrètes à ses partenaires dans le Sahle pour endiguer le terrorisme. Le Le chef d'état-major de l'armée, Ahmed Gaïd Salah, a été on ne peut plus clair sur ce point.

"Je ne saurais trop m'étaler sur l'enjeu qui caractérise cette réunion au regard des évolutions qu'a connues notre région, depuis notre dernière rencontre, ici à Tamanrasset les 12 et 13 août 2009, qui nous interpelle tous à prendre nos responsabilités, à respecter nos engagements et à passer à l'action sur le terrain des opérations", a déclaré dans ce sens le général Gaïd Salah, lors de l'ouverture l'ouverture d'une réunion extraordinaire du Conseil des chefs d'état-major d'Algérie, du Mali, de Mauritanie et du Niger à Tamanrasset.

Pour rappel, cette réunion intervient l'enlèvement au Niger, dans la nuit du 15 au 16 septembre, de sept personnes dont cinq Français, revendiqué par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

Et dans ce contexte, Le chef d'état-major de l'ANP a fait savoir également que cette rencontre permettra surtout "de lever les incompréhensions qui persistent et dégager les solutions idoines en vue de renforcer l'action effective et concertée et atteindre les objectifs tracés dans notre stratégie de lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée".

Le général Gaïd Salah s'est dit enfin "persuadé que cette réunion va renforcer notre coopération et les liens de fraternité, de solidarité et de bon voisinage (pour) inspirer de nouvelles impulsions autour de notre objectif de pourchasser et de détruire le terrorisme".

El Watan avec APS

Sphinx
Adminstrateur
Adminstrateur

Nombre de messages : 8044
Date d'inscription : 19/12/2008

Revenir en haut Aller en bas

Personne à contacter Re: Les pays du Sahel unis contre le terrorisme

Message par Daûphin_zz_47 Mer 27 Oct - 13:13

Débat national sur le terrorisme : Mohamed Ould Abdel Aziz remercie ATT


La Mauritanie partage avec des pays de l’espace sahélo-saharien, notamment le Mali, le Niger, l’Algérie et le Maroc un problème récurrent qui préoccupe le monde entier. Le phénomène du terrorisme, s’il n’est pas étranger à l’occident, il semble cependant trouver un terreau fertile dans ces pays africains qui sont devenus un espace de trafic de drogue, d’armes et pire de prise d’otages.

Cette terreur qui crée un vrai problème de sécurité à l’intérieur de nos Etats est attribuée au phénomène salafiste. Mais à qui incombe la responsabilité du développement du terrorisme et de l’extrémisme religieux dans le sahel ? Comment s’implante progressivement le phénomène, comment le circonscrire et y mettre fin ? Le pays de Mohamed Ould Abdel Aziz veut s’attaquer au mal dans ses racines. Le gouvernement mauritanien a ouvert « un débat national sur le terrorisme et l’extrémisme » du 24 au 28 Octobre 2010.

Il s’agit d’un débat « sous la supervision de nos illustres Oulémas, nos éminents professeurs et penseurs, dans le but d’une part de clarifier la nature des attaques terroristes répétées contre notre pays depuis cinq ans, et d’autre part, pour que notre société musulmane soucieuse de sa liberté et de sa dignité, soit mieux informée sur les vrais dimensions de ces attaques et les intensions dangereuses de leurs instigateurs », a déclaré le Président Mohamed Ould Abdel Aziz à l’ouverture de ce débat national auquel participent des voisins maliens, des Algériens, des Marocains, des Sénégalais, des Nigériens et des Marocains.

La Mauritanie est restée jusqu’à une date récente un des pays les plus sûrs et stables et où le citoyen et le visiteur résidaient et se déplaçaient en toute quiétude et sécurité, ne s’attendaient pas à une telle confrontation ouverte avec des groupes armés venant de l’extérieur. Mais au cours des cinq dernières années, « ceux qui prétendent défendre l’islam ont perpétré une série d’attaques barbares contre notre pays, provoquant un grand nombre de victimes ».

Les attentats perpétrés ont tué plusieurs officiers, soldats, civils non armés et quelques innocents ressortissants de pays amis. Tout a commencé le 4 juin 2005, date à laquelle la base de Lemgheyti a été la cible d’une attaque odieuse qui a coûté la vie à quinze soldats, le 24 décembre 2007, quatre touristes français paisibles ont été assassinés près de la ville d’Aleg. Le cycle de la violence a continué jusqu’au 25 août dernier, quand un Kamikaze à bord d’un véhicule a attaqué le commandement militaire de la région militaire à Néma.

Mohamed Ould Abdel Aziz a affirmé la détermination de la Mauritanie, plus que jamais et à tout prix à défendre la stabilité et l’intégrité territoriale. « Dans ce cadre, nous avons transféré le cercle des combats aux fiefs des assaillants, hors de nos frontières pour d’une part les empêcher de mener leurs opérations honteuses dans nos zones peuplées, et d’autre part dans le but de poursuivre nos programmes de développement global dans un climat de sécurité et de quiétude », a-t-il poursuivi. « A cette occasion, je tiens à exprimer à mon frère, le Président Amadou Toumani Touré, au peuple et au gouvernement maliens frères, nos sincères remerciements pour leur collaboration et leur parfaite entente », a souligné le Président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz.

Ce débat national vise à établir le dialogue et à informer les citoyens sur « les objectifs réels de ses objectifs criminels armés, les moyens d’intimidation et de désinformation qu’elles utilisent pour aboutir à de tels objectifs », selon le chef de l’Etat mauritanien.

Qualifiant la situation de dangereuse, il a invité les jeunes à prendre conscience de la nouvelle menace qui vise leur croyance islamique tolérante, leur sécurité, leurs vies et celles des générations à venir.

Des Erudits ou savants mauritaniens vivant en Arabie Saoudite à l’image de Abahi Ould Baya ont effectué le déplacement à Nouakchott, pour participer à ce débat et éclairer cette assemblée de leur savoir et de leurs expériences.

B. Daou

http://www.maliweb.net

Daûphin_zz_47
Adm
Adm

Nombre de messages : 2215
Date d'inscription : 06/08/2010

Revenir en haut Aller en bas

Personne à contacter Re: Les pays du Sahel unis contre le terrorisme

Message par Invité Mer 27 Oct - 22:53

Il est que les pays du Sahel s'unissent pour combattre les terroriste d'AQMI, mes la France qui ne vois pas d'un très bonne œil l'influence algérienne dans la région sème la zizanie au sein de l'union des pays du Sahel au lieu de les soutenir. En effet, la France à tenter de soudoyer le Mali et la Somalie en imposant sont armée et sont commandement total sur l'union du Sahel et entrer en Algérie quand bon leur semble. Ces deux pays, le Mali et la Somalie réalisent leurs faute et l'importance de combattre ensemble les terroriste et ne pas dépendre des occidentaux et être coloniser par leurs armées.

