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Situation économique et financière en France

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Personne à contacter Situation économique et financière en France

Message par Sphinx Ven 15 Mai - 22:18

Economie française

Un tableau de l’économie française

Après trois années de forte croissance (3,6 % en moyenne de 1998 à 2000), la France a connu un ralentissement en 2001 (1,8 %) qui s’est prolongé en 2002 (0,9 %). La conjoncture a été similaire en Europe, et si la France a continué de faire mieux que la moyenne européenne, l’écart est désormais ténu. Les attentats de septembre 2001 ont amplifié le ralentissement, en bridant les anticipations de reprise. La crise boursière a été renforcée par la dégradation de la situation financière des entreprises. Les politiques économiques ont partiellement compensé les tendances spontanées. Elles ont été vigoureuses aux États-Unis si bien que la croissance américaine a de nouveau dépassé celle de l’Europe en 2002.

http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/france_829/economie_19084/un-tableau-economie-francaise_2624/index.html


Économie de la France



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L'économie française est principalement une économie de services : le secteur tertiaire occupe 77,6 % de la population active, tandis que le secteur primaire (agriculture, pêche, …) n'en représente plus que 2 %, et le secteur secondaire (essentiellement l’industrie) 20,4 % (en 1999)7. L'économie française est une économie de plus en plus ouverte, occupant une place importante dans les échanges commerciaux internationaux, principalement au sein de l'Union européenne. La France est le 5e pays pour ses exportations et le 6e pour ses importations. En 2006, les exportations représentent 26 % du PIB et les importations 27 %.

La balance commerciale (biens et services) est devenue déficitaire en 2004, et ce déficit s’est accru en 2005 et 200615. Le taux de chômage reste plus élevé que la moyenne des autres pays développés à 9,5 %. Le taux d'emploi (63,8 % en 2006), proche de la moyenne européenne (64,8 %), est plus faible que celui de l’UE-15 (66,2 %), et de la moyenne des pays développés, en particulier pour les seniors, les moins de 30 ans, et les personnes faiblement qualifiées.

La France fait partie des pays fondateurs de l'Union européenne et de la zone euro. Au cœur d’une zone économiquement très développée, son économie a bénéficié de la mise en place du marché commun européen. L'intervention de l'État dans l'économie est traditionnellement importante. Le niveau de dépenses publiques et donc d’imposition est parmi les plus élevés au monde.

À partir de 1986, l'État a privatisé un grand nombre d'entreprises publiques mais son influence sur l’économie reste forte (on parle de « néo-colbertisme »).
La croissance du PIB par habitant français a été plus faible que celle de certains autres pays développés, en particulier les États-Unis, au cours des deux dernières décennies, provoquant des débats sur la réalité de ce décalage et sur les réformes économiques qui pourraient y remédier.

Il y a 280 000 millionnaires (US $) habitant en France en 2010, soit 0,45 % de la population. L'Européen le plus riche est le Français Bernard Arnault, propriétaire du groupe de luxe LVMH (4e fortune mondiale, selon Forbes.) et la femme la plus riche du monde est également française : Liliane Bettencourt, héritière et première actionnaire du groupe L'Oréal.

Lire la suite...http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89conomie_de_la_France



La France plongée dans une sévère récession

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Le produit intérieur brut a reculé de 1,2% au premier trimestre, après -1,5 % au trimestre précédent. L'Élysée table désormais sur un repli de 3% pour l'année 2009.
L'Insee a confirmé officiellement l'entrée de la France en récession vendredi matin. Après avoir plongé de 1,5 % au dernier trimestre 2008 - un chiffre revu à la hausse par rapport à la précédente estimation - l'activité a reculé de nouveau, de 1,2%, au cours des trois premiers mois de 2009. Demande intérieure totale en repli (-0,4 point de contribution) demande étrangère atone, mouvement de fort déstockage, attentisme des industriels en matière d'investissements… Tous les ingrédients ont été réunis en ce début 2009 pour que l'activité plonge. L'annonce de ce nouveau recul du PIB ne sera pas une surprise. En début de semaine, le gouvernement avait préparé les esprits : la ministre de l'Économie, Christine Lagarde, prévenait que le premier trimestre serait «mauvais», tandis que le premier ministre François Fillon assurait dans un entretien au Figaro jeudi que «2009 sera très difficile pour toutes les grandes économies».

À l'Élysée, on estime néanmoins que la France est arrivée «à un point d'inflexion : on ne parle pas de signes de reprise, mais de signes de moindre décrue de l'économie». Qui se traduirait, de fait, par une décélération de l'activité moins accentuée au deuxième trimestre qu'au premier. «Probablement de moitié moins», estime-t-on dans l'entourage de Nicolas Sarkozy. Une «consommation qui résiste et la fin d'un violent mouvement de déstockage» expliqueraient ce mouvement. «La solidité des banques françaises» qui ont moins durci leurs conditions d'octroi de crédit qu'ailleurs permet aussi à l'Hexagone de s'en sortir mieux que ses voisins.

Ces facteurs positifs seront toutefois insuffisants pour limiter le recul du PIB à 1,5 % cette année - qui constitue la prévision officielle du gouvernement, inscrite dans le collectif budgétaire. La France s'apprête à prendre comme nouvelle hypothèse un recul de 3 %. Christine Lagarde annoncera ce nouveau scénario avant l'Eurogroupe, prévu début juin. Le déficit public sera également «revu à la hausse», confirme l'entourage du chef de l'État. Aujourd'hui, le gouvernement table sur un déficit de 5,6 % du PIB. Mais il assure qu'il fera tout pour que la barre des 6 % ne soit pas franchie. Quant à la dette, «dans l'immédiat, on ne fait rien ; ça irait à l'encontre des mesures que nous avons prises pour relancer l'activité», confie-t-on au sommet de l'État. Où l'on rappelle une fois de plus que «ces mesures ne pèseront pas sur les finances publiques au-delà de la crise». Pas question non plus de prendre des décisions «qui pèseraient sur la consommation».
Maîtriser les dépenses publiques
En d'autres termes, une fois la crise terminée, le redressement des finances publiques ne passera pas par des impôts supplémentaires, promet l'exécutif. «En France, la hausse des prélèvements n'a jamais résorbé les déficits !», martèle-t-on à Bercy. Pour l'heure donc, le gouvernement compte sur le fait «que la machine va repartir», selon l'expression de Christine Lagarde, ainsi que sur la maîtrise des dépenses publiques. Du côté de l'Élysée, on ne s'interdit pas, quand même, de se pencher sur le «trou de la Sécu» et de remettre sur la table des sujets comme l'âge de départ à la retraite ou la réforme du système de santé…

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Dernière édition par sphinx le Sam 13 Aoû - 1:14, édité 6 fois
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Personne à contacter La France au 4e rang mondial pour les impôts sur les salaires

Message par Sphinx Ven 15 Mai - 22:25

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Selon l'OCDE, la taxe sur les salaires s'élève à 49,3 % en France. Un chiffre globalement stable depuis six ans.
Belgique, Hongrie, Allemagne… Ces pays ont comme caractéristique d'être les trois seuls où un salarié célibataire sans enfant ramène chez lui moins de la moitié de ce que son entreprise lui verse comme salaire brut. Autrement dit, il s'agit des trois pays où l'«impôt sur les salaires» défini par l'OCDE, qui additionne les charges salariales, patronales et l'impôt sur le revenu, dépasse les 50 %.

