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Situation économique et financière des Etats-unis

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Personne à contacter Situation économique et financière des Etats-unis

Message par Sphinx Ven 8 Mai - 13:26

Les banques US devront trouver près de 75 milliards de dollars

Dix des principales banques américaines vont devoir trouver un total de 74,6 milliards de dollars supplémentaires en fonds propres, au vu des résultats des tests de résistance publiés jeudi par les autorités.
Après ces "stress tests", réalisés par une équipe de plus de 150 personnes qui ont soumis les 19 principales banques du pays à divers scénarios sous la houlette de la Réserve fédérale, il est apparu que dix d'entre elles avaient besoin de capital pour faire face à des pertes en cas d'aggravation de la récession.

Sur les quelque 75 milliards recherchés, près de la moitié devront être levés par un seul établissement, Bank of America : 33,9 milliards de dollars. Wells Fargo a besoin de 13,7 milliards, la société de crédit automobile GMAC de 11,5 milliards et Citigroup de 5,5 milliards.

Ces quatre établissements concentrent l'essentiel de l'effort demandé qui se révèle finalement un peu moins élevé que certains le craignaient.

Avec un chiffre de 75 milliards, il semble que la Maison blanche ne devra pas faire appel au Congrès pour lui demander des fonds supplémentaires après les 700 milliards de dollars approuvés l'an dernier pour créer le plan de sauvetage des banques, le Tarp.

Dès l'annonce des résultats des tests, plusieurs sociétés considérées en manque de capital ont publié des communiqués détaillant leur plan pour se conformer à la demande des autorités.

Citigroup, qui a besoin de 5,5 milliards supplémentaires, a annoncé son intention de d'augmenter de 5,5 milliards de dollars son programme de conversion de titres préférentiels en actions ordinaires.

Pour trouver les 34 milliards nécessaires, Bank of America a annoncé son intention de vendre des actifs et de procéder à une augmentation de capital d'environ 17 milliards de dollars.

PLAN DÉTAILLÉ AVANT LE 8 JUIN

American Express, qui n'est pas considérée comme en manque de fonds propres, en a profité pour demander dans la foulée l'autorisation de rembourser les 3,4 milliards de dollars d'aides reçues dans le cadre du Tarp.

"Nous allons observer cela de près pour être sûres qu'elles nous donnent des plans crédibles pour lever des capitaux et devenir à nouveau privées", a déclaré le président de la Réserve fédérale Ben Bernanke lors d'un point de presse.

Le gouvernement Obama souhaite que les banques puissent combler leurs besoins en capitaux via des fonds privés, même si le président de la Fed Ben Bernanke a dit que le gouvernement était "prêt à fournir tout capital supplémentaire qui pourrait être nécessaire" pour s'assurer que le système bancaire américain est capable de supporter une situation économique difficile.

En après-Bourse, les valeurs américaines semblaient plutôt indiquer une ouverture à la hausse vendredi.

Le gouvernement semble avoir bien géré l'attente des marchés financiers en faisant en sorte de faire connaître deux jours avant la sortie des tests l'information la plus difficile à digérer, à savoir les 34 milliards de capitaux nécessaires à Bank of America.

Pour Andrew Busch, chez BMO Capital, la (bonne) surprise porte moins sur le montant des besoins, que sur la bonne volonté dont ont fait montre les banques dès l'annonce des résultats des tests.

Les dix banques sous-capitalisées ont jusqu'au 8 juin pour présenter un plan détaillé pour parvenir à leurs fins et jusqu'au 9 novembre pour le mettre en oeuvre.

Selon le résultat des tests, le total des pertes sur crédit pour les 19 banques pourrait atteindre 600 milliards de dollars en 2009 et 2010. Au total si l'économie va aussi mal que dans le scénario du pire, les pertes des 19 banques se monteront sans doute à 950 milliards de dollars pour la période entre la mi-2007 et 2010.

Avec Glenn Somerville, Mark Felsenthal et Emily Kaiser, version française Danielle Rouquié
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Dernière édition par sphinx le Jeu 21 Juil - 21:16, édité 3 fois
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Personne à contacter Re: Situation économique et financière des Etats-unis

Message par Sphinx Lun 1 Juin - 15:28

General Motors dépose le bilan
Le géant de l'automobile, ex-numéro 1 mondial du secteur, va être contrôlé pour 60% par l'état américain.

«Aujourd'hui restera un jour historique pour l'entreprise: la fin de l'ancien General Motors et le début d'un nouveau» annonce l'administration Obama. Fondée en 1908, la firme qui a donné naissance aux Cadillac et autre Chevrolet, qui fut pendant 77 ans numéro 1 mondial du secteur vient de déposer son bilan pour entreprendre une restructuration draconienne sous perfusion financière de l'Etat. Le géant de Detroit a officiellement demandé a être placé sous la protection de la loi américaine sur les faillites auprès du tribunal des faillites du district sud de New-York. La dette du groupe atteint 172,81 milliards de dollars (121,6 milliards d'euros) et 82,29 milliards de dollars (57,9 milliards d'euros) d'actifs.

L'épilogue était attendu, au terme d'une tentative désespérée de GM pour redresser ses finances. Le groupe s'était vu donner, fin mars, deux mois pour prouver qu'il était viable, mais la crise a tellement aggravé ses difficultés que le redressement judiciaire s'est imposé comme la seule issue possible.

Le gouvernement s'est fixé pour objectif de faire sortir le «nouveau GM» du redressement judiciaire dans un délai de 60 à 90 jours, soit le double ou le triple de ce qu'il aura fallu au «petit» concurrent Chrysler, qui pourrait en ressortir dès lundi après avoir déposé son bilan le 30 avril.

Onze sites fermés
Une nouvelle société sera créée pour reprendre les actifs les plus rentables du groupe. L'Etat fédéral américain lui apportera 30,1 milliards de dollars et contrôlera 60% de son capital. L'Etat canadien et la province d'Ontario, où GM possède de nombreuses usines, verseront 9,5 milliards de dollars et obtiendront 12% du capital. Le fonds à gestion syndicale chargé de financer la couverture médicale des retraités en recevra 17,5%. Enfin, 10% reviendront aux détenteurs d'obligations, qui seront assortis d'options sur 15% suplémentaires. Ces derniers ont accepté samedi l'offre gouvernementale. Les actionnaires actuels perdront leur mise.

GM a confirmé qu'il allait fermer onze sites et en mettre trois au chômage technique. Le groupe veut passer de 62.000 ouvriers syndiqués en 2008 aux Etats-Unis à 38.000 en 2011.

«Nous espérons voir un GM avec un bilan où l'endettement pèsera beaucoup moins lourd, et capable d'être compétitif», a déclaré un haut responsable gouvernemental. L'objectif est d'abaisser le point mort du groupe pour qu'il puisse être rentable avec un marché américain de 10 millions de voitures par an, alors qu'il perdait encore de l'argent avec un marché de 16 millions d'unités avant le début de sa restructuration. GM a vendu 2,98 millions de véhicules aux Etats-Unis en 2008, avec une part de marché de 22%.

Si GM se retrouve nationalisé, Washington ne veut toutefois pas s'immiscer dans la conduite de ses affaires. «Le contrôle par l'Etat n'était pas ce que nous recherchions ni ne souhaitions. C'est une issue obligée au processus de restructuration», a expliqué le haut responsable.

Ce dernier a ajouté qu'il était «trop tôt» pour déterminer si l'Etat allait récupérer tout ou partie des 20,6 milliards versés entre décembre et avril pour maintenir le groupe en vie.

Le président Obama doit s'exprimer lundi à 11H55 (15H55 GMT) sur la restructuration de l'industrie automobile, alors qu'est attendue le même jour la décision du tribunal des faillites de New York sur l'issue du redressement judiciaire de Chrysler. Le directeur général de General Motors Fritz Henderson doit donner une conférence de presse à 12H15 (16H15 GMT), à New York, où se trouve le tribunal qui devrait être chargé du redressement judiciaire.

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Personne à contacter Re: Situation économique et financière des Etats-unis

Message par Sphinx Sam 5 Juin - 2:13

L'emploi US et la Hongrie ont fait chuter Wall Street

NEW YORK (Reuters) - Wall Street a chuté de plus de 3% vendredi, sous le double coup de chiffres de l'emploi pour le mois de mai aux Etats-Unis moins bons que prévu et de nouvelles inquiétudes concernant l'Europe suscitées cette fois par l'état des finances de la Hongrie.

L'indice Dow Jones des 30 industrielles a perdu 3,16%, soit 324,06 points, à 9.931,52, clôturant ainsi pour la première fois sous la barre des 10.000 points depuis le 26 mai.

Le S&P-500, plus large, a perdu 37,95 points, soit 3,44%, à 1.064,88, terminant ainsi à un niveau inférieur au plus bas en séance touche lors du "mini-krach" du 6 mai. Le Nasdaq Composite a reculé de son côté de 83,86 points (-3,64%) à 2.219,17.

Sur l'ensemble de la semaine, le Dow a perdu 2%, le S&P 500 2,3% et le Nasdaq 1,7%.

Si l'économie américaine a créé 431.000 emplois non agricoles en mai, soit le chiffre le plus élevé enregistré depuis mars 2000, cette performance reste néanmoins inférieure aux attentes du marché en la matière.

"On ne peut pas décrire cette statistique autrement que comme franchement décevante (...)", a déclaré Mike O'Rourke, analyste technique chez BTIG LLC.

Et, comme les Bourses européennes, Wall Street a également souffert des inquiétudes croissantes sur la situation financière de la Hongrie, le porte-parole du gouvernement ayant estimé que les propos d'un responsable politique évoquant la faible chance du pays d'éviter une crise semblable à celle de la Grèce n'étaient pas exagérés.

L'indice de volatilité CBOE, surnommé "l'indice de la peur" a bondi de 20,43% à 35,48 points.

Les valeurs financières ont été particulièrement touchées par l'aversion au risque des investisseurs, l'indice sectoriel reculant de 3,96% et l'indice bancaire KBW plongeant de 4,43%, avec JP Morgan Chase perdant 3,45% à 37,75 dollars et Bank of America clôturant en baisse de 2,91% à 15,35 dollars.