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Personne à contacter Re: Les pays du Sahel unis contre le terrorisme

Message par Daûphin_zz_47 Dim 22 Mai - 10:19

Armes libyennes aux mains d'Al Qaîda
Les pays du Sahel en état d’alerte maximum


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Placés sous la menace directe d’Al Qaîda au Maghreb islamique (AQMI), l’Algérie, le Mali, le Niger et la Mauritanie ont décidé de donner un coup d’accélérateur à leur coopération sécuritaire.

C’est ainsi qu’après la réunion, le 29 avril dernier à Bamako, des chefs d’état-major de leurs armées, l’Algérie, le Niger et la Mauritanie, ont dépêché, hier, leurs ministres des Affaires étrangères dans la capitale malienne pour peaufiner avec leur homologue malien leur politique commune en matière de lutte contre le terrorisme et coordonner leurs actions sur le terrain. Cette réunion, placée sous le thème «Sécurité et développement» a officiellement pour objectif de faire le point de la situation sécuritaire dans le Sahel et de la coopération régionale, un an après celle tenue à Alger en mars 2010. La décision de ces 4 pays de donner la priorité au dossier de la lutte antiterroriste dans leur coopération s’explique, pour une large part, par les «nouveaux défis sécuritaires» induits par le conflit libyen, surtout que le Niger et l’Algérie partagent de longues frontières avec ce pays.

Pour contrer la menace, le chef de la diplomatie malienne, Soumeylou Boubèye Maiga, a souligné, à l’ouverture de cette réunion d’une journée, «la nécessité pour les quatre pays du Sahel (…) de former et de mobiliser dans les dix-huit prochains mois des effectifs de 25 000 à 75 000 hommes dans la lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale», avant d’appeler à «plus d’unité et d’efficacité (…)». Abondant dans le même sens, le ministre délégué algérien chargé des Affaires africaines et maghrébines, Abdelkader Messahel, a affirmé que «les défis qui nous interpellent nous imposent une évaluation continuelle des situations et une planification de plus en plus pointue et une coordination plus efficace de nos actions».

Evoquer la question de la sécurité au Sahel ne veut toutefois pas dire que les pays de la région remettent en cause la légitimité des revendications de l’opposition libyenne. Pas du tout. Concrètement, Alger, Niamey, Nouakchott et Bamako redoutent surtout que les groupes djihadistes qui y activent mettent à profit la situation de grande confusion qui règne actuellement en Libye pour s’alimenter en armes et en munitions. A ce propos, il n’est pas inutile de rappeler que la crise libyenne, avec ses multiples inconnues, intervient dans un contexte régional déjà marqué par une inquiétante dégradation de la situation sécuritaire. Pour preuve, cinq Occidentaux (quatre Français et une italienne), dont on n’a que très peu de nouvelles, sont détenus depuis septembre 2010 par Al Qaîda au Maghreb islamique. La ressortissante italienne a été, quant à elle, enlevée le
2 février dernier dans les environs de Djanet.

Quoi qu’il en soit, ces craintes ne paraissent pas exagérées et encore moins fantaisistes. Pas plus loin que la semaine dernière (le 15 mai ), le ministre français de la Coopération, Henri de Raincourt, dont le pays est pourtant engagé dans l’application de la résolution 1973 du Conseil de sécurité, n’a pas hésité à signaler le «transfert» de stocks d’armes hors de la Libye. Lesquels stocks d’armes seraient arrivés dans la région du Sahel. «Il est exact aujourd’hui qu’un certain nombre d’armes sont sorties de Libye. Où sont-elles arrivées ? On ne le sait pas précisément. En revanche, nous avons un certain nombre d’informations qui nous disent que certains stocks d’armes seraient arrivés dans la région du Sahel (…) ce qui n’est pas sans nous inquiéter», avait-il déclaré à la chaîne de télévision TV5, à Radio France Internationale et au journal français Le Monde.

Le Sahel, une véritable poudrière

L’élimination, mercredi dernier, dans la localité de Rouhia, située à 200 km à l’ouest de Tunis, par les forces de l’ordre tunisiennes de deux individus, «fortement suspectés d’appartenir à Al Qaîda», concourt aussi à prendre au sérieux les inquiétudes ambiantes. Surtout celles émises par les pays du Sahel membres de la «coalition antiterroriste» montée par l’Algérie. Pour rappel, les deux hommes abattus, dont la nationalité n’est pas encore connue, «portaient des ceintures d’explosifs». Avant leur neutralisation, les deux terroristes présumés n’avaient pas hésité à tuer quatre personnes, dont un colonel et un soldat de l’armée tunisienne. La question de la circulation des armes n’est pas le seul problème qui taraude l’esprit des gouvernements des pays de la région. Des sources médiatiques nigériennes et tchadiennes très crédibles soutiennent que plusieurs centaines de leurs concitoyens, dont la plupart sont d’anciens rebelles, sont allés combattre aux côtés du colonel El Gueddafi. Et nos contacts se sont montrés plus que persuadés que «ces mercenaires reviendront au pays avec des armes et de l’argent et qu’ils seront tentés par la reprise des hostilités avec les autorités centrales qu’ils accusent de les avoir oubliés». En un mot, à Niamey et à N’djamena, l’on craint fortement que la crise libyenne ne serve de catalyseur aux rebellions locales.

La remarque vaut également pour le Mali, un pays où AQMI tente actuellement d’exploiter la situation sociale difficile que traversent les populations du Nord pour recruter de nouveaux djihadistes.
Et c’est certainement dans la perspective de soustraire ces populations des griffes des terroristes d’Al Qaîda que les autorités algériennes viennent d’accorder un don de dix millions de dollars au gouvernement malien. Cette enveloppe est destinée au financement de projets de développement conjointement retenus au profit de Gao, Kidal et Tombouctou, trois régions particulièrement travaillées au corps par AQMI. Mais aussi louable soit cette initiative algérienne, tous ceux qui connaissent bien le Sahel diront qu’il faudra encore plusieurs actions comme celles-là pour barrer durablement la route à Al Qaîda. Néanmoins, c’est déjà une bonne chose que les pays de la région aient enfin pris conscience que la lutte contre le terrorisme implique aussi que l’on prenne en charge les attentes des populations.