La France figure en quatrième position : en 2008, les taxes salariales ont atteint 49,3 %. Concrètement, quand une entreprise verse 100 euros de salaire, son employé ne touche au final que 50,7 euros…
Diminution des impôts

Publiée chaque année, le rapport donne une vision précise et exhaustive de la différence entre les différents pays. Si la taxation salariale est plus élevée de 3 points en Allemagne qu'en France, c'est parce que les salariés outre-Rhin sont soumis à de lourdes contributions pour financer la sécurité sociale. Les charges salariales sont deux fois plus élevées en Allemagne qu'en France. En revanche, les cotisations patronales sont presque deux fois plus élevées en France qu'en Allemagne, autour de 29,7 % du coût du travail. C'est le niveau le plus élevé de tous les pays de l'OCDE, loin devant les entreprises hongroises, en deuxième position avec un taux de 25,7 %.

Globalement, les impôts ac­quittés par les salariés en 2008 ont légèrement diminué dans de nombreux pays de l'OCDE ; la Pologne et la Turquie affichent la plus forte baisse pour un célibataire.

«La situation pour 2009 reste incertaine dans la mesure où les programmes de relance budgétaire comportent souvent des mesures fiscales», prévient l'organisation .
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Personne à contacter Re: Situation économique et financière en France

Message par Sphinx Ven 19 Juin - 22:57

Crise mondiale et économie sociale: Où en est le «modèle social» français ?

La Commission des comptes de la Sécurité sociale vient de rendre public le déficit attendu de la sécurité sociale française pour l'année 2009. 20.1 Mds d'euros de déficit prévus (9 Mds... pour la santé et 7.7 Mds... pour la branche «vieillesse», 10.2 Mds... de déficit global pour l'année 2008). Le double de ce qui était prévu il y a à peine 6 mois. On hésite entre le plus inquiétant : le niveau effrayant du déficit ou l'incapacité à prévoir (à quelques mois à peine de distance) la vitesse à laquelle il s'est creusé, avec ce que cela implique pour la fiabilité du calcul économique et pour les anticipations qu'on peut en induire. Redoutable incertitude !

Dans la foulée de cette nouvelle, et le confort relatif dans lequel il s'imagine se trouver après le résultat des élections européennes, le gouvernement avance des solutions (toujours sous la forme d'hypothèses à négocier) qu'il n'aurait considéré qu'avec une extrême prudence il y a tout juste quelques semaines : revoir le financement des branches retraite et santé.

Les formules sont toujours les mêmes axées vers une «maîtrise des dépenses». Pour la retraite, Brice Hortefeux (ministre du Travail, à l'émission « Dimanche soir Politique», I-Télé-France Inter-Le Monde, D. 14 juin 2009) propose les options suivantes :

- Réduire les pensions ;

- Allonger la durée de cotisation (40 annuités pour toucher une retraite à taux plein depuis 1993 pour tous les travailleurs du secteur privé et depuis 2003 pour tous) ;

- Reporter l'âge de départ à la retraite (fixé actuellement à 60 ans).

On sait par ailleurs que l'entrée dans la vie active du fait des études est de plus en tardive et les difficultés rencontrées par l'emploi des plus de 50 ans. En sorte que toutes les options convergent vers une diminution réelle des pensions, sous quelque angle que les options sont examinées. On songe au mot d'esprit de H. Ford à propos du choix de la couleur de ses automobiles... Bien sûr, il y a toujours la capitalisation. Mais dans l'état où se trouvent les marchés financiers et quand on songe au sort qui fut celui des fonds de pension dans les années trente...

Pour la branche santé, M. Woerth (ministre du Budget) a déjà annoncé la semaine dernière qu'il souhaitait s'attacher à «la lutte contre les abus», visant en particulier des postes où les dépenses connaissent de fortes hausses, comme les indemnités journalières (IJ) d'arrêt maladie.

Les réactions ont fusé de toute part. Michel Chassang, président de la Confédération des syndicats médicaux français, affirmait sur France Info que c'était plutôt d'un manque de recettes que découlait le déficit de l'assurance maladie. «Tout le monde sait qu'aujourd'hui le déficit de l'assurance maladie vient du fait de la crise et du manque de recettes criant. Donc, ce n'est pas en tapant une nouvelle fois sur les patients, sur les médecins et sur les dépenses qu'on va équilibrer les comptes de l'assurance maladie».

Cette objection a été reprise sous des termes différents par d'autres représentants syndicaux ou politiques. Même la ministre de la Santé, Mme R. Bachelot, en convient : «Ce dérapage de la Sécurité sociale n'est pas dû à un dérapage des dépenses mais à un dérapage des recettes qui est lié à la crise».

Ces critiques ne datent pas d'aujourd'hui, parce que le problème est récurrent. En effet, les transferts des revenus collectifs aux revenus privés (aides aux entreprises, baisse de la fiscalité directe et indirecte - on l'a vu avec la taxe professionnelle et la TVA dans la restauration -, dispenses ou réduction de cotisations patronales (1)...) représentent des sommes considérables depuis les années 1980. C'est, en effet, bien de baisse de recettes dont souffrent les budgets sociaux et non d'une incurie dans leur administration quelles que soient les insuffisances effectivement constatées.

Ces transferts de revenus n'ont produit aucun résultat remarquable en retour. France Telecoms, privatisé, a ruiné ses comptes et ses actionnaires et mécontenté ses employés et ses clients qui se plaignent régulièrement des conditions de leur travail et de la qualité des services qui leur sont rendus. Les uns ont vendu leurs titres et les autres ont changé d'opérateurs. Autre exemple : En GB et aux Etats-Unis où sont pratiquées des politiques très libérales, les dépenses de santé par habitant sont très élevées, mais la plupart des Britanniques et environ 46 millions d'Américains ne sont pas couverts ou bénéficient d'une santé d'indigence, indigne du XXIème siècle. Ceci reste vrai même avec la récente décision de B. Obama qui s'est démené pour trouver les 1.000 Mds$, nécessaires l'extension de la couverture maladie à tous les Américains.

En France, les décisions annoncées visent à continuer le démantèlement de l'économie sociale, sous prétexte qu'elle gaspille des ressources, qu'elle coûte cher globalement à la société et qu'elle serait mieux administrée et plus efficace entre des mains privées ou gérée selon des grilles et normes empruntées à cette gestion gouvernée par l'«égoïsme créatif». C'est d'ailleurs généralement ainsi que l'on préparait (y compris sous des gouvernements socialistes - Rocard, Bérégovoy, Fabius, Jospin) les entreprises publiques à la privatisation (2). Le débat récent sur l'économie hospitalière tournait autour de ces problématiques.

La remise en cause de l'économie sociale est, à l'évidence, doctrinale et polémique (pour ainsi dire idéologique) et fait peu de cas d'une longue tradition historique en la matière en France. C'est d'autant plus sot que l'économie publique fait la prospérité des opérateurs privés à la recherche de clients solvables, particulièrement précieux quand ils se font rares... De plus, qui s'opposerait à l'idée d'user avec parcimonie, raison et bon sens - en une intendance pointilleuse - du bien public, précisément en période de vaches maigres ? Et en rendre compte exactement à la nation, sous l'observation, voire l'audit rigoureux, d'organismes indépendants. L'actuelle Cour des Comptes, par exemple, s'acquitte fort bien de cette mission dont on devrait plus largement vulgariser les travaux et les comptes rendus !

La plupart des observateurs voient bien que dans « économie sociale de marché», il y a bien peu de social et beaucoup trop de marché. Et pour cause : le prédicat «social» a de tout temps été frappé d'une débilité constitutive qui l'assimile à l'économie de la charité accusée de consommer ce qu'elle ne consent pas à produire.

