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Le DRS et La lutte contre la corruption

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cemoi
Mohamed
Sphinx
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Personne à contacter Le DRS et La lutte contre la corruption

Message par Sphinx Dim 31 Jan - 23:31

« l’affaire Sonatrach »

Un ex-dirigeant fait des révélations et interpelle le DRS

Les lourds secrets des marchés de Sonatrach

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C’est un véritable pavé dans la mare que vient de jeter un ancien vice-président de la puissante compagnie pétrolière, Sonatrach, Hocine Malti (voir El Watan d’hier). Ce qui a été dit et écrit depuis l’éclatement de ce qui allait devenir rapidement « l’affaire Sonatrach » paraît une goutte dans un océan par rapport à ce que suggère cet ancien responsable de la compagnie. Ce dernier propose d’ailleurs des « pistes » et des dossiers sur lesquels les enquêteurs du DRS, ou autres, devraient se pencher s’il y a une réelle volonté de lutter contre la corruption. Jusque-là, en effet, les enquêteurs se sont intéressés uniquement aux affaires liées aux marchés octroyés suivant l’option du gré à gré, sans atteindre l’« épicentre » de la corruption.

D’autres observateurs de la scène politique et économique nationale, et non des moindres, ont, auparavant, attiré l’attention de l’opinion publique sur les affaires scabreuses dans lesquelles se serait enlisé le groupe public dont le poids économique équivaut à 98% de nos recettes d’exportation. Autant dire que le sujet, ici, se confond avec le destin du pays lui-même. Mais s’il était fondé que les enquêteurs du Département du renseignement et de la sécurité « ont le feu vert » pour aller jusqu’au bout, voilà que H. Malti vient de mettre à leur disposition des pistes à explorer en vue de mettre le doigt sur la plaie.

Très précis, M. Malti, qui semble vouloir mettre « tout le monde devant ses responsabilités », prend à témoin l’opinion publique et demande carrément que l’on s’attaque au gros lot, « la vente de pétrole ». Ils auront à constater, dit-il, que « la compagnie nationale fait peu de ventes spot et que l’essentiel de ses exportations se fait à destination de quatre ou cinq clients seulement. Si vous allez fouiller un peu plus profondément, vous vous rendrez compte que derrière chacun de ces clients se trouve un membre du sérail, que ces ’’barons’’ ont leurs hommes de paille à Alger, mais aussi des ’’correspondants’’ auprès des bureaux de Sonatrach à Londres ou Houston. Quand on sait que les ventes de pétrole de Sonatrach génèrent 60 à 70 milliards de dollars par an, on ne peut qu’être frappé par le montant que représentent les commissions perçues par certains ». La messe est dite !Mais last but not least.

Car l’ex-vice-président de Sonatrach invite le même DRS à aller visiter les « recoins » de la corruption en jetant « un coup d’œil sur ce que l’on appelle le projet de gaz intégré de Gassi Touil sur lequel Sonatrach était associée aux Espagnols de Repsol et de Gas Natural, un projet qui était estimé à 3,6 milliards de dollars et qui devait être réalisé en deux à trois ans au maximum ». Un projet qui avait, pour rappel, fait couler beaucoup… de gaz. « Pas très nettes » sont les raisons qui avaient amené la compagnie nationale à rompre ce contrat avec les Espagnols, affirme, catégorique, H. Malti, en parfait connaisseur de la maison Sonatrach et du secteur. En décidant de réaliser le projet toute seule, la compagnie a dû le scinder en deux parties. La première partie de ce projet « portait sur la construction à Arzew d’un complexe de GNL, d’un coût estimé à 4,7 milliards de dollars, qui a été attribuée à l’entreprise italienne Saipem.

A signaler que Saipem a aussi décroché, courant 2009, un nouveau contrat de 1,1 milliard d’euros et 30,45 milliards de dinars, portant sur la construction d’installations de production à Menzel Ledjmet Est ». La seconde concernait quant à elle « les installations de production sur le champ de Gassi Touil lui-même, qui a fait l’objet d’un contrat attribué à Japan Gasoline (JGC). D’un montant de 1,5 milliard de dollars, les travaux objet du contrat étaient censés débuter fin 2009 et devraient durer 42 mois ». Si M. Malti avance ces éléments, c’est pour dire que ce projet qui devait coûter, à l’origine, 3,6 milliards de dollars, reviendra finalement à 6,2 milliards, soit 72% plus cher que prévu. Un projet qui « devait se terminer dans le courant de cette année ou en 2011 au plus tard, mais qui, dans le meilleur des cas, ne sera achevé qu’en 2013 ». Une hausse qui permettrait à juste titre aux enquêteurs de « fouiner ». Les techniques de corruption se multiplient et s’affinent avec la multiplication des gros projets, comme le montre cet autre dossier auquel s’est intéressé l’ancien responsable de Sonatrach.

Il s’agit du projet El Merk, monté en association entre Sonatrach et Anadarko, portant sur la construction d’un hub de production par lequel devrait transiter le pétrole brut en provenance d’une myriade de champs situés tout autour du point central d’El Merk. M. Malti écrit à ce sujet : « Dans une première phase, ce projet avait été attribué selon la formule du gré à gré à BRC, avant qu’il ne soit mis fin au contrat, après la dissolution de cette entreprise. Ce projet a été, lui aussi, saucissonné en deux parties, dont la plus importante a été confiée à SNC Lavalin dans le cadre d’un contrat en trois phases. La première tranche coûtera à elle seule 1,1 milliard de dollars, tandis que le projet global reviendra probablement à plus de 3 milliards de dollars (…). SNC Lavalin s’engage dans la réalisation d’installations de production de pétrole assez complexes, mais aussi dans des projets d’urbanisme. » Plus encore, « le montant du contrat qui lui a été attribué pour les études, le suivi, le contrôle et la coordination des travaux de construction de la ville de Hassi Messaoud s’élève à un peu plus de 500 millions de dollars ». M. Malti n’a pas manqué de préciser que SNC Lavalin se trouve « toujours bien placée dans les appels d’offres de projets algériens et de plus en plus dans ceux de la Sonatrach » !

Une quatrième piste proposée par Hocine Malti porte sur la construction de l’usine de production d’ammoniac d’Arzew pour « un montant de 1,6 milliard de dollars, attribuée à Orascom via la création d’une joint-venture constituée pour l’occasion avec Sonatrach ». Encore Orascom ! « Au lendemain de la signature du contrat avec Sonatrach pour la réalisation de l’usine d’Arzew, Orascom s’est retourné vers une société d’engineering allemande de renom avec laquelle elle a sous-traité pratiquement l’ensemble du projet, tout comme on la retrouve également sur le projet El Merk signalé plus haut », a-t-il rapporté. En somme, c’est un concentré explosif de dossiers qu’étale cet ancien cadre dirigeant de Sonatrach. La justice s’intéressera-t-elle à ce dossier ? Wait and see...

Source:EL WATAN
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Personne à contacter Re: Le DRS et La lutte contre la corruption

Message par Sphinx Ven 5 Fév - 20:44

Lettre ouverte à Messieurs les enquêteurs du DRS

Messieurs,

Nous avons appris par la presse de ces derniers jours qu’après un travail de fourmi que vous avez mené durant deux semaines, vous avez mis au jour un gros problème de corruption au niveau de l’état-major de la Sonatrach. Le président directeur général, des vice-présidents et des directeurs de la compagnie, l’ex-PDG du CPA, un entrepreneur privé ainsi que les enfants des deux PDG sont, soit sous les verrous, soit sous contrôle judiciaire.

Bravo Messieurs, vous avez fait du bon travail.

Tous les Algériens honnêtes, tous ceux qui ne vivent que de la sueur de leur front, ne pourront que vous féliciter. On nous a dit aussi que ce serait sur injonction du Président de la République qu’ont été menées vos investigations. On a également appris à travers la presse, que les malversations en question concernaient l’octroi de marchés à deux bureaux d’études et de consulting ainsi que l’achat d’installations de surveillance sur des pipelines.

