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Géopolitique du Qatar
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Géopolitique du Qatar
WikipediaQatar
Le Qatar, ou l'État du Qatar pour la forme complète (en arabe : Qaṭar, قطر et Dawlat Qaṭar, دولة قطر), est un émirat du Moyen-Orient d'une superficie de 11 437 km2. Il est situé sur une petite péninsule entourée par l'Arabie saoudite au sud et le golfe Persique au nord. Sa capitale est Doha, ou Ad Dawha. La langue officielle est l'arabe et la monnaie le riyal qatari.
Le Qatar est un producteur de pétrole de taille moyenne et membre de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP). Mais il est aussi le troisième producteur de gaz naturel du monde après l'Iran et la Russie et est devenu le premier exportateur de gaz naturel liquéfié.
[...Après avoir été dominé par les Perses pendant des milliers d'années puis plus récemment par le Bahreïn, les Ottomans ou encore les Britanniques, le Qatar devient un État indépendant le 3 septembre 1971.
À la différence de la plupart des émirats voisins, le Qatar a refusé de devenir un membre des Émirats arabes unis ainsi que de l'Arabie saoudite...]
Géographie
Le Qatar est une presqu'île de 11 437 km² située sur la rive sud du golfe Persique. Il est limitrophe de l’Arabie saoudite au sud et de Bahreïn au nord-ouest. Le pays s'étend sur 160 km de longueur et 80 km dans sa plus grande largeur. Ses 563 km de côtes furent jusqu'au xxe siècle la source de ses principales richesses, tirées de la pêche et des huîtres perlières
La plus grande partie de la péninsule qatarie est une plaine stérile recouverte de sable. Au sud-est se trouve la spectaculaire Khor Al Adaid ou « la mer intérieure ». Le pays est plat, son point culminant, situé dans le Jebel Dukhan, ne dépassant guère 90 m. C’est dans ce secteur que l’on trouve les principaux gisements terrestres de pétrole du Qatar, alors que les gisements de gaz naturel sont en mer, au nord-ouest de la péninsule.
Politique
Le Qatar est une monarchie absolue où l'émir est à la fois chef de l'État et chef du gouvernement. Il n'y a pas de système électoral et les partis politiques sont interdits.
Le Qatar comme pivot géopolitique
Le 13 avril prochain, le « groupe de contact » mis sur pied à Londres pour conduire les efforts internationaux visant à définir le futur de la Libye se réunira à Doha. L’engagement du Qatar dans la coalition appelle l’attention sur ce pivot géopolitique dans le golfe Arabo-Persique comme dans le Grand Moyen-Orient. Ce fait souligne l’importance critique de la région pour l’Occident.
Situé dans le golfe Arabo-Persique, le Qatar forme une péninsule de 11 437 km², peuplée d’environ 2 millions d’habitants (1). Ce territoire est une sorte d’appendice de la vaste péninsule Arabique, avec l’Arabie Saoudite au Sud-Ouest et les Emirats Arabes Unis au Sud-Est (les problèmes de délimitation avec l’Arabie Saoudite n’ont été réglés qu’en 1965). Historiquement, le site est important pour la pêche des perles, une activité essentielle sur les rivages du Golfe, objets de guerres et razzias avant que Londres n’y mette bon ordre (2). C’est un négociant en perles, Muhammad Al-Thani, qui, au milieu du XIXe siècle, fonde une dynastie à Doha. Il bénéficie de l’aide des Anglais avec lesquels un traité est signé, en 1868, tout en préservant sa marge de manœuvre du côté de la « Sublime Porte » dont les forces armées contrôlent le littoral du Hassa (3). Le 29 juillet 1913, un accord anglo-ottoman est signé avec pour objectif de délimiter les zones d’influence dans la région et d’éviter que la tribu des Saoud n’absorbe le Qatar.
A cette date, les classiques disputes territoriales, rivalités d’influence et de puissance sont renouvelées par les enjeux pétroliers. L’Anglo-Persian Oil Company (APOC) est active dans l’Empire Perse depuis le début du siècle et que la Home Fleet passe au diesel en 1913. La Grande Guerre met au jour l’importance de l’ « or noir » (les « larmes d’Allah ») dans la géostratégie mondiale et un traité anglo-qatari, signé le 3 novembre 1916, précise la nature des liens pétroliers et sécuritaires entre la métropole impériale et son protectorat local (aucune concession pétrolière ne peut être accordée par le Qatar sans le consentement de Londres qui garantit sa sécurité). L’APOC explore la zone et c’est en 1932 que le pétrole jaillit, peu avant que la Standard Oil Company of California (SOCAL) n’obtint de l’Arabie Saoudite l’autorisation d’explorer le littoral du Hassa (4).
