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Situation économique et financière en Europe

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Syfou
Daûphin_zz_47
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Personne à contacter Situation économique et financière en Europe

Message par Daûphin_zz_47 Sam 9 Avr - 12:58

Chronique

Comment chaque pays fait face à la crise ? Tous les Etats sont-ils touchés de la même manière ?

La récession concerne désormais la France, l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie, les Pays-Bas, le Royaume-Uni, le Portugal, la Hongrie, l’Autriche, l’Estonie. Les seules exceptions pour l’instant dans l’Union Européenne ce sont la Grèce, la République Tchèque et la Slovaquie qui sont toujours en croissance mais ralentie.

Rappelez-vous, la France et l’Espagne avaient réussi à échapper de justesse à la récession jusqu’en septembre dernier, mais à partir d’octobre elles ont basculé, rattrapées par une sorte de lame de fond. Un repli d’1,2% pour l’hexagone au dernier trimestre de 2008, c’est la plus forte chute de croissance depuis 1974 et le choc pétrolier. Moins 1% pour l’Espagne. Mais il y a pire, un recul de plus de 2% pour l’Allemagne, presque pareil pour l’Italie. Bref tout le monde désormais est touché mais avec des nuances. En Espagne c’est le secteur de l’immobilier très florissant ces dernières années, qui a pris de plein fouet la chute brutale d’activité, chez nous c’est l’industrie automobile qui souffre le plus, tout comme en Allemagne ou aux Pays Bas, c’est-à-dire les fiefs de Volkswagen, Mercedes ou Volvo. Mais les usines automobiles sont aussi présentes dans d’autres pays d’Europe. Y compris au Royaume Uni qui n’a plus de constructeur national, mais qui possède des usines Toyota ou PSA. Partout en Europe le chômage augmente.

La crise concerne donc toute l’Europe, mais comment chaque Etat y fait-il face ? Les réponses apportées sont-elles les même ?

Plan de relance, c’est une expression employée désormais dans tous les pays européens. Le rôle de l’Etat dans cette crise est donc reconnu partout. Les gouvernements tentent de diminuer les conséquences de cette baisse d’activité généralisée. La différence, ce sont les montants consacrés à cette relance, les fameux 26 milliards d’euros en France. 22 milliards au Royaume Uni, 17 milliards en Espagne, mais 81 milliards en Allemagne. Tous les Etats creusent les déficits, beaucoup dépassent la limite d’un déficit de 3% du produit intérieur brut, mais ceux comme Berlin qui avaient réglé leur problème de dette ont une marge de manoeuvre beaucoup plus grande que les autres pour agir.

Et puis la fameuse polémique franco-française, relance par l’investissement, relance par la consommation, existe-t-elle au niveau européen ?

Tous les pays font de la relance par l’investissement, les grands travaux, la modernisation des infrastructures c’est le cas non seulement en France, mais aussi en Allemagne, en Espagne, ou en Italie. En revanche la relance par la consommation c’est une spécificité britannique avec une baisse de deux points de la TVA, l’augmentation de la retraite minimum, et celle des allocations familiales. Mais petit à petit vue l’ampleur de la crise, les Etats européens annoncent de plus en plus de mesures sociales, et ce sera le cas pour nous mercredi. Enfin il y a des différences sur l’aide aux banques, avec des Etats qui entrent au capital comme le Royaume-Uni et ceux qui se contentent d’apporter leur garantie comme l’Espagne. Quant aux aides au secteur automobile, elles se multiplient partout. La prime à la casse se généralise : 1000 euros en France, 2500 euros en Allemagne, 1500 en Italie. Quant aux prêts directs aux constructeurs, Paris est la seule capitale européenne à s’être lancée d’où les critiques de ses partenaires européens et la tournée d’explication de Bruno Lemaire et de Patrick Devedjian.

Présentée par Cécile Aspe
_______________

L’UE peut-elle satisfaire les demandes de la péninsule ibérique?

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Le domino des semi-faillites dans la zone euro a traversé les Pyrénées et a atteint le Portugal: le premier ministre portugais par intérim José Socrates a officiellement demandé à Bruxelles une aide financière. Lisbonne n’est plus capable de rembourser ses dettes, il a besoin d’au moins 85 milliards d’euros pour rembourser les crédits empruntés auparavant et ne pas se retrouver définitivement en faillite. Cette requête était attendue, et l’Union européenne a déjà répondu: "Oui! " Jeudi a commencé la formation d’une équipe de secours financière qui se rendra dans les jours à venir au pays du porto afin de déterminer la somme d’argent exactement nécessaire, d'évaluer la situation financière et d'étudier quelle méthode de remboursement des crédits est préférable.

Les "enfants à problèmes" de la zone euro

On n’assiste plus à la même panique qui a envahi Bruxelles fin 2009, lorsque la Grèce s’est ruinée (110 milliards d’euros lui ont été accordés), ou lorsqu’en 2010 l’Irlande s’est retrouvée en défaut de paiement (Dublin a reçu 85 milliards d’euros). C’est toujours le cas de la bureaucratie de Bruxelles: il suffit de lancer le mécanisme (dans le cas présent un fonds spécial d’aide financière de 750 milliards d’euros avec tous ses instruments), et il commence à fonctionner, lentement mais correctement. Premièrement, on s’y attendait depuis l’année dernière. Deuxièmement, la situation financière du petit voisin de l’Espagne ne suscite pas la panique. En termes de PIB il se trouve à la 15e place dans l'UE (223 milliards d'euros en 2010, selon le FMI). Et même si cette partie de la zone euro se divisait de la péninsule ibérique, l’euro serait en mesure de faire face.

Mais l’euro est peu susceptible de survivre à autre chose. L’euro ne supporterait pas que la grande crise européenne 2009-2011 ne s’arrête pas au Portugal. Et qu’après le Portugal il soit nécessaire de trouver un "masque à oxygène" pour les finances de l’Espagne. Puis, pourquoi pas, de l’Italie.

Et on ne peut pas ne pas être préoccupé par ces éventuelles évolutions de la situation. Le dernier épisode de la "crise existentielle" de la monnaie commune du Vieux Continent se développait selon les scénarios grec et irlandais. Au début, le Portugal disait que tout allait bien et qu’il s’en sortirait seul (première étape); puis il a annoncé des mesures d'austérité économique et a reconnu que les affaires allaient mal (seconde étape), et ensuite il a frappé à la porte de Bruxelles. Socrates a démissionné le 23 mars, lorsque le parlement a refusé d’approuver les mesures draconiennes d’économie budgétaire. Les élections au Portugal se tiendront début juin. En Irlande le gouvernement a également changé. En Grèce le gouvernement avait changé peu de temps avant la crise.

Désormais, l’Union européenne espère que l’Espagne ne connaîtra pas le sort de ses collègues malchanceux de la zone euro. Pour l’instant l’UE estime (plutôt espère) qu’il sera possible de "corriger les enfants gâtés", la Grèce, l’Irlande et le Portugal, et que leur mauvais exemple ne se reflétera pas sur l’Espagne, qu’elle ne sera pas contaminée par leurs maladies.

L’Espagne est un pays d’une tout autre envergure. De telles entités ne tombent pas dans un état proche du coma financier sans causer de préjudice physique et psychologique aux voisins proches et lointains.

Il est question tout de même de la cinquième économie de l’UE (PIB de 1,4 mille milliards d’euros), derrière l’Allemagne, la France, la Grande-Bretagne et l’Italie, et de la quatrième économie de la zone euro (la Grande-Bretagne n’en fait pas partie). Les économistes européens s’efforcent de ne pas penser qu’un jour il soit nécessaire de sauver également Madrid.

Mais le problème est que la dette souveraine de l’Espagne est répartie entre un trop grand nombre d’Etats du Vieux Continent. Son système financier est intégré aux systèmes financiers de l’Allemagne, de la France et de l’Italie, sans parler de son frère ibérique cadet malade. De plus, la Banco Santander n’est pas simplement la plus grande banque d’Espagne. C’est la plus grande banque en termes de capitalisation de la zone euro et l’une des principales banques de la Grande-Bretagne. Elle possède les quatre plus grandes banques de crédit hypothécaire des îles Britanniques. On ne rompt pas simplement ce genre de liens. On les arrache seulement avec la racine. Le cas du Portugal est encore pire. L’Espagne vend au Portugal des produits et des services pour environ 10% de son PIB. Les trois plus importantes banques du pays ont des succursales au Portugal.