En outre, le secteur financier américain a pâti des rumeurs concernant les activités dans les dérivés de la Société générale.

McDonald's a perdu plus de 1,69% à 66,70, après avoir annoncé le rappel de 12 millions de verres promotionnels du film d'animation "Shrek", pour lesquels les autorités américaines ont décelé la présence de composants toxiques.

A contre-courant, l'action AOL a gagné 1,33% à 21,28 dollars, portée par des rumeurs disant que le portail internet pouvait être une cible d'acquisition pour Microsoft.

Leah Schnurr, Benoit Van Overstraeten pour le service français
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Personne à contacter Re: Situation économique et financière des Etats-unis

Message par Syfou Dim 22 Aoû - 2:34

Obama attaque les républicains sur la transparence des campagnes électorales

Le président américain Barack Obama a affirmé samedi que les élus républicains devraient se joindre à lui pour s'opposer à un verdict de la Cour suprême qui augmente le pouvoir des corporations de dépenser pour des publicités électorales.
Mais le Parti républicain préférait «garder le public dans l'ignorance» quant à la source de ce financement, a accusé M. Obama du même coup, dans son allocution hebdomadaire retransmis à la radio et sur internet.

Le président américain a indiqué qu'il croyait que la réduction du pouvoir des entreprises sur les élections aux États-Unis aurait dû constituer un enjeu non-partisan, mais que les leaders républicains avaient refusé de l'appuyer. Barack Obama a même imputé à ses adversaires la responsabilité d'avoir bloqué une initiative sur le sujet avant que les élus puissent se prononcer par vote.

Le leader des républicains au Sénat, Mitch McConnell, a totalement rejeté ces accusations, pointant plutôt du doigt Barack Obama pour avoir des visées électoralistes.

À son avis, les citoyens américains veulent que leur gouvernement se concentre sur les emplois plutôt que sur les élections. Le président Obama avait, selon lui, montré qu'il se souciait davantage des emplois des élus démocrates que de ceux des américains en général.

M. McConnell a aussi soutenu qu'il s'agissait d'une tentative de manipuler les élections de l'automne.

Au centre de toute cette escarmouche verbale se trouvait le verdict, rendu plus tôt cette année, surnommé «Citoyens Unis» qui a permis aux corporations et aux syndicats d'engager directement des sommes pour des dépenses électorales.

Cette décision, considérée par plusieurs comme avantageant le Parti républicain, a mis fin aux limitations vieilles d'un siècle qui pesaient sur les coffres des entreprises et des syndicats.

En réponse à ce jugement, la majorité démocrate de la Chambre des représentants a voté en juin en faveur d'un projet de loi qui limitait son effet, notamment en exigeant une obligation plus sévère de révéler l'identité des donateurs.

Par après, les républicains au Sénat ont empêché la progression de la proposition législative à la chambre haute du Congrès.

Le statu quo ne semble pas près de changer, le Parti républicain ayant consacré sa réponse à l'allocution présidentielle pour accuser les démocrates de trop dépenser les fonds publics et de trop taxer les citoyens.


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Personne à contacter Re: Situation économique et financière des Etats-unis

Message par Droit_De_l'Homme Mer 1 Sep - 16:17



Les Etats-Unis d’Amérique se retrouvent dans une situation de crise financière et économique sans précédent. La facture de la crise selon le FMI dépasse déjà de loin le millier de dollars américains. Aujourd’hui, selon les Echos, on apprend que le PIB (Produit Intérieur Brut) des Etats-Unis a reculé de 3,8%. Selon les Echos toujours : «Le repli est nettement moins fort qu’attendu, mais tout de même d’une ampleur inédite depuis 1982. La croissance est ramenée à +1,3% pour l’ensemble de 2008.
Le chiffre définitif de l’inflation en 2008 ressort à 3,3% ».
Tout cela pour illustrer le mauvais état de la situation économique américaine. C’est justement ce mauvais état qui nous intéresse à ce jour. Après l’investiture du Président Obama, les américains, rêvent d’une nouvelle façon de faire de la politique, et une meilleur gestion de leur pays après les années Bush qui ont durée huit ans.
Nous allons donc essayer de dresser le bilan, ou de faire un récapitulatif de la situation économique américaine à l’aide des principaux indicateurs économiques du pays, notamment : le déficit public, le chômage, l’endettement des ménages, ou encore le déficit commercial.
Analyse politique
Nul n’est sans ignorer que l’investiture de Barack Obama suscite un espoir de renouveau au USA ; un espoir tellement immense que maintenant la peur de la déception est d’autant plus grande. En effet, son investiture a parait-il même bénéficier d’un taux de confiance record. On parle à la télévision d’un taux de confiance de 79%. C’est du jamais vu ! Il suscite un véritable espoir de relance. Après avoir écouté son discours, on comprend clairement qu’il veut emmener les américains dans une gestion plus responsable et donc plus transparente. Il s’ agit de savoir rendre des comptes. Aujourd’hui encore, Barack Obama s’est indigné lorsqu’il a appris que les traders et cadres de Wall Street ont bénéficié de bonus records alors que l’Amérique se trouve comme le reste du monde en temps de crise financière. Le nouveau Président à taper du point sur la table pour la première fois.
Selon David EPSTEIN professeur de sciences politiques à la Columbia University de New York : « Le Président hérite d’une situation analogue à celle de 1932. En effet , en 1932 la situation économique des Etats Unis n’était pas des meilleurs. La fameuse crise de 1929 était passée par là. De plus les attentes sont immenses tout comme à l’arrivée au pouvoir de Roosevelt, enfin on attend Barack Obama sur de nombreux sujets (politique étrangère, l’économie avec la crise…). Le président a déjà annoncé son plan de 825 milliards de dollars pour relancer l’économie. Le congrès doit adopté ledit plan. Il est prévu que ce plan doit créer / sauvegarder 4 millions d’emplois sur les deux prochaines années.
Il est dit dans le journal les Echos : « Les dépenses et les investissements d’infrastructures représentent 550 milliards de dollars et les allégements fiscaux pour les particuliers et les entreprises atteignent 275 milliards de dollars. Le plan est donc diviser en deux parties comme on l’a vu ci-dessus. Il est aussi prévu que le gros des dépenses souhaitées concernent d’abord l’éducation et ensuite l’extension de la couverture maladie et des droits de l’assurance chômage. Des dépenses qui s’élèveraient à 342 milliards de dollars.
Analyse financière
Le déficit public
Il est de -455 milliards d’euros en 2008 contre -236,9 milliards d’euros en 2000. En effet, le solde budgétaire a plongé de façon spectaculaire sous l’ère Bush, et, il est dit que ce n’est pas fini. Barack Obama héritera en 2009 d’un déficit proche de 1200 milliards de dollars, hors impact de son plan de relance.(source les Echos)
L’endettement des ménages
Cet endettement a fortement progressé sur les huit dernières années. En 2000, il était encore de 92,4% du revenu disponible. De nos jours, il a atteint 134% du revenu disponible, soit une augmentation de 41,6%. Il est dit que la vigueur de la consommation reposait sur le crédit, entraînant un surendettement des foyers américains. Ce système a été fortement mis à mal par l’éclatement de la bulle immobilière.
Le déficit commercial
Tout comme le déficit public, il est en chute libre. Toujours sur les huit dernières années, il est passé de -378,3 milliards de dollars, en 2000, et pour l’année 2008, il a atteint la barre des - 630 milliards de dollars.
Le chômage
La situation est dramatique concernant le chômage en Amérique. Il a atteint une valeur record. On tient à rappeler qu’en 2000, à l’époque de la Présidence Clinton, les américains ont connu le plein emploi : le chômage était de 4% de la population active. Aujourd’hui, rattrapée par la crise financière, l’économie américaine s’enfonce dans la récession dans la récession avec quelque 2,6 millions d’emplois détruits en 2008. (A lire dans les Echos) . Le taux de chômage de la population active est de 7,2%.
Les dépenses de santé
Comme la majorité des indicateurs économiques, les dépenses de santé sont aussi au rouge. Elles s’expriment en pourcentage du PIB (Produit Intérieur Brute). Cependant, on note un paradoxe dans l’évolution des dépenses de santé. En effet, le coût des dépenses de santé s’accroît très rapidement, alors que, plus de 45 millions d’Américains ne bénéficient pas d’une assurance-santé. Ce qui s’avère dangereux, si on imaginait les américains avec modèle de sécurité sociale à la française. En 2008, les dépenses de santé représentaient 14, 1% du PIB, et aujourd’hui, on atteint les 17% du PIB.
Les dépenses militaires
Guerre oblige, les américains font face à deux guerre en même temps, et cela depuis quelques années déjà. Les guerres en Afghanistan et en Irak et l’emballement de la lutte antiterroriste ont fait flamber le budget militaire américain des Etats-Unis. Pour vous donner un ordre d’idée, les dépenses militaires américaines représentent plus de 45% des dépenses militaires mondiales, soit près de 600 milliards de dollars en 2008, contre environ 251,2 milliards de dollars sous la Présidence Clinton.
Les saisies immobilières
La crise des subprimes est passé par là, le second mandat de G.W Bush restera à jamais marquée par cette crise. Elle a chassé de leur maison près de 2 ,3 millions de familles américaines en 2008. En 2000, les saisies immobilières était encore à 0,44 millions.

http://www.finance-etudiant.fr/articles/bilan-situation-financiere-etats-unis.html



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Message par Droit_De_l'Homme Mer 1 Sep - 16:19

Etats-Unis : le budget militaire coûte plus cher que le plan de sauvetage[b]

le plan de sauvetage de 700 milliards de dollars, qui aurait du calmer le système financier mondial, apparaît comme un caillou jeté dans une mer en pleine tempête ». Cette conclusion inconfortable, tirée du New York Times d’hier (6 octobre 2008, NDT) n’est pas étonnante. Pour comprendre quelles sont les dimensions et implications de la bulle spéculative qui a explosé dans le système financier mondial, il suffit de penser que dans les Bourses de New York et Paris, gérées par le groupe financier Nyse Euronext, opèrent 4 mille sociétés dont les actions ont gonflé (souvent à travers des mécanismes spéculatifs) jusqu’à une valeur totale de plus de 50 mille milliards de dollars, équivalent à la valeur de tous les biens et services produits annuellement sur tout le globe.