Malgré les bons résultats auxquels vous êtes parvenus, je dois cependant vous dire que, nous citoyens, restons quand même sur notre faim à la lecture de ces informations. C’est pourquoi je m’adresse à vous pour vous faire part d’un certain nombre de constatations, de remarques et de questions que celles-ci soulèvent.

Parmi les premières constatations qui sautent aux yeux, il en est une que vous avez certainement du faire vous-mêmes : les affaires que vous avez mises au jour concernent des marchés d’importance « secondaire », dirions-nous. Des études de consulting représentent des contrats dont les montants varient entre quelques dizaines de milliers et quelques centaines de milliers de dollars.

Il en est de même de l’achat de matériels et équipements de contrôle et de surveillance électronique installés sur des canalisations de pétrole ou de gaz. C’est un peu plus cher que des études, mais cela reste d’un niveau modeste. Des commissions de 10% à 15% – c’est le « tarif » en général – représentent des petites sommes.

Loin de moi l’idée de chercher à diminuer ou à atténuer la culpabilité des personnes concernées, car une malversation reste une malversation, un corrompu reste un corrompu et un vol reste un vol, quelque soit le montant des sommes détournées ou indûment perçues. Il faut mettre fin à ce genre de comportements et à ce fléau social qu’est la corruption même si cela ne porte que sur des petites affaires.

Ce qui me gêne néanmoins – autant vous le dire crûment – c’est que, bien que vous ayez fait un très bon travail, vous avez quand même tapé un peu à côté de la plaque. Vous avez été comme qui dirait bridés ou alors vous vous êtes à dessein confinés dans l’investigation des petits marchés, comme si la corruption ne concernait que les petits contrats. On a l’impression que vous n’avez pas su chercher ou que l’on ne vous a pas laisser aller au-delà d’un certain niveau. Malheureusement, la corruption est partout présente en Algérie. Elle est particulièrement présente dans les grands marchés, ceux qui se chiffrent en milliards de dollars, ou éventuellement en centaines de millions. C’est là que les dégâts pour l’économie nationale sont énormes et c’est surtout dans ces marchés que vous devriez aller fourrer votre nez. Je vous fournirai plus loin quelques pistes à explorer.

La seconde constatation que l’on peut faire à la lecture de ce qui a été publié dans la presse est que la progéniture de certains responsables est également « dans le coup ». Là aussi on doit vous dire bravo, car vous avez ainsi mis au jour une évidence, dont on ne voulait pas prendre conscience jusque là, pour je ne sais trop quelle raison. Mais alors, ne vous arrêtez pas en si bon chemin. Intéressez-vous aux activités de certaines autres progénitures, bien connues à Alger, qui possèdent une double nationalité et qui résident à l’étranger. Vous découvrirez, Messieurs les enquêteurs, que nombre de contrats passés par la Sonatrach l’ont été grâce à l’entregent de ces enfants et grâce à l’assistance de papa, qui lui occupe de hautes fonctions dans l’appareil économique algérien.

Ma troisième remarque porte sur le niveau de responsabilité des personnes soupçonnées d’avoir perçu des pots-de-vin. Ce sont certes les plus hauts cadres de la compagnie nationale des pétroles, mais pensez-vous sincèrement, Messieurs les enquêteurs, que ces cadres ont agi seuls ?
Pensez-vous vraiment qu’ils ont pris seuls le risque de briser leurs carrières professionnelles, leurs vies familiales et leurs avenirs, sachant par avance que s’ils étaient découverts, ils passeraient de longues années en prison ?
Imaginez-vous un instant qu’ils n’ont pas pris auparavant la « précaution » de solliciter la protection de responsables autrement plus importants, tant au sein du pouvoir politique que du pouvoir militaire ?

Une telle protection se paye évidemment en monnaie sonnante et trébuchante. Ne croyez-vous pas que ces cadres ne sont en réalité que des seconds couteaux, des acteurs agissant pour le compte de parrains autrement plus puissants ?
Je suis pour ma part convaincu – je suis certain qu’au fond de vous-mêmes vous l’êtes aussi – que ce serait plutôt à la demande et pour le compte de certains puissants du régime que ces cadres ont fait ce qu’ils ont fait, et qu’ils se sont, bien entendu, servis au passage.

Encore une fois, ceci ne diminue en rien leur niveau de culpabilité, puisque même s’ils n’avaient rien pris au passage, ils n’en seraient pas moins coupables de corruption en bande organisée.
Ce qui me gêne, à vrai dire, c’est que vous n’ayez découvert qu’une partie infime des malversations qui caractérisent le secteur pétrolier algérien. Tout se passe comme si on vous avait demandé de ne pas porter vos investigations vers la partie immergée de l’iceberg.

Ce qui me gêne c’est de constater, encore une fois, que les très hauts responsables politiques et militaires algériens semblent être immunisés contre toute tentative de corruption, qu’ils ne sont ni corrompus, ni corrupteurs, qu’ils sont blancs comme neige, comme si la corruption s’arrêtait au dernier étage de la technocratie.

La situation présente ressemble étrangement à celle de l’affaire Khalifa où les malversations révélées n’avaient atteint que le poste de gouverneur de la Banque centrale ; au-delà, il n’y en avait pas. Elle est aussi identique à celle de l’affaire BRC où le plus haut responsable inculpé était le président directeur général de l’entreprise et dans laquelle, au-delà de ce niveau, tout le monde était net et propre.

Au risque de me répéter, je suis obligé de constater qu’il y a quelque chose qui cloche : ces investigations et ces inculpations qui s’arrêtent à un certain niveau de responsabilité ne sont pas le fruit du hasard.
Il y a, visiblement en coulisses, des forces occultes qui agissent et qui décident de stopper les recherches à un certain point, une fois qu’elles ont atteint le but qu’elles visaient. Même quand, comme dans l’affaire Khalifa, un ministre admet devant un tribunal une part de responsabilité dans le scandale ou que le secrétaire général de l’UGTA dit assumer certains actes de mauvaise gestion qui en sont en partie la cause, l’establishment fait comme s’il n’avait pas entendu ces déclarations.

Messieurs les enquêteurs,
J’ai signalé au début de mon écrit que c’est par la presse que nous citoyens avons été informés de ce scandale. J’aurai du dire – ce que vous avez certainement constaté tout comme moi – qu’il ne s’agissait, en réalité, que d’une partie de la presse. A l’exception de trois ou quatre journaux arabophones et francophones qui ont publié des dossiers bien documentés sur l’affaire, les autres n’ont fait que reprendre ce que leurs confrères avaient déjà porté à la connaissance de leurs lecteurs. Et ce, quelques jours plus tard seulement, comme s’ils attendaient un feu vert de quelque part. C’est là l’autre bizarrerie que l’on relève dans ce grand déballage.
Est-ce à dire que certains journalistes, exerçant dans certains titres, ont de grandes capacités d’investigation que leurs collègues n’ont pas ?
Ou alors, ont-ils leurs sources d’information auprès de certains services – dont le vôtre notamment, Messieurs les enquêteurs, puisque ce sont les résultats de votre travail qui nous ont été révélés – que les autres ne possèdent pas ? Ou plutôt – autre hypothèse – « on » n’a fait fuiter que vers certains les informations que l’ « on » voulait porter sur la place publique ? C’est en cela aussi que le bât blesse.

Vous n’êtes pas sans savoir, ce que savent d’ailleurs tous les Algériens qui s’intéressent à la vie politique de leur pays, qu’au sein du régime algérien existent des clans qui sont en affrontement quasi permanent pour le pouvoir, chacun essayant d’augmenter et de pérenniser le sien. C’est pourquoi la bizarrerie que nous venons de signaler, ainsi que celle qui veut que les investigations s’arrêtent à un certain niveau, prennent une autre dimension. On a la nette impression que derrière l’avalanche d’informations qui nous est fournie par la presse, il y a un règlement de comptes.