L'Espagne ne peut se permettre de sombrer

On ne peut pas dire qu’en Espagne la situation ressemble beaucoup à celle au Portugal. Historiquement, les Espagnols ont toujours mené leurs affaires financières de manière bien plus disciplinée que tous leurs voisins européens du Sud. C’est une habitude héritée de l'époque de Franco. Les enfants à problèmes de la zone euro n’ont rien de similaire. Mais l’Espagne a un autre grand problème. Il est question de ses banques régionales d’épargne, qu’on appelle cajas. Elles ont accordé beaucoup de prêts pour la construction des logements pendant la période du boom de la construction. Et on ignore comment rembourser l’argent après l’éclatement de la bulle dans le secteur du bâtiment. Bien que les causes de l’épuisement des ressources bancaires ne soit pas similaires, le résultat pourrait être le même: le défaut de paiement. Les fonds de l’UE pourraient probablement suffire pour sauver l’Espagne, mais pas pour tous ceux qui commenceront à tomber derrière elle.

Comme l’a dit l’économiste américain Nouriel Roubini, qui avait prédit la crise bancaire et financière de 2008-2009: "Il ne s’agit pas du Portugal qui est trop petit, mais la question est de savoir si l’Espagne ne sera pas contaminée à terme. C’est un pays trop grand pour tomber, mais aussi trop grand pour être sauvé."

Jusqu’à présent les marchés monétaires épargnaient l’Espagne. Les économistes européens disent qu’une sorte de "mur coupe feu" a été créé à la "frontière" espagnole et des principaux marchés créanciers afin d’empêcher les incendies des taux de crédit colossaux d’embraser la péninsule ibérique. Après l’effondrement du Portugal, les flancs espagnols seront vulnérables.

Mais même si l’Espagne résistait et si le Portugal s’en sortait, la crise portugaise ne tirerait pas un trait sur la crise de la zone euro. Il s’avère déjà que même les 110 milliards d’euros accordés à la Grèce ne lui suffiront pas pour payer les dettes et les intérêts. L’économie du pays traverse une crise si grave qu’elle est incapable de "gagner" de l’argent nécessaire pour rembourser les prêts.

L’opinion de l’auteur ne correspond pas forcément à celle de la rédaction

http://fr.rian.ru/discussion/20110408/189105390.html
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Personne à contacter Re: Situation économique et financière en Europe

Message par Syfou Mer 29 Juin - 11:49

L'euro résiste encore; mais jusqu'à quand?

Quelle chute ! La monnaie unique européenne, qui avait dégringolé mercredi de plus de 1,44 à moins de 1,42 dollar, a atteint 1,4074 jeudi en début de journée, son plus bas niveau depuis trois semaines. Elle s'est ensuite légèrement reprise, pour revenir sur les 1,41 vendredi matin.

Mais le marché reste concentré sur la Grèce et il a du mal à rebondir, constatent les analystes. La tension sur les marchés financiers est montée d'un cran depuis mardi soir, quand les responsables européens ne sont pas parvenus à se mettre d'accord sur un nouveau plan de soutien financier à Athènes, en raison de divergences sur les modalités. Une nouvelle réunion est du reste prévue ce week-end. Et le Premier ministre Georges Papandréou a dû gérer jeudi la fronde de son propre parti, qui l'a contraint à repousser à vendredi matin l'annonce du remaniement de son gouvernement. A noter que les marchés ont été cependant soulagés de voir l'Europe et le FMI ouvrir la voie au versement en juillet d'une nouvelle tranche de l'aide de 110 milliards d'euros déjà décidée l'an dernier pour soutenir Athènes, incapable de se financer sur les marchés.

Coté pétrole, jeudi, le baril de brut léger texan dépassait les 95 dollars et le Brent de la mer du nord les 114 dollars. Explication : les contrats à terme sur le pétrole étaient en progression après que l'Agence internationale de l'Energie (AIE) ait revu à la hausse de 100.000 barils par jour, sa prévision de demande mondiale de pétrole en 2011, disent des analystes. Ces nouvelles prévisions signalent une reprise de l'économie américaine, qui aura donc besoin de plus de pétrole, ce qui entraîne une hausse des prix sur le marché.

D'autre part, les inscriptions au chômage ont baissé plus que prévu la semaine dernière et la construction de logements est repartie à la hausse en mai aux Etats-Unis, selon des statistiques publiées jeudi. A noter que dans son dernier rapport, l'AIE table donc sur un baril de brut dont le prix avoisine 103 dollars en moyenne sur cette période, soit 15 à 20 dollars de plus que dans ses précédentes prévisions. La juxtaposition de prix du pétrole « à trois chiffres » et d'une croissance économique mondiale de 4% à 5% semble paradoxale, mais reflète en partie le décalage temporel propre aux dynamiques du marché pétrolier, estime l'agence. Des prix élevés et une croissance économique soutenue peuvent coexister, ajoute-t-elle, mais pour un certain temps seulement. De son côté, la capacité de production mondiale de pétrole devrait augmenter sur les cinq prochaines années de 1,1 mbj en moyenne par an, passant de 93,8 mbj à 100,6 mbj. A savoir : le pétrole brut conventionnel représente moins de 40% de l'augmentation totale…

CHANGES : l'euro s'est stabilisé jeudi, après avoir touché son plus bas niveau en trois semaines, sous 1,41 dollar, le marché des changes restant focalisé sur la Grèce, enferrée dans une crise financière et politique que les investisseurs redoutent de voir s'étendre en zone euro.

Vers 21H00 GMT (23H00 à Paris), la monnaie unique européenne valait 1,4209 dollar contre 1,4182 dollar mercredi à la même heure. L'euro baissait face à la devise japonaise à 114,61 yens contre 114,77 yens la veille. Le dollar baissait légèrement face au yen à 80,67 yens contre 80,92 yens mercredi.

A SAVOIR : la monnaie unique européenne, qui avait dégringolé mercredi de plus de 1,44 à moins de 1,42 dollar, a atteint 1,4074 dollar en début de journée, son plus bas niveau depuis trois semaines. Elle s'est ensuite légèrement reprise. "Le marché reste concentré sur la Grèce, il a du mal à rebondir", a constaté Mary Nicola, de BNP Paribas. La tension sur les marchés financiers est montée d'un cran depuis mardi soir, quand les responsables européens ne sont pas parvenus à se mettre d'accord sur un nouveau plan de soutien financier à Athènes, en raison de divergences sur les modalités. Une nouvelle réunion est prévue ce week-end.
Et le Premier ministre Georges Papandréou a dû gérer jeudi la fronde de son propre parti, qui l'a contraint à repousser à vendredi matin l'annonce du remaniement de son gouvernement.

A NOTER : les marchés ont été cependant soulagés de voir l'Europe et le FMI ouvrir la voie au versement en juillet d'une nouvelle tranche de l'aide de 110 milliards d'euros déjà décidée l'an dernier pour soutenir Athènes, incapable de se financer sur les marchés. "L'évolution de la crise financière grecque en crise politique concentre l'attention du marché", a constaté Marc Chandler, de Brown Brothers Harriman. "Et il y a des signes de contagion à d'autres pays de la zone euro", a-t-il estimé.

Les investisseurs craignent que la Grèce ne se retrouve en situation de défaut de paiement, une situation aux répercussions potentiellement désastreuses pour le secteur bancaire du pays. Ils craignent également de voir d'autres pays de la région, tels l'Irlande ou le Portugal, rencontrer des problèmes similaires. Le gouvernement irlandais a ainsi annoncé qu'il voulait mettre à contribution les créanciers "seniors", c'est-à-dire disposant de titres de dette mieux protégés, de l'Anglo Irish Bank, sauvée de la faillite grâce à des fonds publics. Cette idée avait été pour l'instant écartée, notamment parce qu'elle se heurtait à l'opposition de la Banque centrale européenne.

PETROLE : les cours du pétrole étaient en hausse vendredi, soutenus par la publication de bons indicateurs économiques aux Etats-Unis, premier consommateur mondial d'or noir, ont indiqué les analystes.
Dans les échanges matinaux, le baril de "light sweet crude" pour livraison en juillet gagnait 25 cents à 95,20 dollars. Celui du Brent de la Mer du Nord pour livraison en août progressait de 4 cents à 114,06 USD.

A SAVOIR : "Les contrats à terme sur le pétrole étaient en progression" après que l'Agence internationale de l'Energie (AIE) a revu à la hausse, de 100.000 barils par jour, sa prévision de demande mondiale de pétrole en 2011, souligne une note d'analystes de Phillip Futures. Ces nouvelles prévisions signalent une reprise de l'économie américaine, qui aura donc besoin de plus de pétrole, ce qui entraîne une hausse des prix sur le marché. D'autre part, les inscriptions au chômage ont baissé plus que prévu la semaine dernière et la construction de logements est repartie à la hausse en mai aux Etats-Unis, selon des statistiques publiées jeudi.
A NOTER : mais la situation en Grèce limitait le rebond des cours, ont précisé les analystes. L'Europe et le FMI ont ouvert la voie jeudi au versement rapide d'argent frais à ce pays, enfoncé dans une profonde crise économique, sociale et politique. La finalisation d'un nouveau plan d'aide sur le long terme pour éviter la banqueroute au pays a été cependant repoussée à plus tard en raison de divergences sur ses modalités, ce qui inquiète les marchés.