Jusqu’au retrait des armées britanniques de ses bases à l’est de Suez, annoncé en 1968 et effectif en 1971, le Qatar demeure sous la protection de Londres. Il accède ensuite à l’indépendance et apparaît comme l’une de ces « pétromonarchies » du Golfe placées sous la protection de Washington qui, vaille que vaille, a pris le relais de Londres dans cet espace névralgique pour l’approvisionnement énergétique mondial et la libre circulation des flux (5). Plus encore que de pétrole, le Qatar est un très grand producteur de gaz, doté des troisièmes réserves mondiales (14%), après l’Iran (15%) et la Russie (25%). Avec 30% de la production mondiale de GNL (gaz naturel liquéfié), cet émirat se place au tout premier rang dans ce secteur qui bouleverse le marché du gaz (en plus du gaz de schiste, une énergie qui en 2009 a fait des Etats-Unis le premier producteur mondial). L’activité du Qatar dans l’exploitation du gaz fait contraste avec le retard pris par l’Iran qui, en dépit de ses réserves, doit importer des volumes depuis l’Azerbaïdjan ou le Turkménistan.
Un “hub” ouvert sur le monde
Au pouvoir depuis qu’il a supplanté son père, en 1995, l’émir Hamad bin Khalifa Al Thani a lancé un processus de réformes sociales et politiques. Dès 1999, l’élection d’un Conseil communal est organisée et l’accès aux fonctions électives est ouvert aux femmes. En 2003, une constitution est adoptée et elle institue un est en vigueur depuis 2005 et les membres du Conseil consultatif, le Majlis Al-Choura, sont élus au suffrage universel direct pour les deux-tiers d’entre eux (30 sur 45), l’émir désignant l’autre tiers. Les libertés de la presse, d’association et de culte sont reconnues par la Constitution et une église catholique a été consacrée le 14 mars 2008. Le fait n’est pas fréquent dans le golfe Arabo-Persique – voir la politique de l’Arabie Saoudite en la matière-, et il doit donc être souligné.
Puissant exportateur d’hydrocarbures, l’émirat du Qatar est à la tête d’abondantes ressources financières gérées par un fond souverain et diverses structures de ce type. Le Qatar Investment Authority est fortement présent sur le London Stock Exchange et il est à l’origine d’importants investissements à Canary Wharf, le quartier d’affaires bâti dans l’East London, au cœur des anciens docks. L’argent qatari irrigue aussi la place de Paris, où est situé son « Conseil supérieur des investissements », et l’ensemble boursier New York Stock Exchange-Euronext a noué une association avec la bourse de Doha (NYSE-Euronext détient 20% de cette entité boursière). Plus généralement, les capitaux issus de la vente d’hydrocarbures financent des infrastructures, des centres de recherche, des universités et la Coupe du Monde de football qui sera organisée au Qatar en 2020 sera l’occasion de mettre en valeur les investissements réalisés dans le tertiaire supérieur.
La création de la chaîne Al-Jazeera, en novembre 1996, illustre la volonté de réformer le pays, d’en faire un « hub » dans les réseaux d’information qui innervent le monde globalisé mais aussi de contrebalancer l’influence de l’Arabie Saoudite dans le monde arabe et musulman (l’émir du Qatar est le propriétaire de la chaîne). Al-Jazeera émet 24 heures sur 24 au Moyen-Orient et en Europe, d’où l’appellation de « CNN arabe », et contribue à la formation d’un espace public dans la région, voire au-delà (6). La version anglaise d’Al Jazeera est lancée en 2006 et la chaîne devrait prochainement ouvrir des bureaux à Sarajevo, en Bosnie-Herzégovine, pour couvrir les Balkans (une version en langue française, destinée à relayer les positions qataries en Afrique occidentale et dans la « francophonie », serait à l’étude). L’accueil de dirigeants du Hamas et du Djihad islamique lors de la seconde Intifada, en 2000, la couverture du conflit en Afghanistan l’année suivante et la diffusion des vidéos de propagande envoyées par Oussama Ben-Laden lui confèrent plus de visibilité mais suscitent aussi diverses accusations et reproches (7). Le rôle joué par Al-Jazeera dans les « révoltes arabes » amorcées en 2010 (l’emphatique « Printemps arabe ») est souligné par bien des observateurs, des événements qui ne sont pas sans conséquences dans l’environnement proche du Qatar [8].
