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DRS et diffractions de la puissance publique (algérie)

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Personne à contacter DRS et diffractions de la puissance publique (algérie)

Message par Sphinx Ven 6 Fév - 19:51

Quand la mer est agitée, l’on sort les bateaux au large et l’on les y arrime. Et quand la société est en ébullition et que ses élites prennent le large ?

Celles qui restent ne devraient-elles pas s’arrimer... à son patrimoine, aux trésors de son terroir ?

Avec Ghaffour, nous le fûmes au soir de ce 18 septembre. Mais... quel inconvenable brouhaha quand le Maître s’élançait de sa voix affectueuse !

Et... quel incompréhensible silence quand un pitre s’égosillait dans des entractes (sic) !

Où... le «Boulboul» et ses compagnons restaient sur scène face à une - et une seule - bouteille d’eau en plastique et... un thermos de thé. Et, nous étions au Sheraton, SVP !

Dans ce milieu huppé, ça ne devait pas sonner faux. Beaucoup qui y étaient sont de la frange la plus précieuse. Pas celle fascinée par la puissance de l’argent et du rang.

Pas celle de larbins faisant le dos rond et des ronrons. Pas celle qui jalouse sa propre ombre et se gargarise de : «l’économie rentière pourvoyeuse du Budget, pondeuse d’un Etat racoleur-distributeur-corrupteur... qui n’a besoin de personne, ni de notre travail ni de nos voix».

Ce soir-là, il n’y avait que celles et ceux qui gagnaient leur pitance et leurs nuits enchantées à la sueur de leur front.

Ce soir-là, chez Ghaffour celles et ceux qui se couchent et aboient : «Bouteflika, rentre chez toi !»... n’y étaient pas aussi ! Il n’y avait pas d’eunuques - de castrats aux souffles desséchés, aux aspirations châtrées, aux âmes ménopausées.

Hé ! Pourtant ! Nous étions si empressés, si agités, si inquiets. Remuants car peu apaisés ? Ça parlait sans brin de retenue. Pour des gens d’éducation (familiale) stricte, de tenue (de table) distinguée et... de mondanité (réelle) raffinée.

Comment se l’expliquer ? Les hypothèses d’une violence jusqu’au coeur de la société - l’espace public, les institutions étatiques- ne sont pas à rejeter. Car, sans conteste, elles sont d’actualité. Celle de Lahouari Addi dans « Misère de l’intellectualisme » (Cf. Le Quotidien des 11, 13, 14 et 15/09/08) d’une violence auto-entretenue est à discuter.

Car là, ce soir-là, point de SM ! Ethique de responsabilité L. Addi, on le sait, n’a pas peur. Tout autant qu’il emprunte les chemins sinueux du savoir, il dénonce les violations des droits de l’homme par le pouvoir.

Et il fait, à juste titre, des «services» (la «sécurité militaire», la DRS)... - il dit LA ; je dis - l’UNE des pièces-maîtresses de cette violence au sein du corps social et de ses institutions.

Cette violence d’avant et après l’Assemblée constituante, d’avant et après le décès de Boumédiène, d’avant et après les décennies noires (sous Chadli) et rouges (les années de braise)... A ses yeux, peu de choses ont, au fond, changé depuis... le premier cri de naissance de la Révolution.

Cette violence est donc auto-entretenue - pour lui : la violence n’est qu’institutionnelle, qu’étatique. L. Addi est un Algérien libre, un Algérien qui n’a pas vendu son âme... _ pour quelques sous ; pour un lopin de terre. En commettant des forfaitures.

Signer de fausses déclarations. Exercer en libéral et ne point pointer au fisc. Attester sur l’honneur ne point détenir de propriété (immobilière)... et construire ! Alors ? L. Addi peut écrire comme il veut... sur ce qu’il veut.

Et, ce n’est pas donné à tout le monde. Car la responsabilité d’une opinion est fonction de l’éthique du comportement (1). Mais... ceux de sa classe ne peuvent-ils pas rappeler qu’il n’y a pas que la violence institutionnelle, coercitive, répressive ; mais aussi toutes ces violences sociétales ? Avec leurs «assassinats» sur nos routes, dans les urgences de nos hôpitaux, etc.