Le « plan de sauvetage » lancé aux Etats-Unis avec un décaissement massif d’argent public démontre que, contrairement à ce que certains soutiennent, la mondialisation ne comporte pas la disparition des Etats, lesquels continuent à jouer un rôle important de soutien de leurs élites respectives économiques et financières et de leurs groupes multinationaux.

Bien que détenant encore la plus grande économie du monde, les Etats-Unis sont en train de perdre du terrain par rapport à l’Union Européenne, au Japon et à la Chine. D’où la nécessité de soutenir leurs propres intérêts par la force militaire, pour maintenir leur suprématie.

Ceci implique une dépense militaire croissante. Tandis que l’attention mondiale était concentrée sur le « plan de sauvetage », un fait est passé quasiment inaperçu : le Congrès des Etats-Unis a approuvé à une écrasante majorité bipartisane, pour l’année fiscale 2009 (qui commence le 1er octobre 2008), une dépense militaire de 612 milliards de dollars. Celle-ci comprend le budget du Pentagone, en augmentation de 74% depuis que l’administration Bush est entrée en fonction en 2001, et de 70 milliards de dollars pour les guerres en Irak et Afghanistan. Mais ça n’est pas tout. Le budget du Pentagone atteindra à coup sûr ou dépassera, au cours de l’année fiscale, le chiffre de 515 milliards de dollars requis par l’administration Bush, et les 70 milliards pour les guerres ne sont qu’un acompte. Il faut ajouter à cela 10 milliards pour les armes nucléaires (portés au budget du Département de l’énergie), et au moins 50 milliards pour le « programme national d’intelligence » (intelligence est le nom qu’on donne aux services secrets, cela n’implique pas forcément que les autres services en soient dépourvus, NDT) et d’autres autres postes qui portent le total de la dépense militaire annuelle des Etats-Unis bien au-delà du « plan de sauvetage ».

Cette colossale dépense militaire, équivalente à la moitié environ de la dépense mondiale, est payée avec l’argent public. Elle contribue ainsi de façon non négligeable à accroître le déficit du budget fédéral, prévu à 407 milliards de dollars pour l’année fiscale 2009. Le déficit, à son tour, accroît la dette publique. (*) Une autre nouvelle passée inaperçue du fait de l’attention portée au « plan de sauvetage », tout comme l’approbation du budget militaire, est le fait que la dette publique étasunienne a dépassé les 10 mille milliards de dollars, équivalents à plus de 70% du PIB. Depuis que l’administration Bush est entrée en fonction en 2001, cette dette a augmenté de plus de 70%. Un véritable record.

Qui paye tout ça ? Dans les médias on ne parle que des investisseurs qui sont en train de perdre de l’argent à la suite de la crise financière. On ne parle pas par contre des conséquences dans les couches les plus défavorisées de la population étasunienne, aggravées par les coupes croissantes dans les dépenses sociales. C’est ainsi qu’est aussi passée inaperçue, tout comme les dépenses militaires et le super-déficit, la nouvelle que les citoyens étasuniens obligés d’avoir donc recours aux food stamps (bons pour la fourniture de nourriture) ont augmenté en trois mois de 28 à 29 millions de personnes. Ils peuvent se consoler en pensant que les Usa dépensent chaque mois 16 milliards de dollars pour les guerres en Irak et en Afghanistan. Ce qui, souligne le Pentagone - permet de « capturer ou tuer les terroristes qui menacent les Etats-Unis, leur peuple et leurs intérêts dans le monde ».

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Personne à contacter Re: Situation économique et financière des Etats-unis

Message par Droit_De_l'Homme Mer 1 Sep - 20:05

Conclusions :

Un budget militaire de 600 milliards de dollars, représentant 45 % du budget mondial des dépenses militaire en 2008!!!!

Un pays qui prêtant être le défendeur de la démocratie et droit de l'homme dans le monde! prêt a punir et annoncer toute une guerre contre ceux qu'il appel criminel de guerre et contre l'humanité, condamne par priorité son propres peuple!!!!2.6 millions d'emplois perdu uniquement en 2008!!! vendre d'armes autorisé!! tout type d'arme même militaire en pleins publique!!! ne peut jouer le rôle de tel.

Un budget militaire dépasse le budget prévu pour le sauvetage de la plus profonde crise financière que le monde a connu!!! ne peut être correcte.

Si on fait un rapprochement entre les revenus annuels des états unis d'Amérique, et son plan budgétaire annuel, on trouve qu'ils dépasse les prévisions, d'environs 38%, et depuis combien d'années?

La plus grande plate forme mondiale de trafique d'arme et de drogue, blanchissement d'argent (financement de guerre) c'est les ETATS UNIS D'AMERIQUE

Ils ne font qu'a défendre leur source incorrecte
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Message par Syfou Jeu 2 Sep - 1:53

Droit_de_l'homme a écrit:Conclusions :

Un budget militaire de 600 milliards de dollars, représentant 45 % du budget mondial des dépenses militaire en 2008!!!!

Un pays qui prêtant être le défendeur de la démocratie et droit de l'homme dans le monde! prêt a punir et annoncer toute une guerre contre ceux qu'il appel criminel de guerre et contre l'humanité, condamne par priorité son propres peuple!!!!2.6 millions d'emplois perdu uniquement en 2008!!! vendre d'armes autorisé!! tout type d'arme même militaire en pleins publique!!! ne peut jouer le rôle de tel.

Un budget militaire dépasse le budget prévu pour le sauvetage de la plus profonde crise financière que le monde a connu!!! ne peut être correcte.

Si on fait un rapprochement entre les revenus annuels des états unis d'Amérique, et son plan budgétaire annuel, on trouve qu'ils dépasse les prévisions, d'environs 38%, et depuis combien d'années?

La plus grande plate forme mondiale de trafique d'arme et de drogue, blanchissement d'argent (financement de guerre) c'est les ETATS UNIS D'AMERIQUE

Ils ne font qu'a défendre leur source incorrecte

Beh voilà en réalité ,ils ne font que bouffé les bouffons Wink
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Message par Droit_De_l'Homme Jeu 2 Sep - 3:54

Oui comme vous dites (ils ne font que bouffé les bouffons)

En plus ils exigent le contrôle et le compte rendu de la circulation financière mondiale!!pour retrouver soit disant les sources de financements des réseaux terroristes? et personne ne les contrôle!! ils présentent pas de rapport!!!

Si les sources de financement des réseaux terroristes ne sont pas découvertes a nos jours, alors que le monde entier manifeste clairement sont circuit financier sauf les états unis d'Amérique!!! personnellement je dirais que la seule source de ces réseaux c'est eux même.( comme le film de Oussama ben laden et les évenements de 11 spetembre)
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Message par Droit_De_l'Homme Ven 5 Nov - 5:14

L'injection de liquidités par la Fed



Ben Bernanke, président de la Fed (banque centrale des Etats-Unis).
AFP - Alex Wong
L'injection de quelque 600 milliards de dollars dans l'économie américaine a été jugée courageuse par le FMI
"C'est une bonne mesure qui n'a pas été tentée historiquement sur cette échelle, dont on ne connaît pas tous les effets et qui aura des effets positifs", a indiqué le chef économiste du FMI, Olivier Blanchard.

Mercredi, la banque centrale américaine a décidé d'injecter d'ici juin prochain 600 milliards de dollars dans l'économie américaine.



A l'issue de deux jours de réunion à Washington, le Comité de politique monétaire de la Fed (FOMC) a indiqué que la banque centrale avait "l'intention d'acheter des obligations du Trésor à moyen et long terme pour un montant supplémentaire de 600 milliards de dollars d'ici à la fin du deuxième trimestre de 2011".

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Message par Droit_De_l'Homme Ven 5 Nov - 5:16

Les objectifs de la Fed
Pour le FOMC, le but de cette création de monnaie, dont l'annonce a précipité le dollar à la baisse sur le marché des changes, est double: "favoriser une accélération de la reprise économique" et faire remonter l'inflation, trop faible, à des niveaux acceptables.

"Le rythme de la reprise de l'activité et de l'emploi continue d'être lent", explique le FOMC, jugeant que les progrès de la Fed vers son double objectif (plein emploi et stabilité des prix) "ont été décevants par leur lenteur".

Concrètement, la Fed compte racheter pour 75 milliards de dollars d'obligations d'Etat supplémentaires par mois d'ici à fin juin 2011, mais elle se réserve la possibilité d'ajuster le tir en fonction de l'évolution de l'économie.

En décidant d'injecter des liquidités en masse, la Fed, dont le taux directeur est quasi nul depuis près de deux ans, renoue avec des mesures exceptionnelles dites "d'assouplissement quantitatif".

En 2008-2009, période correspondant à l'après-pic de la crise et au début de la reprise, la Fed avait en effet racheté pour environ 1.750 milliards de dollars de titres financiers sur les marchés. Sur ce total 1.450 milliards sont partis en titres émis par les organismes de refinancement hypothécaires parapublics Freddie Mac et Fannie Mae. Seuls 300 milliards avaient été alloués initialement à des rachats de bons du Trésor.

En triplant la mise mercredi, le FOMC veut abaisser encore un peu plus des taux d'intérêts déjà très bas pour stimuler l'investissement et la consommation. Il prend cependant un grand risque en s'aventurant dans "des eaux inexplorées", de l'aveu même de plusieurs partisans de ce programme.

Le président de la Fed, Ben Bernanke, cherche à rassurer en affirmant que le plan du FOMC atteindra ses objectifs et que la banque centrale sera en mesure de retirer en temps voulu les liquidités qu'elle s'apprête à injecter afin d'éviter un emballement indésirable de l'inflation, à terme, comme certains le redoutent.