Tout se passe comme si l'on continuait à piloter le pays (et cela est vrai dans beaucoup de pays d'Europe) selon des prescriptions libérales obsolètes, sans s'apercevoir que la crise qui menace d'emporter l'économie mondiale démontre que les bases idéologiques sur lesquelles il est arrivé au pouvoir ne sont plus d'actualité. Entre les discours de campagne et l'exercice du pouvoir, un séisme est passé qui a pris à contre-pied les architectes et les think tank.

Très peu porté à l'autocritique, formaté dans cette conception de la société et de l'économie et ayant été élu sous ce label, l'exécutif actuel continue - par inertie ? - à mettre en oeuvre une politique qui aboutira à aggraver les effets de la crise au lieu de les atténuer. Le langage parfois emprunté aux registres de l'opposition reste de l'ordre de la rhétorique et de la compétition électorale. Et dans ce domaine, des records ont été battus.

Mordicus, les libéraux continuent de pratiquer leur politique. Avec cette précision : on a trop tendance à « tout mettre sur le dos» des conservateurs aujourd'hui aux affaires (en particulier en France et en Allemagne).

La défense d'un supposé « modèle social français» paraît totalement surréaliste si l'on oublie les profondes transformations qu'il a connues au cours de ces trente dernières années. Il en est de même du «modèle rhénan» qui a subi le choc des décisions de la période Schröder.

C'est sous cet angle qu'il conviendrait d'interpréter la « politique d'ouverture» de N. Sarkozy et le gouvernement d'union nationale pratiqué outre-Rhin entre SPD et CDU. Toute la question est de savoir jusqu'à quand tiendrait un tel alliage qui commence à montrer ses limites à Berlin.

Le gouvernement français fait face, lui, quoi qu'on pense à deux obstacles majeurs : l'audience décrédibilisée des contre-pouvoirs locaux (politiques et syndicaux) et l'obligation dans laquelle il se trouve (à moins d'un changement de stratégie inconcevable pour l'instant) à chercher des solutions à l'échelle d'une Union européenne hétéroclite sur les plans économique et politique, trop vite élargie et insuffisamment approfondie.

A l'échelle du monde, malgré les alertes, les prévisions préoccupantes et les pétitions réitérées sur la nécessité d'une re-régulation économique et financière, les Etats et les institutions internationales restent sans moyens d'action et surtout sans volonté réelle de s'en pourvoir : le cap demeure, vers un féroce «chacun pour soi» dans chaque nation et un «sauve-qui-peut» belligène entre chacune d'elle, avec en toile de fond une dette astronomique dont on redoute l'éclatement stagflationniste cataclysmique qui emportera tout le monde, y compris ceux qui présumaient prudent de décider de ne pas décider.

«Je le dis en pesant mes mots :

Ou nous aurons la raison ou nous aurons la révolte.

Ou nous aurons la justice ou nous aurons la violence.

Ou nous aurons des protections raisonnables ou nous aurons le protectionnisme.»

Nicolas Sarkozy, OIT, Genève, le 15 juin 2009.

98ème session de la Conférence Internationale du Travail
NOTES:

(1) Les allègements de cotisations patronales représentent plus de 20 milliards d'euros par an (soit l'équivalent du déficit prévu cette année), un manque à gagner pour la Sécurité sociale que l'Etat devrait compenser.

(2) Dans le rapport Jean-Philippe Cotis (directeur de l'INSEE) au président de la République le 13 mai dernier, on a repris abondamment l'information selon laquelle le partage de la valeur ajoutée (Salaires/EBE) était resté globalement constant du début des années 1990 à nos jours, soit 68/32. Cette information est exacte. On oublie juste de préciser que tout s'était joué au cours des années 1980, d'abord sous gouvernement socialiste dès juillet 1983 (avec les «visiteurs du soir») et cela s'était accéléré sous la première période de cohabitation (1986/88) et sous le second septennat de Mitterrand (1988/1995). Le partage était passé alors du ratio 77/23 environ à celui que l'on connaît aujourd'hui. Entre-temps 10 points de valeur ajoutée ont changé de poche. CQFD. Jean-Philippe Cotis (2009) : Partage de la valeur ajoutée, partage des profits et écarts de rémunérations en France, INSEE, 90 p.


http://www.pressealgerie.fr/lequotidien.htm
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Personne à contacter Re: Situation économique et financière en France

Message par Sphinx Sam 9 Jan - 0:31

Forum de Davos: 5000 militaires veilleront à la sécurité

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Jusqu'à 5000 militaires contribueront à la sécurité du prochain Forum économique mondial de Davos, en Suisse, qui doit être ouvert le 27 janvier par le président français Nicolas Sarkozy, a annoncé vendredi le ministère suisse de la défense.

«Du 18 janvier au 1er février, 5000 militaires au maximum accompliront un engagement de type service d'appui» à la demande des autorités civiles, a annoncé le ministère dans un communiqué.

Le Forum de Davos réunira cette année encore, du 27 au 31 janvier, le gotha économique et politique mondial dans la petite station de montagne du canton des Grisons, dans l'est du pays.

Les forces aériennes helvétiques assureront la sécurité de l'espace aérien avec des vols de surveillance et grâce à une collaboration avec leurs homologues de l'Autriche proche.


«À Davos même, à quelques exceptions près, seuls des militaires professionnels de la Sécurité militaire seront engagés pour assurer la protection de personnes et les contrôles d'accès», explique le ministère de la défense.

Dans les environs de Davos, des hommes de troupe assureront notamment la protection des installations d'infrastructure liées aux transports ainsi qu'à l'approvisionnement en courant électrique et en eau.

Déjà, 200 militaires sont actuellement engagés pour «des travaux d'organisation dans les domaines de la sécurité, de la logistique et de l'aide au commandement».

Seules les forces de police seront chargées des tâches de service d'ordre, a insisté le ministère de la défense.

Le coût de l'engagement de l'armée a été évalué à «environ 1,5 million de francs suisses» (1 million d'euros).

Publié le 08 janvier 2010

http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca
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Personne à contacter Re: Situation économique et financière en France

Message par Sphinx Lun 28 Juin - 8:40

Nouvelles économies et hausses d'impôts annoncées en France

La réduction des niches fiscales devra rapporter entre 8,5 et 10 milliards d'euros l'année prochaine, a déclaré dimanche le ministre français du Budget, François Baroin.

Cette annonce rehausse une nouvelle fois l'objectif de cette mesure gouvernementale prévue de longue date, qui prévoyait initialement de gagner deux milliards par an, puis cinq milliards, puis huit milliards.

Après un rapport de la Cour des comptes la semaine dernière exhortant le gouvernement à accentuer l'effort, François Baroin, interrogé sur Europe 1, a remonté la barre.

"Je pense qu'il faut qu'on s'approche plutôt des dix milliards, entre 8,5 et 10 milliards, ce qui sera probablement nécessaire pour que nous atteignions notre objectif qui est lui aussi incontournable - passer de 8% à 6% de niveau de déficit l'année prochaine", a-t-il dit.

Les "niches", environ 800 dispositifs d'exonération ou de réduction de l'impôt sur le revenu accumulés au fil des années sur des sujets aussi divers que l'emploi de salariés à domicile, la garde des enfants, les investissements dans les DOM-TOM ou les dons aux organisations humanitaires, coûtent 75 milliards d'euros par an à l'Etat.

Les engagements pris par la France devant l'Union européenne sont de ramener le déficit public à 6% du PIB en 2011, 4,6% en 2012 et 3% en 2013, contre 8% cette année.

La France est sous la pression des marchés financiers et des agences de notation susceptibles de dégrader ses capacités d'emprunt si ses comptes ne se redressent pas.