Une plate-forme de projection au Moyen-Orient
Le Qatar est membre du Conseil de coopération des Etats arabes du Golfe (CCG) depuis sa fondation, en 1981, et participe du système de projection de puissance des Etats-Unis au Moyen-Orient, système destiné à assurer la protection de ses alliés, endiguer le pouvoir chiite iranien dont la volonté de puissance inquiète les régimes arabes-sunnites, sécuriser les flux d’hydrocarbures au départ du golfe Arabo-Persique et garantir les approvisionnements mondiaux (9). Tout en conservant des relations à peu près correctes avec l’Iran, le Qatar accueille le Centre des opérations aériennes américaines dans la région ainsi qu’un état-major avancé du Central Command, le grand commandement américain (situé à Tampa, en Floride) qui couvre le Moyen-Orient et l’Asie centrale, et assure donc la direction des opérations en Irak comme en Afghanistan.
Sur le plan des ventes d’armes, le Qatar n’est pas une « chasse gardée » anglo-américaine. Son armée est équipée aux quatre-cinquièmes par des industriels français de l’armement notamment EADS qui met en place le « Bouclier de sécurité national » (un système de surveillance des frontières et de plates-formes d’exploitation des hydrocarbures). Ces liens qui pourraient déboucher sur de nouveaux contrats dans le domaine de la guerre électronique et des systèmes antimissiles ont leurs prolongements au plan diplomatique et sécuritaire. En 1994, la France et le Qatar ont signé un accord de défense et c’est dans ce cadre qu’un Haut Comité mixte a été mis en place, une structure de consultation et de coordination essentielle entre les deux pays. Dans le domaine de la diplomatie, on rappellera le rôle joué par l’émir du Qatar dans la libération des infirmières bulgares, en bonne intelligence avec Nicolas Sarkozy (2007).
C’est une politique d’équilibre que le Qatar pratique dans l’ensemble du Grand Moyen-Orient et au-delà : variations avec la Russie et l’Iran autour d’une possible troïka gazière (une « OPEP du gaz ») alors que l’affolement des marchés énergétiques bouscule les consommateurs occidentaux ; participation aux interminables négociations libanaises sur les coalitions politiques internes ; liaisons avec les mouvements palestiniens les plus radicaux tout en accueillant une représentation diplomatique israélienne à Doha. Par-delà ces complexes jeux de pouvoir et d’influence, l’affaire libyenne met en évidence les liens étroits du Qatar avec les principales puissances occidentales, la France en tout premier lieu. L’émir du Qatar a activement soutenu les efforts français pour mettre sur pied la coalition contre le régime de Kadhafi et il est le seul pays arabe, avec les Emirats Arabes Unis, à déployer des moyens militaires sur le théâtre libyen, là où l’armée égyptienne fait défaut (10). Le souci de gestion des équilibres n’est pas le non-alignement.
Le Golfe, zone névralgique et stratégique
L’engagement diplomatique et militaire du Qatar en Libye, renforcé par la reconnaissance du Conseil national de transition et l’achat du pétrole qu’il exporte (un mode de financement a été mis sur pied), ne saurait s’expliquer par les liens de type tribal entre l’émir et les groupes en révolte de Benghazi ou une sorte de vendetta géopolitique à l’encontre de Kadhafi, honni dans le monde des dirigeants arabes en raison de ses frasques et provocations répétées.
Dans cette aire géopolitique qui craque de toutes parts, avec des menaces ouvertes à proximité immédiate, le Qatar et plus généralement les pays du Golfe ont besoin de consolider leurs liens diplomatiques et militaires avec les puissances occidentales. En contrepartie, il ne semble pas souhaitable d’attendre une hypothétique « Union pour la Grande Méditerranée » pour travailler au renforcement du dispositif occidental dans une région éminemment stratégique.
Notes
- Spoiler:
(1) Seuls le cinquième de cette population a la citoyenneté qatarie, le plus grand nombres étant constitué de résidents temporaires.