Cette sensation de règlement de comptes est d’autant plus perceptible que l’on nous dit donc que ce serait sur injonction du Président de la République que ces investigations ont été conduites.
Vous n’êtes pas sans savoir que le Président de la République et son entourage sont partie prenante dans cette lutte pour le pouvoir. On constate, en outre, que les personnes impliquées dans cette affaire, aussi bien celles qui ont été arrêtées ou mises sous contrôle judiciaire, que celle dont le « processus vital » a été engagé, comme l’a si bien dit un journaliste de renom, font toutes partie du clan présidentiel.

Doit-on en conclure que le président, veut faire le ménage dans la maison, veut nettoyer les écuries d’Augias, même si cela devait se faire à son « détriment » ? Ce serait alors tout à son honneur.

Quand on sait cependant comment certaines affaires ont été étouffées, comment a été dissoute BRC dès que le scandale a pris des proportions qui risquaient de porter atteinte aux puissants du régime, je ne peux m’empêcher de poser la question suivante : pourquoi Abdelaziz Bouteflika s’est-il ainsi « tiré une balle dans le pied », comme on dit en langage courant ?
A-t-il été poussé vers cette alternative par de puissantes forces occultes ?
Ou bien alors a-t-il voulu, par une telle décision, protéger d’autres personnes de son entourage, plus importantes à ses yeux et plus chères à son cœur, quitte à en sacrifier certaines ?

En tous cas, on ne peut que souhaiter d’assister plus souvent à des règlements de comptes de ce genre qui permettent de dévoiler des affaires de corruption. Le pays se débarrasserait ainsi du plus grand fléau social qui ronge la société algérienne qui éliminerait ainsi de ses rangs les brebis galeuses.
Venons en maintenant, Messieurs les enquêteurs, aux pistes que je vous ai promises et sur lesquelles vous pourriez travailler. Vous y rencontrerez certainement du plus gros « gibier », vous y découvrirez des malversations autrement plus importantes que celles que vous avez mises au jour jusque là et vous ramènerez très probablement dans vos filets de plus grosses prises.

1 – Intéressez-vous d’abord aux ventes de pétrole par la Sonatrach. Vous constaterez que la compagnie nationale fait peu de ventes spot et que l’essentiel de ses ventes se fait à destination de quatre ou cinq clients seulement.
Si vous allez fouiller un peu plus profondément, vous vous rendrez compte que derrière chacun de ces clients se trouve un membre du sérail, que ces « barons » ont leurs hommes de paille à Alger, mais aussi des « correspondants » auprès des bureaux de Londres ou de Houston de la Sonatrach. Quand on sait que les ventes de pétrole de la Sonatrach génèrent 60 à 70 milliards de dollars US par an, on ne peut qu’être frappé par le montant que représentent les commissions perçues par certains.

2 – Allez jeter un coup d’œil sur ce que l’on appelle le projet de gaz intégré de Gassi Touil, sur lequel la Sonatrach était associée aux Espagnols de Repsol et de Gas Natural, un projet qui était estimé à 3,6 milliards de dollars US et qui devait être réalisé en deux à trois ans au maximum. Puis, voilà qu’il y a de cela quelques trois années, la Sonatrach rompait ce contrat pour des raisons pas très nettes et décidait de réaliser le projet toute seule. Aujourd’hui celui-ci a été saucissonné en deux parties :

a – une première partie portant sur la construction à Arzew d’un complexe de GNL, d’un coût estimé à 4,7 milliards de dollars US qui a été attribué à l’entreprise italienne Saipem. La presse algérienne de ces derniers temps a relevé que le nom de cette société revenait un peu trop souvent dans les projets de la Sonatrach . Elle a de même traité, à deux ou trois reprises, de faits se rapportant à des contrats attribués à cette société qui devraient attirer votre curiosité. A signaler que Saipem a aussi décroché dans le courant de 2009, un nouveau contrat de 1,1 milliards d’euros et 30,45 milliards de dinars, portant sur la construction d’installations de production à Menzel Ledjmet Est.

b – une deuxième partie, concernant les installations de production sur le champ de Gassi Touil lui-même, a fait l’objet d’un contrat attribué à Japan Gasoline (JGC). D’un montant de 1,5 milliards de dollars US, les travaux objets du contrat étaient censés débuter à la fin de 2009 et devraient durer 42 mois.
Voici donc un projet qui devait coûter à l’origine 3,6 milliards de dollars US qui reviendra finalement à 6,2 milliards, soit 72% plus cher que prévu, qui devait se terminer dans le courant de cette année ou en 2011 au plus tard, mais qui, dans le meilleur des cas, ne sera achevé qu’en 2013. Cela ne vaudrait-il pas le coup de regarder de plus près ce qui se passe dans cette affaire ?

3 – Un autre dossier devrait également attirer votre attention. Il s’agit du projet dit d’El Merk, monté en association entre la Sonatrach et Anadarko qui porte sur la construction d’un gros hub de production par lequel devrait transiter le pétrole brut en provenance d’une myriade de champs situés tout autour du point central d’El Merk. Dans une première phase, ce projet avait été attribué de gré à gré à BRC, avant qu’il ne soit mis fin au contrat après la dissolution de cette entreprise. Ce projet a été, lui aussi, saucissonné en deux parties, dont la plus importante a été confiée à SNC Lavalin, dans le cadre d’un contrat en trois phases. La première tranche coûtera à elle seule 1,1 milliards de dollars US, tandis que le projet global reviendra probablement à plus de 3,0 milliards de dollars US. Quel « Monsieur J’sais tout » que cette entreprise qui, par ailleurs, se trouve toujours bien placée dans les appels d’offres de projets algériens et de plus en plus dans ceux de la Sonatrach ! Après s’être faite connaître en Algérie par la construction de Houbel et de Riadh El Feth, elle s’était lancée en 2005 dans la construction d’une station de traitement et d’une station de pompage dans le cadre du projet de transfert d’eau de Taksebt pour un montant de 750 millions de dollars canadiens. Voilà qu’aujourd’hui SNC Lavalin s’engage dans la réalisation d’installations de production de pétrole assez complexes, mais aussi dans des projets d’urbanisme. Le montant du contrat qui lui a été attribué pour les études, le suivi, le contrôle et la coordination des travaux de construction de la ville de Hassi Messaoud, s’élève à un peu plus de 500 millions de dollars US.

4 – Autre piste que je vous signale, celle portant sur la construction à Arzew d’une usine de production d’ammoniac et d’urée, une affaire d’un montant de 1,6 milliards de dollars US attribuée à Orascom, via la création d’une joint venture constituée pour l’occasion avec la Sonatrach.

Voici encore une entreprise du type « Monsieur J’sais tout ».
Après la téléphonie mobile, la voilà qui entre dans le domaine de la pétrochimie, avec cependant un gros bémol à signaler. Au lendemain de la signature du contrat avec la Sonatrach pour la réalisation de l’usine d’Arzew, Orascom s’est retournée vers une société d’engineering allemande de renom à laquelle elle a sous traité pratiquement l’ensemble du projet, tout comme on la retrouve également sur le projet El Merk signalé plus haut. Vraiment Orascom sait tout faire, y compris acheter des cimenteries algériennes à un prix nettement inférieur à celui proposé par le cimentier français Lafarge, auquel elle revendait quelques semaines plus tard ces mêmes cimenteries avec un bénéfice de 600 à 700 %.

Quel est le secret de la réussite de l’entreprise égyptienne ?
Réside-t-elle dans le sens des affaires de son PDG, Mohamed Ali Shorafa, ou dans le fait qu’il fut à une certaine époque directeur du protocole du cheikh Zayed Ibn El Nahyane, émir d’Abou Dhabi ?

Ce ne sont là que quelques uns des dossiers sur lesquels vous devriez, à mon avis, vous pencher, car il y en a encore beaucoup d’autres. Il y a tellement de choses à dire et à faire à propos de la corruption. Pour peu que l’on vous lâche la bride que l’on vous a mise sur le cou, je suis certain que vous parviendrez à des résultats qui dépassent de très loin les dizaines ou centaines de milliers de dollars de commissions que vous avez découvertes. Vous aurez alors rendu un service énorme à votre peuple et vous aurez débarrassé votre pays de cette gangrène qui le ronge.
Bonne chance, Messieurs les enquêteurs du DRS.