PAS DE CHANGEMENT POUR LES RESTAURATEURS

La méthode gouvernementale, qui consiste à appliquer un "coup de rabot" uniforme sur toutes les "niches", est cependant contestée puisqu'elle ne permet pas de différencier l'effort.

Ainsi, celui qui bénéficie de réductions au titre de la garde des enfants ou pour payer une femme de ménage sera autant pénalisé, en proportion, que celui qui investit en Martinique.

La méthode du rabot est "ce qu'il y a de plus juste et plus acceptable", a cependant assuré François Baroin.

Il n'est pour l'instant pas question, a dit le ministre, de revenir sur la baisse de la TVA dans la restauration de 19,6% à 5,5%, consentie par Nicolas Sarkozy et entrée en vigueur le 1er juillet 2009.

Cette mesure qui coûte de deux à trois milliards d'euros par an à l'Etat est très critiquée car aucune des promesses de la profession - baisser les prix de 11,8% sur au moins sept produits, embaucher 40.000 personnes en deux ans et augmenter les salaires très bas du secteur - n'a été tenue.

François Baroin n'est pas "très heureux" de cette situation. "Si on me laissait faire, je le mettrais dans le rabot", a-t-il dit. Il est possible de supprimer l'avantage mais ce ne sera pas fait, a-t-il cependant ajouté : "est-ce que c'est aujourd'hui ? la réponse est non".

Le ministre a aussi promis dix milliards d'économies sur le fonctionnement de l'Etat entre 2011 et 2013, assurant que 10.000 voitures de service seraient supprimées, que 10% des postes seraient supprimés dans les administrations centrales et que les crédits de communication seraient réduits de 20%.

Les dépenses somptuaires de certains membres du gouvernement, comme les milliers d'euros de cigares remboursés sur fonds publics à Christian Blanc, secrétaire d'Etat au développement du grand Paris, ont récemment suscité la controverse.

François Baroin s'est dit par ailleurs plutôt hostile à des augmentations de salaires des fonctionnaires hors des ajustements automatiques. "Tout le monde devra faire un effort", a-t-il dit.

Il n'exclut pas enfin l'annonce de nouvelles mesures en août si l'objectif de croissance de 2,5% pour l'an prochain, considéré comme ambitieux, s'avère compromis.

"Si la croissance n'était pas au rendez-vous par rapport à nos ambitions, nous proposerons fin août-début septembre pour la loi de finances (...) des mesures supplémentaires, c'est-à-dire des efforts supplémentaires", a-t-il dit.


http://fr.news.yahoo.com/4/20100627/tts-france-impots-ca02f96.html
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Message par Rémi Sam 17 Juil - 20:53

C'est avec intérêt que j'ai lu cette analyse de la situation politico-économique française. Ce que l'on ressent en analysant l'actualité, c'est une crispation, un éclatement de la société française en ses multiples groupes et catégories socio professionnelles

Des débats au plan national ont été organisés, nécessitant beaucoup d'argent et de moyens, ils ont été éludés, instrumentalisés par des dirigeants myopes et interessés, alors qu'ils auraient pu permettre une reflexion collective d'un devenir ensemble, d'un but acceptable, de moyens équitables.

Dés lors, la société française n'a plus de projet mobilisateur, et ses membres tendent à se détourner d'un projet politique faute de pouvoir y croire, vu le pathétique exemple venu d'en haut, de l'executif et du président Sarkozy, entre petits profits, arrivisme politique et soumission à l'élysée d'un bon nombre d'obligés, comme Kouchner.

Ah Sarkozy! il prône le rêve américain de la réussite individuelle

alors que la valeur ajoutée ne peut se multiplier et qu'elle est prise sur le travail des employés et la bourse des consommateurs, alors que sociologiquement une zone économique puissante signifie accumulation du capital, donc concentration du pouvoir au sein d'une élite.
alors qu'il devrait conduire, arbitrer dans l'interêt général. Il est brouillon, agité et l'image qu'il donne de la France est une honte. C'est un politicien idéologue et parvenu, le pendant de Bush en France et il n'a ni la vertu, ni le charisme, ni la vision pour conduire ce vieux pays. Vivement 2012 ou une démission/ éviction anticipée

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Message par Syfou Mer 2 Mar - 0:35

La flambée du pétrole, un risque de plus pour la croissance française

PARIS - L'actuelle flambée des prix du pétrole pourrait, si elle perdure, gripper un peu plus une reprise toujours poussive en France, en pesant sur les coûts de production des entreprises et en rognant le pouvoir d'achat des ménages.

"Il ne faut pas que cette période dure trop longtemps", a concédé mardi le ministre du Budget François Baroin.

Car si la hausse des cours du pétrole, en entraînant une augmentation des prix des carburants, fait rentrer davantage de recettes dans les caisses de l'Etat, "ce n'est pas une bonne nouvelle: ça a un coût énergétique pour les entreprises, ça a un coût pour les particuliers", a déclaré M. Baroin.

"La poursuite de la hausse du pétrole représente, à l'heure actuelle, le principal risque pour la croissance; on n'avait pas besoin de cela", estime de Jean-Christophe Caffet, économiste chez Natixis.

Les prix du pétrole ont fortement progressé ces dernières semaines, soutenus par la crise politique affectant plusieurs pays arabes, notamment la Libye, l'un des principaux pays producteurs et exportateurs d'or noir d'Afrique.

Le baril a ainsi dépassé le seuil symbolique des 110 dollars à Londres, entraînant dans son sillage une hausse record des prix de l'essence à la pompe.

"Historiquement, février représente le 5e mois le plus élevé pour le prix du baril en euro", indique Karine Berger, chef économiste d'Euler Hermès.

Cette hausse de l'énergie a plusieurs impacts négatifs. "Elle accroît les coûts de production des entreprises, déjà fragilisées par la crise, ce qui peut peser sur leurs marges", explique Alexander Law, économiste chez Xerfi.

Elle vient aussi rogner le pouvoir d'achat des ménages, ce qui est susceptible de fragiliser la consommation, principal moteur de la croissance française.

"La hausse des prix de l'énergie se répercute sur le portefeuille des Français, qui ne peuvent pas réduire leurs déplacements, même lorsque la facture s'envole", souligne Alexander Law.

"Elle a aussi un impact psychologique, encore plus pernicieux", ajoute l'économiste. "Car de nombreux ménages font le plein toutes les semaines et ont la conviction que la hausse des prix va se poursuivre".

Selon une récente enquête de l'Insee, les ménages sont en effet bien plus nombreux en février que le mois dernier à avoir la perception que les prix ont augmenté au cours des derniers mois et qu'ils vont continuer à grimper.

"Quand le baril de pétrole s'apprécie de 10 euros, cela représente 0,4 ou 0,5 point d'inflation en plus", a calculé Jean-Christophe Caffet.

Or, selon lui, dans un contexte de marché de l'emploi toujours déprimé, les salaires ne vont pas augmenter et "les premiers à trinquer seront les salariés".

"Les effets ne sont pas encore massifs mais la hausse du pétrole risque de grignoter la consommation", juge aussi Karine Berger. "Si cela dure, ce sera franchement mauvais pour la croissance", ajoute l'économiste.

Pour Nicolas Bouzou, économiste chez Asterès, la hausse du pétrole risque surtout d'handicaper l'investissement des entreprises, qui "ne reprend que très faiblement". Quant à son impact sur la croissance, "tout dépend combien de temps dure cette flambée", estime l'économiste.

La Commission européenne a légèrement relevé mardi sa prévision de croissance pour la France cette année à 1,7% (contre 1,6% auparavant), ce qui reste inférieur à la prévision du gouvernement (+2%).