(2) Les Anglais dominent la zone après trois siècles de présence portugaise et de rivalités européennes. Alfonso de Albuquerque s’empare d’Ormuz en 1507 et les Portugais mettent en place un réseau de forts et de citadelles. En 1529, ils sont à Bassorah où ils se heurtent à l’avancée de l’Empire ottoman. Un siècle plus tard, ils subissent les assauts de l’Empire perse (les Séfévides) alors que les puissances maritimes du Nord-Ouest européen – Anglais, Hollandais et Français – s’affirment dans le golfe Arabo-Persique. La Pax Britannica commence avec un traité négocié et garanti par Londres, le « traité général de paix » signé en 1820 par les cheikhs de la « côte des pirates » qui devient la « côte de la Trêve ». Les Anglais se posent en puissance arbitrale et garantissent l’ordre nécessaire à l’activité perlière.
(3) Le littoral du Hassa est aujourd’hui placé sous la souveraineté de Riyad. L’essentiel des populations chiites d’Arabie Saoudite (20% de la population totale) se trouvent dans la région ainsi que les principaux gisements pétroliers du royaume. Cette région est voisine de Bahreïn, un émirat peuplé à 70% de chiites dont l’existence en tant qu’Etat indépendant est remise en cause par les menaces du régime iranien chiite. Le 14 mars 2011, l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes Unis, dans le cadre des accords de sécurité qui lient les Etats membres du Conseil de Coopération du Golfe, ont envoyé des unités de soldats et de policiers à Bahreïn où le souverain a décrété l’état d’urgence. Sur l’importance de cette question, voir Antonin Tisseron, « Bahreïn, un confetti au centre des luttes d’influence dans le golfe Arabo-Persique », Institut Thomas More, avril 2011.
(4) C’est à cette époque que se nouent l’étroite relation entre Riyad et Washington qui conduit au Pacte du Quincy, conclu entre Franklin D. Roosevelt et Ibn Saoud (14 février 1945).
(5) Sur cette question, voir Jean-Sylvestre Mongrenier, « La politique de défense britannique et le spécial relationship anglo-américain », Institut Thomas More, Tribune n° 26, mai 2010.
(6) Le noyau initial des journalistes d’Al-Jazeera provient de BBC Television.
(7) En 2003, la chaîne Al-Arabiya a été fondée avec Dubaï, avec des financements saoudiens, afin de limiter l’influence d’Al-Jazeera dans le monde arabe. D’autres chaînes d’information en langue arabe ont été lancées par les États-Unis (Al-Hurra, 2004), l’Iran (Al-Alam, 2003), le Royaume-Uni (BBC TV Arabic, 2008), la France (France 24 en arabe, 2007), la Russie (Rusiya al-Yaum, 2007) et la Turquie (TRT 7, 2010).
[8] Sur le positionnement d’Al-Jazeera et les révoltes arabes, au regard de leurs retombées dans le golfe Arabo-Persique, voir Claire-Gabrielle Talon, « Al-Jazeera à l’épreuve du Qatar », Le Monde, 12 avril 2011.
(9) Le Conseil de Coopération des Etats arabes du Golfe (CCG) regroupe tous les Etats de la péninsule Arabique (Arabie Saoudite, Bahreïn, Emirats Arabes Unis, Qatar, Oman), à l’exception du Yémen. Il est fondé le 26 mai 1981, avec l’appui diplomatique et les encouragements des Etats-Unis qui cherchent à promouvoir un système de sécurité régional permettant de pallier le retrait des forces britanniques déployées à l’est de Suez (1971) et la « perte » de l’allié régional iranien (révolution islamique et effondrement du régime impérial, 1979). La mise en place du CCG se fait avec, en arrière-plan, le conflit Iran-Irak (1980-1988). L’objectif affiché est de créer un marché commun mais des accords de sécurité sont signés dès 1982 et des manœuvres militaires (« Bouclier de la Péninsule ») sont régulièrement organisées entre les forces armées des pays membres. Le CCG dispose d’un Conseil suprême des chefs d’Etat et de gouvernement, d’un Conseil des ministres, d’un Secrétariat général, situé à Riyad, et d’un Comité de conciliation pour régler les différends internes. Les décisions au sein des instances du CCG se prennent à l’unanimité.