Fraternellement,

Hocine MALTI, ex vice-président de la Sonatrach.
source: [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
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Message par Mohamed Lun 8 Fév - 13:03

Premièrement je félicite les agents de DRS pour l’affaire d’hydrocarbures

Il reste de travail à faire pour combattre la corruption en Algérie et protégé l’économie

Il une agence qu’il s’appelle ALGEX c’est une agence algérienne pour la promotion de commerce extérieure .il y a un doping dans les affaire.

ALGEX elle recrute des qui Save rien dans le commerce. Pour couvrir la corruption

ALGEX elle a acheté 32 micro-ordinateurs avec 6 millions dinar ...C’est de la foulé donc il ya un doping dans la facture et c’est comme ca marche sur toute le territoire algérien.

Mois je suis pris pour lutter contre la corruption .

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Personne à contacter agence national pour la promotion de commerce exterieure

Message par Mohamed Lun 8 Fév - 15:49

Suite la parole de Mr le président pour lutté la corruption


Le département de renseignement DRS va faire une enquête sur ALGEX depuis sa création en 2004

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Message par Sphinx Mar 9 Fév - 22:11

Spoiler:

Tétanisée et sans direction opérationnelle : Sonatrach au ralenti


Si Sonatrach n’est pas affectée dans ce qu’elle a d’essentiel, son fonctionnement est néanmoins perturbé. Seules les affaires courantes sont expédiées. Personne ne veut se risquer à prendre des initiatives. Les partenaires étrangers peinent à obtenir la moindre information et ne savent, la plupart du temps, pas à qui s’adresser. Cela fait bientôt un mois que le top management de la puissante compagnie pétrolière nationale, Sonatrach, a été décimé. Ebranlée par un « séisme » de corruption sans précédent, suivi de répliques qui ont secoué jusqu’au sommet de l’Etat, la compagnie traverse ainsi une « zone de turbulences » qui rend son pilotage incertain. Ce que vient de subir « l’Etat-Sonatrach » n’est pas sans conséquence sur son fonctionnement. A l’intérieur même de l’entreprise comme dans ses rapports avec ses partenaires nationaux et étrangers, la situation évolue au ralenti, de l’aveu même des concernés et d’observateurs avertis.


Selon un ancien cadre dirigeant de la compagnie, « le moral des troupes est au plus bas. Un climat de peur s’est installé parmi le personnel de l’entreprise ». Un état d’esprit qui risque de paralyser l’activité de la compagnie. Un ex-manager de Sonatrach assure : « Il faut dire que les responsables qui gèrent les affaires de Sonatrach vivent avec la peur au ventre. Depuis la décapitation du top management, personne ne veut prendre le risque de signer ou d’entreprendre une quelconque initiative. » Ce dernier souligne que « le management de l’entreprise est fait de sorte à terroriser les cadres ».

Il va sans dire que la phase très instable que traverse l’entreprise risque de lui porter un coup dur. Un coût aussi ? Notre interlocuteur est catégorique : « Tous les contrats où plane le moindre doute sont suspendus. » La situation est d’autant plus inquiétante pour les partenaires de la compagnie. Pour cet ancien dirigeant de Sonatrach, « les partenaires étrangers n’arrivent pas à obtenir la moindre information. Pis, ils ne savent même pas à qui s’adresser. Personne ne répond aux nombreuses sollicitations des partenaires de la compagnie. Nous sommes en période de flottement ». Un point de vue conforté par un autre spécialiste de la maison Sonatrach. S’exprimant sous le sceau de l’anonymat, celui-ci affirme que « les étrangers n’arrivent pas à obtenir de rendez-vous, les avis d’appel d’offres sont reportés. Idem pour la prospection. Abdelhafidh Feghouli, qui assure l’intérim, se contente d’expédier les affaires courantes ».

Cet état de fait n’est pas sans entamer l’image de marque de la compagnie. Pis, il fera perdre à l’entreprise des contrats faramineux si l’intérim devait perdurer. Certains vont même jusqu’à se demander : « qui gouverne le vaisseau Sonatrach ? » Il faut dire que depuis l’éclatement de ce scandale, certains pensent que ce n’est pas l’intérimaire qui se charge des dossiers lourds de la compagnie. « Tous les dossiers importants remontent au Premier ministre. Ouyahia s’en charge, on va vers plus de centralisation », croit savoir un spécialiste de l’entreprise. Alors, Sonatrach en « léthargie » ? Peut-être bien. Mais les rumeurs vont bon train sur la nomination d’un nouveau PDG. Va-t-on confirmer Abdelhafidh Feghouli dans ce poste ? Selon un connaisseur de Sonatrach, A. Feghouli « fera de son mieux pour arracher la confirmation. Il a déjà commencé à s’émanciper de son ministre.

Le ton a été donné lorsque Feghouli a décidé, contre la volonté de Chakib Khelil, de retirer les avocats de Sonatrach et de laisser les incriminés à leur sort ». Le PDG par intérim, qui était directeur des études à l’Institut algérien du pétrole de Boumerdès (IAP) jusqu’en 1996, date à laquelle il a rejoint la compagnie pétrolière en tant que responsable du département stratégie et planification, peut compter sur la conjoncture actuelle pour être confirmé. « Il n’est pas facile de trouver quelqu’un qui accepte de diriger la compagnie dans un tel contexte », a estimé un ancien PDG de Sonatrach. Un élément qui n’échappe pas à M. Feghouli. A un niveau plus haut, la gestion récente de Sonatrach suscite nombre de remarques au plan politique. Un observateur attentif de la scène politique et économique fait observer le nouveau rôle du Premier ministre dans la gestion de cette affaire. « Le ministre de l’Energie est étouffé par un Premier ministre qui lui reprend tous ses pouvoirs et la direction de Sonatrach qui tente de prendre ses distances vis-à-vis du ministre », croit-il savoir.

Chakib Khelil cartonne en matière « d’affaires » : BRC, la loi sur les hydrocarbures, les erreurs dans les choix stratégiques et le dernier scandale de corruption qui a ébranlé Sonatrach sont autant d’éléments qui provoqueraient sa chute. Dans cet embrouillamini où personne ne semble pouvoir donner d’orientation, le chef de l’Etat est fortement attendu. Certaines indiscrétions annoncent sa visite à Oran pour le 24 février prochain, qui coïncide avec la célébration du 39e anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures. Sa réponse sera-t-elle à la hauteur de cette symbolique ?

Par Hacen Ouali
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Personne à contacter Re: Le DRS et La lutte contre la corruption

Message par Sphinx Lun 15 Fév - 2:51

Scandale de sonatrach De nouvelles têtes tombent

Malversations liées à des marchés de plusieurs milliards de dollars, pots-de-vin, détournements, l’affaire Sonatrach n’a pas livré tous ses secrets.

D’autres gisements sont encore exploités par la justice. Dans notre édition du 9 février, nous annoncions que d’autres personnes seraient probablement sur le point d’être interpellées en vue d’être auditionnées par le magistrat instructeur. C’est désormais chose faite.

Selon certaines sources judiciaires, le directeur central audit et le directeur des activités centrales, auraient été interpellés mercredi en fin d’après-midi. Après audition, ces deux cadres seraient placés sous contrôle judiciaire. Le commun des citoyens pensait avoir tout vu.

Evidemment que non. Puisque selon nos sources, le directeur exécutif des ressources humaines a été relevé de ses fonctions. D’autres auditions et fin de fonctions sont attendues pour les jours qui viennent.

Ces hauts cadres seraient impliqués dans des malversations, notamment l’octroi de marché de gré à gré. En effet, l’enquête en cours concerne actuellement des contrats énormes qui auraient été passés de gré à gré, sans passer par la procédure normale d’appel d’offres.