Zine Cherfaoui

http://www.elwatan.com/une/les-pays-du-sahel-en-etat-d-alerte-maximum-21-05-2011-125295_108.php

Daûphin_zz_47
Adm
Adm

Nombre de messages : 2215
Date d'inscription : 06/08/2010

Revenir en haut Aller en bas

Personne à contacter Re: Les pays du Sahel unis contre le terrorisme

Message par Syfou Lun 13 Juin - 14:45

Les Touareg veulent des Etats fédéraux au Mali et au Niger

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

La presse algérienne révèle que «Les circuits du Tassili du Hoggar sont interdits aux agences de tourisme de Tamanrasset… les services de sécurité ont reconduit manu militari des touristes et leurs accompagnateurs… Des touristes en bivouac ont été carrément embarqués à bord d’hélicoptère, débarqués à Tamanrasset, et abandonnés sans aucune explication.» (1)

En réalité, un vent de panique s’est emparé des autorités après une interception de communication de téléphones satellitaires concernant une «commande de kidnapping». Ce qui devait arriver arriva. La persistance d’une insécurité chronique généralisée au Sahel a fini par remonter de nouveau au Sahara qui a déjà connu le retentissant épisode de février 2003 où 32 touristes avaient été enlevés entre Djanet et Illizi. Comme on le craignait, le paiement de rançons a suscité toutes les convoitises et poussé à la tentation des chauffeurs guides des agences de voyages, qui avaient pour mission de livrer quelques touristes, contre de fortes sommes d’argent. Plusieurs arrestations ont suivi cette alerte.

L’engrenage qui risque de s’emballer est prévisible: l’insécurité va remonter encore plus au nord vers les zones pétrolières et poussera les autorités à militariser davantage tout le Sud algérien. Les Sahara mauritanien, marocain, tunisien et libyen ne seront pas non plus épargnés par ces nouveaux «rezzous», comme ce fut déjà le cas avec le kidnapping d’un couple d’autrichiens en Tunisie en février 2008, et d’espagnols en Mauritanie en novembre 2009.

Cette grave atteinte à l’activité économique prometteuse du tourisme saharien sonne comme un «sabotage caractérisé» du tout récent activisme algérien qui a provoqué en ce début d’année 2010 plusieurs réunions de coordination des états-majors diplomatiques, militaires et du renseignement, pour combattre le terrorisme et s'opposer à toute intervention étrangère.

C’est aussi une conséquence directe de la mauvaise perception et gestion politico-militaire du problème Touareg, qui dure depuis l’indépendance des Etats africains. L’invention récente du terrorisme d’Al Qaïda est utilisée comme un arbre qui cache la forêt de la rébellion touarègue qui n’a jamais cessé depuis le début du siècle contre le colonisateur et s’est poursuivie après les indépendances à cause d’un tracé frontalier arbitraire et contre nature. Encore un autre héritage colonial empoisonné.

Le message lancé continuellement par les Touaregs est pourtant simple. Comme le dit l’adage populaire: «nalâab ouala nahsad» (Soit je joue, soit je ne vous laisserai jamais jouer). Tant que le problème touareg ne sera pas résolu, aucun espace sahélo-saharien ne connaîtra la paix, la sécurité et la prospérité.

Pour éviter le pire, en tant que pays central et leader du Sahara, l’Algérie doit remettre les compteurs géopolitiques de la région à zéro, opérer un changement radical de la gestion du problème Touareg, et reconstruire ses relations avec tous les pays voisins du Maghreb et du Sahel sur de nouvelles fondations.

La géopolitique des populations du Sahel

Le Sahel est la bande semi désertique prolongeant le Sahara des cinq pays d’Afrique du Nord (Maroc, Algérie, Tunisie, Libye, Egypte) aux cinq Etats subsahariens: Mauritanie, Mali, Niger, Tchad, Soudan. Ces pays du Sahel, créés de toutes pièces par la décolonisation sont considérés, en droit international, comme des États, mais n’ont jamais été des Nations.

Cet ensemble de cinq pays ne compte que 80 millions d’habitants en 2008 sur un espace de 7,323 millions de km2, soit moins de 11 habitants/km2. Cette densité est trois fois inférieure à la moyenne de l’Afrique (32 hab/km2), et cinq fois inférieure à la moyenne du Monde (49 hab/km2). Ce peuplement est encore très inégal selon l’occupation territoriale, avec une dominante du nomadisme, allant jusqu’à moins d’un hab/km2. (2)

De telles configurations de peuplement et de surfaces désertiques expliquent les difficultés de souveraineté et de gouvernance sur ces vastes territoires. Aucun des cinq Etats n’a ni la volonté, ni les moyens budgétaires et logistiques d’y déployer un maillage territorial permettant d’exercer l’administration et la sécurité. Il est donc inévitable que des groupes locaux ethniques, «héritiers légitimes» de leurs territoires, en prennent le contrôle, et se rebellent contre le pouvoir central.

L’exemple le plus significatif est celui du Mali. On distingue 23 ethnies réparties en cinq principaux groupes: mandingue (Bambara, Soninké, Malinké, Bozo), pulsar (Peul, Toucouleur), voltaïque (Bobo, Sénoufo, Minianka), saharien (Maure, Touareg) et Songhaï. Les 9/10 de la population, noirs sédentaires, se concentrent dans le sud du pays, le Mali utile en termes de potentialités agricoles. Mais deux tiers du territoire malien sont revendiqués par les Touaregs qui n’ont jamais accepté le pouvoir noir de Bamako.

Le Niger est un territoire tripolaire composé à l’ouest des Djerma-Shongaï, 22% de la population, au centre et à l’est des Haoussas, 56%, et au nord des Touaregs, environ 10% qui revendiquent les trois quart du territoire. Comme au Mali, la rébellion permanente des Touaregs atteste de la fragilité chronique de l’État nigérien.

Du caractère transfrontalier de nombreuses ethnies, à l’exemple de l’ethnie zaghawae transfrontalière entre le Tchad et le Soudan, il en résulte que les territoires des pays voisins sont utilisés comme lieux de replis lors des conflits. Ainsi, le Soudan a-t-il servi de lieu de repli pour des groupes rebelles du Tchad, comme le Tchad l’est pour des groupes du Soudan. Le Sahara algérien et libyen est utilisé comme lieu de repli par les rebelles touaregs du Niger et du Mali, qui considèrent aussi ces régions comme leur espace vital.