(10) Les avions du Qatar sont déployés sur la base OTAN de Souda, en Crète. Ils sont soutenus par des moyens militaires et logistiques français. En contrepoint, soulignons l’ambivalence de l’armée égyptienne et du gouvernement de transition. D’une part et en dépit des liens historiques de l’Egypte avec la Cyrénaïque, les autorités politiques ont pris soin de rester à l’écart de l’affaire libyenne. D’autre part, après avoir autorisé le passage de deux bâtiments de guerre iraniens par le canal de Suez, Le Caire a fait connaître sa volonté d’instaurer des rapports cordiaux avec Téhéran.
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Re: Géopolitique du Qatar
Le Qatar n'a pas seulement
du pétrole, il a aussi des idées... schizophrènes !
Entre investissements en Occident et financement de combattants de l'islamisme radical, le richissime émirat a résolument décidé d'utiliser sa force de frappe financière pour se constituer un soft power incontournable à la ligne double.
Richesse oblige, l’émirat du Qatar s’est donné les moyens de faire d’Al Jazeera, toutes proportions gardées, le CNN du monde arabe et il a admirablement réussi. Même la chaîne saoudienne Al Arabiya n’a pas l’influence ni l’audience de son aîné de l’émirat-Crésus. C'est donc une certitude, en plus du pétrole, le Qatar a aussi des idées : il a compris que son image pouvait se démultiplier, à l’intérieur du Moyen-Orient comme chez les décideurs de la planète, en qualité et en puissance.
Qui contrôle les médias dominants ne peut être ignoré, et encore moins contourné. Les fondateurs d'Al Jazeera ont donc décidé qu’ils devaient marcher sur deux jambes :
Liberté d’expression, jusqu’ici pratiquement inconnue entre l’Atlantique et le Golfe Persique, à l’exception d’Israël et du Liban ;
Attachement profond aux valeurs arabes et islamiques, qui fait que le prédicateur Youssef al-Qardaoui anime chaque semaine l’une des émissions les plus populaires de la chaîne dans laquelle, et c’est une litote, il appelle beaucoup plus souvent à la guerre qu’à la réconciliation.
Al Jazeera est en fait un remarquable miroir de la politique actuelle du Qatar, qui, d’un côté, investit massivement dans l’Occident du sport, des palaces et des grandes compagnies ; et de l’autre, n’hésite pas à encourager, en monnaie sonnante, trébuchante et armée, les combattants de l’islamisme radical, à condition qu’ils n’interviennent d’aucune façon dans la vie de l’émirat. À eux, les écoles et les martyrs, à la dynastie des Al-Thani, la politique et l’économie.
La France avait établi un statut spécial pour les Qataris et leur manne céleste : l’on sait que l’émir avait été le premier chef d’État étranger à être reçu, en 2007, par le tout nouveau président de la République. Il apparaît d’ores et déjà que François Hollande ne changera pas une équipe qui fait gagner – et pas seulement le PSG – puisqu’il vient de recevoir, avec les honneurs dus à son rang, le ministre qatari des affaires étrangères.
Grâce à Al Jazeera, le Qatar est devenu l’un des principaux acteurs du soft power, et constitue aujourd’hui une des armes les plus efficaces du monde arabe sunnite, face aux chiites de l’Iran, du Hebzollah et de leurs féaux alaouites de Syrie. Et ce n’est pas Al-Mayadeen, la nouvelle chaîne lancée au Liban par les adversaires de l’émirat, qui changera la donne.
Par:André Bercoff
du pétrole, il a aussi des idées... schizophrènes !
Entre investissements en Occident et financement de combattants de l'islamisme radical, le richissime émirat a résolument décidé d'utiliser sa force de frappe financière pour se constituer un soft power incontournable à la ligne double.
Richesse oblige, l’émirat du Qatar s’est donné les moyens de faire d’Al Jazeera, toutes proportions gardées, le CNN du monde arabe et il a admirablement réussi. Même la chaîne saoudienne Al Arabiya n’a pas l’influence ni l’audience de son aîné de l’émirat-Crésus. C'est donc une certitude, en plus du pétrole, le Qatar a aussi des idées : il a compris que son image pouvait se démultiplier, à l’intérieur du Moyen-Orient comme chez les décideurs de la planète, en qualité et en puissance.