"La hausse du pétrole va être un obstacle de plus pour l'économie française", estime Alexander Law.

Dans l'entourage de la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, on assure pour l'instant regarder la situation "de très près".

AFP
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Message par Daûphin_zz_47 Jeu 9 Juin - 17:58

PSA: deux sites menacés en France

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La CGT a affirmé jeudi que le constructeur automobile PSA Peugeot Citroën prévoyait de fermer deux sites employant 6.200 personnes d'ici 2014, dont celui d'Aulnay-sous-Bois, la direction répliquant que la fermeture de l'usine de Seine-Saint-Denis n'était pas "d'actualité".

S'appuyant sur un document interne du groupe, la CGT a affirmé au cours d'une conférence de presse que PSA prévoyait de fermer son site d'Aulnay "courant 2014" et celui de Sevelnord (Nord) en 2013.

Le document, daté du 23 août 2010, et consulté par l'AFP, situe "la fenêtre d'annonce possible, dans le calendrier électoral Français, au 2ème semestre 2012", soit après l'élection présidentielle.

La direction a aussitôt répondu que la fermeture du site d'Aulnay n'était "pas un sujet d'actualité", affirmant que le document interne, vieux de près d'un an, n'avait pas valeur de décision.

Dans un communiqué titré "mise au point concernant le site d’Aulnay", la direction ajoute qu'elle entend convoquer "un Comité Central d’Entreprise exceptionnel dans les prochains jours pour une mise au point sur le sujet". Elle devait recevoir les syndicats jeudi après-midi.

Selon le groupe, la note citée par la CGT "est un document préparatoire (...) sur la compétitivité industrielle à long terme du Groupe en Europe".

"Anticiper sur ces sujets dans le contexte de crise qui était celui de l'industrie automobile à l'été 2010 était, et reste, du devoir de la direction générale", fait valoir PSA en affirmant que les questions de compétitivité faisaient "l'objet d'échanges réguliers" avec les partenaires sociaux.

"Au cours du dernier CCE (comité central d'entreprise, ndlr) du 26 mai, l'ensemble de ces sujets a été abordé et la CGT n'a posé aucune question", a encore affirmé la direction.

«On va demander des comptes»

Au cours de la conférence de presse de la CGT, premier syndicat chez PSA, Bruno Lemerle, représentant au CCE et au comité de groupe européen, a reproché à la direction de leur avoir "menti depuis des années". "On va demander des comptes", a-t-il prévenu.

Jean-Pierre Mercier, délégué syndical à Aulnay, a dénoncé un "plan scandaleux, révoltant".

Le député apparenté PCF Jean-Pierre Brard, élu de Seine-Saint-Denis, a pris de son côté la parole en fin de matinée dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale pour "alerter" ses collègues sur la "note interne" induisant, selon lui, la suppression, à terme, de "15.000 emplois", y compris les emplois induits.

"Voilà un grand groupe français qui se vantait de produire plus que Renault dans l'hexagone et qui est en train de détruire des milliers d'emplois!", a-t-il dénoncé.

Le site d'Aulnay produit la Citroën C3, véhicule le plus vendu de la gamme Citroën. Selon des salariés interrogés à la mi-journée, l'information concernant la fermeture de l'usine, avait beaucoup circulé depuis la veille.

«Différentes pistes» pour le site Sevelnord (Nord)

PSA Peugeot Citroën a "différentes pistes" concernant l'avenir de son site de Sevelnord (Nord) après le retrait annoncé le mois dernier de son partenaire Fiat, mais aucune décision n'a été prise, a affirmé jeudi le directeur industriel du constructeur français Denis Martin.

"Nous avons différentes pistes, je pense qu'il est beaucoup trop tôt (pour en parler)", a déclaré M. Martin lors d'un point presse organisé après la diffusion par la CGT d'un document interne datant d'août 2010 qui évoque une fermeture du site en 2013.

Le constructeur italien Fiat a annoncé à la mi-mai sa volonté de mettre fin après 2017 à sa coopération avec PSA sur ce site implanté à Hordain, près de Valenciennes, qui fabrique les monospaces Peugeot 807, Citroën C8, ainsi que les véhicules utilitaires Peugeot Expert, Citroën Jumpy et Fiat Scudo.

"A partir de là, ça nous donne du temps pour travailler à toutes les solutions", a ajouté M. Martin.

Concernant le site de Madrid, aussi évoqué dans le document interne rédigé par la direction des programmes de PSA, M. Martin a reconnu que "le site (...) est totalement en sous-charge actuellement".

http://www.liberation.fr/economie/01012342368-psa-pourrait-fermer-deux-sites-en-france
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Message par Sphinx Sam 13 Aoû - 0:58

Croissance à zéro : la mauvaise nouvelle

L’annonce d’une croissance nulle de l’économie française au deuxième trimestre complique singulièrement l’équation budgétaire et politique pour le gouvernement comme pour l’opposition.

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La consommation des ménages s’est repliée au deuxième trimestre, essentiellement
parce que la prime à la casse ne soutient plus les achats de voitures.
Photo Philippe RIEDINGER


Croissance nulle à 0 %, a annoncé l’Insee, parlant dans un euphémisme de « stabilité » du produit intérieur brut après une croissance « vive », confirmée à 0,9 %, au premier trimestre. Le coup est brutal, alors que la France est l’objet d’attaques sur les marchés boursiers où certains spéculent sur le ralentissement de son économie. La précédente chute de l’activité économique remontait à la récession de 2008-2009, la croissance plongeant jusqu’à -1,5 %.
Principal facteur de ce recul par rapport au premier trimestre : la consommation des ménages qui, après avoir augmenté de 0,4 % au début de l’année, s’est repliée de 0,7 % au deuxième trimestre, essentiellement parce que feue la prime à la casse ne soutient plus les achats de voitures.
Les exportations, qui avaient crû de 1,8 % au début de l’année, ont pour leur part stagné. Cependant, les importations ont chuté encore davantage, passant de +3,1 % au premier trimestre à -0,9 % au deuxième. Par conséquent, le solde commercial a eu un impact positif, mais insuffisant, sur l’évolution du PIB.

Objectifs « intangibles »

Si le ministre de l’Economie François Baroin a admis du bout des lèvres un chiffre « un peu décevant » et assuré que la croissance sur l’année serait « en ligne » avec une prévision gouvernementale de 2 %, les analystes sont nettement plus négatifs. Ce chiffre « est évidemment une mauvaise nouvelle et reflète l’atonie de la quasi-totalité des composantes de la demande intérieure », juge Camille de Williencourt (Natixis). La préparation du budget 2012 s’annonce donc particulièrement délicate alors que Paris a promis de nouvelles mesures pour respecter ses objectifs « intangibles » de réduction des déficits publics.
Pour l’heure, le gouvernement n’annonce qu’une suppression de niches fiscales non précisées. L’Elysée doit annoncer le 24 août prochain ses actions pour garantir que les engagements de réduction des déficits publics seront tenus (5,7 % du PIB en 2011, 4,6 % en 2012 et 3 % en 2013).

Le Parti socialiste estime de son côté que « la prévision de croissance de 2 % pour 2011 ne sera pas atteinte », jugeant que le gouvernement a une responsabilité « accablante ». Martine Aubry, la candidate à la primaire PS et première secrétaire en congé du parti, a proposé de se rendre à l’Elysée pour « débattre » avec Nicolas Sarkozy de ses propositions sur la crise.