Un audit a été installé par le juge d’instruction en charge de l’examen de ce dossier épineux afin de décanter les vraies dépenses à caractère d’utilité publique et celles effectuées dans un cadre fallacieux.

Dans cette affaire, pour rappel, sont impliqués Mohamed Meziane, président-directeur général de Sonatrach, et une dizaine de hauts cadres dont le vice-président des activités Amont, Transport et Commercialisation.

Ces derniers ont été inculpés par la justice. Deux des vice-présidents, un ancien P-DG de la banque publique, le Crédit populaire d’Algérie (CPA), et son fils, dirigeant un bureau d’études, ainsi que les deux fils de M.Meziane et un entrepreneur privé ont été placés sous mandat de dépôt.

L’affaire Sonatrach n’a pas livré tous ses secrets. Selon le site toutsurlalgerie, Sonatrach aurait effectué en 2003 un important placement financier auprès de Russel Investment pour un montant avoisinant les 2 milliards de dollars.

Ce placement a été réalisé via la société Rayan Asset Management FZ LLC, basée aux Emirats arabes unies et dirigée par un Algérien dont le nom a été cité dans l’enquête sur l’affaire de corruption de l’autoroute Est-Ouest.

Ce placement de Sonatrach, faiblement rémunéré, rapporte en revanche plus de 4% par an à la société Rayan Asset Management FZ LLC. Sur un autre plan, le ministre de l’Energie et des Mines a annoncé la découverte de gaz naturel au champ de forage et d’exploration pétrolière de Rahouia, à 30 km au nord-ouest de la wilaya de Tiaret.

«Cette découverte est un indice sur l’importance des réserves énergétiques au nord du pays», a indiqué Chakib Khelil soulignant que ces découvertes seront dirigées vers le domaine de la production au niveau du projet de raffinerie de pétrole dans la zone de Sidi El Abed, à l’est de la wilaya de Tiaret. Un projet qui devrait voir le jour au 2e semestre 2011, selon Abdelhafid Feghouli, président-directeur général par intérim de Sonatrach.

Ce qui n’a pas empêché certains détracteurs du ministre d’avancer que l’annonce de cette découverte de gisements de gaz n’est autre qu’une manière de justifier l’implantation de la raffinerie de Tiaret et d’anticiper sur d’éventuelles autres révélations relatives au scandale secouant le secteur de l’énergie et des mines.

Ce projet d’un milliard de dollars devait être installé dans un premier temps à El Kseur dans la wilaya de Béjaïa. En 2005, la commission d’évaluation de Sonatrach avait donné son aval pour l’implantation d’une raffinerie à El Kseur. Mais coup de théâtre! le projet a été délocalisé pour des raisons inconnues.

Source:http://www.lequotidienalgerie.org
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Personne à contacter Re: Le DRS et La lutte contre la corruption

Message par Sphinx Mer 17 Fév - 20:33

Bouteflika en « commander in chief » ?

Pesée, subtile et saturée de sous-entendus – « la lutte contre la corruption est menée essentiellement par le chef de l’Etat » –, la petite phrase du Premier ministre prononcée mercredi 3 février en marge du « sommet » de l’Alliance présidentielle vise à rassurer sur l’identité de l’institution aux commandes des opérations anticorruption. Pas de lutte d’influence dans le sérail ; le Département du renseignement et de la sécurité (DRS) n’est qu’un « exécutant » en charge, sur ordre, des enquêtes dans les « affaires » de corruption, entend couper court Ahmed Ouyahia.

« Il est dans son rôle de Premier ministre. En diplomate qu’il est, je pense qu’il a voulu dire que même si les enquêtes ont été engagées par le DRS, ce dernier est sous l’autorité du chef de l’Etat. Donc, c’est toujours l’autorité politique qui décide. Il apporte ainsi la confirmation qu’en matière de corruption et de lutte contre la corruption, c’est le politique qui décide », commente l’ancien ministre et diplomate Abdelaziz Rahabi. Le président Bouteflika en « commander in chief » des opérations anticorruption, le Premier ministre n’est pas le seul à le laisser entendre. Dès la première salve, le DRS, l’initiateur des enquêtes a pris grand soin de présenter cette démarche « politico-judiciaire » comme une commande du chef de l’Etat.

« Ces dossiers ont été instruits sur injonction du président de la République et qui ont en commun le fait d’avoir été pris en charge par le DRS sans qu’il y ait de partie civile ou de plainte au préalable », écrit Salima Tlemçani, la journaliste d’El Watan, auteure de nombreux scoops en rapport avec les affaires Sonatrach et de l’autoroute Est-Ouest (lire El Watan, édition du 14 janvier). Au premier plan de ce feuilleton de scandales gigognes où la responsabilité, politique du moins, est engagée pour plusieurs ministres et ex-ministres du « clan » et de l’Alliance présidentielle, le DRS s’efforce de camper les seconds rôles, s’éclipse devant le président de la République.

Citant une source « informée » des opérations de lutte contre la corruption, Hamid Yes, dans El Khabar (édition du 19 janvier) rapporte que le président Bouteflika a « veillé personnellement » à ce que les services de renseignement de l’armée soient chargés des grandes opérations d’investigation dans les dossiers lourds de Sonatrach, de Sonelgaz et de l’autoroute Est-Ouest. Le journaliste donne en parallèle un compte rendu de la directive n°3 du président Bouteflika, adressée le 13 décembre 2009 au Premier ministre, le sommant d’intensifier la lutte contre la corruption par la mise en œuvre d’une batterie de mesures à caractère « urgent » et « préventif » de la corruption. Parmi les mesures énoncées, il est question, entre autres, de la révision du code des marchés publics, de la mise sous étroite surveillance des postes sensibles dans la Fonction publique, de la surveillance des signes ostentatoires d’enrichissement « fulgurant », de systématisation de la déclaration de patrimoine.

Sur le plan institutionnel, le président Bouteflika enjoint Ouyahia de hâter la mise sur pied de l’office national de lutte contre la corruption, de renouveler la composante de la cellule de traitement de l’information financière, de réactiver la Cour des comptes, l’inspection du Travail, l’inspection de la Banque centrale, etc. Bouteflika exige du gouvernement et des pouvoirs publics une « mobilisation exceptionnelle », des « résultats concrets » car il est question de « protéger le pays d’un fléau social (la corruption) qui met en péril non seulement l’équilibre de la société et compromet son développement mais aussi et surtout menace la sécurité nationale ».

Les enquêtes du DRS, une commande du chef de l’Etat

Replacée dans son contexte chronologique, la fameuse directive n°3 a été prise dans la foulée d’un discours très inspiré du président Bouteflika, dans lequel il suggère, à demi-mot, la « fin de l’ère de l’impunité ». « Grande est notre détermination à lutter contre la corruption sous toutes ses formes et ses manifestations. ( ...) La justice et les lois de la République seront appliquées à toute personne rendue coupable de faits de corruption », a affirmé le président devant l’armée de magistrats réunis le 28 octobre à la Cour suprême, à l’ouverture de l’année judiciaire 2009-2010. Qu’elle relève de « politique fiction » ou de realpolitik, la perspective d’un troisième mandat présidentiel dédié à « la lutte impitoyable contre la corruption » est déjà mise en branle.

L’image d’un président de la République au crépuscule de son règne, mû en va-t-en guerre contre la corruption, le phénomène pandémique national, épaulé et soutenu par la puissante machine des services de renseignement, séduit. Durant ses deux premiers mandats, Bouteflika n’a-t-il pas surpris par ses changements de cap aussi déroutants qu’intempestifs ? Abrogation de la loi sur les hydrocarbures en 2005, correction « patriotique » des choix économiques en 2009… intervenue après le discours « historique » de juillet 2006 dans lequel le président a reconnu « l’échec » de la politique, ceux qui croient en la capacité de Bouteflika à opérer de déchirants bouleversements ne sont pas en peine d’arguments.