Avec leurs «agressions» (sic) comme celles quotidiennes des soirées de Ramadhan où des pères et des frères, dans la rue, perdent toute dignité ... rien qu’en accompagnant leurs épouses, filles et soeurs.

Harcelées. Atteintes jusqu’à dans leur intimité. Exemple d’émeutes ; contre-exemples du quotidien: quelle théorisation du Réel retenir ? Pour «comprendre» (je reviendrai sur ce mot) la source de la déroute de/dans notre pays. Violence auto-entretenue par la SM ?

Non ! Il n’est pas question de rejoindre ... ses détracteurs. Qui, face à cet homme blanc comme neige, continuent encore en 2008 à déterrer la hache de guerre et pratiquer l’anathème, la vindicte et l’injure. Le débat sur toutes violences - et institutionnelle et sociétales et ... médiatique - est élargi.

De par ses incisives répercussions, l’on ne peut balayer du revers d’une main ce que tout un chacun peut y ajouter. Un débat : quel débat ? Peut-on parler des «services», de la ... DRS sans noyer le poisson dans l’eau (cette violence dans les violences sociétales ; personne n’est naïf !) ? N’allons pas alors ouvrir la boîte de Pandore ?

Mais que n’a-t-on pas déjà dit ? Il y a des sites (sur le Web), des publications - «La Maffia des généraux» de Hichem Aboud, pour en citer (de tête) une au passage - des travaux universitaires (et qui cherche trouve !). Mais très peu d’approches économistes qui ne sombrent pas dans l’emphase, la prise de parti ... si étrangères à la discipline (où les débats sont des plus houleux).

La distanciation - par rapport à l’objet d’étude - est de mise car l’économiste de la théorie débouche sur la pratique, de l’économie politique à la politique économique, aux politiques publiques de façon générale.

Celle relative aux réformes de nos armées et services de sécurité (dont la Gendarmerie nationale et la DGSN), celle se rapportant à leur professionnalisation n’est pas, il est vrai, publiquement abordée. Il fut un temps où à Cherchell et dans bien d’autres écoles militaires, nous prenions craie et brosse et étions écoutés.

Par des officiers et soldats ... pour parler sans fard ni vernis des questions d’actualité politique (et de cela, certains - devenus hauts gradés - se souviennent encore !). De même aujourd’hui, face au grand public, face aux lecteurs du Quotidien, débattre c’est débattre d’abord de l’actualité, celle qui vaille.

La nature de l’Etat (de coercition ou de droit) dans l’Algérie de Bouteflika ? Peut-être. De l’Algérie à la veille d’un rendez-vous électoral décisif ? Certainement. De l’Algérie de 2008-09 mise en perspective avec des perspectives ? C’est déjà mieux. Et la question qui taraude : «l’Etat de droit est-il IMPOSSIBLE SANS l’armée dans les casernes ?» Beaucoup mieux.

Attention lecteurs, à cette double négation : l’Etat de droit a-t-il TOUJOURS pour condition «l’armée dans les casernes» ? Une armée qui ne se substitue pas au corps électoral, qui ne bidouille pas des élections, qui ne viole pas le suffrage universel et qui n’est non plus «dans les casernes» et participe à l’édification de l’Etat de droit ... qu’est-ce à dire ?

Réponse : regardez la Turquie ! Comment alors peut-on avoir une même vue, et ne point avoir le même regard ? Un regard apaisé, serein. Pas un regard de haine. Sur nos armées. Sur nos services de sécurité. Sur la DRS. Cela ne nous aiderait-il pas dans l’analyse de l’Algérie contemporaine, malgré son histoire tumultueuse et ses violences inouïes ? Pour déboucher peut-être sur les combats autour des urgences sociétales et politiques d’aujourd’hui.

Mais Le Quotidien d’Oran n’est pas le lieu de ces querelles ou de ces polémiques sur les méthodes, les chocs des cultures-lectures dans les cursus universitaires entre sociologues et économistes.

Repositionnement du problème En ce 20 septembre (en hommage à notre 1er gouvernement en exil), la partie de la contribution de L. Addi portant sur «violence», «services», «SM» - dont je n’avais pas pris connaissance à la rédaction de mon dernier texte - appelle un repositionnement.