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Message par Syfou Jeu 25 Aoû - 2:29

Travailler plus pour gagner plus Laughing Laughing

11 milliards d'euros d'économie : Fillon détaille son plan d'austérité

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Spoiler:

Taxation supplémentaire (mais temporaire) des hauts revenus, modification de l'impôt sur les plus-values immobilières, augmentation des prix du tabac et de l'alcool, coup de rabot supplémentaire sur les niches fiscales... François Fillon a dévoilé ce mercredi les différentes mesures du plan de rigueur concocté par le gouvernement pour les deux années qui viennent. Objectif : réaliser 1 milliard d'euros d'économie dès 2011 et 11 milliards en 2012.

Très attendue et hautement symbolique, la taxation des «ultra-riches» sera donc de 3% à partir de 500 000 euros de revenu annuel. Cette mesure devrait permettre à l'Etat d'engranger 200 millions d'euros de recettes fiscales supplémentaires en 2012. Mais les plus lucrative des mesures annoncée et la modification des règles de taxation des plus values immobilières (hors résidence principale) : près de 2,2 milliards de revenus supplémentaires attendus en 2012.

Les premières mesures anti-déficit, applicables dès cette année, seront adoptées par le Parlement lors de la session extraordinaire convoquée le 6 septembre pour examiner le nouveau plan européen d'aide à la Grèce.

Ces mesures permettront selon le gouvernement de tenir les engagements de réduction des déficits de la France, en compensant le coup de frein actuel de la croissance. François Fillon a en effet révisé à la baisse les prévisions de la croissance en 2011 (1,75% contre 2%) et 2012 (1,75% contre 2,2%).

Revivez minute par minute, les principales réactions aux annonces du Premier ministre :

22h53. Les plus riches lâcheront 3,7 milliards d'euros. Les ménages les plus aisés contribueront à hauteur de 3,7 milliards d'euros au plan d'économies et de recettes supplémentaires de 12 milliards annoncé mercredi, estime Valérie Pécresse sur France 3.

22h46. L'Unsa inquiète. Certaines des mesures annoncées mercredi «risquent de jouer à rebours des objectifs annoncés», estime Luc Berille, secrétaire général de l'Unsa. Parmi ces mesures figurent la taxation «symbolique et provisoire», selon l'organisation syndicale, des hauts revenus, l'augmentation de la taxation des assurances complémentaires santé, et la modification à la marge de la fiscalité sur les heures supplémentaires.

21h38. Insuffisant pour Valls. Le candidat à la primaire PS estime que le plan d'austérité annoncé par François Fillon n'est «ni à la hauteur des défis économiques et financiers que la France doit affronter, ni juste pour les Français».

21h34. Un signal «fort». Le ministre des Affaires européennes, Jean Leonetti, fait valoir mercredi soir que «la France aujourd’hui a envoyé un signal fort de sa détermination à respecter ses engagements européens».

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21h30. Réaliste mais pas assez courageux, pour Elie Cohen. Le gouvernement fait «tardivement» preuve de réalisme en abaissant ses prévisions de croissance et en annonçant son plan anti-déficit, mais n'a pas eu le courage de supprimer les niches inutiles et coûteuses, estime Elie Cohen, directeur de recherche au CNRS. Sur les niches fiscales, Elie Choen estime ainsi qu'au lieu de donner un coup de rabot général sur les niches, le gouvernement aurait mieux fait de supprimer purement et simplement «les mauvaises niches».

21h26. La règle d'or est approuvée par 60% de sondés, selon un sondage CSA pour BFM-TV, RMC et 20 Minutes. 21% des sondés approuvent «tout à fait» cette règle d'or, qui inscit ll'objectif de réduction des déficit dans la Constitution, tandis que 39% l'approuvent «plutôt». 15% la désapprouvent «plutôt» et 15% «tout à fait», alors que 10% ne se prononcent pas.

21h24. Banques et assurances vont payer plus pour la Sécu. Banques et assurances vont payer plus pour la Sécurité sociale, à hauteur de 150 millions d'euros par an, en raison d'une mesure d'harmonisation, prévue dans le plan anti-crise du gouvernement, d'une contribution imposée à toutes les sociétés dépassant un certain chiffre d'affaires.

21h11. Jacob satisfait. Pour Christian Jacob, président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, «c'est un plan courageux qui a vocation à contribuer au retour de la croissance. Il vise à maintenir le pouvoir d'achat des revenus les plus faibles, la compétitivité des entreprises et, en même temps, nous permet de tenir les engagements de baisse de nos déficits. Dans ce contexte, raison de plus d'aller au Congrès pour voter la règle d'or. On espère que les socialistes vont enfin avoir une attitude responsable quant à la diminution des déficits»

21h10. Le président de la Mutualité dénonce la taxation des complémentaires santé. Etienne Caniard a estimé mercredi que l'alourdissement de la taxation sur les complémentaires santé va restreindre l'accès aux soins et entraîner une hausse des cotisations.

21h05. «Matraquage fiscal» selon Royal. Pour la candidate à la primaire socialiste, le gouvernement « a malheureusement choisi le matraquage fiscal des Français en multipliant les hausses d'impôts et réduisant encore les marges d'action des services publics».

21 heures. Harlem Désir parle de «contre-vérités». Le premier secrétaire par intérim du parti socialiste dénonce «les contre-vérités du Premier ministre (qui) ne changent rien à la réalité: alors que Nicolas Sarkozy avait annoncé que la crise était finie, le gouvernement est confronté aujourd'hui à sa propre incurie. Il est obligé d'adopter dans l'urgence des mesures d'austérité pour éponger un déficit qu'il a lui-même creusé. »

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20h55. L'industrie du tabac s'inquiète. Fabricants de cigarettes et buralistes ont immédiatement exigé du gouvernement des mesures contre la contrebande pour protéger leur secteur, qu'ils voient menacé après l'annonce mercredi par le gouvernement d'une nouvelle augmentation des taxes. «J'en appelle à François Fillon pour qu'il renforce les contrôles afin de lutter contre le marché parallèle», a lancé Pascal Montredon, le président de la Confédération des buralistes, à l'unisson avec le cigarettier British American Tobacco (BAT).

20h35. Le Medef regrette une «répartition déséquilibrée des efforts».

20h29. Les véhicules de société les plus polluants davantage taxés. Autre mesure annoncée par les services de Matignon : le barème de la taxe sur les véhicules de société (TVS) va être revu, en favorisant les véhicules les moins polluants, avec l'objectif de dégager 100 millions d'euros pour la Sécurité sociale l'an prochain, ont annoncé mercredi les services du Premier ministre.

20h28. Les plus riches visés. François Fillon a affirmé mercredi soir sur TF1 que le plan d'austérité présenté un peu plus tôt portait à «83%» sur «les détenteurs de patrimoine, les grandes entreprises et les ménages (aux revenus) très élevés».

20h27. «Je n'ai pas d'inquiétude sur la note de la France», explique François Fillon sur TF1.

20h24. L'ensemble de la Nation participe. La taxe exceptionnelle sur les très hauts revenus est «le symbole de la participation de l'ensemble de la Nation» au redressement des comptes publics, explique François Fillon sur TF1.

20h20. Un «discours de vérité», selon Jean-François Copé. François Fillon a annoncé, «sous l'impulsion» de Nicolas Sarkozy, des mesures d'austérité «courageuses, responsables et justes», explique le secrétaire général de l'UMP.

20h08. Courageux. Pour Gérard Larcher, président UMP du Sénat, «le Premier Ministre a annoncé des mesures courageuses et indispensables applicables dès 2011»

19h55. Les craintes de la CFTC. Le président de la CFTC Jacques Voisin a déclare «craindre que la France soit emportée à plus ou moins brève échéance dans une récession», après l'annonce des mesures gouvernementales pour réduire les déficits publics.