Avant la colonisation, il existait des frontières naturelles entre les populations blanches d’Afrique du Nord et les royaumes noirs sub-sahariens. Elles s’étendaient des fleuves Sénégal et Niger jusqu’au Lac Tchad. Le dogme intangible des frontières coloniales a bouleversé profondément les équilibres géo-démographiques du Sahel. La réunion de l’OUA d’Addis Abeba en mai 1963 et la conférence des chefs d’Etat du Caire en juillet 1964 ont entériné le statu quo des frontières issues de l’époque coloniale. En fait, ces frontières se substituèrent aux limites administratives établies par la France, lors de la création de l’Organisation commune des régions sahariennes (OCRS), le 10 janvier 1957. (3)

«L’esprit qui a présidé à l’élaboration de l’OCRS dévoile une conception ethnique du territoire dont un des objectifs était de créer une barrière politique définissant une «chasse gardée française» susceptible d’éviter des contacts entre une Algérie qui avait engagé une guerre pour acquérir son indépendance et une Afrique noire traversée par l’opinion des leaders indépendantistes… Cette barrière ethnico-politique pouvait se dresser en jouant sur une série d’oppositions classiques telles que nomades et sédentaires, Touaregs/Arabes, Touaregs/populations noires et bien sûr Blancs/Noirs. À l’évidence, cette conception ethnico-territoriale, voire cette «arme ethnique» utilisée par les services français, ne pouvait qu’exacerber les relations interethniques déjà tendues.» (4)

La mystification coloniale du problème touareg

La France coloniale présente en Afrique noire, notamment au Sénégal depuis le 17è siècle, et en Afrique du Nord depuis l’invasion de l’Algérie en 1830, voulait faire la jonction de son empire colonial entre le Nord et le Sud, mais s’était heurtée à ces populations mystérieuses de nomades du Sahara surgissant de nulle part. Après plusieurs missions de géographes explorateurs comme Henry Duveyrier (1840-1892), une première incursion militaire menée par le colonel Paul Flatters en 1881 dans le Hoggar fut massacrée par les Touaregs.

Il a ensuite fallu attendre 1902 et la fameuse bataille de Tit pour entamer le début de la conquête du Sahara. Les livres d’histoire citent souvent cette «glorieuse victoire de l’armée française», en prenant bien soin d’occulter qu’il n’y avait en fait qu’un seul français dans cette expédition, le lieutenant Cottenest alors que la centaine de combattants étaient tous des algériens Chaâmbas de la région de Ouargla, rivaux héréditaires des touaregs dans les rezzous. Ce fut le début d’une abondante littérature de mystification coloniale qui a toujours fait croire à une supériorité militaire française, une pacification du Sahara et à la soumission des Touaregs devenus «amis des français».

Pourtant, le comte Henry-Marie de la Croix de Castries, explorateur et historien de l’Afrique du Nord où il fut affecté en 1873 aux Affaires indigènes, avouait son admiration de «la vie de ces grands chefs bédouins, si proche de celles des temps bibliques. Ce jeune lieutenant se sentait tout pénétré d’inspirations orientales «qui de cette vie arabe lui causa l’impression la plus profonde et la plus durable, de la foi sereine, active et méritoire de ces musulmans convaincus.»

Il relatait aussi la sévère leçon d’humilité que lui donnait l’exemple de ses cavaliers d’escorte, mettant pied à terre pour prier Dieu. «Je m’éloignai; j’aurais voulu rentrer sous terre! Je voyais les amples burnous s’incliner à la fois dans un geste superbe aux prostrations rituelles; j’entendais l’invocation: Allahou Akbar! Dieu est le plus grand! Et cet attribut de la divinité prenait dans mon esprit un sens que toutes les démonstrations métaphysiques des théodicées n’avaient jamais réussi à lui donner. J’étais en proie à un malaise indicible, fait de honte et de colère. Je sentais que dans ce moment de prière, ces cavaliers arabes, si serviles tout à l’heure, avaient conscience qu’ils reprenaient sur moi leur supériorité.» (5)

Le Sahara, présenté par les colons comme une frontière déserte infranchissable a en fait toujours été une zone peuplée, reliée par des pistes, des points d’eau et des oasis. Le chameau y était présent depuis l’Antiquité et les traces des nomades transsahariens remontent aux peintures rupestres. Les populations des rives nord et sud du Sahara n’ont jamais été séparées.

«L’installation du père De Foucauld à Tamanrasset ne relève pas seulement d’un souci mystique de solitude, mais de raisons proprement patriotiques et militaires. Le massif montagneux du Hoggar est le centre géographique de la vaste zone désertique qui s’étend du versant sud de l’Atlas, au nord, jusqu’aux bassins du Niger et du Tchad au sud, et de l’océan Atlantique à l’ouest; jusqu’à la Tripolitaine à l’est. Cette forteresse est au carrefour des pistes qui mènent aux ports méditerranéens l’or, l’ivoire, les esclaves importés d’Afrique noire. Les agiles Touaregs du Hoggar fondaient à l’improviste sur les lourds convois chargés de marchandises ou se faisaient grassement payer pour les protéger». (6)

La déconstruction du Sahel par les frontières coloniales

Les cités touarègues de la boucle du fleuve Niger (Tombouctou, Gao, Agadez, Tahoua) ont été reliées depuis plusieurs siècles aux cités du grand Maghreb (Marrakech, Fez, Tlemcen, Tihert, Cirta, Ouargla, Biskra, Kairouan,…). Chaque année, les pèlerins transitaient par ces villes pour leur voyage à La Mecque, en passant par la Tripolitaine, le Fezzan, le Tibesti et l’Egypte. Au XVe siècle, la ville mythique Tombouctou comptait environ 100.000 habitants (30.000 aujourd’hui), dont 25.000 étudiants qui fréquentaient la célèbre université.

Une délégation touareg qui rencontra à Biskra le général de la Roque en 1890, lui confirmera l’étendue de leur territoire: «Partout où nous allons nous nous heurtons à vous… du Sud tunisien aux portes de Ghadamès,…au Nezfaoua et dans le Sahara jusqu’à Figuig, nous vous trouvons partout ; avec vous ces contrées là nous sont fermées et nous sommes comme murés chez nous.» (6) En cette fin de siècle, les Kel Ahagar et Kel Ajjer se retrouvent encerclés, privés de leurs débouchés au Sud comme au Nord.

Occultant et bafouant l’histoire millénaire des populations sahariennes, la France a tenté d’imposer au Sahara le triptyque colonial des 3 C défini par David Livingstone : civilisation, christianisme, commerce. Mais malgré tous leurs efforts, Charles de Foucauld et les missionnaires chrétiens n’ont jamais réussi à évangéliser, ni franciser un seul homme bleu. Dans sa lettre du 29 mai 1909 à Henry de Castries, Foucauld écrivait avec un étrange mélange de naïveté et de mépris: «Je vais reprendre mon travail quotidien: apprivoisement des Touaregs, des Indigènes de toute race, en tâchant de leur donner un commencement d’éducation intellectuelle et morale… Tout cela pour amener, Dieu sait quand, peut-être dans des siècles, au christianisme. Tous les esprits sont faits pour la vérité, mais pour les Musulmans, c’est affaire de très longue haleine.» (5)

Même le tamasheq restera la langue dominante, tenant tête au français. Et à ce jour les pistes commerciales ancestrales restent toujours contrôlées par les touaregs. La stratégie coloniale de diviser pour régner a complètement perturbé la perception géopolitique du problème touareg. En réalité, ce terme, devenu générique, englobe l’ensemble des tribus du Sahara et du Sahel qui parlent le tamasheq, de la même façon qu’on désigne par le terme arabe tous ceux qui parlent la langue arabe. Au fil des siècles et du nomadisme, le métissage tribal et l’assimilation culturelle ne permettent plus de distinguer touaregs et arabes, comme on le fait encore à tort entre les populations amazighophones et les berbères arabisés au Maghreb. Les Kountas, Beraber, Berabich, Zenaga, Iguellad, Ansar, Chorfa, etc… d’origine arabo-berbères, qui nomadisaient des confins désertiques maghrébins jusqu’à Zinder, se sont au fil des siècles complètement fondus dans la culture touareg du désert (langue, mœurs, traditions, habillement, coutumes sociales et juridiques,…). Ils forment en réalité un seul peuple vivant en symbiose. (7)

Depuis les indépendances, on constate une sédentarisation forcée des touaregs en Algérie et Libye, une marginalisation au Niger et une discrimination au Mali avec une seule alternative: l’exil ou les armes. Pourtant, rien au Sahara ni au Sahel ne peut se faire sans le consentement de ces chevaliers du désert.