En effet, le 11 septembre (en souvenir de l’assassinat d’Allende au Chili), j’interrogeais : Qui des futurs candidats à la présidence pourra contenir l’armée dans les casernes, aura la capacité d’affronter certains généraux et colonels qui, encore - comme en 1965, en 1979, 1991, en 1994 et en 2004 - sont toujours tentés de mettre sous leurs bottes les ... urnes ?

Qui est celui qui aura la confiance de nos compatriotes ? Aura le consentement des mouvements sociaux et de la société civile ? Aura des troupes et des équipes compétentes qualifiées ... (car gérer l’Exécutif n’est pas une mince affaire ; les présidents en savent quelque chose ) ?

Qui est-il que Bouteflika ‘entre chez lui’ ou pas ? Qui est cette personne (nom, prénom, profession) ?

Avec L. Addi, le discours sur la belle armée qui s’est levée pour barrer la route à l’aventure islamiste - cette aventure où le nom d’Allah s’écrivait le jour dans le ciel - ce discours où l’on «comprend» Nezzar et Lamari et l’on ne cherche pas à «comprendre» le pourquoi et le comment du viol de la Règle démocratique (la «démission» du président de la République, élu démocratiquement), ce discours-là ne tient pas plus.

Nous sommes en 2008, nous ne voulons plus «comprendre» que ... dans les rétroviseurs de 1996, 1989 ou 1976 ! L’imposture intellectuelle de cette «compréhension à doubles standards» est vivement traquée, débusquée.

Et, L. Addi (pour le résumer) pose la terrible question : l’Algérie libre et démocratique - Hé ! Vous autres Démocrates ! - est-elle soluble dans ... son bras armé ?

De la diffraction organique Ne devrait-on pas pour ce faire sortir de la robinsonnade (des sciences sociales : de la philosophie politique) sur les Trois Pouvoirs (le Législatif, l’Exécutif et le Judiciaire) ?

Celle de la genèse de l’Etat (occidental moderne) - qui émanerait de tous (processus d’immanence) et qui se situerait au-dessus des intérêts particuliers (processus d’extériorité) ? De toutes ces rationalisations (au sens psychanalytique), ces élaborations phantasmatiques de l’après-coup historique fondateur ?

Celui, violent, à la trique, de la séparation du politique et du religieux. Avec ses boucs-émissaires à la René Girard. La séparation des pouvoirs n’est-elle pas en fin de compte que le Romain familial de la bourgeoisie ouest-européenne ?

Comme l’est notre Romain de la glorieuse Libération nationale où tout le monde était beau, tout le monde était gentil ? L’économiste que je suis, évitant de nager dans ces eaux troubles, parle de diffraction organique de la puissance publique (entre 3 P : Législatif, Exécutif et Judiciaire) ; sans plus.

Il fait remarquer - sans en faire toute une ... chanson - que le «bras armé» et ses services multiples et variés ont émané de façon différentielle d’un pays à un autre de la diffraction organique seconde de l’Exécutif. Je n’ai pas ici le temps d’y revenir et je tiens seulement à indiquer : la DRS est issue de cette ‘séparation/diffraction’ de la puissance publique comme l’ont été la Banque centrale et Sonatrach - nos «deux mamelles» (pour renvoyer à Kateb Yacine, ce grand pourfendeur du ‘système’). Comme l’ont été la Fonction publique, la direction générale des Douanes, la DG des Impôts ou du Cadastre national ou l’IGF ; l’IGF où un roitelet, nous dit-on, faisait la pluie et le beau temps, comme beaucoup d’autres hobereaux venus remplacer nos puissants commandants de Régions militaires d’antan ! Mais ils n’en ont pas la dignité.

Ni les dignités ! Encore de la diffraction ! Laksaci, notre gouverneur de la Banque centrale, n’est-il pas plus puissant ? Laksaci utilise la planche à billets ... (provoquant parfois des tensions inflationnistes sans que le Parlement censé le contrôler - avec son Conseil, ses Commissions, ses Divisions - n’y voit du feu).