11 ans après que le candidat Bouteflika eut promis, lors de sa campagne électorale d’avril 1999, de mettre à nu la « mafia politico-financière » et de stopper les appétits voraces des « 12 barons qui ont le monopole du commerce extérieur », le président Bouteflika s’est-il enfin décidé à passer du discours à l’acte ? Et surtout jusqu’où ira-t-il dans sa croisade contre la corruption ? Sacrifiera-t-il sur l’autel de la campagne de moralisation de la vie publique ses « hommes de main » ? Le lieutenant-colonel (à la retraite) Mohamed Chafik Mesbah en est convaincu : « Jusqu’à plus ample informé, le chef de l’Etat, toujours libre de ses mouvements, n’a pas réagi aux enquêtes déclenchées autour de Sonatrach alors qu’il a toute latitude de le faire. Pourquoi, en laissant des proches s’embourber, se résout-il à cette solution extrême ? Je n’ai pas de réponse convaincante.

J’imagine que le président de la République, tenant compte des rapports et des informations qu’il reçoit, a pris la mesure de l’étendue du mal de la corruption qui a gangrené tous les secteurs d’activité économique. Peut-être a-t-il compris aussi la relation dialectique qui rattache l’aggravation de la corruption au bouillonnement social, prélude de soubresauts à l’issue incertaine ? Peut-être, soucieux de son empreinte sur l’histoire, veut-il laisser une marque dépouillée d’aspects bien contestables ? »

Par Mohand Aziri

Source:EL WATAN
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Personne à contacter Lutte contre la corruption en Algérie

Message par Mohamed Jeu 18 Fév - 12:52

Lutte contre la corruption en Algérie | Création d’un office central de la répression de la corruption, dynamisation de la Cour des comptes, de l’inspection générale des finances (IGF) et de la Banque d’Algérie, révision du code des marchés publics sont entre autres mesures dont le président de la République exige la mise en oeuvre par le Premier ministre.[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Les nombreux scandales de corruption qui ébranlent pratiquement l’ensemble des institutions de l’Etat ont amené le chef de l’Etat à instruire Ahmed Ouyahia de mettre en oeuvre «sans délai» un certain nombre de mesures institutionnelles et organiques. C’est ce qu’on relève dans sa directive n°3 datée du 13 décembre dernier. «Certaines indications recueillies font état de l’existence à l’étranger d’un véritable marché d’études virtuelles et fictives que des opérateurs étrangers font payer en devises, à des opérateurs non informés ou complices.»

C’est le seul constat précis que Bouteflika note dans sa directive. Les autres scandales semblent simplement sous-entendus lorsqu’il écrit que «les constats établis et l’analyse des facteurs favorisant ce fléau imposent le renforcement des moyens de lutte, à la fois sur le plan de la réglementation, de la prévention et de l’action gouvernementale.» A cet effet, il souligne à son Premier ministre que «le combat contre la corruption devra être également renforcé et conforté par toutes les dispositions qui seront mises en place en matière de contrôle et de lutte contre les formes de fraude ou de dissipation du patrimoine et des deniers publics.» Bouteflika reconnaît que «le risque de corruption est d’autant plus que celle-ci cherche à tirer profit des capacités financières du pays, à travers ses programmes de développement qui comptent plusieurs milliers de projets et l’exécution d’un budget de fonctionnement de l’Etat de plus en plus substantiel.»

Pour tout cela, le chef de l’Etat ordonne «la centralisation des études de faisabilité et d’opportunité réalisées, afin de constituer une banque de données utile pour les programmes gouvernementaux futurs.» Il rappelle l’obligation faite désormais aux cocontractants de marchés «nationaux et étrangers ainsi qu’à leurs sous-traitants» de signer une déclaration de probité. Il demande au Premier ministre d’élaborer «une assise légale» à ce document. Il explique que «compte tenu de ses effets positifs, le principe de la déclaration de probité devra être systématiquement appliqué à chaque fois que les deniers publics sont utilisés, concerner tous les opérateurs (publics, privés, nationaux, étrangers) et tous types de marchés, du niveau local au niveau central (…).»

Un office central de la répression de la corruption

Pour ce qui est du contrôle et de la prévention contre la corruption, Bouteflika exige du gouvernement «de mobiliser davantage les ordonnateurs, les premiers concernés, les contrôleurs financiers et les comptables publics.»

Pour se faire, le gouvernement devra au plan institutionnel procéder, écrit Bouteflika, à l’installation «immédiate» de l’organe national de prévention et de lutte contre la corruption, créé en novembre 2006. Organe qui devra, souligne-t-il, «contribuer activement à la mise en oeuvre d’une politique de prévention sur le plan national, et à la politique de coopération internationale en la matière.» Il demande, en outre, la création d’un office central de la répression de la corruption, en tant, estime-t-il «qu’outil opérationnel, qui mutualisera les efforts pour agir et riposter légalement aux actes criminels de corruption.» Sur le même ton, il demande de renouveler «sans délai, la composante de la cellule de traitement du renseignement financier dont le mandat est statutairement venu à expiration.» Le président instruit, par ailleurs, son Premier ministre de «dynamiser davantage le rôle de la Cour des comptes, de l’inspection générale des finances et de la Banque d’Algérie, en matière de lutte contre la corruption.»

Au plan opérationnel, Bouteflika se rend compte que «les cadres législatif et réglementaire d’ordonnancement, d’exécution et de contrôle de l’économie et des finances publiques ont besoin d’une actualisation et d’une modernisation qui permettront de limiter les effets de la bureaucratie et de tarir les sources de la corruption.»

La déclaration de patrimoine de l’épouse et des enfants

Il évoque à cet effet, les instances judiciaires et ordonne «l’adaptation permanente et rigoureuse» des textes en question afin, souligne-t-il, que «les affaires de corruption jugées par la justice soient sanctionnées en fonction de la gravité des faits.» Il exige la révision des lois existantes. Révision qu’il qualifie «d’impératif primordial.» Aux côtés des cellules spécialisées (pôles financiers) au niveau de la justice et des services de police judiciaires, il recommande l’aide «de consultants spécialisés permettant d’élever l’efficience du traitement des dossiers au niveau des juridictions.»

Abordant l’épineuse question des marchés publics, le chef de l’Etat exige, indique-t-il dans sa directive, «la mobilisation des potentialités humaines disponibles au niveau national (juges, procureurs, avocats) pour créer, auprès des administrations publiques, des postes et/ou fonctions de conseillers juridiques capables d’expertiser les procédures utilisées en matière de marchés publics et, le cas échéant, d’alerter les autorités en temps requis.» Il veut en outre que soit délimité le domaine qui justifie le recours à des cocontractants étrangers. «Cette délimitation, note-il, permettra de contenir le recours abusif à l’opérateur étranger et une capitalisation de l’expérience par les opérateurs nationaux.»

La révision du code des marchés publics, Bouteflika la voit à travers «la conception d’une architecture réglementaire actualisée, assurant à tous les niveaux le contrôle effectif et optimal des procédures relatives aux marchés publics.» Une conception qui, à ses yeux, «doit pouvoir améliorer les conditions de la transparence et du contrôle préventif.» Les contrôleurs financiers et l’IGF se doivent, demande-il, «de jouer un rôle d’observateur actif et offensif, en étant habilités à vérifier toute procédure d’engagement des dépenses liées aux marchés publics.»

Autre mesure d’urgence contenue dans la directive présidentielle, l’actualisation de la procédure légale de déclaration de patrimoine à tous les agents de l’Etat. «La déclaration de patrimoine doit être appliquée au cadre (à tous les niveaux) qui doit également déclarer les biens appartenant à l’épouse et aux enfants», exige-t-il. Il tient en outre à ce que les cadres présentent «régulièrement des mises à jour de leurs déclarations de patrimoine, en fournissant les justifications des évolutions de leur patrimoine individuel et familial.»

La déclaration de revenus revisitée

A titre préventif, Bouteflika veut «un traitement approprié des indices de corruption, tels les signes d’enrichissement rapides du fonctionnaire». Les transactions immobilières doivent être encadrées par un dispositif réglementaire «adapté» parce que, est-il souligné, «elles revêtent un caractère sensible dans la mesure où elles permettent le blanchiment d’argent.»