Qui contrôle les médias dominants ne peut être ignoré, et encore moins contourné. Les fondateurs d'Al Jazeera ont donc décidé qu’ils devaient marcher sur deux jambes :
Liberté d’expression, jusqu’ici pratiquement inconnue entre l’Atlantique et le Golfe Persique, à l’exception d’Israël et du Liban ;
Attachement profond aux valeurs arabes et islamiques, qui fait que le prédicateur Youssef al-Qardaoui anime chaque semaine l’une des émissions les plus populaires de la chaîne dans laquelle, et c’est une litote, il appelle beaucoup plus souvent à la guerre qu’à la réconciliation.
Al Jazeera est en fait un remarquable miroir de la politique actuelle du Qatar, qui, d’un côté, investit massivement dans l’Occident du sport, des palaces et des grandes compagnies ; et de l’autre, n’hésite pas à encourager, en monnaie sonnante, trébuchante et armée, les combattants de l’islamisme radical, à condition qu’ils n’interviennent d’aucune façon dans la vie de l’émirat. À eux, les écoles et les martyrs, à la dynastie des Al-Thani, la politique et l’économie.
La France avait établi un statut spécial pour les Qataris et leur manne céleste : l’on sait que l’émir avait été le premier chef d’État étranger à être reçu, en 2007, par le tout nouveau président de la République. Il apparaît d’ores et déjà que François Hollande ne changera pas une équipe qui fait gagner – et pas seulement le PSG – puisqu’il vient de recevoir, avec les honneurs dus à son rang, le ministre qatari des affaires étrangères.
Grâce à Al Jazeera, le Qatar est devenu l’un des principaux acteurs du soft power, et constitue aujourd’hui une des armes les plus efficaces du monde arabe sunnite, face aux chiites de l’Iran, du Hebzollah et de leurs féaux alaouites de Syrie. Et ce n’est pas Al-Mayadeen, la nouvelle chaîne lancée au Liban par les adversaires de l’émirat, qui changera la donne.
Par:André Bercoff
- Spoiler:
André Bercoff est journaliste et écrivain.
Il est notamment connu pour ses ouvrages publiés sous les pseudonymes Philippe de Commines et Caton.
Il est l'auteur de La chasse au Sarko (Rocher, 2011), et plus récemment Qui choisir (First editions, 2012)
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Re: Géopolitique du Qatar
Le Qatar veut revoir le plan de paix arabe, défendu par Mahmoud Abbas
DOHA - Le Premier ministre du Qatar, cheikh Hamad Ben Jassem Al-Thani, a appelé dimanche les pays arabes à revoir leur plan de paix au Proche-Orient, que le président palestinien Mahmoud Abbas a cependant défendu.
Dix ans après l'adoption du plan de paix arabe, nous devons objectivement revoir le processus de paix, y compris le plan arabe, a déclaré cheikh Hamad à l'ouverture à Doha d'une réunion du comité ministériel arabe de suivi de ce plan.
Il a ajouté que les pays arabes devraient définir leur feuille de route pour la prochaine phase à la lumière des changements successifs dans la région, en référence au Printemps arabe.
L'initiative de paix arabe ne sera pas là éternellement et nous ne voulons pas une paix à n'importe quel prix. Pour nous, la paix ne signifie pas une reddition, a-t-il encore dit.
Lancé en 2002, ce plan de paix, d'inspiration saoudienne, offre à l'Etat hébreu une normalisation des relations en échange en particulier d'un retrait israélien des territoires arabes occupés en 1967. Israël a jugé certains éléments positifs mais n'a jamais accepté cette initiative.
Cheikh Hamad a en outre vivement critiqué le Quartette (Etats-Unis, Union européenne, Russie et ONU) qui a, selon lui prouvé son échec.
Il faut revoir aussi la mission du Quartette et étudier l'opportunité de son maintien. Le Quartette a prouvé son échec et son incapacité à réaliser quoi que ce soit, a-t-il lancé aux membres du comité ministériel arabe et à M. Abbas.
Mais le président palestinien a pris la défense du plan de paix arabe. II n'est pas permis, d'aucune manière, de retirer de la table ce plan, a-t-il dit. Son retrait signifie (aller à) la guerre. Sommes-nous prêts à la guerre ? Personnellement, je ne suis pas prêt, a-t-il martelé sur un ton sévère.
M. Abbas a aussi souligné que la réconciliation avec le mouvement islamiste Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, passait par la tenue des élections présidentielle et législatives dans les Territoires.
Sans ces élections, il n'y aura pas de réconciliation, a-t-il dit, en référence à l'accord conclu en 2011 entre les frères ennemis palestiniens mais resté pour l'essentiel lettre morte.
M. Abbas a en outre pressé les Arabes d'honorer leur engagement à venir en aide aux Palestiniens en établissant un filet de sécurité, à hauteur de 100 millions de dollars par mois, après le récent blocage par Israël du transfert des taxes collectées au profit de l'Autorité palestinienne après l'octroi du statut d'Etat observateur à l'ONU à la Palestine.
C'est vrai que nous avons obtenu un Etat mais sur le terrain il y a un effondrement de l'Autorité, incapable de payer les salaires des fonctionnaires, a-t-il dit.
Le Quartette international pour le Proche-Orient, qui a pour émissaire l'ancien Premier ministre britannique Tony Blair, a été lancé en 2002 mais les discussions de paix israélo-palestiniennes sont aujourd'hui dans l'impasse.
AFP
DOHA - Le Premier ministre du Qatar, cheikh Hamad Ben Jassem Al-Thani, a appelé dimanche les pays arabes à revoir leur plan de paix au Proche-Orient, que le président palestinien Mahmoud Abbas a cependant défendu.
Dix ans après l'adoption du plan de paix arabe, nous devons objectivement revoir le processus de paix, y compris le plan arabe, a déclaré cheikh Hamad à l'ouverture à Doha d'une réunion du comité ministériel arabe de suivi de ce plan.
Il a ajouté que les pays arabes devraient définir leur feuille de route pour la prochaine phase à la lumière des changements successifs dans la région, en référence au Printemps arabe.
L'initiative de paix arabe ne sera pas là éternellement et nous ne voulons pas une paix à n'importe quel prix. Pour nous, la paix ne signifie pas une reddition, a-t-il encore dit.
Lancé en 2002, ce plan de paix, d'inspiration saoudienne, offre à l'Etat hébreu une normalisation des relations en échange en particulier d'un retrait israélien des territoires arabes occupés en 1967. Israël a jugé certains éléments positifs mais n'a jamais accepté cette initiative.
Cheikh Hamad a en outre vivement critiqué le Quartette (Etats-Unis, Union européenne, Russie et ONU) qui a, selon lui prouvé son échec.
Il faut revoir aussi la mission du Quartette et étudier l'opportunité de son maintien. Le Quartette a prouvé son échec et son incapacité à réaliser quoi que ce soit, a-t-il lancé aux membres du comité ministériel arabe et à M. Abbas.
Mais le président palestinien a pris la défense du plan de paix arabe. II n'est pas permis, d'aucune manière, de retirer de la table ce plan, a-t-il dit. Son retrait signifie (aller à) la guerre. Sommes-nous prêts à la guerre ? Personnellement, je ne suis pas prêt, a-t-il martelé sur un ton sévère.
M. Abbas a aussi souligné que la réconciliation avec le mouvement islamiste Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, passait par la tenue des élections présidentielle et législatives dans les Territoires.
Sans ces élections, il n'y aura pas de réconciliation, a-t-il dit, en référence à l'accord conclu en 2011 entre les frères ennemis palestiniens mais resté pour l'essentiel lettre morte.
M. Abbas a en outre pressé les Arabes d'honorer leur engagement à venir en aide aux Palestiniens en établissant un filet de sécurité, à hauteur de 100 millions de dollars par mois, après le récent blocage par Israël du transfert des taxes collectées au profit de l'Autorité palestinienne après l'octroi du statut d'Etat observateur à l'ONU à la Palestine.
C'est vrai que nous avons obtenu un Etat mais sur le terrain il y a un effondrement de l'Autorité, incapable de payer les salaires des fonctionnaires, a-t-il dit.
Le Quartette international pour le Proche-Orient, qui a pour émissaire l'ancien Premier ministre britannique Tony Blair, a été lancé en 2002 mais les discussions de paix israélo-palestiniennes sont aujourd'hui dans l'impasse.
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Re: Géopolitique du Qatar
Conflit israélo-palestinien : le Qatar veut revoir le plan de paix saoudien
Le Premier ministre du Qatar, cheikh Hamad Ben Jassem Al-Thani, a appelé dimanche les pays arabes à revoir leur plan de paix au Proche-Orient. Il a ajouté que les pays arabes devraient définir leur "feuille de route pour la prochaine phase" à la lumière des "changements successifs dans la région", en référence au Printemps arabe.Lancé en 2002, ce plan de paix, d'inspiration saoudienne, proposait à Israël une normalisation des relations, en échange d'un retrait israélien des territoires occupés en 1967.
http://www.guysen.com/news_Conflit-israelo-palestinien-le-Qatar-veut-revoir-le-plan-de-paix-saoudien_370162.html
Le Premier ministre du Qatar, cheikh Hamad Ben Jassem Al-Thani, a appelé dimanche les pays arabes à revoir leur plan de paix au Proche-Orient. Il a ajouté que les pays arabes devraient définir leur "feuille de route pour la prochaine phase" à la lumière des "changements successifs dans la région", en référence au Printemps arabe.Lancé en 2002, ce plan de paix, d'inspiration saoudienne, proposait à Israël une normalisation des relations, en échange d'un retrait israélien des territoires occupés en 1967.
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Daûphin_zz_47- Adm
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Re: Géopolitique du Qatar
Quand les faucons du sionisme soutiennent leurs alliés
Richard Attias
---La "marque" Qatar mise tout sur le sport
Richard Attias, l'organisateur du forum Doha Goals, était l'invité de BFM Business, ce jeudi 13 décembre. Il a notamment évoqué la stratégie économique du Qatar, basée sur le sport.
Tout juste rentré du forum Doha Goals, où se sont notamment exprimés Nicolas Sarkozy (!) et Frédéric Thiriez, le président de la Ligue professionnelle de football, Richard Attias était l’invité du Grand journal de BFM Business, ce jeudi 13 décembre. Et l’organisateur de cette grande manifestation autour des enjeux du sport a en quelque sorte joué le rôle de VRP du petit émirat gazier.
Il a d’abord tenu à rappeler que "depuis près de dix ans, de grands évènements sportifs ont lieu au Qatar. Il y a eu les Jeux asiatiques, les Jeux arabes, il y aura les championnats du monde de handball en 2015, les championnats du monde d’athlétisme, etc." Il a ensuite confirmé ce que la planète entière a récemment constaté : "le Qatar a décidé de faire du sport un de ses piliers stratégiques". Logique, selon lui, notamment car "il y a des milliards de consommateurs potentiels, de très grands enjeux financier."
"Aller à Doha pour la baignade, ça ne marche pas"
L’homme d’affaires a ensuite développé : "les Qataris ont une véritable vision de ce que le pays doit faire pour diversifier son économie. Ils se disent: qu’est-ce qu’on peut faire pour se développer structurellement, pour avoir une influence internationale et pour créer du tourisme? Aller à Doha pour simplement profiter de la baignade, ça ne marche pas. Par contre, créer un volet d’évènements sportifs où toutes les semaines, toutes les deux semaines, vous attirez des milliers de personnes qui viennent participer activement, c’est un axe de développement stratégique du pays."
"Tous les pays aujourd’hui ont besoin d’avoir une marque. La France est une marque. Les Etats-Unis sont une marque. Le Qatar veut avoir une marque et un ADN particulier.
http://www.bfmtv.com/economie/marque-qatar-mise-sport-404292.html
Richard Attias
Richard Attias, born November 19, 1959 in Fes, Morocco, is a Moroccan global influencer and events producer, founder and former chairman of PublicisLive and presently the executive chairman of Richard Attias and Associates, and the founder of The New York Forum.
Background
Attias was born in a Jewish family. He graduated as a civil ingineer from the Institut National des Sciences Appliquées de Toulouse, and got a master in Mathematics and Physics from the Paris University. He began his career as a sales executive at IBM France and in 1986 became the General Manager of Econocom France and Econocom Japan, a computer leasing company.
Personal
In 2008, Attias married former First Lady of France, Cecilia Ciganer-Albeniz. They currently live together in Greenwich, Connecticut.
Richard also currently serves as Vice President for the Cecilia Attias Foundation for Women, a strategic platform for non-profit organizations dedicated to promoting women’s well being and equality worldwide. Richard is dedicated to promoting transparency for donors to ensure that donated funds serve their intended purpose.
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