Le gouverneur utilise ses Règlements, supervise, autorise des banques privées (algériennes ou étrangères), contrôle leurs activités (de façon non optimale, à mon goût (2) - et cela n’engage que moi), et envoie des rapports au ministre des Finances - qui, «pas assez intelligent !», les égare !

Il y a des fois où la clameur des mots est plus périlleuse que la stridence des balles ! DRS, DGSN, Gendarmerie nationale, Banque d’Algérie, DG Impôts, Douanes, IGF, Fonction publique, Caisses nationales de ceci (souvenez-vous de «J’assume» de Sidi Saïd !), Agences nationales de cela (dont le nombre dépasserait 68, disait déjà Medelci), TOUTES ces entités publiques à part sont issues de diffractions.

L’économiste les interroge au regard de leur efficacité socio-économique - laissant le soin à ses autres collègues d’apprécier leur efficacité politique. L’opinion demandera toujours pourquoi leurs responsables ne se rendent pas et ne s’expliquent pas face à la représentation nationale ? Elle constatera le manque de transparence - le viol de la Règle démocratique, la pire des injustices (selon les Libéraux, ennemis de la justice sociale).

Les «intellectuels», eux, savent que les dignitaires du ‘régime’ n’ont pas (en tout temps et en tout lieu) à se faire connaître, et encore moins à afficher leurs missions (et leurs ordres de mission).

Les hauts cadres de l’Etat, des Administrations civile et militaire de tous les pays du monde sont TOUS non seulement missionnés et... démissionnés par le Décideur en dernier ressort - chez nous : Bouteflika car lui seul incarne la Nation et toutes les institutions sans exception aucune - mais sont soumis à des obligations de réserve qui restent «Secret-défense» dans tous les pays (pendant un certain temps, souvent long.
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Personne à contacter Re: DRS et diffractions de la puissance publique (algérie)

Message par Sphinx Ven 6 Fév - 19:57

.../...


Regardez, par exemple, les Français et leur guerre en Algérie ou les Espagnols et les meurtres des franquistes ou l’Argentine et les disparus sous la dictature militaire - alors nous et notre linge sale ? Ca ne sera pas pour demain !).

Le point de vue de l’économiste Ces diffractions successives de la puissance publique sont les produits d’arrangements institutionnels où les legs de l’histoire - le droit romain et ses formes de sacralité dont nous trouvons les traces jusqu’au Tombeau de la Chrétienne (et d’où certains de nos Woulias, notamment dans l’Ouest, sont des survivances réactualisées détournées), les ancestrales dissidences et schismes religieux ayant accompagné la propagation de l’Islam et ayant cimenté notre foi plus dans la piété que dans les religiosités savantes ...

- et, où aussi les reconductions de pratiques étatiques coloniales (jurisprudence, droit administratif ... influant sur les modes d’organisation des attributions et organigrammes de nos Administrations centrales et locales, influant jusqu’à notre Télévision et son JT, etc.), où tout cela donc

- et tout ce que dit L. Addi - ont constitué des facteurs déterminants majeurs. L’économiste que je suis est incapable de dire : de tous ces facteurs - aussi importants l’un que l’autre - lequel est «la cause causante», lequel est le plus significativement déterminant, lequel pèse plus que d’autres et à quel degré (dans quel seuil de signification, dans notre jargon).

Ce n’est pas par manque de volonté : nous n’avons pas fait les études pour ce faire. Nous n’avons pas aussi tous les éléments - les banques de données. L’on se limite à dire : les réformes engagées vont dans le bon sens.

Car, comparé au passé quand un ministre des Finances somme d’arabiser le chèque alors que la réforme bancaire était sur la table (pour ne parler que de ce dont je peux témoigner), il y a du chemin qui a été fait !

Pourtant, notre réforme bancaire et financière - avait une fois écrit ici même - est «comme la veuve de Falstaff - dans le Faust de Goethe - tout le monde en parle mais personne ne la connaît».

Je maintiens à ce jour ce propos. Les réformes visent à faire passer le cap de la société de violence à la société de conflit, de l’économie rentière gangrenée à l’économie monétaire de production, des personnels politiques et administratifs (civils et militaires) décrédibilisés aux fonctionnaires qualifiés, stabilisés, respectés (et craints).

