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Situation économique et financière grecque

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Personne à contacter Situation économique et financière grecque

Message par Syfou Lun 20 Juin - 2:52

Chronologie de la crise financière grecque

La chronologie des évènements survenus autour de la crise financière grecque depuis les élections législatives du 4 octobre 2009 :



http://challenges.fr


La démocratie financière

Peu de gens ont encore réalisé que ce qui se joue en Grèce aura, à terme, une influence sur le montant des retraites que bien des Français touchent ou toucheront dans les décennies à venir : En effet, une part importante de l’épargne placée en assurance-vie est investie en obligations d’Etat européennes, considérées comme les plus sures par les assureurs. Et si ces obligations ne sont pas honorées, nos banques, nos compagnies d’assurances, leurs actionnaires et leurs clients seront les premières victimes. Aussi, en bonne logique de marché (surtout de marché financier), était-il prévisible qu’on choisisse une fois de plus de faire payer les contribuables plutôt que les actionnaires.

Et c’est bien ce qui s’annonce.
Ceci correspond aussi à la logique de la démocratie, du moins telle qu’on la pratique aujourd’hui : les hommes politiques, comme les banquiers centraux, préfèrent laisser la gestion du pire à leurs successeurs. Certes, on emploiera une fois de plus un habillage, en prétendant, par exemple , pour satisfaire l’opinion publique allemande, que les banques privées contribuent à ce financement ; en oubliant de signaler qu’en échange d’un léger effort sur les conditions de remboursement de leurs crédits , on leur accorde des taux d’intérêt significativement plus élevés.

En réalité, derrière ces apparences, la double logique du marché financier et de la démocratie représentative conduit, dans tout l’Occident, à renvoyer l’essentiel des dettes publiques à des acteurs prétendument apolitiques, les banques centrales, qui deviennent les pivots majeurs de ce qu’on pourrait appeler la « démocratie financière » .

Aux Etats-Unis, la Fed détient déjà plus de 2 trillions de dollars de Bons du trésor. En Europe, la BCE finance, par des mécanismes complexes, (tel le TARGET) les déficits des balances des paiements des pays de la zone euro et aussi, par d’autres mécanismes, (en fournissant aux banques commerciales de quoi prêter aux Etats) couvrent une part significative des déficits budgétaires.
A court terme, cette solution n’est pas déraisonnable : en période de récession, avec tant de chômage, et de sous utilisation des capacités de production, les risques inflationnistes sont faibles. Et le marché, comme le politique, peut se satisfaire d’une telle situation.

Mais, à long terme, cela ne suffira pas. D’abord parce que tout cela suppose une crédibilité durable des banques centrales, qui ne pourra etre maintenue, contre toute logique, que par la force politique et militaire du pays dont elle assure émet la monnaie ; ensuite parce que cette suprématie politique elle-même sera menacée par la dérive de la démocratie financière, qui n’incite pas à financer l’école, l’innovation, l’industrie, l’environnement, et le consensus social.

A terme, quand sera remise en cause la crédibilité des banques centrales, une nouvelle crise apparaitra. Quand ? Nul ne le sait. Demain, dans dix ans. Cela peut venir d’une crise de confiance dans le dollar, d’une faillite d’un grand pays de la zone euro. Ou d’un arrêt brutal de la croissance en Chine ou au Brésil. Alors, les banques centrales, devenues l’ultime moyen de survie de nos démocraties financières, s’effondreront ; et les démocraties avec elles. Telle est sans doute le sens de la mystérieuse déclaration de Jean Claude Trichet, appelant à la création d’un poste de ministre des Finances de l’Europe : le plus lucide des banquiers centraux, au moment de terminer sa carrière, voit venir le danger et en appelle enfin au retour du politique.

Il est donc temps, plus que temps, d’utiliser ce moment tres particulier pour rendre à la démocratie et au marché leurs doubles réalités : l’une chargée de la satisfaction à long terme des besoins collectifs. L’autre de celle des biens privés. Pour l’Europe, cela voudrait dire donner le pouvoir ultime à des instances proprement politiques, pour qu’elles se décident enfin à servir les intérêts géopolitiques du continent.

Crise financière grècque l'Analyse de J. Attali
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Personne à contacter Re: Situation économique et financière grecque

Message par Syfou Lun 20 Juin - 2:55

Réunion de crise à Luxembourg sur l'aide à la Grèce

Les ministres européens des Finances se retrouvent dimanche et lundi à Luxembourg pour "discuter" du contenu et des conditions du nouveau programme pour la Grèce, avec l'objectif de prendre des décisions à la prochaine réunion de l'Eurogroupe le 11 juillet.