Les frontières sahélo-sahariennes «géométriques» entre les 10 Etats, en plein désert, ont-elles un sens? Elles ne sont qu’un fait accompli colonial, une contrainte exogène absurde, artificielle, handicapante. Le droit occidental colonial a imposé une «territorialité» en contradiction avec la nature de l’immensité de l’espace saharien et du mode vital et économique nomade et pastoral. Chez les populations nomades, la géographie politico-économique est mouvante selon la pluviométrie, les rapports de force tribaux et la liberté immuable de circuler. L’idée même d’une frontière fixe est un concept inexistant chez les peuples sahariens. En définitive, personne au Sahara n’a jamais considéré ces frontières théoriques et fictives. Ni les puissances coloniales, ni les Etats indépendants, ni les populations… ni les «nouveaux terroristes» [8]

La convoitise coloniale de posséder cet immense territoire a poussé un officier colonial du Cercle d'Agadèz à proposer à sa hiérarchie d’exterminer les Touaregs, comme le furent tragiquement les Indiens d’Amérique.

«Si nous voulons à toute force rester dans ce pays de sable, il nous faut songer à le pacifier coûte que coûte, sans avoir aucune pitié pour la race touareg qui n’acceptera jamais, à mon sens, de se ranger sous la loi d’un maître qui prêche la paix et le travail. Les Touareg n’ont pas plus de raison d’exister que n’en avaient jadis les Peaux-Rouges. Malheureusement, le climat du désert et l’être fantastique qu’est le chameau nous créent des obstacles que n’ont pas connus les Américains. Il est cependant possible de vaincre les difficultés. La guerre européenne terminée, nous pourrons disposer de quelques escadrilles d’aéroplanes. L’envoi de ces puissants engins serait d’un effet radical. Le chameau aura vécu ? Tant mieux. Il n’y aura qu’à attendre les chemins de fer et, pendant ce temps, les pâturages pourront pousser librement quand il aura plu. La question de l’aéroplane doit être posée le plus tôt possible. À moins que nous ne décidions de céder des territoires qui laissent autant de blanc sur nos registres que sur les cartes les plus complètes. Mais y aurait-il preneur ?» [Rapport du cercle d’Agadez, septembre 1916, cité par Olivier de Sardan, 1984 : 156]. In Rébellion touarègue et question saharienne au Niger

La question fondamentale reste celle de définir l'intégration et le rôle des Touaregs dans cet immense espace saharien partagé entre 10 Etats. Cette problématique dépasse largement le cadre défini par les Accords de Tamanrasset en 1991 et d’Alger en 2006, qui n’ont en fait jamais été appliqués. Le problème touareg renvoie à la complexité géographique de l’espace saharien, aux enjeux humains et économiques du nomadisme. Il pousse à s’interroger sur une nouvelle perception du principe de souveraineté partagé sur des déserts. Le morcellement de l’espace touareg voulu par le colonisateur et perpétué par les Etats indépendants doit être abandonné au profit d’une intégration civilisationnelle, géographique, linguistique de cet espace selon un double système d’Etats fédéraux et de zones franches. Des personnalités africaines ont déjà prôné une «déconstruction» de cet héritage colonial des «cadres territoriaux existants, par la remise en question des frontières convenues et la création simultanée d’espaces mouvants».

La trahison algéro-marocaine envers les Touaregs

Dès les indépendances de 1960, après la création de l’OCRS, une alliance s’était nouée au Mali pour soutenir une partition territoriale du «Soudan français», afin d’éviter d’être gouvernés par des pouvoirs noirs.

Une des figures emblématiques de cette résistance au fait accompli colonial était Mohamed Ali ag At-Tahar (1904-1994), Aménokal des Kel Antessar. Il ressemblait en tous points à son père At-Tahar ag Al Mahdi, né vers 1868 et devenu Aménokal en 1914, que décrit de fort belle manière Paul Marty : «At Tahar est le type du grand, vigoureux et beau Targui. D’une magnifique prestance, d’une dignité souveraine, il fait le plus bel effet. Intelligent ouvert, sympathique, c’est un assez bon lettré arabe, encore qu’il soit beaucoup plus guerrier que taleb.» (7)

At-Tahar adopta une attitude pleine d’ambiguïté et de diplomatie avec les colonisateurs dans la région de Tombouctou. Ni soumis, ni rebelle, il avait pour souci de protéger sa tribu par une cohabitation et une collaboration tactique avec l’autorité coloniale. Il agissait comme Moussa Ag Amestane, Aménokal des Kel Ahaggar qui avait toujours fait planer cette confusion subtile entre soumission et alliance avec l’ordre colonial qui exaspérait le général Laperrine: «il s’agissait de remettre au point la soumission de Moussa faite à In Salah et de bien établir que c’était une soumission et non une alliance. Il fallait faire accepter par les tribus un léger impôt qui fut une marque tangible de cette soumission.» (Laperrine, 1913) (9)

Laperrine et ses adjoints avaient mis au point cette politique subtile d’affrontement avec les Touaregs: «Le Touareg obéira à la force; il y obéira comme l’Arabe, d’une façon parfaite, mais seulement quand il aura constaté qu’il ne peut faire autrement. Il faut donc lui prouver, lui montrer notre force.» (9)

Mohamed Ali ag At-Tahar grandit dans la lignée des révolutionnaires indépendantistes africains. Rebelle à l’autorité coloniale, il finit par léguer le Tabbel d’Aménokal à son frère, Mohamed Al Mahdi, né en 1923 et toujours en exercice à Bamako. Mohamed Ali s’exila dès 1952 en Arabie Saoudite chez le roi Fayçal avec toute sa famille et ses domestiques. Puis il s’installa en Egypte chez Nasser qui lui offrit une épouse égyptienne. C’est au Caire qu’il se fit connaître de tous les révolutionnaires africains et arabes, notamment des leaders du FLN. Ensuite, il partit en Libye chez le roi Idriss, avant de s’installer au Maroc en 1960 chez le roi Mohamed V qu’il avait déjà rencontré en 1955 à son retour d’exil.