Ces réformes ne peuvent être que : step by step, à la fois à chaque palier (‘darajate’) et à chaque temps (‘fi zamâniha’). Elles ont un tempo : dans l’essence de l’Art et la manière de gouverner. Dont la responsabilité incombe, en dernière analyse, à un seul.

Qui décide, selon sa vision propre, du comment faire pour donner jour au mandat qui lui a été remis, pour tenir ses promesses. L’on ne peut toujours trouver à dire et à redire et laisser croire que cette responsabilité est entière.

Comme s’il était tout seul, comme s’il tenait une baguette magique. Laisser inculquer à l’opinion - à force de le répéter, réitérer, assommer - que l’exercice du pouvoir en Algérie est ... absolu. Il ne relève que d’un homme (et son sérail) ! Si tel a été le cas, comment expliquer toutes ces trahisons ... en 2004, par exemple ?

Mais heureusement que L. Addi sauve la mise : la DRS fait et défait ! L’Etat dans l’Etat. Plus ou moins que la Gendarmerie nationale ou la DGSN ? A-t-on fait des études comparatives documentées ? Pas que la Banque d’Algérie et toutes les autres «agences» issues de la diffraction de la puissance publique ? Supposons que oui.

L’autonomisation de cette ‘filière’ (DRS) du grand ‘secteur’ que sont les «services de sécurité» est-elle cause ou effet d’une monopolisation ?

Du point de vue de l’économiste, la séparation de la DRS d’avec son corps d’origine - les armées - et d’avec les autres services de sécurité (DGSN et Gendarmerie) - suppose une ‘autosuffisance’ (à l’instar de la sécurité alimentaire) et un taux d’intégration de ses activités et missions extrêmement élevés.

Que Boussouf (avec Krim Belkacem, puis Boumédiène) ait réussi dans les conditions que l’on connaît à laisser croire que tel a été le cas pour nos «services», l’on ne peut que tirer chapeau mais nos «services de sécurité» (dont la DRS) aujourd’hui, avec la mondialisation-globalisation, la VIe flotte face au port d’Alger et les satellites au-dessus de nos têtes ?

De là encore à dire que la DRS a une auto-nomie et taux d’intégration plus élevés que tous les autres ‘secteurs’ de toute notre Administration civile et militaire, de tout l’Exécutif, une autonomie et un taux d’intégration lui permettant de disposer d’un pouvoir décisionnaire supérieur à celui du Décideur en dernier ressort, c’est peut-être un peu beaucoup ? Est-ce que ce n’est pas finalement sur cette idée que s’appuie tout le baratin sur le «pouvoir réel» et sa toute puissance ?

Un autre regard chargé de moins de haine ne laisserait-il pas entrevoir : du fait de l’importance des transformations opérées dans la gestion et l’organisation des ressources humaines, matérielles et techniques (depuis 1962 ou 1979, ou 1989, ou 1999-2000 ; qu’importe l’horizon temporel ?) dans les armées, la comparaison avec les services de sécurité traditionnels - DGSN et Gendarmerie nationale - ne serait-elle pas nécessaire pour émettre une appréciation plus mesurée, une évaluation plus objective, un jugement plus serein ?

Il ne s’agit pas seulement d’aller mesurer les chemins parcourus par les uns et les autres, sérier les mutations accomplies. Mais surtout voir si tous ces ‘acteurs’ évoluant dans un même environnement national et international sont EGALEMENT tributaires de leurs chargés de mission directs, des commandements hiérarchiques et, en fin de parcours, l’exercice du pouvoir par le Décideur en dernier ressort.

Il est, à mon sens, évident que tel n’a pas été le cas ... toujours ! Le fait que l’ensemble des corps ait évolué dans les sphères régionales concentriques - maghrébine, africaine ou euro-méditerranéenne - certains «services» n’exerçant pas de missions d’Intelligence et d’autres pas - font que les pressions de la mondialisation se font inégalement sentir (surtout avec nos immenses frontières).

Il est ainsi plus facile pour certains ‘segments’ (au sens économique) - telle que la Police de proximité - de pratiquer une sorte de ‘politique de marque’ avec des effets d’annonce toujours productifs à moyen et long terme (si les tâtonnements correctifs sont introduits) !