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Message par Droit_De_l'Homme Ven 5 Nov - 5:18

Les annonces de la Fed saluées par les marchés
Sur les marchés, la décision de la Fed a été unanimement saluée jeudi. En Asie, en Europe comme outre-Atlantique, les Bourses ont applaudi ces mesures, renouant pour certaines avec des seuils plus vus depuis plusieurs mois voire plusieurs années.

La Bourse de Londres a terminé à son meilleur niveau depuis le printemps 2008, avant la chute de la banque Lehman Brothers considérée comme l'épicentre de la crise financière. Elle a gagné 1,98% à 5.862,79 points.

Moins spectaculaire, la Bourse de Paris s'est contentée de revenir à ses niveaux de fin avril, effaçant les turbulences liées à la crise en zone euro. Le CAC 40 a pris 1,92% et est repassé au-dessus des 3.900 points.

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Message par Droit_De_l'Homme Ven 5 Nov - 5:55

La décision de la Réserve fédérale américaine (Fed) d'injecter 600 milliards de dollars dans l'économie aux Etats-Unis, pour soutenir la reprise et les prix. suscite une vague de réactions négatives à quelques jours du sommet du G20

Au lendemain de l'annonce de la Fed, plusieurs pays émergents d'Amérique latine et d'Asie ont menacé d'adopter de nouvelles mesures pour endiguer l'afflux de capitaux sur leurs marchés. En effet, cette annonce, qui a provoqué un nouvel accès de faiblesse du dollar, mécontente les économies en développement, pénalisées à l'exportation par l'appréciation de leurs monnaies. Cette mesure risque d'exacerber les tensions liées aux changes et donc de compromettre un accord mondial sur les déséquilibres commerciaux et monétaires lors du sommet du G20 de Séoul les 11 et 12 novembre.

La Fed et le gouvernement américain ne suivent pas une stratégie du dollar faible", ont-il estimés.

"Tant que le monde ne s'efforcera pas de limiter les émissions de devises internationales telles que le dollar – ce qui n'est pas facile – il est inévitable qu'une nouvelle crise ait lieu", a commenté un conseiller de la banque centrale chinoise, Xia Bin.

En Corée du Sud c'est le ministre des finances qui a réagi : il envisage "de façon résolue" un contrôle des flux de capitaux. Son homologue brésilien, Guido Mantega, a estimé que la décision de la Fed ne favoriserait sans doute pas la croissance mondiale et qu'elle risquait d'aggraver les déséquilibres internationaux.

En France, Christine Lagarde, ministre de l'économie, invoque quant à elle "l'impératif de forger les outils de la paix monétaire", l'un des objectifs de la présidence française du G20. Son homologue allemand, Rainer Brüderle a lui fait part de son "inquiétude".


En revanche, le Fonds monétaire international a salué une mesure démontrant "la détermination de la Fed à soutenir l'économie, la reprise, et en particulier à éviter le risque d'une déflation à long terme" avant d'ajouter que cela aurait "des effets positifs sur l'économie même si cela pourrait être modeste".!!!?????????

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Message par Droit_De_l'Homme Ven 5 Nov - 7:15

Je pense qu'une telle sensible décision, ne fait l'objet d'un soutien de reprise et prix! ni au redémarrage de l'évolution économique!

La situation économique américaine actuelle, se trouve dans ses bas niveaux, et l'injection de 600 milliards, ne fait que l'objet de déstabiliser la majeur partie de l'économie mondiale, surtout l’Asie et l’Europe (menace gentille/ Euro déjà a 1.42= Niveau de vie (plus chère)))!! les ramener sur le même stade qu'eux, leur permit de les utiliser comme échelle en remontant sur leurs dos, pour réalimenter leur économie, malheureusement affaiblie par les financements infinis des guerres et réseaux terroristes.

Par ailleurs, ce n'est qu'un jeux Eco-politique entre deux collaborateurs (la FED et la BCE) pour affaiblir l'économie des pays exportateurs de la matière première, et mettre un barrage a tous ceux qui avancent visiblement. qu'ils marquent le stop apprit sur le code de l'évolution!!!
La Banque centrale européenne (BCE) a aussi estimé jeudi que les réformes proposées par les pays européens pour renforcer la discipline budgétaire dans l'UE n'allaient pas assez loin, tout en délivrant un message globalement positif pour la croissance en zone euro.

Nous n'avons qu'a faire attention aux mauvaises intentions! injecter 600 Mlds= dévalorisation de dollars (monnaie transaction mondiale)=dévalorisation matière première (tous types!)=épuisement réserves a une vitesse x!= tumeur avancé au niveau des caisses d'états=retour vers eux pour se réapprovisionner= c'est la participation dans l'évolution de leur économie !!!! retour a la case départ!on est habitués déjà!!
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Message par Invité Ven 5 Nov - 13:01

Il ne faut pas oublier que les États Unis d'Amérique est le pays le plus endetter au monde. Sa dette ce calcule non pas en milliards mes en billards de dollars, l'état américain vie comme son peuple à crédit. La dette extérieur et intérieur est équivalant à plus de 55.000$ par habitant. La seul chance pour ce pays c'est qu'ils ont la planche à billet dont le monde économique à besoin et ils la sorte à chaque fois qu'une crise pointe le bout de son nez. Je ne comprend pas pourquoi le monde doit suivre ce pays complétement incompétent et que nos économiste vénèrent le billet vert mieux plus que Dieu.
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Personne à contacter Finance, puissances... le monde bascule

Message par Daûphin_zz_47 Lun 28 Mar - 7:34

Washington perd l’initiative

Les uns après les autres, les chiffres de l’emploi tombent : 6 000 suppressions chez Renault, 1 600 chez Nissan, 3 500 chez Daimler-Benz. Dans la construction, les licenciements s’accélèrent. Alors qu’aux Etats-Unis 159 000 postes sont passés à la trappe en septembre, en Chine le ralentissement est patent. Selon le Bureau international du travail (BIT), le chômage devrait toucher 210 millions de personnes dans le monde d’ici à la fin 2009 ; 20 millions de plus qu’actuellement. La « crise », on le voit, a des implications concrètes, quasiment ignorées des plans de sauvetage gouvernementaux, lesquels se contentent de renflouer les banques. Si le sommet entre les pays industrialisés et les pays émergents (G20), prévu le 15 novembre, est exceptionnel par sa composition, il vise surtout à « nettoyer » le système des excès — et non à le remettre en cause. Pourtant, tout y invite : l’articulation de la finance et des services à la production matérielle, aujourd’hui complètement déconnectés ; l’ardente obligation de préserver la planète qui pousse à modifier modes de fabrication et styles de vie ; la prise en considération d’une nouvelle géopolitique des capitaux — la Chine est devenue le banquier des Etats-Unis — et de rapports de forces internationaux en ébullition.

L’anecdote a couru de banques en institutions financières, avant d’arriver dans les salles de presse du monde entier : c’est sur un coup de téléphone du président chinois Hu Jintao à son homologue américain George W. Bush que Fanny Mae et Freddie Mac, les deux spécialistes du crédit hypothécaire, ont été sauvés de la faillite, en septembre 2008 : les autorités chinoises avaient menacé, dans le cas contraire, de ne plus acheter de bons du Trésor américain. Les Etats-Unis se seraient inclinés. Du côté de Washington, on dément. Du côté de Pékin, on se contente de sourire... et de renvoyer aux faits : Fanny Mae et Freddie Mac ont évité la débâcle, et les prêts chinois — 595,9 milliards de dollars — ont été garantis. Apocryphe ou pas, l’histoire n’en est pas moins symbolique des changements en cours dans la géopolitique des capitaux.

Les Etats-Unis ne sont plus en mesure de décider seuls des affaires financières du monde. Ils sont sur la sellette. En pleine Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU), la soixante-troisième du nom, le 24 septembre, M. Bush a dû écouter, en direct, les reproches de plusieurs chefs d’Etat faisant remarquer qu’il fut un temps où son administration « faisait la leçon aux autres nations sur les avantages des marchés sans entrave », alors qu’aujourd’hui « elle renie sa propre médecine en proposant un renflouement des institutions financières ».

Quelques jours plus tard, lors du « Davos chinois », qui rassemble le gotha de la finance mondiale à Tianjin, en Chine, ce fut au tour des économistes et dirigeants locaux de rappeler qu’ils avaient eu raison de ne pas céder aux pressions pour une totale libéralisation de leur système financier. « Quand nous avons vu les régulateurs américains abaisser le niveau d’apport personnel à zéro, puis inventer des prêts hypothécaires inversés, nous nous sommes dit : “C’est ridicule” », a indiqué M. Liu Mingkang, président de la Commission de régulation bancaire. Ces dernières années, M. Liu s’est employé à remettre de l’ordre (un peu) dans ce secteur fort mal en point, en prenant soin de garder la main de l’Etat sur les marchés, sans illusion sur celle — invisible — des... marchés. Et M. Liu d’ajouter : « Finalement nous avons compris que beaucoup de choses que nous avions apprises de nos professeurs étaient fausses. » L’ironie n’échappa pas aux banquiers présents, qui plaidèrent coupables — une première sur la planète finance. « Nous avons fait d’énormes bourdes en matière de politique monétaire », a expliqué M. Stephen Roach, président de Morgan Stanley en Asie, pointant du doigt la politique de la Banque centrale américaine, la Fed, qui a poussé le pays dans une « orgie de consommation ».

Par parenthèse, l’« orgie » en question concerne une infime minorité de la population. Si les 1 % des Américains les plus riches se partagent un cinquième des revenus du pays — un record historique —, le salaire médian a quasiment stagné entre 2000 et 2007 (+ 0,1 % par an)... C’est moins la consommation qui a grimpé trop haut que les salaires qui sont descendus trop bas, contraignant à emprunter pour se loger, éduquer les enfants ou se soigner (les tarifs des assurances-santé, par exemple, ont flambé). De plus, les grosses fortunes et les grands groupes ont choisi d’investir ailleurs au détriment du potentiel industriel, obligeant à importer plus et à exporter moins — d’où les déficits.