Sont aussi évoqués, le renforcement de la traçabilité des opérations bancaires et la consolidation de la lutte contre la fraude et l’évasion fiscale qui oblige, selon lui, à une adaptation «rapide» du système fiscal, «en comblant les lacunes qui sont exploitées par les différentes formes de criminalité.»

La déclaration de revenus doit, elle aussi, subir des transformations à travers, comme demande le chef de l’Etat, «une nouvelle réglementation qui doit (en) consolider la procédure.» Ceci «pour lutter contre les méthodes de camouflage de l’économie informelle, facteur majeur d’évasion fiscale et de prolifération de l’activité illicite.»

Des banques de données fiscales, financières et douanières doivent être créées pour permettre, lit-on dans la directive présidentielle, «un maillage de l’espace et le contrôle des activités et des mouvements des acteurs économiques.»

Ces mesures de lutte contre la corruption concernent, note le président, l’ensemble des secteurs. «Cette lutte aura, cependant, davantage d’efficacité, si elle donne la priorité aux secteurs les plus exposés au phénomène, de par la nature de leurs prestations et des interfaces directes et variées qu’ils ouvrent aux citoyens.» Bouteflika demande en même temps au gouvernement «d’établir une cartographie des postes sensibles où le risque de corruption est possible et de les soumettre à un suivi particulier, à titre préventif, y compris pour assurer la protection des cadres et serviteurs honnêtes de la nation.»

Il tient à faire savoir que «le programme de lutte à engager contre la corruption ne revête pas, pour les ordonnateurs, les opérateurs et pour l’opinion publique, le caractère d’une simple campagne.» Il s’agit, écrit-il, «d’une décision politique sereine, structurée et permanente qui vise la protection et la préservation du développement du pays.»

source: Le quotidien d’oran

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Personne à contacter Re: Le DRS et La lutte contre la corruption

Message par cemoi Ven 19 Mar - 9:54

une info utile qui en dit long:

Attention aux vols de fichiers économiques



l’intervention, vendredi, de la gendarmerie à l’attention des entrepreneurs.

Dans le rôle principal, le maréchal des logis-chef Thierry Daraux. À l’affiche, Jean-Luc Bernerd, président du club Entreprendre en Gascogne, et les adhérents.

Vendredi midi, dans les salons de l’Hôtel de France, l’association des chefs d’entreprise de la zone Auch-Fleurance-Lectoure a écouté attentivement les mises en garde du gendarme. Il fait partie de la cellule de renseignement du Centre opérationnel de renseignement de la gendarmerie (CORG). Dans le Gers, trois entreprises sont suivies tous les trois mois pour vérifier, en collaboration avec le chef d’entreprise, que toutes les précautions sont prises afin d’éviter le vol de données sur la société.

« Le but de notre sensibilisation est de préserver le savoir-faire des entreprises gersoises », précise le gendarme qui a visité une trentaine d’entreprises gersoises depuis 2007. Dans la ligne de mire : la sécurité des bâtiments, des personnes, des intervenants extérieurs mais éga- lement la protection de données et de toute information concernant l’état de la société et surtout ses projets.

(Obs de CEMOI : Dommage qu’à ce jour nous ne possédons encore une Intelligence Economique ALGERIENNE………………)

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Message par cemoi Ven 19 Mar - 10:08

L E DOSSIER SONATRACH......... pour bien traiter ce dossier:

1 coordonner les services avec la presse pour la diffusion de l'info de manière uniforme.
2 qui doit intervenir sur ce dossier ?

3 pourquoi à ce jour l'algérie n'est pas opérationnelle au plan de l'intélligence économique , des veilles...... le drs peut organiser ce secteur avec des ex, des universitaires, des journalistes etc... au fait que fait GEOS en algérie?

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Personne à contacter Re: Le DRS et La lutte contre la corruption

Message par Sphinx Jeu 6 Mai - 4:18

Le DRS enquête sur Citroën Algérie

Les enquêteurs du Département du renseignement et de la sécurité (DRS) ont déclenché, il y a quelques jours, une enquête sur la société Saïda-Citroën Algérie, représentant officiel de la marque automobile française, a appris TSA de source proche de l’enquête.

Les enquêteurs du DRS ont commencé à réunir les documents concernant cette entreprise auprès des différentes structures, notamment les Impôts. Saïda-Citröen Algérie a fait, en effet, l’objet d’une vérification approfondie de sa comptabilité par la Direction des grandes entreprises (DGE) de la direction générale des Impôts (DGI). Les agents des Impôts ont découvert de nombreuses irrégularités dans la comptabilité de cette entreprise qui a été rachetée en 2008 par le groupe français GBH (Groupe Bernard Hayot) à un homme d’affaires algérien.

Les enquêteurs s’intéressent également au bras de fer qui oppose depuis plusieurs mois cette société à ses 23 agents agréés et au système de facturation de ce concessionnaire automobile. Contactée par TSA, Citroën Algérie n’a pas souhaité commenter cette information.


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Personne à contacter Re: Le DRS et La lutte contre la corruption

Message par Sphinx Lun 10 Mai - 9:17

2 militaires arrêtés et 17 douaniers entendus

Du matériel de télécommunication importé par fret retrouvé chez des terroristes

Depuis quelques semaines, c’est le branle-bas de combat au niveau de l’aéroport international d’Alger, précisément au service du fret où les officiers de la police judiciaire du Département du renseignement et de la sécurité (DRS) enquêtent sur « un présumé réseau » d’importation de matériel de télésurveillance et de télécommunication, notamment des téléphones satellitaires Thuraya, des postes radio émetteurs-récepteurs, des caméras à infrarouge, etc.

Selon des sources proches du dossier, c’est à la suite de l’arrestation d’un terroriste qu’un douanier aurait été arrêté à Sétif. Ce dernier a exercé pendant des années au service fret de l’aéroport international d’Alger, avant qu’il ne soit muté, il y a deux ans, à Sétif.

Quelques jours plus tard, dix-sept de ses collègues sont interpellés, interrogés sur l’affaire puis inculpés et interdits de quitter le territoire national, alors que deux militaires exerçant au service du scanner sont quant à eux mis en détention. De nombreux commerçants, des trabendistes et des citoyens, aux noms desquels les colis étaient portés, ont été également interpellés par les services de sécurité ; trois d’entre eux l’ont été il y a quatre jours seulement.

Les premiers éléments de l’enquête ont montré que l’équipement, dont une bonne partie est considérée comme étant du matériel militaire, était importé par voie de fret. Pour éviter tout contrôle ou paiement de frais, de droits et taxes, il était récupéré directement par les propriétaires grâce à des complicités internes. L’enquête a concerné l’ensemble des voies d’acheminement des colis postaux (EMS, DHL, Feedex, etc.) auxquelles ont recouru « les présumés trafiquants ».

Elle a également été étendue à toutes les opérations de fret sur au moins six années. Pour l’instant, rien n’indique que tout le matériel importé clandestinement était destiné aux terroristes, même si une partie a été retrouvée entre les mains de ces derniers.
C’est ce que les enquêteurs s’attellent à déterminer en convoquant chaque jour des personnes pour les entendre. Pour nos sources, il s’agit « d’un lourd dossier qui aura des répercussions assez importantes » dans la mesure où il touche à la « sûreté de l’Etat ». « On ne sait pas encore », ont révélé nos interlocuteurs, « s’il s’agit d’un réseau de trafiquants agissant pour les terroristes ou tout simplement de cas isolés qui ont pris de l’ampleur avec le temps et dont les terroristes ont tiré profit ».

Ce qui explique, ont-il ajouté, la discrétion qui l’entoure, le nombre de personnes concernées et son étendue dans le temps et dans l’espace. Par ailleurs, il est important de préciser que l’affaire présente des similitudes étranges avec celle qui a éclaté, dans les années 1990, au service des colis postaux d’Alger et qui concernait l’importation par voie postale de pistolets automatiques.