19h45. L'abattement sur le bénéfice imposable des entreprises des DOM supprimé. La suppression de l'abattement de 30% sur le bénéfice imposable des entreprises dans les départements d'Outre-mer (DOM) fait également partie du plan anti-déficit et doit rapporter 100 millions d'euros par an à l'Etat dès 2012.

19h40. Le BTP en colère. «La modification du calcul de l'allégement sur les bas salaires et la réintégration, dans ce calcul, des heures supplémentaires, qui en étaient exclues depuis 2007 est un très mauvais coup aux PME du bâtiment», juge Didier Rigoret, président de Fédération française du Bâtiment.

19h37. Buffet n'y croit pas. Pour Marie-George Buffet (PCF), «les remèdes proposés par Nicolas Sarkozy et son Premier ministre ne risquent pas de guérir la France des maux dont elle souffre, au contraire. Ce qui creuse la tombe de l'économie française, c'est le diktat des marchés financiers! Or, les solutions préconisées ne peuvent que les réjouir»

19h35. Baylet positif. Jean-Michel Baylet, président du PRG et candidat à la primaire socialiste, juge que «le gouvernement s'est enfin résolu à remettre en cause une partie des cadeaux fiscaux consentis depuis 4 ans (...) La taxation exceptionnelle des plus hauts revenus et le coup de rabot sur les niches fiscales qui profitent aux plus grandes entreprises vont dans la bonne direction.»

19h33. Le Pen attaque. La présidente du FN, Marine Le Pen, juge que les mesures d'économies budgétaires annoncées par François Fillon sonnent comme une «nouvelle charge contre les classes moyennes» et que les Français paient la «gestion calamiteuse de la crise».

19h32. FO en colère. Le plan d'économies de 11 milliards en 2012 annoncé par le Premier ministre s'inscrit dans «la logique économique globale (...) celle de l'austérité et de la tutelle des marchés financiers», estime FO dans un communiqué.

19h30. L'industrie agro-alimentaire s'indigne. La création d'une taxe sur les sodas annoncée mercredi par le Premier ministre François Fillon et motivée notamment pa rla lutte ontre l'obésité, est «inacceptable», a déclaré mercredi à l'AFP Jean-René Buisson, président de l'Association nationale des industries alimentaires (Ania). «C'est une politique identique à celle qui a été menée pour l'alcool et pour le tabac et nous ne voulons pas que l'alimentation subisse ce type d'approche», affirme Jean-René Buisson.

19h24. Joly évoque des mesures «cosmétiques». Eva Joly, candidate d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV) à la présidentielle, déplore les mesures «cosmétiques» annoncées mercredi par François Fillon face à la crise, le jugeant «prisonnier du court terme et de ses arrières pensées électorales».

19h20. La France plonge «dans l'austérité» pour le PS. Benoît Hamon, porte-parole du Parti socialiste, regrette le «cynisme» des mesures annoncées mercredi par François Fillon pour réduire le déficit, estimant que la France a «officiellement plongé dans l'austérité». «La France a officiellement plongé dans l'austérité. Le seuil de tolérance des Français aux orientations et au cynisme du gouvernement va être franchi à la lecture des mesures proposées», précise-t-il.

19h14. Ayrault et Bayrou dénoncent des «rustines». Pour le président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, «le pouvoir continue d'amuser la galerie avec quelques rustines dont le symbole est la taxation exceptionnelle des plus hauts revenus.» François Bayrou dénonce également un plan de «rustines». «Au lieu d'avoir un grand plan cohérent et ambitieux, compréhensible par tous les Français», la présentation des mesures «était faite pour que le citoyen n'y comprenne rien, même le citoyen le plus averti» juge le président du Modem.

19h12. «La main de la France n'a pas tremblé.» Pour Patrick Ollier, ministre chargé des relations avec le Parlement, «Face à la situation actuelle, la main de la France n'a pas tremblé pour prendre les décisions nécessaires».

19h09. «Un contre-sens dramatique» selon Mélenchon. Le candidat du Front de gauche à la présidentielle a estimé mercredi que «la politique d'austérité qui vient d'être décrétée, étranglant le budget de l'Etat et des collectivités territoriales» était «un contre-sens dramatique». selon lui, cette cure d'austérité «creusera les inégalités sociales». Ainsi, déplore-t-il, «sur onze milliards de coupes claires définitives, les riches ne donneront que moins de 10% et encore à titre provisoire. Les riches ne paient que pour un temps et les autres pour toujours. Rien sur les banques rien, sur les superprofits des très grands groupes»

19h04. «Bonne idée». «L'idée de limiter les exonérations de charges est une bonne mesure», juge Laurent Hénard, député UMP, sur France info. «L'imposition sur les très hauts revenus avait été demandée par plusieurs parlementaires. C'est une mesure positive même si elle ne rapporte pas des milliards.» ajoute-t-il.

19 heures. «Un constat d'échec». Pour Michel Sapin, député PS et ancien ministre de l'Economie, «François Fillon fait le constat d'échec de sa politique budgétaire et reconnaît deux graves erreurs : la politique fiscale et la politique en faveur des heure supplémentaires puisqu'il se sent obligé d'écorner cette politique.(...) La plupart des mesures seront payées par M. et Mme Tout le monde. L'augmentation des taxes est tout de suite et payé par tout le monde.»

18h58. «Déséquilibré». Le numéro deux de la CFDT Marcel Grignard a estimé mercredi que le plan anti-déficit du gouvernement était «déséquilibré» et «pas à la hauteur des enjeux», risquant notamment de provoquer «une aggravation du chômage». «L'ensemble des mesures nous semble déséquilibré, et pas à la hauteur des enjeux. Nous ferons des propositions alternatives» jeudi lors de l'entretien à l'Hôtel Matignon entre François Fillon et la direction de la CFDT, affirme le leader syndical.

18h44. Les parcs à thème touchés. La TVA pour les billets d'entrée des parcs à thème relevée de 5,5% à 19,6%, annoncent les services de Matignon.

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18h29. Fin de la conférence. Après quelques questions sur les modalités et l'efficacité des mesures annoncées, François Fillon se retire.

18h28. François Fillon annonce notamment un alourdissement de la taxation sur les complémentaires santé, que ce soit des mutuelles ou des assureurs privés. Cette nouvelle recette va rapporter 100 millions d'euros dès 2011 puis 1,1 milliard en année pleine, selon les calculs du gouvernement.

18h26. Hausse des prélèvement sociaux sur les revenus du capital. Le chef du gouvernement annonce une hausse des prélèvements sociaux, notamment la CSG, sur les revenus du capital, dont le taux global passera dès cette année de 12,3% à 13,5%. Sont concernés les revenus du patrimoine, notamment les intérêts, les dividendes, les plus-values, les produits d'assurance-vie, les revenus fonciers. 13,5% de ces revenus, contre 12,3% actuellement, seront ainsi prélevés pour le financement de la protection sociale.

18h24. Dépendance. La réforme de la dépendance des personnes âgées est une nouvelle fois reportée, à «début 2012», alors que des annonces étaient attendues pour septembre, a annoncé mercredi le Premier ministre François Fillon, en présentant à la presse le plan économique du gouvernement.

18h22. Efficacité. Les mesures annoncées permettront un milliard d'économies dès 2011, puis 11 milliards en 2012, selon François Fillon.

18h21. La taxation des plus-values immobilières est modifiée. «Sans remettre en cause l'exonération dont bénéficie la résidence principale, nous modifierons la taxation des plus-values immobilières en remplaçant l'abattement forfaitaire pour durée de détention qui s'applique à compter de la 5e année de détention par la seule prise en compte de l'inflation», a-t-il déclaré.