En fait, l’Amérique du haut s’enrichit et pousse celle du bas vers les institutions de crédit afin d’éviter de payer des salaires décents. Et c’est le Sud qui solde les comptes.

Ainsi, au lieu d’aller des pays du Nord vers les pays du Sud — ce qui fut le cas jusqu’au milieu des années 1980 —, les capitaux suivent désormais le chemin inverse. Ce sont principalement les pays émergents qui comblent les déficits américains, en achetant des bons du Trésor, ces emprunts émis par Washington et contractés à 80 ou 90 % par l’étranger (voir la carte).

Bien sûr, le Japon, très développé, demeure le plus fidèle acheteur de ces titres (1 197 milliards de dollars) . Mais Pékin se situe en deuxième position (922 milliards de dollars). La Chine n’est plus seulement l’« atelier du monde », elle est devenue le banquier des Etats-Unis. Et, si l’on inclut les autres grands détenteurs de la région (Hongkong, Corée du Sud, Singapour), l’Asie absorbe plus de la moitié de la dette publique américaine accumulée à l’étranger. S’y ajoutent les pays exportateurs de pétrole, gros pourvoyeurs de fonds (deux fois moins que les Chinois, toutefois), ainsi que des nations émergentes comme le Mexique ou le Brésil... La Russie, si décriée par le président Bush, figure parmi les vingt premiers prêteurs mondiaux. Comme quoi l’on peut échanger des déclarations vengeresses et ouvrir grand son tiroir-caisse.

.../...


Dernière édition par akid lotfi le Lun 28 Mar - 7:38, édité 1 fois
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Message par Daûphin_zz_47 Lun 28 Mar - 7:37

D’abord, la défense de ses propres intérêts

Il n’en reste pas moins que, selon le dicton, « qui paie le bal mène la danse », ou espère bien la mener un jour. On imagine l’émoi de Wall Street si, par hypothèse, la Chine réduisait ses financements ou envisageait de faire la grève des achats de bons du Trésor. Tel n’est pas l’état d’esprit des autorités de Pékin. « Nous devons nous unir », a même expliqué le premier ministre chinois Wen Jiabao dans un entretien au magazine américain Newsweek : « En ces temps si difficiles, a-t-il précisé, la Chine a rejoint les Etats-Unis. Et nous pensons qu’un tel coup de main devra aider à stabiliser l’économie et la finance mondiales, et empêcher un chaos majeur. Je crois que la coopération est indispensable . » On peut, comme certains commentateurs, y voir la preuve d’une alliance idéologique entre tenants du capitalisme. Plus prosaïquement, Pékin essaie de défendre ses intérêts. « Si cela allait mal du côté du secteur financier américain, assure le premier ministre, nous serions inquiets pour la sécurité des capitaux chinois. » Cela vaut pour l’extérieur — la chute boursière n’a pas épargné les avoirs chinois à l’étranger — comme pour l’intérieur du pays.

En effet, les achats de bons du Trésor, qui ont permis de financer le déficit américain, et de prêter aux Etats-Unis pour qu’ils achètent les productions chinoises à bas prix, ne sont que la partie visible de l’iceberg. Pékin possède la plus grande réserve mondiale de dollars (près de 2 000 milliards) . Cela représente plus des deux tiers d’une année de production chinoise. Si le tsunami emportait le système financier américain, entraînant le billet vert dans la tourmente, le pactole chinois se dégonflerait comme une baudruche. C’est également ce qui empêche Pékin d’arrêter la machine, d’ignorer les prochains bons du Trésor ou de diminuer spectaculairement ses réserves de change en dollars. Toute chute du billet vert entraînerait une montée du yuan et, surtout, conduirait à une dévalorisation de ses réserves, un peu comme si, ces dernières décennies, la Chine avait été payée en monnaie de singe. Voilà qui peut calmer bien des ardeurs.

En fait, les Etats-Unis ne peuvent pas plus se passer des financements de la Chine que Pékin ne peut se désintéresser du sort du géant américain. L’imbrication vaut également pour Tokyo, qui possède les deuxièmes réserves en dollars du monde, et même pour la Russie, qui arrive au troisième rang. Telle est la rançon du rôle spécifique du dollar dans les échanges mondiaux, hérité de la seconde guerre mondiale.

A l’époque, les Etats-Unis sont les seuls à sortir plus riches du conflit. La Grande-Bretagne, endettée, est affaiblie ; la France, à bout de souffle ; l’Union soviétique, exsangue. Les accords de Bretton Woods — du nom de la ville du New Hampshire où sont définies les nouvelles règles financières en juillet 1944 — consacrent cette puissance. Ils affirment le rôle pivot du dollar (en lieu et place de la livre britannique) et créent les deux institutions qui deviendront les bras armés de Washington : la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD, future Banque mondiale) et le Fonds monétaire international (FMI). Le plan Marshall pour l’Europe est financé en dollars, pour affermir le poids du billet vert et assurer des débouchés aux productions américaines.

Un des célèbres négociateurs d’alors, John Maynard Keynes, essaie bien de s’opposer à cette mainmise en proposant un système monétaire fondé sur une unité de compte, une monnaie réellement internationale, le bancor . Le rapport des forces ne le permet pas. Le dollar s’impose et, avec lui, l’hégémonie des Etats-Unis sur le monde occidental. Les dirigeants américains peuvent faire ce qu’ils veulent, ce sont les autres qui paient. Quand la situation devient trop difficile, ils changent unilatéralement les règles du jeu. Selon l’expression fort célèbre du secrétaire américain au Trésor John Connally : « Le dollar est notre monnaie, mais il est votre problème. »

Ainsi, le 15 août 1971, le président Richard Nixon décrète que la monnaie américaine ne sera plus convertible en or. Il n’y aura plus que du papier, fluctuant au gré des marchés et des politiques américaines. Le « privilège exorbitant du dollar », dénoncé dès le milieu des années 1960 par le général de Gaulle, se renforce. Les gouvernements s’inclinent, les transactions commerciales se font principalement en billet vert, les banques centrales les engrangent (aux côtés des marks, des yens, puis des euros...). Aujourd’hui encore, ce système-dollar domine la scène mondiale. Non seulement les Etats-Unis sont en mesure d’accumuler les dettes et de les faire acquitter par leurs « partenaires », mais ils peuvent à la fois attirer les capitaux sur leur territoire (pour l’industrie, la recherche ou afin de renflouer des sociétés...) et en exporter pour faciliter les implantations des multinationales à l’étranger. Si l’on considère l’ensemble des investissements directs étrangers (IDE) réalisés dans le monde en 2007, les Etats-Unis en demeurent les premiers bénéficiaires ; ils sont également les premiers investisseurs à l’étranger . Ils jouissent ainsi d’un pouvoir exceptionnel de sélection géopolitique des capitaux.

Même s’il est toujours en vigueur, le système tremble sur ses bases. Les Etats qui ont accumulé des réserves ne se contentent plus de placer l’argent dans des banques comme l’avaient fait les pays exportateurs de pétrole dans les années 1970 ; ils ont créé ce que l’on nomme des « fonds souverains » (4 000 milliards de dollars au moins) qui servent à investir dans des projets de développement, plus ou moins pharaoniques comme dans les pays du Golfe, ou à racheter des sociétés étrangères . Une arme d’intervention que nombre de pays occidentaux craignent.

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Message par Daûphin_zz_47 Lun 28 Mar - 7:42

Ni l’euro ni le yuan
ne peuvent prendre
le relais du dollar

De plus, le poids du dollar dans les réserves de change mondiales a baissé de près de dix points en moins de dix ans : il représente 62,4 % des devises détenues par les banques centrales à la fin du premier semestre 2008, contre 71,2 % fin 2000. Durant la même période, la part de l’euro est passée de 18,3 % à 27 % . Symbole de la puissance japonaise des années 1970-1990 — laquelle poussait certains à pronostiquer (déjà) le « déclin américain » —, le yen a lui aussi décliné de 6,1 % à 3,4 %. Cependant, ni l’euro ni bien sûr le yuan ne sont en mesure, pour l’heure, de prendre le relais du dollar. Seule la combinaison d’une puissance économique affirmée et d’une vision politique originale et attrayante peuvent faire basculer le système, ou, tout au moins, permettre de traiter d’égal à égal.

L’Union européenne, qui s’est engouffrée dans les délices de la déréglementation à l’américaine, ne peut espérer relever ce défi. Désormais, les experts les mieux intentionnés tablent sur une croissance moyenne proche de zéro l’an prochain, c’est-à-dire une croissance exponentielle du chômage et des faillites d’entreprises. Sur le plan politique, l’Union demeure inexistante, et, contrairement à la fable médiatique, elle est restée « hors du coup » dans la crise. Certains de ses principes, présentés comme intangibles, sont même passés cul par-dessus bord — ce dont personne ne se plaindra. Adieu les critères de Maastricht qui devaient limiter les déficits publics. Exit le refus d’aides publiques aux groupes nationaux. Pas de programme unique d’action. Chaque Etat a adopté, peu ou prou, le plan de nationalisation bancaire défini à l’origine par le premier ministre travailliste Gordon Brown, le moins européen de tous, dirigeant d’un pays qui n’est même pas membre de la zone euro !

Et la Chine ? « Le temps n’est pas encore où [elle] serait sur un pied d’égalité avec les Etats-Unis, mais le changement relatif de centre de gravité doit lui donner confiance », remarque Dingli Shen, directeur de l’Institut d’études internationales à l’université Fudan de Shanghaï. Troisième puissance économique mondiale (lire « Ce qui se résolvait hier par la guerre... »), très insérée dans le maelström financier, elle n’est évidemment pas à l’abri de turbulences. Les économistes chinois estiment déjà que « tous les gros investissements réalisés offshore [hors de Chine] l’an dernier sont dans le rouge ». Ainsi, les participations dans les banques Morgan Stanley (5 milliards de dollars) et Blackstone (3 milliards de dollars), qui ont symbolisé l’irruption de la Chine dans les affaires financières, se sont lourdement dévalorisées.