Les Européens s'apprêtaient dimanche à donner une bouffée d'oxygène à la Grèce menacée de faillite, en débloquant des prêts lui permettant de passer l'été, avant un plan d'aide à plus long terme dont ils espèrent que la promesse suffira à rassurer les marchés. La Commission européenne l'a assuré: les ministres des Finances de la zone euro (Eurogroupe), réunis à partir de 17H00 GMT à Luxembourg et de nouveau lundi matin, vont entériner le versement début juillet de 8,7 milliards d'euros à Athènes.
C'est leur part d'une des tranches des 110 milliards d'euros de prêts sur trois ans promis l'an dernier au pays en crise, lors d'un premier plan de sauvetage avec le Fonds monétaire international. Ce dernier a également ouvert la porte au versement de sa part, 3,3 milliards, conditionnant toutefois son soutien "à l'adoption des réformes de politique économique".

Le Parlement grec doit voter dans les prochains jours une série de très impopulaires mesures d'austérité et des privatisations. Le Premier ministre Georges Papandréou, confronté à une fronde dans son parti, a dû remanier son gouvernement. Il a réclamé dimanche un "accord national" des partis politiques face à la crise et un vote de confiance des députés à un "moment crucial" pour le pays, à l'ouverture d'un débat sur le sujet au Parlement.

Le versement des 12 milliards d'euros de prêts est le plus urgent pour permettre à la Grèce, toujours asphyxiée par sa dette, de respirer jusqu'à septembre. Mais les Européens doivent toujours boucler un nouveau plan de sauvetage, avec "au moins un accord de principe" dimanche ou lundi, selon une source diplomatique. Une solution était espérée initialement avant fin juin, mais des divergences sur ses modalités l'ont reportée au moins jusqu'à mi-juillet. Les besoins sont chiffrés à une centaine de milliards d'euros jusque fin 2014, à répartir entre des nouveaux prêts, des privatisations et une participation des banques et autres détenteurs privés de dette grecque.

La question de la participation du privé, exigée par l'Allemagne et d'autres pays comme les Pays-Bas, l'Autriche ou la Slovaquie, est très sensible car il faut éviter à tout prix que le marché l'assimile à un défaut de paiement, qui créerait la panique dans toute la zone euro. La chancelière allemande Angela Merkel a accepté vendredi l'idée que la participation des banques et fonds d'investissement soit seulement "volontaire" mais a répété samedi qu'elle devrait être "substantielle". Elle s'est en tout cas ralliée au scénario ayant la préférence de Paris, de Bruxelles et de la Banque centrale européenne, appelé aussi "initiative de Vienne" en référence à un accord trouvé en 2009 dans la capitale autrichienne.

De grandes banques s'étaient engagées ne pas couper les vivres à la Roumanie, puis à d'autres pays d'Europe de l'Est en graves difficultés financières. Pour la Grèce, on s'oriente vers un "roll-over", voyant les créanciers renouveler leurs prêts arrivés à échéance. Mais les modalités exactes restent à fixer, avec notamment des tractations en coulisses avec les agences de notation pour voir quelle solution elles jugent acceptable, selon une source diplomatique.

Les Européens savent qu'ils risquent gros. "La faillite (de la Grèce) peut contaminer le Portugal et l'Irlande, et, en raison de leur endettement élevé, la Belgique et l'Italie, même avant l'Espagne", a prévenu le président de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker.
Plus largement, la crise de la dette menace le projet européen tout entier, selon une étude publiée cette semaine par un think-tank réputé à Bruxelles, le European Policy Center. "L'inimaginable est devenu imaginable, la sortie d'un pays de la zone euro, la fin de l'euro et même une désintégration de l'UE ne sont plus tabous", écrit le think-tank.

AFP
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Personne à contacter Situation économique et financière grecque

Message par Syfou Lun 20 Juin - 7:09

Économie de la Grèce

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L’économie grecque a connu une croissance rapide après son entrée dans l'Union européenne et suite à des mesures de stabilisation économique récentes. La Grèce reste importatrice nette de biens industriels, de produits alimentaires et de pétrole. Les exportations principales sont les biens manufacturés, les produits alimentaires, les dérivés d'hydrocarbures, le ciment, les produits chimiques et pharmaceutiques.
Le système économique grec est de type capitaliste, marquée par un important secteur public (40 % du PNB) et, comme plusieurs autres pays méditerranéens, une économie parallèle significative.
En 2009-2010, la Grèce fait face à une importante crise économique et des finances publiques. Le gouvernement annonce alors d'importantes mesures d'austérité et bénéficie du soutien du FMI et de la zone euro.