Jeudi, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en juillet a terminé à 94,95 dollars, en hausse de 14 cents par rapport à la veille. A Londres, sur l'IntercontinentalExchange, le baril de Brent de la mer du Nord à échéance août a davantage progressé, gagnant 1,01 dollar à 114,02 dollars.
A NOTER : la demande mondiale de pétrole devrait augmenter régulièrement d'ici 2016, si la reprise économique ne déraille pas, et en dépit d'un prix du baril plus élevé que prévu, au-delà des 100 dollars, estime jeudi l'Agence internationale de l'énergie (AIE).

Selon son rapport prospectif annuel à moyen terme, publié jeudi à Saint-Petersbourg, une croissance de l'économie mondiale de 4,5% par an permettrait à la consommation d'augmenter de 1,2 million de barils par jour (mbj) en moyenne chaque année, pour atteindre 95,3 mbj en 2016. Cela représente une hausse de 1,3% par an. La demande mondiale serait ainsi supérieure de 0,7 mbj en moyenne sur la période 2010-2015 par rapport aux dernières prévisions à moyen terme.
L'AIE, qui représente les intérêts des pays industrialisés, a dans le même temps revu légèrement à la hausse, de 100.000 barils par jour sa prévision de demande mondiale de pétrole en 2011. La consommation devrait ainsi passer de 88 millions de barils par jour (mbj) en 2010 (+3,3% par rapport à l'année précédente) à 89,3 mbj cette année (+1,4%). L'AIE note de ce point de vue que faute d'une augmentation de la production de brut, il y a un risque substantiel d'étranglement sur les marchés, avec toutes les implications négatives qu'une hausse des prix aurait sur l'économie globale.

L'agence rappelle que les pays membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) n'ont pas décidé d'augmenter leur production lors de leur réunion début juin. Mais cela ne veut pas dire que celle-ci restera plafonné à 29,2 millions de barils par jour (mb/j), relève l'AIE, qui note des signes encourageants à cet égard venant de l'Arabie saoudite et d'autres producteurs. La question est maintenant de savoir à quelle vitesse et combien ils peuvent contribuer à la hausse, s'est interrogé jeudi à Saint-Petersbourg le directeur-général de l'AIE, Nabuo Tanaka, lors d'une conférence de presse. L'AIE note par ailleurs que la production libyenne ne retrouverait que vers 2015 son niveau d'avant la guerre.
La demande de pétrole témoigne aussi de la nouvelle donne économique mondiale. Sa croissance est exclusivement tirée par les pays non membres de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), le club des pays riches dont l'AIE est le bras énergétique, selon le rapport. La Chine, a elle seule, représente 41% de la hausse.

En revanche, la consommation des pays industrialisés membres de l'OCDE devrait se réduire de 0,6% ou 260.000 barils par jour en moyenne chaque année, soit plus que prévu auparavant. Ce scénario comporte plusieurs risques, reconnaît l'AIE. Des répercussions du printemps arabe aux conséquences macroéconomiques de la crise dans la zone euro, l'incertitude reste le mot-clé pour les marchés mondiaux du pétrole et du gaz, prévient M. Tanaka. Si la croissance mondiale devait n'être que de 3,3% par an, la demande de pétrole s'établirait, en 2016, 2,4 mbj en-deçà de ces prévisions.
Dans son rapport, l'AIE table sur un baril de brut dont le prix avoisine 103 dollars en moyenne sur cette période, soit 15 à 20 dollars de plus que dans ses précédentes prévisions. Jeudi, le baril de brut léger texan dépassait les 95 dollars et le brent de la mer du nord les 114 dollars.

http://conjoncture.blogs.challenges.fr
La juxtaposition de prix du pétrole à trois chiffres et d'une croissance économique mondiale de 4% à 5% semble paradoxale, mais reflète en partie le décalage temporel propre aux dynamiques du marché pétrolier, estime l'agence. Des prix élevés et une croissance économique soutenue peuvent coexister, ajoute-t-elle, mais pour un certain temps seulement.
De son côté, la capacité de production mondiale de pétrole devrait augmenter sur les cinq prochaines années de 1,1 mbj en moyenne par an, passant de 93,8 mbj à 100,6 mbj. Le pétrole brut conventionnel représente moins de 40% de l'augmentation totale. Enfin, l'AIE constate que la demande mondiale de gaz a connu un rebond extraordinaire de 7,4% en 2010, soit une des croissances les plus élevées des 40 dernières années. Cela a plus que compensé la chute de 2,5% enregistrée en 2009.
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Personne à contacter Re: Situation économique et financière en Europe

Message par fennec dz Mer 29 Juin - 17:13

Pourquoi la crise frappe l’Union européenne


Alors que la crise est
née aux Etats-Unis en 2007, l’impact sur l’Union européenne (UE) a été beaucoup
plus violent que sur les institutions politiques et monétaires états-uniennes.
En fait, la crise qui secoue la Zone euro n’est pas une surprise, elle est un
avatar des deux principes qui régissent cette zone :
marché unique des capitaux et monnaie
unique
. Plus largement, elle est la
conséquence des logiques qui dominent l’intégration européenne : la primauté
donnée aux intérêts des grandes entreprises industrielles et financières
privées, la large promotion des intérêts privés, la mise en compétition à
l’intérieur de l’espace européen d’économies et de producteurs qui ont des
forces tout à fait inégales, la volonté de retirer aux services publics un
nombre croissant de domaines d’activité, la mise en concurrence des salariés
entre eux, le refus d’unifier vers le haut les systèmes de sécurité sociale et
les règles du marché du travail. Tout cela poursuit un objectif précis, celui de
favoriser l’accumulation maximum de profits privés, notamment en mettant à
disposition du Capital une main d’œuvre la plus malléable et précaire
possible.


Face à cette explication, on pourrait rétorquer que ces
logiques dominent aussi largement l’économie des Etats-Unis. Il faut donc
prendre en compte également d’autres facteurs : alors que les besoins de crédit
des gouvernements des autres pays développés, dont celui des Eta
ts-Unis, peuvent être satisfaits par leur banque centrale,
notamment par l’intermédiaire de la création monétaire, les pays membres de la
Zone euro ont renoncé à cette possibilité. De par ses statuts, la Banque
centrale européenne a l’interdiction de financer directement les États. De plus,
en vertu du traité de Lisbonne la solidarité financière entre les États membres
est formellement interdite. Selon son article 125, les États doivent assumer
seuls leurs engagements financiers, ni l'Union ni les autres États ne pouvant
les prendre à leur charge : « L'Union ne répond pas des engagements des
administrations centrales, des autorités régionales ou locales, des autres
autorités publiques ou d'autres organismes ou entreprises publics d'un État
membre, ni ne les prend à sa charge, sans préjudice des garanties financières
mutuelles pour la réalisation en commun d'un projet spécifique. Un État membre
ne répond pas des engagements des administrations centrales, des autorités
régionales ou locales, des autres autorités publiques ou d'autres organismes ou
entreprises publics d'un autre État membre, ni ne les prend à sa charge, sans
préjudice des garanties financières mutuelles pour la réalisation en commun d'un
projet spécifique
. » L’article 101 du traité de Maastricht, repris
intégralement par le traité de Lisbonne dans son article 123, ajoute : « Il
est interdit à la BCE et aux banques centrales des États membres […] d’accorder
des découverts ou tout autre type de crédit aux institutions ou organes de la
Communauté, aux administrations centrales, aux autorités régionales, aux autres
autorités publiques
».