Du coup, au sein des équipes dirigeantes du Parti communiste et sur Internet, le débat prend corps sur la légitimité de cette politique. Le gouvernement chinois a d’ailleurs refusé de renflouer la banque américaine Lehman Brothers. D’autant, explique un cadre bancaire, que les apports chinois ne « doivent plus être considérés comme des dépotoirs pour actifs douteux [dump money] » ni comme des « sleeping partners », c’est-à-dire sans droit d’intervention. Et de citer en exemple le rachat d’une partie de Morgan Stanley par la banque japonaise Mitsubishi UFJ, qui va disposer d’un siège au conseil d’administration.

Pour l’heure, le géant asiatique est resté relativement à l’écart des placements les plus fous. Ces derniers temps, on raconte volontiers, à Pékin, une histoire fort bien résumée par le Financial Times . Alors qu’il était premier ministre, au début des années 2000, M. Zhu Rongji a réuni tout un aréopage d’économistes, de fonctionnaires, de spécialistes de la finance pour découvrir les nouveaux outils de placement mondiaux. Ceux-ci lui furent présentés comme « un miroir qu’on met face à un autre miroir, et ainsi de suite jusqu’à l’infini ». C’est effectivement une assez bonne définition de ce que l’on appelle les « produits dérivés » (produits de la spéculation qui servent à la spéculation), dont les stocks à l’échelle de la planète dépassent aujourd’hui le million de milliards de dollars, soit l’équivalent de vingt ans de production mondiale reposant sur du sable, du virtuel (voir le graphique ci-dessous)...

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Message par Daûphin_zz_47 Lun 28 Mar - 7:44

« Un miroir qu’on met
face à un autre miroir »

Fort de cet éclairage, et convaincu qu’« on ne plaisante pas avec les choses que l’on ne comprend pas », selon le vieil adage chinois, M. Zhu n’a pas ouvert les vannes en grand ; ses successeurs non plus. Même si « nous ne savons pas exactement combien il y a de cadavres dans le placard », les engagements des banques chinoises dans ce genre de placement paraissent limités, nous assure un économiste de l’Industrial and Commercial Bank of China (ICBC) de Shanghaï. On peut cependant s’interroger sur la récente décision d’autoriser les ventes à terme dans les Bourses chinoises, alors que certains pays occidentaux en ont limité l’usage pour cause de spirale spéculative.

Autre fragilité : la bulle immobilière, qui demeure importante, bien qu’elle se soit un peu dégonflée ces deux dernières années. De toute façon, comme l’indique notre économiste, dès lors qu’il s’agit de bâtiments publics, l’exigence de rentabilité est moins forte car « l’Etat chinois a du temps »...

Globalement, la Chine a conservé des garde-fous. Selon le professeur Yang Baoyun, de l’Ecole d’études internationales de l’université de Pékin, « le système financier est encore sous contrôle ». Malgré les pressions internationales, Pékin possède un secteur bancaire largement nationalisé et maintient un contrôle des changes ainsi qu’une gestion prudente de sa monnaie . Ironie de l’histoire, le FMI avait préparé, pour octobre, un réquisitoire contre ces réglementations... qu’il a dû remiser en attendant des jours meilleurs : « Le déséquilibre de la Chine [accusée de manipuler sa monnaie à la baisse et de ne pas déréglementer ses finances] est un problème sur le long terme et peut attendre un mois », a commenté M. Dominique Strauss-Kahn, à qui le ridicule de l’affaire a échappé .

Non seulement Pékin a conservé des instruments d’intervention publique, mais sa croissance est arrimée à la production et à la recherche, ce qui n’est pas un détail. En effet, la crise systémique qui frappe les Etats-Unis et les pays européens montre que l’on ne peut durablement désarticuler les services et la finance de la production matérielle.

Bien sûr, le modèle de développement chinois est tiré par l’exportation ; la chute prévisible de la consommation chez ses deux principaux clients (les Etats-Unis et les pays de l’Union européenne) risque d’entraîner une baisse des ventes et donc des volumes produits . Au début de l’année 2008, beaucoup de spécialistes tablaient sur un « découplage », la Chine poursuivant sa progression malgré l’effondrement des pays développés : 60 % de ses échanges commerciaux se réalisent avec les autres pays asiatiques. Outre que ces derniers ne sont pas à l’abri d’un ralentissement (le Japon est au bord de la récession, la Corée du Sud souffre, l’Inde n’est pas en meilleur état...), entre la moitié et les deux tiers de ce commerce intra-asiatique « termine sa course sur les marchés du G3 (Etats-Unis, Union européenne et Japon) », estime M. Sopanha Sa, économiste à la Société générale. Si ce débouché se ferme, les conséquences seront immédiates. On parle déjà de licenciements pouvant toucher entre deux et deux millions et demi de salariés dans le delta de la rivière des Perles (la région la plus axée sur l’exportation).

Un éditorial — non signé — du très officiel People’s Daily (« Le quotidien du peuple ») résume parfaitement la situation : « Le mythe de Wall Street s’effondre », est-il écrit, et le commerce mondial est directement menacé. Mais surtout, « à long terme, les avantages relatifs du made in China pourront se réduire et la compétitivité de la Chine à l’exportation risque de s’émousser. La géopolitique mondiale va devenir de plus en plus complexe, le néoprotectionnisme arriver et, dans l’avenir, les barrières commerciales plutôt grimper que diminuer . »

En somme, les autorités chinoises sont conscientes que s’ouvre une nouvelle phase, et elles cherchent d’autres relais de croissance. Le professeur Yang l’exprime sans détour : « Il n’y a pas d’autre moyen que de développer le marché intérieur. Il faut désormais faire sérieusement ce que l’on annonce depuis longtemps. » Et notamment réduire les inégalités entre les villes et les campagnes. Déjà, la flambée des produits alimentaires a permis de relever le revenu des paysans de 17,9 % au premier semestre 2008 . Mais il ne suffit pas d’accroître le pouvoir d’achat pour impulser la consommation : aujourd’hui, une partie de ce qui est gagné part dans l’épargne (le plus haut taux du monde), les familles mettant de l’argent de côté pour faire face à la maladie, ou à la retraite. Il faut donc simultanément continuer à construire un système efficace de sécurité sociale collective, encore embryonnaire, et augmenter les revenus.

.../...

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Message par Daûphin_zz_47 Lun 28 Mar - 7:56

Des marges existent
pour la croissance

Les ressorts internes de la croissance ont toutefois déjà commencé à changer. Sur les 11,4 % de croissance en 2007, « 4,4 % provenaient des dépenses à la consommation, 4,3 % des investissements et 2,7 % des exportations nettes », explique le porte-parole du bureau national des statistiques Li Xiaochao . La tendance devrait se poursuivre cette année avec un taux de 10 %. Pour 2009, les spécialistes tablent sur une croissance aux alentours de 7 à 8 % — ce qui ferait rêver n’importe quel dirigeant occidental. Mais, compte tenu des défis internes à relever (pauvreté, mécontentement paysan, fragilité politique des couches moyennes), descendre en deçà signerait assurément le début des ennuis. Ce qui n’est pas exclusif de la question désormais essentielle d’un nouveau mode de croissance, plus soucieux de l’environnement.

A l’extérieur, la Chine cherche à desserrer la contrainte du dollar. Ainsi, elle a recyclé une partie des excédents en Afrique et prêté des fonds, en dehors des conditions hier imposées par la Banque mondiale et le FMI. Elle multiplie les accords commerciaux bilatéraux pour assurer à la fois son approvisionnement énergétique (avec le Venezuela, la Russie, l’Irak, l’Iran) et de nouveaux débouchés (Japon, Inde...). Elle a appuyé la création du Fonds monétaire asiatique, lancé en mai 2007 avec le Japon et la Corée du Sud. Doté de 80 milliards de dollars, ce fonds leur garantit une solidarité financière ainsi qu’aux dix pays de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (Anase, Asean en anglais), sans passer par le FMI, de sinistre mémoire dans la région.

Des initiatives similaires sont prises dans d’autres régions du monde, toutes désireuses de s’émanciper du dollar. En Amérique latine, une Banque du Sud, qui réunit l’Argentine, la Bolivie, le Brésil, l’Equateur, le Paraguay, l’Uruguay et le Venezuela, vise à aider aux financements d’infrastructures, en dehors des instances de Bretton Woods. L’Argentine et le Brésil ont décidé de payer leurs achats réciproques en monnaies locales, rayant le billet vert de leurs échanges (lire « Même le Honduras s’émancipe »). Des liens quasi institutionnels se nouent entre le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine, les BRIC, comme on les appelle. La Russie s’affirme en Europe — et pas seulement parce qu’elle dispose de matières premières. Le Brésil compte en Amérique latine, même s’il risque de souffrir de la récession américaine. Le commerce Sud-Sud se développe à vive allure. On reste encore loin d’un front uni susceptible d’imposer de nouvelles règles internationales qui détrôneraient le billet vert et ses béquilles institutionnelles, le FMI et la Banque mondiale.

Pourtant, des pistes se dessinent, telle celle du professeur Arvind Subramanian (19), qui, dans le Financial Times, imagine la Chine prêtant des fonds aux Etats-Unis sur le modèle des « conditionnalités » autrefois imposées par le FMI : les critères seraient cette fois publics (contrôle des banques) et sociaux (création de « filets de sécurité sociale »). La Chine, écrit-il, « se placerait en position de superpuissance ». Pour l’heure, Pékin n’en a ni le goût ni même les moyens. Mais demain ?

Martine Bulard

Cartographie — Economie et finance

Qui détient les bons du trésor des Etats-Unis ?
Philippe Rekacewicz — novembre 2008


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Source : United States Treasury Department Office of Public Affairs, « Preliminary report on foreign holdings of US securities ».

Economie de production et économie financière : le grand écart

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Sources : Fonds monétaire international (FMI) ; Banque mondiale ; Organisation mondiale de la santé (OMS) ; Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced) ; World Federation of Exchanges (WFE).