Secteur primaire

Le secteur primaire représente 7 % du PNB et 12 % de la main-d'œuvre. La Grèce produit du blé (2 millions de tonnes), du coton, du tabac ou encore du riz. La vigne est également cultivée, les cépages variant selon les zones : Cyclades ou encore îles Ioniennes. Enfin, ses plantations d'oliviers (variétés amygdalolia et koroneiki) lui permettent de produire de l'huile d'olive. L'aridité, l'importance des montagnes et l'érosion des sols constituent des obstacles depuis l'Antiquité : elles diminuent la surface agricole utile (21,1 % des terres), empêchant ainsi l'agriculture de se développer. La Grèce doit importer de la viande et des produits laitiers.

Secteur secondaire

L'industrie est encore assez peu développée en Grèce : elle représente seulement 22 % du PNB et 20 % de la main-d'œuvre.
La Grèce s'alimente en électricité essentiellement grâce à des centrales thermiques. La Grèce produit un peu de pétrole puisé en mer Egée, du fer, du lignite. L'industrie est encore assez peu développée en Grèce par rapport à la moyenne de l'UE.

Secteur tertiaire

Le secteur tertiaire représente la majorité de l'économie grecque (71 % du PNB et 68 % de la main-d'œuvre). Le tourisme en est un pilier (15 % du PNB) : le pays est attractif grâce à ses conditions climatiques avantageuses pour les vacanciers (faibles précipitations, ensoleillement important, température agréable de la mer), son important littoral (13 676 km), ses îles, et surtout ses nombreux vestiges archéologiques. L'impératif de préservation du patrimoine culturel grec vient parfois limiter les possibilités offertes aux touristes : ainsi, la Grèce possède l'une des législations les plus restrictives d'Europe en matière de plongée sous-marine.

La Grèce dans l'Union européenne

L'entrée de la Grèce dans l'Union européenne en 1981 a permis au pays de se développer. En effet, avec un PIB par habitant alors inférieur à la moyenne européenne, elle a profité des mécanismes de redistribution, mis en place dans les années 1980, comme les fonds structurels. La Grèce est donc bénéficiaire nette au regard du budget européen.

Dette publique

La Grèce fait face actuellement à une importante dette publique.
En 2009, elle s'établirait à 125 % du PIB pour un déficit public de 13,6 %.

Quelques chiffres

Salaire minimum : 740 €
Indice de fécondité : 1,28 par femme (2007) ;
taux de natalité : 9,7 ‰ (2005) ;
taux de mortalité : 9,5 ‰ (2005) ;
note de la dette à long terme :
BB+ selon Fitch Ratings ;
CCC selon Standard & Poor's.
Caa1 selon Moody's.
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Message par Sphinx Jeu 21 Juil - 22:08

GRÈCE : LE TALON D'ACHILLE DE L'EUROPE



Si la Grèce est au coeur de l'histoire et de l'identité européenne, elle n'est surtout pas un modèle de rigueur budgétaire. Aujourd'hui maillon faible de la région, certains craignent que le pays se transforme en Cheval de Troie et fasse vaciller l'Europe.
Athènes fréquente depuis de nombreuses années les déficits budgétaires et entretient une lourde dette. En 2001 déjà, lorsque le pays adopte l'euro, sa dette est imposante, avoisinant 110 % de son PIB.
L'Union européenne (UE) est pourtant consciente que dettes et déficits sont un cocktail dangereux. Selon le Pacte de stabilité et de croissance, les pays membres de l'UE doivent maintenir leur déficit public sous la barre des 3 % du PIB et la dette sous les 60 %. Mais avec les années, le pacte sera assoupli et plus ou moins respecté par de nombreux pays.
Au début de la décennie, on estime que la dette n'est pas problème. Les politiciens grecs et européens se ferment les yeux et croient que la croissance économique sera la clé pour assainir les finances du pays.
Audio : L'économiste Jérôme Creel explique pourquoi la Grèce n'a pas respecté les règles européennes.

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Ouverture des Jeux olympiques d'été de 2004 à Athènes. Les Grecs voient alors l'avenir avec optimisme, malgré la dette qui se creuse.
Et la croissance est effectivement au rendez-vous. L'économie de la Grèce se développe grâce à la hausse de la consommation et aux dépenses dans le cadre des Jeux olympiques d'Athènes. Entre 2003 et 2007, la croissance avoisine les 4 % du PIB.
Mais en dépit d'une bonne performance de l'économie, les gouvernements grecs sont incapables d'engranger des surplus. Les déficits sont chroniques.
Trois raisons peuvent être montrées du doigt, selon l'économiste Jérôme Creel rattaché à l'Observatoire français des conjonctures économiques, à Paris :

*1-l'évasion fiscale;
*2-la part importance du budget voué à la Défense;
*3-le poids de la fonction publique.