Alors qu’il était royalement reconnu et respecté, la puissance coloniale craignait que Mohamed Ali fédère toutes les tribus dans un«royaume touareg», et remette en cause la stratégie «d’indépendance dans l’interdépendance» conçue et mise en œuvre par les gaullistes et leurs réseaux de supplétifs de l’Armée Coloniale d’Afrique.

La proposition d’un Etat fédéral touareg au Sahara ayant été rejetée par la France, les Touaregs commencèrent à s’armer et se révolter dès 1961, moins d’un an après l’indépendance du Mali et du Niger. Une première insurrection eut lieu fin 1962, contre le gouvernement de Bamako de Modibo Keita. Les Touaregs n'eurent comme réponse qu'une sévère répression qui décima les tribus des Adrar des Iforas, d'où avait été lancé le mouvement.

Le tournant historique s’est joué en 1963 lorsque Modibo Keita réussit un coup de maître en poussant les duos algérien, Ben Bella-Boumediene, et marocain Hassan II-Oufkir à trahir les touaregs. Le 29 octobre 1963, Modibo joue un rôle d’arbitre dans la sortie du conflit frontalier de la «guerre des sables» qui opposait le Maroc à l’Algérie. Il réunit à Bamako Hassan II et Ben Bella en présence du négus Haïlé Sélassié d’Éthiopie et obtient des belligérants un cessez-le-feu immédiat. En échange de sa médiation, et «sous la menace d’une généralisation des conflits frontaliers en Afrique», il demande et obtient l’arrestation et l’extradition des leaders touaregs exilés en Algérie et au Maroc.

C’est ainsi que Mohamed Ali Ag At Tahar est arrêté en 1963 par le général Mohamed Oufkir sur ordre du roi et livré au Mali qui le maintiendra en détention durant 12 ans, jusqu’à sa libération en 1975 par Moussa Traoré. Brisé, il retourna en exil au Maroc, chez Hassan II qui le prit en charge et le plaça dans une prison dorée pour le «neutraliser» jusqu’à sa mort en 1994. De son côté, l’Algérie extrada deux chefs touaregs, Zaid ag Tahar ag Illi et Ilias Ag Ayuba, et un jeune messager Mohamed El Ansari, neveu de Mohamed Ali, envoyé spécialement du Maroc pour avertir Zaid et arrivé par malchance le jour même de son arrestation.

Zaid, Amenokal des Iforas de Kidal, s’était d’abord exilé à Tamanrasset puis à Ouargla. Ses disciples avaient déclenché une révolte en récupérant un stock d’armes que l’armée coloniale avait enterré à Silet (120km au sud-est de Tamanrasset). Comme Mohamed Ali, Zaid s’était aussi désisté de sa chefferie au profit de son frère Intallah plus docile, toujours en exercice à Kidal.

Libéré lui aussi en 1975, Zaid mourut en 1998. Ilias Ag Ayuba, chef des Doushakis, tribu touaregue de la région de Gao-Menaka, avait suivi la rébellion de Zaid et l’avait rejoint à Tamanrasset puis Ouargla. Il vit toujours retiré dans un campement proche de Gao, alors que son frère Younès s'est installé à Tamanrasset après avoir contribué à la création de la ville de Borj Baji Mokhtar dans les années 70. La répression de Modibo Keita aidés des virulents Songhaïs, qui a suivi ces arrestations, a été féroce, proche du génocide (tueries, massacres collectifs, abattage de cheptel, empoisonnement des puits, arrestations,…). Les régions du nord ont été décrétées zones militaires, tous les postes de fonctionnaires militarisés, et les touaregs écartés de toute fonction officielle. Après avoir nié la réalité et l’ampleur de cette dissidence, le gouvernement de Bamako annonce son écrasement complet en 1964.

Plusieurs exodes importants ont afflué vers les pays voisins essentiellement l'Algérie, mais aussi Libye et Mauritanie, dès l’indépendance, puis à chaque rébellion et lors des grandes sécheresses des décennies 70 et 80 et l'actuelle de 2010. La naissance du groupe musical malien Tinariwen en 1982 à Tamanrasset est intimement liée à cette situation d'exil et d'errance du peuple touareg. Il est l'émanation même de cette diaspora qu’il chante aux quatre coins du monde, en remplaçant le fusil par la guitare.

La trahison algéro-marocaine qui a soutenu le pouvoir de Bamako a profondément déçu et découragé les touaregs qui se sont exilés ou résignés à une résistance passive jusqu’à la nouvelle rébellion de 1990-1991 déclenchée par Iyad ag Ghali au Mali et Raïssa ag Boula et Mano Dayak au Niger.

L’Algérie, entrée elle-même dans une grave crise politique et sécuritaire, ne voulait surtout pas d’une nouvelle complication frontalière et s’activa à la conclusion rapide d’un cessez-le-feu et la conclusion d’accords d’intégration des touaregs dans l’administration de leurs territoires. Un accord fut signé à Tamanrasset le 6 janvier 1991.(10)

La “main invisible” néo-coloniale

Mais une «main invisible» a décidé de défaire «immédiatement» l’appel à la sagesse et la pacification, pour poursuivre la marginalisation des touaregs. Dès le 8 janvier, le signataire de l’Accord, le Colonel Ousmane Coulibaly, Chef d'état-major général des armées, remplace au ministère de la défense le président Moussa Traoré, qui se fait ensuite renverser le 23 mars par un coup d’Etat du lieutenant-colonel Amadou Toumani Toure, à la tête d'un Comité de Transition pour le Salut du Peuple (CTSP).

Curieusement, le président algérien Chadli Bendjedid subira le «même processus», abandonnant le poste de ministre de la Défense au général Khaled Nezzar en juin 1991, qui le «démissionna» en janvier 1992. Le colonel Iyad ag Ghali a finalement été récupéré par Bamako. Nommé ambassadeur du Mali en Arabie Saoudite, il est le «négociateur attitré» des preneurs d’otages du Sahel. Raïssa ag Boula, qui signa les accords de paix au Niger en avril 1994, participa à plusieurs gouvernements sous la présidence de Mamadou Tandja, qui vient d’être renversé par un coup d’Etat en février 2010.

Quant à Mano Dayak, il sera victime d’un mystérieux accident d’avion en décembre 1995. Une nouvelle rébellion déclenchée par Ibrahim ag Bahanga en mai 2006, rejoint par Iyad ag Ghali et Hassan Faganga, provoqua une nouvelle intervention du «pompier algérien» qui lui «intima l’ordre de rebrousser chemin alors que ses troupes étaient à 300 kms de Bamako». De nouveaux accords ont été laborieusement signés à Alger le 4 juillet 2006 avec la mise en place d’un Comité de suivi. (11)

Mais dès son retour à Bamako, le Général Kafougouna Koné, signataire des «accords de reddition d'Alger» selon la presse malienne,est convoqué par un groupe parlementaire et con­traint de répondre aux interroga­tions des députés, en direct à la télévision. Il sera pris à partie sur la constitutionnalité du document et sur l'esprit de certaines de ses dispositions.