18h20. Les prix du tabac, de l'alcool et des sodas vont augmenter. «Nous aurons une hausse du prix du tabac de 6% quasi immédiate, puis une taxation supplémentaire qui sera mise en place en 2012 sur l'alcool et sur les boissons dans lesquelles on ajoute du sucre» a déclaré François Fillon.

18h18. Harmonisation. François Fillon annonce l' harmonisation du report des déficit avec l'Allemagne. L'objectif est de rapprocher les impôts des sociétés en France et en Allemagne, a-t-il précisé.

18h17. Taxation des revenus les plus élevés. Le Premier ministre annonce une contribution exceptionnelle sur les plus hauts revenus de 3% à partir d'une revenu fiscal annuel de 500 000 euros. Cette taxe sera temporaire, tant que le déficit ne sera pas ramené à 3%.

18h16. Heures supplémentaires : les salariés continueront à bénéficier des abattements fiscaux. «Nous proposons d'intégrer les heures supplémentaires dans le calcul des allégements généraux de charges de façon à préserver les avantages sociaux et fiscaux des heures supplémentaires, tout en limitant les effets d'aubaine et d'optimisation pour les entreprises», a expliqué le Premier ministre. Cette mesure sera inscrite au projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2012, présenté en septembre.

18h14. Le déficit public atteindra en 2012 4,5% du PIB au lieu de 4,6% prévus, selon François Fillon.

18h13. Niches fiscales. L'effort proposé concerne tout d'abord les niches fiscales. Un coup de rabot de 10% dans ces niches est annoncé.

18h12. Révisions de croissance. La croissance économique sera de 1,75% en 2011 au lieu des 2% initialement annoncés, et de 1,75 également en 2012 (contre 2,25% prévus).

18h10. Le Premier ministre rappelle la trajectoire de réduction des déficits pour la France : 5,7% en 2011, 4,6% en 2012, 3% en 2013, 2% en 2014...

18h09. «La confiance des investisseurs est un bien précieux» et la réduction des déficits est intangible.

18h08. Fillon tape sur la gauche. François Fillon appelle la gauche à plus de rigueur intellectuelle dans ses propositions. «Ignorer les conséquences de la plus grave crise économique depuis un demi-siècle sur les finances publiques, refuser d'admettre la responsabilité des gouvernements de droite et de gauche sur le creusement des déficits depuis 35 ans, ce n'est pas une preuve de sérieux et cela augure mal de la capacité à affronter les réalités économiques du monde d'aujourd'hui», a-t-il ajouté.

18h07. La hausse du déficit ces dernières années est imputée par le Premier ministre à la crise économique en 2008, et aux plans de relance mis en place.

18h05. Rassurer. «Les mesures que je vais vous présenter ont peu de choses à voir avec celles que prennent l'Italie, l'Espagne ou le Portugal» annonce François Fillon, pour qui la France n'est pas «contrainte» de faire des mesures d'urgence.

18h03. «Le seuil de tolérance à l'endettement est dépassé.» François Fillon prend la parole et justifie les mesures qu'il va annoncer.

18 heures. Le Premier ministre va s'exprimer une douzaine de minutes.

16 heures. Derniers cadrages. Une ultime réunion d'arbitrage a débuté à 16 heures à l'Elysée autour du chef de l'Etat, en présence de François Fillon, François Baroin (Economie), Valérie Pécresse (Budget) et Roselyne Bachelot (Solidarités).

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Personne à contacter Re: Situation économique et financière en France

Message par Syfou Jeu 10 Nov - 23:39

La France contaminée par la crise italienne

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Les taux français se sont envolés, jeudi, à 3,46% pour l'OAT à dix ans, soit presque le double des taux allemands. S&P a annoncé «par erreur» une dégradation de la note de la République française.

«Alerte pays souverains - République française - Dégradée - Notation non sollicitée.» C'est le message lapidaire qui s'est affiché, jeudi, à 15h57 sur les écrans des traders clients de l'agence de notation Standard &Poor's. Le groupe américain a mis quelques minutes avant de rectifier le tir, invoquant «une erreur technique» ayant conduit à la diffusion de ce message. Et S&P de s'empresser de rappeler que «la note de la République française est inchangée, à “AAA” assortie d'une perspective stable: cet incident n'est pas lié à une quelconque activité de surveillance de la note», conclut-elle. Il n'empêche. Dans le climat actuel d'extrêmes tensions sur les marchés de dette européen, cet «incident» a fait l'effet d'une bombe. En fin de journée, le rendement de l'OAT à dix ans s'affichait à 3,46%, en hausse de 26 points de base sur la séance. Des mouvements d'une telle amplitude sont très rares sur les marchés obligataires.

L'erreur de S&P n'explique pas tout. Depuis plusieurs jours, la dette française est indirectement touchée par la contagion de la crise de la dette à l'Italie. Son écart de taux avec l'Allemagne ne cesse de s'élargir: alors qu'il était de 60 points de base à la mi-juillet, l'écart (spread) a atteint un nouveau record depuis la création de la zone euro, à 160 points. Désormais, la France emprunte presque deux fois plus cher que l'Allemagne!

Cinquième économie du globe

Cette situation doit être relativisée. À 3,46 %, les taux français restent encore historiquement bas. Et Paris emprunte toujours deux fois moins cher que Rome. Néanmoins, l'élargissement de l'écart montre que, non contents de s'inquiéter des 1 900 milliards d'euros de dette de la septième économie mondiale, l'Italie, les investisseurs s'interrogent de plus en plus sur les 1 700 milliards de la cinquième économie du globe, la France. Quatre jours après l'annonce par le gouvernement français d'un nouveau plan de réduction des déficits en 2012, cette défiance des marchés montre l'ampleur du chemin qu'il reste à parcourir pour les rassurer.

Au-delà du cas français, l'urgence reste toujours de sauver l'Italie. «Trop gros pour s'effondrer, trop gros pour être sauvé» («Too big to fail, too big to save»). Cette phrase était sur toutes les lèvres, jeudi, dans les salles de marché. Telle une grande banque systémique, la dette italienne est si élevée qu'il faut éviter un défaut, qui provoquerait un cataclysme mondial. Mais, à la différence d'une banque, l'Italie est trop grosse pour être sauvée, car les montants en jeu sont colossaux.

«Si l'Italie ne peut plus faire appel a u marché pendant trois ans, il faudra lui prêter environ 650 milliards d'euros, voire davantage en intégrant une éventuelle recapitalisation des banques», estime John Higgins, économiste chez Capital Economics. Une somme deux fois supérieure à celle mise sur la table pour sauver la Grèce, l'Irlande ou le Portugal. Personne ne possède de tels moyens. Le Fonds européen de stabilité financière (FESF), créé pour aider les pays de l'euro en difficulté, dispose en théorie de 250 milliards d'euros. Mais ce chiffre fond comme peau de chagrin à mesure que la BCE intervient sur les marchés pour racheter de la dette espagnole et italienne. La BCE a en effet déjà indiqué qu'elle transférerait toute cette dette achetée au FESF.

«Il n'y a plus qu'un moyen de stabiliser la crise: la BCE doit élargir son bilan, devenir le prêteur en dernier ressort et, si nécessaire, imprimer de la monnaie», explique Stephen King, chef économiste chez HSBC. Cette éventualité, évoquée par les Français à la veille du sommet européen du 26 octobre, mais tuée dans l'œuf par les Allemands, refait surface. Car si la France est touchée à son tour, l'Europe n'aura plus le choix.

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