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Message par Daûphin_zz_47 Lun 28 Mar - 8:01

Le commerce officiel des armes légères

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Emmanuelle Bournay — juin 2006

Source : Base de données des Nations unies sur le commerce (UN Comtrade) ; Graduate Institute of International Studies, Rapport Small Arms Survey 2005 (www.smallarmssurvey.org), Genève, 2005 ; Stockholm International Peace Research Institute (Sipri), 2006 ; International Institute for Strategic Studies (IISS), 2006.

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Message par Sphinx Jeu 2 Juin - 23:11

Moody's lance un avertissement sur la dette

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WASHINGTON — L'agence de notation Moody's a averti jeudi le Congrès américain qu'elle envisagerait d'abaisser la note de solvabilité des Etats-Unis dans le cas où les élus et le gouvernement ne parviendraient pas rapidement à un accord permettant de relever le plafond de la dette publique.
Moody's Investors Services "prévoit de placer la dette de l'Etat fédéral américain sous surveillance en vue d'un éventuel abaissement en cas d'absence de progrès [des négociations] sur le relèvement du plafond de la dette dans les semaines à venir", indique un communiqué de l'agence.
Moody's précise que cet avertissement est motivé par le fait qu'il y a un "risque très faible mais croissant de défaut passager" des Etats-Unis sur leurs obligations.
La dette publique américaine soumise au plafond du Congrès a atteint mi-mai la limite légale au-delà de laquelle l'Etat ne peut plus augmenter son endettement (14.294 milliards de dollars).
Le Trésor des Etats-Unis demande aux élus depuis janvier de relever ce plafond. Il a mis en oeuvre un certain nombre de mesures exceptionnelles lui permettant de continuer à émettre des obligations sans augmenter l'endettement net de l'Etat.
Selon ses estimations cependant, il ne pourra plus continuer à fonctionner de la sorte au-delà du 2 août, et devrait alors se retrouver en défaut de paiement sur certaines obligations arrivant à échéance.
Moody's estime que la dette à long terme de l'Etat fédéral américain présente les meilleures garanties de remboursement possible et lui attribue de ce fait la note la plus haute: Aaa. L'agence a néanmoins averti à plusieurs reprises que les choses pourraient changer si les Etats-Unis ne faisaient rien pour réduire leur déficit budgétaire et stabiliser leur dette.
Pour l'heure, les négociations entre le gouvernement et le Congrès sur la question du relèvement de la limite de la dette sont dans l'impasse.
Les républicains, qui ont repris le contrôle de la Chambre des représentants en janvier, ne veulent pas entendre parler d'un relèvement du plafond sans une réduction considérable des dépenses publiques, d'une ampleur que le gouvernement et les démocrates jugent inacceptables.
Si le plafond de la dette est relevé de façon a éviter un défaut de paiement des Etats-Unis, le pays conservera son "triple A", indique Moody's.
"Néanmoins, ajoute l'agence, la perspective associée à cette note dépendra du résultat des négociations sur la réduction du déficit budgétaire".
"Un accord crédible sur une réduction substantielle du déficit permettrait de confirmer le maintien d'une perspective stable", prévient l'agence ajoutant qu'en "l'absence d'un tel accord", les Etats-Unis seront menacés de perdre leur Aaa.
Si cela devait arriver, le coût des emprunts du Trésor américain, extrêmement avantageux à l'heure actuelle, risquerait fort de monter.
Selon les dernières prévisions du Fonds monétaire international, la dette publique des Etats-Unis devrait atteindre 99,5% du PIB américain en 2011, et grimper à 105,6% en 2013.
La Maison-Blanche prévoit que le déficit budgétaire de l'Etat fédéral pour l'exercice en cours (qui s'achèvera fin septembre) atteindra 10,9% du PIB, un niveau qui n'a plus été atteint depuis la fin de la Seconde guerre mondiale.
Elle prévoit d'engager la lutte contre le déficit dès l'exercice suivant mais ne pense pas pouvoir ramener avant 2017 le solde négatif des finances publiques à 3,0% du PIB, un niveau qui permettrait de stabiliser le ratio de la dette par rapport au PIB.
Source:*AFP
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Message par Daûphin_zz_47 Mer 13 Juil - 13:32

Gestion des réserves de change
La Banque d’Algérie et le AAA de la dette américaine


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La situation financière des États-Unis a de fortes chances d’être le feuilleton à succès de l’été. La presse internationale soulignait, ces derniers jours, qu’un accord sur le relèvement du plafond de la dette du pays devra être trouvé entre le 15 et le 22 juillet prochains pour donner au Congrès le temps d’entériner une loi budgétaire avant le 2 août, date au-delà de laquelle les États-Unis ne pourront plus rembourser leur dette. Si les parlementaires américains ne se mettent pas d’accord pour relever ce plafond, la première puissance mondiale se retrouvera en défaut de paiement. Une question qui désormais concerne directement l’Algérie.
Il suffirait que le Trésor américain ne puisse pas payer les 25 milliards de dollars d’intérêts sur des obligations dues le 15 août, pour que l’infaillibilité de l’Oncle Sam, pilier du système financier international depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, soit remise en question. Depuis la mi-mai, les États-Unis ont explosé le plafond de la dette américaine. Fixé par le Congrès autour de 15 000 milliards de dollars actuellement, ce plafond a déjà été relevé en janvier dernier. Il s’agit de l’augmenter une nouvelle fois pour sortir (provisoirement) les États-Unis de l’embarras : le pays ne peut théoriquement plus emprunter sur les marchés lorsque le seuil est dépassé. Ce qui revient à dire que les États-Unis sont dans une situation de défaut de paiement.
La Maison-Blanche et le Congrès ont donc encore quelques semaines pour se mettre d’accord. La première presse l’autre de relever le plafond, mais le Congrès refuse d’appuyer sur le bouton tant que le gouvernement n’aura pas détaillé un programme précis et concret de réduction des dépenses publiques. Les États-Unis enchaînent, en effet, trois années de déficit public supérieur à 10%.
Il devrait atteindre encore environ 1 600 milliards de dollars cette année. Les républicains, majoritaires à la Chambre des représentants, utilisent cette date pour obliger la Maison-Blanche à accepter 2 500 milliards de dollars de réductions de dépenses publiques sur 10 ans, sans augmentation de taxes. On imagine facilement que personne n’a intérêt à une crise de la dette américaine qui pourrait entraîner le système financier international dans des eaux aussi inconnues que dangereuses. Aucun responsable politique américain ne peut se permettre un tel scénario. Les partenaires étrangers, tous créditeurs des États-Unis, de la Chine au Brésil en passant par l’Europe et le G20 ne souhaitent pas non plus, à l’évidence, se trouver face à la situation inédite d’un déclassement de la dette américaine qui aurait pour conséquence mécanique de dévaloriser leurs avoirs exprimés en dollars et leurs créances sur le Trésor des États-Unis. Un accord devra donc forcement être trouvé dans les semaines qui viennent.
Entre-temps, l’épouvantail d’un défaut de paiement des États-Unis même s’il reste purement théorique aura révélé la fragilité des équilibres de l’économie américaine excessivement dépendante des financements externes.
La menace qui pèse sur la notation (AAA) de la dette américaine préoccupe de façon croissante les créanciers de la première économie mondiale. Les investisseurs privés ont commencé à donner des signes d’inquiétude en reportant leurs placements sur l’or notamment qui a connu ces derniers mois une hausse tout à fait extraordinaire de sa valeur. La Chine dont les avoirs en bons du Trésor américain seraient de l’ordre de deux mille milliards de dollars a commencé à diversifier ses placements et à freiner ses achats de titres américains.

Banque d’Algérie : “la gestion sécurisée” sur la sellette
Pour l’Algérie, dont une part importante des réserves de changes est constituée de bons du Trésor US, cette crise de la dette américaine pourrait ne pas être sans conséquences. Elle devrait d’abord avoir pour premier effet d’exercer une pression sur les autorités financières algériennes en les amenant à communiquer plus largement sur la gestion des réserves de changes du pays. Dans ce domaine, les deux dernières années ont été caractérisées par une régression remarquable illustrée par exemple par le fait que les dernières informations officielles rendues publiques sur le montant de ces réserves ont été communiquées par une mission du FMI en visite à Alger au mois d’octobre dernier qui les estimaient à 157 milliards de dollars. Les autorités financières ne semblent plus, de leur côté, juger utile dans la période récente de mettre ces informations à la disposition du public algérien. La gestion de ces réserves de changes pourrait également connaître quelques évolutions. M. Karim Djoudi affirmait encore récemment que “la Banque d’Algérie pratique une gestion sécurisée des réserves de changes du pays”.
On a ainsi la réponse à une double question qui est celle de l’opérateur chargé de cette gestion et à celle de la nature de cette gestion qui constitue pour l’heure le noyau dur de la doctrine des autorités algériennes en la matière : la gestion sécurisée des réserves de changes. C’est encore M. Djoudi qui précise le contenu de cette notion : “Les réserves de changes de l’Algérie sont placées en actifs publics. Les risques sont nuls parce que ce ne sont pas des risques de marché.” On aura compris que les réserves de changes algériennes sont placées pour l’essentiel en bons du Trésor des principaux pays développés. Les autorités algériennes considèrent qu’il s’agit d’une gestion sécurisée dans la mesure où elles se retrouvent principalement créancières des Trésors publics de ces états évitant ainsi le risque de défaillance d’un débiteur privé. Dans ce contexte, même si la défaillance du Trésor public américain ne constitue pas une hypothèse plausible, la crise actuelle de la dette des États-Unis devrait renforcer le processus de diversification des monnaies dans lesquelles sont libellés ces placements. La prédominance historique du dollar américain et le risque de dépréciation qu’il fait courir à nos réserves auraient d’ailleurs été corrigés au cours des dernières années par l’augmentation de la proportion des réserves nationales libellées en euros qui serait devenue aujourd’hui dominante.