Ils seront alors toujours mieux perçus par les citoyens-contribuables ... et (par contre) moins craints. En revanche, les services de sécurité - plus secrets - n’ont pas de moyens d’influer le corps social, ne peuvent mener de politique de marque ouverte portant sur le recrutement, les modes de gestion, les rémunérations, etc.

Ainsi, des problèmes sérieux se poseront tôt ou tard - comme pour toute organisation, dira n’importe quel économiste - pour la formation de la relève en cadres compétents, pour la modification de la pyramide des âges - à qualification égale - avec une présence féminine plus accrue (pas seulement dans les services administratifs)...

Toutes ces variables, à terme, chambouleront totalement jusqu’à la pyramide (des paliers) de la prise de décision. Et donc jusqu’à la structuration des hiérarchies de commandement - comme pour n’importe quelle entreprise (de taille critique appréciable - ce que sont nos armées et nos services de sécurité).

Un tel examen devrait être plus sérieusement étayé par un examen empirique : du dynamisme et de la baisse d’activité (le fameux «relâchement» stigmatisé par le président de la République).

Ce dynamisme pourrait être mesuré par le taux d’investissement, tel qu’amorcé depuis 1994, ou en 1999, ou en 2004. Y-a-t-il des différentiels de croissance des autorisations de programme (d’investissements, de mise à niveau, de formation) ?

Cet argent investi permet-il plus de flexibilité et d’adaptation face aux grandes séries de «maux sociaux» : les anciens (fuite des capitaux, de marchandises, trafic de devises, etc.) et nouveaux (blanchiment d’argent, narcotrafiquants, traite des blanches, notamment celles mineures ...) ?

Respecte-t-on (et, c’est le plus important) les exigences de délais de réalisation des programmes tels que tracés dans les feuilles de route (par le Décideur en dernier ressort). A l’instar donc des membres du gouvernement. La baisse d’activité - le «relâchement» - apparaît dans le contexte d’une internationalisation de la concurrence plus accrue. Comment justement cette dernière agit-elle ?

Contrarie-t-elle cette baisse (effet de levier et redynamisation) ou renforce-t-elle (et à quel degré ? jusqu’à épuisement du ‘gisement’ ? Comme pour le KGB) ?

Toutes ces difficultés de l’observation scientifique (en interne - cela devrait être fait - et en externe - je ne connais aucune étude !) ne peuvent trouver de solutionnement sans une implication de toute la société civile et pas seulement des chercheurs !

Mais (à la base), une plus grande transparence (dans le traitement de ces questions délicates) pour la classe politique dans son ensemble, et par les Commissions parlementaires chargées du secteur de façon particulière, nous indiquera les premières pistes de travail.

De la gouvernementabilité Ainsi de fil en aiguille, l’économiste - tout en restant arrimé à ses connaissances spécifiques - peut devenir utile à toute la société (civile et classe politique et décisionnaires). Il pourra, comme ses autres collègues des sciences sociales - à l’instar du Pr L. Addi- attirer l’attention sur des faits et réalités sur lesquels le reste des élites intellectuelles n’a pas de compétences particulières.

Si, pour reprendre les interrogations suscitées par l’article du professeur, il n’existait pas en 2008 de «services» fortement intégrés et autonomes produisant des sélections adverses (en termes de prestations, de produits ou de compétences qualifiées), la DRS apparaît - pour l’économiste - comme un ‘outil industriel’ majeur dans l’Intelligence économique, vital face aux périls de la mondialisation.

De ce fait l’on ne doit qu’avec doigté la faire évoluer - en lui évitant cependant les destins de ces autres fleurons industriels tels que la DNC-ANP ou les EPLF.

Les mutations que les diffractions successives (dont celles de 1999 et nos jours nullement encore abordés) de la puissance publique ont générées suite aux blocages du processus démocratique, suite à la lutte face au terrorisme armé islamiste, suite à notre difficile cheminement vers une transition démocratique pacifique, toutes ces mutations contraindront, dans un proche avenir, à mettre en place des stratégies, des protocoles, des procédures_ de redéploiement. Y compris du contrôle.