L’UE se place donc volontairement au service des marchés
financiers puisque les gouvernements des pays de la Zone euro dépendent
totalement du secteur privé pour leur financement. Les investisseurs
institutionnels (banques, fonds de pension, assurances) et des hedge
funds
se sont attaqués en 2010 sur la Grèce, maillon le plus faible de la
chaîne européenne d’endettement, avant de s’attaquer à l’Irlande, au Portugal et
à l’Espagne. En agissant de la sorte, ils ont réalisé de juteux profits car ils
ont obtenu de ces pays une rémunération importante en termes de taux d’intérêt
versés par les pouvoirs publics pour pouvoir refinancer leurs dettes. Parmi ces
investisseurs institutionnels (les zinzins), ce sont les banques privées
qui ont fait le plus de profit car elles pouvaient directement se financer
auprès de la Banque centrale européenne en lui empruntant des capitaux à 1% de
taux d’intérêt (1,25% depuis fin avril 2011), alors que dans le même temps elles
prêtaient sur une durée de trois mois à la Grèce à des taux d’environ 4 ou 5%. A
dix ans, elles n’acceptent d’acheter des titres grecs, irlandais ou portugais
que si l’intérêt dépasse 10%. En lançant leurs attaques contre les maillons les
plus faibles, les zinzins étaient également convaincus que la Banque
centrale européenne et la Commission européenne devraient d’une manière ou d’une
autre venir en aide aux Etats victimes de la spéculation en leur prêtant les
capitaux qui leur permettraient de poursuivre les remboursements. Ils ne se sont
pas trompés. La Commission européenne a plié et a octroyé, en collaboration avec
le FMI, des prêts aux Etats membres de l’Eurozone. Elle n’a donc pas respecté à
la lettre l’article 125 du Traité de Lisbonne.


D’autres différences majeures entre UE et Etats-Unis
existent. Les Etats membres des Etats-Unis ne sont pas confrontés entre eux au
problème du déficit commercial comme la Grèce l’est à l’égard du reste de l’UE
et en particulier de l’Allemagne. En outre, une grande partie de la dette
publique aux Etats-Unis est fédérale (c’est la dette de l’Union[3]) et
est achetée par la Fed (la banque centrale des Etats-Unis). Washington ne
rencontre pas (encore) de problème de financement de sa dette publique car,
grâce à leur prétendue sécurité, les bons du Trésor des Etats-Unis sont très
prisés sur les marchés internationaux alors qu’ils n’offrent qu’une rémunération
très faible. Enfin, aux Etats-Unis, une série de dépenses publiques importantes
sont à charge du budget fédéral ou sont garanties par celui-ci alors que le
budget de l’UE n’est qu’une peau de chagrin.


La crise qui a démarré
aux Etats-Unis s’est répandue de manière très marquée à la Zone euro. Au cours
des trente dernières années, les maillons faibles de l’endettement international
se situaient en Amérique latine, en Asie ou dans les pays dits « en transition »
de l’ex-bloc soviétique, mais la situation a changé. L’épicentre de la crise se
situe aujourd’hui dans l’Union européenne. Les autorités européennes et
nationales réagissent en appliquant des mesures néolibérales qui ont démontré
leur caractère injuste du point de vue social et leur inefficacité du point de
vue de la relance économique. Le FMI accompagne allègrement cette orientation.
Plus que jamais, il faut revoir radicalement les fondations de la construction
européenne et les choix économiques qui y sont opérés.



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Message par Daûphin_zz_47 Mer 13 Juil - 13:47

Euro : les causes d'une tempête qui n'en finit plus

La zone euro est engagée dans une nouvelle semaine à très haut risque, à l’approche de la publication des tests de résistance des banques, vendredi 15 juillet. Alors que les dégradations brutales de notes, comme celle infligée, mardi, à l’Irlande par l’agence Moody’s, rappellent l’extrême fragilité de certains Etats, la lenteur des Européens à trouver des solutions à la crise est sanctionnée par les marchés. La réunion des ministres des finances européens lundi 11 et mardi 12 juillet s’est conclue sur un constat d’échec.

Pourquoi cette nouvelle vague de panique ?
La situation préoccupante de certains Etats, conjuguée à l’incapacité des Européens à s’entendre sur les modalités d’un nouveau plan d’aide à la Grèce, ont rallumé l’étincelle.

Alors que tous les regards étaient tournés vers Athènes, la décision de Moody’s, le 6 juillet, de dégrader brutalement la note du Portugal, a relancé l’effet domino. Les autres pays vulnérables de la zone euro se sont rappelés au souvenir des investisseurs.

L’Italie, qui souffre d’instabilité politique, est désormais sous pression. Or, si la troisième économie de l’union monétaire venait à vaciller, c’est l’euro dans son ensemble qui serait menacé.

Chacun sait que les mécanismes de sauvetage mis en place par l’Europe depuis le printemps 2010 seraient très insuffisants pour venir en aide à un pays dont la dette représente plus que celles de la Grèce, du Portugal et de l’Irlande réunies. L’Espagne, dont le secteur financier est jugé fragile, est aussi dans la ligne de mire des marchés.

Dans cette atmosphère tendue, l’indécision et les désaccords des responsables européens jettent de l’huile sur le feu. L’issue des négociations sur un nouveau sauvetage d’Athènes est plus floue que jamais.

Pourquoi les négociations sont-elles bloquées ?

Le principal point d’achoppement concerne la participation des créanciers privés (banques, compagnies d’assurances, gestionnaires de fonds) à un renflouement de la Grèce.

Les Allemands et les Néerlandais l’exigent, quitte à envisager un défaut. Une option que refuse catégoriquement la Banque centrale européenne (BCE), inquiète de voir s’enclencher un mécanisme de contagion incontrôlable. La France, quant à elle, a été échaudée de voir la proposition émanant de ses banques recalée par les agences de notation et se fait discrète.

Dans l’incapacité de rapprocher leurs vues, les Européens rouvrent de vieux dossiers : réforme du Fonds européen de stabilité européen (FESF), adopté au printemps 2010, allongement de la durée des prêts bilatéraux des Etats européens à la Grèce… Chaque sommet se conclut sur l’annonce d’une nouvelle réunion de crise.

Pourquoi les banques chutent-elles en Bourse ?

Les investisseurs craignent les effets sur les banques d’un défaut grec et, pire encore, d’une contagion à l’Espagne et à l’Italie qui signerait le déclenchement d’une crise systémique de la zone euro.

L’approche de la publication des tests de résistance bancaires (stress test), vendredi 15 juillet, accentue le climat anxiogène autour du secteur financier. Cette opération vérité est censée évaluer la capacité des établissements à encaisser des chocs, excepté celui, "politiquement sensible", d’une faillite de la Grèce.

Les pays de l’Union européenne devraient annoncer dans la foulée, vendredi, qu’ils soutiendront les banques ayant échoué à ces tests dans le cas où elles ne pourraient pas lever des capitaux. Mais où les Etats trouveront-ils les fonds pour recapitaliser leurs banques, alors qu’ils doivent déjà soutenir la Grèce, l’Irlande et le Portugal ?

Quelles sont les banques les plus vulnérables ?

Concernant la Grèce, les banques françaises et allemandes sont les plus exposées d’Europe. Selon la banque des règlements internationaux (BRI), les établissements français et allemands détenaient respectivement 14,9 milliards de dollars (10,6 milliards d’euros) et 22,7 milliards de dollars de dette grecque à la fin 2010.

En France, la Société générale a avoué détenir 2,5 milliards d’euros de dette souveraine. Chez BNP Paribas, cette exposition s’élevait à 5 milliards d’euros à la fin du mois de mars. Mais ces chiffres ne tiennent pas compte de l’impact d’une crise plus large sur l’économie grecque. La situation de Dexia, toujours mal remise de la crise financière, inquiète en haut lieu.

Se pose désormais la question des effets d’une contagion à l’Italie. Là aussi, les banques françaises et allemandes font partie des établissements les plus sensibles. Selon la BRI, les banques françaises étaient exposées fin 2010 à hauteur de 392,6 milliards de dollars (280 milliards d’euros) à la Péninsule, dont 97,6 milliards de dollars au secteur public (Etat compris). Les allemandes ont quant à elles une exposition totale de 162,3 milliards de dollars, dont 51,2 milliards de dollars en dette du secteur public italien.

Un défaut de la Grèce est-il inéluctable ?

C’est le scénario noir que l’Europe semblait vouloir éviter depuis plusieurs semaines. Mais selon le ministre néerlandais des finances Jan Kees de Jager, mardi, à Bruxelles, "cette option n’est désormais plus exclue".

D’un point de vue économique, la situation de la Grèce, qui a des difficultés structurelles à dégager des recettes fiscales pour résorber ses déficits, n’est pas viable, malgré toute l’aide qui pourrait lui être apportée.

La notion de défaut reste néanmoins assez floue : doit-il être décidé par le pays concerné, doit-il reposer sur le jugement d’une agence de notation ou encore d’une organisation de marchés comme l’ISDA (International Swaps and Derivatives Association), qui a le pouvoir de déclencher le paiement des contrats CDS (credit default swaps), ces actifs permettant notamment de se prémunir contre le risque de défaut d’un Etat.

Les dirigeants européens espèrent en tout cas trouver une solution avant le 15 septembre, date à laquelle la sixième tranche du prêt de 110 milliards d’euros consenti en mai 2010 par la zone euro et le Fonds monétaire international (FMI) doit être versée.

Cécile Prudhomme et Marie de Vergès

http://www.lemonde.fr/economie/article/2011/07/13/euro-les-causes-d-une-tempete-qui-n-en-finit-plus_1548138_3234.html
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Message par Syfou Mar 19 Juil - 0:52

La crise en Europe "menace" l'économie des USA

a crise de la dette en Europe "menace" l'économie des Etats-Unis, a estimé jeudi le président de la Fed, Ben Bernanke
Il y a menace "parce que s'il devait y avoir une forte détérioration de la conjoncture en Europe, nous verrions une augmentation généralisée de l'aversion au risque, une chute des prix des actifs financiers et une instabilité forte sur les marchés", a déclaré Ben Bernanke devant la Commission bancaire du Sénat.

"Nous pâtirions davantage de la conjoncture financière générale qui serait ainsi créée que de l'exposition directe" des établissements américains à la Grèce, au Portugal et à l'Irlande, a-t-il ajouté sans mentionner l'Italie.

En réponse à une question d'un élu, Ben Bernanke a indiqué que la Fed passait "beaucoup de temps à évaluer l'exposition des établissements financiers américains" aux pays européens en difficulté.

Celle-ci est "assez faible et gérable", a-t-il indiqué, "donc, nous ne prévoyons pas que les effets directs de problèmes comme un défaut de paiement d'un de ces pays par exemple soient déterminants" pour les banques et les fonds américains.

Pour Ben Bernanke la croissance économique des Etats-Unis devrait s'accélérer d'ici à la fin de l'année, mais elle devrait rester lente et il y a un risque non négligeable que cette prévision soit trop optimiste en raison des grosses incertitudes provoquées entre autres par la crise de la dette en Europe.

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Message par Sphinx Jeu 21 Juil - 21:34

Londres ne participera pas au sauvetage

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Londres ne veut pas participer au sommet crucial ce jeudi mais prône une plus grande intégration fiscale au sein de la zone euro. L'opposition travailliste dénonce cet attentisme au plus fort d'une crise historique.

Pas un penny pour la Grèce et la zone euro. À quelques heures d'un sommet européen des chefs d'État et de gouvernement crucial pour l'avenir de la zone euro, Londres a réaffirmé qu'elle ne prendra pas part à la solution qui sera adoptée, quelle qu'elle soit.

Le gouvernement britannique ne nie cependant pas la gravité de la situation. «Je suis très inquiet», a déclaré le ministre britannique des Finances George Osborne au Financial Times paru ce jeudi. La situation de la zone euro représente une menace pour la situation économique déjà difficile du Royaume-Uni, a-t-il expliqué. Dans le pire des cas, «les évènements à venir pourraient être aussi dommageables que la crise de 2008», lorsque les États-Unis avaient abandonné la banque Lehman Brothers à son sort, précipitant la crise financière.

Pour autant, assure George Osborne, Londres ne doit pas se mêler de trop près des affaires de la zone euro. «Les contribuables britanniques défendent la livre. Les Européens doivent défendre eux-mêmes leur euro», a asséné le ministre britannique. Il reste convaincu que les dirigeants européens réussiront à trouver seuls une solution pour faire participer les investisseurs privés au sauvetage grec. Cette nuit, une avancée a eu lieu: la France et l'Allemagne se sont entendues sur les détails d'un nouveau plan d'aide à la Grèce, après un marathon de sept heures de négociations.

«Manque de clairvoyance»

L'argument d'Osborne ne convainc pas l'opposition travailliste, qui dénonce une position à courte vue. Le discours d'Osborne traduit «un manque de clairvoyance», a critiqué dans Le Guardian le spécialiste des finances du Labour Ed Balls. «Le gouvernement britannique ne devrait pas se contenter de dire que c'est un problème qui ne concerne que la seule zone euro parce que cette crise menace les intérêts britanniques», a-t-il expliqué. «Le gouvernement britannique devrait être au sommet de Bruxelles, montrer la voie» et «jouer un rôle de médiateur».

George Osborne s'est contenté de montrer la voie à suivre pour les pays de la zone euro. À savoir, une union fiscale et budgétaire plus profonde. Il estime ainsi que les euro-obligations (des émissions de dette uniques pour les pays de la zone euro) sont une idée «intéressante». Ce discours pourrait paraître étonnant de la part d'un parti toujours opposé à toute intégration fiscale européenne. Il ne doit pas surprendre. L'approfondissement de l'union monétaire est une logique jugée «impitoyable», par le ministre, et explique pourquoi le Royaume-Uni ne doit pas mettre un doigt dans le mécanisme de la zone euro.

Source:lefigaro.fr
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Message par fennec dz Mer 3 Aoû - 19:34

La crise de l’Europe

Jamais depuis l’adoption du Traité de Rome, il y a 54 ans, l’Union européenne et les organisations qui l’ont précédé n’avaient été si près de l’abîme que la semaine passée. De nombreux experts étaient d’avis que si les chefs de gouvernement des pays de la zone euro ne parvenaient pas à trouver une réponse à la crise de la dette lors de leur sommet d’urgence ce jeudi, ceci signifierait la fin de l’euro et de l’Union européenne.

Les conséquences d’un tel échec ne se limiteraient pas à la sphère économique. Depuis la Guerre de Trente ans au 17ème siècle, l’Europe a été à maintes reprises ravagée par des guerres, qui ont atteint leur paroxysme avec les deux guerres mondiales de 1914 et de 1939. Depuis lors, l’UE et les organisations qui l’ont précédée ont constitué le plus important mécanisme pour éviter de nouveaux conflits armés entre les puissances européennes. Ce n’est donc pas un hasard si pour de nombreux politiciens plus âgés qui se sont exprimés avant le sommet, l’Europe – comme l’a dit Spiegel Online– « reste une question de guerre et de paix, et non pas d’euros et de centimes. » Ils ont instamment mis en garde contre un échec du sommet d’urgence à Bruxelles.

Le sommet n’a pas résolu la crise mais l’a simplement différée. Il a même exacerbé les problèmes sous-jacents.

Les participants ont adopté un deuxième plan d’aide de prêts prévu de longue date pour la Grèce à hauteur de plus de 109 milliards d’euros et qui, comme le premier, est lié à des mesures d’austérité drastiques. Afin de faciliter son remboursement, le taux d’intérêt pour la dette du gouvernement grec a été baissé de 4,5 à 3,5 pour cent et les conditions du prêt ont été prolongées de sept ans et demi pour passer à une durée entre 15 et 30 ans.

Les pouvoirs du Fonds de sauvetage européen (EFS) ont été étendus ; à l’avenir il acquerra des obligations sur le marché en assistant de manière préventive les pays vulnérables. Toutefois, le volume total de ses ressources ne sera pas augmenté.

Les participants au sommet ont fait tout un battage sur l’implication des créanciers privés dans la dette grecque. L’ampleur de leur implication est fixée à 50 milliards d’euros d’ici 2014. Mais, un examen plus approfondi révèle qu’il s’agit d’une supercherie. Il est permis aux banques, aux compagnies d’assurance et autres créanciers privés de rembourser leurs obligations grecques en encourant une petite perte de 20 pour cent en moyenne ou bien ils peuvent échanger leurs titres de dette contre de nouvelles obligations à long terme dont le remboursement est garanti par l’UE. De cette manière, ils peuvent vendre leurs obligations grecques à un prix se situant largement au-dessus de la valeur de marché actuelle. Tous les risques futurs sont rejetés sur la population.

Grâce aux mesures adoptées à Bruxelles, qui contiennent encore beaucoup d’ambiguïtés et d’incertitudes, la dette du gouvernement grec de 350 milliards d’euros ne sera réduite que de 26 milliards d’euros – une goutte d’eau dans la mer.

L’Irlande et le Portugal, qui sont également fortement endettés, bénéficieront aussi d’une réduction des taux d’intérêt de la part du fonds de sauvetage, mais une participation des banques est expressément réservée à la Grèce. Aucune disposition n’est prévue pour l’Espagne et l’Italie bien que les taux d’intérêt de leurs obligations aient enregistré un bond la semaine passée et que les dettes de ces deux pays soient considérées être un problème central de la crise de l’euro.

Ce n’est, dès lors, qu’une question de temps avant que la pression ne s’accroît sur l’euro et que les chefs des gouvernements soient obligés de se réunir à nouveau en un sommet d’urgence.

La question quant aux causes qui sous-tendent la crise de la dette n’a pas été abordée au sommet, et n’a, à plus forte raison, pas trouvé de réponse. Les politiciens et les médias ressassent à satiété que la crise est la conséquence d’une gestion financière douteuse et que les pays touchés « vivaient au-dessus de leurs moyens. »

En fait, la crise de la dette est la conséquence du pillage systématique des caisses de l’Etat et de l’enrichissement de la classe supérieure aux dépens des travailleurs. Pendant trois décennies, la taxation des sociétés, des hauts revenus et de la fortune n’a cessé d’être réduite. Des milliards d’euros avec lesquels les pertes spéculatives des banques ont été compensées après la crise financière de 2008 ont eu raison des finances publiques.

Mais, ce ne sont pas les ressources qui manquent en Europe pour régler les dettes. L’augmentation rapide de la richesse privée d’un certain nombre de millionnaires le montre et elle ne cesse de croître malgré la crise. Selon le World Wealth Report, qui est compilé par la banque d’investissement américaine Merrill Lynch, il y avait quelque 3,1 million de millionnaires en Europe en 2007 et qui ensemble possèdent une fortune totale de 10,6 mille milliards de dollars (7,5 mille milliards d’euros). L’instauration d’un impôt spécial de seulement 4,7 pour cent sur cette fortune pourrait effacer d’un coup l’ensemble de la dette publique grecque.

Cette richesse est en rapide augmentation, même en période de crise financière. Selon la Bundesbank, rien qu’en Allemagne, le montant des fortunes privées a augmenté au cours des cinq derniers trimestres en tout de 350 milliards d’euros – soit précisément le montant total exact de la dette grecque. Et ce, malgré le fait que les revenus moyens stagnent depuis dix ans et que les bas revenus ont baissé. La richesse se concentre presque exclusivement dans les dix pour cent au sommet de la société qui détiennent plus de 60 pour cent de la richesse totale.

Mais ces avoirs sont intouchables pour les gouvernements de la zone euro. Même un prélèvement bancaire, exigé pour des motifs tactiques par le président Sarkozy, a été catégoriquement refusé à Bruxelles. Les dirigeants réunis se sont même servis de la crise pour accélérer la redistribution de la richesse sociale. Le sommet d’urgence à Bruxelles a salué les plans d’austérité en Espagne et en Italie en insistant pour dire que le déficit budgétaire de tous les pays de la zone euro devait passer en dessous de 3 pour cent d’ici 2013, ce qui signifie ainsi d’avantage de coupes drastiques dans les dépenses sociales.

Ce sont avant tout les partis bourgeois de « gauche » – les sociaux-démocrates, les Verts et les anciens staliniens – qui insistent sur la nécessité d’imposer des attaques supplémentaires contre les travailleurs. Ils se présentent en sauveurs de l’unité européenne, bien que leur conception de « sauver l’Europe » soit synonyme de rigueur sans fin.

En Grèce, la victoire du parti social-démocrate PASOK était la condition préalable à un plan d’austérité qui réduira d’ici 2015 de 40 pour cent les niveaux de vie des travailleurs et des retraités. En Italie, le président Giorgio Napolitano, âgé de 86 ans et qui est un ancien cadre du Parti communiste stalinien, est en train de veiller à que l’opposition de centre-gauche soutienne le dernier plan d’austérité du gouvernement Berlusconi et qui cible presque exclusivement les moyens et bas revenus.

En Allemagne, le Parti social-démocrate (SPD) a proposé son soutien au gouvernement Merkel afin d’adopter des mesures impopulaires pour gérer la crise de l’euro. Et, dans Spiegel-Online, le dirigeant du Parti des Verts, Cem Ördemir, a loué le premier ministre grec Papandreou pour avoir introduit ses mesures d’austérité malgré la résistance populaire.

Dans les années 1920, Léon Trotsky avait souligné que la bourgeoisie européenne était incapable d’unir l’Europe dans l’intérêt de son peuple. Le système capitaliste, fondé sur la propriété privée, sur l’exploitation, sur l’enrichissement personnel et les intérêts nationaux, est incapable de garantir une coexistence harmonieuse et solidaire entre les peuples européens. Cette appréciation est absolument confirmée de nos jours.

Les débats entre les partis bourgeois de droite et de « gauche » sur le moyen de sortir de la crise oscillent entre le nationalisme flagrant d’un côté et le « sauver l’Europe » en ruinant sa population, de l’autre. Comme dans les années 1930, les deux voies mènent au déclin social, à la dictature et à la guerre.

La classe ouvrière ne peut s’assujettir à aucun de ces camps ; elle doit lutter pour sa propre réponse à la crise – la réorganisation de l’Europe sur une base socialiste. Les grands groupes financiers doivent être expropriés et placés sous contrôle démocratique ; les biens des ultra-riches doivent êtres fortement taxés ou confisqués. Sur cette base, il sera possible de résoudre la crise actuelle, de surmonter la fracture sociale en Europe et d’utiliser ses vastes ressources dans l’intérêt de l’ensemble de la société.

L’alternative à la balkanisation de l’Europe en Etats-nations belligérants et de la dictature du capital financier et de ses institutions à Bruxelles ce sont les Etats socialistes unis d’Europe.

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Message par Sphinx Sam 6 Aoû - 0:42

Les Bourses européennes plongent encore

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Les Bourses européennes ont de nouveau plongé à l'ouverture vendredi, balayées par un vent de panique en raison des perspectives inquiétantes pour l'économie mondiale et des craintes de contagion de la crise de la dette en zone euro. À 9 h 10 (7 h 10 GMT), Londres chutait de 3,43 %, Paris de 2,25 %, Francfort de 3,57 %, Milan de 5,16 % et Madrid de 3,89 %. Quant à la Bourse suisse, elle perdait 2,70 %. En Asie, la même lame de fond semblait emporter les places boursières, Tokyo ayant notamment dévissé vendredi de 3,72 %.

Malmenés depuis plus d'une semaine, les marchés financiers sont pris dans la tourmente en raison de craintes exacerbées concernant la santé de l'économie mondiale. Ainsi, Wall Street avait lourdement chuté jeudi : le Dow Jones ayant perdu 4,31 % pour retrouver son niveau de décembre, et le Nasdaq 5,08 %. Les marchés boursiers sont "dans un état de panique absolue" et "ils ne bénéficient de presque aucun soutien, même si les actions valent désormais très peu cher", souligne Cameron Peacock, analyste chez IG Markets.

Le discours très volontariste de la Banque centrale européenne (BCE), qui a décidé de racheter de la dette sur les marchés, n'a en rien enrayé la chute des Bourses jeudi. Alors que les derniers indicateurs publiés aux États-Unis ont rappelé aux investisseurs l'apathie de la croissance des États-Unis, première économie mondiale, les marchés attendent fébrilement la publication des chiffres de l'emploi américain pour le mois de juillet, prévue ce vendredi. "Les marchés essaieront de voir si une lueur d'espoir peut sortir de ces chiffres, permettant de remonter la pente", indique Cameron Peacock. Sur le marché de la dette, vendredi matin, la prime de risque payée par l'Espagne et l'Italie a atteint un plus haut historique par rapport à l'Allemagne, pays de référence de la zone euro, sur des craintes de contagion de la crise de la dette en zone euro.

Source:AFP
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Message par Droit_De_l'Homme Mer 21 Sep - 16:55

La zone euro. Après la bataille

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Le FMI a violemment averti les centres de l'économie mondiale. La chute menace les marchés financiers, le commerce global peut être paralysé, les Etats-Unis et zone euro sont au bord d'une dépression, la croissance économique est en baisse dans les pays émergents. L'Union Européenne qui a besoin des réformes peut engendrer cette crise.
L'observateur Sergueï Gouk, l'expert et le vice président de l'Académie des sciences de Russie Alexandre Nekipelov et le directeur de l'Institut des finances nationales de Hanover Stefan Homburg partagent leurs opinions à propos de cette question.

La crise actuelle de dette est un paiement pour des fautes politiques qui ont été faites pendant la formation de la zone euro, est persuadé le célèbre économique français Jacques Sapir. Il voit la seule issue de la crise dans le renoncement à la monnaie unique. Le chef de la banque fédérale de l’Allemagne Jens Weidmann croit que les racines de ce mal consistent à ignorer les normes et les règles qui agissent dans le cadre de l'union monétaire. Son collègue, le professeur de l'économie de l'Université d'Hanover Stefan Homburg est tout à fait d'accord avec ce point de vue et croit que la chute de la zone euro ce n'est que l'affaire du temps.

Selon l’académicien Alexandre Nekipelov, on peut s'inquiéter à propos des perspectives de la zone euro.

" Je voudrais souligner que Jacques Sapir est un très bon économiste. La situation est vraiment compliquée. Il est universellement reconnu que dans sa base il y a des défauts de la constitution commune. D'une part on avait introduit un système monétaire unique, d'autre part, il n'a pas été soutenu d'une façon adéquate dans le domaine budgétaire et financier. Il s'est avéré que les restrictions prévues, liées à ce que les pays ne vont pas sortir du cadre du déficit budgétaire défini, ont été insuffisantes. Cela s'est fait voir pendant la crise aux niveaux économique et de production et au niveau institutionnel dans les pays de la zone euro. Autant que je sache, la position de Jacques Sapir consiste en ce que si l'on n'entreprend pas des mesures sérieuses, un processus similaire à celui de la destruction d'un château de carte peut commencer. Il commencera en Grèce, en Espagne, au Portugal et atteindra l'Italie, cela aura des conséquences catastrophiques pour d'autres pays européens. C'est pourquoi l'économiste français se base sur ce qu'il faudrait peut-être limiter la zone euro par un groupe de pays qui l'avaient crée au début et prendre des engagements strictes dans le domaine budgétaire et financier. "

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Personne à contacter Re: Situation économique et financière en Europe

Message par ZIGHOUD Jeu 22 Sep - 18:01


La confiance dans les banques européennes est minée par leur portefeuille de dette souveraine à risque. Le FMI dresse ce constat alarmant dans son rapport semestriel très attendu sur la stabilité financière. L'institution internationale, dirigée par Christine Lagarde, estime à 200 milliards d'euros l'impact des "tensions liées au crédit souverain (...) depuis 2010, date du déclenchement de la crise de la dette publique".

Ce chiffre astronomique, qui avait fuité dans la presse, avait déclenché une passe d'armes entre les Européens et Christine Lagarde sur le besoin de recapitalisation des banques européennes. Dans son rapport publié mercredi, le FMI reconnaît que son évaluation ne représente pas les "besoins en fonds propres des établissements bancaires, ce pour quoi il faudrait procéder à une évaluation complète de leurs bilans et revenus. Elle vise plutôt à donner une idée approximative de l'augmentation du risque de crédit souverain assumée par les banques durant les deux dernières années."

L'Europe se résigne à une recapitalisation

Il n'en demeure pas moins que l'institution basée à Washington renouvelle son appel à une recapitalisation - non chiffrée précisément - à cause du manque de "transparence" des établissements. Un coup de griffe indirect aux seconds stress tests publiés en juillet par les autorités de régulation européennes des banques...

Les Européens semblent d'ailleurs se résigner progressivement à devoir accepter l'augmentation des fonds de certaines banques, et pas uniquement de celles qui ont échoué aux stress tests. "Malheureusement, avec l'aggravation de la crise des dettes souveraines, de nouvelles banques auront peut-être besoin d'être recapitalisées", a prévenu le commissaire européen à la Concurrence, Joaquín Almunia. "Sans une solution rapide, en fin de compte, la facture ne fera que s'alourdir et les banques ne pourront plus remplir leur rôle crucial de financement de la croissance."

Le cas des banques françaises

"L'époque s'achève où l'on devait renflouer les banques grâce aux contribuables", a nuancé son collègue aux services financiers le Français Michel Barnier, dans une interview au Figaro. "Mais on ne peut pas exclure que certaines banques auront besoin de l'aide de l'État." La Commission européenne s'y prépare déjà. Le FMI s'attend en effet à ce qu'un recours aux marchés financiers soit difficile dans le contexte actuel : "Un appui public, d'abord au niveau national et en fin de compte via le Fonds européen de stabilité financière (FESF), devrait être employé pour fournir du capital aux banques autant que nécessaire."

Les banques françaises, très secouées en Bourse depuis le mois d'août à cause de leur forte exposition à la dette souveraine des pays en difficulté, sont-elles concernées ? Officiellement, non. "Je persiste et je signe. Les stress tests européens ont clairement désigné les banques qui devaient se recapitaliser et ces opérations sont en cours dans plusieurs pays", assure le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, dans une interview à Challenges. "Il faut le répéter avec force, les obligations souveraines ne sont pas des actifs toxiques (comme les produits structurés composés de subprimes, NDLR). Les États ont tout à fait les moyens de régler leur problème d'endettement."

La Grèce, dont la banqueroute paraît inéluctable à court ou moyen terme, suggère le contraire. Le FMI s'inquiète particulièrement du risque de contagion à l'Italie. Avec ses 1 900 milliards d'euros de dettes (120 % du PIB), Rome reste "très sensible à la hausse de ses coûts de financements", préviennent les experts du FMI. La chute de la péninsule entraînerait un éclatement de la zone euro, le Fonds européen de stabilité financière étant trop limité pour venir à son secours.



Par MARC VIGNAUD

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Message par ZIGHOUD Jeu 22 Sep - 18:16

ARMEMENT GREC SECRET OUBLIE???

Le budget de la défense est élevé, avec des dépenses militaires équivalant à entre 4 et 5 % de son produit national brut (4,12 % en 2003 soit le taux le plus élevé de toute l’Union européenne, en partie à cause des tensions avec la Turquie).
La course aux armements que se livrent la Grèce et la Turquie implique pour Athènes l’obligation de suivre le rythme des dépenses militaires d’Ankara, mais les changements diplomatiques et les réalités budgétaires conduisent à une politique systématique et graduelle de désescalade, avec comme objectif de les stabiliser à en dessous de 3 % du PNB. Ces dernières années, la course aux armements a repris, et l'armée grecque acheta en 2009 pour 1 269 000 000 € (soit 4 % du PIB grec) d'armes à la France, aux Etats-Unis et à l'Allemagne, occupant ainsi la 4e place des importateurs d'armes dans le monde1.
Statistiques sur les dépenses militaires[modifier]
1988 : 1 355 millions d’euros : 5,1 % du PNB
1992 : 2 452 millions d’euros : 4,3 % du PNB
1995 : 3 438 millions d’euros : 4,3 % du PNB
2000 : 5 921 millions d’euros : 4,9 % du PNB
2003 : 6 309 millions d’euros : 4,1 % du PNB
2009 : ~ 6 milliards d'euros : 3,1 % du PNB
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Message par Droit_De_l'Homme Mer 5 Oct - 6:10

L'UE veut renflouer ses banques face à la crise


Les pays de l'Union européenne travaillent à mettre en place un plan coordonné de recapitalisation de leurs banques pour stopper la contagion de la crise de la dette qui a déjà emporté le groupe franco-belge Dexia, a indiqué mardi soir la Commission européenne.

Nous partageons de plus en plus l'opinion que nous avons besoin d'une approche concertée, coordonnée en Europe alors que beaucoup de choses de déroulent au niveau des Etats membres de l'Union européenne dans ce domaine, a déclaré le commissaire aux Affaires économiques et monétaires, Olli Rehn, dans une interview publiée sur le site internet du Financial Times.

Il y a un sentiment d'urgence parmi les ministres européens des Finances et il nous faut aller de l'avant, a-t-il ajouté.

Le capital des banques européennes doit être renforcé afin de leur donner une marge de sécurité et ainsi de réduire l'incertitude sur les marchés, dans le cadre des efforts de l'Europe pour empêcher la contagion de la crise de la dette.

Bruxelles milite activement ces derniers temps en faveur d'une recapitalisation des banques européennes afin de stopper l'incendie financier. Cette offensive n'est du reste pas du goût de certains pays, dont la France, qui estiment qu'en sonnant l'alrme l'exécutif européen contribue aux turbulences qu'il prétend vouloir éviter.

Le fait est que les problèmes de la Grèce ont conduit depuis l'été à une crise bancaire en Europe, de nombreux instituts voyant leur valeur boursière fondre.

Le groupe franco-belge Dexia est la première victime dans le secteur de la crise de la dette. Asphyxié financièrement car privé des liquidités dont il a besoin, il est en cours de démantèlement avec le soutien de la France et de la Belgique.

Le Fonds monétaire international (FMI) a aussi appelé à plusieurs reprises la zone euro à utiliser son fonds de secours financier (FESF) pour recapitaliser les banques les plus fragiles et a estimé les pertes endurées par le secteur à 200 milliards d'euros.

Les banques de la zone euro peinent pour certaines à trouver les liquidités dont elles ont besoin pour financer leurs activités, du fait de la défiance généralisée qui s'est installée dans le circuit.

Les banques hésitent à se prêter entre elles au sein de la zone euro, car les comptes de nombreux établissements sont plombés par des portefeuilles de dette publique de pays à la solvabilité jugée fragile, comme la Grèce, le Portugal, l'Espagne, l'Irlande ou l'Italie.

La situation est encore plus difficile pour l'approvisionnement en dollars car les établissements américains se détournent de la zone euro considérée à présent comme une région à risques. Ce qui a obligé les banques centrales de l'Union monétaire et des Etats-Unis à intervenir pour garantir l'approvisionnement en billet vert aux établissements de la zone euro.

La situation de l'Italie s'est encore détériorée mardi soir lorsque l'agence d'évaluation financière américaine Moody's a abaissé à A2 la note souveraine du pays, contre Aa2 auparavant, en raison des risques pour le financement sur les marchés de la dette à long terme, de l'atonie de l'économie et des incertitudes politiques.

Moody's a assorti sa décision d'une perspective négative ce qui signifie qu'elle pourrait encore abaisser la note des obligations d'Etat italiennes à l'avenir.

Une réduction de la note signifie des taux d'intérêt plus élevés à payer pour emprunter et donc une charge supplémentaire pour le budget national.


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Message par Droit_De_l'Homme Lun 10 Oct - 9:24

Le Qatar rachète KBL, banque privée du belge KBC, 1 milliard d'euros

LUXEMBOURG - La société de participation Precision Capital, appartenant à l1État du Qatar, va racheter la banque banque privée luxembourgeoise KBL, filiale du groupe belge KBC, a annoncé le groupe lundi un communiqué.

KBC Groupe a conclu un accord avec Precision Capital sur la cession de sa filiale de banque privée spécialisée KBL European Private Bankers pour un montant global de 1,050 milliard d'euros, dont 50 millions d1euros dépendent des résultats de KBL, indique le communiqué de KBC.


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Message par Syfou Jeu 27 Oct - 23:53

La Chine pas indispensable au sauvetage de l'euro


PARIS - La Chine n'est pas indispensable au sauvetage de l'euro, mais les Européens n'ont pas de raisons de refuser les capitaux chinois qui s'investiraient dans un fonds de sauvetage de la zone euro, a déclaré jeudi le président français Nicolas Sarkozy.

Si les Chinois, qui ont 60% des réserves mondiales, décident de les investir dans l'euro plutôt que dans le dollar, pourquoi refuser, a-t-il déclaré à la télévision, ajoutant que notre indépendance se sera en rien remise en cause.

Le président français, qui rendait compte à la télévision des résultats du sommet de Bruxelles sur l'euro, a assuré que l'Europe n'avait pas besoin de la Chine pour sauver sa monnaie.

La preuve, c'est qu'on l'a sauvée sans les Chinois, mais s'ils veulent placer leur argent dans l'euro, c'est qu'ils ont confiance dans l'euro. Pourquoi ne devraient-ils avoir confiance que dans le dollar ?, a-t-il affirmé.

Plusieurs pays émergents, dont la Chine, ont été approchés par les Européens pour participer au fonds de secours de l'euro, que les pays de la zone ambitionnent de porter à 1.000 milliards d'euros.

Pékin n'a jusqu'à présent pas confirmé être prêt à abonder ce fonds mais a déclaré soutenir les mesures actives de l'Europe pour répondre à la crise financière.

En France, la gauche s'est inquiétée de la situation de dépendance dans laquelle une telle participation chinoise placerait, selon elle, les Européens.

Peut-on imaginer que si la Chine, par ce biais, venait au secours de la zone euro, elle le ferait sans aucune contrepartie?, a interrogé le candidat socialiste à la présidentielle du printemps prochain, François Hollande.


(©AFP / 27 octobre 2011 21h38)
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Message par Droit_De_l'Homme Ven 13 Jan - 6:36

Les Vingt-Sept s'accordent sur un nouveau pacte budgétaire

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Les pays européens sont tombés d'accord jeudi soir sur les grandes lignes du nouveau pacte budgétaire qui doit renforcer la discipline au sein de la zone euro, en instaurant notamment une règle d'or sur le retour à l'équilibre des comptes publics, ont annoncé des négociateurs à l'AFP.

"Il y a un accord dans les grandes lignes", a déclaré l'un d'entre eux. Un texte de compromis va être rédigé et soumis aux ministres des Finances européens qui se réunissent fin janvier.

"Nous avons bien avancé aujourd'hui. On peut dire qu'il y a un accord de principe de tous les participants", a renchéri un autre négociateur.

"Il reste encore quelques points litigieux à résoudre. Cela porte notamment sur le rôle exact qui sera dévolu à la Commission européenne pour vérifier l'inscription des règles d'or dans les constitutions des pays ou dans des textes de loi équivalents", a ajouté une autre source diplomatique.

Des discussions techniques ont lieu depuis fin décembre pour finaliser un texte sur ce nouveau pacte budgétaire, décidé lors du dernier sommet européen.

Ces échanges se sont déroulés au niveau des hauts fonctionnaires des pays de l'Union, y compris le Royaume-Uni qui a refusé de signer le pacte. Y participaient aussi des représentants de la Commission et plusieurs parlementaires européens.

AFP
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Message par Droit_De_l'Homme Dim 15 Jan - 17:57

Divisions en Europe autour d'un renflouement du FESF


BRUXELLES - Les dégradations par Standard and Poor's de plusieurs pays ont relancé le débat sur la nécessité d'un renflouement du Fonds de secours de la zone euro (FESF), avec toutefois de sérieux clivages entre capitales.

Il y a un débat, la question est encore ouverte et il n'y a pas de consensus à ce stade entre les pays de l'Union monétaire, a indiqué dimanche à l'AFP une source de haut rang de l'Union européenne sous couvert d'anonymat.

Vendredi, l'agence S&P a abaissé les notes d'endettement de neuf pays de la zone euro, retirant en particulier à la France et à l'Autriche leur évaluation triple A d'excellence.

Cette sanction va avoir une implication pour le FESF, qui risque à son tour de perdre son triple A et de voir un peu érodées ses capacités à lever de l'argent sur les marchés.

Cette note dépend en effet de celles des pays de la zone euro actionnaires du Fonds et en particulier des notes triple A. Du fait des dégradations de la France et de l'Autriche, si rien n'est fait pour compenser, le FESF va perdre sa note triple A pour les emprunts à long terme, estime la source européenne.

Dans un communiqué publié vendredi soir, les ministres des Finances de la zone euro ont cherché à rassurer, affirmant leur détermination à explorer les options pour maintenir la notation AAA du FESF.

Mais les moyens pour y parvenir posent des difficultés.

Dans la première option il faudrait que les pays encore notés triple A acceptent de prendre la place de ceux qui ont perdu cette note en augmentant leurs garanties sur les émissions réalisées par le Fonds de secours, souligne la source.

Ceci pose des problèmes politiques, reconnaît-elle.

La deuxième option consisterait à augmenter le cash buffer du FESF, son pare-chocs financier, dit-elle. Concrètement cela consisterait pour le mécanisme à emprunter à chaque émission plus que nécessaire afin de réinvestir le surplus dans des titres obligataires notés triple A et ainsi de combler le manque dû à la dégradation de la France et de l'Autriche.

Dans les deux cas, cela reviendrait peu ou prou à renflouer le Fonds. Or, dès le lendemain du communiqué de l'Eurogroupe, Angela Merkel a indiqué en substance préférer une dégradation du FESF plutôt que de délier les cordons de la bourse.

Lors d'une réunion de son parti conservateur à Kiel (Nord), elle a expliqué n'avoir jamais pensé qu'une notation triple A était indispensable pour le Fonds. Les dégradations ne vont pas torpiller le travail du FESF et je ne vois pas de besoin de changer quelque chose à ce fonds, a-t-elle assuré.

Un Fonds permanent de secours (MES) doit commencer à fonctionner début juillet, en parallèle pendant un an au FESF, instrument temporaire, qui ensuite disparaîtra. En principe, la capacité cumulée de prêts des deux mécanismes doit être limitée à 500 milliards d'euros, mais plusieurs pays, ainsi que la BCE et la Commission européenne favorisent des moyens accrus.

La question doit être débattue en mars lors d'un sommet européen. Il y a un certain nombre de responsables politiques qui souhaitent discuter du sujet plus rapidement, souligne la source de l'UE.

Actuellement, le seul FESF a une capacité de prêts totale théorique de 440 milliards d'euros mais ne dispose toutefois aujourd'hui que de quelque 250 milliards d'euros de réellement disponibles.

Ce mécanisme lève de l'argent sur les marchés et le reverse ensuite à des pays en difficulté au sein de la zone euro à des taux moindres que ceux qu'ils devraient payer sur les marchés.

Pour ses émissions obligataires à court terme (3 ou 6 mois), le FESF ne devrait pas perdre en revanche sa notation triple A chez S&P, quoiqu'il advienne, selon la source européenne. Et le Fonds doit justement réaliser mardi une telle émission à 6 mois dans l'objectif de lever 1,5 milliard d'euros à destination de l'Irlande et du Portugal.


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