Autre aspect à noter, l'économie grecque ne cesse de perdre de la compétitivité depuis l'adoption de l'euro.
La Grèce s'est ainsi placée dans une position de vulnérabilité extrême. Le tsunami économique provoqué par la crise financière américaine poussera alors le pays au bord de la faillite et ébranlera tout l'édifice européen.

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Le premier ministre grec Georges Papandréou lors de sa victoire aux élections de 2009. La fête sera de courte durée. Le gouvernement socialiste découvre que le déficit du pays est de 12,7 % de son PIB.
Le coup de grâce
Criblée de dettes, la Grèce encaisse durement le choc de la crise économique. La chute de ses revenus et la hausse des dépenses porteront le coup de grâce au pays.
Audio : L'économiste Jérôme Creel explique les effets de la crise économique sur la Grèce.
En octobre 2009, le gouvernement socialiste à peine élu dévoile que le déficit est plus important que prévu. Le déficit officiel de 6 % du PIB bondit d'un seul coup... à 12,7 % !
« Avant la crise, la dette était gérable. Elle ne posait pas de problème urgent. Maintenant, il est impossible de la gérer », se désole l'économiste Kostas Vergopoulos, professeur à l'Université Paris-VIII, qui insiste pour dire que la crise économique est le déclencheur des problèmes actuels.
À partir de ce moment, le doute s'installe. Les investisseurs se demandent si le pays aura les moyens de rembourser ses emprunts et les agences de notations abaissement successivement la note de la dette grecque.
La Grèce est le Talon d'Achille de la monnaie européenne.
— L'économiste Kotsas Vergopoulos
Peu à peu, le pays est incapable de financer sa dette en raison d'attaques spéculatives. Les investisseurs estiment qu'il est risqué d'acheter des obligations grecques et demandent des intérêts astronomiques pour prêter de l'argent au pays (plus de 16 % en juillet).
Au bord de la faillite, le pays se contraint à demander l'aide de l'Union européenne et adopte un plan d'austérité qui soulève la grogne de la population.

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Affrontements entre manifestants et policiers devant le parlement grec à Athènes en juin 2011. Les plans d'austérité du gouvernement débouchent sur de violentes manifestations.
La valse-hésitation de l'Europe, notamment des Allemands, va mettre de l'huile sur le feu.
« L'absence d'une initiative politique commune claire dès le début de la crise va faire s'emballer la crise », explique l'économiste Jérôme Creel.
Cela attise le désir des investisseurs de tester la sécurité de leurs placements en Grèce et du coup dans la monnaie européenne. Le risque de contagion est réel.
Il y a le feu dans la maison. Non seulement grecque, mais européenne.
— L'économiste Kostas Vergopoulos
« Il y a d'autres talons d'Achille », avertit M. Kostopoulos. « L'Irlande, le Portugal, l'Espagne, l'Italie et peut-être d'autres, sont le maillon faible de la chaîne européenne. »
La Grèce pourrait ainsi être le Cheval de Troie qui aura fait entrer les spéculateurs dans la forteresse Europe.

Qui détient la dette grecque?

Étonnamment, l'importante dette d'Athènes est détenue par d'autres pays de la zone euro. Surtout par les banques allemandes et françaises.

Une situation « ridicule » et « stupide », estime Kostas Vergopoulos. « Le système européen a créé une situation d'impasse » qui demande une réponse européenne, croit-il.

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Message par Droit_De_l'Homme Dim 2 Oct - 1:03

Consultations anticipées avec les bailleurs de fonds de l’UE et du FMI

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Le gouvernement grec a procédé aux consultations anticipées avec les bailleurs de fonds de l’UE et du FMI concernant le compression du personnel de la fonction publique.

Il compte obtenir dans les prochaines semaines la tranche de 8 milliards de dollars qui lui est absolument nécessaire pour refinancer la dette et payer les salaires et retraites.

Dans le même temps, le pays n’arrive pas à respecter les paramètres de réduction du déficit budgétaire convenus avec les créancier et est obligé de durcir sa politique d’austérité en faisant, par exempl e, des coupes dans la fonction publique.

Le gouvernement a l’intention de mettre au chômage partiel environ 30 000 des 750 000 employés de la fonction publique en maintenant 60% de leur salaire. Ce personnel sera licencié dans un an tout au plus.

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