Dans le respect de la différenciation/conglomération des champs de compétence et d’activité des uns et des autres ; ce n’est là qu’une évolution naturelle des choses. Si, bien sûr, nous voulons demain être de vrais compétiteurs aux JO de Londres en 2012, si, bien sûr, nous voulons être des concurrents et survivre en tant que sous-puissance régionale.

Mais d’abord, tournons nos regards sans haine vers les autres ‘acteurs’ majeurs internes - les Gérants de la République - et ... externes.

Ils ont eux aussi évolué au fil des années. Ils ont adapté leurs stratégies en fonction de la nouvelle donne mondiale et des nouvelles données politiques. Ils ne manqueront pas de proposer de ‘nouveaux produits dérivés’ (au sens économique). Comme en 2004 ! --------------------------------------------------------------------------------

(1) D’autres points de cette contribution ne seront pas abordés. Tel que celui relatif à la filiation à Kant et à Habermas (et son agir communicationnel). Le penchant intellectuel du Pr L. Addi l’y emmène, mais une lecture plus attentive le fait prendre le chemin du néo-kantisme ‘marburgien’. Suivant la sève ‘transcendantale’ qui débouche, plutôt, vers Constant, Adorno et les interrogations à de Jonas sur la responsabilité ?

N’étant pas un grand spécialiste de ce pôle d’excellence universitaire, cette nuance de méthode est certainement sans importance. Cependant la référence de L. Addi à la Mûtazila me laisse sur ma faim ! Car, déjà, au PSD en 88-89, un débat sur le rationalisme musulman tel que l’enseigne l’Occident a occupé bien de nos nuits.

Notre conclusion d’alors est que c’est avec Spinoza que l’influence de cette pensée musulmane est venue se greffer dans l’épistémè occidentale. Descartes l’en aurait dévoyé avec sa césure entre passion et raison. La suprématie de l’objectivité, de la scientificité, de la matérialité (et de l’économique avec les marxistes mais : pas Marx, attention !), en somme de la Science et ... de la Raison est devenue depuis le Dogme.

Et il a fallu attendre que les neurosciences - car des Professeurs de médecine étaient alors dans nos rangs - pour que cette préséance de la Raison sur la passion, sur l’affect, sur les émotions soit remise en cause. Il n’y a pas de raison sans passion ! En terres d’Islam où a été enterrée la Mûtazila, les bribes d’un débat ne sont pas encore posées - en 2008 !

(2) La dévaluation du dinar dans la décennie rouge en est une ! Voilà pourquoi le débat sur le taux de change réel effectif d’équilibre ou à long terme ne s’engage pas. Pas seulement : parce que beaucoup d’économistes algériens quitteront - certains pour justement l’anthropologie si chère à L. Addi - le socle aride des équations économétriques.

Faute de banque de données fiables. Faute de statistiques contrôlables. Dont, déjà jeunes chercheurs nous disions que cela ne permettait pas de connaître, à titre d’exemple, la fonction de Demande de monnaie : à cause des « fuites dans les circuits de financement » !

Ou les projections du taux de change de dinar algérien : faute de matrice du stock de capital, de matrice des prix internationaux des produits industriels importés, de matrice des prix à la production quand 0,25 % des entreprises du secteur privé daignent répondent aux questionnaires de l’ONS. Nos publications de l’époque en sont toujours des témoignages indélébiles.

Mais alors comment, en 2008, pendant que le gouvernement reconnaît (enfin !) la faiblesse de notre appareil statistique, comment les services de la Banque d’Algérie osent-ils encore soutenir qu’ils ont « le contrôle » du taux de change réel effectif ?

Bien ! Cartes sur table alors : quel est donc EXACTEMENT ce niveau de taux de change à long terme : 10 DZD contre 1 USD ou 12 contre 1 ou 8,37 contre 1 ? Et pas de réponse vaseuse : «il sera celui du marché», s’agissant d’un taux de change d’équilibre ! * Economiste

Synthèse de l'article - Equipe Algerie-Monde.com


D'apres Le Quotidien d'Oran. Par Fouad Hakiki *. Le 22 Septembre 2008.
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