Le cessez-le-feu ne fut pas respecté et plusieurs accrochages eurent lieu entre les rebelles et l'armée malienne. Bahanga fut aussi à l'origine de l'Alliance Touareg Niger-Mali fondée en juillet 2007. Finalement, aucune mesure n’a été mise en œuvre et tour à tour, les touaregs de l’Alliance Démocratique pour le Changement, puis l’Algérie se sont retirés de cet Accord, devenu caduc… depuis le rappel de l’ambassadeur algérien à Bamako, suite à l’affaire de la libération de l’agent de la DGSE Pierre Camatte, contre le paiement d’une rançon et la remise en liberté de terroristes algériens par ATT.

L’équation politique touareg ressurgit régulièrement aussi simple que dangereuse. Les touaregs du Mali et du Niger ne veulent pas porter atteinte à la souveraineté des Etats existants, mais revendiquent l’instauration d’Etats fédéraux avec une large autonomie, liés juridiquement à Bamako et Niamey, mais ouverts et intégrés humainement et économiquement au grand Maghreb, et à l'Algérie en particulier, comme ils l’ont toujours été avant, pendant et après la colonisation. Les nouvelles générations touaregs, sont prêtes à lancer de nouvelles rébellions pour contrôler leurs territoires au nord du Mali et du Niger et contraindre Bamako et Niamey à négocier.

Les touaregs rappellent pertinemment qu’ils sont les seuls capables de sécuriser l’espace sahélo-saharien et garantir la stabilité de cette vaste zone tampon entre l’Afrique du nord et l’Afrique noire.

A défaut, ils sont aussi capables de la maintenir dans cette situation d'une zone interdite à hauts risques d’instabilité géopolitique et de sous-développement chronique.

Saâd Lounès

Spoiler:

http://lematindz.net

Syfou
Adminstrateur
Adminstrateur

Nombre de messages : 5687
Date d'inscription : 11/01/2010

Revenir en haut Aller en bas

Personne à contacter Re: Les pays du Sahel unis contre le terrorisme

Message par Sphinx Ven 1 Juil - 11:53

Mali : neuf membres d'Aqmi arrêtés

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

L'armée malienne a arrêté dans la nuit de samedi à dimanche neuf membres d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) dans l'ouest du Mali, près du lieu où l'armée mauritanienne a lancé une offensive contre cette organisation.

"Nous avons arrêté entre Nara et Sokolo neuf membres d'Al-Qaïda au cours d'une opération de sécurisation et nous sommes en train de les convoyer vers Bamako", a déclaré une source militaire.
Les personnes arrêtées sont six Mauritaniens et trois personnes d'ethnie peule dont la nationalité n'a pas été précisée, a-t-elle ajouté.
L'armée mauritanienne a lancé vendredi dans le secteur de la forêt de Wagadou une offensive contre Aqmi, quatre jours après le début d'opérations menées conjointement avec l'armée malienne le long de leur immense frontière commune.
Le Mali et la Mauritanie sont parmi les pays les plus touchés par les activités d'Aqmi, avec le Niger et l'Algérie où cette organisation a ses racines. Elle possède des bases dans le nord du territoire malien d'où elle organise dans le Sahel des attentats et des enlèvements - essentiellement d'Occidentaux - ainsi que divers trafics.

Source:echoroukonline.com
Sphinx
Sphinx
Adminstrateur
Adminstrateur

Masculin
Nombre de messages : 8044
Age : 38
Emploi/loisirs : Mat
Humeur : Peu importe.
Date d'inscription : 19/12/2008
Localisation : S.B.A

Revenir en haut Aller en bas

Personne à contacter Re: Les pays du Sahel unis contre le terrorisme

Message par Sphinx Dim 7 Aoû - 1:53

Un juge antiterroriste français craint le retour du terrorisme d’Etat

Les récents changements politiques et sociaux dans le monde arabe et au Maghreb, et plus particulièrement la situation en Libye, continuent de soulever des inquiétudes quant aux conséquences sur le terrorisme. Depuis qu’il est avéré qu’Al Qaïda au Maghreb islamique a réussi à tirer profit du conflit libyen pour se procurer des armes, les pays de la région, mais aussi l’Europe, craignent un regain de violence et d’attentats. Le mois de juillet a d’ailleurs à ce titre été meurtrier en Algérie, avec le retour des attentats kamikazes et la mort de plusieurs membres des forces de sécurité dans des attaques menées par des groupes armés.

Le juge français Marc Trevidic, spécialisé dans la lutte antiterroriste, va même plus loin. « Moi, j'ai toujours en arrière‑plan l'idée qu'on peut aussi avoir un terrorisme d'État qui revienne, c'est‑à‑dire non pas de petits groupes de la mouvance d'Al Qaïda, mais des attentats comme on en a connu, beaucoup plus violents et structurés parce qu'ils sont télécommandés par un État. Vu le côté un peu flou aujourd'hui de ce que va être le Moyen‑Orient et le Maghreb demain, on peut avoir des soucis de ce côté-là », s’est-il inquiété ce samedi 6 août dans une interview à l’agence américaine AP. En revanche, il considère qu’AQMI n’est pas réellement une menace sur le territoire européen. « AQMI n'arrive qu'à taper dans sa zone en enlevant ou tuant des touristes et on n'a rien vu poindre comme opération extérieure importante en Europe », a‑t‑il ainsi affirmé dans cette interview.

C’est donc bien au Sahel que la menace terroriste reste la plusforte. Les pays de la région l’ont d’ailleurs bien compris. Après des années d’atermoiements, ils ont réussi à mettre en place une coopération militaire sur le plan du renseignement. Plusieurs réunions des quatre principaux pays concernés (l’Algérie, la Mauritanie, le Mali et le Niger) ont eu lieu cette année. Un sommet international doit se tenir en septembre à Alger. Sur le terrain, la logistique se met en place, avec un centre opérationnel commun à Tamanrasset. Les premières opérations conjointes ont eu lieu. Comme par exemple ces dernières semaines au Mali. Ce pays, longtemps critiqué par ses voisins pour son laxisme à l’égard des groupes armés présents sur son territoire, a durci le ton. L’armée malienne mène depuis la fin du mois de juin une opération d’envergure, appuyée par l’armée mauritanienne, dans l’ouest du pays pour déloger des combattants d’AQMI qui voulaient y créer de nouvelles bases. Cette opération s’est achevée hier, selon une source militaire malienne citée par l’agence Reuters. « Les positions ou campements ont été délogés, dont un camp fortement équipé, et des caches d’armes ont été démantelées », selon cette source. Le bilan humain de l’opération n’est pas connu mais selon une autre source militaire, des membres d'AQMI ont fui cette offensive pour se replier au nord‑est du pays, dans la zone frontalière entre l’Algérie et le Niger.