A l’époque, ces importations avaient fait tache d’huile et impliquaient de nombreuses personnes, dont des cadres de l’administration locale qui délivraient les permis de port d’arme. En tout état de cause, l’interpellation des dix-sept douaniers du service de fret intervient alors que douze de leurs collègues exerçant au service des voyageurs de l’aéroport international d’Alger ont été relevés de leurs fonctions. Ils avaient été filmés, par la caméra de surveillance des services de police, en train de faciliter la sortie sans contrôle de plusieurs cabas (appartenant à des trabendistes).

Ils avaient protesté contre cette sanction à travers une lettre envoyée à tous les responsables, arguant du fait que le jour de la prise de ces images vidéo, « il n’y avait pas « qu’eux’’ mais également « certains » de leurs collègues « étrangement épargnés », allant jusqu’à parler de « deux poids, deux mesures » ».

Ils avaient d’ailleurs dénoncé un des leurs qui facilitait, selon eux, la sortie de pièces détachées importées dans des cabas par un concessionnaire de véhicules, en l’occurrence Sovac. Une dénonciation qui, effectivement, vingt-quatre heures plus tard, a permis d’intercepter, à la sortie de l’aéroport, des cabas contenant des pièces de rechange non déclarées.

L’affaire avait provoqué un séisme à l’aéroport, ce qui a poussé l’inspection des Douanes à ouvrir un dossier. Les auditions des douaniers du service des voyageurs se poursuivent toujours et il n’est pas exclu que l’affaire soit déférée devant le parquet d’Alger dans les jours à venir.

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Message par Sphinx Mar 25 Mai - 22:52

L’affaire Sonatrach franchit une autre étape Les interrogatoires de fond commenceront début juin

Les interrogatoires de fond des inculpés de l’affaire Sonatrach seront entamés, la première semaine du mois de juin, par le juge d’instruction de la huitième chambre du pôle judiciaire économique. C’est la plus importante phase de l’instruction, durant laquelle le juge posera des questions précises aux prévenus après avoir écouté tous ceux qui sont concernés de près ou de loin par ce dossier.

Il faut savoir que l’interrogatoire de fond est différent des auditions. Le premier cas de figure concerne les accusés et le deuxième les témoins et les victimes. Ce retard, mis dans l’enclenchement des interrogatoires, après plus de quatre mois de détention pour certains inculpés, est lié à la complexité du dossier.
À la fin de cette phase, l’affaire Sonatrach aura atteint sa vitesse de croisière. Une première comparution devant le juge a déjà eu lieu, durant laquelle, il a été notifié aux prévenus les chefs d’inculpation. Ces derniers, une quinzaine au total, sont poursuivis des chefs d’association de malfaiteurs, blanchiment d’argent, passation de marchés contraire à la réglementation en vigueur, corruption, trafic d’influence, détournement et dilapidation de deniers publics… Certains ont été placés sous mandat de dépôt, tels que les fils de l’ancien P-DG de Sonatrach, lui-même sous contrôle judiciaire, d’autres inculpés sont interdits d’exercer leurs fonctions. Le juge d’instruction du pôle économique a préféré entendre tous les témoins et les concernés par cette affaire avant d’entamer les interrogatoires de fond, durant lesquels, il s’attardera certainement sur les marchés passés par l’entreprise notamment avec le groupe Contel Holding, une SPA spécialisée dans la télésurveillance et dont le fils de l’ex-P-DG de Sonatrach est l’un des actionnaires, et le dossier Saipem. La société italienne Saipem Contracting a connu une ascension fulgurante, ces dernières années, en matière de parts de marché, devenant un partenaire important dans le secteur des hydrocarbures en Algérie, loin devant Haliburton ou Schlumberger, ou encore Anadarko. Même si Saipem dispose depuis longtemps d’une base logistique à Hassi-Messaoud, elle n’a créé sa filiale algérienne, qu’en 2005.

Des expertises judiciaires ordonnées par le juge
L’ex-P-DG de Sonatrach a soutenu devant le juge pendant une première comparution qu’il n’a rien entrepris sans consultation du ministre de l’Énergie et des Mines. Documents présentés à la justice à l’appui, il affirme que les procédures légales ont été respectées, que les marchés ont été passés dans le strict respect de le réglementation en vigueur en se conformant aux procédures habituelles sans avantager une société au détriment de l’autre.
Il précise que le ministre l’a pressé d’installer les équipements de télésurveillance, d’où le recours de marché de gré à gré. Le projet est confié à un bureau d’études dont son fils est associé, ainsi qu’au bureau d’études appartenant au fils d’un ancien P-DG du CPA, en sa qualité de représentant d’une entreprise allemande spécialisée dans les équipements de sécurité. Ce qui constitue une violation flagrante du code des marchés publics, qui interdit au responsable d’une entité publique de contracter un marché avec un proche direct. Le juge considère qu’il y a suspicion, d’autant que les prix facturés lui semblent démesurés.
Des expertises ont été ordonnées, pour lui permettre de voir plus clair et de comparer les prix proposés sur le marché international. À la lumière de ces appréciations et avis d’experts, et les différentes déclarations des inculpés pendant les interrogatoires de fond, il pourra confronter ces derniers entre eux et en tirer les versions contradictoires. Il faut savoir qu’à l’issue des interrogatoires de fond, la défense pourra introduire, à nouveau des demandes de liberté provisoire.

Par : Nissa Hammadi, Liberté, 25 mai 2010
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Message par abdelmalek Mar 29 Mar - 10:21

il faut une lutte sans merci contre la grande criminalité au col blanc:il y va de l'algerie.
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Message par Moudjahed Mar 29 Mar - 12:06



Très précis, M. Malti, qui semble vouloir mettre « tout le monde devant
ses responsabilités », prend à témoin l’opinion publique et demande
carrément que l’on s’attaque au gros lot,

« la vente de pétrole ».




Ils
auront à constater, dit-il, que « la compagnie nationale fait peu de
ventes spot et que /


l’essentiel de ses exportations se fait à
destination de quatre ou cinq clients seulement.

Si vous allez fouiller
un peu plus profondément, vous vous rendrez compte

que derrière chacun
de ces clients se trouve un membre du sérail, que ces ’’barons’’ ont
leurs hommes de paille à Alger




C'est très grave çà !
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Message par abdelmalek Mer 30 Mar - 13:01

CE BIEN (P2TROLE)APPARTIENT A TOUS.PAR CONSEQUENT IL EST AUX ALGERIENS POUR LEURS BIEN ETRE .LA DISTRIBUTION N EST PAS UN ROBINET AVEC UN SEUL APPARTEMENT MAIS A DES MILLIONS .SI ON FAIT ENRICHIR D AUTRES PAYS SUR LE DOS DE L ALGERIE.QU4IL SOIT MAUDIT CE DIABLE .
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Message par Syfou Mer 30 Mar - 22:14

abdelmalek a écrit:CE BIEN (P2TROLE)APPARTIENT A TOUS.PAR CONSEQUENT IL EST AUX ALGERIENS POUR LEURS BIEN ETRE .LA DISTRIBUTION N EST PAS UN ROBINET AVEC UN SEUL APPARTEMENT MAIS A DES MILLIONS .SI ON FAIT ENRICHIR D AUTRES PAYS SUR LE DOS DE L ALGERIE.QU4IL SOIT MAUDIT CE DIABLE .

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Message par abdelmalek Jeu 31 Mar - 9:39

merci SYFOU; je n'aime pas ceux qui détruise ce pays car il est trop cher pour moi,mais les aléas du monde nous mettent on tant qu'observateur ,mais on met notre pierre pour construire,d'autre peuvent dire qur'on est naifs mais pas imbécile.
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Message par abdelmalek Sam 2 Avr - 13:51

il est urgent de s'occuper de bien gerer l'argent de ce pays:il y a trop de richesses il faut avoir la mains sur aussi bien le sous sols que le reste :créer des organes qui protéges .
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