Les fonds souverains, Sonatrach et les autres…
C’est aussi la recherche de la sécurité des placements qui est à l’origine du refus des autorités algériennes de créer un fonds souverain. Ce mode de placement de leurs réserves financières a été adopté par un nombre croissant de pays, producteurs d’hydrocarbures notamment, dans le sillage de l’augmentation des prix pétroliers. Il consiste essentiellement à créer un organisme chargé de prendre et de gérer des participations sous forme d’actions ou d’obligations d’entreprises le plus souvent étrangères. Les fonds souverains les plus importants ou les plus anciens, créés notamment par les pays du Golfe, les pays asiatiques ou nordiques, sont ainsi souvent associés aux résultats financiers de plusieurs milliers d’entreprises. La position des autorités algériennes, dans ce domaine, a été au cours des dernières années confortée par les pertes subies par ces fonds à la suite de la chute des marchés boursiers qui a provoqué pour beaucoup d’entre eux une diminution de la valeur de leurs placements comprise entre 20 et 30%.
Même si on ne doit pas s’attendre dans ce domaine à des évolutions significatives de la doctrine des autorités financières algériennes dans un avenir proche, on peut se demander en revanche si les appels à un assouplissement de la réglementation algérienne en matière d’exportation de capitaux par les opérateurs économiques ne vont pas trouver un supplément de crédibilité dans la crise en cours des dettes souveraines.
À l’heure actuelle, seul le groupe Sonatrach qui depuis des années finance ses acquisitions à l’étranger avec des créances non perçues sur ses clients, ainsi que vient de le montrer encore récemment sa prise de participation dans le capital de Gas natural, bénéficie dans ce domaine d’un statut privilégié.

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Message par Syfou Lun 18 Juil - 21:34

La querelle sur le plafond de la dette se poursuit

La guerre de tranchées sur le relèvement du plafond de la dette américaine se poursuit cette semaine avec des votes attendus au Congrès, mais aucun compromis ne se dessine à deux semaines de la date butoir du 2 août pour éviter un défaut de paiement des Etats-Unis. Malgré des avertissements la semaine dernière des agences de notation, des pressions de la Chine, des mises en garde de l'administration contre une apocalypse en cas de factures impayées par l'Etat fédéral, les deux camps n'ont toujours pas réussi à dépasser leurs divergences.

Lundi 18 juillet, le secrétaire américain au Trésor, Timothy Geithner, a pourtant assuré qu'un accord politique serait signé avant le 2 août et qu'un défaut de paiement serait évité. "Personne ne va jouer aux imbéciles sur ce sujet", a-t-il assuré sur la chaîne CNBC, affirmant une nouvelle fois qu'un défaut de paiement de l'Etat serait "catastrophique" pour le pays.

UN TEXTE PROGRAMMÉ À L'ÉCHEC

Mardi, la Chambre des représentants se prononcera sur la dernière proposition des républicains, un texte intitulé "Réduire, plafonner, équilibrer". Ce texte, qui illustre la vision des républicains d'un rôle minimal de l'Etat fédéral, devrait être rejeté par le Sénat à majorité démocrate. Le texte imposerait un amendement à la Constitution pour que le budget fédéral soit à l'équilibre. C'est seulement après l'adoption de cette dernière mesure, qui requiert l'approbation des 50 Etats et une forte majorité au Congrès, que les républicains accepteraient de relever le plafond de la dette.

L'échec programmé de cette proposition ne fera que souligner le fossé entre les démocrates, qui réclament une politique de réduction des déficits axée sur davantage de recettes fiscales, et les républicains, qui ne veulent pas entendre parler de hausses d'impôts, même limitées aux plus riches.
La Maison Blanche a enfoncé le clou lundi en prévenant que M. Obama metterait son veto à ce texte, dans le cas hautement improbable où le Sénat l'approuverait.

"PLAN B"

Face au blocage, des sénateurs tentent une opération de la dernière chance pour parvenir à une formule acceptable par les deux bords. Ce "plan B" accorderait au président le pouvoir d'augmenter en trois fois le plafond de la dette de 2 500 milliards de dollars d'ici à l'année prochaine. Mais elle lui laisserait la responsabilité politique d'un relèvement du plafond de la dette. Le plan du Sénat pourrait aussi comporter des réductions de dépenses à hauteur de 1 500 milliards de dollars sur dix ans, des mesures sur lesquelles un consensus semble se dégager entre les deux camps.

Cette solution de secours pourrait être examinée dès le milieu de la semaine, quand la mesure symbolique des républicains aura été rejetée. Mais la mouvance ultraconservatrice du "tea party", très influente à la Chambre, a déjà condamné ce plan de repli.

Selon un sondage CBS News publié lundi, 71 % des Américains désapprouvent la façon dont les républicains du Congrès mènent les négociations. Les démocrates enregistrent eux un score négatif de 58 %. Depuis la mi-mai, la dette fédérale américaine, à 14 294 milliards de dollars, a atteint le maximum autorisé, un problème que le Trésor n'entend pas contourner éternellement et qui requiert un relèvement du plafond légal par un vote du Congrès.


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Message par Sphinx Jeu 21 Juil - 22:30



La dette des États-Unis est colossale : plus de 14 000 milliards de dollars américains. Une somme qui ne cesse d'augmenter, en raison d'importants déficits budgétaires.

En fait, les États-Unis ont toujours été un pays endetté, depuis même la guerre d'indépendance, au 18e siècle. Mais c'est au début des années 2000 que la situation s'est sérieusement envenimée. La dette a littéralement explosé en 10 ans, passant de 34 % à 61 % du PIB américain.

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Malgré tout, la force de l'économie et l'attrait du pays auprès des investisseurs étrangers permettent à Washington de rester serein et d'éviter le pire, pour le moment.

Audio : l'économiste Francis Généreux résume l'engrenage de la dette américaine.:
http://www.radio-canada.ca/audio-video/pop.shtml#urlMedia%3Dhttp://www.radio-canada.ca/Medianet/2011/ExclusifWebAudio/EXGENEREUX1ENGRENAGE_vers_MP3_voix_1.xml

Le péché originel

À la fin des années 1990, les politiciens américains pouvaient être fiers d'eux : l'économie se portait bien, le déficit zéro avait été atteint. En 2000, le gouvernement américain engrangeait même un surplus correspondant à 1,5 % de son PIB. Et on s'attendait à ce que cela se poursuive.

Au cours de la campagne électorale de 2000, qui a porté le républicain George W. Bush au pouvoir, il y avait même un débat sur l'ampleur des surplus budgétaires envisagés, se rappelle le spécialiste de l'économie américaine et économiste chez Desjardins, Francis Généreux. À l'époque, « on se demandait quoi faire avec les surplus budgétaires et comment les marchés allaient réagir lorsqu'il n'y aurait plus de dette ». C'est dans ce contexte que le nouveau président décida d'octroyer d'importantes baisses d'impôts.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Mais de nombreuses surprises attendaient le pays au cours de la décennie qui allait suivre. Les politiciens ont péché par optimisme, estime Francis Généreux.

Écoutez : Francis Généreux rappelle le débat sur les surplus budgétaires.:
http://www.radio-canada.ca/audio-video/pop.shtml#urlMedia%3Dhttp://www.radio-canada.ca/Medianet/2011/ExclusifWebAudio/EXGENEREUX2ENGRENAGE_vers_MP3_voix_1.xml

De l'éclatement de la bulle technologique à la crise financière

En avril 2000, le Nasdaq s'effondre à New York. C'est l'éclatement de la bulle Internet qui mène les États-Unis vers une récession.

Cette récession n'a pas été très douloureuse, mais a quand même ralenti beaucoup la croissance de l'emploi comparativement aux années 1990.

— Francis Généreux, économiste chez Desjardins

Arrivent ensuite les attentats du 11 septembre 2001. Un choc qui mène le gouvernement à investir davantage dans la sécurité et à s'engager dans deux guerres coûteuses : l'Afghanistan (2001) et l'Irak (2003). C'est le retour aux déficits budgétaires. La dette gonfle de nouveau.

Malgré la rhétorique de l'administration conservatrice de George Bush, ç'a été un gouvernement assez dépensier, qui ne s'inquiétait pas trop des déficits.

— Francis Généreux, économiste chez Desjardins

Mais l'économie américaine n'est pas au bout de ses peines. Le pire est même à venir, avec la crise financière de 2008 qui a fait trembler l'ensemble de la planète.

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George W. Bush répond à la crise en octroyant de nouvelles baisses d'impôts à la fin de son mandat. Son successeur, Barack Obama, ira pour sa part de l'avant avec un important plan de relance de l'économie et volera au secours des banques.

Or, ces baisses de revenus et ces hausses des dépenses coincent davantage les États-Unis dans l'engrenage de la dette. Washington voit aussi ses revenus fondre en raison du ralentissement de l'activité économique.

La locomotive américaine sur les rails

Malgré l'importance de la dette et des déficits, la locomotive américaine ne risque pas de dérailler, estime Francis Généreux. « À court terme, étrangement, il n'y a pas beaucoup d'impacts », note l'économiste de Desjardins.

Contrairement à certains pays européens, la situation budgétaire américaine n'inquiète pas trop et les marchés financiers sont toujours prêts à financer le gouvernement. Les obligations des États-Unis sont encore très demandées.

Malgré un endettement et un déficit très élevé, les États-Unis parviennent à se financer facilement à des taux d'intérêt très bas, même historiques.

— Francis Généreux, économiste chez Desjardins

La Grèce, le Portugal et Italie doivent payer une « prime de risque considérable », ajoute-t-il, ce qui n'est pas le cas pour les États-Unis.

Le pays est davantage confronté à un problème à long terme. « Si on ne fait rien, la situation budgétaire va encore se détériorer au cours des prochaines années », prévoit M. Généreux. Et d'ici les 10 prochaines années, les programmes sociaux vont coûter de plus en plus cher, ce qui pourrait devenir problématique si le pays ne se sort pas du cercle vicieux de l'endettement.



Qui détient la dette américaine ?

Le gouvernement fédéral : 1/3

Le public : 2/3


Quelque 46 % de la dette détenue par le public est aux mains des étrangers. En tête de liste, on retrouve les Chinois, les Japonais, les Britanniques et les pays producteurs de pétrole. Les autres détenteurs de cette portion de la dette sont la Réserve fédérale américaine, les ménages et les banques, entre autres.

Total : plus de 14 000 milliards de dollars américains

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Source des photos

Spoiler:

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