tsa-algerie.com
Sphinx
Sphinx
Adminstrateur
Adminstrateur

Masculin
Nombre de messages : 8044
Age : 38
Emploi/loisirs : Mat
Humeur : Peu importe.
Date d'inscription : 19/12/2008
Localisation : S.B.A

Revenir en haut Aller en bas

Personne à contacter Re: Les pays du Sahel unis contre le terrorisme

Message par Sphinx Lun 9 Jan - 21:24

Sécurité au Sahel,L’ANP confirme son aptitude

Cette vaste région s’étalant de la Somalie à la Mauritanie, et dormant sur des trésors souterrains, fait en effet saliver les grandes puissances qui, sous le prétexte à la mode de la lutte contre le terrorisme international, aimeraient bien y mettre les pieds.

Ces velléités d’ingérence se sont faites de plus en plus insistantes depuis l’éclatement du conflit libyen, qui a fait «déborder» des quantités d’armes de guerre dans ce vaste territoire déjà infesté par les hordes terroristes se réclamant d’Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), multipliant les rapts de touristes étrangers, le trafic de drogue et autres opérations de contrebande transfrontalières pour le financement de leurs sinistres actions.

Or, l’Armée nationale populaire (ANP), forte d’une expérience de plus de vingt années de lutte contre toutes les formes de terrorisme et de criminalité, a vite et bien fait de confirmer que les assurances de l’Algérie n’étaient pas le fruit d’une quelconque paranoïa, mais bel et bien de sa conviction quant à son aptitude à assurer la sécurité dans la région, avec l’aide de ses voisins directement concernés, dans le cadre du Comité d’état-major opérationnel (CEMOC) installé à Tamanrasset. Les résultats n’ont pas tardé à suivre. Le dernier succès en date est l’importante cargaison d’armes et de munitions récupérée le 3 janvier au niveau des frontières algéro-nigériennes, par des unités de l’Armée nationale populaire (ANP) relevant de la 4e région militaire. Ces unités de l’ANP, a précisé un communiqué du MDN, ont intercepté un convoi composé de quatre véhicules tout-terrain transportant des individus de nationalités africaines qui tentaient d’acheminer une importante cargaison d’armes et de munitions.
L’intervention «dynamique et efficace» de ces unités a permis, selon les termes du même communiqué, la neutralisation des quatre véhicules et la récupération d’un important lot d’armes et de munitions composé de 71 armes de guerre de type PMAK, de 38 fusils mitrailleurs, de 2 lance-roquettes de type RPG-7, de 4 mitrailleuses 14,5 mm, de 5 fusils à lunettes ainsi que de 16 fusils mitrailleurs, de 8 PMAK et 1 RPG-7 calcinés.
Le communiqué de l’ANP, qui n’a déploré aucune perte parmi les troupes engagées dans cette opération, a également annoncé la récupération d’un important lot de munitions de divers calibres.
Cette intervention intervient quelque temps après celle opérée dans la localité de Kouassa El-Ghabia, située dans la région de Djanet, et qui a vu une unité spéciale de l’ANP mettre la main sur deux véhicules tout-terrain remplis d’armes en provenance de la Libye. L’ANP a récupéré des lance-roquettes de type Katiouchka, des kalachnikovs et des quantités importantes de cartouches de différents calibres, en plus de la littérature subversive et des enregistrements vidéo faisant l’apologie des actions d’AQMI.
Au mois de novembre dernier, une autre opération de l’ANP avait intercepté au niveau de la région d’Aïn Ezzen 10 véhicules tout-terrain, à bord desquels 35 individus lourdement armés, de nationalités, libyenne et nigérienne, ont été arrêtés.
A toutes ces actions il faut également ajouter celles qu’effectuent les éléments du Groupement des gardes-frontières (GGF) relevant de la Gendarmerie nationale, et dont les coups de filet contre les contrebandiers, dont la jonction avec le terrorisme est prouvée, ne se compte plus.

S. T.

Source:algerie360.com
Sphinx
Sphinx
Adminstrateur
Adminstrateur

Masculin
Nombre de messages : 8044
Age : 38
Emploi/loisirs : Mat
Humeur : Peu importe.
Date d'inscription : 19/12/2008
Localisation : S.B.A

Revenir en haut Aller en bas

Personne à contacter Re: Les pays du Sahel unis contre le terrorisme

Message par Daûphin_zz_47 Jeu 11 Oct - 13:03

En visite à Niamey, Abdelkader Messahel

“L’Algérie et le Niger en accord contre le terrorisme”

L'Algérie et le Niger ont une “convergence totale de vues” sur la nécessité de lutter contre le “terrorisme” dans le Sahel, en particulier dans le nord du Mali, contrôlé par des islamistes armés, a déclaré mardi à Niamey un ministre algérien. Au terme d'une mini-tournée qui l'a conduit depuis dimanche en Mauritanie et au Mali, le ministre algérien des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, a été reçu pendant environ deux heures par le président nigérien Mahamadou Issoufou, dont le pays est l'un des plus concernés par la crise chez son voisin malien. “Il y a une convergence totale de vues sur la menace (...). Sur la lutte contre le crime organisé et le terrorisme, il n'y a pas d'équivoque, c'est un objectif de nos pays mais aussi de la communauté internationale”, a déclaré M. Messahel devant la presse, se félicitant que les deux pays coopèrent “très bien”.
“Sur les questions internes propres au Mali, nous concevons en Algérie qu'il est important que les groupes armés maliens qui se trouvent au Nord doivent faire des choix pour se démarquer définitivement de tout ce qui est en relation avec le terrorisme et le crime organisé, et s'inscrire dans une logique nationale de (respect de) l'intégrité territoriale du Mali pour la prise en charge des problèmes qui se posent aux populations du Nord”, a-t-il souligné.
“L'intégrité territoriale du Mali n'est pas négociable. Les solutions politiques propres au Mali sont à encourager en vue des négociations, mais pour le crime organisé et le terrorisme qui sont la menace pour nos pays, je crois qu'il n'y pas de place pour les négociations”, a réaffirmé le ministre.

Par : R. I./Agences
Daûphin_zz_47
Daûphin_zz_47
Adm
Adm

Masculin
Nombre de messages : 2215
Age : 42
Date d'inscription : 06/08/2010
Localisation : tlc

Revenir en haut Aller en bas

Personne à contacter Re: Les pays du Sahel unis contre le terrorisme

Message par Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Page 2 sur 2 Précédent  1, 2

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum