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Situation économique aux pays du Maghreb
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Situation économique aux pays du Maghreb
la croissance devrait chuter à 2,7% en 2009 du fait de la crise, selon le FMI
TUNIS — La croissance dans les pays du Maghreb devrait chuter de 4,4% en 2008 à 2,7% en 2009, en raison de la crise économique et financière mondiale, prévoit le Fonds monétaire international (FMI) dans un rapport présenté mercredi à Tunis.
Le document intitulé "perspectives économiques régionales pour le Maghreb et le Moyen-Orient" explique le ralentissement de la croissance dans les pays non producteurs de pétrole par la baisse des exportations, des recettes du tourisme, des envois de fonds (des ressortissants maghrébins établis notamment en Europe) et de l'IDE (investissement direct étranger). Dans le cas des pays exportateurs de pétrole, il résulte notamment de la contraction des exportations de pétrole et de gaz naturel.
Pour la Tunisie, les projections du FMI tablent sur une croissance de 3,3% pour 2009 contre 4,5% en 2008, un taux "positif" favorisé par les réformes et mesures prises par le gouvernement face à une "crise très grave".
Au Maroc qui s'attend à une saison agricole "exceptionnelle", l'impact de la crise serait moindre (4,4% contre 5,4%).
L'Algérie devrait passer d'un taux de 3% à 2,1%, tandis que la Libye enregistrerait le PIB le moins élevé de la région: 1,1% contre 6,7% une année auparavant.
L'impact et l'ampleur du ralentissement dans la région dépendront en partie de l'intensité et de la durée de la récession de l'économie mondiale et notamment celle de l'Europe, premier partenaire du Maghreb, analyse le directeur-adjoint du FMI, Amor Tahari. Ils sont également conditionnés par la riposte budgétaire et autres politiques économiques des pays concernés, selon lui.
M. Tahari considère que le "principal défi" pour les pays de la région demeure le problème du chômage. Il estime à 500.000 le nombre de postes d'emploi à créer pour maintenir le taux de chômage à son niveau actuel.
Le responsable du FMI a cependant relativisé ces projections en faisant état de "signes positifs" de relance apparus récemment aux Etats-Unis, en Europe et en Asie. "On n'est pas sorti de la crise et les mois qui viennent vont être cruciaux pour tous les pays", a-t-il insisté.(ASSOCIATED PRESS _ Mercredi 17 Juin 2009)
Tunisia watch
TUNIS — La croissance dans les pays du Maghreb devrait chuter de 4,4% en 2008 à 2,7% en 2009, en raison de la crise économique et financière mondiale, prévoit le Fonds monétaire international (FMI) dans un rapport présenté mercredi à Tunis.
Le document intitulé "perspectives économiques régionales pour le Maghreb et le Moyen-Orient" explique le ralentissement de la croissance dans les pays non producteurs de pétrole par la baisse des exportations, des recettes du tourisme, des envois de fonds (des ressortissants maghrébins établis notamment en Europe) et de l'IDE (investissement direct étranger). Dans le cas des pays exportateurs de pétrole, il résulte notamment de la contraction des exportations de pétrole et de gaz naturel.
Pour la Tunisie, les projections du FMI tablent sur une croissance de 3,3% pour 2009 contre 4,5% en 2008, un taux "positif" favorisé par les réformes et mesures prises par le gouvernement face à une "crise très grave".
Au Maroc qui s'attend à une saison agricole "exceptionnelle", l'impact de la crise serait moindre (4,4% contre 5,4%).
L'Algérie devrait passer d'un taux de 3% à 2,1%, tandis que la Libye enregistrerait le PIB le moins élevé de la région: 1,1% contre 6,7% une année auparavant.
L'impact et l'ampleur du ralentissement dans la région dépendront en partie de l'intensité et de la durée de la récession de l'économie mondiale et notamment celle de l'Europe, premier partenaire du Maghreb, analyse le directeur-adjoint du FMI, Amor Tahari. Ils sont également conditionnés par la riposte budgétaire et autres politiques économiques des pays concernés, selon lui.
M. Tahari considère que le "principal défi" pour les pays de la région demeure le problème du chômage. Il estime à 500.000 le nombre de postes d'emploi à créer pour maintenir le taux de chômage à son niveau actuel.
Le responsable du FMI a cependant relativisé ces projections en faisant état de "signes positifs" de relance apparus récemment aux Etats-Unis, en Europe et en Asie. "On n'est pas sorti de la crise et les mois qui viennent vont être cruciaux pour tous les pays", a-t-il insisté.(ASSOCIATED PRESS _ Mercredi 17 Juin 2009)
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Dernière édition par sphinx le Mar 15 Mar - 0:05, édité 3 fois
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Re: Situation économique aux pays du Maghreb
Investir au Maroc : Les opportunités d'investissement au Maroc exposées à Porto
Les opportunités d'investissement qu'offre le Maroc dans différents secteurs d'activité et les projets d'infrastructure lancés par le Royaume lors des dernières années ont été exposés, mercredi à Porto (300 KM au nord de Lisbonne), dans le cadre d'un séminaire organisé par la Chambre de Commerce et d'Industrie luso-marocaine (CCILM).
Lors de cette rencontre tenue sous le thème "Le marché marocain: une plate-forme pour l'externalisation de la croissance des entreprises portugaises", les différents intervenants ont mis en exergue le dynamisme de l'économie marocaine, les réformes socio-économiques entreprises par le Royaume ainsi que ses atouts en matière d'investissement.
Dans une allocution lue en son nom devant une centaine d'hommes d'affaires de Porto et du nord du Portugal, l'ambassadeur du Royaume à Lisbonne, Mme Karima Benyaich s'est félicitée de la tenue de ce séminaire, ajoutant que l'excellence des relations entre le Maroc et le Portugal ouvre les perspectives "à une nouvelle étape qualitative dans le développement de nos relations économiques".
Ce séminaire "nous offre l'immense privilège d'échanger et de prospecter les moyens à même de renforcer davantage notre partenariat économique et notre communauté de destin", a dit Mme Benyaich, ajoutant que le Royaume se présente aujourd'hui comme une "solide plateforme" pour le développement des entreprises portugaises.
Grâce à la politique volontariste conduite par SM le Roi Mohammed VI, le Maroc a multiplié les réformes économiques et sociales, développé considérablement ses infrastructures et accentué l'ouverture de son économie émergente, a ajouté la diplomate marocaine.
Elle a dans ce sens rappelé les mesures prises pour faciliter les procédures d'investissement, à travers la création de l'Agence Marocaine de Développement des Investissements, la révision de l'arsenal juridique sur les sociétés et la mise en place des tribunaux administratifs.
L'ambassadeur a de même rappelé le lancement par le Maroc de grands chantiers d'infrastructures: port Tanger Med, autoroutes, aéroports, liaisons aériennes (open sky) et ferroviaires, stations balnéaires, parcs industriels et technologiques, habitats et énergies renouvelables, pour un montant global de 11 milliards d'euros.
Mme Benyaich a également affirmé qu'en dépit de leur développement important ces dernières années, les relations économiques et commerciales entre le Maroc et le Portugal "demeurent bien en deçà des potentialités existantes".
"La position stratégique du Royaume en tant que porte du Monde arabe et de l'Afrique, notre proximité culturelle et géographique, nos liens historiques, sont autant de facteurs qui incitent à une plus grande présence économique portugaise au Maroc et marocaine au Portugal", a-t-elle estimé, appelant les firmes portugaises à saisir les opportunités qu'offre le Maroc dans le domaine des investissements.
Pour sa part, le président de la CCILM (basée à Lisbonne), M. Tawfiq Rkibi a brossé un tableau exhaustif sur les performances de l'économie marocaine et les grands axes des projets de développement lancés par le Royaume dans les domaines socio-économiques, rappelant que le PIB a enregistré en 2008 un taux de croissance de 5,6 pc, alors que le taux d'inflation a été de 2,3 pc.
Au niveau bilatéral, M. Rkibi a mis l'accent sur l'intensification de la coopération entre le Maroc et le Portugal lors des dernières années, appelant les hommes d'affaires portugais à tirer profit des potentialités qu'offre le Maroc, un marché de 30 millions de consommateurs qui draine chaque année des dizaines d'enseignes internationales.
Les exportations portugaises ont atteint en 2008 un volume de 259,13 millions d'euros, alors que les importations se sont établies à 70,43 millions d'euros, a-t-il indiqué, ajoutant que le Royaume, de par sa situation géostratégique unique à la croisée de trois continents, constitue une plateforme idéale à même de permettre aux entreprises portugaises de cibler les marchés américains, africains et arabes.
Il a par ailleurs exposé les facilités qu'offre le Maroc aux entreprises étrangères pour les encourager à s'installer dans la zone franche de Tanger, précisant que les sociétés opérant dans cette zone bénéficient notamment d'un régime fiscal attrayant, de guichets bancaires offshore et d'une exonération des formalités de dédouanement et de contrôle des changes.
Dotée d'un service d'accueil et d'assistance administrative, de centres de gestion et d'entreposage et de bâtiments ultramodernes, la zone franche de Tanger offre un cadre idéal aux entreprises étrangères, notamment portugaises, pour y développer leurs projets en raison notamment de sa proximité de l'Europe, a dit M. Rkibi, soulignant par la même occasion l'importance du complexe portuaire Tanger Med qui, a-t-il dit, permettra au Maroc de devenir une plateforme internationale de production et d'exportation.
Il a appelé dans ce sens les investisseurs portugais opérant dans le secteur automobile à saisir les opportunités qu'offrira la future usine de Renault, en cours de construction à la zone franche de Tanger, pour y réaliser des projets dédiés à la fabrication de composants automobiles.
De son coté, Mohamed Tazi, directeur général de l'Association marocaine des industries du textile et de l'habillement (Amith) s'est attardé sur les énormes opportunités qu'offre le Maroc aux investisseurs étrangers dans le domaine du textile, rappelant que grâce au Plan émergence, le Royaume s'est doté d'une stratégie ambitieuse pour le développement de ce secteur qui génère un chiffre d'affaires de quatre milliards d'euros.
M. Tazi a également mis l'accent sur les facilités accordées par le Royaume pour attirer des agents de trading internationaux pouvant être la locomotive aux exportations des entreprises marocaines et encourager l'implantation de nouvelles unités de finissage à travers l'octroi d'une aide à l'installation à hauteur de 20 pc du montant de l'investissement.
Le Maroc dispose d'une plateforme logistique intégrée et adaptée aux besoins des opérateurs grâce à la modernisation et l'extension de ses réseaux ferroviaire, portuaire et autoroutier, a-t-il dit, appelant les investisseurs portugais dans le domaine du textile à tirer profit des avantages qu'offrent les accords de libre échange conclus par le Royaume avec un certain nombre de pays, notamment les Etats-Unis, l'Egypte, la Tunisie et la Jordanie.
Après avoir rappelé que le Portugal est le second fournisseur de l'industrie du textile et de l'habillement du Maroc, le directeur général de l'AMITH a mis l'accent sur la nécessité de renforcer l'intégration des filières luso-marocaines dans une logique de partenariat gagnant-gagnant.
Intervenant au nom de l'Agence portugaise pour l'Investissement et le Commerce Extérieur (AICEP), Alvaro Cunha a rappelé les progrès réalisés par l'économie marocaine lors des dernières années, ajoutant que grâce à son dynamisme, le Royaume, l'une des principales économies du continent africain, dispose d'une large classe moyenne.
Mettant en avant la stabilité politique et institutionnelle dont jouit le Maroc, ainsi que sa proximité de l'Europe, M. Cunha a invité les entreprises portugaises à tirer profit des avantages qu'offre le Royaume en matière d'investissement, soulignant la volonté de l'AICEP d'accompagner les entrepreneurs portugais désireux de réaliser des projets au Maroc.
Pour sa part, Gonzalo Gaspar, représentant de la banque publique Gaixa Geral de Depositos (GGD), a exprimé la disposition de son groupe à soutenir les entrepreneurs portugais qui souhaitent investir au Maroc, rappelant que la CGD entretient de bonnes relations de coopération avec plusieurs banques marocaines.
Il a annoncé que la ligne de crédit mise en place au profit des entrepreneurs portugais opérant au Maroc sera portée de 200 à 400 millions d'euros en vue d'encourager le partenariat économique entre les deux pays.
http://www.casafree.com/modules/news/article.php?storyid=38934
Les opportunités d'investissement qu'offre le Maroc dans différents secteurs d'activité et les projets d'infrastructure lancés par le Royaume lors des dernières années ont été exposés, mercredi à Porto (300 KM au nord de Lisbonne), dans le cadre d'un séminaire organisé par la Chambre de Commerce et d'Industrie luso-marocaine (CCILM).
Lors de cette rencontre tenue sous le thème "Le marché marocain: une plate-forme pour l'externalisation de la croissance des entreprises portugaises", les différents intervenants ont mis en exergue le dynamisme de l'économie marocaine, les réformes socio-économiques entreprises par le Royaume ainsi que ses atouts en matière d'investissement.
Dans une allocution lue en son nom devant une centaine d'hommes d'affaires de Porto et du nord du Portugal, l'ambassadeur du Royaume à Lisbonne, Mme Karima Benyaich s'est félicitée de la tenue de ce séminaire, ajoutant que l'excellence des relations entre le Maroc et le Portugal ouvre les perspectives "à une nouvelle étape qualitative dans le développement de nos relations économiques".
Ce séminaire "nous offre l'immense privilège d'échanger et de prospecter les moyens à même de renforcer davantage notre partenariat économique et notre communauté de destin", a dit Mme Benyaich, ajoutant que le Royaume se présente aujourd'hui comme une "solide plateforme" pour le développement des entreprises portugaises.
Grâce à la politique volontariste conduite par SM le Roi Mohammed VI, le Maroc a multiplié les réformes économiques et sociales, développé considérablement ses infrastructures et accentué l'ouverture de son économie émergente, a ajouté la diplomate marocaine.
Elle a dans ce sens rappelé les mesures prises pour faciliter les procédures d'investissement, à travers la création de l'Agence Marocaine de Développement des Investissements, la révision de l'arsenal juridique sur les sociétés et la mise en place des tribunaux administratifs.
L'ambassadeur a de même rappelé le lancement par le Maroc de grands chantiers d'infrastructures: port Tanger Med, autoroutes, aéroports, liaisons aériennes (open sky) et ferroviaires, stations balnéaires, parcs industriels et technologiques, habitats et énergies renouvelables, pour un montant global de 11 milliards d'euros.
Mme Benyaich a également affirmé qu'en dépit de leur développement important ces dernières années, les relations économiques et commerciales entre le Maroc et le Portugal "demeurent bien en deçà des potentialités existantes".
"La position stratégique du Royaume en tant que porte du Monde arabe et de l'Afrique, notre proximité culturelle et géographique, nos liens historiques, sont autant de facteurs qui incitent à une plus grande présence économique portugaise au Maroc et marocaine au Portugal", a-t-elle estimé, appelant les firmes portugaises à saisir les opportunités qu'offre le Maroc dans le domaine des investissements.
Pour sa part, le président de la CCILM (basée à Lisbonne), M. Tawfiq Rkibi a brossé un tableau exhaustif sur les performances de l'économie marocaine et les grands axes des projets de développement lancés par le Royaume dans les domaines socio-économiques, rappelant que le PIB a enregistré en 2008 un taux de croissance de 5,6 pc, alors que le taux d'inflation a été de 2,3 pc.
Au niveau bilatéral, M. Rkibi a mis l'accent sur l'intensification de la coopération entre le Maroc et le Portugal lors des dernières années, appelant les hommes d'affaires portugais à tirer profit des potentialités qu'offre le Maroc, un marché de 30 millions de consommateurs qui draine chaque année des dizaines d'enseignes internationales.
Les exportations portugaises ont atteint en 2008 un volume de 259,13 millions d'euros, alors que les importations se sont établies à 70,43 millions d'euros, a-t-il indiqué, ajoutant que le Royaume, de par sa situation géostratégique unique à la croisée de trois continents, constitue une plateforme idéale à même de permettre aux entreprises portugaises de cibler les marchés américains, africains et arabes.
Il a par ailleurs exposé les facilités qu'offre le Maroc aux entreprises étrangères pour les encourager à s'installer dans la zone franche de Tanger, précisant que les sociétés opérant dans cette zone bénéficient notamment d'un régime fiscal attrayant, de guichets bancaires offshore et d'une exonération des formalités de dédouanement et de contrôle des changes.
Dotée d'un service d'accueil et d'assistance administrative, de centres de gestion et d'entreposage et de bâtiments ultramodernes, la zone franche de Tanger offre un cadre idéal aux entreprises étrangères, notamment portugaises, pour y développer leurs projets en raison notamment de sa proximité de l'Europe, a dit M. Rkibi, soulignant par la même occasion l'importance du complexe portuaire Tanger Med qui, a-t-il dit, permettra au Maroc de devenir une plateforme internationale de production et d'exportation.
Il a appelé dans ce sens les investisseurs portugais opérant dans le secteur automobile à saisir les opportunités qu'offrira la future usine de Renault, en cours de construction à la zone franche de Tanger, pour y réaliser des projets dédiés à la fabrication de composants automobiles.
De son coté, Mohamed Tazi, directeur général de l'Association marocaine des industries du textile et de l'habillement (Amith) s'est attardé sur les énormes opportunités qu'offre le Maroc aux investisseurs étrangers dans le domaine du textile, rappelant que grâce au Plan émergence, le Royaume s'est doté d'une stratégie ambitieuse pour le développement de ce secteur qui génère un chiffre d'affaires de quatre milliards d'euros.
M. Tazi a également mis l'accent sur les facilités accordées par le Royaume pour attirer des agents de trading internationaux pouvant être la locomotive aux exportations des entreprises marocaines et encourager l'implantation de nouvelles unités de finissage à travers l'octroi d'une aide à l'installation à hauteur de 20 pc du montant de l'investissement.
Le Maroc dispose d'une plateforme logistique intégrée et adaptée aux besoins des opérateurs grâce à la modernisation et l'extension de ses réseaux ferroviaire, portuaire et autoroutier, a-t-il dit, appelant les investisseurs portugais dans le domaine du textile à tirer profit des avantages qu'offrent les accords de libre échange conclus par le Royaume avec un certain nombre de pays, notamment les Etats-Unis, l'Egypte, la Tunisie et la Jordanie.
Après avoir rappelé que le Portugal est le second fournisseur de l'industrie du textile et de l'habillement du Maroc, le directeur général de l'AMITH a mis l'accent sur la nécessité de renforcer l'intégration des filières luso-marocaines dans une logique de partenariat gagnant-gagnant.
Intervenant au nom de l'Agence portugaise pour l'Investissement et le Commerce Extérieur (AICEP), Alvaro Cunha a rappelé les progrès réalisés par l'économie marocaine lors des dernières années, ajoutant que grâce à son dynamisme, le Royaume, l'une des principales économies du continent africain, dispose d'une large classe moyenne.
Mettant en avant la stabilité politique et institutionnelle dont jouit le Maroc, ainsi que sa proximité de l'Europe, M. Cunha a invité les entreprises portugaises à tirer profit des avantages qu'offre le Royaume en matière d'investissement, soulignant la volonté de l'AICEP d'accompagner les entrepreneurs portugais désireux de réaliser des projets au Maroc.
Pour sa part, Gonzalo Gaspar, représentant de la banque publique Gaixa Geral de Depositos (GGD), a exprimé la disposition de son groupe à soutenir les entrepreneurs portugais qui souhaitent investir au Maroc, rappelant que la CGD entretient de bonnes relations de coopération avec plusieurs banques marocaines.
Il a annoncé que la ligne de crédit mise en place au profit des entrepreneurs portugais opérant au Maroc sera portée de 200 à 400 millions d'euros en vue d'encourager le partenariat économique entre les deux pays.
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Re: Situation économique aux pays du Maghreb
Economies maghrébines face à la crise
Incitation à relancer l'UMA
La résilience des économies maghrébines face à la crise mondiale devrait inciter les pays de la région à relancer l'Union du Maghreb Arabe (UMA), en créant un pôle économique euro-africain solide et fort, a estimé Najib Zerouali Ouariti, ambassadeur du Maroc en Tunisie.
«Les pays du Maghreb ont pu surmonter la crise. Toutefois, cela devrait nous inciter à développer et constituer cette Union maghrébine dans le cadre de la mise en place d'un axe vertical en créant un pôle économique euro-africain solide et fort», a souligné le diplomate marocain dans un entretien publié dans la dernière édition du bimensuel tunisien «L'économiste maghrébin».
Il a indiqué que le non Maghreb coûte deux points de croissance pour les pays de la région, lesquels «points de retard peuvent remédier à de sérieux problèmes comme le chômage des diplômés», ajoutant qu'il y a une certaine complémentarité à renforcer entre les pays maghrébins.
L'ambassadeur a, par ailleurs, mis l'accent sur la nécessité de déployer davantage d'efforts en termes de partenariat, de mise en oeuvre de l'accord d'Agadir et de règlement de tous les problèmes administratifs notamment les certificats de conformité, les certificats d'origine et la nomenclature douanière.
Il faut notamment pouvoir, dans le cadre de la mondialisation, soumissionner à des appels d'offres internationaux et le faire en groupe dans le cadre par exemple d'un consortium d'entreprises tuniso-marocaines, a dit l'ambassadeur, notant que chaque pays tout seul ne peut pas soumissionner quantitativement à ces appels d'offres, d'où «l'intérêt à constituer une Union maghrébine qui soit une réalité et une obligation».
S'agissant des relations entre le Maroc et la Tunisie, le diplomate marocain a estimé nécessaire d'«éliminer d'abord les problèmes administratifs, constituer et faciliter un bilatéral très fort qui sera le noyau du multilatéral et développer le partenariat au-delà de la concurrence locale».
http://www.lematin.ma
Incitation à relancer l'UMA
La résilience des économies maghrébines face à la crise mondiale devrait inciter les pays de la région à relancer l'Union du Maghreb Arabe (UMA), en créant un pôle économique euro-africain solide et fort, a estimé Najib Zerouali Ouariti, ambassadeur du Maroc en Tunisie.
«Les pays du Maghreb ont pu surmonter la crise. Toutefois, cela devrait nous inciter à développer et constituer cette Union maghrébine dans le cadre de la mise en place d'un axe vertical en créant un pôle économique euro-africain solide et fort», a souligné le diplomate marocain dans un entretien publié dans la dernière édition du bimensuel tunisien «L'économiste maghrébin».
Il a indiqué que le non Maghreb coûte deux points de croissance pour les pays de la région, lesquels «points de retard peuvent remédier à de sérieux problèmes comme le chômage des diplômés», ajoutant qu'il y a une certaine complémentarité à renforcer entre les pays maghrébins.
L'ambassadeur a, par ailleurs, mis l'accent sur la nécessité de déployer davantage d'efforts en termes de partenariat, de mise en oeuvre de l'accord d'Agadir et de règlement de tous les problèmes administratifs notamment les certificats de conformité, les certificats d'origine et la nomenclature douanière.
Il faut notamment pouvoir, dans le cadre de la mondialisation, soumissionner à des appels d'offres internationaux et le faire en groupe dans le cadre par exemple d'un consortium d'entreprises tuniso-marocaines, a dit l'ambassadeur, notant que chaque pays tout seul ne peut pas soumissionner quantitativement à ces appels d'offres, d'où «l'intérêt à constituer une Union maghrébine qui soit une réalité et une obligation».
S'agissant des relations entre le Maroc et la Tunisie, le diplomate marocain a estimé nécessaire d'«éliminer d'abord les problèmes administratifs, constituer et faciliter un bilatéral très fort qui sera le noyau du multilatéral et développer le partenariat au-delà de la concurrence locale».
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Re: Situation économique aux pays du Maghreb
Oui il faut créer un bloc maghrébin,et pourquoi pas africain,solide ,tout comme l'amérique latine ,et les asiatique ,mais pas maintenant
fennec dz- Membractif
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